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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, je m'entretiens avec Gennadiy Goldberg de ce qu'il faut attendre de la décision de la Fed concernant les taux d'intérêt attendu dans deux heures seulement. Anthony Okolie nous donne une analyse du dernier rapport sur le PIB canadien. Nous poursuivons la découverte de la plate-forme avancée. Ryan Massad nous montre comment optimiser son expérience de négociation. Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
Commençons par l'indice TSX composé, qui est en vert à l'approche de la décision de la Fed, en hausse de 215 points. C'est peut-être davantage relié à la flambée du cours du brut, le brut de référence américain bondit de près de 4 %, à plus de 76 $ le baril.
Les tensions du Moyen-Orient attirent l'attention sur le pétrole brut. Cela bénéficie à tous les titres du secteur de l'énergie. Cenovus progresse à 27,56 $ l'action.
Un autre élément intéressant à Toronto, Spin Master, qui fabrique des jouets et a fabriqué des jouets au fil des années, les ménages resserrent leur budget, dépensent moins d'argent en juin. Si vous avez des enfants, vous savez qu'ils commencent à jouer à un jeu et finalement, une fois qu'on a déjà acheté le jeu, on se rend compte qu'il y a davantage d'éléments à acheter. L'action recule de quatre et demi pour cent. Aux États-Unis, tandis que l'on attend la décision de la Fed, il y a beaucoup d'enthousiasme.
Nous sommes sur le point de clore le mois de juillet et nous avons constaté un certain délaissement des grands titres de technologie en faveur des titres à petite capitalisation. Aujourd'hui, la grande technologie de retour. L'indice S&P section progresse et le Nasdaq progresse de plus de deux et demi pour cent.
Nous reviendrons plus tard sur ce qui se produit. C'est AMD qui annonce des bénéfices supérieurs aux prévisions et qui fait remonter toutes les actions, y compris NVIDIA, dans une plus large mesure que AMD. C'est AMD qui a annoncé ses bénéfices et c'est NVIDIA qui en profite.
NVIDIA progresse de 1,5 pour cent.
Nous y reviendrons.
À 14 heures, heure de l'est, dans moins de deux heures, nous connaîtrons la dernière en date des décisions de la Fed en matière de taux d'intérêt. Bien que l'on s'attend à ce que les taux ne sont pas modifiés aujourd'hui, le président de la Fed, Jerome Powell, devrait commencer à préparer le terrain en vue d'une réduction des taux. Le marché prévoit qu'elle interviendra en septembre. Gennadiy Goldberg de Valeurs mobilières TD.
- Tout le monde cherche à voir si nous pouvons entendre un indice du président Powell quant à la possibilité d'une réduction de taux à la prochaine réunion, quant à la cadence des réductions de taux.
Il reste encore deux mois de statistiques à publier d'ici le mois de septembre. La Fed n'a pas à faire de vagues. Les marchés s'attendent à 1 % de réduction de taux d'ici la fin de l'année. Les marchés s'attendent essentiellement le statu quo ou encore un indice quant à la possibilité d'une réduction de taux d'ici deux mois.
Mais le président Powell va sans doute annoncer que la banque se fiera aux données puisqu'il reste encore des statistiques sur la masse salariale et le PIB. Il n'est pas nécessaire de se précipiter, surtout que la banque a été échaudée dans le passé.
- Tandis que nous attendons ces indices, les présidents de banque centrale ne parlent pas comme le commun des mortels, à quoi ressemble un indice dans la bouche de Jerome Powell?
- Il y a deux choses. Tout d'abord l'inflation et ensuite le marché du travail.
Voilà les deux facteurs qu'il faut surveiller. Si le président Powell déclare que l'inflation s'est améliorée, à diminuer jusqu'à un niveau plus bas et durablement, il s'agit d'un aveu très considérable car la banque attend depuis deux mois que la pression se stabilise, depuis le début de l'année, elle attend le ralentissement de l'inflation. En ce qui concerne le marché du travail, la Fed évoque une modération de la dynamique du marché du travail. Jusqu'ici, il ne s'agit pas d'une faiblesse pure et simple mais plutôt d'une atténuation de la vigueur du marché du travail, le taux de chômage a légèrement augmenté, le nombre de postes à pourvoir à légèrement diminué. Nous sommes plus proches de l'équilibre à notre avis.
Si nous approchons de l'équilibre, que nous en sommes plus proches ou peut-être que la banque se préoccupe un peu de l'état du marché du travail, cela pourrait être un indice à l'intention des marchés qu'il aura davantage de coupure de taux qu'à l'heure actuelle.
- Parlons de cette trajectoire. On ne s'attend pas ce qu'elle intervienne immédiatement mais on commence à jeter les bases il faut être attentif aux indices en matière d'inflation et du marché du travail.
Selon vous, à quoi ressemble la trajectoire des réductions de taux d'intérêt en septembre au-delà d'ici l'année prochaine?
- La trajectoire sera relativement délicate à partir de l'an prochain. C'est l'an prochain qui est vraiment préoccupant parce qu'il y a l'élection au mois de novembre.
D'ici deux mois, la trajectoire est assez claire, au moins pour la première réduction de taux. On prévoit qu'elle interviendra en septembre. Il y en a une qui est prévue également pour le mois de décembre. Nous pensons qu'il n'y en aura pas à la réunion de novembre. Si d'ici quelques mois il y a davantage aggravation du marché du travail, davantage d'affaiblissement supérieur aux prévisions de l'inflation, la banque pourra commencer à envisager une étape délicate quatre jours seulement après l'élection américaine. Ne seront pas nécessairement qu'il aura remporté celle-ci, ne connaîtront peut-être pas le directeur de la politique monétaire et alors que l'année prochaine s'annonce, (...) notre scénario de base, c'est une réduction en septembre, en décembre puis quatre autres l'an prochain, mais bien sûr la Fed va évaluer la situation en cours de route et s'il y a un choc relié aux résultats de l'élection présidentielle il se pourrait qu'elle change d'avis.
- Ce qui nous amène à un sujet qui nous préoccupe depuis le début, l'inflation, les pressions inflationnistes qui pourraient refaire leur apparition. Nous sommes sur la bonne trajectoire?
Je sais que nous ne pouvons pas distinguer la politique de l'économie, mais jusqu'ici, est-ce que nous estimons être en bonne voie en matière d'inflation à l'exception d'un choc imprévu?
- Oui je le crois, puisque depuis le début de l'année, nous sommes sur une bonne trajectoire.
L'inflation du mode, des logements, la Fed le fait constamment, tous ces indicateurs affichent une légère modération et c'est très important pour la Fed. Il n'y a pas uniquement le chiffre global qui détermine la tendance. Il s'agit d'une amélioration fondamentale dans certains des éléments sous-jacents de l'inflation, lesquels sont assez persistants. Prenez le logement par exemple. Tout le monde attend que l'inflation du logement s'atténue réellement, depuis assez longtemps. Quand on considère l'IPC, le tiers de l'indice est représenté par le logement. Il s'agit de facteurs très importants qui affichent une tendance depuis deux mois et si la tendance se poursuit, comme tous les modèles le prévoient, c'est vraiment le feu vert pour que la Fed commence à réduire les taux à l'approche de l'automne.
- J'imagine que l'atterrissage que la Fed et toute banque centrale qui a vécu cette hausse de taux énergique pour mater l'inflation, l'atterrissage en douceur, c'est-à-dire l'inflation maîtrisée sans trop de dégâts.
Atterrissage en douceur ou atterrissage brutal, selon vous quel sera le résultat?
- Pour l'instant, les données sont très volatiles. Je fais ce genre d'analyse depuis longtemps et je n'ai pas encore vu une telle disparité entre les indicateurs sous-jacents. Il y a un indicateur à la hausse, un autre à la baisse.
Au plan réaliste, nous ne prévoyons pas de faiblesse marquée. Nous (...) Nous nous rapprochons de marché du travail plus stable.
Jusqu'ici, je souligne jusqu'ici, les indicateurs sont conformes à un atterrissage en douceur, mais nous verrons si l'atterrissage est un peu plus brutal.
