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(musique) - Bonjour, ici Anthony Okolie, représentant Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements. Aujourd'hui, nous discuterons de l'évaluation des marchés et des principaux enseignements de la saison des résultats avec David Sekera de Morningstar. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Jason Hnatyk nous montre comment utiliser les ordres conditionnels. Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
Au Canada, les marchés sont sous pression à cause de la baisse des valeurs technologiques. Après les annonces négatives de Shopify, la société de commerce électronique basé à Ottawa prévoit sa plus faible croissance trimestrielle en deux ans dans le contexte d'une économie incertaine et de dépenses de consommation mitigée. La hausse des rendements obligataires et la baisse des cours des matières premières plombe également la confiance des investisseurs.
L'indice S&P TSX composé est en baisse de 0,6 %, soit 130 points. Parmi les titres les plus activement négociés, Aritzia se négocie à la baisse aujourd'hui.
Une solide performance au quatrième trimestre et des perspectives optimistes pour 2025.
Clôturée à la hausse mardi. Il est possible qu'elle se replie autour aujourd'hui. L'action recule de plus de 4 %.
Les actions de Kinross Gold font l'objet d'offres aujourd'hui. Le producteur d'or canadien a annoncé des bénéfices et des revenus supérieurs aux estimations pour le premier trimestre. L'action progresse de plus de 5 %. Aux États-Unis, la bourse de New York a ouvert en baisse, entraînés par les titres à grande capitalisation, notamment Tesla.
Les rendements des obligations du trésor ont rebondi, (...) le S&P 500 recule plus de cinq points, c'est-à-dire plus de 1 %.
(...) Sa meilleure série de gains depuis mars. L'indice composite Nasdaq de la technologie est également en baisse en raison de la faiblesse des grands titres technologiques. Actuellement, l'indice recule 48 points, soit 0,3 %. J'ai parlé de ça tout à l'heure.
C'est l'une des actions qui a tiré les marches à la baisse en début de séance. Selon les informations voulant que des procureurs américains enquêtaient sur Tesla pour déterminer si des déclarations de l'entreprise et de son chef de direction Elon Musk concernant la technologie d'aide à la conduite de l'entreprise peut être qualifié de frauduleuse, ce qui plombe le cours de la société, laquelle baisse de 1,7 %. Les actions d'Affirm sont en baisse après que l'opérateur acheté maintenant payait plus tard et annoncé une diminution de son chiffre d'affaires et des pertes plus faibles que prévu au trimestre. L'action recule de plus de 9 %, à 31,71 $.
Voilà la mise à jour sur les marchés.
Les marchés ont mieux commencé le mois de mai après avoir subi des pressions à la baisse en avril. David Sekera de Morningstar Research nous rejoint pour mieux discuter de l'évolution et des retombées de la saison des bénéfices. Bonjour.
- Bonjour Anthony.
- Après un mois d'avril difficile pour les actions, comment se présentent les valorisations?
- C'est intéressant car, fin mars, dans nos perspectives pour le deuxième trimestre, nous affirmions que le marché (...) ce n'est que 14 fois depuis 2010 que le marché a été aussi coûteux par rapport à la juste valeur. Mais après le recul d'avril et compte tenu des ajustements de la juste valeur de certaines de nos actions après les annonces de bénéfices, nous pensons que le marché est proche de la juste valeur. Ce que cela signifie pour les investisseurs à long terme: nous pensons que dorénavant, d'ici deux ans, si vous devez mettre de l'argent à l'œuvre aujourd'hui, nous pensons que vous pourrez obtenir la moyenne historique du coût des capitaux au fil du temps.
- Vous avez évoqué deux secteurs intéressants au niveau des valorisations. C'est tout ce que voyant ce qui concerne les actions axées sur la valeur il était à petite capitalisation.
- En fonction du style, la catégorie est la plus sous-évaluée alors que les catégories croissantes se situent à peu près à notre estimation de la juste valeur. Quant à la capitalisation, petites capitalisations sont sous-évaluées. En composite, elle représentera mais le 1 % par rapport à la juste valeur.
Moyenne capitalisation, c'est assez intéressant de notre point de vue. Quelques pour cent en deçà de la juste valeur, mais les grandes capitalisations sont à leur juste valeur ou légèrement au-dessus.
- Une des questions qu'on entend le plus souvent quant à la valeur des petites capitalisations: quand peut-on s'attendre à ce que cela évolue?
- On ne sait pas quand la confiance des investisseurs va évoluer, mais je m'attendrais ce que les titres axés sur la valeur surclassent au fur et à mesure que l'économie ralentit. Les bénéfices des actions de croissance ralentiront, ce qui pourrait faire pivoter le marché.
(...) Selon notre équipe d'économistes, ce sera mois de septembre.
- Très bien. Je voudrais à présent basculer au secteur.
Au niveau des valorisations, quels sont ceux qui vous semblent sous-évalués ou surévalués à l'heure actuelle?
- À l'heure actuelle, le secteur de l'immobilier est l'une des catégories les plus détestés à la bourse de New York mais cela offre des opportunités aux investisseurs.
(...) Il y a beaucoup d'occasions avec la bonne marche de sécurité, c'est un bon endroit où investir. Nous apprécions également le secteur de la communication, qui est environ à 8 % en deçà de sa juste valeur, et les produits de base, à 6 % en deçà de sa juste valeur.
Et enfin, l'énergie. L'énergie n'est qu'à 3 % en deçà de sa juste valeur. Ce n'est pas une forte marge de sécurité, je crois que cela offre toujours une bonne couverture naturelle votre portefeuille en fonction des risques géopolitiques actuels qui vont peut-être augmenter, et en plus si l'inflation demeure plus élever plus longtemps.
- Un risque que vous soulignez, c'est un affaiblissement de l'économie mais aussi une inflation persistante. Selon vous, quel est le risque potentiel?
- Il y a deux risques potentiels à l'heure actuelle.
Malheureusement, au premier trimestre, nous avons constaté vraiment le scénario du pire.
L'inflation est plus élevée que ce que notre équipe avait projeté au début de l'année.
Le PIB réel aux États-Unis ne s'établit qu'à 1,6 % au premier trimestre sur une base annualisée, encore moins que ce que nos économistes avaient prévu, et nos prévisions étaient même inférieures au consensus au début de l'année. Pour l'avenir, notre scénario de base, c'est que la croissance annualisée du PIB aux États-Unis s'établira seulement entre un écart pour cent dans le premier trimestre 2025. Ceci étant dit, on prévoit que l'inflation s'atténuera. Notre équipe d'économistes américains étudie les indicateurs en temps réel, coup de loyer, les éléments qui ont maintenu l'inflation élevée, il note que cela devrait être reflété dans les indicateurs économiques d'ici deux mois.
À l'origine nous pensions que la Fed aurait déjà commencé à réduire les taux, mais l'inflation étend plus durable que prévu, nous avons reporté notre pronostic au mois de septembre.
Mais une fois que la Fed commence à réduire les taux, nous pensons qu'elle réduira plus rapidement que le consensus à cause d'une perspective de ralentissement économique. Il y a deux risques à court terme. D'ici un ou deux mois, la croissance économique ralentie va plomber les bénéfices, ce qui pourrait engendrer une perte de confiance et peut-être reculer marcher cet été.
Et à moyen terme, si l'inflation demeure trop élever et que la Fed est prise au piège ne peut commencer à réduire son taux directeur, avec une politique monétaire resserrée, l'économie pourrait se trouver en récession la fin de cette année ou peut-être même au début de l'année prochaine.
