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(musique) - Bonjour! Ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons d'Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements. Aujourd'hui, le président de la Fed, Jerome Powell, annonce que les taux d'intérêt pourraient devoir être augmentés plus que prévu.
David Sekera, stratège en chef chez MorningStar, commente. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Bryan Rogers nous montre comment trouver les titres tendances.
Posez-nous vos questions par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la boîte de questions fréquents.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
Jerome Powell prend la parole pendant deux journées devant le congrès américain. Dans sa déclaration préparée d'avance, dans laquelle il affirme que les taux pourraient devoir être augmentés plus que prévus, suscite une réaction prévisible sur le marché. L'indice SCP TSX est en baisse de 111 points, soit presque 1 %.
Le secteur des produits de base affiche une certaine faiblesse et des inquiétudes ont fait jour aujourd'hui quant à la demande en Chine, entraînant un recul des titres miniers, incluant Hudbay de plus de 4 %. Peu d'actions progressent sur la bourse de Toronto.
Parkland corp, toutefois, et en hausse après l'annonce de ces derniers bénéfices.
L'action progresse modestement de 1,33 %.
Il s'agit de titres de pompes funèbres.
L'indice S&P 500 est en baisse de 45 points reçoit plus de 1 % dans la foulée de l'annonce de Jerome Powell. L'indice Nasdaq se maintient un peu mieux que l'ensemble du marché, recul tout de même de presque 1 %.
Exxon est légèrement plombé par le recul du cours du brut, soit un peu plus de 1 %.
La réserve fédérale américaine annonce que la lutte contre l'inflation n'est pas terminée.
Jerome Powell, président de la Fed, déclare qu'il se pourrait que les taux d'intérêt puissent devoir être augmentés plus que prévus afin de lutter contre l'inflation en ralentissant l'économie.
Les conséquences pour les actions américaines. David Sekera de MorningStar Research nous parlent.
Bonjour. Vous arrivez à point après les déclarations de Jerome Powell.
On ne sait jamais à quoi on peut s'attendre. Ces déclarations contiennent des avertissement très ferme.
- En fait, je ne suis pas étonné. Si vous lisez les déclarations intérieures de Jerome Powell, il est très en point dans la lutte contre l'inflation. Finalement, ce sont les marchés qui rattrapent le discours de la Fed.
- Si l'on rattrape le discours de la Fed, la grande question est de savoir quel sera le taux terminal.
Jusqu'où la Fed doit-elle relever les taux et pendant combien de temps doit-elle les y maintenir.
Nous commençons établir une meilleure corrélation entre les cours du marché et le discours de la Fed.
- Nous envisageons encore deux hausses de taux avant que la Fed ne marque une pause.
L'un des principaux risques en ce moment n'est pas constitué par l'inflation, qui devrait continuer de refluer d'ici la fin de l'année aux États-Unis. Le plus grand respect pour les marchés boursiers serait une erreur de la part de la Fed qui prendrait des mesures trop drastiques.
- Une erreur de la Fed. À l'heure actuelle, c'est la seule mission de la fête.
La lutte contre l'inflation. Il y a également une mission ce qui concerne l'emploi, mais elle concentre ses efforts en ce qui concerne l'inflation. Dans quelle mesure serait-il possible qu'il y ait une erreur?
-Ce n'est pas notre scénario privilégié.
Nous prévoyons deux nouvelles hausses de taux, puis une pause par la suite.
Je pense qu'il n'y aura pas d'erreur, mais c'est un grand risque malgré tout.
Nous pensons que l'économie américaine tourne appui au régime qu'on ne l'avait prévu. Une économie plus résilientes que la Fed ne le prévoyait.
Mais nous pensons qu'il y aura un ralentissement, que la politique monétaire face réflective sur l'économie plus tard cette année. Nous prévoyons que le ralentissement se fera sentir au deuxième et troisième trimestre. Nous avons reporté ce pronostic.
Nous prévoyons que le ralentissement se fera sentir au troisième et quatrième trimestre.
Malgré les déclaration très ferme que Jerome Powell a adoptée depuis longtemps, ce dernier a déclaré que la politique monétaire a des effets décalés et que les mesures prises jusqu'ici ne se ressentiront que plus tard. Est-ce là que réside le risque d'erreur? Nous savons que nous mesurons un effet décalé. Nous sommes très énergiques. Où cela finira-t-il?
- Oui, bien sûr, il y a un décalage.
Personne ne sait au juste dans quelle mesure ce décalage sera important. Si vous songez à l'industrie du logement, qui s'est très bien comporté aux États-Unis depuis deux ans, il y avait une demande insatisfaite de mise en chantier de logements neufs. Mais quand on songe aux éducateurs à plus long terme, comme les permis de construire, il y a effectivement un recul, donc prévoyons que le marché du logement connaisse un ralentissement progressif pendant le reste de l'année.
Les autres principaux indicateurs prospectifs affichent toujours une tendance à la baisse.
- En ce qui concerne les marchés boursiers, nous ne sommes qu'au mois de mars, mais les deux premiers mois de l'année ont été assez inattendus. Une remontée en début d'année, beaucoup de fluctuations.
Quel avenir pour les marchés?
- Il y aura beaucoup de fluctuations, oui, d'ici plusieurs mois au moins. Comme vous l'avez rappelé, au début de l'année, les marchés selon nous été très sûr vendu et très sous-évalué. Je n'ai pas été étonné de constater la remontée du mois de janvier, surtout après lescristallisation de pertes qui ont eu lieu en fin d'année pour des raisons fiscales.
jusqu'ici, nous pensons que le marché américain est surévalué de hauteur de 10 à 12 %. Il y aura davantage de volatilité au cours des prochains mois, maintenant que la saison des annonces de bénéfices espacés.
Les marchés se pointeront sur les données économiques, qui pourraient évoluer à la hauteur que ces éducateurs sont meilleurs que prévu, ou à la baisse lorsqu'ils sont pires que prévu.
Mais nous pensons que les indicateurs économiques prospectifs ont amorcé une remontée pour le deuxième semestre, ce qui sera le signal de la prochaine remontée durable du marché vers la valeur intrinsèque.
- Quand nous sommes investisseurs, nous sommes à l'affût des déclarations de la Fed.
Nous sommes également à l'affût des données sur lesquels la Fed fonde sa déclaration.
Qu'est-ce que les investisseurs devraient surveiller pour comprendre sur quoi se base la Fed dans sa décision?
- Comme Jerome Powell a déclaré, la Fed se passe effectivement sur les données.
Ce vendredi, les données sur la masse salariale paraissent. On prévoit que 200 000 emplois ont été créés.
Il y a eu une surprise à la hausse ou mois de janvier que personne n'attendait.
Il sera donc important de surveiller les chiffres sur l'emploi vendredi. S'ils sont inférieurs aux prévisions, cela va soulager la pression qui s'exerce sur la Fed. Mais il s'agit d'une surprise à la hausse, la Fed va maintenir sa fermeté.
- Est-ce que cela revient à la perplexité qui règne?
La Fed a relevé brutalement les taux dans une période très courte.
Or, le marché de l'emploi est extrêmement résiliant.
Est-ce que c'est un problème que la Fed peine à résoudre?
- Oui.
Aux États-Unis, la Fed a pratiqué la série d'augmentation la plus rapide et la plus importante depuis les années 80 au moins.
Le décalage entre le début de remontée des taux et ses répercussions sur le système peut être plus ou moins long.
Et puis il y a eu la pandémie et le rétablissement après la pandémie, qui ont eu un impact sur les économies.
C'est pourquoi il y a beaucoup de perturbations sur les marchés et sur l'économie.
- En tant qu'investisseur, pouvons-nous espérer un jour - je ne vous demande pas la date - mais un jour ne seront pas obligés de surveiller la politique monétaire d'aussi près?
Depuis quelques temps, c'est la politique monétaire qui est au centre de tout.
Parviendrons-nous à un mois ou nous nous concentrerons sur les données fondamentales sont devant nous inquiéter toujours de la Fed?
- Je pense que nous parviendrons à une situation beaucoup plus normale. Ce sera sans doute dans le milieu de cette année.
Quand vous songez au taux d'intérêt depuis deux ans, à quel point ils ont baissé pendant la pandémie pour parvenir à des niveaux bas records.
Aux États-Unis, sont descendus jusqu'à 0,1, 0,3 %. Maintenant, il remonta des niveaux plus historiques, comme trois ou 4 %. Quand vous songez à l'évolution des marchés boursiers, leur chute brutale est profond en début de pandémie.
Les mesures de politique monétaire et de politiques budgétaires qui ont été pris à très grande échelle pour tâcher de redresser la situation dans la mesure du possible en début de la pandémie, la Fed a maintenu sa politique monétaire trop accommodante pendant trop longtemps. Les mesures sont prises actuellement visent à réparer les dégâts de l'époque.
- Excellent début d'émission!
David Sekera répond à vos questions sur les actions américaines dans quelques minutes.
Posez-nous vos questions par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
De nouvelles rumeurs de licenciements dans le secteur de la technologie.
Meta, la société mère de Facebook, devrait annoncer de nouvelles coupures d'emploi cette semaine, après un plan de réduction de coûts en novembre dernier qui a entraîné le départ de 13 % de ses employés. L'action est en léger recul.
