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(musique) - Bonjour. Ici Greg Bonnell et bienvenue à Parlons d'Argent en direct, nouvelle émission quotidienne de placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondre à vos questions sur les placements. Aujourd'hui, souhaitez-vous diversifier votre portefeuille? Songez occasions sur les marchés émergents. Hafiz Noordin est gestionnaire de portefeuille pour les titres mondiaux à revenu fixe, Gestion d'actifs TD. Dans notre séquence de formation, il nous explique comment trouver des renseignements sur les CPG. Voici comment vous pouvez communiquer avec nous: Envoyer un courriel@moneytalklive@td.com, ou saisissez votre question dans le cadre sous votre écran. Tout d'abord, un coup d'œil sur les marchés. L'indice TSX compositeest très légèrement positif, après avoir reculé depuis le début de la session. Les secteurs de l'énergie et quelques autres semblent bien portants. Quelles sont les actions les plus cotées? Air Canada, parmi les actions les plus négociés, en hausse de 1,7 %. Un léger recul depuis le début. L'indice S&P 500 continue de perdre du terrain. Il y a un certain nombre de tendances contradictoires. On avait annoncé que la Chine a supplierait certaines restrictions, surtout pour les voyageurs arrivant, ce qui avait suscité quelques espoirs pendant la séance du matin quant à l'ouverture de la deuxième économie mondiale. Mais la crainte d'une récession n'est jamais loin des esprits. Quant aux mesures que peuvent prendre les banques centrales pour juguler l'inflation. À présent, l'indice de la technologie, NASDAQ, des actions qui caracolaient en tête du palmarès depuis le début de la pandémie. La NASDAQ est aujourd'hui en baisse de plus de 200 points, soit presque 2 %. Quelques titres qui sont en vedette: Bank of America, également recul parmi les quatre banques de Wall Street qui ont augmenté leurs dividendes, aujourd'hui en hausse de légèrement plus d'un tiers pour cent. Avec la hausse des taux d'intérêt, les marchés obligataires sont un peu plus intéressants, pour la première fois depuis des années. Notre invité aujourd'hui vous propose, pour diversifier votre portefeuille, de rechercher des occasions sur les marchés émergents. Hafiz Noordin est gestionnaire de portefeuille de titres mondiaux à revenu fixe chez Gestion d'actifs TD. Bienvenue, Hafiz. On nous pose des questions au sujet des revenus fixes. Alors que voyez-vous sur les marchés émergents? - Tout d'abord, merci Greg de m'avoir invité. La conjecture est difficile pour les marchés émergents. Il y a eu une hausse de l'inflation dans le monde à cause de l'augmentation des taux d'intérêt dans le monde également. Et nous nous trouvons face à une période de ralentissement probable de la croissance. Historiquement, cet environnement est difficile. Mais aujourd'hui, il y a un certain nombre de gagnants et de perdants dans les pays émergents. Certains sont plus affectés par l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Mais en revanche, il y a un certain nombre de pays qui ont prient l'initiative d'augmenter les taux. Leurs banques centrales ont augmenté les taux largement en avance de la FED et de la Banque du Canada. Certains de ces pays sont également exportateurs de produits de base, et participe donc à la haussedes prix des produits de base, dont ils vont donc bénéficier. Il s'agit d'une occasion d'améliorer le rendement dans un portefeuille de revenu fixe. Les occasions sur les marchés émergents, il ne s'agit pas d'un groupe homogène. Approfondissons un peu plus certains des éléments différents. Il faut adopter une approche régionale. L'Amérique latine est l'une des régions exportatrices de produits de base qui bénéficie de l'augmentation du cours de ces derniers, laquelle augmente les recettes publiques et consolide la monnaie. Il y a certains produits de pays importateurs comme l'Inde, les pays d'Europe de l'Est, les pays d'Asie, dont les budgets sont grevés par la hausse du prix des importations. Voilà donc un facteur qui différencie les différentes régions dans le secteur des marchés émergents. Les exportateurs et les importateurs de produits de base. Certaines économies, par ailleurs, comme en Europe de l'Est, ont tardé à augmenter leur taux d'intérêt et on subit le contrecoup de ces décisions. Leurs obligations ayant baissé de quelque 40 % parce qu'il aura fallu faire du rattrapage. Et puis la défiance également causée par l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Il y a donc le comportement des banques centrales et puis l'évolution du cours des produits de base. On parle beaucoup de la Fed. Le monde entier surveille les décisions de la plus puissante banque centrale au monde. Ici au Canada, nous surveillons la Banque du