La Fed peut ajuster le rythme des taux pour compenser. Il s'agit pour la Fed de se racheter pour la période d'inflation qu'elle avait baptisé transitoire. Elle a bien changé d'air.
Si elle peut piloter cette économie vers un atterrissage en douceur, eh bien, la Fed pourra être auréolé de gloire. C'est ce qu'elle cherche à faire. Parvenir à un atterrissage en douceur au meilleur de sa capacité.
Mais si l'économie se dégrade plus rapidement que prévue, elle peut certainement ajuster le rythme des réductions de taux pour parvenir à un niveau plus bas si l'inflation dure plus que prévu.
Elle peut ralentir le rythme des réductions de taux en supposant que rien d'autre ne se dégrade.
- Il faudra attendre septembre, mais il y aura Jackson Hole. On n'en attend pas grand-chose, mais il y a deux étés, Jerome Powell à l'issue de la réunion de Jackson Hole a touché les espoirs que la banque se rapprochait d'une réduction de taux.
Est-ce que l'on pourrait attendre que des messages soient transmis à Jackson Hole ou s'ils seront transmit cette semaine?
- Je crois qu'il seront essentiellement transmit cette semaine. Jerome Powell ne veut pas s'engager davantage. Jackson Hole peut être utilisé ou a déjà été utilisé comme une quasi neuvième réunion de la Fed cette année. Nous allons avoir d'autres statistiques (...) 60 % une réduction en novembre.
Il n'y a pas vraiment besoin de coup de pouce. On pourrait certainement jeter les bases en disant: si ceux-ci persistent pendant encore un mois, cela pourrait être suffisant pour que nous passions à l'action en septembre, mais il n'est pas vraiment nécessaire pour lui de faire des vagues. La situation devrait évoluer favorablement en supposant que les données sont au rendez-vous.
- Enfin, et pour conclure, nous attendons les statistiques de l'emploi cette semaine. Que prévoyez-vous?
- Nous prévoyons un léger rebond, 200 000 emplois pour l'indicateur global.
Ce que nous surveillons vraiment, c'est l'étendue des révisions. Il y a un mois, la moyenne sur trois mois est passée de 250 000 à 170 000. Il s'agissait d'une révision à la baisse très nette. Nous voulions surveiller cela pour nous assurer que cela ne se reproduit pas. Nous scrutons également le taux de chômage, lequel dérive à la hausse vers 4,1 %. Nous prévoyons qu'il sera stable. Quant aux salaires, nous prévoyons 0,2 % d'augmentation sur un mois. Cela devrait être conforme à un refroidissement progressif du marché du travail, donc le refroidissement progressif de l'inflation, et même avant qu'apparaissent les statistiques sur l'emploi, nous allons également voir la parution de l'indice des coûts qui devraient augmenter de 0,9 % sur un mois.
Qui devraient indiquer que l'augmentation des salaires s'atténue.
- L'équilibre plutôt que la faiblesse.
Vous venez d'entendre Gennadiy Goldberg.
Tout à l'heure nous allons avoir une analyse de dernière minute de Scott Colbourne. Ne manquez pas d'assister à cette émission sur CourtierWeb ou notre site.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Les fabricants de semi-conducteurs ont le vent en poupe aujourd'hui quant au résultat mieux que prévu deux AMD. C'est AMD qui a affiché ses résultats. L'action progresse de 4,2 %, les ventes de l'unité de centre de données qui comprennent les puces d'intelligence artificielle. (...) Ce sont ces résultats qui ont ramené les investisseurs au secteur de semi-conducteurs. AMD progresse de 4 %.
NVIDIA progresse de presque 12 %, puisqu'il s'agit du géant du secteur.
Les actions de Microsoft sont sous les feux de la rampe.
Elles étaient en baisse en début de séance, elles sont encore en recul de plus 1 1/2 %. Les investisseurs semblent se concentrer sur les activités liées à la nuagique.
Les ventes de Azure (...) la situation semble moins mauvaise que prévu pour Starbucks, qui n'a pas atteint les estimations de ventes pour le dernier trimestre face à une demande plus faible.
Les ventes de macs assez comparables, indicateurs clés pour l'industrie, ont chuté en raison d'une baisse de la fréquentation.
Ceci dit, Starbucks maintient ses prévisions.
C'est donc une situation qui est moins mauvaise que prévu.
L'action progresse donc. L'indice TSX composé, avec une nette hausse du cours du brut aujourd'hui, attribuable aux tensions au Moyen-Orient, ce qui fait remonter beaucoup de titres de technologie, ainsi que l'ensemble de l'indice TSX composé de plus de 1 %, à la vente de la décision de la Fed et avec l'exubérance du secteur (...) il se passe beaucoup de choses aujourd'hui, mercredi très occupé. Les tout derniers chiffres sur le PIB canadien ont paru. Anthony Okolie commente.
- Statistique Canada a publié des données légèrement supérieures aux prévisions.
L'économie canadienne a progressé de 0,2 % sur un mois, un peu plus élevé que les 0,1 % prévu par Statistique Canada et les marchés. Il s'agit de la deuxième progression qui prolonge les gains du mois d'avril, les quais du mois d'avril se sont chiffrés à 0,3 % sur un mois.
Selon Services économiques TD, la croissance du deuxième trimestre devrait légèrement dépasser 2 %. Il s'agirait du trimestre de croissance le plus rapide depuis le deuxième trimestre 2022. Les estimations préalables sont un peu moins prometteuses. Le mois de juin, augmentation de 0,1 % sur un mois selon Statistique Canada, légèrement inférieure au mois de mai.
Surtout le secteur de la construction, de l'immobilier, de la finance. Décomposons les données. Voici où sont les principaux gains.
15/20 industries affichent des gains, avec en tête les industries productrices de biens.
Le secteur manufacturier contribue le plus à la hausse. Ce secteur affiche son gain le plus important depuis janvier 2023.
Quant au secteur des services, les gains sont moins importants mais quelques notes intéressantes.
Le début, la mise en service du projet d'expansion de l'oléoduc Trans-Canada de 34 milliards de dollars, longtemps différé, a engendré un certain nombre de gains.
Notamment dans le secteur de l'énergie.
Il y a en revanche un certain recul dans le secteur des ventes de gros et de détail, un recul dans le secteur de l'extraction minière, pétrolière et gazière en raison d'arrêts d'installation pour maintenance dans le nord de l'Alberta.
- Parlons des projections de la banque du Canada. Il y a eu de réduction du taux par notre banque centrale, laquelle a publié un nouveau rapport de politique monétaire, c'est-à-dire ses prévisions pour l'économie. Quand les statistiques sont supérieures aux prévisions, comment cela s'articule-t-il sur les prévisions de Banque du Canada?
- Valeurs mobilières TD ne pense pas que ce rapport va être suffisant pour dissuader la Banque du Canada de procéder à une nouvelle coupure de taux.
La banque va surtout s'intéresser aux prochaines statistiques sur l'emploi et l'inflation qui pèseront plus lourd. Pour l'instant, Valeurs mobilières TD pense que la Banque du Canada pourrait soit maintenir le statu quo soit procédé à une nouvelle réduction mois de septembre. Sur l'année, on prévoit que la Banque du Canada réduiraient les taux de 100 points de base d'ici 2025.
- Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, poursuivons la découverte de la plate-forme avancée.
Aujourd'hui, nous examinons la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. Ryan Massad est formateur principal a Placements directs TD. Il va nous présenter quelques-unes des fonctions d'adaptation disponible sur la plate-forme.
- Oui, bonjour Greg.
Avec toutes ces annonces, annonce de la Fed notamment, il est bien utile de personnaliser sa plate-forme afin de pouvoir procéder plus rapidement à des opérations sans devoir multiplier les clics. La plate-forme pensez-vous de cette possibilité. Voici ce que vous pouvez faire pour y parvenir. Il est toujours possible de cliquer sur le court acheteur ou vendeur. Voici cette liste de surveillance.
Je vais la faire passer en grand écran.
Vous pouvez cliquer sur le cours acheteur, vendeur, dans l'un ou l'autre cas le ticket d'ordre s'affiche et vous pouvez saisir les informations rapidement. Si vous préférez différer, si le cours acheteur vendeur figure sur le ticket, il suffit de cliquer sur le cours et il s'adaptera.
