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(musique) » Bonjour!
Ici Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons d'Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, Damian Fernandes , de Gestion d'actifs TD, commente la saison des annonces de bénéfices et l'état de l'économie.
Anthony Okolie commente le rapport de Services économiques TD sur les éventuelles coupures de taux par la Banque du Canada cette année.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Jason Hnatyk nous explique comment suivre les bourses mondiales.
Posez-nous vos questions par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés. Bien sûr, le grand événement de la journée sera l'allocution de Jerome Powell, président de la Fed, un événement qui a déjà commencé.
Les indices à New York et à Toronto était légèrement négatif, mais la séance est désormais dans le vert.
L'indice TSX composite est en hausse d'un 10e de pour cent.
Le brut de référence américain a progressé de 3,7 % et continus d'augmenter, ce qui devrait être à l'avantage de plusieurs titres d'énergie. Cenovus est en hausse de presque 3 %.
Shopify, en revanche, est en recul, malgré la hausse des dernières sessions. Aujourd'hui, le titre est en recul de 2,5 %.
Aux États-Unis, les milieux financiers attendent avec impatience l'intervention de Jerome Powell.
L'indice est en légère progression de quatre points, soit 1/10 de pour cent.
L'indice Nasdaq très spécialisé dans la technologie est en hausse de moins de 0,5 %.
Y compris Microsoft, les grandes entreprises technologie ont annoncé leur bénéfice la semaine dernière. Microsoft progresse de presque 3 %, à 264,19$ l'action.
L'une des tendances pendant cette annonce des bénéfices, c'est celle des annonces de licenciements et des avertissements à l'égard de la croissance faite par les grandes entreprises technologie. S'agit-il d'une inquiétude? Damian Fernandes D et gestionnaire de portefeuille à Gestion d'actifs TD. C'est la saison des annonces de bénéfices.
On attend les grands dirigeants d'entreprises qui vont commenter l'état de l'économie.
Ils ont annoncé beaucoup de licenciement.
» Oui, la dernière fois que j'ai participée à votre émission, c'était la saison de l'annonce des bénéfices trimestre derniers.
La dernière fois, c'était les bénéfices du troisième trimestre. La question que l'on se posait alors était de savoir si les bénéfices seraient positifs si la situation serait mauvaise.
Eh bien, nous sommes au quatrième trimestre. Les bénéfices sont défavorables et l'économie ne s'effondre pas. 60 % des entreprises américaines par capitalisation boursière ont annoncé le résultat.
Le chiffre d'affaires progresse de 4 % et les bénéfices ont dévissé le 6 %.
Cet écart, c'est la dégradation des marges. Une dégradation généralisée.
Nous avons entendu suffisamment d'annonce de bénéfices pour ce trimestre pour tirer des conclusions.
Les plus grands secteurs du marché américain, les services de communication, Google, Facebook, les biens de consommation discrétionnaire, Amazon, Tesla, la technologie de l'information, Microsoft, Apple… ces titres vedettes annoncent tous des baisses de bénéfices à deux chiffres.
Et dans certains cas, encore supérieur.
Les bénéfices sont négatifs et vont sans doute rester pour le reste de l'année.
C'est parce que les titres qui contribuaient précédemment à rehausser le chiffre de bénéfices sont en proie à des facteurs négatifs.
» Dans la technologie, c'est presque une routine.
Dell réduit les emplois, telle compagnie réduit les emplois.
C'est presque une habitude matinal. Quelles sont les conséquences pour l'ensemble de l'économie?
En effet, les statistiques de l'emploi sont très bonnes.
Comment concilier les deux?
» Dell a annoncé hier qu'elle réduisait son effectif de 6 %.
Parlons d'abord de l'économie et puis ensuite des entreprises. En ce qui concerne économie, j'ai fait le total l'autre jour.
Les annonces jusqu'ici se montent à environ 91 000 emplois.
Google, c'était 12 000.
Si l'on fait le total de toutes les annonces de licenciement, c'était 91000 emplois. Alors que vendredi dernier, il y avait plus de 500 000 emplois créés.
D'ailleurs, ces licenciements ne sont pas immédiats. Il y a des indemnités de départ. C'est étalé sur plusieurs trimestres. Il y aura une attrition au fil du temps, mais vendredi, on a annoncé que 500 000 emplois avaient été créés.
L'économie au niveau structurel généralisé se porte bien.
Il y a des secteurs de faiblesse, mais est-ce que ces licenciements dans le secteur de la technologie se répercutent sur d'autres secteurs? Rien ne le prouve.
Les statistiques de l'emploi vendredi étaient positifs dans la santé, l'éducation, les services… quand on songe aux entreprises individuelles, il s'agit sans doute d'un phénomène positif.
Bon nombre de ces entreprises technologiques dépensaientet embaucher sans compter, pensant que ce qui s'était passé pendant la pandémie allait se prolonger indéfiniment. Donc que ces entreprises ont trop embauché et trop dépensé, et réduisent la voix. Il s'agit quand même d'entreprises qui demeurent très rentables.