Corus Entertainment réduction dividendes de moitié afin de consacrer les sommes épargnées au remboursement de la dette.
La compagnie de médias a été touchée par la faiblesse de la publicité à la télévision.
Les emplois à la division Global TV ont récemment été réduits et le titre est en recul de 3 %.
Les actions de Blackberry sont sous pression. La compagnie de technologie, basé à Waterloo, annonce que ses revenus de cybersécurité pour le dernier exercice est le dernier trimestre seront inférieurs aux prévisions. Selon John Chen, Chef de la direction, plusieurs contrats qui devaient être conclus durant les années trimestre ont été retardés.
À présent, les grands indices.
Pour la bourse de Toronto, l'indice TSX est en léger recul, tandis que les investisseurs assimilent les déclarations de Jerome Powell. Les produits de base, notamment, qui sont représentés sur la bourse de Toronto. L'indice est en recul de presque 1 %. L'indice S&P 500, recul de 45 points, un peu plus de 1 % sur l'instantané du marché américain.
David Sekera, de MorningStar Research, répond à vos questions sur les actions américaines.
Tout d'abord, que pensez-vous du secteur de l'énergie. Est-il surévalué ou sous-évalué?
L'an dernier, secteur de l'énergie était très intéressant, il est peut-être devenu encore plus.
- C'est l'un des secteurs qui est le plus actif. Il oscille en pendule. C'était dans les secteurs les plus sous-évalués en 2022 selon nos estimations. Il y a une énorme remontée de l'énergie en dernier de plus de 60 %.
Mais le pendule est allé trop loin.
Il s'agissait au début d'année du secteur le plus surévalué. Depuis six semaines, le secteur a dégringolé. Nous pensons qu'il est toujours surévalué par rapport à la valeur intrinsèque nous évaluons.
Ceci est attribuable à l'opinion des investisseurs quant au cours du brut.
Notre équipe de l'énergie américaine maintient son pronostic inchangé. Les marchés s'habituent au pétrole un peu en deçà des 80 $ le baril, mais je pense que les cours ont encore du chemin à faire pour diminuer.
Nous maintenons notre pronostic de 55 $ pour le bruit de référence américain.
- Le produit de base sous-jacent affecte beaucoup l'évolution des actions.
Le brut WTI a mal réagi aux déclarations de Jerome Powell, en recul de 3 %.
Mais le cours du brut a beaucoup fluctué.
Pouvons-nous revenir à une situation normale cette année pour le brut, aussi bien que pour l'ensemble du marché?
- En tant qu'investisseur à long terme, nous ne nous intéressons pas tellement aux fluctuations aujourd'hui le jour dans le cours des produits de base sous-jacent.
Nous ajoutons de la valeur aux investisseurs en réalisant une analyse à plus long terme de l'offre et de la demande. C'est pourquoi, quand nous considérons le cours du brut, nous l'envisageons sur un cycle économique en entier plutôt que sur les pronostics de cours pour un moment donné. Sur l'ensemble du cycle économique, nous envisageons les caractéristiques de l'offre et de la demande. Par exemple, la généralisation des véhicules électriques d'ici une décennie et son impact sur le pétrole.
Nous pensons que les cours du brut ont encore du chemin à faire pour descendre jusqu'à notre pronostic de 55 $ le baril.
- Une question sur un titre particulier.
Quel est l'avenir de Tesla?
Que pensez-vous de cette action?
- Voilà un excellent exemple de l'irrégularité du marché.
Tesla était une des actions les plus surévalués sur notre couverture.
Le titre a été durement touché en dernier et il est devenu l'une des actions qui étaient les plus sous-évalués.
C'est un effet de pendule, comme ce que nous disions précédemment.
L'approche actuelle de Tesla correspond à sa juste valeur à long terme pour la compagnie.
Mais dans le secteur des véhicules électriques, globalement, nous croyons que ceci, qu'ils soient bâtis ou hybrides, vont finir par représenter les deux tiers de la construction de véhicules neufs d'ici 2030.
Il y a donc beaucoup de perspectives de croissance pour Tesla et les autres constructeurs ou les autres produits de base nécessaires pour alimenter le développement du secteur des véhicules électriques.
- 2030, cela semble loin, mais ça ne l'est pas.
C'est très ambitieux.
Tesla n'est pas le seul constructeur. En revanche que c'est toujours Tesla qui fait les manchettes.
Est-ce que Tesla dispose toujours d'un marché protégé?
Il y a beaucoup d'autres constructeurs.
- Oui, le marché est devenu très concurrentiel. C'est un secteur où il faut comprendre les avantages concurrentiels durables à long terme.
Oui, Tesla représente un moyen d'investir sur ce marché, mais il en existe d'autres.
Notamment les fournisseurs, ainsi que les produits de bases qui sont nécessaires pour alimenter ce secteur. Qu'il s'agisse de Tesla ou d'un autre constructeur, tous ont besoin des mêmes pièces, celles fabriquées par BorgWarner , qui est un excellent secteur. Il y a le lithium, le minerai dont l'offre est insuffisant par rapport à la demande d'ici 10 ans. Il y a Lithium Americas, qui est un titre intéressant.
Nous avons constaté qu'il faut de deux à trois fois et demie plus de produits chimiques spécialisés pour construire véhicules électriques qu'un véhicule à moteur à combustion interne.
- C'est cela. Ce sont donc les fournisseurs. On peut parier sur la compagnie qui est présent dans tel ou tel créneau oublié sur une compagnie qui fournit l'ensemble du secteur.
Si vous adoptez cette approche, est-ce que vous vous intéressez à l'identité du constructeur? Est-ce Tesla? Est-ce Ford?
Est-ce GM?
- Ce qui m'intéresse, ce sont les fournisseurs des produits indispensables pour Tesla, Ford et GM, justement.
Et c'est là où la théorie du marché protégé entre en jeu.
Ces fournisseurs peuvent créer des marchés protégésqui permettent de produire un rendement du capital investi responsable du cours à moyen terme.
Ce qu'il y a des producteurs spécifiques dans le domaine des semi-conducteurs que vous appréciez? Nous ne pourrons des recommandations, mais selon vous, qu'est-ce qui est intéressant et qu'est-ce qui est difficile?
- Les semi-conducteurs sont un secteur intéressant parce qu'il y a eu des pénuries en début d'année dernière.
Beaucoup des fabricants de semi-conducteurs ont éprouvé des difficultés, ce qui entraîne également une partie des pressions inflationnistes actuelles.
Quand on songe secteur des semi-conducteurs et à son évolution depuis deux semaines, j'aurais deux éléments à signaler.
Tout d'abord, l'un de ceux qui sera le plus sous-évalué, c'est ANB. Il y a également NXP. Nous croyons que ce fabricant a une excellente plate-forme qui permettra de profiter de la croissance des véhicules électriques au fil du temps.
- Intel, en avez-vous parlé?
Il y avait une certaine domination du marché au cours des années.
Or, depuis quelques années, l'entreprise a eu des difficultés. Qu'est-ce qu'elle devra faire pour réaliser un revirement?
- Intel, c'est vraiment un cas d'espèce.
Compte tenu des puisqu'elle fabrique, et des nouveaux concurrents qui les excluent dans une partie de cet espace.
Il faut qu'Intel se concentre de nouveau sur la recherche-développement.
Elle a dû rattrapage à faire pour parvenir au point où elle doit se trouver. On l'a vu il y a 15 jours avec la coupure de son dividende.
Il faut qu'elle concentre son flux de trésorerie sur d'autres priorités. Mais nous pensons que l'action a trop baissé et vaut la peine d'être envisagée par les investisseurs.
- Les mesures prises par le gouvernement américain pour sécuriser la production aux États-Unis ont-elles les conséquences à long terme?
Il faut tout un processus pour parvenir à fabriquer des puces.
- Oui.
Il faudra quelques années pour construire des fonderies, des usines aux États-Unis,mais les mesures du gouvernement sont telles que cela se fera.
Il s'agit comme on dit tout à l'heure d'envisager non pas seulement les fabricants de semi-conducteurs, mais beaucoup les fournisseurs qui produisent l'équipement indispensable pour fabriquer les semi-conducteurs, et celles qui ont le plus de présent sur le marché américain devraient donner de bons résultats.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Vous pouvez nous poser vos questions tout en par courriel à moneytalklive@td.com. À présent, poursuivre la découverte de CourtierWeb.
Si vous souhaitez savoir quelles sont les actions qui attirent l'attention des analystes, CourtierWeb vous propose un outil. Bryan Rogers, formateur à Placements directs TD, nous explique.
Bonjour, Bryan.
Comment peut-on utiliser la plate-forme pour savoir ce que disent les analystes?
- Bonjour, Greg.
Nous avons parlé du centre des analystes précédemment. Si vous ne l'avez pas encore visité, il s'agit d'un excellent outil créé par un outil qui consolide les notes des analystes afin que vous ne soyez pas obligé d'aller les rechercher individuellement. Vous pouvez voir les notes les plus récentes analystes, mais encore certaines tendances.