- Très bien. Revenons-en aux bénéfices. Nous sommes en pleine saison des annonces de bénéfices.
Selon vous, quels sont les principales conclusions et comment les banques et les sociétés financières particuliers se sont-elles comportées?
- Selon moi elles ont affiché de bons bénéfices.
Pas de grandes différences. Les banques régionales américaines présentent des opportunités limitées pour les investisseurs mais beaucoup de ces actions ont largement remonté après les crues touchées après les faillites de l'an dernier. La plus grande conclusion pour les banques serait que nous devons assister à une hausse notable des provisions sur pertes et créances.
Les banques sont assez satisfaits des perspectives économiques. Il y a eu des augmentations dans les professions pour l'immobilier commercial, pendant les mesures qui va nous préoccuper.
- Et que dire de la technologie?
- Une ou deux tendances. Les titres des technologies qui misent sur l'IA, Microsoft, Amazon, Meta c'est intéressant pendant ce trimestre. Meta a dépassé les prévisions et de loin.
Mais l'action a dégringolé nettement. Une semaine l'action est surévaluée, ce qui a appelé au marché, ce sont les immobilisations de la compagnie qui augmente dans le domaine de l'intelligence artificielle.
Rappelez-vous quand la compagnie s'est rebaptisée Meta et a dépensé beaucoup d'argent au métavers. Une bonne partie de ses dépenses ont été inutile, ce qui a suscité la défiance des investisseurs. Enfin, les technologies qui ne sont pas liées à l'intelligence artificielle, la technologie dite historique, IBM, Intel, ce sont des titres qui éprouvent des difficultés à court terme car elles commencent à perdre leur pertinence dans le secteur de la technologie et les sous secteurs spécifiques.
- Très bien. Enfin, pouvez-vous nous parler de ces actions dites de l'économie réelle? Sont-elles touchées par le ralentissement de la demande des consommateurs de l'inflation?
- Oui. Le secteur industriel est surévalué selon nous.
Le ralentissement de l'économie va exercer certaines pressions, mais c'est vraiment le consommateur américain. Le consommateur américain commence enfin à s'épuiser, à se tarir. Quand je songe aux résultats de McDonald's, Starbucks, ses résultats sont avant-coureurs. Pas seulement l'inflation récente mais celle qui s'accumule depuis deux ans commence vraiment à affecter le consommateur. Au début, c'était les moins aisées qui sont ressenties, mais à présent les effets se font sentir chez le consommateur moyen revenu. Au début les consommateurs pouvaient compenser les prix plus élevés grâce à leur épargne accumulée pendant la pandémie. Nous pensons qu'elle est drainée depuis quelque temps déjà. Les consommateurs commencent à manger leur épargne, les taux d'épargne diminuent également.
Cela semble atteindre la fin de cette tendance.
Il y a une augmentation du volume. Par exemple, Starbucks annonce une baisse de 7 % de l'achalandage de ces points de vente. C'est une diminution considérable pour une compagnie comme Starbucks.
Les consommateurs se mettent en retrait, surtout dans les domaines que les consommateurs semblent considérer comme étant des gâteries.
- Excellent début d'émission! David Sekera répond à vos questions sur les actions américaines en quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
AstraZeneca retire son vaccin contre le coronavirus qui a connu un grand succès à l'échelle mondiale en raison d'une faible demande.
La mise au point de multiples variants de vaccin contre la COVID a entraîné une diminution de la demande.
AstraZeneca fournit plus de 3 milliards de doses dans le monde depuis janvier 2021. L'entreprise a déclaré que le vaccin n'avait pas généré de revenus depuis avril 2023.
Selon certains experts, la lassitude face à la pandémie, la confusion des messages et le calendrier de vaccination dissuade les gens.
L'action est en légère progression de 0,5 %.
Les actions de Shopify sont sous pression aujourd'hui après que des prévisions à la baisse pour le trimestre en cours ou éclipsé les résultats positifs du premier trimestre niveau de chiffre d'affaires et du bénéfice.
La société canadienne de commerce électronique a déclaré qu'elle s'attendait à ce que les revenus du deuxième trimestre augmentent à un taux supérieur à 10 % par rapport à l'année précédente, ce qui représente ralentissement. Shopify, qui met à la disposition des entreprises des outils pour la vente en ligne, a déclaré que le volume total a augmenté pour atteindre un peu plus de 60 milliards de dollars, c'est-à-dire égale aux attentes du consensus. Les actions dégringolent de près de 19 % à cause de ses pronostics de baisse.
Uber annonce des prévisions en baisse.
Le géant attribue cette perte à des radiations de participation dans d'autres groupes tels que l'entreprise de voiture autonome Aurora ainsi que des frais juridiques encourus depuis des décennies dans des démêlés avec des régulateurs du monde entier.
Uber et ses rivaux sont confrontés à une ambiance de plus en plus désagréable, en particulier en ce qui concerne la rémunération du chauffeur il y va. L'action recule de plus de six dollars, c'est-à-dire près de 9 %.
À présent, un coup d'œil sur les grands indices.
L'indice TSX composée recul de 134 points, soit 0,6 %, tiré vers le bas par les actions des technologies. À présent, aux États-Unis, il y a également une certaine faiblesse. L'indice S&P 500 recule de quatre points et demi, c'est-à-dire une dizaine de pour cent. David Sekera répond à vos questions sur les actions américaines.
Première question: c'est une question qui porte sur NVIDIA. Quel est l'avenir de NVIDIA?
- Je dois admettre que NVIDIA, c'est vraiment un cas de croissance que je n'ai jamais vue dans ma carrière.
Pour une compagnie qui a déjà cette ampleur.
Je vous expose nos projections. Nous prévoyons que les chiffres d'affaires et les ventes double rond cette année après qu'ils aient déjà doublé l'année dernière.
Quand on considère cette compagnie, pendant l'exercice 2023, leur chiffre d'affaires était de 27 milliards, donc nous estimons que cela passera à 212 milliards si l'exercice 2029. Nous prévoyons un chiffre d'affaires de 26 par action, pas 134 44 non prochain, c'était un multiple de 34 fois et demie cette année, ce qui semble peu élevé mais on en revient 26 fois les bénéfices estimatifs en 2025, ce qui est un peu plus raisonnable pour une entreprise de croissance. Toutefois, nous attribuons une cote d'incertitude très élevée à cette entreprise, la deuxième plus élevée parmi les cinq niveaux que nous attribuons. Nous pensons que la gamme des scénarios potentiels est exceptionnellement large.
À court terme, action va demeurer très volatile lorsque les bénéfices seront annoncés. L'action pourrait dépasser les attentes et offrir des orientations à la hausse. Le cours de l'action pourrait remonter. Mais si la compagnie ne fait qu'atteindre les attentes ou les décevoir ou si elle donne des orientations médiocres, tu pourrais très bien quelle action subisses une correction et une baisse.
Je mets en garde les investisseurs dans NVIDIA. Quelle que soit l'ampleur de votre position, il faut qu'elle soit une taille appropriée. De fait, c'est une action qui convient aux investisseurs qui ont tolérance au risque supérieure à la moyenne ainsi que les moyens financiers de pouvoir surmonter ses volatilité.
- Il y a eu beaucoup d'optimisme au niveau de l'intelligence artificielle.
Est-ce que vous pensez que la compagnie a atteint un cours parfait? Il y a tellement d'optimisme par rapport l'intelligence artificielle. Qu'en pensez-vous?
- Je ne sais pas si le cours est nécessairement parvenu à la perfection, mais je pense qu'il y a une très vaste gamme de résultats potentiels.