Microsoft Est en hausse depuis l'annonce de ses bénéfices et ses bénéfices étaient négatifs.
en effet, les investisseurs constatent quelle mesure les entreprises prennent pour réduire leurs coûts et reprendre une trajectoire positive des bénéfices.
Compte tenu de ce que nous avons vécu et de ce que nous entendons dire pendant cette saison d'annonce des bénéfices, que devons nous escompter à plus long terme?
»Cette année, il est très vraisemblable que nous allons connaître une récession des bénéfices.
S'agira-t-il d'une récession proprement dite, une récession économique, ou de l'atterrissage en douceur?
Je déteste le terme atterrissage en douceur.
Il n'y a rien de doux lorsque l'on perd son emploi ou quand la consommation baisse. Mais compte tenu de l'ampleur des hausses de taux, il y en aura sans doute encore une ou deux aux États-Unis, cela va plomber l'activité économique.
Ce qui signifie que la croissance ralentir, les bénéfices vont poursuivre leur trajectoire négative.
Mais dans l'avenir, quelle est la tendance à l'heure actuelle? Non pas pour les bénéfices en 2023, mais pour 2024. C'est cela qui importe.
Les bénéfices en 2024 seront-ils plus élevés qu'en 2023? Bien sûr!
L'année 2023 et une année de transition.
Les multiples sont élevés sur les marchés, mais ils sont élevés par rapport au bénéfice de cette année.
Par rapport au bénéfice de l'an prochain, il y a tout autant de facteurs positifs que négatifs. On ne peut tirer de conclusions très nets ni d'une partie de l'autre.
» Le marché est censé être mécanisme prospectif.
Historiquement, selon les statistiques, pendant les années… je n'aime pas distinguer les années civiles puisque le marché ne le fait pas, et quand on considère les données historiques, pendant les années où les données ont été négatif, le marché est en hausse en général.
Il y a eu quelques années où cela ne s'est pas produit, c'était en 2001, en 2008.
Si j'ai bonne mémoire, il s'agit année de transition.
2001, l'effondrement de la technologie.
2008, le trauma associé à la crise financière. Et puis il y avait aussi 1990. Pour ceux qui ont la mémoire longue, c'est une crise pétrolière.
Mais chaque fois que les bénéfices ont été négatifs, le marché est en hausse.
Nous étions positifs en janvier, et ce sera peut-être inchangé pour le reste de l'année.
Quand on entend parler de bénéfices négatifs, on croit toujours que c'est dévastateur.
Mais l'an dernier, il y a eu des bénéfices négatifs et les marchés étaient en baisse. Et les marchés sont prospectifs.
» Je ne vais pas parler d'atterrissage en douceur puisque vous n'aimez pas ce terme, mais si l'inflation est ramenée au point où les banques centrales veulent, il n'y a pas trop de dégâts pour l'économie et le marché du travail, c'est le scénario boucle d'or.
Quels seraient les secteurs du marché porteur?
» Il faut trouver un autre terme que douceur.
Les secteurs du marché qui nous intéresse le plus continuent d'être les suivants. Notre processus consiste à identifier les flux de trésorerie.
On a parlé de l'allocution de Powell.
Les marchés sont suspendus aux lèvres de Jerome Powell ou à l'activité géopolitique, ou à la situation en Chine.
Mais c'est une série de flux de trésorerie. Nous recherchons les entreprises dans le flux de trésorerie est mal compris.
Ces phénomènes se retrouvent non pas dans la technologie, qui est en face de débrayage. Espérons que les coupures de dépenses vont permettre aux entreprises de produire davantage de flux de trésorerie disponible plus rapidement.
Mais dans les secteurs comme le pétrole et le gaz, le secteur financier, dans le scénario où les choses se passent bien, ces secteurs seront en pointe. Notamment le secteur financier.
S'il n'y a pas d'atterrissage brutal, la Fed ne sera pas obligée de réduire les taux rapidement. Les marges sont favorables pour les entreprises financières.
Les chiffres d'affaires sont plus élevés. Les banques américaines sont toujours en train de racheter des actions et de verser des dividendes de plus de 3 %.
Pour moi, c'est un biais positif, à moins qu'il n'y ait une perspective économique très défavorable.
» Excellent début d'émission!
Damian Fernandes répond à vos questions sur les bourses mondiales dans quelques instants.
Notamment les entreprises du secteur de déplacement, Microsoft et Tesla.
Vous pouvez nous poser vos questions par courriel en tout temps à moneytalklive@td.com ou dans la voie de questions au bas de votre écran. D'abord, l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Le nouveau film Avatar a aidé Cineplex à dépasser les attentes en matière de bénéfices pour le dernier trimestre. L'exploitant de cinéma annonce des recettes record, ainsi que des revenus de concessions sans précédent pendant ces trois mois. Le chiffre d'affaire totale était supérieur de 17 % sur 12 mois.
Et le titre progresse de 3 %.
BP, géant mondial de l'énergie, pensons dividendes après avoir annoncé des bénéfices record de 28 milliards de dollars en 2022. BP se joint à un groupe de plus en plus nombreux d'entreprise pétrolière et gazière qui annonce des bénéfices énormes après la flambée des prix de l'énergie l'an dernier. BP réduit cessible de diminution de production pétrolière.