Canada. Vous dîtes que les banques centrales dans ces pays émergents ont été plus actif que les nôtres? - Effectivement. Sur certains marchés émergents, le Mexique, le Brésil en sont de bons exemples, l'inflation a commenté à augmenter l'an dernier, et ces pays savent d'expérience que leur monnaie peut être hors de contrôle s'ils n'agissent pas précocement. En Amérique latine, en moyenne, les taux d'intérêt ont été augmentés d'environ 650 points de base entre début 2021 et maintenant, par rapport à la Fed et à la Banque du Canada, qui ont augmenté les taux de 100 ou 150 point de base depuis deux mois seulement. Ayant pris ces initiatives, ces pays ont attiré davantage de capitaux étrangers, sachant que le rendement qu'ils en tireraient seraient suffisant pour les protéger contre l'inflation. Ces pays ont donc protégé d'un afflux de capitaux qui ont stabilisé leurs économies. - Les autres occasions en matière de titres à revenu fixe sont-elles suffisantes pour que l'on parle de titres à haut rendement? - Il y a des titres des marchés émergents, comme ceux de la Chine, du Chili, du Pérou, qui ont des taux d'endettement très bas, ce sont vraiment des titres de très bonne qualité,car les gouvernements ont historiquement bien géré les budgets. Il y a des pays qui sont dans la zone B, Mexique, Indonésie. . . des pays dont les titres sont de bonne qualité, sont solides, mais où il faut prendre davantage de risques.ces risques, bien sûr, sont rémunérés. Et puis il y a des titres qui correspondent à des obligations à haut rendement, moyennement des recherches d'ascendant sérieuse, il est possible de distinguer les différentes catégories de titres à revenu fixeque l'on retrouve dans les marchés émergents, notamment s'agissant du risque de défaillance pour les pays dont les obligations peuvent être caractérisées par des tirs à rendement élevé. Dans les marchés émergents, il y a une tendance à allouer les capitaux en fonction de cette répartition. Il s'agit donc d'un élément qui est très important lorsque l'on recense les occasions qui se présentent sur les marchés émergents. Et lorsque l'on parle des titres à revenu fixe des divers pays et des diverses régions. -Il s'agit de gérer le solde budgétaire. Les pays émergents ont l'avantage d'être des pays à croissance élevée, croissance démographique plus rapide, et donc amélioration plus rapide de la productivité, mais ces pays tombent souvent dans le pièged'une mauvaise gestion de leur balance budgétaire. Certains de ces pays ont des taux de 80 à 90 % de dette au PIB, ce qui est très élevé, plus que certains marchés développés. Si ces pays parviennent à un taux d'endettement aussi élevé, mettez en place un plafonnement des dépenses, par exemple, afin d'éviter une aggravation? Il y a un autre domaine que nous surveillons, celui des réserves. Lorsque les devis sont très volatiles, comme c'est le cas à l'heure actuelle, les marchés émergents qui empruntent en dollars américains ou en euros doivent disposer des réserves nécessaires pour servir cette dette extérieure. Il faut donc comprendre les données et savoir comment les gouvernements réussissent à gérer leur budget et à ne pas dépenser leur et sur son activité non productive. - J'allais justement vous parler de la gestion des devises. Si l'on attribue une telle influence à la fête, c'est précisément pour cette raison, quelle sera la conséquence pour les marchés émergents si la Fedcontinue d'augmenter les taux? - C'est le risque à leur actuelle. Pour l'instant, les marchés supposent que la Fed devra dépasser de 3,5 à 4 %, c'est-à-dire le seuil de neutralité au niveau du taux directeur. Pour l'instant, les marchés émergents tiennent compte de cette perspective dans leur pronostic, mais si nous continuons d'avoir de mauvaises surprises au niveau de l'inflation, la série pourrait ne pas s'arrêter. Les marchés émergents qui n'ont pas de réserves suffisantes vont commencer à devoir servir de manière plus coûteuse leur dette en dollars américains. La Turquie est un très bon exemple. Elle dispose de réserves très faibles et pratique une politique monétaire peu orthodoxe. La Turquie a tendance à avoir des ennuis dans une conjoncture comme celle-ci était déjà le cas avec le rendementdollar américain et le cours du dollar américain qui augmente. Inversement, certains pays comme le Brésil, qui ont d'excellentes réserves, ont un taux d'endettement élevé, mais disposent de réserves tellement abondantes accumulées grâce à leurs exportations de produits de base au fil des années, qu'ils pourront atténuer les chocs attribuables à l'augmentation des taux d'intérêt. - Excellent début de l'émission! Nous allons répondre à vos questions avec Hafiz Noordin dans quelques instants. Vous pouvez communiquer avec moi en