Allons sur CourtierWeb. Cliquons sur: Centre d'analyses, qui est tout en haut dans l'onglet recherche. Donc: Recherche, marchés, centre d'analyse. Si vous faites des recherches sur un titre en particulier, c'est une méthode différente.
Mais si vous ne savez pas quelle action vous recherchez, vous pouvez cliquer sur les plus récentes. C'est l'affichage par défaut.
Il y a une longue liste. Et ce que je voulais signaler aujourd'hui, c'est que vous pouvez également cliquer sur les titres tendances. Par défaut, ce sont les actions les mieux notés qui s'affichent.
Il y en a auquel on s'attendrait de voir: Meta, Amazon… mais ensuite, on peut filtrer encore plus.
Voici pour les 90 derniers jours.
On voit la note globale de consensus.
Ça pourrait être Achat, ou un pourcentage de hausse du cours. Et puis on peut cliquer sur le lien pour entrer dans le détail. Nous vous le montrerons dans quelques instants.
Mais ce que je voulais vous signaler, si vous voulez voir quelles sont les actions les mieux notés par les analystes, vous pouvez afficher la tendance. Donc, cliquez sur les mieux notés. Vous pouvez afficher d'abord celles qui sont les plus mals notés. Si vous êtes animé par l'esprit de contradiction, que vous voulez vendre à découvert. Et puis vous pouvez modifier la période. Vous pouvez choisir le pays: Seulement les États-Unis, seulement le Canada ou les deux.
Et puis vous pouvez choisir la capitalisation: Méga, grande, etc.
Vous pouvez même sélectionner le secteur.
Par exemple, le secteur financier.
Alors, selon les éléments de votre filtre, vous aurez un nombre variable de résultats. Plus il sera général et plus d'occurrences vous aurez trouvé.
- Vous nous avez parlé des prochaines étapes. Vous trouvez une action qui vous intéresse, que faites-vous?
- Bonne question! Je sais que c'est toujours un grand pas: Qu'est-ce que je fais à présent?
N'utilisez pas ces notes isolément. Vous devez faire vos propres recherches. Il y a beaucoup de moyensde le faire sur CourtierWeb.
Mettons que je clique sur une de ces actions, mettons les mieux notés depuis 90 jours… et voyons les plus notés également.
rien ne semble s'afficher, je ne sais pourquoi. Mais enfin, allons sur: Recherche.
On devrait pouvoir cliquer sur un titre en particulier.
J'ai affiché Apple. Nous pouvons l'utiliser comme exemple.
Si on choisit Apple, on peut examiner toutes sortes d'aspects. Les données fondamentales, c'est-à-dire l'état des revenus, le bilan… il y a les actualités, les graphiques, et puis il y a également un onglet: Analyse. C'est sur celui-ci que je voulais cliquer.
Cela vous montre l'objectif de cours des différents analystes en moyenne.
Vous voyez le nombre de notes achetées.
25/31 analystes recommandent d'acheter.
Et vous pouvez avoir des informations sur chaque analyste qui note l'action.
Il y a donc encore d'autres éléments.
Vous pouvez par exemple cliquer sur: Rapports, élire les informations additionnelles provenant de MorningStar.
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c'est là qu'on peut recueillir les inventions les plus importantes. Vous avez parlé d'un fossé économique.
Vous pouvez vous renseigner sur cet aspect là, par exemple, sur MorningStar.
La lecture de ces rapports vont beaucoup vous apprendre.
Ce que vous devriez apprendre quelque chose de nouveau tous les jours. Merci beaucoup, Bryan. Bryan Rogers est formateur principale à Gestion d'actifs TD… à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'information et de ressources de Parlons d'Argent en direct.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la voie de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur: Envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
David Sekera de MorningStar Research répond à vos questions sur les actions américaines.
votre invité déclare qu'il s'intéresse plus à la juste valeur plutôt qu'au ratio cours–Bénéfices.
Le ratio cours-bénéfices serrent à déterminer si le marché est trop coûteux.
Ça ne fait pas parti de votre discipline?
- Non.
Le ratio cours-bénéfices est un instrument grossier et ne donne pas nécessairement aux investisseurs une juste estimation de la valeur d'un titre.
Quelle est la valeur intrinsèque d'une entreprise?
Il s'agit de la valeur actualisée des flux de trésorerie future que la compagnie va pouvoir générer durant son existence. Nous avons un modèle de projection du flux de trésorerie actualisée pour calculer la valeur intrinsèque de la compagnie. Les ratios courts–Bénéfices sont parfois utiles pour une analyse de valeur relative. Si vous comparez deux entreprises semblables avec des perspectives de croissance semblable, ratio court–Bénéfice vous permet d'établir celle qui est moins coûteuse sur le marché.
Mais quand vous cherchez à prédire le comportement d'un titre surtout un cycle, et à le comparer à d'autres actions dans ce secteur et dans d'autres secteurs, l'analyse basée sur un modèle de flux de trésorerie actualisée offre un bien meilleur point de vue.
- Un meilleur point de vue selon vous pour des actions individuelles. Et que dire du marché dans son ensemble? Par exemple, on peut dire: Le S&P 500 est un peu surévalué à ce ratio cours-bénéfices, ou plutôt Bon Marché.
Comment répercuter vous cette discipline sur l'ensemble du marché?
- Nous couvrons plus de 700 actions cotées sur les bourses américaines. Cela nous donne un bon point de vue de la valorisation de l'ensemble du marché.
Certains autres stratèges commencent par une démarche descendante, c'est-à-dire la valeur du S&P 500 en fonction d'un multiple.
Nous calculons la valeur intrinsèque de chacune de ces compagnies et nous la comparons à l'évolution du marché.
Quand je songe aux marchés américains, nous établissons notre cours au niveau auquel chacune de ses actions devrait être cotée. Disons que nous attribuons un score de 0,88, c'est-à-dire que l'action est cotée à 12 % de moins qu'elle ne devrait l'être, ce qui nous permet de distinguer les entreprises sous-évaluées de celles qui sont surévaluées.
- Une autre question. Prévoyez-vous une récession et si oui, quand? Pourriez-vous nous donner une date exacte?
- Eh bien, notre scénario demeure qu' il n'y aura pas de récession. Nous prévoyons un atterrissage en douceur. Ceci dit, l'économie est plus résiliant pendant le premier trimestre que prévu et aborde le deuxième trimestre également résilientes.
Nous prévoyons le ralentissement au troisième et quatrième trimestre. Il s'agira d'une croissance économique relativement stagnante et nous prévoyons que l'économie connaît une nouvelle accélération en début d'année prochaine.
Conséquences pour les marchés, une fois que les indicateurs économiques prospectifs afficheront un revirement au début de l'été ou à l'automne, ce sera le signal pour les marchés de revenir à leur valeur à long terme.
- Si nous reportons à ce que la Fed a fait et continuera de faire, les banques centrales reconnaissent que les taux sont désormais restrictifs.
Il ne s'agit pas d'un taux équilibré. Quel est le feu vert qui permettra aux banques de commencer à faire descendre les taux?
-Nous avons un point de vue beaucoup plus favorable s'agissant de l'inflationque le reste du marché. Nous pensons que l'inflation va continuer de refluer d'ici la fin de l'année.
Selon notre équipe, en décembre, les indicateurs de consommation personnelle que la Fed surveille de plus près sont descendus à un taux de 2 % sur 12 mois.
Quand on songe à l'inflation qui diminue en cours d'année, en prévoyant ce mollissement des troisièmes et quatrièmes trimestres, cela donnera à la Fed la marge voulue pour commencer à desserrer la politique monétaire à la toute fin de cette année.
- Merci.
Nous en avions parlé tout à l'heure, mais nous avons un spectateur qui veut que vous parliez spécifiquement des actions de lithium. Qu'en pensez-vous?
Que pensez-vous du marché du lithium?
- Le lithium, c'est un investissement très intéressant dans le secteur minier aujourd'hui.
Alors ce café notre équipe, c'est qu'elle a mis au point un modèle pour voir combien le secteur des mines de lithium peut produire d'ici 10 ans.
Non seulement la quantité de lithium produit aujourd'hui, mais tous les projets qui ont été annoncés et les délais d'exécution de ces projets.
On compare cela à la demande du marché des véhicules électriques pour parvenir à la proportion de deux tiers du marché d'ici 2030. C'est-à-dire que deux tiers des nouvelles voitures seraient électrifiés, que ce soit hybride ou à batteries.
Nous pensons qu'il y aura une pénurie de lithium d'ici 10 ans, ce qui va maintenir les prix à un niveau élevé, largement au-delà du coût marginal des producteurs de lithium aujourd'hui.
- Ce secteur tout entier nous paraît sous-évalué.
Il y a beaucoup de constructeurs automobiles qui sont emballés par les véhicules électriques. Tesla réduit encore ses prix cette semaine pour aller attiser la demande puis la concurrence. Vous avez une perspective assez optimiste quant à la pénétration des véhicules électriques sur le marché d'ici 2030. Qu'est-ce qui pourrait nous détourner de la diversification et nous amener à réviser nos perspectives à la baisse?
- Certaines des contrats d'approvisionnement, notamment lithium, pourrait nous faire parvenir au point où, si les cours du lithium sont trop élevées, il ne serait plus possible de construire.