Quand on considère le secteur de l'IA, NVIDIA a l'avantage du premier venu. Les unités de traitement graphique devant la compagnie se vendre au prix que choisit celle-ci.
Ceci dit, il y a beaucoup de concurrents qui cherchent à se lancer sur le secteur très rapidement, pas seulement des concurrents mais des utilisateurs aussi, comme Microsoft, Alphabet, Amazon, qui travaillaient tous pour concevoir leur propre plus pour l'IA pour d'autres utilisations spécifiques.
C'est donc une situation dans laquelle il est très difficile d'avoir beaucoup de conviction, non seulement quant à la capacité de NVIDIA de réaliser des bénéfices cette année, mais d'établir de trajectoire pour les bénéfices à long terme.
- Restons sur le thème de la technologie. Est-ce que Apple vaut la peine d'être envisagé à ce niveau-là?
Les ventes d'iPhone en Chine par exemple, un de ses plus grands marchés, ralentissent. Il y a une concurrence, comme Huawei. Qu'en pensez-vous?
- Quand j'ai considéré les bénéfices d'Apple, ils sont conformes à nos attentes mais il y a pas de nouvelles nouvelles. Selon le type d'investisseurs que vous êtes, nous pensons qu'Apple est une compagnie de très grande qualité. Nous lui attribuons une situation économique très défendable, peut davantage encrasser à long terme cote incertitude moyenne, une très bonne trajectoire pour modéliser à long terme.
Ceci dit, il y avait certaines préoccupations à la fin de semaine dernière lorsque Richard Hathaway (...) que prévoyons-nous dans l'avenir? Nous prévoyons des améliorations des marges, les services représentent une part croissance du chiffre d'affaires de l'entreprise au fil du temps. Le un iPhone à davantage de concurrence, surtout en Chine de la part de Huawei.
(...) Selon ce qu'elle annonça, il pourrait s'agir d'un catalyseur pour l'action.
En revanche, la compagnie n'a pas donné au marché ce que ceux-ci attendent, donc si elle n'a pas une annonce avec un effet d'annonce, les marchés seront peut-être déçus.
- La question suivante porte sur le constructeur de véhicules électriques Tesla. Que pensez-vous de cette entreprise qui a annoncé des livraisons décevantes de son usine de Chine? Qu'en pensez-vous?
- Quand on songe à tesla, il faut toujours se rappeler que la valeur de Tesla réside non pas nécessairement dans le nombre de voitures qu'elle construit cette année ou même construire l'an prochain, mais plutôt dans les attentes à l'égard de la croissance de l'entreprise d'ici cinq à 10 ans. C'est pourquoi je pense que l'action est très volatile car le cours est fondé sur une vaste gamme de scénarios. Nous prévoyons que 40 % de la nouvelle production d'automobiles dans le monde sera attribuable aux véhicules électriques.
Nous prévoyons que Tesla aura une part considérable.
Mais avec Tesla, il ne s'agit pas simplement des véhicules électriques mais beaucoup d'autres activités.
Quand vous songez à Tesla, il y a des abonnements de conduite autonome intégrale, le secteur de l'assurance automobile. Encore une fois, il faut prendre tout cela en compte au fil du temps. Donc oui, les résultats ont été un peu faibles pendant le trimestre puisque les ventes de véhicules électriques se sont ralenties, et la raison pour laquelle l'action augmente, c'est que la compagnie a annoncé le modèle de qui sera un véhicule électrique à prix modique.
Cette annonce a été devancée.
On prévoit que le véhicule sera prêt à la vente fin 2024.
Ce qui va augmenter les ventes d'automobiles, mais ses ventes s'accompagneront de toutes sortes d'autres éléments.
De toutes sortes d'autres options. Tesla demeure sur la bonne voie selon nous. En ce qui concerne les investisseurs, il faut s'attendre à beaucoup de hauts et de bas avant de parvenir à cette trajectoire plus stable d'ici deux mois par exemple.
- Davantage de volatilité, comme vous l'avez dit.
C'est toujours vos propres recherches avant de prendre une mission de placement.
Posez vos questions par courriel, sans clavier l'époque. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb. Il existe différents types des ordres conditionnels sur CourtierWeb et Jason Hnatyk nous montre comment les utiliser.
- Nous allons parler des ordres conditionnels et plus précisément de l'ordre un déclenche l'autre. Un autre conditionnel peut être extrêmement utile. Il y a deux éléments qui sautent aux yeux quand on envisage leur polyvalence. Tout d'abord, ils vous permettent d'automatiser un peu le processus. Vous n'êtes pas obligés d'être devant votre ordinateur, mais vous pouvez établir une série d'événements afin de maîtriser la situation même si vous n'êtes pas à votre ordinateur. Cela peut aider les investisseurs mettre en œuvre leur plan de négociation.
Ce qui peut retirer l'émotions desdits opérations et prendre des décisions plus déplacements. Alors sur la plate-forme pour voir comment il est facile de placer des ordres déclenche l'autre. Je suis sur la page des stratégies de négociation. Nous y reviendrons lorsque nous passerons un ordre dans un instant. Nous allons nous concentrer sur l'ordre déclenche l'autre sur la gauche.
Ce petit schéma et cette description montre très bien en quoi consiste ce type d'ordre. L'ordre en soi est constitué de deux ordres. Il y a un premier ordre et ce n'est que lorsque le premier ordre sera exécuté que le deuxième ordre est déclenché. Deux scénarios courants.
Tout d'abord, pour saisir un ordre dans une position acheteuse, à long terme, ou encore pour prélever des profits ou limiter les pertes lorsque vous mettez en place un plan de négociation, comme je l'ai dit, certaines personnes peuvent utiliser des ordres conditionnels pour rééquilibrer un portefeuille.
Premier ordre, vendre telle position. Ordre secondaire, placer les forces dans une nouvelle position acheteuse.
Nous avons indiqué un lien au bas de l'écran avec la vidéo qui décrit tout les ordres conditionnels. Vous pourrez ainsi revenir en arrière pour vous renseigner sur les autres les ordres conditionnels. J'ai affiché un titre à l'écran. Cette ligne verte que je souligne représente l'ordre numéro un, donc l'ordre limite d'achat d'un tel titre. Si cet ordre est exécuté, un ordre secondaire est passé.
Je vais le signaler au-dessus de cette ligne, comment il se visualise.
On peut sauvegarder l'ordre d'achat à 520, par exemple, et on pourrait passer à un deuxième ordre de vente à 550. Si nous pensons que l'action va remonter, nous pouvons saisir les bénéfices mêmes si nous sommes pas devant les ordinateurs. Voilà comment il est facile de saisir un ordre. Je clique sur le bouton achat vente.
Ensuite il faut aller à l'onglet stratégie en haut de l'écran.
Revenons au graphique que nous avons montré au début.
Il y a deux tickets qui se conjuguent quand on les remplit à la fois mais ce n'est rien de différent des autres uniques que vous passez habituellement.
Utilisons donc le même titre.
Passons un ordre acheteur et conservant le même cours que dans notre exemple, 520 $. Si l'action redescend à notre cours, il sera donc ainsi possible de vendre là où nous voyons de la valeur.
L'ordre est valable jusqu'à l'annulation. J'expliquerai pourquoi dans un instant.
Après que nous avons passé le deuxième volet de l'ordre, vous voyez, il est indiqué l'un annule l'autre. Le premier ordre, c'est l'heure entre primaire, et l'autre secondaire.
Gardant le même site. Au lieu d'acheter, nous voulons vendre. La quantité demeure identique.