tout temps en nous envoyant un courriel ou en saisissant votre question dans le cadre sous votre écran. Mais tout d'abord, l'actualité du monde des affaires. Nike, pronostic pour le premier trimestre, des ventes inférieures aux prévisions, et ceux en raison des fermetures associées à la pandémie en Chine, le marché le plus lucratif de la pandémie. Les inventaires de Nike ont bondi de 23 %, jusqu'à plus de 8 milliards de dollars, en raison des blocages de chaîne d'approvisionnement. La compagnie prévoit que l'arrivée tardive des marchandises dans les magasins entraînera sans doute des démarches pour liquider les inventaires saisonniers. Plusieurs grandes banques américaines rehaussent leur dividende, après que les grandes banques ont franchi le seuil annuel de la réserve fédérale. Bank of America, Goldman Sachs, Morgan Stanley et Wells Fargo augmente leur dividende, toutefois J.P. Morgan et Citigroup les laisses inchangées. Airbnb interdit définitivement les fêtes. La compagnie de location à court terme a provisoirement interdit les réceptions dans les logements figurant sur sa plate-forme au mois d'août 2020. Selon Airbnb, cette interdiction a été efficace, avec une diminution de 44 % des signalements de fête. L'interdiction est désormais permanente. Pénalités, les contrevenants se verront interdits de plate-forme. Voici la situation des indices au Canada. L'indice TSX est très légèrement positif, après un recul depuis le début de la séance. Les titres de l'énergie se portent bien, mais il y a des faiblesses sur le marché. Affichant les secteurs sur CourtierWeb, énergie est toujours en territoire positif. La technologie, les produits de base et les titres industriels exercent une pression à la baisse. À présent, l'indice S&P, qui a commencé en territoire négatif, mais qui est désormais en baisse de plus de 1 %. Encore une fois, les actions des compagnies d'énergie progressent, mais la technologie et certaines actions de biens de consommation cyclique exercent une pression à la baisse. Nous commençons répondre à vos questions. Hafiz Noordin, le spectateur veut savoir ce que vous pensez de la Chine à l'heure actuelle? - On a annoncé la fin possible des confinements. J'espère que cette nouvelle se confirmera. Au début de l'année, l'objectif des autorités était une croissancede 5,5 % pour 2022. Malheureusement, avec le variant omicron et le nombre de vagues qui se sont succédés, la politique zéro COVID que le gouvernement a maintenu, qui a entraîné des confinements dans de grandes villes, au pic des confinements, 25 % du PIB étaient affectés. Du coup, la croissance en a pris un coup, mais nous assistons à l'augmentation d'indices maintenant que la crise tire à sa fin. Également les titres inscrits dans la technologie, certains problèmes dans le secteur de l'immobilier, tous ces éléments pourraient appartenir au passé,mais il reste que bon nombre de risques à surveiller. Il est trop tôt pour affirmer que la croissance pourra reprendre significativement et revenir à ce niveau de 5,5 %. La plupart des économies prévoient plutôt 4 % pour cette année. Toutefois, la Chine a antérieurement proposé des surprises positives. Ce qui nuit aux actions est souvent favorable aux titres à revenu fixe. Ça a été le cas en Chine, le rendement des obligations est très stable, sans point de base de plus que les bons du trésor américain, et aucun mouvement. Jusqu'ici, le marché obligataire chinois a été attractif. Quant à l'avenir, si certaines des mesures de confinement sont assouplies et que les vagues omicron ne seront pas aussi défavorables pour l'économie, nous assisterons sans doute à une relance de l'inflation et par conséquent du rendement des obligations. Les symptômes que nous avons constatés sur les marchés obligataires des pays développés se répercuterons sur le marché chinois également. La Chine est la deuxième économie du monde, mais est-ce qu'il y a d'autres pays en Asie qui affiche ce même genre de phénomène? La plupart des pays d'Asie sont importateurs de produits de base. Une bonne partie des pays asiatiques sont donc touchés par l'augmentation de l'inflation, mais il y a un ou deux pays, l'Indonésie et la Malaisie, qui sont exportateurs de produits de base, et qui tirent donc leur épingle du jeu depuis peu. L'Indonésie en particulier représente un cas intéressant. Même avec la volatilité que la pandémie a introduite dans la croissance, ces pays sont parvenus à un niveau de croissance très stable, à 5 %, ce qui est excellent par rapport au reste du monde. En plus, l'Indonésie a pu établir un équilibre budgétaire. Le rendement des obligations à 10 ans de sept à 8 %, ce qui n'est pas mal pour un pays côté BBB. Il y a donc des opportunités pour l'Indonésie qui sont pleines de bon sens. Mais