Plutôt que de prévoir une réduction de 40 % d'ici 2030, l'entreprise prévoit à présent une réduction de 25 %.
Bed, Bath and Beyond espère réunir plus d'un milliard de dollars avec de nouvelles offres d'actions. Le détail en difficulté cherche à éviter la faillite après avoir omis de verser un paiement d'intérêts de 25 millions de dollars la semaine dernière.
Les actions sont très volatiles.
Voici comment se présentent les grands indices.
Indice TSX composite est en très légère progression.
Il faut préciser que non seulement Jerome Powell, mais encore notre gouverneur de la Banque du Canada, va s'exprimer aujourd'hui.
Peut-être au plan planétaire, les propos de Jerome Powell seront-ils plus écoutés. Il n'y a pas encore de manchettes au sujet de l'allocution du président de la Fed, mais nous ouvrons l'œil. L'indice S&P 500 est en progression d'un peu plus de 1/10 de pour cent.
Damian Fernandes répond à vos questions sur les actions mondiales.
Que pensez-vous des actions des voyagistes?
» Les flux de trésorerie demeurent sous-estimer.
Pour l'unique raison que l'an dernier, la Chine semblait devoir rouvrir son économie. La plupart des gens pensaient que cette réouverture serait progressive, mais elle a été très rapide.
Passant d'une politique zéro COVID à une réouverture intégrale.
Les actions des voyagistes du secteur du luxe, lorsqu'il y a eu une réouverture poste COVID dans les pays développés, il y a eu une flambée de la consommation.
C'est presque comme si les consommateurs frustrés se vengeaient de n'avoir pas pu dépenser.
Cela s'appliquera sans doute à la Chine. Il y a 300 millions de personnes, les consommateurs de la classe moyenne chinoise, qui sont en quarantaine depuis trois ans, et qui vont à présent recommencer à dépenser. Les voyages en général, même avant de parler de la réouverture de la Chine, bénéficiaient d'une flambée de la consommation, et cela se poursuit.
» Parlons de certains autres coûts dans cet environnement. Non seulement y a-t-il eu… on parle de BP.
Non seulement y a-t-il une hausse des coûts de l'énergie, il y a aussi une inflation de la main-d'œuvre. Cela dépend des entreprises dont on parle.
» Bien sûr, le transport aérien est un secteur à haute intensité en capital, bien entendu, bénéficie d'un trafic passager plus important est de prix plus importants.
Mais les dépenses augmentent également. Les compagnies qui nous intéressent sont celles à faible intensité en capital.
Par exemple, Booking.
com, qui se contente de prélever une commission au passage lorsque vous faites une réservation, mais qui ne fournit pas de services proprement dits.
Même les compagnies aériennes ont un flux de trésorerie sous-estimé, et leurs évaluations vont sans doute être relevées au fur et à mesure que la demande s'améliore.
» Les entreprises de produits de consommation, General Mills, Colgate, Kellogg, etc.
, sont-elles sur une tendance à la baisse?
» Je ne sais pas si c'est une tendance à la baisse, mes cantons sont assez entreprises, elles ont bénéficié de la pandémie. Les gens étaient à domicile, s'inquiétait de pénurie en magasin.
Donc tout le monde a fait des achats. Le dentifrice n'a pas de date de péremption, ou du moins il dure longtemps.
Si vous vous inquiétez de ne pas en trouver - là, je fais allusion à Colgate - si vous vous inquiétez de ne pas trouver le dentifrice en supermarché, il y a eu une forte demande et maintenant, les consommateurs épuisent leurs stocks.
Sauf qu'en l'occurrence, les stocks sont dans les placards des consommateurs. Les boîtes de soupe, les tubes de dentifrice.
Ces entreprises en général vont devoir relever des défis au niveau de la croissance de leur chiffre d'affaires.
Puisqu'ils ont bénéficié pendant la pandémie, tout comme les entreprises de technologie et maintenant il y a un retour à la normale.
» Oui, c'est difficile de comparer à une période pendant laquelle on faisait des provisions autour de produits ménagers.
Alors, que l'économie se porte bien ou moins bien, les gens se brossent les dents.
Donc il s'agit de produit effectivement dans la demande ne faiblit pas.
» Il faut faire une place dans un portefeuille aux entreprises de biens de consommation, que ce soient les biens conditionnés, Pepsi, les casse-croûte, les boissons gazeuses… ces entreprises ont fait preuve d'une efficacité opérationnelle bien supérieure.
Ils maîtrisent leur prix de revient.
Simplement, il faut être conscient du fait qu'il y a eu une anticipation de la demande.
» CRWD.
Il s'agit de la firme de cybersécurité CrowdStrike.
» C'est une excellente entreprise de cybersécurité.
La fine pointe de la cybersécurité.
CrowdStrike est victime de sa propre réussite.
Elle est assimilée aux entreprises technologies à forte croissance, dont la plupart ne sont pas rentables.
Shopify, par exemple, prévoient toujours un flux de trésorerie négatif cette année et l'an prochain.
CrowdStrike au contraire de bon nombre des entreprises de ce groupe, est très rentable.