(...) Pour un achat ou une vente, vous pouvez avoir vos tickets déjà prêts et cliquer lorsque le moment propice arrive.
Sur la liste de surveillance également, vous avez ces trois boutons qui vous permettent d'intervenir plus rapidement et plus précisément quand vous envoyez votre ordre. Non seulement avez-vous des tickets d'ordre et plutôt d'achat et de vente, mais également couverture, si vous devez couvrir une position découvert, vente à découvert, des tickets personnalisés dans lesquels vous pouvez saisir des ordres d'achat ou de vente personnalisés.
(...) Une autre façon de personnaliser la plate-forme réside dans les graphiques.
Le graphique permet d'afficher le tout dernier cours négocié qui évolue en temps réel. Vous le voyez sur la droite.
Il est donc beaucoup plus facile de savoir où vous en êtes lorsque vous passez votre ordre.
Vous avez le cours acheteur et vendeur sur la droite, vous pouvez acheter ou vendre en cliquant sur l'un ou l'autre. Dans les réglages, vous pouvez afficher davantage d'éléments. Si vous voulez voir les cours maximum et minimum, ceux-ci s'affiche. Si vous voulez voir les cours acheteur et vendeur, il s'affiche également. Vous pouvez même demander d'afficher les prix réels sous forme d'étiquettes, ce qui permet de négocier beaucoup plus facilement.
Encore une fois, il y a toutes sortes de possibilités de personnalisation afin de vous permettre de parvenir à votre opération aussi facilement que passer.
- Lorsque ce ticket s'affiche, bien sûr, des valeurs y étaient déjà saisies. Est-il possible de les personnaliser aussi?
- Oui bien sûr.
La manière la plus facile, allons-y, si nous avons un ticket d'ordre ouvert, dans le coin supérieur droit, vous voyez l'icône de l'engrenage qui mène directement aux valeurs par défaut.
Est-ce qu'il s'agit d'une validité jusqu'à la fin de la journée? Acheter au cours vendeur, vendre au cours acheteur ou le contraire, quelle est la quantité par défaut, quel type d'ordre est-ce que je souhaite? Un ordre au cours du marché, limite, stop? L'idée, c'est que vous établissez le genre d'opération la plus efficace, celle que vous utilisez le plus souvent, afin d'éviter des clics de manière à ce que lorsque vous entendez l'annonce de la Fed et voulez réaliser des opérations rapidement, tout sera prêt et vous pourrez intervenir efficacement.
Voilà ce que propose la plate-forme avancée accroître votre efficacité.
- Merci Ryan Massad. Ryan Massad et formateur principal à Placements directs TD. Pour plus de ressources éducatives, vous pouvez visiter le centre d'apprentissage CourtierWeb ou balayer ce code QR pour vous rendre à la page YouTube de Placements directs TD où vous trouverez encore plus de vidéos informatives.
Le mois de juillet a été très intéressant, il y a une importante rotation sur les marchés, des baisses du cours d'sept magnifiques, les grands titres de la technologie, en faveur d'autres secteurs du marché.
Christian Medeiros m'a rejoint pour en discuter.
- Pendant la première moitié de l'année, la technologie à surperformer.
En revanche, pour les titres à petite capitalisation sont restés essentiellement inchangés pendant le premier semestre. Il y a eu l'IPC du mois de juin qui a paru le 10 juin, très léger. L'inflation se modérait. Résultat: un énorme changement dans le degré de confiance des investisseurs.
Depuis lors, l'indice des titres à petite capitalisation a bondi de plus de 11 % et le Nasdaq a reculé.
(...) Réduit à à peine plus de 2 %. Une rotation énorme entre ces deux segments de marché. Une des explications que j'ai vues pour l'engouement faveur des actions à petite capitalisation, c'est l'indice Russell 2000 qui le reflet, ce qu'il y a un atterrissage en douceur avec les baisses de taux d'intérêt. Il s'agit d'une bonne combinaison pour les petites entreprises, polémiques accompagné des technologies mais les petites entreprises qui comptent sur une économie en bonne santé pour réaliser des bénéfices. C'est en partie cet élément fondamental, c'est-à-dire les titres à petite capitalisation sont beaucoup plus sensibles aux taux d'intérêt avec une inflation élevée que prévu des coupure de taux encore à l'horizon. Les investisseurs se sont beaucoup plus intéressés au titre petite capitalisation. Il y a également eu l'affluence des investisseurs et leur positionnement. Si vous songez, beaucoup d'investisseurs (...) Si vous êtes gestionnaires de fonds et que vous surpondérer les actions technologiques, si la situation est favorable pour les actions petites capitalisation, vous voudrez peut-être commencer à sous pondérer. Si vous êtes gestionnaires au long cours, vous pouvez surpondérer les titres à grande capitalisation, ça a été gagnant, (...) donc on commence à passer lentement dans les titres petites ou grandes capitalisation, cela engendre une ruée vers les sorties, ce qui peut beaucoup affecter le cours des actions en détection très dynamique.
Lorsqu'on prévoit davantage de réductions de taux, (...) - Ces macro tendances, on parle d'intelligence artificielle, on parle également du yen et du débouclage de certaines de ces opérations.
- Oui.
Le yen a beaucoup recul à cause de la politique monétaire très accommodante au Japon, mais ce qui s'est passé depuis la fiche de l'IPC et le fait qu'on a prévu davantage coupure de taux aux États-Unis, c'est moins favorable au yen. Il y a une forte remontée, une énorme (...)On a vu cet arbitrage se dérouler rapidement, au même rythme que se déboucler l'arbitrage entre les titres petites et grandes capitalisations de technologie.
- Il y a une question. Nous avons vu ce qui s'est passé, c'était très intéressant, au mois de juillet, avec les titres à grande capitalisation. Maintenant, on se tourne vers les petites capitalisations.
Les investisseurs se demandent peut-être si c'est le début d'une tendance durable ou une sorte de mode d'été.
- Bonne question.
Quand on pense au fait que les titres à petites capitalisations surclassent en général, les périodes pendant lesquelles celle-ci surclasse systématiquement, c'est lorsque l'économie redémarre après une profonde récession. En voilà un surclassement énorme des titres à petites capitalisations. Jusqu'ici cette année, la croissance se porte bien aux États-Unis cette année, étonnamment forte, il n'y a pas d'accélération, on ne sort pas d'une récession. La croissance semble se modérer. Pour que les actions petites capitalisations surclassent massivement, (...) - on voit dans les commentaires sur les marchés, est-ce que ce serait plus sain lorsqu'il y avait une concentration dans les sept magnifiques, que ce produit initial ne sont plus tellement magnifiques? Nous avons vu de l'argent évoluer vers d'autres secteurs. Est-ce que le marché en sera plus sain?
- Oui.
Il est dangereux d'avoir un marché unidirectionnel et encombré. Beaucoup d'investisseurs ne détiennent pas un vaste éventail de catégories d'actifs et délaissent la diversification. Pour les investisseurs, c'est un rappel. Il faut avoir une répartition plus générale avec différents secteurs de marché, différentes catégories d'actifs, pendant toute cette période, le S&P 500 a reculé de 2 % tout au plus, mais pour quelqu'un qui a un portefeuille très équilibré, c'est toujours en hausse. Cela montre l'importance d'une approche différente du marché. Il ne faut pas que tout le monde se précipite dans une direction.
- Je pense que c'est un bon rappel pour ce secteur.
En faveur de la diversification.
Ça a été un été intéressant jusqu'ici, on a vu la rotation du marché, il y a eu des événements très intéressants en politique américaine, un changement dans la politique américaine bien sûre alors que l'été s'achève. Il y aura l'élection en novembre. Que devons-nous surveiller, la volatilité?
- Il y a beaucoup d'éléments dont il faut tenir compte. La volatilité a été basse, très basse pour le premier semestre environ.
(...) Kamala Harris réussit bien dans les sondages, mieux que Joe Biden. Les investisseurs vont soupeser le pour et le compte des différents scénarios électoraux qui seront possibles 5 novembre.