le risque global en Asie est toujours l'idée voulant que la région dans son ensemble verra une augmentation de l'inflation lorsque la croissance économique de la Chine reprendra. - Nous penchons sur plusieurs régions du monde un spectateur parle du climat d'investissement en Europe, compte tenu du conflit russe ou ukrainien. - Malheureusement, le climat d'investissement est affecté par cette guerre qui représente d'abord une crise humanitaire sans précédent. Il semblait que le conflit commençait à s'apaiser, mais une nouvelle offensive a été entamée sur Kiev récemment, la situation est très triste et lamentable. Au niveau des investissements, il ne s'agit pas d'une conjoncture favorable à une reprise de la confiance chez les investisseurs, et les consommateurs d'ailleurs, à court terme. Beaucoup de dégâts sont déjà enregistrés et l'obligation a beaucoup augmenté. La Pologne, qui est sans doute le pays de la région dont les obligations sont les mieux cotés, présente généralement des rendements très bas, comme ceux de l'Allemagne. Ces rendements ont bondi jusqu'à 7 % parce que la Pologne a dû augmenter les taux rapidement. Les occasions se présentent ou s'annoncent. Il faut continuer de surveiller le calendrier, et tout particulièrement l'évolution de la situation en Ukraine. Une fois que celle-là sera stabilisé, nous pourrons attendre une stabilisation de l'inflation de la région, ce qui crée des conditions favorables à une allocation de capitaux. Avant ce conflit, l'Europe était intéressante, car on est retrouvé des taux d'intérêt négatif sur certaines économies. Il devait s'agir d'un climat étrange? - Tout à fait. Quand on considère la zone euro dans son ensemble, même à l'heure actuelle, le taux directeur et de -0,5%, mais les taux devraient augmenter très rapidement, jusqu'à deux ou 3 %, ce qui est inouï par rapport à ce que nous avons constaté après la grande crise financière mondiale. L'Europe va donc vivre une transition, aussi bien les pays développés que les pays émergents. Ce sont des territoires non balisés, mais cela offrira des opportunités pour les investisseurs dans les titres à revenu fixe et les actions. - Aucune banque centrale du monde ne pourrait affirmer que sa tâche est facile. Je ne voudrais pas être responsable des banques centrales, mais en Europe en particulier, il y a toutes sortes d'équilibre et d'arbitrage, n'est-ce pas? - Bien sûr! En partie, il s'agit du fait que les décideurs et le public sont conditionnés. Mais simultanément, lorsqu'il y a des crises, non seulement au niveau de l'économie, mais également dans la foulée de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, cela entraîne davantage de cohésion, si vous voulez, en ce qui concerne les mesures que doivent prendre les décideurs pour rester unis. L'intégration de l'Europe s'intensifiera peut-être. Il s'agirait là d'une issue favorable, mais non sans dégâts entre-temps. Comme d'habitude, faites vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. - Avant de revenir à vos questions, rappel des modalités grâce auxquels vous pouvait communiquer avec nous. À présent, la séquence d'éducation. - Avec l'augmentation des taux, les CPG sont devenus un secteur intéressant. CourtierWeb propose des outils qui peuvent vous aider. Voici Nugwa Haruna, spécialiste en formation suit placement TD. Bonjour Nugwa. Donc, un investisseur peut acheter des certificats de placement garanti aux CPG. Ou commencer dans CourtierWeb? - Bonjour, Greg. Merci de m'avoir invité. Lorsqu'il s'agit de CPG, ou le certificat de placement garanti, comme vous l'avez dit, dans une conjoncture où les taux d'intérêt sont en augmentation, les investisseurs qui souhaitaient diversifier leur portefeuille pourraient envisager d'utiliser des CPG. Les CPG sont émis par des banques ou des compagnies de fiducie, et les investisseurs qui ont un profil de risque plus bas pourraient les envisager, car ils sont assurés par la société d'assurance dépôts du Canada. Une fois sur CourtierWeb, l'investisseur peut cliquer sur l'onglet recherche, puis afficher le barème des taux de CPG. S'affichent alors les différentes catégories de CPG. À court terme, à long terme, encaissa plus, liés au marché. Nous avons évoqué chacune de ces catégories rapidement. Les CPG à court terme convient aux investisseurs qui souhaitent toucher un rendement garanti, mais désirenqui ont une date des séances distantes de 30 à 365 jours. Les investisseurs qui souhaitent des durées plus longues peuvent choisir dans une gamme allant de un an à cinq ans. Les investisseurs ont accèsà plus de 15 institutions différentes. Encore une fois, l'idée de bénéficier de la couverture de la SADC, il faut bien sûr se documenter sur la nature exactede la couverture. On peut trouver