C'est le plus gros risque pour nous. Quand on songe à certains autres terres rares, il faudrait qu'il y ait beaucoup plus d'approvisionnement supplémentaire marché pour que les véhicules électriques puissent être construits.
- Le problème pourrait être beaucoup plus au niveau de l'offre plutôt que de la demande.
David Sekera répond à vos questions dans quelques minutes. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre vos décisions de placement. Avez-vous une question sur les marchés ou encore sur les placements?
Vous pouvez nous la poser, soit par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
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Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Le marché du travail au Canada et aux États-Unisà commencer 2023 avec beaucoup de dynamisme, malgré la série de hausses de taux pratiqués par les banques centrales pour ralentir l'inflation et l'économie. Anthony Okolie annonce les statistiques de vendredi.
- Oui, janvier a été un mois exceptionnel pour l'emploi au Canada et aux États-Unis.
Les deux marché du travail affichant une forte création d'emplois. Au Canada, nous avons créé 150 000 emplois en janvier.
Comme le montre le graphique, l'emploi affiche une tendance à la hausse depuis le mois de septembre et dépasse les niveaux prix pandémie établis en février 2020.
Et la majorité de ces gains sont attribuables à des emplois à temps pleins dans le secteur privé, ainsi qu'au nombre d'heures accrues travailler. Ensuite, le taux de chômage au Canada est demeuré inchangé à 5 %, légèrement au-delà du creux record de 4,9 % établis en juin et juillet, et largement en deçà du 5,7 % en janvier 2020, avant la pandémie.
Quand à l'annonce des statistiques de l'emploi vendredi, Valeurs Mobilières TD prévoit que le marché de l'emploi au Canada reculera et que le Canada perdra 10 000 emplois au mois de février. Nous pensons que la croissance des salaires se raffermira à 5,2 % contre 4,5 pour le mois précédent.
La Banque du Canada n'aura pas connaissance des statistiques avant sa réunion de demain.
Valeurs Mobilières TD prévoit que le tour demeurera inchangé à 4,5 %.
Aux États-Unis, Valeurs Mobilières TD prévoit que les États-Unis créent 230 000 emplois février, ce qui est supérieur à la tendance, mais il revient à la normale après le chiffre de 517 000 emplois créés en janvier, qui ne représentait pas un niveau durable.
Nous prévoyons également que le taux de chômage aux États-Unis demeurera inchangé à 3,4 %. On prévoit une hausse du taux de chômage à 4 % d'ici la fin de l'année, au fur et à mesure qu'un plus grand nombre de personnes sont attirés par le marché du travail.
L'embauche devrait diminuer progressivement, ce qui entraînera un ralentissement de la croissance de la masse salariale à partir du deuxième trimestre. Enfin, ralentissement de la création d'emplois ralentira les dépenses de consommation aux États-Unis en réduisant l'épargne excédentaire au fur et à mesure que les excès des hausses de taux de la Fed jusqu'à au moins 5 % se répercutent sur l'économie américaine.
- Donc, selon Valeurs Mobilières TD, s'il y a un ralentissement du marché du travail et une plus importante économie de consommation au monde, qu'est-ce que cela nous laisse croire au sujet des risques de récession?
- Valeurs Mobilières TD ne prévoit toujours pas une récession aux États-Unis au troisième trimestre de cette année. On prévoit également qu'il se produira une contraction des emplois à partir de 2024.
Les pertes d'emploi et le ralentissement économique pour augmenter le taux de chômage à 4 % d'ici la fin de l'année et selon Valeurs Mobilières TD, il pourrait passer à 5,5 % d'ici la fin 2024. Valeurs Mobilières TD prévoit donc que la récession commence au premier trimestre 2024.
- Merci, Anthony.
Vous venez d'entendre Anthony Okolie.
Un coup d'œil sur les marchés.
L'indice composite TSX, dans la foulée des observations publiées par Jerome Powell, dans laquelle il déclare que les taux d'intérêt pourraient avoir à être relevés encore plus que prévus.
Si l'on doit revenir à des hausses plus importantes, il n'y a pas de garantie, mais simplement pour essayer de lutter contre l'inflation.
Les marchés ont réagi immédiatement à ses commentaires. Indice TSX composite est en baisse de 155 points, soit 0,25 %. Le cours du pétrole reculait les produits de sensible également au dollar américain.
Teck Resources est en baisse de près de 3 %. Canfor, secteur de la foresterie, progresse légèrement et maintient ses gains de 2,5 %. Aux États-Unis, l'indice S&P 500 est en baisse de près de trois ans trois points, c'est-à-dire près des creux de la séance précédente. 83 points de base en baisse.
(...) est en baisse de 76 points, soit deux tiers de pour cent.
Un titre intéressant, les banques de Wall Street. Comment se comporte-t-elle dans cet environnement ou de Jerome Powell annonce des hausses de taux plus important que prévu? Bank of America est à 3,31 $ l'action, en baisse de plus de 2 %.
David Sekera, stratège en chef à MorningStar Research, répond à vos questions sur les actions américaines.
Prévoyez-vous des possibilités dans le secteur des titres à petite capitalisation.
- Quand nous considérons la juste valeur de marché, petits, moyens et grands, ainsi que les options de base et de croissance.
Les titres à moyenne capitalisation sont conformes à ce que nous disions et une sous-évaluation de 10 à 12 %. Mais les très petites capitalisations sont sous-évaluées de 20 %. Les investisseurs qui acceptent le risque supplémentaire de la volatilité peuvent en profiter.
Quand on ventile les corbeilles valeur, basé croissance, les actions de base étant celle qui présente des caractéristiques de croissance et de valeur, il y a un portefeuille en alter, surévaluation de la valeur, surévaluation de la croissance et sous-évaluation des actions de base, puisque ces dernières tombent beaucoup plus près de la juste valeur, alors que les actions de base et de croissances sont sous-évaluées de 15 et 16 % respectivement.
- Les actions à petite capitalisation sont très sensibles aux cycles économiques.
Est-ce que cela fait parti du risque?
- Oui. La trajectoire de l'économie, et on n'en revient aussi à la raison pour laquelle, chez MorningStar, nous nous concentrons sur l'investissement dans la durée et nous voulons savoir que nous avons la bonne tolérance au risque pour pouvoir accepter une volatilité à court terme.
Dans le secteur des petites capitalisations, il y a beaucoup de volatilité.
On prévoit qu'il en aura dans l'avenir, mais nous pensons qu'il y a une bonne marge de sécurité.
- Encore une question. Selon vous, quel est le secteur où il y aura la plus forte volatilité cette année?
- On n'en revient également à ce que nous disions tout à l'heure dans le secteur de l'énergie. L'énergie est un secteur très volatile, en hausse de plus de 60 % derniers, en recul de six à 7 % cette année. Nous prévoyons toujours que l'énergie est surévaluée.
C'est un domaine où nous aurions des préoccupations.
- Une question nous est parvenue pendant l'une de nos pauses quant au secteur à éviter. Est-ce qu'il y a des secteurs à éviter, notamment la technologie?
Après l'évolution de ce secteur dernier.
- La technologie demeure sous-évaluée, mais pas autant que nous ne prévoyons. Il y a eu une forte hausse en janvier.
Nous pensons toujours, quand je considère certains autres secteurs, à part l'énergie, il n'y en a pas beaucoup que je recommanderais de sous pondérer.
Les titres défensifs sont à leur juste valeur et sur la base de la valeur relative sont peut-être plus coûteux que le reste du marché. Les secteurs cycliques, c'est là que nous voyons davantage de valeur.
- Une toute dernière question. Que pensez-vous des compagnies de communication?
Aux États-Unis, sauf erreur, certaines compagnies de technologie se retrouvent dans cette corbeille.
- Le secteur des communications est le plus sous-évalué et de loin, selon nous à l'heure actuelle, avec un rabais de plus de 30 % par rapport à la juste valeur que nous concluons.
Le secteur des technologies est biaisé en faveur des méga compagnies nous pensons que les compagnies de mégacapitalisation sont sous-évaluées.
Alphabeta reculé de 9 % après avoir annoncé sa version de l'IA.
Ce marché est déçu par ce produit par rapport aux autres plates-formes d'intelligence artificielle. Mais il n'y a pas seulement Alphabet et Meta. Nous pensons que le secteur tout entier est sous-évalué et recèle beaucoup de possibilités, même à l'égard des titres actuels.
Quand je songe à notre couverture au Canada, Bell Canada, Telus, nous pensons que ces entreprises sont sous-évaluées.
- David, ça m'a fait plaisir de m'entretenir avec vous. La prochaine fois, j'espère que nous nous verrons en personne également. David Sekera et stratège en chef pour les marchés américains chez MorningStar Research. Restez à l'écoute.
Demain, c'est la grande annonce de la Banque du Canada. Andrew Kelvin, stratège en chef à Valeurs Mobilières TD, va commenter l'actualité. La Banque du Canada maintiendra-t-elle sa pause? Nous le serons demain à 10 heures, heure de l'Est.