Il y a eu beaucoup de grands événements dans la politique américaine depuis un mois, il y en aura d'autres. Les sondages ont évolué. Les émetteurs vont soupeser les différentes actions en matière de politique gouvernementale d'ici le mois de septembre. La volatilité est élevée mais pas catastrophique. Maintenant que nous avons une élection plus compétitive, il y a une meilleure chance que ni l'un ni l'autre candidat n'accapare les deux chambres.
Ce qui exercera un certain contrôle sur leurs actions.
- Vous venez d'entendre Christian Medeiros de Gestion de placements TD. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Revoici la plate-forme avancée, la carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché. Il y a du vert à l'écran. Voici les TSX 60 entre en fonction du cours et du volume. Non seulement le pétrole progresse-t-il nettement, le cours de l'or, de l'argent, du platine, du palladium progresse sensiblement.
L'indice TSX progresse donc à grande échelle. Le secteur de l'énergie progresse de 3 %. CNQ, Suncor, Cenovus. Dans le secteur des mines, les produits de base, bon nombre des compagnies minières progresse nettement. Mines d'or, de cuivre, tous les producteurs semblent avantagés. Le secteur financier progresse également, pas dans la même mesure, mais rappelez-vous, le secteur financier c'est l'un des poids lourd l'indice TSX composé.
Il y a en revanche du rouge à l'écran.
C'est CEI, un fonds de placement immobilier résidentiel.
À cette exception près, le marché progresse. Nous attendons l'annonce du président Powell dans 1h30.
Les marchés prévoient (...) nous vous avons dit plus tôt que AMD avait publié ses résultats pour impressionner les milieux financiers, l'action a progressé de 4 %, mais cela a ranimé l'enthousiasme à l'égard des fabricants de semi-conducteurs après quelques journées difficiles depuis quelques semaines.
NVIDIA, poids lourd secteur, bondit de plus de 11 %.
Je sais que nous avons déjà dit cela.
Mais si vous assistez à la mission pour la première fois, plus de place l'action recule, c'est-à-dire que plus importante et l'activité.
Les contrôles peuvent être un outil pratique pour les conjoints ou pour aider un parent âgé à gérer ses finances, mais que se passe-t-il lorsqu'un compte conjoint utilisé comme stratégie de planification successorale? Mindi Banach s'entretient avec Kim Parlee.
- (...)Souvent, on recommande aux conjoints de détenir des comptes conjoints.
Mais dans d'autres contextes comme entre un parent et un enfant adulte, ce n'est pas forcément aussi simple. Il existe des risques importants auxquels il faut bien réfléchir. Je tiens à préciser que je comprends pourquoi beaucoup de parents veulent ajouter un enfant a comme titulaire. En vieillissant, il s'inquiète de savoir qui pourra gérer leurs finances, payer leurs factures. Il se dit qu'en ayant un compte conjoint avec leur enfant, ce sera plus simple. Mais encore une fois, j'aimerais parler des risques. Lorsque Parent ajoute un enfant comme titulaires de comptes conjoints.
Je veux vraiment souligner que l'une des questions les plus litigieuses qui se jouent devant les tribunaux, c'est celle des comptes conjoints. Quand les choses tournent mal, elle tourne parfois très mal. Quels sont les risques?
- Il y a les questions relatives aux créanciers.
Si l'enfant des problèmes financiers, parents courent réellement un risque parce que les créanciers peuvent saisir le compte conjoint que le parent a ouvert avec l'enfant. Il existe aussi un risque de perte de contrôle ou d'utilisation abusive des fonds. Un titulaire peut souvent accéder aux comptes et prendre des décisions, retirer des fonds du compte sans obtenir l'autorisation préalable de l'autre titulaire, c'est-à-dire du parent.
Il peut donc arriver que les fonds ne sont pas utilisés comme le parent le souhaiterait, sans compter les possibles conséquences fiscales. Quand un parent ajoute le nom de l'enfant au compte, on peut considérer qu'il s'agit d'une cession du montant, ce qui peut entraîner de l'impôt sur les gains en capital. Il y a un certain nombre de risques.
Je vous en cite quelques-uns.
La liste est longue. Il faut garder beaucoup de choses en tête. J'ai souvent entendu dire que si quelqu'un décède, le gouvernement doit s'occuper de la succession, il faut passer par le processus d'homologation, il y a des frais associés. Certains seulement si un compte conjoint permet d'éviter le processus d'homologation.
- Dans certaines circonstances, se passer.
Revenons aux comptes détenus par deux conjoints.
(...) Ça veut dire que le conjoint survivant peut accéder au fonds sur le compte conjoint en vertu du concept de droit de survie, sans passer par le processus d'homologation. Il n'y a pas de frais de location à payer. Mais il est important de noter que le Québec ne reconnaît pas le droit de survie et certaines provinces ne le reconnaissent pas nécessairement non plus. Elles sont préoccupées par les frais d'homologation.
Mais dans le contexte entre parent et un enfant, vous n'éviterez pas toujours les frais d'homologation en ouvrant un compte conjoint. Par exemple, même si une banque ne l'exige pas, si le liquidateur du parent décédé doit homologuer tout objectif de la succession et faire tout l'inventaire de la succession sur la demande d'homologation, ce liquidateur peut quand même être tenu de déclarer le compte conjoint que le parent détenait avec l'enfant. Dans ce cas, des frais d'homologation pourraient s'appliquer.
- Est-ce que dans certains cas un contrôle entre parents et enfant permet d'éviter les frais?
- Oui, mais il faut des éléments qui prouvent (...) une dernière chose que je tiens vraiment à souligner, c'est que les parents incluent souvent leurs enfants sur le titre de propriété de biens immobiliers, pensant éviter les frais d'homologation, mais si la propriété est admissible à l'exemption pour résidence principale, l'un des risques lorsque vous ajoutez votre enfant au titre de propriété, c'est que vous risquez de perdre en partie la possibilité de mettre à l'abri de l'impôt la totalité des gains en capital en vertu de l'exception pour résidence principale si vous ajoutez votre enfant, donc les parents doivent réfléchir aux conséquences de l'ajout.
- Il ne reste que quelque minutes, mais on pourrait y consacrer une conversation tout entière. Les fiducies simples, les médias ont beaucoup parlé de ce qui se constitue ou non une simple fiducie parce que l'ARC est encore en train de déterminer la définition exacte. À quoi faut-t-elle réfléchir?
- Il faut avoir confiance de ces nouvelles exigences. Beaucoup de Canadiens ne savent pas que s'ils ajoutent un titulaire (...) Comme vous l'avez dit, on attend les directives pour l'année d'imposition 2024 et suivants, mais il faut en être conscient parce qu'il y aura peut-être de nouvelles obligations en matière de déclaration des fiducies.
Si vous nous écoutez et que pour vous un contrôle joint comportent trop de risques, quelles sont les solutions de rechange?
- Vous pouvez envisager une procuration, tout dépend des faits et de votre situation.
- La chose à faire, c'est de ne pas oublier d'en parler à quelqu'un au besoin, à qui s'adresser?
- Il y a un certain nombre de professionnels auxquels vous devriez vous adresser parce qu'ils vous donneront des conseils sur mesure.
Par exemple, un comptable spécialisé en succession pourra vous informer des conséquences juridiques. Un comptable peut vous conseiller sur la conformité, un conseil financier peut nous indiquer si un contrôle vous aidera dans le cas de votre plan global.
(...) - Vous venez d'entendre Mindi Banach, planificatrice fiscale et successorale à Placements directs TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions en matière de placement personnel. Qu'avons-nous à l'écran? Moins de 90 minutes avant l'annonce de la décision de la Fed.
Nous aurons une analyse de dernière minute cet après-midi avec Scott Colbourne. Ne manquez pas de vous brancher sur CourtierWeb ou sur notre site web. Demain, nous aurons davantage de réaction à l'annonce de la Fed et notamment de ses conséquences sur le marché obligataire avec Hafiz Noordin de Gestion de placements TD. Vous pouvez nous poser vos questions d'ores et déjà par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
Merci et à demain!