des détails à ce sujet sur la site de la SADC. Les investisseurs qui ne connaissent pas leur horizon temporel peuvent envisager des TPG entiers stables, qui donnent aux investisseurs la possibilité d'obtenir le remboursement de leur capitale avant la durée de l'échéance. Enfin, les CPG liés au marché. Les investisseurs qui veulent le meilleur des mondes peuvent envisager ce genre de produits, car même s'ils offrent une protection du principal à 100 %, ils peuvent également offrir aux investisseurs une gamme de rendement. Par exemple, si un indice se comporte très bien, un investisseur pourrait toucher jusqu'à 15 % de rendement, plus la récupération de 100 % du capital. Il s'agit bien sûr du haut de la gamme. Il y a un bas de la gamme également. Si un investisseur veut réaliser une opération sur CourtierWeb, investisseurs peut afficher un ticket d'opérations sur CourtierWeb, en cliquant sur l'option opération. L'investisseur peut ensuite choisir parmi une gamme de CPG. Mettons que l'investisseur souhaite acheter un CPG à long terme, les CPG peuvent être achetés sur CourtierWeb du lundi au vendredi, entre neuf heures et 16 heures, heure de l'Est. Donc, l'investisseur peut choisir la durée du CPG, et puis choisir avec quelle fréquence le rendement doit lui être versé. Un investisseur qui recherche revenu mensuel peut demander à recevoir son rendement mensuellement, ou un investisseur qui veut profiter de l'intérêt composé, afin de toucher des intérêts sur ses intérêts, peut choisir l'option annuelle composée. Merci! - Je vous en prie. Nugwa Haruna est formatrice à placements directs TD. Encore une fois, fait toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Et visiter le centre d'apprentissage CourtierWeb, où vous trouverez toutes de ressources. Avant de revenir aux questions, rappel des modalités par lesquelles vous pouvez nous contacter. Nos invités sont à votre écoute. Envoyez-nous vos questions, vous pouvez soit nous envoyés un courriel en tout tempsà moneytalklive@td.com, ou bien saisir votre question dans la case située sous votre écran. Il vous suffit de cliquer sur envoyer. Un de nos invités pourrait vous répondre en direct. revenons aux questions sur les titres à revenu fixe. Un spectateur nous demande d'expliquer ce que sont les ex obligations à taux variable, et comment elle se comporte lorsque les taux d'intérêt augmentent et diminuent. - Volontiers! Quand vous contractez un prêt hypothécaire, vous pouvez choisir un taux fixe ou un taux variable. Lorsque vous avez un prêt hypothécaire à taux variable, vos mensualités augmentent si la banque centrale augmente les taux. C'est comme un prêteur. Lorsque vous achetez une obligation, vous prêtez à l'émetteur. Normalement, il s'agit d'un coupon fixe, mais une augmentation à taux variable comporte un coupon basé sur un repère relié à un taux variable. Donc, il s'agit du mécanisme de l'obligation à taux variable. Au Canada, il y a des taux directeurs sur trois mois par exemple qui sont très corrélés avec le taux directeur de la Banque du Canada. Lorsque la Banque du Canada augmentent ses taux, le coupon augmente aussi. Cela a du bon sens d'envisager ces investissements pendant une période de hausse des taux. C'est à ce moment-là que vos niveaux de revenus vont augmenter. La seule difficulté posée par les obligations à taux variable, c'est qu'ils ne sont pas très nombreuses, surtout sur le marché canadien. La liquidité pour certains de ces instruments est bien moindre que les obligations à revenu fixe, qui sont beaucoup plus généralisées. Les obligations intérêts invariables peuvent jouer un rôle dans un portefeuille, mais il faut diversifier les instruments en raison des problèmes éventuels de liquidités. Ce qui bien sûr, parce que c'est la liquidité qui vous permet de liquider vos positions au besoin. Comment se présente la liquidité pour les taux fixes? - La liquidité représente une difficulté. En général, quand la liquidité est plus élevée, elle a tendance à se dégrader. Le défi que présente ce cycle si, c'est que la volatilité émane foncièrement du marché obligataire. La hausse de l'inflation, qui entraîne beaucoup plus d'exploration de prix, même sur le marché des bons du trésor américain, le plus profond et le plus liquide, ceci entraîne une liquidité réduite sur le reste du marché des titres à revenu fixe, des obligations d'entreprise, par exemple. Qu'est-ce que cela signifie pour nous chez Gestion d'actifs TD? Cela illustre la nécessité de faire des recherches détaillées. Nous nous demandons si nous pourrions la détenir jusqu'à maturité sans être obligé de la vendre dans de certaines situations. Il faut donc faire des recherches pour comprendre les données fondamentales et être convaincu que l'on va recevoirle