Elle génère un flux de trésorerie abondant.
Il n'y a pas vraiment de dégradation de son activité.
Le problème, c'est que c'est un titre à multiples élevés et que les autres entreprises du groupe sont tributaires de la politique de la Fed. Avec CrowdStrike, il y a un problème de réputation puisqu'on considère qu'il s'agit d'un titre de technologie à forte croissance alors qu'il s'agit d'une vraie entreprise de cybersécurité, en pointe dans les solutions pour entreprises, qui nous plaît beaucoup.
» Donc à quel point ce secteur est-il concurrentiel?
Quand je pense à la technologie traditionnelle, tout le mondeva avoir un téléphone Nokia, puis ensuite, tout le monde va avoir un téléphone BlackBerry en poche, puis cela change.
» CrowdStrike est une entreprise qui perturbe les opérateurs historiques comme Palo Alto.
» Quelles seraient les risques?
Il y a toujours de nouvelles technologies.
» Presque toutes ces nouvelles technologies en sont à leurs balbutiements.
Si quelque chose de mieux et inventer, bien entendu, le flux de trésorerie future sera compromis.
» Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Damian Fernandes va répondre à vos questions sur les actions mondiales dans quelques instants. Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com.
Poursuivant la découverte de CourtierWeb.
Si vous souhaitez diversifier votre portefeuille d'actions au plan géographique, WebBroker vous propose des outils.
Jason Hnatyk, formateur à Placements directs TD, nous offre des outils.
Bonjour, Jason!
Parlons des actifs sur les bourses mondiales.
» Bonjour!
Que votre portefeuille soit déjà diversifié ou que vous vouliez repérer des tendances à l'avance de l'ouverture des marchés, il peut être intéressant de suivre les indices étrangers.
Voici où les trouver sur CourtierWeb.
Sous l'onglet: Recherche et sous la rubrique: Marché, on clique sur l'onglet: Survol, qui regorge d'informations, de mises à jour sur les marchés, sur les produits de base, etc.
Mais concentrons-nous sur les indices.
On voit sur la gauche une liste très étendue des grands indices. Il y a le FTSE au Royaume-Uni, le DAX en Allemagne. Vous voyez l'évolution des indices en pourcentage au fil de la journée.
Il y a également une fourchette de la crête au creux, qui donne une idée du rendement annuel.
Il est possible de cliquer sur l'onglet: Indice boursier, qui donne accès à des marchés au-delà des grands indices mondiaux.
Il est possible de se faire une idée des marchés émergents de certaines régions spécifiques, comme le Pacifique par exemple.
Si vous voulez approfondir encore et commencer à réaliser des analyses comparatives par voie de graphique, vous pouvez sélectionner le nom de l'indice et cliquez sur l'option: Graphique.
Il est possible de réaliser des comparaisons. En cliquant sur l'onglet: Comparaisons… qui permet de cliquer sur un grand nombre des indices étrangers. Je vais en ajouter trois.
Il est ainsi possible de comparer les grands indices sur des périodes très longues . Si vous avez des indicateurs techniques que vous aimez suivre, il vous est possible de les inclure également.
»Voilà où trouver les données sur les indices mondiaux.
On peut toujours approfondir.
Comment faire?
» Vous avez raison. Maintenant, nous avons quelques chiffres. Commençons à en tirer des conclusions.
Pour alimenter les décisions de placement.
Depuis la page des recherches, il est possible, si l'on revient à la page du survol, cliquez sur l'onglet: Nouvelles. La section des actualités comporte une fonction de recherche. Cliquons sur: Europe, par exemple, ce qui affiche des informations portant sur ce thème en particulier qui peut permettre de générer davantage d'idées thématiques.
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Je vous remercie, Jason! Jason Hnatyk et formateur à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb, où vous trouverez encore plus de ressources.
Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur: Envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Damian Fernandes répond à vos questions sur les actions mondiales.
Que pensez-vous de Lightspeed commerce, qui renoue avec la fourchette de 90 à 120 $ par action, en particulier avec la remontée de Shopify? Affichons un graphique de Lightspeed sur un an. Le titre est à 23 $ l'action, c'est-à-dire en forte baisse.
» Nous parlions de CrowdStrike tout à l'heure.
Contrairement à eux, Lightspeed appartient à la catégorie des technologies non rentables et surestimées.
Lightspeed s'est lancée dans une course effrénée à la croissance et maintenant face à la concurrence. Ce sont des entreprises qui ont un flux de trésorerie défavorable, qui sont aux prises avec une forte concurrence.
Et il y a des problèmes au niveau des décisions de répartition des capitaux prises par la direction.
Prenons un peu de recul.
Je ne crois pas que les titres qui est en pointe dans le dernier marché boursier pour l'être dans le prochain.
C'était la technologie et les biens de consommation qui était en pointe dans le dernier, jusqu'en 2021. Le prochain marché haussier, nous ne savons pas quand il commencera, mais il est peu probable que ce soient ces mêmes secteurs qui soient en tête.
Le dernier marché baissier, cité des titres de technologies spéculatifs, sur lesquels les investisseurs vont parier.
Ces entreprises doivent maintenant justifier le cours de leurs actions.
