
Lancer et développer une entreprise peut s’avérer difficile et une marque de vêtements durable est unique en son genre. Adila Cokar, fondatrice de The Good Tee, parle à Anthony Okolie des raisons du lancement de son entreprise, de l’accent mis par la marque sur la durabilité et la transparence et de l’utilisation de la carte de crédit Affaires TD pour simplifier la gestion de ses finances personnelles et professionnelles.
Pour en savoir plus sur The Good Tee, visitez www.thegoodtee.com.
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* [INTRO AUDIO]
* Lancer et développer une entreprise, c’est gratifiant, mais difficile. Adila Cokar, entrepreneure, en sait quelque chose. Elle a consacré ces dernières années à développer la marque de vêtements The Good Tee, et ça n’a pas été simple.
* Un des principes clés de son entreprise est la fabrication responsable. Adila a même écrit un livre sur le sujet intitulé Source My Garment The Insider’s Guide to Responsible Offshore Manufacturing. Adila Cokar, fondatrice de The Good Tee, se joint à nous pour parler de son expérience de direction d’une entreprise et des leçons qu’elle a apprises en cours de route. Adila, merci beaucoup de vous joindre à nous.
* Merci beaucoup de m’accueillir.
* Expliquez-nous comment et pourquoi vous avez lancé The Good Tee.
* J’ai travaillé environ 18 ans dans le traitement de la paie. Depuis 10 ans, je gère Source My Garment Consulting qui vise à aider d’autres marques et entreprises à confectionner des vêtements de façon responsable de bout en bout.
* Lors de mes voyages à l’étranger et en rédigeant Source My Garment, j’ai appris que près de 300 000 agriculteurs sont décédés depuis 2006, juste en Inde. Le coton est une marchandise comme le café, mais la plupart des gens ne sont pas au courant des problématiques qui lui sont liées.
* Les producteurs de coton vivent dans la pauvreté et n’ont pas accès à l’éducation nécessaire pour diriger une ferme, qui est une véritable entreprise. Le résultat, c’est qu’ils s’endettent. C’est pour cette raison que j’ai voulu créer une marque dotée d’une chaîne d’approvisionnement entièrement transparente et qui redonne à la collectivité. Elle soutient également les fabricants, parce que les vêtements sont confectionnés par des personnes et non par des machines.
* Et je suis très heureuse d’avoir lancé, il y a quelques années, The Good Tee, dont la chaîne d’approvisionnement est entièrement transparente et dont le coton est certifié équitable. Nous produisons des pièces basiques durables de première qualité pour adultes et enfants. Nous vendons directement aux consommateurs ainsi qu’aux grossistes, et, plus récemment, nous avons commencé à vendre au secteur de la promotion. Et je suis très fière de préciser que 3 % des coûts des produits reviennent aux agriculteurs par l’intermédiaire de Fair Trade Canada.
* Comment exploite-t-on une entreprise de vêtements en mettant l’accent sur la durabilité et la fabrication éthique? Je sais que ça peut être gratifiant, mais j’imagine qu’il y a aussi des défis.
* Oui, absolument. Gérer une entreprise durable, ce n’est pas seulement faire fructifier l’activité. Vous devez aussi tenir compte de vos répercussions sociales et environnementales. Et, encore une fois, je suis fière de dire que The Good Tee est une société certifiée B, il n’y en a que 6 000 actuellement dans le monde et un peu plus de 2 000 en Amérique du Nord.
* Les sociétés certifiées B sont des sociétés qui adhèrent aux normes les plus élevées de pratiques durables et éthiques, ainsi que de transparence publique et nous sommes légalement tenus de le faire. Je suis très fière que The Good Tee, contrairement à la plupart des marques de mode, ait une chaîne d’approvisionnement entièrement transparente. Nous indiquons ouvertement où notre produit est fabriqué et qui fabrique nos produits, de l’agriculteur au teinteur, en passant par l’emplacement de l’usine de production et même de notre logistique.
* Parlez-nous aussi des défis auxquels vous êtes confrontée.
* Tout à fait. Pour une entreprise durable, les prix globaux représentent un défi. Même une petite entreprise qui travaille avec l’étranger fonctionne sur la base d’une quantité minimale de commandes. Donc nous n’obtenons pas les escomptes de volume, mais nous devons aussi créer un produit haut de gamme pour qu’il dure plus longtemps et ne finisse pas dans des sites d’enfouissement.