principal et le coupon. C'est essentiel pour détenir une obligation dans un environnement à faible liquidité. - Encore un coup d'œil sur les bourses nord-américaines. À l'heure actuelle, le TSX est toujours légèrement en territoire positif, avec une augmentation de 14 points, soit 0,08 %. Le secteur de l'énergie est en hausse. Le secteur de la technologie plombe l'indice. Quant au S&P 500, une baisse de plus de 1 %. Les titres de biens de consommation cyclique exercent une pression à la baisse. En revanche, le cours du pétrole brut se comporte bien aujourd'hui. Revenons à vos questions. En voici une. Si nous avions une réponse à cette question, je pense que les banques centrales vont s'adresser à nous. Est-ce que vous pensez que l'inflation atteinte un pic? - Quand on parle de la volatilité, il s'agit là de la cause première. Le caractère imprévisible de l'inflation jusqu'ici. L'indice des prix à la consommation aux États-Unis se sont établis à 7,6, alors que les économistes prévoyaient du 8 %. Au Canada, on prévoyait 7,3 et on a eu 7,7. Donc, des mauvaises surprises en ce qui concerne l'inflation. Pour l'avenir,il est difficile de prévoir à court terme. Il faut voir venir d'un mois à l'autre. Mais les prix de l'essence représentent un indicateur prospectif important. La plupart des gens ont constaté en faisant le plan, les prix de l'essence ont grimpé. Pour l'instant, ils paraissent se stabiliser. Mais la volatilité devrait perdurer. Pendant le deuxième semestre, en ce qui concerne l'inflation, une partie de la demande sera affectée par les augmentations de taux, et cela commencera à se répercuter sur l'inflation. Ce que la Fed et la Banque du Canada peuvent contrôler, ce sont les augmentations de taux et l'influence que celles-ci ont sur la décision d'acheter une maison ou d'autres achats comportant un fort endettement. C'est là ou la réduction de la demande va commencer à se répercuter, ce qui devrait réduire l'inflation. Mais ça prendra du temps. Pour l'instant, les pressions inflationnistes sont fortes dans les secteurs, aussi bien premiers que des services. Traditionnellement dans les périodes difficiles, les banques centrales déclarent qu'il ne s'agit que de changements au taux directeur, qui ne se répercuteront que d'ici 18 mois. Je pense que la réaction des banques centrales doive être plus urgente. Est-ce que nous devons vraiment attendre aussi longtemps pour mesurer l'impact des mesures prises par des banques centrales aujourd'hui? Ce que nous devons surveiller, ce n'est pas seulement l'inflation acutelle actuel, mais les attentes en matière d'inflation. Nous savons si l'infraction devient un véritable problème, si les attentes à l'égard de l'inflation commencent à augmenter rapidement. Jusqu'ici, nous ne l'avons pas constaté. Oui, il y a des conséquences sur la consommation. En partie, c'est attribuable au fait que les bilans des ménages sont très bien portants depuis le début de l'année. Mais si les attentes à l'égard de l'inflation s'aggravent, jusqu'ici, aux États-Unis, université du Michigan réalise un sondage mensuel auprès des consommateurs, qui montrent que les attentes sur l'inflation sur cinq à 10 ans tombent toujours prés de 3 %, ce qui est conforme à la tendance historique. Mais récemment, la tendance est à la hausse. Si l'on commence à constater que les attentes d'inflation sont cinq à 10 ans m'ont à 3,5 %, par exemple, cela va inquiéter la Fed et l'amener à augmenter les taux encore plus. - Ce qui m'amène à la prochaine question que nous pose un téléspectateur. Beaucoup de gens s'inquiètent de ce que vont faire les banques centrales et se demande jusqu'où elles devront aller. les marchés révisent leurs attentes à l'égard des mesures que les banques centrales doivent prendre, et quelle analyse donnée. Est-ce que c'est prématuré? - Selon les marchés, la Fed, à moment donné dans l'automne, devrait lever le pied. Eh bien, le marché obligataire tient compte d'un taux terminal, c'est-à-dire après toutes les augmentations de taux d'ici un an, les marchés obligataires ont donc un objectif ou une attente au niveau des taux, ce que l'on appelle le taux terminal. - Comment devrions-nous considérer cela? Est-ce que c'est prématuré? - Selon les marchés, il y a certaines indications à l'égard de l'attitude de la Fed. Le marché obligataire tient compte, comme je disais, d'un taux terminal. Après toutes les augmentations de taux depuis un an, je crois que c'est là où une bonne partie de la volatilité du marché obligataire se situe. S'agit-il ou non du taux terminal correct compte tenu de la forte inflation? Qui n'en finit plus? Il se pourrait que le taux terminal soit plus proche de 4 % que de 3,5, ce qui entraînerait une autre augmentation du rendement des obligations. Voilà