Le consensus est en faveur d'une pause, mais nous le serons après 10 heures demain matin. Vous pouvez d'ores et déjà nous poser vos questions par courriel à moneytalklive@td.com. Merci et à demain!
David Sekera, stratège en chef chez MorningStar, commente. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Bryan Rogers nous montre comment trouver les titres tendances.
Posez-nous vos questions par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la boîte de questions fréquents.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
Jerome Powell prend la parole pendant deux journées devant le congrès américain. Dans sa déclaration préparée d'avance, dans laquelle il affirme que les taux pourraient devoir être augmentés plus que prévus, suscite une réaction prévisible sur le marché. L'indice SCP TSX est en baisse de 111 points, soit presque 1 %.
Le secteur des produits de base affiche une certaine faiblesse et des inquiétudes ont fait jour aujourd'hui quant à la demande en Chine, entraînant un recul des titres miniers, incluant Hudbay de plus de 4 %. Peu d'actions progressent sur la bourse de Toronto.
Parkland corp, toutefois, et en hausse après l'annonce de ces derniers bénéfices.
L'action progresse modestement de 1,33 %.
Il s'agit de titres de pompes funèbres.
L'indice S&P 500 est en baisse de 45 points reçoit plus de 1 % dans la foulée de l'annonce de Jerome Powell. L'indice Nasdaq se maintient un peu mieux que l'ensemble du marché, recul tout de même de presque 1 %.
Exxon est légèrement plombé par le recul du cours du brut, soit un peu plus de 1 %.
La réserve fédérale américaine annonce que la lutte contre l'inflation n'est pas terminée.
Jerome Powell, président de la Fed, déclare qu'il se pourrait que les taux d'intérêt puissent devoir être augmentés plus que prévus afin de lutter contre l'inflation en ralentissant l'économie.
Les conséquences pour les actions américaines. David Sekera de MorningStar Research nous parlent.
Bonjour. Vous arrivez à point après les déclarations de Jerome Powell.
On ne sait jamais à quoi on peut s'attendre. Ces déclarations contiennent des avertissement très ferme.
- En fait, je ne suis pas étonné. Si vous lisez les déclarations intérieures de Jerome Powell, il est très en point dans la lutte contre l'inflation. Finalement, ce sont les marchés qui rattrapent le discours de la Fed.
- Si l'on rattrape le discours de la Fed, la grande question est de savoir quel sera le taux terminal.
Jusqu'où la Fed doit-elle relever les taux et pendant combien de temps doit-elle les y maintenir.
Nous commençons établir une meilleure corrélation entre les cours du marché et le discours de la Fed.
- Nous envisageons encore deux hausses de taux avant que la Fed ne marque une pause.
L'un des principaux risques en ce moment n'est pas constitué par l'inflation, qui devrait continuer de refluer d'ici la fin de l'année aux États-Unis. Le plus grand respect pour les marchés boursiers serait une erreur de la part de la Fed qui prendrait des mesures trop drastiques.
- Une erreur de la Fed. À l'heure actuelle, c'est la seule mission de la fête.
La lutte contre l'inflation. Il y a également une mission ce qui concerne l'emploi, mais elle concentre ses efforts en ce qui concerne l'inflation. Dans quelle mesure serait-il possible qu'il y ait une erreur?
-Ce n'est pas notre scénario privilégié.
Nous prévoyons deux nouvelles hausses de taux, puis une pause par la suite.
Je pense qu'il n'y aura pas d'erreur, mais c'est un grand risque malgré tout.
Nous pensons que l'économie américaine tourne appui au régime qu'on ne l'avait prévu. Une économie plus résilientes que la Fed ne le prévoyait.
Mais nous pensons qu'il y aura un ralentissement, que la politique monétaire face réflective sur l'économie plus tard cette année. Nous prévoyons que le ralentissement se fera sentir au deuxième et troisième trimestre. Nous avons reporté ce pronostic.
Nous prévoyons que le ralentissement se fera sentir au troisième et quatrième trimestre.
Malgré les déclaration très ferme que Jerome Powell a adoptée depuis longtemps, ce dernier a déclaré que la politique monétaire a des effets décalés et que les mesures prises jusqu'ici ne se ressentiront que plus tard. Est-ce là que réside le risque d'erreur? Nous savons que nous mesurons un effet décalé. Nous sommes très énergiques. Où cela finira-t-il?
- Oui, bien sûr, il y a un décalage.
Personne ne sait au juste dans quelle mesure ce décalage sera important. Si vous songez à l'industrie du logement, qui s'est très bien comporté aux États-Unis depuis deux ans, il y avait une demande insatisfaite de mise en chantier de logements neufs. Mais quand on songe aux éducateurs à plus long terme, comme les permis de construire, il y a effectivement un recul, donc prévoyons que le marché du logement connaisse un ralentissement progressif pendant le reste de l'année.
Les autres principaux indicateurs prospectifs affichent toujours une tendance à la baisse.
- En ce qui concerne les marchés boursiers, nous ne sommes qu'au mois de mars, mais les deux premiers mois de l'année ont été assez inattendus. Une remontée en début d'année, beaucoup de fluctuations.
Quel avenir pour les marchés?
- Il y aura beaucoup de fluctuations, oui, d'ici plusieurs mois au moins. Comme vous l'avez rappelé, au début de l'année, les marchés selon nous été très sûr vendu et très sous-évalué. Je n'ai pas été étonné de constater la remontée du mois de janvier, surtout après lescristallisation de pertes qui ont eu lieu en fin d'année pour des raisons fiscales.
jusqu'ici, nous pensons que le marché américain est surévalué de hauteur de 10 à 12 %. Il y aura davantage de volatilité au cours des prochains mois, maintenant que la saison des annonces de bénéfices espacés.
Les marchés se pointeront sur les données économiques, qui pourraient évoluer à la hauteur que ces éducateurs sont meilleurs que prévu, ou à la baisse lorsqu'ils sont pires que prévu.
Mais nous pensons que les indicateurs économiques prospectifs ont amorcé une remontée pour le deuxième semestre, ce qui sera le signal de la prochaine remontée durable du marché vers la valeur intrinsèque.
- Quand nous sommes investisseurs, nous sommes à l'affût des déclarations de la Fed.
Nous sommes également à l'affût des données sur lesquels la Fed fonde sa déclaration.
Qu'est-ce que les investisseurs devraient surveiller pour comprendre sur quoi se base la Fed dans sa décision?
- Comme Jerome Powell a déclaré, la Fed se passe effectivement sur les données.
Ce vendredi, les données sur la masse salariale paraissent. On prévoit que 200 000 emplois ont été créés.
Il y a eu une surprise à la hausse ou mois de janvier que personne n'attendait.
Il sera donc important de surveiller les chiffres sur l'emploi vendredi. S'ils sont inférieurs aux prévisions, cela va soulager la pression qui s'exerce sur la Fed. Mais il s'agit d'une surprise à la hausse, la Fed va maintenir sa fermeté.
- Est-ce que cela revient à la perplexité qui règne?
La Fed a relevé brutalement les taux dans une période très courte.
Or, le marché de l'emploi est extrêmement résiliant.
Est-ce que c'est un problème que la Fed peine à résoudre?
- Oui.
Aux États-Unis, la Fed a pratiqué la série d'augmentation la plus rapide et la plus importante depuis les années 80 au moins.
Le décalage entre le début de remontée des taux et ses répercussions sur le système peut être plus ou moins long.
Et puis il y a eu la pandémie et le rétablissement après la pandémie, qui ont eu un impact sur les économies.
C'est pourquoi il y a beaucoup de perturbations sur les marchés et sur l'économie.
- En tant qu'investisseur, pouvons-nous espérer un jour - je ne vous demande pas la date - mais un jour ne seront pas obligés de surveiller la politique monétaire d'aussi près?
Depuis quelques temps, c'est la politique monétaire qui est au centre de tout.
Parviendrons-nous à un mois ou nous nous concentrerons sur les données fondamentales sont devant nous inquiéter toujours de la Fed?
- Je pense que nous parviendrons à une situation beaucoup plus normale. Ce sera sans doute dans le milieu de cette année.
Quand vous songez au taux d'intérêt depuis deux ans, à quel point ils ont baissé pendant la pandémie pour parvenir à des niveaux bas records.
Aux États-Unis, sont descendus jusqu'à 0,1, 0,3 %. Maintenant, il remonta des niveaux plus historiques, comme trois ou 4 %. Quand vous songez à l'évolution des marchés boursiers, leur chute brutale est profond en début de pandémie.
Les mesures de politique monétaire et de politiques budgétaires qui ont été pris à très grande échelle pour tâcher de redresser la situation dans la mesure du possible en début de la pandémie, la Fed a maintenu sa politique monétaire trop accommodante pendant trop longtemps. Les mesures sont prises actuellement visent à réparer les dégâts de l'époque.
- Excellent début d'émission!
David Sekera répond à vos questions sur les actions américaines dans quelques minutes.
Posez-nous vos questions par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
De nouvelles rumeurs de licenciements dans le secteur de la technologie.
Meta, la société mère de Facebook, devrait annoncer de nouvelles coupures d'emploi cette semaine, après un plan de réduction de coûts en novembre dernier qui a entraîné le départ de 13 % de ses employés. L'action est en léger recul.