J'aimerais séparer les entreprises de technologie rentable et les autres entreprises technologie qui ont des modèles d'entreprise n'ayant pas encore fait leur preuve.
On a parlé des entreprises technologies à mégacapitalisation qui réduise l'effectif afin d'accroître la rentabilité et de faire progresser leur bénéfice.
J'aimerais mieux être dans ce secteur plutôt que dans celui des entreprises à très forte évaluation qui produit toujours un flux de trésorerie négatif, y compris Lightspeed.
Je ne sais pas d'ailleurs quand Lightspeed reviendra à cette fourchette de cours en bourse, mais c'est peu probable qu'il soit bientôt.
» La tendance globale depuis quelques semaines a été à la hausse.
Il n'y a pas beaucoup d'entreprises de technologie cotée en Bourse au Canada, mais est-il important de dire: Cette entreprise fait ceci et cette entreprise fait cela?
Elles ne appartiennent pas à la même catégorie?
» Tout à fait. C'est une bonne chose, d'ailleurs.
Il y aura une dissociation. Nous pouvons identifier les perdants et les gagnants.
Le mois de janvier a vu surclasser les entreprises qui avaient largement déçu l'an dernier.
Les entreprises qui avaient dégringolé de 25 % l'an dernier avaient sans doute presque toute progressée au mois de janvier. Il s'agissait d'une remontée attribuable à l'inversion des risques. Shopify en a bénéficié, mais il reste à voir si cela va se poursuivre. Et cela dépendra des données fondamentales.
» Toujours dans le secteur de la technologie, Microsoft.
Pourquoi Microsoft abaisse-t-il?
Et quand remontra-t-il?
»Beaucoup de ces entreprises ont progressé en janvier, mais peut-être l'auteur de la question étudie-t-il la progression sur un an.
La progression sur un an est très défavorable, mais considérez la situation sur cinq ans.
les flux de trésorerie en augmentant ont fait progresser l'action. L'an dernier, Microsoft avait sans doutevu trop grand au niveau de ses dépenses, mais Microsoft demeure le chef de file de l'adoption du nuagique par les entreprises.
Les grandes entreprises qui utilisent Microsoft Windows utilisent sans doute également Microsoft dans la transaction au nuagique. Voilà le secteur en pleine croissance, et non pas les ordinateurs personnels ou les jeux vidéo.
Microsoft a une cote de crédit supérieur à celle du gouvernement des États-Unis, avec plus de liquidités que de dettes, qui augmentent dividendes chaque année, qui rachète ses actions et qui démontrent l'amélioration de sa structure de coûts.
Dans le cas de Microsoft, il s'agit d'une compagnie de grande qualité, qui est promise à un avenir favorable.
L'an dernier a été difficile, mais je pense que cela ne nous révèle rien sur la productivité à long terme.
» Bien sûr, il s'agit d'une entreprise géante. Quel est le plus grand risque pour un titre comme Microsoft?
» Le plus grand risque est sans doute l'exécution. Il y a aussi un risque réglementaire, mais je crois que Microsoft a franchi ce pas il y a 20 ans.
L'an dernier, bon nombre de ces actions de technologie ont beaucoup reculé, au fur et à mesure de l'augmentation des taux. Le taux d'actualisation a augmenté, le taux à 10 heures à augmenté. Les valorisations des titres de technologie ont baissé.
S'il y a un autre cycle - je ne sais pas quand cela pourrait intervenir - mais si les taux augmentent sensiblement, ces compagnies de technologie et leurs valorisations qui sont supérieures à celle du marché.
Microsoft a toujours une valorisation supérieure à celle du marché. Ils vont subir des pressions.
» Tesla. Mi technologie mi automobiles.
Tesla, je ne sais pas au juste, mais je peux vous dire généralement que la concurrence dans le secteur des véhicules électriques devient plus féroce.
Tesla est un chef de file au niveau de la réputation et de la part de marché et a sans doute le meilleur produit. Mais chaque constructeur automobile investi énergiquement pour la rattraper.
Il ne s'agit pas d'une situation favorable. Il s'agit de tous les constructeurs: Japonais, allemand, qui construisent des produits destinés à rivaliser avec ceux de Tesla.
Tesla jouissait d'un monopole dans la construction de véhicules électriques de qualité et elle l'a perdu. Il faut en tenir compte.
nous sommes optimistes quant à la transition aux véhicules électriques et notamment, nous favorisons les entreprises qui fabriquent des composantes qui entrent dans la composition des véhicules électriques plutôt que de choisir le constructeur, qui sera le prochain chef de file.
» Vous parlez des batteries, des semi-conducteurs?
» Oui, les batteries, les semi-conducteurs, le câblage.
Chacun de ces secteurs alimente les constructeurs automobiles.
Que ce soit les semi-conducteurs, que ce soient les câblages, il y a quelques entreprises qui bénéficieront de la tendance à l'électrification, alors qu'il est aléatoire de choisir le constructeur automobile qui prévaudra.
» Damian Fernandes répond à vos questions dans quelques minutes sur les actions mondiales. Jerome Powell a commencé à parler, ce qui m'a un peu distrait. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Vous pouvez communiquer avec nous en tout temps.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés?