Nous allons conserver l'ordre limite même s'il y a d'autres options. Il s'agira de notre ordre pour les bénéfices. Lorsque vous utilisez des ordres conditionnels, il faut que la durée de validité soit identique pour les deux volets de l'ordre.
Les ordres canadiens valident jusqu'à l'annulation sont en vigueur pendant 90 jours et les ordres pour des valeurs américaines pendant 180 jours. Voilà comment on peut passer un ordre l'un déclenche l'autre pour mettre en place des plans des négociations.
- Merci à Jason Hnatyk, formateur principal à placement direct.
Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage pour trouver encore plus de vidéos informatives. À présent, je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous les poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
David Sekera répond à vos questions sur les actions américaines.
Cette question porte sur l'or.
Quels sont vos perspectives sur l'or et les actions de mines d'or?
- L'or et les actions de mines d'or sont un domaine très intéressant à étudier.
Nous avons une perspective négative à long terme sur le cours de l'or.
Notre équipe étudie les caractéristiques de l'offre et de la demande. Les projections à long terme pour l'or c'est qu'il redescende. Les sociétés de mines d'or sont dans une situation négative depuis des années, ce qui a limité le cours des sociétés de mines d'or. D'autres modèles financiers supposent que l'or (...) d'ici 2028.
Mais même dans ce scénario, si le cours de l'or diminue beaucoup, des sociétés minières semblent sous-évaluées par rapport à notre modèle. Le désavantage, c'est que si les cours de l'or diminuent plus lentement que prévu ou si le coût d'extraire l'or du sol sont plus élevés, il pourrait y avoir un risque de baisse.
(...) - Merci pour ce coup d'œil sur les actions de l'or et le cours de l'or. À présent, une autre industrie, l'industrie de la défense. Que pensez-vous de l'industrie de la défense en 2024?
- C'est un cas où, malheureusement, nous avons une perspective positive pour le secteur de la défense. À cause du conflit géopolitique avivé, on assiste à des carnets de commandes record. Beaucoup de fournisseurs de défense estiment qu'il faudra plusieurs années pour exécuter le combat actuel.
Une société qui m'intéresse beaucoup, c'est RTX. La moitié de l'activité est militaire et l'autre moitié civil. Au niveau civil, nous pensons que la compagnie en est au premier stade de la vente de nouveaux moteurs pour avions à réaction, mais au niveau militaire, la compagnie vend des missiles et des systèmes de défenses antimissiles qui ont prouvé leur efficacité dans les différents conflits. Quelques risques que nous envisagerions au niveau civil, la compagnie a éprouvé des difficultés au début. Nous verrons si cela va plomber la compagnie dans l'avenir, si elle va devoir évaluer certains moteurs qu'elle a vendus. Et puis, il y aura la phase électorale aux États-Unis, la Saison budgétaire. Les perspectives de dépenses sont plus incertaines que d'habitude. Voilà certains risques dans le secteur de la défense, mais à plus long terme, des possibilités pour les investisseurs.
- Très bien, passant de l'industrie de la défense à l'immobilier. Comment l'immobilier se présentait les devrait-on s'inquiéter des immeubles de bureaux vacants?
- Immobilier encore une fois est la catégorie d'actifs la plus détestée dans les marchés financiers.
Très peu de gens veulent y toucher.
Je pense que cela ouvre d'excellentes possibilités.
On peut le comparer à notre juste valeur aujourd'hui.
Je demeure convaincu qu'il pourrait y avoir une baisse à la valorisationDans le secteur des bureaux. C'est un domaine dans lequel je recommande la plus extrême prudence à quiconque est investi dans le secteur.
Assurez-vous d'avoir énormément de marge de sécuritéEn cas de baisse.
J'aime beaucoup les actions qui ontDes antécédents de croissance. Un ou deux domaines que j'encouragerais au spectateur envisagé,Certaines zones de stockage. Nous considérerons que ce sont des actions défensifs. Le risque de baisse plus importante à la défense, immobilier c'est si les taux d'intérêt grimpaient.
- Comme d'habitude, faites vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Voici comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous les poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Jetant un coup d'œil à la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser les actions qui bougent. Il s'agit de l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume.
Dans l'énergie, dans le coin supérieur gauche, certaines compagnies comme Enbridge progresse légèrement. En bas, les produits de base. Kinross occupe une vaste zone verte. La compagnie vient d'annoncer des revenus et des résultats supérieurs aux prévisions pour le premier trimestre. D'autres compagnies comme BTO progresse aussi. À présent, l'indice S&P 100, pour voir ce qui progresse. La technologie a beaucoup fait les actualités récemment.
Commençons par Microsoft. En légère hausse. Intel, en bas à gauche, et sous pression. Bien sûr, cette compagnie a émis un avertissement sur son chiffre d'affaires après que les États-Unis aient révoqué la licence d'exploitation de Huawei.
Tesla est toujours dans l'actualité. Les autorités américaines mèneraient, selon les rapports, une enquête sur les propos tenus par Elon Musk quant à la technologie de conduite autonome qui pourrait qualifier de fraude. Starbucks est un autre titre qui fait les manchettes.
L'action a nettement reculé. Il y a quelques jours, après l'annonce de bénéfices médiocres pour le premier trimestre.
La compagnie semble avoir trouvé des acheteurs et se négocieraient à plus de 2 %. David Sekera de Morningstar Research répond à vos questions sur les actions américaines. Que pensez-vous des opérateurs télécom?
- Nous voyons beaucoup de valeur sur le marché américain de la télécommunication parce que nous avons une perspective à long terme différencié. Après plusieurs années de consolidation dans ce secteur, il y a maintenant trois grands fournisseurs aux États-Unis: AT&T, Verizon et T-Mobile.
Nous prévoyons qu'elles commenceront à fonctionner comme un oligopole, ce qui (...) nous commençons en voir les signes dans les résultats du premier trimestre de AT&T et Verizon.
Bien sûr, si les guerres de prix s'intensifient et reprennent de plus belle, cela mettra à mal nos pronostics. Au Canada, c'est le contraire. Il y a de plus en plus de concurrence, mais cette concurrence avivée est déjà prise en compte dans le cours des actions, laquelle tourne autour de son cours le plus bas depuis cinq ans. Le risque pour le Rogers serait que la concurrence de Quebecor devienne irrationnelle et que cette entreprise cherche à prendre sa part de marché au risque de sa rentabilité. On se demanderait alors quelle serait la juste valeur pour ses entreprises.
- Voilà tout le temps dont nous disposions, mais avant de nous quitter, je voudrais revenir à notre discussion d'ouverture. Comment se présenter valorisation et comment les marchés vont-ils évoluer?
- À l'heure actuelle, les marchés sont à peu près à notre estimation de juste valeur.
Nous évaluons la juste valeur un peu différemment d'autres firmes. Nous adoptons une démarche à. Nous avons plus de 60 analystes aux États-Unis, plus de 120 dans le monde.
Nous nous basons sur la valeur intrinsèque telle que défini par chaque employeur. Et ensuite, nous voyons que beaucoup de stratèges adoptent une approche descendante. En général, ces huit à 10 % en deçà.
La catégorie de valeur est la plus sous-évaluée au niveau des styles par comparaison aux actions de base de croissance et des titres à petite capitalisation ont une forte marge de sécurité, 20 % en deçà de leur justement la.
- Merci pour ces informations et à bientôt j'espère.
- Je vous en prie.
- Merci à David Sekera de Morningstar Research. Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions. Restez à l'écoute, jeudi, Bart Melek, responsable de la stratégie sur les matières premières chez gestion de Valeurs mobilières TD, répondra à vos questions sur les matières premières.
Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!
Jason Hnatyk nous montre comment utiliser les ordres conditionnels. Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
Au Canada, les marchés sont sous pression à cause de la baisse des valeurs technologiques. Après les annonces négatives de Shopify, la société de commerce électronique basé à Ottawa prévoit sa plus faible croissance trimestrielle en deux ans dans le contexte d'une économie incertaine et de dépenses de consommation mitigée. La hausse des rendements obligataires et la baisse des cours des matières premières plombe également la confiance des investisseurs.
L'indice S&P TSX composé est en baisse de 0,6 %, soit 130 points. Parmi les titres les plus activement négociés, Aritzia se négocie à la baisse aujourd'hui.
Une solide performance au quatrième trimestre et des perspectives optimistes pour 2025.
Clôturée à la hausse mardi. Il est possible qu'elle se replie autour aujourd'hui. L'action recule de plus de 4 %.
Les actions de Kinross Gold font l'objet d'offres aujourd'hui. Le producteur d'or canadien a annoncé des bénéfices et des revenus supérieurs aux estimations pour le premier trimestre. L'action progresse de plus de 5 %. Aux États-Unis, la bourse de New York a ouvert en baisse, entraînés par les titres à grande capitalisation, notamment Tesla.
Les rendements des obligations du trésor ont rebondi, (...) le S&P 500 recule plus de cinq points, c'est-à-dire plus de 1 %.
(...) Sa meilleure série de gains depuis mars. L'indice composite Nasdaq de la technologie est également en baisse en raison de la faiblesse des grands titres technologiques. Actuellement, l'indice recule 48 points, soit 0,3 %. J'ai parlé de ça tout à l'heure.
C'est l'une des actions qui a tiré les marches à la baisse en début de séance. Selon les informations voulant que des procureurs américains enquêtaient sur Tesla pour déterminer si des déclarations de l'entreprise et de son chef de direction Elon Musk concernant la technologie d'aide à la conduite de l'entreprise peut être qualifié de frauduleuse, ce qui plombe le cours de la société, laquelle baisse de 1,7 %. Les actions d'Affirm sont en baisse après que l'opérateur acheté maintenant payait plus tard et annoncé une diminution de son chiffre d'affaires et des pertes plus faibles que prévu au trimestre. L'action recule de plus de 9 %, à 31,71 $.
Voilà la mise à jour sur les marchés.
Les marchés ont mieux commencé le mois de mai après avoir subi des pressions à la baisse en avril. David Sekera de Morningstar Research nous rejoint pour mieux discuter de l'évolution et des retombées de la saison des bénéfices. Bonjour.
- Bonjour Anthony.
- Après un mois d'avril difficile pour les actions, comment se présentent les valorisations?
- C'est intéressant car, fin mars, dans nos perspectives pour le deuxième trimestre, nous affirmions que le marché (...) ce n'est que 14 fois depuis 2010 que le marché a été aussi coûteux par rapport à la juste valeur. Mais après le recul d'avril et compte tenu des ajustements de la juste valeur de certaines de nos actions après les annonces de bénéfices, nous pensons que le marché est proche de la juste valeur. Ce que cela signifie pour les investisseurs à long terme: nous pensons que dorénavant, d'ici deux ans, si vous devez mettre de l'argent à l'œuvre aujourd'hui, nous pensons que vous pourrez obtenir la moyenne historique du coût des capitaux au fil du temps.
- Vous avez évoqué deux secteurs intéressants au niveau des valorisations. C'est tout ce que voyant ce qui concerne les actions axées sur la valeur il était à petite capitalisation.
- En fonction du style, la catégorie est la plus sous-évaluée alors que les catégories croissantes se situent à peu près à notre estimation de la juste valeur. Quant à la capitalisation, petites capitalisations sont sous-évaluées. En composite, elle représentera mais le 1 % par rapport à la juste valeur.
Moyenne capitalisation, c'est assez intéressant de notre point de vue. Quelques pour cent en deçà de la juste valeur, mais les grandes capitalisations sont à leur juste valeur ou légèrement au-dessus.
- Une des questions qu'on entend le plus souvent quant à la valeur des petites capitalisations: quand peut-on s'attendre à ce que cela évolue?
- On ne sait pas quand la confiance des investisseurs va évoluer, mais je m'attendrais ce que les titres axés sur la valeur surclassent au fur et à mesure que l'économie ralentit. Les bénéfices des actions de croissance ralentiront, ce qui pourrait faire pivoter le marché.
(...) Selon notre équipe d'économistes, ce sera mois de septembre.
- Très bien. Je voudrais à présent basculer au secteur.
Au niveau des valorisations, quels sont ceux qui vous semblent sous-évalués ou surévalués à l'heure actuelle?
- À l'heure actuelle, le secteur de l'immobilier est l'une des catégories les plus détestés à la bourse de New York mais cela offre des opportunités aux investisseurs.
(...) Il y a beaucoup d'occasions avec la bonne marche de sécurité, c'est un bon endroit où investir. Nous apprécions également le secteur de la communication, qui est environ à 8 % en deçà de sa juste valeur, et les produits de base, à 6 % en deçà de sa juste valeur.
Et enfin, l'énergie. L'énergie n'est qu'à 3 % en deçà de sa juste valeur. Ce n'est pas une forte marge de sécurité, je crois que cela offre toujours une bonne couverture naturelle votre portefeuille en fonction des risques géopolitiques actuels qui vont peut-être augmenter, et en plus si l'inflation demeure plus élever plus longtemps.
- Un risque que vous soulignez, c'est un affaiblissement de l'économie mais aussi une inflation persistante. Selon vous, quel est le risque potentiel?
- Il y a deux risques potentiels à l'heure actuelle.
Malheureusement, au premier trimestre, nous avons constaté vraiment le scénario du pire.
L'inflation est plus élevée que ce que notre équipe avait projeté au début de l'année.
Le PIB réel aux États-Unis ne s'établit qu'à 1,6 % au premier trimestre sur une base annualisée, encore moins que ce que nos économistes avaient prévu, et nos prévisions étaient même inférieures au consensus au début de l'année. Pour l'avenir, notre scénario de base, c'est que la croissance annualisée du PIB aux États-Unis s'établira seulement entre un écart pour cent dans le premier trimestre 2025. Ceci étant dit, on prévoit que l'inflation s'atténuera. Notre équipe d'économistes américains étudie les indicateurs en temps réel, coup de loyer, les éléments qui ont maintenu l'inflation élevée, il note que cela devrait être reflété dans les indicateurs économiques d'ici deux mois.
À l'origine nous pensions que la Fed aurait déjà commencé à réduire les taux, mais l'inflation étend plus durable que prévu, nous avons reporté notre pronostic au mois de septembre.
Mais une fois que la Fed commence à réduire les taux, nous pensons qu'elle réduira plus rapidement que le consensus à cause d'une perspective de ralentissement économique. Il y a deux risques à court terme. D'ici un ou deux mois, la croissance économique ralentie va plomber les bénéfices, ce qui pourrait engendrer une perte de confiance et peut-être reculer marcher cet été.
Et à moyen terme, si l'inflation demeure trop élever et que la Fed est prise au piège ne peut commencer à réduire son taux directeur, avec une politique monétaire resserrée, l'économie pourrait se trouver en récession la fin de cette année ou peut-être même au début de l'année prochaine.
- Très bien. Revenons-en aux bénéfices. Nous sommes en pleine saison des annonces de bénéfices.