Corus Entertainment réduction dividendes de moitié afin de consacrer les sommes épargnées au remboursement de la dette.
La compagnie de médias a été touchée par la faiblesse de la publicité à la télévision.
Les emplois à la division Global TV ont récemment été réduits et le titre est en recul de 3 %.
Les actions de Blackberry sont sous pression. La compagnie de technologie, basé à Waterloo, annonce que ses revenus de cybersécurité pour le dernier exercice est le dernier trimestre seront inférieurs aux prévisions. Selon John Chen, Chef de la direction, plusieurs contrats qui devaient être conclus durant les années trimestre ont été retardés.
À présent, les grands indices.
Pour la bourse de Toronto, l'indice TSX est en léger recul, tandis que les investisseurs assimilent les déclarations de Jerome Powell. Les produits de base, notamment, qui sont représentés sur la bourse de Toronto. L'indice est en recul de presque 1 %. L'indice S&P 500, recul de 45 points, un peu plus de 1 % sur l'instantané du marché américain.
David Sekera, de MorningStar Research, répond à vos questions sur les actions américaines.
Tout d'abord, que pensez-vous du secteur de l'énergie. Est-il surévalué ou sous-évalué?
L'an dernier, secteur de l'énergie était très intéressant, il est peut-être devenu encore plus.
- C'est l'un des secteurs qui est le plus actif. Il oscille en pendule. C'était dans les secteurs les plus sous-évalués en 2022 selon nos estimations. Il y a une énorme remontée de l'énergie en dernier de plus de 60 %.
Mais le pendule est allé trop loin.
Il s'agissait au début d'année du secteur le plus surévalué. Depuis six semaines, le secteur a dégringolé. Nous pensons qu'il est toujours surévalué par rapport à la valeur intrinsèque nous évaluons.
Ceci est attribuable à l'opinion des investisseurs quant au cours du brut.
Notre équipe de l'énergie américaine maintient son pronostic inchangé. Les marchés s'habituent au pétrole un peu en deçà des 80 $ le baril, mais je pense que les cours ont encore du chemin à faire pour diminuer.
Nous maintenons notre pronostic de 55 $ pour le bruit de référence américain.
- Le produit de base sous-jacent affecte beaucoup l'évolution des actions.
Le brut WTI a mal réagi aux déclarations de Jerome Powell, en recul de 3 %.
Mais le cours du brut a beaucoup fluctué.
Pouvons-nous revenir à une situation normale cette année pour le brut, aussi bien que pour l'ensemble du marché?
- En tant qu'investisseur à long terme, nous ne nous intéressons pas tellement aux fluctuations aujourd'hui le jour dans le cours des produits de base sous-jacent.
Nous ajoutons de la valeur aux investisseurs en réalisant une analyse à plus long terme de l'offre et de la demande. C'est pourquoi, quand nous considérons le cours du brut, nous l'envisageons sur un cycle économique en entier plutôt que sur les pronostics de cours pour un moment donné. Sur l'ensemble du cycle économique, nous envisageons les caractéristiques de l'offre et de la demande. Par exemple, la généralisation des véhicules électriques d'ici une décennie et son impact sur le pétrole.
Nous pensons que les cours du brut ont encore du chemin à faire pour descendre jusqu'à notre pronostic de 55 $ le baril.
- Une question sur un titre particulier.
Quel est l'avenir de Tesla?
Que pensez-vous de cette action?
- Voilà un excellent exemple de l'irrégularité du marché.
Tesla était une des actions les plus surévalués sur notre couverture.
Le titre a été durement touché en dernier et il est devenu l'une des actions qui étaient les plus sous-évalués.
C'est un effet de pendule, comme ce que nous disions précédemment.
L'approche actuelle de Tesla correspond à sa juste valeur à long terme pour la compagnie.
Mais dans le secteur des véhicules électriques, globalement, nous croyons que ceci, qu'ils soient bâtis ou hybrides, vont finir par représenter les deux tiers de la construction de véhicules neufs d'ici 2030.
Il y a donc beaucoup de perspectives de croissance pour Tesla et les autres constructeurs ou les autres produits de base nécessaires pour alimenter le développement du secteur des véhicules électriques.
- 2030, cela semble loin, mais ça ne l'est pas.
C'est très ambitieux.
Tesla n'est pas le seul constructeur. En revanche que c'est toujours Tesla qui fait les manchettes.
Est-ce que Tesla dispose toujours d'un marché protégé?
Il y a beaucoup d'autres constructeurs.
- Oui, le marché est devenu très concurrentiel. C'est un secteur où il faut comprendre les avantages concurrentiels durables à long terme.
Oui, Tesla représente un moyen d'investir sur ce marché, mais il en existe d'autres.
Notamment les fournisseurs, ainsi que les produits de bases qui sont nécessaires pour alimenter ce secteur. Qu'il s'agisse de Tesla ou d'un autre constructeur, tous ont besoin des mêmes pièces, celles fabriquées par BorgWarner , qui est un excellent secteur. Il y a le lithium, le minerai dont l'offre est insuffisant par rapport à la demande d'ici 10 ans. Il y a Lithium Americas, qui est un titre intéressant.
Nous avons constaté qu'il faut de deux à trois fois et demie plus de produits chimiques spécialisés pour construire véhicules électriques qu'un véhicule à moteur à combustion interne.
- C'est cela. Ce sont donc les fournisseurs. On peut parier sur la compagnie qui est présent dans tel ou tel créneau oublié sur une compagnie qui fournit l'ensemble du secteur.
Si vous adoptez cette approche, est-ce que vous vous intéressez à l'identité du constructeur? Est-ce Tesla? Est-ce Ford?
Est-ce GM?
- Ce qui m'intéresse, ce sont les fournisseurs des produits indispensables pour Tesla, Ford et GM, justement.
Et c'est là où la théorie du marché protégé entre en jeu.
Ces fournisseurs peuvent créer des marchés protégésqui permettent de produire un rendement du capital investi responsable du cours à moyen terme.
Ce qu'il y a des producteurs spécifiques dans le domaine des semi-conducteurs que vous appréciez? Nous ne pourrons des recommandations, mais selon vous, qu'est-ce qui est intéressant et qu'est-ce qui est difficile?
- Les semi-conducteurs sont un secteur intéressant parce qu'il y a eu des pénuries en début d'année dernière.
Beaucoup des fabricants de semi-conducteurs ont éprouvé des difficultés, ce qui entraîne également une partie des pressions inflationnistes actuelles.
Quand on songe secteur des semi-conducteurs et à son évolution depuis deux semaines, j'aurais deux éléments à signaler.
Tout d'abord, l'un de ceux qui sera le plus sous-évalué, c'est ANB. Il y a également NXP. Nous croyons que ce fabricant a une excellente plate-forme qui permettra de profiter de la croissance des véhicules électriques au fil du temps.
- Intel, en avez-vous parlé?
Il y avait une certaine domination du marché au cours des années.
Or, depuis quelques années, l'entreprise a eu des difficultés. Qu'est-ce qu'elle devra faire pour réaliser un revirement?
- Intel, c'est vraiment un cas d'espèce.
Compte tenu des puisqu'elle fabrique, et des nouveaux concurrents qui les excluent dans une partie de cet espace.
Il faut qu'Intel se concentre de nouveau sur la recherche-développement.
Elle a dû rattrapage à faire pour parvenir au point où elle doit se trouver. On l'a vu il y a 15 jours avec la coupure de son dividende.
Il faut qu'elle concentre son flux de trésorerie sur d'autres priorités. Mais nous pensons que l'action a trop baissé et vaut la peine d'être envisagée par les investisseurs.
- Les mesures prises par le gouvernement américain pour sécuriser la production aux États-Unis ont-elles les conséquences à long terme?
Il faut tout un processus pour parvenir à fabriquer des puces.
- Oui.
Il faudra quelques années pour construire des fonderies, des usines aux États-Unis,mais les mesures du gouvernement sont telles que cela se fera.
Il s'agit comme on dit tout à l'heure d'envisager non pas seulement les fabricants de semi-conducteurs, mais beaucoup les fournisseurs qui produisent l'équipement indispensable pour fabriquer les semi-conducteurs, et celles qui ont le plus de présent sur le marché américain devraient donner de bons résultats.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Vous pouvez nous poser vos questions tout en par courriel à moneytalklive@td.com. À présent, poursuivre la découverte de CourtierWeb.
Si vous souhaitez savoir quelles sont les actions qui attirent l'attention des analystes, CourtierWeb vous propose un outil. Bryan Rogers, formateur à Placements directs TD, nous explique.
Bonjour, Bryan.
Comment peut-on utiliser la plate-forme pour savoir ce que disent les analystes?
- Bonjour, Greg.
Nous avons parlé du centre des analystes précédemment. Si vous ne l'avez pas encore visité, il s'agit d'un excellent outil créé par un outil qui consolide les notes des analystes afin que vous ne soyez pas obligé d'aller les rechercher individuellement. Vous pouvez voir les notes les plus récentes analystes, mais encore certaines tendances.