Vous pouvez nous la poser, soit par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur: Envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Notre banque centrale, la Banque du Canada, a passé la plus grande partie de l'an dernier a relevé son taux directeur, qui s'établit à 4,5 %, un taux jamais atteint depuis 15 ans.
Mais la Banque du Canada a annoncé qu'elle marquerait une pause afin de parvenir à un atterrissage en douceur. Anthony Okolie commente le dernier rapport de Services économiques TD sur les perspectives d'inflation.
» Services économiques TD prédit que la pause dans les hausses de taux de la Banque du Canada reconnaît la forte sensibilité des ménages canadiens autour d'intérêts.
Valeurs Mobilières TD affirme que cette pause montre la confiance de la Banque du Canada à l'égard de la trajectoire de l'économie.
Dans son rapport de janvier, la Banque du Canada projette un taux d'inflation de 3 % d'ici l'été, 2,6 % d'ici la fin de l'année, et fixe un objectif de 2 % en 2024, ce qui correspond à son objectif.
Selon Services économiques TD, à court terme,il existe une possibilité de hausses de taux renouvelés si l'inflation demeure plus élever que prévu. Le marché du travail n'a pas encore affiché de faiblesse. Au contraire, les chiffres de l'emploi poursuivent leur tendance à la hausse. Le nombre total de personnes ayant un emploi à dépasser les 20 millions en décembre.
Le taux de chômage au Canada a diminué à 5 %, juste au-dessus du taux record de 4,9 % en juin et juillet 2022.
Un domaine de préoccupation: Lien très serré entre les salaires et l'inflation des services.
Si le marché du travail demeure serré, il pourrait s'agir d'un obstacle à la réalisation de l'objectif de 2 % de la Banque du Canada.
Services économiques TD souligne la nécessité de ralentissement économique, en particulier signalant le ralentissement du secteur de l'immobilier, de la construction, des domaines très sensibles au taux d'intérêt, et ceux qui ont réagi le premier à la hausse des taux d'intérêt.
Le secteur manufacturier affiche une contraction pour cinq des six derniers mois au Canada.
Dernière étape: Réduction de l'embauche, ce qui cimente les attentes à l'égard de l'inflation. Le gouverneur de la Banque du Canada reconnaît qu'une légère récession pourrait intervenir cette année. Services économiques TD souligne l'importance de prendre les bonnes décisions pour un atterrissage en douceur.
» Une légère récession, dans ce scénario, quand les coupures de taux interviendrait-t-elle? C'est la grande question que l'on se pose.
» Services économiques TD prévoit que compte tenu de la plus grande sensibilité au taux d'intérêt des foyers canadiens, la Banque du Canada doit faire preuve d'une plus grande prudence que la Fed face a la possibilité de maintenir les taux trop élevés trop longtemps. Elle prévoit donc que la Banque du Canada va réduire les taux davantage que la Fed pendant le deuxième semestre.
» Vous venez d'entendre Anthony Okolie.
Jetons un coup d'œil sur les marchés.
Jerome Powell a commencé à intervenir, mais je ne vois pas encore de manchette.
Les marchés sont toujours en très légère progression.
À Toronto, indice TSX composite est en hausse de près de huit points. Sun Life était sous pression en début de séance et le titre est essentiellement inchangé.
Lithium Americas, en revanche, progresse considérablement.
Une décision d'un tribunal favorable à Lithium Americas au sujet d'un projet de mine au Nevada inspire l'optimisme des investisseurs. L'indice S&P 500 est essentiellement inchangé dans l'attente des propos de Jerome Powell.
L'indice Nasdaq demeure en territoire positif, en hausse de 41 points, soit un tiers de pour cent.
Amazon, contrairement à Microsoft, qui était en progression, Amazone et en léger recul de 2,5 %.
Damian Fernandes répond à vos questions sur les titres internationaux. Que pensez-vous de Nike?
» Nike bénéficie de la réouverture de la Chine.
En effet, une part importante de son chiffre d'affaires est dépendant de la Chine. La réouverture de ce pays devrait être favorable.
L'an dernier, les prix de reviens de Nike ont augmenté à cause de la progression des matières premières.
Cette année, le phénomène s'inverse.
Il y a donc plusieurs facteurs positifs. Tout d'abord, la réouverture de la Chine. Ensuite, l'amélioration de sa base de coûts et par conséquent, l'amélioration des marges brutes.
Et enfin, la tendance à long terme de l'habillement de loisirs et de conditionnement. L'appli Nike est de plus en plus favorable, de plus en plus généralisée.
Nike bénéficie temps que la consommation de s'effondre pas.
» Il s'agit bien sûr d'une marque de grande valeur.
Est-ce que cela pourrait receler un risque si les jeunes choisissent de privilégier Adidas ou Links?
» Nike a vraiment créé une marque extraordinaire.
Elle a choisi les sportifs, qui l'ont très bien représentée, que ce soit dans le tennis, le basket-ball.
Si vous utilisez l'appli Nike pour acheter directement de la compagnie, vous aurez la primeur des produits qui seront inaugurés.