* Les coûts liés à la durabilité sont donc plus élevés et nous devons aussi payer des salaires justes. Le défi pour une petite entreprise, c’est que nous avons un budget marketing limité. Il est donc difficile d’expliquer vraiment aux clients où va leur argent.
* Comme entrepreneure, comment gérez-vous vos finances personnelles et professionnelles? Parce que c’est beaucoup de responsabilité et vous avez des coûts à gérer.
* Tout à fait. Il est très important, lorsque vous possédez une entreprise, de séparer vos dépenses professionnelles de vos dépenses personnelles, si vous commencez à les mélanger, vous ne connaîtrez jamais la véritable santé de votre entreprise. Il est impossible de gérer votre flux de trésorerie ou de faire des projections, et produire des rapports devient un cauchemar si vous ne distinguez pas les deux comptes. En plus, ça rend très difficile de demander des prêts et des subventions.
* Les cartes de crédit sont importantes pour les propriétaires d’entreprise comme vous. Comment les utilisez-vous?
* J’ai une carte Visa TD Aéroplan, elle est très utile pour mon entreprise. Je fais passer le plus d’opérations possibles sur ma carte Visa, donc mes fournitures, FedEx et tous les paiements à mes fournisseurs, je les impute à ma carte Visa pour accumuler rapidement des points. Cela m’aide beaucoup.
* Récemment, j’ai dû faire un voyage de dernière minute en Inde, c’était difficile de trouver un vol. J’ai utilisé mes points pour le voyage et rencontré de nouveaux fournisseurs ainsi que mes fournisseurs actuels. Ça m’a beaucoup aidé.
* Quelles leçons avez-vous apprises grâce à votre statut d’entrepreneure? Parce que je suis certain que vous avez connu beaucoup de hauts et de bas pendant votre carrière.
* Oui, tout à fait. Quand on est propriétaire d’une petite entreprise, on a beaucoup de choses à gérer et il est très difficile d’avoir des habitudes, mais à la fin du mois, il est important de toujours examiner le flux de trésorerie, de comprendre où est passé votre argent et où il va, de faire des projections et de vous fixer des objectifs.
* Ça permet vraiment d’avoir plus confiance dans son entreprise et son avenir. Et surtout, je suis convaincue que la santé est primordiale, si vous voulez vraiment développer votre entreprise, vous devez avant tout vous concentrer sur vous-même et prendre soin de vous.
* Adila, merci beaucoup d’être venue aujourd’hui.
* Merci beaucoup de m’avoir invitée.
* [MUSIQUE]
* Lancer et développer une entreprise, c’est gratifiant, mais difficile. Adila Cokar, entrepreneure, en sait quelque chose. Elle a consacré ces dernières années à développer la marque de vêtements The Good Tee, et ça n’a pas été simple.
* Un des principes clés de son entreprise est la fabrication responsable. Adila a même écrit un livre sur le sujet intitulé Source My Garment The Insider’s Guide to Responsible Offshore Manufacturing. Adila Cokar, fondatrice de The Good Tee, se joint à nous pour parler de son expérience de direction d’une entreprise et des leçons qu’elle a apprises en cours de route. Adila, merci beaucoup de vous joindre à nous.
* Merci beaucoup de m’accueillir.
* Expliquez-nous comment et pourquoi vous avez lancé The Good Tee.
* J’ai travaillé environ 18 ans dans le traitement de la paie. Depuis 10 ans, je gère Source My Garment Consulting qui vise à aider d’autres marques et entreprises à confectionner des vêtements de façon responsable de bout en bout.
* Lors de mes voyages à l’étranger et en rédigeant Source My Garment, j’ai appris que près de 300 000 agriculteurs sont décédés depuis 2006, juste en Inde. Le coton est une marchandise comme le café, mais la plupart des gens ne sont pas au courant des problématiques qui lui sont liées.
* Les producteurs de coton vivent dans la pauvreté et n’ont pas accès à l’éducation nécessaire pour diriger une ferme, qui est une véritable entreprise. Le résultat, c’est qu’ils s’endettent. C’est pour cette raison que j’ai voulu créer une marque dotée d’une chaîne d’approvisionnement entièrement transparente et qui redonne à la collectivité. Elle soutient également les fabricants, parce que les vêtements sont confectionnés par des personnes et non par des machines.