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, je m'entretiens avec Gennadiy Goldberg de ce qu'il faut attendre de la décision de la Fed concernant les taux d'intérêt attendu dans deux heures seulement. Anthony Okolie nous donne une analyse du dernier rapport sur le PIB canadien. Nous poursuivons la découverte de la plate-forme avancée. Ryan Massad nous montre comment optimiser son expérience de négociation. Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
Commençons par l'indice TSX composé, qui est en vert à l'approche de la décision de la Fed, en hausse de 215 points. C'est peut-être davantage relié à la flambée du cours du brut, le brut de référence américain bondit de près de 4 %, à plus de 76 $ le baril.
Les tensions du Moyen-Orient attirent l'attention sur le pétrole brut. Cela bénéficie à tous les titres du secteur de l'énergie. Cenovus progresse à 27,56 $ l'action.
Un autre élément intéressant à Toronto, Spin Master, qui fabrique des jouets et a fabriqué des jouets au fil des années, les ménages resserrent leur budget, dépensent moins d'argent en juin. Si vous avez des enfants, vous savez qu'ils commencent à jouer à un jeu et finalement, une fois qu'on a déjà acheté le jeu, on se rend compte qu'il y a davantage d'éléments à acheter. L'action recule de quatre et demi pour cent. Aux États-Unis, tandis que l'on attend la décision de la Fed, il y a beaucoup d'enthousiasme.
Nous sommes sur le point de clore le mois de juillet et nous avons constaté un certain délaissement des grands titres de technologie en faveur des titres à petite capitalisation. Aujourd'hui, la grande technologie de retour. L'indice S&P section progresse et le Nasdaq progresse de plus de deux et demi pour cent.
Nous reviendrons plus tard sur ce qui se produit. C'est AMD qui annonce des bénéfices supérieurs aux prévisions et qui fait remonter toutes les actions, y compris NVIDIA, dans une plus large mesure que AMD. C'est AMD qui a annoncé ses bénéfices et c'est NVIDIA qui en profite.
NVIDIA progresse de 1,5 pour cent.
Nous y reviendrons.
À 14 heures, heure de l'est, dans moins de deux heures, nous connaîtrons la dernière en date des décisions de la Fed en matière de taux d'intérêt. Bien que l'on s'attend à ce que les taux ne sont pas modifiés aujourd'hui, le président de la Fed, Jerome Powell, devrait commencer à préparer le terrain en vue d'une réduction des taux. Le marché prévoit qu'elle interviendra en septembre. Gennadiy Goldberg de Valeurs mobilières TD.
- Tout le monde cherche à voir si nous pouvons entendre un indice du président Powell quant à la possibilité d'une réduction de taux à la prochaine réunion, quant à la cadence des réductions de taux.
Il reste encore deux mois de statistiques à publier d'ici le mois de septembre. La Fed n'a pas à faire de vagues. Les marchés s'attendent à 1 % de réduction de taux d'ici la fin de l'année. Les marchés s'attendent essentiellement le statu quo ou encore un indice quant à la possibilité d'une réduction de taux d'ici deux mois.
Mais le président Powell va sans doute annoncer que la banque se fiera aux données puisqu'il reste encore des statistiques sur la masse salariale et le PIB. Il n'est pas nécessaire de se précipiter, surtout que la banque a été échaudée dans le passé.
- Tandis que nous attendons ces indices, les présidents de banque centrale ne parlent pas comme le commun des mortels, à quoi ressemble un indice dans la bouche de Jerome Powell?
- Il y a deux choses. Tout d'abord l'inflation et ensuite le marché du travail.
Voilà les deux facteurs qu'il faut surveiller. Si le président Powell déclare que l'inflation s'est améliorée, à diminuer jusqu'à un niveau plus bas et durablement, il s'agit d'un aveu très considérable car la banque attend depuis deux mois que la pression se stabilise, depuis le début de l'année, elle attend le ralentissement de l'inflation. En ce qui concerne le marché du travail, la Fed évoque une modération de la dynamique du marché du travail. Jusqu'ici, il ne s'agit pas d'une faiblesse pure et simple mais plutôt d'une atténuation de la vigueur du marché du travail, le taux de chômage a légèrement augmenté, le nombre de postes à pourvoir à légèrement diminué. Nous sommes plus proches de l'équilibre à notre avis.
Si nous approchons de l'équilibre, que nous en sommes plus proches ou peut-être que la banque se préoccupe un peu de l'état du marché du travail, cela pourrait être un indice à l'intention des marchés qu'il aura davantage de coupure de taux qu'à l'heure actuelle.
- Parlons de cette trajectoire. On ne s'attend pas ce qu'elle intervienne immédiatement mais on commence à jeter les bases il faut être attentif aux indices en matière d'inflation et du marché du travail.
Selon vous, à quoi ressemble la trajectoire des réductions de taux d'intérêt en septembre au-delà d'ici l'année prochaine?
- La trajectoire sera relativement délicate à partir de l'an prochain. C'est l'an prochain qui est vraiment préoccupant parce qu'il y a l'élection au mois de novembre.
D'ici deux mois, la trajectoire est assez claire, au moins pour la première réduction de taux. On prévoit qu'elle interviendra en septembre. Il y en a une qui est prévue également pour le mois de décembre. Nous pensons qu'il n'y en aura pas à la réunion de novembre. Si d'ici quelques mois il y a davantage aggravation du marché du travail, davantage d'affaiblissement supérieur aux prévisions de l'inflation, la banque pourra commencer à envisager une étape délicate quatre jours seulement après l'élection américaine. Ne seront pas nécessairement qu'il aura remporté celle-ci, ne connaîtront peut-être pas le directeur de la politique monétaire et alors que l'année prochaine s'annonce, (...) notre scénario de base, c'est une réduction en septembre, en décembre puis quatre autres l'an prochain, mais bien sûr la Fed va évaluer la situation en cours de route et s'il y a un choc relié aux résultats de l'élection présidentielle il se pourrait qu'elle change d'avis.
- Ce qui nous amène à un sujet qui nous préoccupe depuis le début, l'inflation, les pressions inflationnistes qui pourraient refaire leur apparition. Nous sommes sur la bonne trajectoire?
Je sais que nous ne pouvons pas distinguer la politique de l'économie, mais jusqu'ici, est-ce que nous estimons être en bonne voie en matière d'inflation à l'exception d'un choc imprévu?
- Oui je le crois, puisque depuis le début de l'année, nous sommes sur une bonne trajectoire.
L'inflation du mode, des logements, la Fed le fait constamment, tous ces indicateurs affichent une légère modération et c'est très important pour la Fed. Il n'y a pas uniquement le chiffre global qui détermine la tendance. Il s'agit d'une amélioration fondamentale dans certains des éléments sous-jacents de l'inflation, lesquels sont assez persistants. Prenez le logement par exemple. Tout le monde attend que l'inflation du logement s'atténue réellement, depuis assez longtemps. Quand on considère l'IPC, le tiers de l'indice est représenté par le logement. Il s'agit de facteurs très importants qui affichent une tendance depuis deux mois et si la tendance se poursuit, comme tous les modèles le prévoient, c'est vraiment le feu vert pour que la Fed commence à réduire les taux à l'approche de l'automne.
- J'imagine que l'atterrissage que la Fed et toute banque centrale qui a vécu cette hausse de taux énergique pour mater l'inflation, l'atterrissage en douceur, c'est-à-dire l'inflation maîtrisée sans trop de dégâts.
Atterrissage en douceur ou atterrissage brutal, selon vous quel sera le résultat?
- Pour l'instant, les données sont très volatiles. Je fais ce genre d'analyse depuis longtemps et je n'ai pas encore vu une telle disparité entre les indicateurs sous-jacents. Il y a un indicateur à la hausse, un autre à la baisse.
Au plan réaliste, nous ne prévoyons pas de faiblesse marquée. Nous (...) Nous nous rapprochons de marché du travail plus stable.
Jusqu'ici, je souligne jusqu'ici, les indicateurs sont conformes à un atterrissage en douceur, mais nous verrons si l'atterrissage est un peu plus brutal.