pourquoi il est difficile de dire que le rendement des obligations a atteint son sommet. Mais nous en sommes beaucoup plus proches que ce n'était le cas au début de l'année. Quand un taux terminal raisonnable qui revêt la nécessité de ralentir l'économie pour enrayer l'inflation. Ce qui est curieux dans cette situation, c'est que nous nous demandons jusqu'où la banque centrale doit aller pour parvenir à ce taux terminal, et puis que certaines personnes commencent à se dire que la banque doit commencer à réduire les taux pendant une certaine période. C'est une discussion qui semble peu éloignée. S'il y a une chose que nous avons apprise dans ce cycle, c'est qu'il s'agit d'un cycle très rapide. La crise elle-même de la pandémie a eu un effet extrêmement grave et extrêmement rapide, mais le rebond de l'emploi a été très rapide également. Donc, je pense que le cycle d'augmentation de taux sera très rapide par comparaison à ce qui s'est produit après la grande crise financière, période pendant laquelle les augmentations se sont éternisées. J'espère que les réductions de taux d'intérêt escompté après 2023 font partie d'une progression menant à un atterrissage en douceur. La fête prendra exactement les bonnes décisions pour juguler l'inflation, pour réduire la demande,mais sans déclencher une récession. Et puis rétrogradant le taux directeur jusqu'à un niveau neutre. Ce n'est pas une probabilité de 0 %, mais le créneau est très limité. - Nous reviendrons à vos questions, Hafiz Noordin,, dans quelques instants. Fait toujours des recherches avant de prendre des décisions de placement. Rappelez-vous que vous pouvez communiquer avec nous en tout temps, si vous avez une question sur les placements ou l'actualité des marchés. Envoyez-nous vos questions soient en nous envoyant un courriel en tout temps à moneytalklive@td.com, ou bien saisissez votre question dans la case située sous l'écran. Il vous suffit de cliquer sur envoyer. Un invité pourra peut-être vous répondre en direct. Bien sûr, l'inflation atteint des niveaux que nous n'avons pas vus depuis des décennies. Les économistes de la Banque TD ont un nouveau rapport portant sur les habitudes de dépenses des Canadiens. Anthony Okolie le commente. - Les économistes de la TD déclarent que les données sur les tendances de dépenses des consommateurs canadiens affichent une forte relance, après la vague omicron. Les dépens sur les cartes de crédit et de débits sont en hausse de 2,2 % au mois de mai, sur le mois d'avril. Un léger recul par rapport au mois immédiatement après la vague omicron. Mais les dépenses de carte augmentaient en partie en raison de l'inflation, mais les dépenses réelles augmenteraient de plus de 15 % sur 12 mois. Rien ne montre que les consommateurs serait découragé par l'inflation. Les données montrent une évolution des tendances en matière de demande, qui porteraient moins sur des biens que sur des services ou voyage, ou restaurant. Mais la reprise des voyages qui a commencé au niveau des billets d'avion, des locations de voitures et des hôtels s'est évanouie,notamment à cause de retard dans les aéroports, de pénurie de personnel et de prix élevés qui sembleraient plafonner la relance du secteur. Le rapport explique également que les dépenses dans les domaines de loisirs et de divertissement sont également à la hausse. Le cinéma, les parcs d'attraction, ces dépenses ont augmenté de 40 % en termes nominaux. Les consommateurs sont prêts à se divertir après deux ans de restriction. D'autres observations que contient le rapport: les économistes de la TD déclarent que les consommateurs ressortent leur carte de crédit. Une augmentation des dépenses de 30 % ont mis sur 12 mois, nous revenons presque avec les niveaux près pandémie. Les déplacements et les loisirs sont les catégories ou les augmentations sont les plus importantes. Bon, c'est l'été, et nous n'avons plus l'incertitude aussi vive que dans le passé, depuis deux ans, donc il est probable que tout le monde va dépenser un peu plus. Mais que va-t-il se passer à l'automne? Les économistes de la Banque TD pensent que la réalité des taux d'intérêt plus élevé, de l'inflation plus élevée, des coups de service plus élevé, la réduction des économies, tout cela va amener les consommateurs canadiens faire preuve d'une plus grande prudence dans leurs dépenses à l'automne. - Merci, Anthony Okolie! Encore un coup d'œil sur les marchés. Est-ce que TSX demeure en territoire positif? 