* Et je suis très heureuse d’avoir lancé, il y a quelques années, The Good Tee, dont la chaîne d’approvisionnement est entièrement transparente et dont le coton est certifié équitable. Nous produisons des pièces basiques durables de première qualité pour adultes et enfants. Nous vendons directement aux consommateurs ainsi qu’aux grossistes, et, plus récemment, nous avons commencé à vendre au secteur de la promotion. Et je suis très fière de préciser que 3 % des coûts des produits reviennent aux agriculteurs par l’intermédiaire de Fair Trade Canada.
* Comment exploite-t-on une entreprise de vêtements en mettant l’accent sur la durabilité et la fabrication éthique? Je sais que ça peut être gratifiant, mais j’imagine qu’il y a aussi des défis.
* Oui, absolument. Gérer une entreprise durable, ce n’est pas seulement faire fructifier l’activité. Vous devez aussi tenir compte de vos répercussions sociales et environnementales. Et, encore une fois, je suis fière de dire que The Good Tee est une société certifiée B, il n’y en a que 6 000 actuellement dans le monde et un peu plus de 2 000 en Amérique du Nord.
* Les sociétés certifiées B sont des sociétés qui adhèrent aux normes les plus élevées de pratiques durables et éthiques, ainsi que de transparence publique et nous sommes légalement tenus de le faire. Je suis très fière que The Good Tee, contrairement à la plupart des marques de mode, ait une chaîne d’approvisionnement entièrement transparente. Nous indiquons ouvertement où notre produit est fabriqué et qui fabrique nos produits, de l’agriculteur au teinteur, en passant par l’emplacement de l’usine de production et même de notre logistique.
* Parlez-nous aussi des défis auxquels vous êtes confrontée.
* Tout à fait. Pour une entreprise durable, les prix globaux représentent un défi. Même une petite entreprise qui travaille avec l’étranger fonctionne sur la base d’une quantité minimale de commandes. Donc nous n’obtenons pas les escomptes de volume, mais nous devons aussi créer un produit haut de gamme pour qu’il dure plus longtemps et ne finisse pas dans des sites d’enfouissement.
* Les coûts liés à la durabilité sont donc plus élevés et nous devons aussi payer des salaires justes. Le défi pour une petite entreprise, c’est que nous avons un budget marketing limité. Il est donc difficile d’expliquer vraiment aux clients où va leur argent.
* Comme entrepreneure, comment gérez-vous vos finances personnelles et professionnelles? Parce que c’est beaucoup de responsabilité et vous avez des coûts à gérer.
* Tout à fait. Il est très important, lorsque vous possédez une entreprise, de séparer vos dépenses professionnelles de vos dépenses personnelles, si vous commencez à les mélanger, vous ne connaîtrez jamais la véritable santé de votre entreprise. Il est impossible de gérer votre flux de trésorerie ou de faire des projections, et produire des rapports devient un cauchemar si vous ne distinguez pas les deux comptes. En plus, ça rend très difficile de demander des prêts et des subventions.
* Les cartes de crédit sont importantes pour les propriétaires d’entreprise comme vous. Comment les utilisez-vous?
* J’ai une carte Visa TD Aéroplan, elle est très utile pour mon entreprise. Je fais passer le plus d’opérations possibles sur ma carte Visa, donc mes fournitures, FedEx et tous les paiements à mes fournisseurs, je les impute à ma carte Visa pour accumuler rapidement des points. Cela m’aide beaucoup.
* Récemment, j’ai dû faire un voyage de dernière minute en Inde, c’était difficile de trouver un vol. J’ai utilisé mes points pour le voyage et rencontré de nouveaux fournisseurs ainsi que mes fournisseurs actuels. Ça m’a beaucoup aidé.
* Quelles leçons avez-vous apprises grâce à votre statut d’entrepreneure? Parce que je suis certain que vous avez connu beaucoup de hauts et de bas pendant votre carrière.
* Oui, tout à fait. Quand on est propriétaire d’une petite entreprise, on a beaucoup de choses à gérer et il est très difficile d’avoir des habitudes, mais à la fin du mois, il est important de toujours examiner le flux de trésorerie, de comprendre où est passé votre argent et où il va, de faire des projections et de vous fixer des objectifs.
* Ça permet vraiment d’avoir plus confiance dans son entreprise et son avenir. Et surtout, je suis convaincue que la santé est primordiale, si vous voulez vraiment développer votre entreprise, vous devez avant tout vous concentrer sur vous-même et prendre soin de vous.
* Adila, merci beaucoup d’être venue aujourd’hui.
* Merci beaucoup de m’avoir invitée.
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