La Fed peut ajuster le rythme des taux pour compenser. Il s'agit pour la Fed de se racheter pour la période d'inflation qu'elle avait baptisé transitoire. Elle a bien changé d'air.
Si elle peut piloter cette économie vers un atterrissage en douceur, eh bien, la Fed pourra être auréolé de gloire. C'est ce qu'elle cherche à faire. Parvenir à un atterrissage en douceur au meilleur de sa capacité.
Mais si l'économie se dégrade plus rapidement que prévue, elle peut certainement ajuster le rythme des réductions de taux pour parvenir à un niveau plus bas si l'inflation dure plus que prévu.
Elle peut ralentir le rythme des réductions de taux en supposant que rien d'autre ne se dégrade.
- Il faudra attendre septembre, mais il y aura Jackson Hole. On n'en attend pas grand-chose, mais il y a deux étés, Jerome Powell à l'issue de la réunion de Jackson Hole a touché les espoirs que la banque se rapprochait d'une réduction de taux.
Est-ce que l'on pourrait attendre que des messages soient transmis à Jackson Hole ou s'ils seront transmit cette semaine?
- Je crois qu'il seront essentiellement transmit cette semaine. Jerome Powell ne veut pas s'engager davantage. Jackson Hole peut être utilisé ou a déjà été utilisé comme une quasi neuvième réunion de la Fed cette année. Nous allons avoir d'autres statistiques (...) 60 % une réduction en novembre.
Il n'y a pas vraiment besoin de coup de pouce. On pourrait certainement jeter les bases en disant: si ceux-ci persistent pendant encore un mois, cela pourrait être suffisant pour que nous passions à l'action en septembre, mais il n'est pas vraiment nécessaire pour lui de faire des vagues. La situation devrait évoluer favorablement en supposant que les données sont au rendez-vous.
- Enfin, et pour conclure, nous attendons les statistiques de l'emploi cette semaine. Que prévoyez-vous?
- Nous prévoyons un léger rebond, 200 000 emplois pour l'indicateur global.
Ce que nous surveillons vraiment, c'est l'étendue des révisions. Il y a un mois, la moyenne sur trois mois est passée de 250 000 à 170 000. Il s'agissait d'une révision à la baisse très nette. Nous voulions surveiller cela pour nous assurer que cela ne se reproduit pas. Nous scrutons également le taux de chômage, lequel dérive à la hausse vers 4,1 %. Nous prévoyons qu'il sera stable. Quant aux salaires, nous prévoyons 0,2 % d'augmentation sur un mois. Cela devrait être conforme à un refroidissement progressif du marché du travail, donc le refroidissement progressif de l'inflation, et même avant qu'apparaissent les statistiques sur l'emploi, nous allons également voir la parution de l'indice des coûts qui devraient augmenter de 0,9 % sur un mois.
Qui devraient indiquer que l'augmentation des salaires s'atténue.
- L'équilibre plutôt que la faiblesse.
Vous venez d'entendre Gennadiy Goldberg.
Tout à l'heure nous allons avoir une analyse de dernière minute de Scott Colbourne. Ne manquez pas d'assister à cette émission sur CourtierWeb ou notre site.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Les fabricants de semi-conducteurs ont le vent en poupe aujourd'hui quant au résultat mieux que prévu deux AMD. C'est AMD qui a affiché ses résultats. L'action progresse de 4,2 %, les ventes de l'unité de centre de données qui comprennent les puces d'intelligence artificielle. (...) Ce sont ces résultats qui ont ramené les investisseurs au secteur de semi-conducteurs. AMD progresse de 4 %.
NVIDIA progresse de presque 12 %, puisqu'il s'agit du géant du secteur.
Les actions de Microsoft sont sous les feux de la rampe.
Elles étaient en baisse en début de séance, elles sont encore en recul de plus 1 1/2 %. Les investisseurs semblent se concentrer sur les activités liées à la nuagique.
Les ventes de Azure (...) la situation semble moins mauvaise que prévu pour Starbucks, qui n'a pas atteint les estimations de ventes pour le dernier trimestre face à une demande plus faible.
Les ventes de macs assez comparables, indicateurs clés pour l'industrie, ont chuté en raison d'une baisse de la fréquentation.
Ceci dit, Starbucks maintient ses prévisions.
C'est donc une situation qui est moins mauvaise que prévu.
L'action progresse donc. L'indice TSX composé, avec une nette hausse du cours du brut aujourd'hui, attribuable aux tensions au Moyen-Orient, ce qui fait remonter beaucoup de titres de technologie, ainsi que l'ensemble de l'indice TSX composé de plus de 1 %, à la vente de la décision de la Fed et avec l'exubérance du secteur (...) il se passe beaucoup de choses aujourd'hui, mercredi très occupé. Les tout derniers chiffres sur le PIB canadien ont paru. Anthony Okolie commente.
- Statistique Canada a publié des données légèrement supérieures aux prévisions.
L'économie canadienne a progressé de 0,2 % sur un mois, un peu plus élevé que les 0,1 % prévu par Statistique Canada et les marchés. Il s'agit de la deuxième progression qui prolonge les gains du mois d'avril, les quais du mois d'avril se sont chiffrés à 0,3 % sur un mois.
Selon Services économiques TD, la croissance du deuxième trimestre devrait légèrement dépasser 2 %. Il s'agirait du trimestre de croissance le plus rapide depuis le deuxième trimestre 2022. Les estimations préalables sont un peu moins prometteuses. Le mois de juin, augmentation de 0,1 % sur un mois selon Statistique Canada, légèrement inférieure au mois de mai.
Surtout le secteur de la construction, de l'immobilier, de la finance. Décomposons les données. Voici où sont les principaux gains.
15/20 industries affichent des gains, avec en tête les industries productrices de biens.
Le secteur manufacturier contribue le plus à la hausse. Ce secteur affiche son gain le plus important depuis janvier 2023.
Quant au secteur des services, les gains sont moins importants mais quelques notes intéressantes.
Le début, la mise en service du projet d'expansion de l'oléoduc Trans-Canada de 34 milliards de dollars, longtemps différé, a engendré un certain nombre de gains.
Notamment dans le secteur de l'énergie.
Il y a en revanche un certain recul dans le secteur des ventes de gros et de détail, un recul dans le secteur de l'extraction minière, pétrolière et gazière en raison d'arrêts d'installation pour maintenance dans le nord de l'Alberta.
- Parlons des projections de la banque du Canada. Il y a eu de réduction du taux par notre banque centrale, laquelle a publié un nouveau rapport de politique monétaire, c'est-à-dire ses prévisions pour l'économie. Quand les statistiques sont supérieures aux prévisions, comment cela s'articule-t-il sur les prévisions de Banque du Canada?
- Valeurs mobilières TD ne pense pas que ce rapport va être suffisant pour dissuader la Banque du Canada de procéder à une nouvelle coupure de taux.
La banque va surtout s'intéresser aux prochaines statistiques sur l'emploi et l'inflation qui pèseront plus lourd. Pour l'instant, Valeurs mobilières TD pense que la Banque du Canada pourrait soit maintenir le statu quo soit procédé à une nouvelle réduction mois de septembre. Sur l'année, on prévoit que la Banque du Canada réduiraient les taux de 100 points de base d'ici 2025.
- Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, poursuivons la découverte de la plate-forme avancée.
Aujourd'hui, nous examinons la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. Ryan Massad est formateur principal a Placements directs TD. Il va nous présenter quelques-unes des fonctions d'adaptation disponible sur la plate-forme.
- Oui, bonjour Greg.
Avec toutes ces annonces, annonce de la Fed notamment, il est bien utile de personnaliser sa plate-forme afin de pouvoir procéder plus rapidement à des opérations sans devoir multiplier les clics. La plate-forme pensez-vous de cette possibilité. Voici ce que vous pouvez faire pour y parvenir. Il est toujours possible de cliquer sur le court acheteur ou vendeur. Voici cette liste de surveillance.
Je vais la faire passer en grand écran.
Vous pouvez cliquer sur le cours acheteur, vendeur, dans l'un ou l'autre cas le ticket d'ordre s'affiche et vous pouvez saisir les informations rapidement. Si vous préférez différer, si le cours acheteur vendeur figure sur le ticket, il suffit de cliquer sur le cours et il s'adaptera.