25 points à la hausse. L'énergie nous permet toujours de surnager. Ensuite, jetons un coup d'œil à l'un des grands titresparmi les actions les plus négociés dans le secteur de l'énergie. Canadian natural Ressources en hausse de 3,5 %, jusqu'à 71 $, dissipe l'action. Aux États-Unis, le S&P 500 et à la baisse de plus de 1 %, soit 40 points. L'indice de la technologie, le Nasdaq, est en baisse de 1 %. où est la faiblesse? Il s'agit du secteur de la technologie. L'indice Nasdaq en baisse de 140 point. Mais les titres de l'énergie aux États-Unis se comportent bien. Occidental Petroleum, la compagnie de Warren Buffet continue d'augmenter sa participation. Hafiz Noordin de Gestion d'actifs TD, nous revenons à vous. Nous avons parlé de CPG tout à l'heure dans la séquence de formation. Une question nous est posée. Que pensez-vous des CPG encaissables pendant les cycles d'augmentation de taux? - Globalement, quand je pense au CPG encaissé table et au CPG en général, ils font parti du volet liquidité du portefeuille. En période de volatilité, cela a du bon sens devoir à l'occasion des liquidités. L'avantage des CPG encastrables, c'est que l'on liquidité plus importante que d'autres. Cette échéance à court terme vous permet en tant qu'investisseur de déployer la somme plus rapidement. La difficulté par rapport au CPG à plus long terme, sur deux ans ou trois ans, c'est que vous bloquez votre liquidité, que vous n'avez pas cette flexibilité et que vous bloquez votre liquidité à un taux qui est négatif après l'inflation. Il y a donc des opportunités à saisir. J'établis un contraste avec les obligations. Dans les obligations, vous touchez revenu, mais si nous parvenons à une récession, il y a sans doute un rendement des obligations le long de la courbe qui vont baisser et offrir un rendement total plus positif, inversant la tendance qui s'est faite sentir depuis le début de l'année, ce qui contribuerait à atténuer le choc sur certains autres volets du portefeuille des actions et autres actifs risqués. Le CPG n'offre pas le même niveau de corrélation négative avec les actions, mais il offre la flexibilité. Ayant un mélange des deux, obligations et liquidités, a du bon sens pendant cette partie du cycle. Les portefeuilles traditionnels, actions, obligations, permet de parvenir à des rendements historiques au fil du temps. Un investisseur nous demande: qu'arrive-t-il aux obligations? Pourquoi dégringolent-t-elles? - Pourquoi les actions comme les obligations sont en baisse? On n'en revient cette hausse première qui est l'inflation. Ce qui s'est passé depuis un mois, cette emprise négative au niveau de l'inflationqui ont prolongé la braderie des obligations en dépit du fait que les préoccupations relatives à la croissance ont donné une baisse du rendement des obligations. Ces craintes sont compensées par la permanence de l'inflation. Il faut surveiller l'évolution de celle-ci d'un mois sur l'autre, dans l'espoir qu'elles se stabilisent, ce qui permettrait aux banques centrales d'avoir davantage confiance à l'égard de nos courtes terminaux, pour que le marché aurait escompté.une autre question nous est posée. qquels sont les gros indicateurs que vous surveillez? - En ce qui concerne l'inflation,ils peuvent influencer les marchés. Autrefois, c'était l'emploi. Le marché du travail se porte bien.mais pour l'inflation, l'indice des prix à la consommation, il y a par ailleurs l'indice de la consommation, que la Fed suit de plus près, l'indice BCE. Il paraît moins régulièrement. Et puis j'ai parlé des attentes à l'égard de l'inflation. L'enquête de l'université du Michigan sur les attentes à l'égard de l'inflation a été cité par Jérôme Powell. Le marché va très certainement s'y intéresser davantage. Mais quand on songe à la possibilité d'une récession, il y a le nombre d'inscriptions au chômage aux États-Unis. C'est un indicateur très fréquent du stress sur les marchés de l'emploi. Et puis surveiller les indicateurs mensuels de l'inflation pour déterminer si le marché du travail se portera bien. - Avez-vous quelques ultimes observations? Je vais peut-être vous poser une question. Les mois de l'été peuvent sembler de tout repos pour l'investisseur, mais ce n'est pas le cas cette année. - Non, malheureusement. C'est une époque où même en vacances, il est parfois difficile de s'affranchir de son portefeuille. Mais il faut aussi faire preuve de patience. Nous savons que la volatilité durera quelque temps. Dans une situation comme celle-ci, même dans une période qui devrait être de tout repos, la patiente, comme je le disais, et une vertu. La volatilité durera quelque temps. Cela peut s'appliquer à d'autres secteurs du marché. - Merci, Hafiz! Hafiz Noordin et gestionnaire de portefeuille des titres à revenu fixe à Gestion d'actifs TD. Je vous rappelle les invités qui vous attendent à Parlons d'Argent en direct. Demain, Bart Melek va nous parler des produits de base. Jeudi, Francis Fong nous parlera de l'économie, et puis vendredi, c'est relâche à cause du jour du Canada. Restez à l'écoute. À demain!