Allons sur CourtierWeb. Cliquons sur: Centre d'analyses, qui est tout en haut dans l'onglet recherche. Donc: Recherche, marchés, centre d'analyse. Si vous faites des recherches sur un titre en particulier, c'est une méthode différente.
Mais si vous ne savez pas quelle action vous recherchez, vous pouvez cliquer sur les plus récentes. C'est l'affichage par défaut.
Il y a une longue liste. Et ce que je voulais signaler aujourd'hui, c'est que vous pouvez également cliquer sur les titres tendances. Par défaut, ce sont les actions les mieux notés qui s'affichent.
Il y en a auquel on s'attendrait de voir: Meta, Amazon… mais ensuite, on peut filtrer encore plus.
Voici pour les 90 derniers jours.
On voit la note globale de consensus.
Ça pourrait être Achat, ou un pourcentage de hausse du cours. Et puis on peut cliquer sur le lien pour entrer dans le détail. Nous vous le montrerons dans quelques instants.
Mais ce que je voulais vous signaler, si vous voulez voir quelles sont les actions les mieux notés par les analystes, vous pouvez afficher la tendance. Donc, cliquez sur les mieux notés. Vous pouvez afficher d'abord celles qui sont les plus mals notés. Si vous êtes animé par l'esprit de contradiction, que vous voulez vendre à découvert. Et puis vous pouvez modifier la période. Vous pouvez choisir le pays: Seulement les États-Unis, seulement le Canada ou les deux.
Et puis vous pouvez choisir la capitalisation: Méga, grande, etc.
Vous pouvez même sélectionner le secteur.
Par exemple, le secteur financier.
Alors, selon les éléments de votre filtre, vous aurez un nombre variable de résultats. Plus il sera général et plus d'occurrences vous aurez trouvé.
- Vous nous avez parlé des prochaines étapes. Vous trouvez une action qui vous intéresse, que faites-vous?
- Bonne question! Je sais que c'est toujours un grand pas: Qu'est-ce que je fais à présent?
N'utilisez pas ces notes isolément. Vous devez faire vos propres recherches. Il y a beaucoup de moyensde le faire sur CourtierWeb.
Mettons que je clique sur une de ces actions, mettons les mieux notés depuis 90 jours… et voyons les plus notés également.
rien ne semble s'afficher, je ne sais pourquoi. Mais enfin, allons sur: Recherche.
On devrait pouvoir cliquer sur un titre en particulier.
J'ai affiché Apple. Nous pouvons l'utiliser comme exemple.
Si on choisit Apple, on peut examiner toutes sortes d'aspects. Les données fondamentales, c'est-à-dire l'état des revenus, le bilan… il y a les actualités, les graphiques, et puis il y a également un onglet: Analyse. C'est sur celui-ci que je voulais cliquer.
Cela vous montre l'objectif de cours des différents analystes en moyenne.
Vous voyez le nombre de notes achetées.
25/31 analystes recommandent d'acheter.
Et vous pouvez avoir des informations sur chaque analyste qui note l'action.
Il y a donc encore d'autres éléments.
Vous pouvez par exemple cliquer sur: Rapports, élire les informations additionnelles provenant de MorningStar.
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c'est là qu'on peut recueillir les inventions les plus importantes. Vous avez parlé d'un fossé économique.
Vous pouvez vous renseigner sur cet aspect là, par exemple, sur MorningStar.
La lecture de ces rapports vont beaucoup vous apprendre.
Ce que vous devriez apprendre quelque chose de nouveau tous les jours. Merci beaucoup, Bryan. Bryan Rogers est formateur principale à Gestion d'actifs TD… à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'information et de ressources de Parlons d'Argent en direct.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la voie de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur: Envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
David Sekera de MorningStar Research répond à vos questions sur les actions américaines.
votre invité déclare qu'il s'intéresse plus à la juste valeur plutôt qu'au ratio cours–Bénéfices.
Le ratio cours-bénéfices serrent à déterminer si le marché est trop coûteux.
Ça ne fait pas parti de votre discipline?
- Non.
Le ratio cours-bénéfices est un instrument grossier et ne donne pas nécessairement aux investisseurs une juste estimation de la valeur d'un titre.
Quelle est la valeur intrinsèque d'une entreprise?
Il s'agit de la valeur actualisée des flux de trésorerie future que la compagnie va pouvoir générer durant son existence. Nous avons un modèle de projection du flux de trésorerie actualisée pour calculer la valeur intrinsèque de la compagnie. Les ratios courts–Bénéfices sont parfois utiles pour une analyse de valeur relative. Si vous comparez deux entreprises semblables avec des perspectives de croissance semblable, ratio court–Bénéfice vous permet d'établir celle qui est moins coûteuse sur le marché.
Mais quand vous cherchez à prédire le comportement d'un titre surtout un cycle, et à le comparer à d'autres actions dans ce secteur et dans d'autres secteurs, l'analyse basée sur un modèle de flux de trésorerie actualisée offre un bien meilleur point de vue.
- Un meilleur point de vue selon vous pour des actions individuelles. Et que dire du marché dans son ensemble? Par exemple, on peut dire: Le S&P 500 est un peu surévalué à ce ratio cours-bénéfices, ou plutôt Bon Marché.
Comment répercuter vous cette discipline sur l'ensemble du marché?
- Nous couvrons plus de 700 actions cotées sur les bourses américaines. Cela nous donne un bon point de vue de la valorisation de l'ensemble du marché.
Certains autres stratèges commencent par une démarche descendante, c'est-à-dire la valeur du S&P 500 en fonction d'un multiple.
Nous calculons la valeur intrinsèque de chacune de ces compagnies et nous la comparons à l'évolution du marché.
Quand je songe aux marchés américains, nous établissons notre cours au niveau auquel chacune de ses actions devrait être cotée. Disons que nous attribuons un score de 0,88, c'est-à-dire que l'action est cotée à 12 % de moins qu'elle ne devrait l'être, ce qui nous permet de distinguer les entreprises sous-évaluées de celles qui sont surévaluées.
- Une autre question. Prévoyez-vous une récession et si oui, quand? Pourriez-vous nous donner une date exacte?
- Eh bien, notre scénario demeure qu' il n'y aura pas de récession. Nous prévoyons un atterrissage en douceur. Ceci dit, l'économie est plus résiliant pendant le premier trimestre que prévu et aborde le deuxième trimestre également résilientes.
Nous prévoyons le ralentissement au troisième et quatrième trimestre. Il s'agira d'une croissance économique relativement stagnante et nous prévoyons que l'économie connaît une nouvelle accélération en début d'année prochaine.
Conséquences pour les marchés, une fois que les indicateurs économiques prospectifs afficheront un revirement au début de l'été ou à l'automne, ce sera le signal pour les marchés de revenir à leur valeur à long terme.
- Si nous reportons à ce que la Fed a fait et continuera de faire, les banques centrales reconnaissent que les taux sont désormais restrictifs.
Il ne s'agit pas d'un taux équilibré. Quel est le feu vert qui permettra aux banques de commencer à faire descendre les taux?
-Nous avons un point de vue beaucoup plus favorable s'agissant de l'inflationque le reste du marché. Nous pensons que l'inflation va continuer de refluer d'ici la fin de l'année.
Selon notre équipe, en décembre, les indicateurs de consommation personnelle que la Fed surveille de plus près sont descendus à un taux de 2 % sur 12 mois.
Quand on songe à l'inflation qui diminue en cours d'année, en prévoyant ce mollissement des troisièmes et quatrièmes trimestres, cela donnera à la Fed la marge voulue pour commencer à desserrer la politique monétaire à la toute fin de cette année.
- Merci.
Nous en avions parlé tout à l'heure, mais nous avons un spectateur qui veut que vous parliez spécifiquement des actions de lithium. Qu'en pensez-vous?
Que pensez-vous du marché du lithium?
- Le lithium, c'est un investissement très intéressant dans le secteur minier aujourd'hui.
Alors ce café notre équipe, c'est qu'elle a mis au point un modèle pour voir combien le secteur des mines de lithium peut produire d'ici 10 ans.
Non seulement la quantité de lithium produit aujourd'hui, mais tous les projets qui ont été annoncés et les délais d'exécution de ces projets.
On compare cela à la demande du marché des véhicules électriques pour parvenir à la proportion de deux tiers du marché d'ici 2030. C'est-à-dire que deux tiers des nouvelles voitures seraient électrifiés, que ce soit hybride ou à batteries.
Nous pensons qu'il y aura une pénurie de lithium d'ici 10 ans, ce qui va maintenir les prix à un niveau élevé, largement au-delà du coût marginal des producteurs de lithium aujourd'hui.
- Ce secteur tout entier nous paraît sous-évalué.
Il y a beaucoup de constructeurs automobiles qui sont emballés par les véhicules électriques. Tesla réduit encore ses prix cette semaine pour aller attiser la demande puis la concurrence. Vous avez une perspective assez optimiste quant à la pénétration des véhicules électriques sur le marché d'ici 2030. Qu'est-ce qui pourrait nous détourner de la diversification et nous amener à réviser nos perspectives à la baisse?
- Certaines des contrats d'approvisionnement, notamment lithium, pourrait nous faire parvenir au point où, si les cours du lithium sont trop élevées, il ne serait plus possible de construire.