(...) Pour un achat ou une vente, vous pouvez avoir vos tickets déjà prêts et cliquer lorsque le moment propice arrive.
Sur la liste de surveillance également, vous avez ces trois boutons qui vous permettent d'intervenir plus rapidement et plus précisément quand vous envoyez votre ordre. Non seulement avez-vous des tickets d'ordre et plutôt d'achat et de vente, mais également couverture, si vous devez couvrir une position découvert, vente à découvert, des tickets personnalisés dans lesquels vous pouvez saisir des ordres d'achat ou de vente personnalisés.
(...) Une autre façon de personnaliser la plate-forme réside dans les graphiques.
Le graphique permet d'afficher le tout dernier cours négocié qui évolue en temps réel. Vous le voyez sur la droite.
Il est donc beaucoup plus facile de savoir où vous en êtes lorsque vous passez votre ordre.
Vous avez le cours acheteur et vendeur sur la droite, vous pouvez acheter ou vendre en cliquant sur l'un ou l'autre. Dans les réglages, vous pouvez afficher davantage d'éléments. Si vous voulez voir les cours maximum et minimum, ceux-ci s'affiche. Si vous voulez voir les cours acheteur et vendeur, il s'affiche également. Vous pouvez même demander d'afficher les prix réels sous forme d'étiquettes, ce qui permet de négocier beaucoup plus facilement.
Encore une fois, il y a toutes sortes de possibilités de personnalisation afin de vous permettre de parvenir à votre opération aussi facilement que passer.
- Lorsque ce ticket s'affiche, bien sûr, des valeurs y étaient déjà saisies. Est-il possible de les personnaliser aussi?
- Oui bien sûr.
La manière la plus facile, allons-y, si nous avons un ticket d'ordre ouvert, dans le coin supérieur droit, vous voyez l'icône de l'engrenage qui mène directement aux valeurs par défaut.
Est-ce qu'il s'agit d'une validité jusqu'à la fin de la journée? Acheter au cours vendeur, vendre au cours acheteur ou le contraire, quelle est la quantité par défaut, quel type d'ordre est-ce que je souhaite? Un ordre au cours du marché, limite, stop? L'idée, c'est que vous établissez le genre d'opération la plus efficace, celle que vous utilisez le plus souvent, afin d'éviter des clics de manière à ce que lorsque vous entendez l'annonce de la Fed et voulez réaliser des opérations rapidement, tout sera prêt et vous pourrez intervenir efficacement.
Voilà ce que propose la plate-forme avancée accroître votre efficacité.
- Merci Ryan Massad. Ryan Massad et formateur principal à Placements directs TD. Pour plus de ressources éducatives, vous pouvez visiter le centre d'apprentissage CourtierWeb ou balayer ce code QR pour vous rendre à la page YouTube de Placements directs TD où vous trouverez encore plus de vidéos informatives.
Le mois de juillet a été très intéressant, il y a une importante rotation sur les marchés, des baisses du cours d'sept magnifiques, les grands titres de la technologie, en faveur d'autres secteurs du marché.
Christian Medeiros m'a rejoint pour en discuter.
- Pendant la première moitié de l'année, la technologie à surperformer.
En revanche, pour les titres à petite capitalisation sont restés essentiellement inchangés pendant le premier semestre. Il y a eu l'IPC du mois de juin qui a paru le 10 juin, très léger. L'inflation se modérait. Résultat: un énorme changement dans le degré de confiance des investisseurs.
Depuis lors, l'indice des titres à petite capitalisation a bondi de plus de 11 % et le Nasdaq a reculé.
(...) Réduit à à peine plus de 2 %. Une rotation énorme entre ces deux segments de marché. Une des explications que j'ai vues pour l'engouement faveur des actions à petite capitalisation, c'est l'indice Russell 2000 qui le reflet, ce qu'il y a un atterrissage en douceur avec les baisses de taux d'intérêt. Il s'agit d'une bonne combinaison pour les petites entreprises, polémiques accompagné des technologies mais les petites entreprises qui comptent sur une économie en bonne santé pour réaliser des bénéfices. C'est en partie cet élément fondamental, c'est-à-dire les titres à petite capitalisation sont beaucoup plus sensibles aux taux d'intérêt avec une inflation élevée que prévu des coupure de taux encore à l'horizon. Les investisseurs se sont beaucoup plus intéressés au titre petite capitalisation. Il y a également eu l'affluence des investisseurs et leur positionnement. Si vous songez, beaucoup d'investisseurs (...) Si vous êtes gestionnaires de fonds et que vous surpondérer les actions technologiques, si la situation est favorable pour les actions petites capitalisation, vous voudrez peut-être commencer à sous pondérer. Si vous êtes gestionnaires au long cours, vous pouvez surpondérer les titres à grande capitalisation, ça a été gagnant, (...) donc on commence à passer lentement dans les titres petites ou grandes capitalisation, cela engendre une ruée vers les sorties, ce qui peut beaucoup affecter le cours des actions en détection très dynamique.
Lorsqu'on prévoit davantage de réductions de taux, (...) - Ces macro tendances, on parle d'intelligence artificielle, on parle également du yen et du débouclage de certaines de ces opérations.
- Oui.
Le yen a beaucoup recul à cause de la politique monétaire très accommodante au Japon, mais ce qui s'est passé depuis la fiche de l'IPC et le fait qu'on a prévu davantage coupure de taux aux États-Unis, c'est moins favorable au yen. Il y a une forte remontée, une énorme (...)On a vu cet arbitrage se dérouler rapidement, au même rythme que se déboucler l'arbitrage entre les titres petites et grandes capitalisations de technologie.
- Il y a une question. Nous avons vu ce qui s'est passé, c'était très intéressant, au mois de juillet, avec les titres à grande capitalisation. Maintenant, on se tourne vers les petites capitalisations.
Les investisseurs se demandent peut-être si c'est le début d'une tendance durable ou une sorte de mode d'été.
- Bonne question.
Quand on pense au fait que les titres à petites capitalisations surclassent en général, les périodes pendant lesquelles celle-ci surclasse systématiquement, c'est lorsque l'économie redémarre après une profonde récession. En voilà un surclassement énorme des titres à petites capitalisations. Jusqu'ici cette année, la croissance se porte bien aux États-Unis cette année, étonnamment forte, il n'y a pas d'accélération, on ne sort pas d'une récession. La croissance semble se modérer. Pour que les actions petites capitalisations surclassent massivement, (...) - on voit dans les commentaires sur les marchés, est-ce que ce serait plus sain lorsqu'il y avait une concentration dans les sept magnifiques, que ce produit initial ne sont plus tellement magnifiques? Nous avons vu de l'argent évoluer vers d'autres secteurs. Est-ce que le marché en sera plus sain?
- Oui.
Il est dangereux d'avoir un marché unidirectionnel et encombré. Beaucoup d'investisseurs ne détiennent pas un vaste éventail de catégories d'actifs et délaissent la diversification. Pour les investisseurs, c'est un rappel. Il faut avoir une répartition plus générale avec différents secteurs de marché, différentes catégories d'actifs, pendant toute cette période, le S&P 500 a reculé de 2 % tout au plus, mais pour quelqu'un qui a un portefeuille très équilibré, c'est toujours en hausse. Cela montre l'importance d'une approche différente du marché. Il ne faut pas que tout le monde se précipite dans une direction.
- Je pense que c'est un bon rappel pour ce secteur.
En faveur de la diversification.
Ça a été un été intéressant jusqu'ici, on a vu la rotation du marché, il y a eu des événements très intéressants en politique américaine, un changement dans la politique américaine bien sûre alors que l'été s'achève. Il y aura l'élection en novembre. Que devons-nous surveiller, la volatilité?
- Il y a beaucoup d'éléments dont il faut tenir compte. La volatilité a été basse, très basse pour le premier semestre environ.
(...) Kamala Harris réussit bien dans les sondages, mieux que Joe Biden. Les investisseurs vont soupeser le pour et le compte des différents scénarios électoraux qui seront possibles 5 novembre.