L'entreprise crée donc un engagement au niveau du marketing, de la personnalisation.
Je pense que Nike se porte très bien.
» Quelle est la plus grande menace: que la réouverture de l'économie chinoise tourne mal?
» La plus grande menace, c'est effectivement cela.
Ou encore une mauvaise exécution, par exemple. Depuis quelques années, on se posait des questions sur la chaîne d'approvisionnement.
La rentabilité de Nike était plus volatile que cela n'avait été le cas historiquement.
Si c'est plus gros client Chine était en situation moins favorable que prévu. Et puis il y aurait aussi le risque de l'exécution.
» MP Materials, pouvez-vous commenter ce titre? Je ne connais pas cette entreprise.
» Je ne m'occupe pas de cette entreprise.
» Alors une autre question.
Le volet de titres à revenu fixe d'un portefeuille, quand pensez-vous que la Fed et la Banque du Canada vont réduire les taux?
» Alors tout d'abord, cela va faire rougir mes collègues spécialistesdu marché obligataire.
Moi, je pense que l'emprunt, c'est bien. Et nous en arrivons au point où le volet obligataire joue son rôle dans un portefeuille. En effet, dans le cadre d'une répartition d'actifs, les titres à revenu fixe doivent figurer dans tout portefeuille, selon la tolérance au risque, pour offrir sécurité et revenu, et compenser les autres volets lorsqu'ils sont sous pression.
Il y a quelques années, les rendements des titres à revenu fixe aux États-Unis étaient de 1,5 %, en septembre 2021. L'inflation augmentée et c'était une situation difficile.
Aujourd'hui, les titres à revenu fixe au Canada et aux États-Unis rapporte 3,5 %.
Ils peuvent obtenir 200 points de base de plus.
Vous touchez donc revenu et le rendement insuffisant pour que si la situation se détériore, vous pourriez participer à un rendement sur le capital.
Les titres à revenu fixe, à ces niveau-là, devrait jouer un rôle clé dans un portefeuille.
même si la croissance s'accélère, il y aura une marge suffisante contenue du rendement des obligations aujourd'huipour ne pas perdre d'argent même si les taux augmentés.
» C'était le même problème que l'an dernier qui constitue la menace aujourd'hui. Si les taux continuent d'augmenter et que l'inflation tourne mal.
» Oui, faut que les taux continuent d'augmenter. La période actuelle désinflationniste, ou l'inflation des biens diminue, s'il y a une nouvelle hausse, même temporaire, ce serait le plus grand respect pour les titres à revenu fixe.
» Nous n'avons plus le temps de poser d'autres questions. Quels sont vos réflexions pour conclure ses propos sur l'année à venir?
» Cette année sera difficile. Les bénéfices seront négatifs. Les marchés seront volatiles. Mais d'après l'ensemble de notre entretien aujourd'hui, la sélection des titres sera importante.
Tout ne va pas évoluer dans la même direction.
La sélection aura une influence beaucoup plus importante. À plus long terme, qu'il s'agisse d'un atterrissage favorable ou en douceur, si l'on veut, la croissance semble bien se porter. À l'heure actuelle, les marchés s'attendent à ce que la Fed réduisait taux d'ici la fin de l'année. Mais si l'inflation demeure au-delà de 3 %, par exemple, les coupures de taux quelconque le marché devront sans doute être réduites et dans ce scénario, la volatilité pourrait revenir.
Mais en général, je pense que ce marché est beaucoup plus dévolu à la sélection de titres. Aujourd'hui, Microsoft est en hausse, Amazon en baisse.
Tous les titres ne vont pas progresser ensemble.
» Merci, Damian Fernandes.
» Ça me fait toujours plaisir.
» Damian Fernandes gestionnaire de portefeuille à Gestion d'actifs TD. Fait toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
J'espérais vous parler des propos de Jerome Powell. Il a commencé à intervenir, donc ouvrez l'oeil. Et bien sûr, ouvrez l'oil, car demain, Justin Flowerday, responsable des actions publiques à Gestion d'actifs TD, va répondre à vos questions sur les tendances du marché. Vous pouvez nous poser vos questions par courriel à moneytalklive@td.com. À demain!
Ici Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons d'Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, Damian Fernandes , de Gestion d'actifs TD, commente la saison des annonces de bénéfices et l'état de l'économie.
Anthony Okolie commente le rapport de Services économiques TD sur les éventuelles coupures de taux par la Banque du Canada cette année.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Jason Hnatyk nous explique comment suivre les bourses mondiales.
Posez-nous vos questions par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés. Bien sûr, le grand événement de la journée sera l'allocution de Jerome Powell, président de la Fed, un événement qui a déjà commencé.
Les indices à New York et à Toronto était légèrement négatif, mais la séance est désormais dans le vert.
L'indice TSX composite est en hausse d'un 10e de pour cent.
Le brut de référence américain a progressé de 3,7 % et continus d'augmenter, ce qui devrait être à l'avantage de plusieurs titres d'énergie. Cenovus est en hausse de presque 3 %.
Shopify, en revanche, est en recul, malgré la hausse des dernières sessions. Aujourd'hui, le titre est en recul de 2,5 %.