C'est le plus gros risque pour nous. Quand on songe à certains autres terres rares, il faudrait qu'il y ait beaucoup plus d'approvisionnement supplémentaire marché pour que les véhicules électriques puissent être construits.
- Le problème pourrait être beaucoup plus au niveau de l'offre plutôt que de la demande.
David Sekera répond à vos questions dans quelques minutes. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre vos décisions de placement. Avez-vous une question sur les marchés ou encore sur les placements?
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Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Le marché du travail au Canada et aux États-Unisà commencer 2023 avec beaucoup de dynamisme, malgré la série de hausses de taux pratiqués par les banques centrales pour ralentir l'inflation et l'économie. Anthony Okolie annonce les statistiques de vendredi.
- Oui, janvier a été un mois exceptionnel pour l'emploi au Canada et aux États-Unis.
Les deux marché du travail affichant une forte création d'emplois. Au Canada, nous avons créé 150 000 emplois en janvier.
Comme le montre le graphique, l'emploi affiche une tendance à la hausse depuis le mois de septembre et dépasse les niveaux prix pandémie établis en février 2020.
Et la majorité de ces gains sont attribuables à des emplois à temps pleins dans le secteur privé, ainsi qu'au nombre d'heures accrues travailler. Ensuite, le taux de chômage au Canada est demeuré inchangé à 5 %, légèrement au-delà du creux record de 4,9 % établis en juin et juillet, et largement en deçà du 5,7 % en janvier 2020, avant la pandémie.
Quand à l'annonce des statistiques de l'emploi vendredi, Valeurs Mobilières TD prévoit que le marché de l'emploi au Canada reculera et que le Canada perdra 10 000 emplois au mois de février. Nous pensons que la croissance des salaires se raffermira à 5,2 % contre 4,5 pour le mois précédent.
La Banque du Canada n'aura pas connaissance des statistiques avant sa réunion de demain.
Valeurs Mobilières TD prévoit que le tour demeurera inchangé à 4,5 %.
Aux États-Unis, Valeurs Mobilières TD prévoit que les États-Unis créent 230 000 emplois février, ce qui est supérieur à la tendance, mais il revient à la normale après le chiffre de 517 000 emplois créés en janvier, qui ne représentait pas un niveau durable.
Nous prévoyons également que le taux de chômage aux États-Unis demeurera inchangé à 3,4 %. On prévoit une hausse du taux de chômage à 4 % d'ici la fin de l'année, au fur et à mesure qu'un plus grand nombre de personnes sont attirés par le marché du travail.
L'embauche devrait diminuer progressivement, ce qui entraînera un ralentissement de la croissance de la masse salariale à partir du deuxième trimestre. Enfin, ralentissement de la création d'emplois ralentira les dépenses de consommation aux États-Unis en réduisant l'épargne excédentaire au fur et à mesure que les excès des hausses de taux de la Fed jusqu'à au moins 5 % se répercutent sur l'économie américaine.
- Donc, selon Valeurs Mobilières TD, s'il y a un ralentissement du marché du travail et une plus importante économie de consommation au monde, qu'est-ce que cela nous laisse croire au sujet des risques de récession?
- Valeurs Mobilières TD ne prévoit toujours pas une récession aux États-Unis au troisième trimestre de cette année. On prévoit également qu'il se produira une contraction des emplois à partir de 2024.
Les pertes d'emploi et le ralentissement économique pour augmenter le taux de chômage à 4 % d'ici la fin de l'année et selon Valeurs Mobilières TD, il pourrait passer à 5,5 % d'ici la fin 2024. Valeurs Mobilières TD prévoit donc que la récession commence au premier trimestre 2024.
- Merci, Anthony.
Vous venez d'entendre Anthony Okolie.
Un coup d'œil sur les marchés.
L'indice composite TSX, dans la foulée des observations publiées par Jerome Powell, dans laquelle il déclare que les taux d'intérêt pourraient avoir à être relevés encore plus que prévus.
Si l'on doit revenir à des hausses plus importantes, il n'y a pas de garantie, mais simplement pour essayer de lutter contre l'inflation.
Les marchés ont réagi immédiatement à ses commentaires. Indice TSX composite est en baisse de 155 points, soit 0,25 %. Le cours du pétrole reculait les produits de sensible également au dollar américain.
Teck Resources est en baisse de près de 3 %. Canfor, secteur de la foresterie, progresse légèrement et maintient ses gains de 2,5 %. Aux États-Unis, l'indice S&P 500 est en baisse de près de trois ans trois points, c'est-à-dire près des creux de la séance précédente. 83 points de base en baisse.
(...) est en baisse de 76 points, soit deux tiers de pour cent.
Un titre intéressant, les banques de Wall Street. Comment se comporte-t-elle dans cet environnement ou de Jerome Powell annonce des hausses de taux plus important que prévu? Bank of America est à 3,31 $ l'action, en baisse de plus de 2 %.
David Sekera, stratège en chef à MorningStar Research, répond à vos questions sur les actions américaines.
Prévoyez-vous des possibilités dans le secteur des titres à petite capitalisation.
- Quand nous considérons la juste valeur de marché, petits, moyens et grands, ainsi que les options de base et de croissance.
Les titres à moyenne capitalisation sont conformes à ce que nous disions et une sous-évaluation de 10 à 12 %. Mais les très petites capitalisations sont sous-évaluées de 20 %. Les investisseurs qui acceptent le risque supplémentaire de la volatilité peuvent en profiter.
Quand on ventile les corbeilles valeur, basé croissance, les actions de base étant celle qui présente des caractéristiques de croissance et de valeur, il y a un portefeuille en alter, surévaluation de la valeur, surévaluation de la croissance et sous-évaluation des actions de base, puisque ces dernières tombent beaucoup plus près de la juste valeur, alors que les actions de base et de croissances sont sous-évaluées de 15 et 16 % respectivement.
- Les actions à petite capitalisation sont très sensibles aux cycles économiques.
Est-ce que cela fait parti du risque?
- Oui. La trajectoire de l'économie, et on n'en revient aussi à la raison pour laquelle, chez MorningStar, nous nous concentrons sur l'investissement dans la durée et nous voulons savoir que nous avons la bonne tolérance au risque pour pouvoir accepter une volatilité à court terme.
Dans le secteur des petites capitalisations, il y a beaucoup de volatilité.
On prévoit qu'il en aura dans l'avenir, mais nous pensons qu'il y a une bonne marge de sécurité.
- Encore une question. Selon vous, quel est le secteur où il y aura la plus forte volatilité cette année?
- On n'en revient également à ce que nous disions tout à l'heure dans le secteur de l'énergie. L'énergie est un secteur très volatile, en hausse de plus de 60 % derniers, en recul de six à 7 % cette année. Nous prévoyons toujours que l'énergie est surévaluée.
C'est un domaine où nous aurions des préoccupations.
- Une question nous est parvenue pendant l'une de nos pauses quant au secteur à éviter. Est-ce qu'il y a des secteurs à éviter, notamment la technologie?
Après l'évolution de ce secteur dernier.
- La technologie demeure sous-évaluée, mais pas autant que nous ne prévoyons. Il y a eu une forte hausse en janvier.
Nous pensons toujours, quand je considère certains autres secteurs, à part l'énergie, il n'y en a pas beaucoup que je recommanderais de sous pondérer.
Les titres défensifs sont à leur juste valeur et sur la base de la valeur relative sont peut-être plus coûteux que le reste du marché. Les secteurs cycliques, c'est là que nous voyons davantage de valeur.
- Une toute dernière question. Que pensez-vous des compagnies de communication?
Aux États-Unis, sauf erreur, certaines compagnies de technologie se retrouvent dans cette corbeille.
- Le secteur des communications est le plus sous-évalué et de loin, selon nous à l'heure actuelle, avec un rabais de plus de 30 % par rapport à la juste valeur que nous concluons.
Le secteur des technologies est biaisé en faveur des méga compagnies nous pensons que les compagnies de mégacapitalisation sont sous-évaluées.
Alphabeta reculé de 9 % après avoir annoncé sa version de l'IA.
Ce marché est déçu par ce produit par rapport aux autres plates-formes d'intelligence artificielle. Mais il n'y a pas seulement Alphabet et Meta. Nous pensons que le secteur tout entier est sous-évalué et recèle beaucoup de possibilités, même à l'égard des titres actuels.
Quand je songe à notre couverture au Canada, Bell Canada, Telus, nous pensons que ces entreprises sont sous-évaluées.
- David, ça m'a fait plaisir de m'entretenir avec vous. La prochaine fois, j'espère que nous nous verrons en personne également. David Sekera et stratège en chef pour les marchés américains chez MorningStar Research. Restez à l'écoute.
Demain, c'est la grande annonce de la Banque du Canada. Andrew Kelvin, stratège en chef à Valeurs Mobilières TD, va commenter l'actualité. La Banque du Canada maintiendra-t-elle sa pause? Nous le serons demain à 10 heures, heure de l'Est.
Le consensus est en faveur d'une pause, mais nous le serons après 10 heures demain matin. Vous pouvez d'ores et déjà nous poser vos questions par courriel à moneytalklive@td.com. Merci et à demain!