Il y a eu beaucoup de grands événements dans la politique américaine depuis un mois, il y en aura d'autres. Les sondages ont évolué. Les émetteurs vont soupeser les différentes actions en matière de politique gouvernementale d'ici le mois de septembre. La volatilité est élevée mais pas catastrophique. Maintenant que nous avons une élection plus compétitive, il y a une meilleure chance que ni l'un ni l'autre candidat n'accapare les deux chambres.
Ce qui exercera un certain contrôle sur leurs actions.
- Vous venez d'entendre Christian Medeiros de Gestion de placements TD. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Revoici la plate-forme avancée, la carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché. Il y a du vert à l'écran. Voici les TSX 60 entre en fonction du cours et du volume. Non seulement le pétrole progresse-t-il nettement, le cours de l'or, de l'argent, du platine, du palladium progresse sensiblement.
L'indice TSX progresse donc à grande échelle. Le secteur de l'énergie progresse de 3 %. CNQ, Suncor, Cenovus. Dans le secteur des mines, les produits de base, bon nombre des compagnies minières progresse nettement. Mines d'or, de cuivre, tous les producteurs semblent avantagés. Le secteur financier progresse également, pas dans la même mesure, mais rappelez-vous, le secteur financier c'est l'un des poids lourd l'indice TSX composé.
Il y a en revanche du rouge à l'écran.
C'est CEI, un fonds de placement immobilier résidentiel.
À cette exception près, le marché progresse. Nous attendons l'annonce du président Powell dans 1h30.
Les marchés prévoient (...) nous vous avons dit plus tôt que AMD avait publié ses résultats pour impressionner les milieux financiers, l'action a progressé de 4 %, mais cela a ranimé l'enthousiasme à l'égard des fabricants de semi-conducteurs après quelques journées difficiles depuis quelques semaines.
NVIDIA, poids lourd secteur, bondit de plus de 11 %.
Je sais que nous avons déjà dit cela.
Mais si vous assistez à la mission pour la première fois, plus de place l'action recule, c'est-à-dire que plus importante et l'activité.
Les contrôles peuvent être un outil pratique pour les conjoints ou pour aider un parent âgé à gérer ses finances, mais que se passe-t-il lorsqu'un compte conjoint utilisé comme stratégie de planification successorale? Mindi Banach s'entretient avec Kim Parlee.
- (...)Souvent, on recommande aux conjoints de détenir des comptes conjoints.
Mais dans d'autres contextes comme entre un parent et un enfant adulte, ce n'est pas forcément aussi simple. Il existe des risques importants auxquels il faut bien réfléchir. Je tiens à préciser que je comprends pourquoi beaucoup de parents veulent ajouter un enfant a comme titulaire. En vieillissant, il s'inquiète de savoir qui pourra gérer leurs finances, payer leurs factures. Il se dit qu'en ayant un compte conjoint avec leur enfant, ce sera plus simple. Mais encore une fois, j'aimerais parler des risques. Lorsque Parent ajoute un enfant comme titulaires de comptes conjoints.
Je veux vraiment souligner que l'une des questions les plus litigieuses qui se jouent devant les tribunaux, c'est celle des comptes conjoints. Quand les choses tournent mal, elle tourne parfois très mal. Quels sont les risques?
- Il y a les questions relatives aux créanciers.
Si l'enfant des problèmes financiers, parents courent réellement un risque parce que les créanciers peuvent saisir le compte conjoint que le parent a ouvert avec l'enfant. Il existe aussi un risque de perte de contrôle ou d'utilisation abusive des fonds. Un titulaire peut souvent accéder aux comptes et prendre des décisions, retirer des fonds du compte sans obtenir l'autorisation préalable de l'autre titulaire, c'est-à-dire du parent.
Il peut donc arriver que les fonds ne sont pas utilisés comme le parent le souhaiterait, sans compter les possibles conséquences fiscales. Quand un parent ajoute le nom de l'enfant au compte, on peut considérer qu'il s'agit d'une cession du montant, ce qui peut entraîner de l'impôt sur les gains en capital. Il y a un certain nombre de risques.
Je vous en cite quelques-uns.
La liste est longue. Il faut garder beaucoup de choses en tête. J'ai souvent entendu dire que si quelqu'un décède, le gouvernement doit s'occuper de la succession, il faut passer par le processus d'homologation, il y a des frais associés. Certains seulement si un compte conjoint permet d'éviter le processus d'homologation.
- Dans certaines circonstances, se passer.
Revenons aux comptes détenus par deux conjoints.
(...) Ça veut dire que le conjoint survivant peut accéder au fonds sur le compte conjoint en vertu du concept de droit de survie, sans passer par le processus d'homologation. Il n'y a pas de frais de location à payer. Mais il est important de noter que le Québec ne reconnaît pas le droit de survie et certaines provinces ne le reconnaissent pas nécessairement non plus. Elles sont préoccupées par les frais d'homologation.
Mais dans le contexte entre parent et un enfant, vous n'éviterez pas toujours les frais d'homologation en ouvrant un compte conjoint. Par exemple, même si une banque ne l'exige pas, si le liquidateur du parent décédé doit homologuer tout objectif de la succession et faire tout l'inventaire de la succession sur la demande d'homologation, ce liquidateur peut quand même être tenu de déclarer le compte conjoint que le parent détenait avec l'enfant. Dans ce cas, des frais d'homologation pourraient s'appliquer.
- Est-ce que dans certains cas un contrôle entre parents et enfant permet d'éviter les frais?
- Oui, mais il faut des éléments qui prouvent (...) une dernière chose que je tiens vraiment à souligner, c'est que les parents incluent souvent leurs enfants sur le titre de propriété de biens immobiliers, pensant éviter les frais d'homologation, mais si la propriété est admissible à l'exemption pour résidence principale, l'un des risques lorsque vous ajoutez votre enfant au titre de propriété, c'est que vous risquez de perdre en partie la possibilité de mettre à l'abri de l'impôt la totalité des gains en capital en vertu de l'exception pour résidence principale si vous ajoutez votre enfant, donc les parents doivent réfléchir aux conséquences de l'ajout.
- Il ne reste que quelque minutes, mais on pourrait y consacrer une conversation tout entière. Les fiducies simples, les médias ont beaucoup parlé de ce qui se constitue ou non une simple fiducie parce que l'ARC est encore en train de déterminer la définition exacte. À quoi faut-t-elle réfléchir?
- Il faut avoir confiance de ces nouvelles exigences. Beaucoup de Canadiens ne savent pas que s'ils ajoutent un titulaire (...) Comme vous l'avez dit, on attend les directives pour l'année d'imposition 2024 et suivants, mais il faut en être conscient parce qu'il y aura peut-être de nouvelles obligations en matière de déclaration des fiducies.
Si vous nous écoutez et que pour vous un contrôle joint comportent trop de risques, quelles sont les solutions de rechange?
- Vous pouvez envisager une procuration, tout dépend des faits et de votre situation.
- La chose à faire, c'est de ne pas oublier d'en parler à quelqu'un au besoin, à qui s'adresser?
- Il y a un certain nombre de professionnels auxquels vous devriez vous adresser parce qu'ils vous donneront des conseils sur mesure.
Par exemple, un comptable spécialisé en succession pourra vous informer des conséquences juridiques. Un comptable peut vous conseiller sur la conformité, un conseil financier peut nous indiquer si un contrôle vous aidera dans le cas de votre plan global.
(...) - Vous venez d'entendre Mindi Banach, planificatrice fiscale et successorale à Placements directs TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions en matière de placement personnel. Qu'avons-nous à l'écran? Moins de 90 minutes avant l'annonce de la décision de la Fed.
Nous aurons une analyse de dernière minute cet après-midi avec Scott Colbourne. Ne manquez pas de vous brancher sur CourtierWeb ou sur notre site web. Demain, nous aurons davantage de réaction à l'annonce de la Fed et notamment de ses conséquences sur le marché obligataire avec Hafiz Noordin de Gestion de placements TD. Vous pouvez nous poser vos questions d'ores et déjà par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
Merci et à demain!