Selon vous, quels sont les principales conclusions et comment les banques et les sociétés financières particuliers se sont-elles comportées?
- Selon moi elles ont affiché de bons bénéfices.
Pas de grandes différences. Les banques régionales américaines présentent des opportunités limitées pour les investisseurs mais beaucoup de ces actions ont largement remonté après les crues touchées après les faillites de l'an dernier. La plus grande conclusion pour les banques serait que nous devons assister à une hausse notable des provisions sur pertes et créances.
Les banques sont assez satisfaits des perspectives économiques. Il y a eu des augmentations dans les professions pour l'immobilier commercial, pendant les mesures qui va nous préoccuper.
- Et que dire de la technologie?
- Une ou deux tendances. Les titres des technologies qui misent sur l'IA, Microsoft, Amazon, Meta c'est intéressant pendant ce trimestre. Meta a dépassé les prévisions et de loin.
Mais l'action a dégringolé nettement. Une semaine l'action est surévaluée, ce qui a appelé au marché, ce sont les immobilisations de la compagnie qui augmente dans le domaine de l'intelligence artificielle.
Rappelez-vous quand la compagnie s'est rebaptisée Meta et a dépensé beaucoup d'argent au métavers. Une bonne partie de ses dépenses ont été inutile, ce qui a suscité la défiance des investisseurs. Enfin, les technologies qui ne sont pas liées à l'intelligence artificielle, la technologie dite historique, IBM, Intel, ce sont des titres qui éprouvent des difficultés à court terme car elles commencent à perdre leur pertinence dans le secteur de la technologie et les sous secteurs spécifiques.
- Très bien. Enfin, pouvez-vous nous parler de ces actions dites de l'économie réelle? Sont-elles touchées par le ralentissement de la demande des consommateurs de l'inflation?
- Oui. Le secteur industriel est surévalué selon nous.
Le ralentissement de l'économie va exercer certaines pressions, mais c'est vraiment le consommateur américain. Le consommateur américain commence enfin à s'épuiser, à se tarir. Quand je songe aux résultats de McDonald's, Starbucks, ses résultats sont avant-coureurs. Pas seulement l'inflation récente mais celle qui s'accumule depuis deux ans commence vraiment à affecter le consommateur. Au début, c'était les moins aisées qui sont ressenties, mais à présent les effets se font sentir chez le consommateur moyen revenu. Au début les consommateurs pouvaient compenser les prix plus élevés grâce à leur épargne accumulée pendant la pandémie. Nous pensons qu'elle est drainée depuis quelque temps déjà. Les consommateurs commencent à manger leur épargne, les taux d'épargne diminuent également.
Cela semble atteindre la fin de cette tendance.
Il y a une augmentation du volume. Par exemple, Starbucks annonce une baisse de 7 % de l'achalandage de ces points de vente. C'est une diminution considérable pour une compagnie comme Starbucks.
Les consommateurs se mettent en retrait, surtout dans les domaines que les consommateurs semblent considérer comme étant des gâteries.
- Excellent début d'émission! David Sekera répond à vos questions sur les actions américaines en quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
AstraZeneca retire son vaccin contre le coronavirus qui a connu un grand succès à l'échelle mondiale en raison d'une faible demande.
La mise au point de multiples variants de vaccin contre la COVID a entraîné une diminution de la demande.
AstraZeneca fournit plus de 3 milliards de doses dans le monde depuis janvier 2021. L'entreprise a déclaré que le vaccin n'avait pas généré de revenus depuis avril 2023.
Selon certains experts, la lassitude face à la pandémie, la confusion des messages et le calendrier de vaccination dissuade les gens.
L'action est en légère progression de 0,5 %.
Les actions de Shopify sont sous pression aujourd'hui après que des prévisions à la baisse pour le trimestre en cours ou éclipsé les résultats positifs du premier trimestre niveau de chiffre d'affaires et du bénéfice.
La société canadienne de commerce électronique a déclaré qu'elle s'attendait à ce que les revenus du deuxième trimestre augmentent à un taux supérieur à 10 % par rapport à l'année précédente, ce qui représente ralentissement. Shopify, qui met à la disposition des entreprises des outils pour la vente en ligne, a déclaré que le volume total a augmenté pour atteindre un peu plus de 60 milliards de dollars, c'est-à-dire égale aux attentes du consensus. Les actions dégringolent de près de 19 % à cause de ses pronostics de baisse.
Uber annonce des prévisions en baisse.
Le géant attribue cette perte à des radiations de participation dans d'autres groupes tels que l'entreprise de voiture autonome Aurora ainsi que des frais juridiques encourus depuis des décennies dans des démêlés avec des régulateurs du monde entier.
Uber et ses rivaux sont confrontés à une ambiance de plus en plus désagréable, en particulier en ce qui concerne la rémunération du chauffeur il y va. L'action recule de plus de six dollars, c'est-à-dire près de 9 %.
À présent, un coup d'œil sur les grands indices.
L'indice TSX composée recul de 134 points, soit 0,6 %, tiré vers le bas par les actions des technologies. À présent, aux États-Unis, il y a également une certaine faiblesse. L'indice S&P 500 recule de quatre points et demi, c'est-à-dire une dizaine de pour cent. David Sekera répond à vos questions sur les actions américaines.
Première question: c'est une question qui porte sur NVIDIA. Quel est l'avenir de NVIDIA?
- Je dois admettre que NVIDIA, c'est vraiment un cas de croissance que je n'ai jamais vue dans ma carrière.
Pour une compagnie qui a déjà cette ampleur.
Je vous expose nos projections. Nous prévoyons que les chiffres d'affaires et les ventes double rond cette année après qu'ils aient déjà doublé l'année dernière.
Quand on considère cette compagnie, pendant l'exercice 2023, leur chiffre d'affaires était de 27 milliards, donc nous estimons que cela passera à 212 milliards si l'exercice 2029. Nous prévoyons un chiffre d'affaires de 26 par action, pas 134 44 non prochain, c'était un multiple de 34 fois et demie cette année, ce qui semble peu élevé mais on en revient 26 fois les bénéfices estimatifs en 2025, ce qui est un peu plus raisonnable pour une entreprise de croissance. Toutefois, nous attribuons une cote d'incertitude très élevée à cette entreprise, la deuxième plus élevée parmi les cinq niveaux que nous attribuons. Nous pensons que la gamme des scénarios potentiels est exceptionnellement large.
À court terme, action va demeurer très volatile lorsque les bénéfices seront annoncés. L'action pourrait dépasser les attentes et offrir des orientations à la hausse. Le cours de l'action pourrait remonter. Mais si la compagnie ne fait qu'atteindre les attentes ou les décevoir ou si elle donne des orientations médiocres, tu pourrais très bien quelle action subisses une correction et une baisse.
Je mets en garde les investisseurs dans NVIDIA. Quelle que soit l'ampleur de votre position, il faut qu'elle soit une taille appropriée. De fait, c'est une action qui convient aux investisseurs qui ont tolérance au risque supérieure à la moyenne ainsi que les moyens financiers de pouvoir surmonter ses volatilité.
- Il y a eu beaucoup d'optimisme au niveau de l'intelligence artificielle.
Est-ce que vous pensez que la compagnie a atteint un cours parfait? Il y a tellement d'optimisme par rapport l'intelligence artificielle. Qu'en pensez-vous?
- Je ne sais pas si le cours est nécessairement parvenu à la perfection, mais je pense qu'il y a une très vaste gamme de résultats potentiels.
Quand on considère le secteur de l'IA, NVIDIA a l'avantage du premier venu. Les unités de traitement graphique devant la compagnie se vendre au prix que choisit celle-ci.
Ceci dit, il y a beaucoup de concurrents qui cherchent à se lancer sur le secteur très rapidement, pas seulement des concurrents mais des utilisateurs aussi, comme Microsoft, Alphabet, Amazon, qui travaillaient tous pour concevoir leur propre plus pour l'IA pour d'autres utilisations spécifiques.
C'est donc une situation dans laquelle il est très difficile d'avoir beaucoup de conviction, non seulement quant à la capacité de NVIDIA de réaliser des bénéfices cette année, mais d'établir de trajectoire pour les bénéfices à long terme.
- Restons sur le thème de la technologie. Est-ce que Apple vaut la peine d'être envisagé à ce niveau-là?
Les ventes d'iPhone en Chine par exemple, un de ses plus grands marchés, ralentissent. Il y a une concurrence, comme Huawei. Qu'en pensez-vous?
- Quand j'ai considéré les bénéfices d'Apple, ils sont conformes à nos attentes mais il y a pas de nouvelles nouvelles. Selon le type d'investisseurs que vous êtes, nous pensons qu'Apple est une compagnie de très grande qualité. Nous lui attribuons une situation économique très défendable, peut davantage encrasser à long terme cote incertitude moyenne, une très bonne trajectoire pour modéliser à long terme.
Ceci dit, il y avait certaines préoccupations à la fin de semaine dernière lorsque Richard Hathaway (...) que prévoyons-nous dans l'avenir? Nous prévoyons des améliorations des marges, les services représentent une part croissance du chiffre d'affaires de l'entreprise au fil du temps. Le un iPhone à davantage de concurrence, surtout en Chine de la part de Huawei.
(...) Selon ce qu'elle annonça, il pourrait s'agir d'un catalyseur pour l'action.
En revanche, la compagnie n'a pas donné au marché ce que ceux-ci attendent, donc si elle n'a pas une annonce avec un effet d'annonce, les marchés seront peut-être déçus.
- La question suivante porte sur le constructeur de véhicules électriques Tesla. Que pensez-vous de cette entreprise qui a annoncé des livraisons décevantes de son usine de Chine? Qu'en pensez-vous?
- Quand on songe à tesla, il faut toujours se rappeler que la valeur de Tesla réside non pas nécessairement dans le nombre de voitures qu'elle construit cette année ou même construire l'an prochain, mais plutôt dans les attentes à l'égard de la croissance de l'entreprise d'ici cinq à 10 ans. C'est pourquoi je pense que l'action est très volatile car le cours est fondé sur une vaste gamme de scénarios. Nous prévoyons que 40 % de la nouvelle production d'automobiles dans le monde sera attribuable aux véhicules électriques.
Nous prévoyons que Tesla aura une part considérable.
Mais avec Tesla, il ne s'agit pas simplement des véhicules électriques mais beaucoup d'autres activités.
Quand vous songez à Tesla, il y a des abonnements de conduite autonome intégrale, le secteur de l'assurance automobile. Encore une fois, il faut prendre tout cela en compte au fil du temps. Donc oui, les résultats ont été un peu faibles pendant le trimestre puisque les ventes de véhicules électriques se sont ralenties, et la raison pour laquelle l'action augmente, c'est que la compagnie a annoncé le modèle de qui sera un véhicule électrique à prix modique.
Cette annonce a été devancée.
On prévoit que le véhicule sera prêt à la vente fin 2024.
Ce qui va augmenter les ventes d'automobiles, mais ses ventes s'accompagneront de toutes sortes d'autres éléments.
De toutes sortes d'autres options. Tesla demeure sur la bonne voie selon nous. En ce qui concerne les investisseurs, il faut s'attendre à beaucoup de hauts et de bas avant de parvenir à cette trajectoire plus stable d'ici deux mois par exemple.
- Davantage de volatilité, comme vous l'avez dit.
C'est toujours vos propres recherches avant de prendre une mission de placement.
Posez vos questions par courriel, sans clavier l'époque. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb. Il existe différents types des ordres conditionnels sur CourtierWeb et Jason Hnatyk nous montre comment les utiliser.
- Nous allons parler des ordres conditionnels et plus précisément de l'ordre un déclenche l'autre. Un autre conditionnel peut être extrêmement utile. Il y a deux éléments qui sautent aux yeux quand on envisage leur polyvalence. Tout d'abord, ils vous permettent d'automatiser un peu le processus. Vous n'êtes pas obligés d'être devant votre ordinateur, mais vous pouvez établir une série d'événements afin de maîtriser la situation même si vous n'êtes pas à votre ordinateur. Cela peut aider les investisseurs mettre en œuvre leur plan de négociation.
Ce qui peut retirer l'émotions desdits opérations et prendre des décisions plus déplacements. Alors sur la plate-forme pour voir comment il est facile de placer des ordres déclenche l'autre. Je suis sur la page des stratégies de négociation. Nous y reviendrons lorsque nous passerons un ordre dans un instant. Nous allons nous concentrer sur l'ordre déclenche l'autre sur la gauche.
Ce petit schéma et cette description montre très bien en quoi consiste ce type d'ordre. L'ordre en soi est constitué de deux ordres. Il y a un premier ordre et ce n'est que lorsque le premier ordre sera exécuté que le deuxième ordre est déclenché. Deux scénarios courants.
Tout d'abord, pour saisir un ordre dans une position acheteuse, à long terme, ou encore pour prélever des profits ou limiter les pertes lorsque vous mettez en place un plan de négociation, comme je l'ai dit, certaines personnes peuvent utiliser des ordres conditionnels pour rééquilibrer un portefeuille.
Premier ordre, vendre telle position. Ordre secondaire, placer les forces dans une nouvelle position acheteuse.
Nous avons indiqué un lien au bas de l'écran avec la vidéo qui décrit tout les ordres conditionnels. Vous pourrez ainsi revenir en arrière pour vous renseigner sur les autres les ordres conditionnels. J'ai affiché un titre à l'écran. Cette ligne verte que je souligne représente l'ordre numéro un, donc l'ordre limite d'achat d'un tel titre. Si cet ordre est exécuté, un ordre secondaire est passé.
Je vais le signaler au-dessus de cette ligne, comment il se visualise.
On peut sauvegarder l'ordre d'achat à 520, par exemple, et on pourrait passer à un deuxième ordre de vente à 550. Si nous pensons que l'action va remonter, nous pouvons saisir les bénéfices mêmes si nous sommes pas devant les ordinateurs. Voilà comment il est facile de saisir un ordre. Je clique sur le bouton achat vente.
Ensuite il faut aller à l'onglet stratégie en haut de l'écran.
Revenons au graphique que nous avons montré au début.
Il y a deux tickets qui se conjuguent quand on les remplit à la fois mais ce n'est rien de différent des autres uniques que vous passez habituellement.
Utilisons donc le même titre.
Passons un ordre acheteur et conservant le même cours que dans notre exemple, 520 $. Si l'action redescend à notre cours, il sera donc ainsi possible de vendre là où nous voyons de la valeur.
L'ordre est valable jusqu'à l'annulation. J'expliquerai pourquoi dans un instant.
Après que nous avons passé le deuxième volet de l'ordre, vous voyez, il est indiqué l'un annule l'autre. Le premier ordre, c'est l'heure entre primaire, et l'autre secondaire.
Gardant le même site. Au lieu d'acheter, nous voulons vendre. La quantité demeure identique.
Nous allons conserver l'ordre limite même s'il y a d'autres options. Il s'agira de notre ordre pour les bénéfices. Lorsque vous utilisez des ordres conditionnels, il faut que la durée de validité soit identique pour les deux volets de l'ordre.
Les ordres canadiens valident jusqu'à l'annulation sont en vigueur pendant 90 jours et les ordres pour des valeurs américaines pendant 180 jours. Voilà comment on peut passer un ordre l'un déclenche l'autre pour mettre en place des plans des négociations.
- Merci à Jason Hnatyk, formateur principal à placement direct.
Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage pour trouver encore plus de vidéos informatives. À présent, je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous les poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
David Sekera répond à vos questions sur les actions américaines.
Cette question porte sur l'or.
Quels sont vos perspectives sur l'or et les actions de mines d'or?
- L'or et les actions de mines d'or sont un domaine très intéressant à étudier.
Nous avons une perspective négative à long terme sur le cours de l'or.
Notre équipe étudie les caractéristiques de l'offre et de la demande. Les projections à long terme pour l'or c'est qu'il redescende. Les sociétés de mines d'or sont dans une situation négative depuis des années, ce qui a limité le cours des sociétés de mines d'or. D'autres modèles financiers supposent que l'or (...) d'ici 2028.
Mais même dans ce scénario, si le cours de l'or diminue beaucoup, des sociétés minières semblent sous-évaluées par rapport à notre modèle. Le désavantage, c'est que si les cours de l'or diminuent plus lentement que prévu ou si le coût d'extraire l'or du sol sont plus élevés, il pourrait y avoir un risque de baisse.
(...) - Merci pour ce coup d'œil sur les actions de l'or et le cours de l'or. À présent, une autre industrie, l'industrie de la défense. Que pensez-vous de l'industrie de la défense en 2024?
- C'est un cas où, malheureusement, nous avons une perspective positive pour le secteur de la défense. À cause du conflit géopolitique avivé, on assiste à des carnets de commandes record. Beaucoup de fournisseurs de défense estiment qu'il faudra plusieurs années pour exécuter le combat actuel.
Une société qui m'intéresse beaucoup, c'est RTX. La moitié de l'activité est militaire et l'autre moitié civil. Au niveau civil, nous pensons que la compagnie en est au premier stade de la vente de nouveaux moteurs pour avions à réaction, mais au niveau militaire, la compagnie vend des missiles et des systèmes de défenses antimissiles qui ont prouvé leur efficacité dans les différents conflits. Quelques risques que nous envisagerions au niveau civil, la compagnie a éprouvé des difficultés au début. Nous verrons si cela va plomber la compagnie dans l'avenir, si elle va devoir évaluer certains moteurs qu'elle a vendus. Et puis, il y aura la phase électorale aux États-Unis, la Saison budgétaire. Les perspectives de dépenses sont plus incertaines que d'habitude. Voilà certains risques dans le secteur de la défense, mais à plus long terme, des possibilités pour les investisseurs.
- Très bien, passant de l'industrie de la défense à l'immobilier. Comment l'immobilier se présentait les devrait-on s'inquiéter des immeubles de bureaux vacants?
- Immobilier encore une fois est la catégorie d'actifs la plus détestée dans les marchés financiers.
Très peu de gens veulent y toucher.
Je pense que cela ouvre d'excellentes possibilités.
On peut le comparer à notre juste valeur aujourd'hui.
Je demeure convaincu qu'il pourrait y avoir une baisse à la valorisationDans le secteur des bureaux. C'est un domaine dans lequel je recommande la plus extrême prudence à quiconque est investi dans le secteur.
Assurez-vous d'avoir énormément de marge de sécuritéEn cas de baisse.
J'aime beaucoup les actions qui ontDes antécédents de croissance. Un ou deux domaines que j'encouragerais au spectateur envisagé,Certaines zones de stockage. Nous considérerons que ce sont des actions défensifs. Le risque de baisse plus importante à la défense, immobilier c'est si les taux d'intérêt grimpaient.
- Comme d'habitude, faites vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Voici comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous les poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Jetant un coup d'œil à la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser les actions qui bougent. Il s'agit de l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume.
Dans l'énergie, dans le coin supérieur gauche, certaines compagnies comme Enbridge progresse légèrement. En bas, les produits de base. Kinross occupe une vaste zone verte. La compagnie vient d'annoncer des revenus et des résultats supérieurs aux prévisions pour le premier trimestre. D'autres compagnies comme BTO progresse aussi. À présent, l'indice S&P 100, pour voir ce qui progresse. La technologie a beaucoup fait les actualités récemment.
Commençons par Microsoft. En légère hausse. Intel, en bas à gauche, et sous pression. Bien sûr, cette compagnie a émis un avertissement sur son chiffre d'affaires après que les États-Unis aient révoqué la licence d'exploitation de Huawei.
Tesla est toujours dans l'actualité. Les autorités américaines mèneraient, selon les rapports, une enquête sur les propos tenus par Elon Musk quant à la technologie de conduite autonome qui pourrait qualifier de fraude. Starbucks est un autre titre qui fait les manchettes.
L'action a nettement reculé. Il y a quelques jours, après l'annonce de bénéfices médiocres pour le premier trimestre.
La compagnie semble avoir trouvé des acheteurs et se négocieraient à plus de 2 %. David Sekera de Morningstar Research répond à vos questions sur les actions américaines. Que pensez-vous des opérateurs télécom?
- Nous voyons beaucoup de valeur sur le marché américain de la télécommunication parce que nous avons une perspective à long terme différencié. Après plusieurs années de consolidation dans ce secteur, il y a maintenant trois grands fournisseurs aux États-Unis: AT&T, Verizon et T-Mobile.
Nous prévoyons qu'elles commenceront à fonctionner comme un oligopole, ce qui (...) nous commençons en voir les signes dans les résultats du premier trimestre de AT&T et Verizon.
Bien sûr, si les guerres de prix s'intensifient et reprennent de plus belle, cela mettra à mal nos pronostics. Au Canada, c'est le contraire. Il y a de plus en plus de concurrence, mais cette concurrence avivée est déjà prise en compte dans le cours des actions, laquelle tourne autour de son cours le plus bas depuis cinq ans. Le risque pour le Rogers serait que la concurrence de Quebecor devienne irrationnelle et que cette entreprise cherche à prendre sa part de marché au risque de sa rentabilité. On se demanderait alors quelle serait la juste valeur pour ses entreprises.
- Voilà tout le temps dont nous disposions, mais avant de nous quitter, je voudrais revenir à notre discussion d'ouverture. Comment se présenter valorisation et comment les marchés vont-ils évoluer?
- À l'heure actuelle, les marchés sont à peu près à notre estimation de juste valeur.
Nous évaluons la juste valeur un peu différemment d'autres firmes. Nous adoptons une démarche à. Nous avons plus de 60 analystes aux États-Unis, plus de 120 dans le monde.
Nous nous basons sur la valeur intrinsèque telle que défini par chaque employeur. Et ensuite, nous voyons que beaucoup de stratèges adoptent une approche descendante. En général, ces huit à 10 % en deçà.
La catégorie de valeur est la plus sous-évaluée au niveau des styles par comparaison aux actions de base de croissance et des titres à petite capitalisation ont une forte marge de sécurité, 20 % en deçà de leur justement la.
- Merci pour ces informations et à bientôt j'espère.
- Je vous en prie.
- Merci à David Sekera de Morningstar Research. Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions. Restez à l'écoute, jeudi, Bart Melek, responsable de la stratégie sur les matières premières chez gestion de Valeurs mobilières TD, répondra à vos questions sur les matières premières.
Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!