Aux États-Unis, les milieux financiers attendent avec impatience l'intervention de Jerome Powell.
L'indice est en légère progression de quatre points, soit 1/10 de pour cent.
L'indice Nasdaq très spécialisé dans la technologie est en hausse de moins de 0,5 %.
Y compris Microsoft, les grandes entreprises technologie ont annoncé leur bénéfice la semaine dernière. Microsoft progresse de presque 3 %, à 264,19$ l'action.
L'une des tendances pendant cette annonce des bénéfices, c'est celle des annonces de licenciements et des avertissements à l'égard de la croissance faite par les grandes entreprises technologie. S'agit-il d'une inquiétude? Damian Fernandes D et gestionnaire de portefeuille à Gestion d'actifs TD. C'est la saison des annonces de bénéfices.
On attend les grands dirigeants d'entreprises qui vont commenter l'état de l'économie.
Ils ont annoncé beaucoup de licenciement.
» Oui, la dernière fois que j'ai participée à votre émission, c'était la saison de l'annonce des bénéfices trimestre derniers.
La dernière fois, c'était les bénéfices du troisième trimestre. La question que l'on se posait alors était de savoir si les bénéfices seraient positifs si la situation serait mauvaise.
Eh bien, nous sommes au quatrième trimestre. Les bénéfices sont défavorables et l'économie ne s'effondre pas. 60 % des entreprises américaines par capitalisation boursière ont annoncé le résultat.
Le chiffre d'affaires progresse de 4 % et les bénéfices ont dévissé le 6 %.
Cet écart, c'est la dégradation des marges. Une dégradation généralisée.
Nous avons entendu suffisamment d'annonce de bénéfices pour ce trimestre pour tirer des conclusions.
Les plus grands secteurs du marché américain, les services de communication, Google, Facebook, les biens de consommation discrétionnaire, Amazon, Tesla, la technologie de l'information, Microsoft, Apple… ces titres vedettes annoncent tous des baisses de bénéfices à deux chiffres.
Et dans certains cas, encore supérieur.
Les bénéfices sont négatifs et vont sans doute rester pour le reste de l'année.
C'est parce que les titres qui contribuaient précédemment à rehausser le chiffre de bénéfices sont en proie à des facteurs négatifs.
» Dans la technologie, c'est presque une routine.
Dell réduit les emplois, telle compagnie réduit les emplois.
C'est presque une habitude matinal. Quelles sont les conséquences pour l'ensemble de l'économie?
En effet, les statistiques de l'emploi sont très bonnes.
Comment concilier les deux?
» Dell a annoncé hier qu'elle réduisait son effectif de 6 %.
Parlons d'abord de l'économie et puis ensuite des entreprises. En ce qui concerne économie, j'ai fait le total l'autre jour.
Les annonces jusqu'ici se montent à environ 91 000 emplois.
Google, c'était 12 000.
Si l'on fait le total de toutes les annonces de licenciement, c'était 91000 emplois. Alors que vendredi dernier, il y avait plus de 500 000 emplois créés.
D'ailleurs, ces licenciements ne sont pas immédiats. Il y a des indemnités de départ. C'est étalé sur plusieurs trimestres. Il y aura une attrition au fil du temps, mais vendredi, on a annoncé que 500 000 emplois avaient été créés.
L'économie au niveau structurel généralisé se porte bien.
Il y a des secteurs de faiblesse, mais est-ce que ces licenciements dans le secteur de la technologie se répercutent sur d'autres secteurs? Rien ne le prouve.
Les statistiques de l'emploi vendredi étaient positifs dans la santé, l'éducation, les services… quand on songe aux entreprises individuelles, il s'agit sans doute d'un phénomène positif.
Bon nombre de ces entreprises technologiques dépensaientet embaucher sans compter, pensant que ce qui s'était passé pendant la pandémie allait se prolonger indéfiniment. Donc que ces entreprises ont trop embauché et trop dépensé, et réduisent la voix. Il s'agit quand même d'entreprises qui demeurent très rentables.
Microsoft Est en hausse depuis l'annonce de ses bénéfices et ses bénéfices étaient négatifs.
en effet, les investisseurs constatent quelle mesure les entreprises prennent pour réduire leurs coûts et reprendre une trajectoire positive des bénéfices.
Compte tenu de ce que nous avons vécu et de ce que nous entendons dire pendant cette saison d'annonce des bénéfices, que devons nous escompter à plus long terme?
»Cette année, il est très vraisemblable que nous allons connaître une récession des bénéfices.
S'agira-t-il d'une récession proprement dite, une récession économique, ou de l'atterrissage en douceur?
Je déteste le terme atterrissage en douceur.
Il n'y a rien de doux lorsque l'on perd son emploi ou quand la consommation baisse. Mais compte tenu de l'ampleur des hausses de taux, il y en aura sans doute encore une ou deux aux États-Unis, cela va plomber l'activité économique.
Ce qui signifie que la croissance ralentir, les bénéfices vont poursuivre leur trajectoire négative.
Mais dans l'avenir, quelle est la tendance à l'heure actuelle? Non pas pour les bénéfices en 2023, mais pour 2024. C'est cela qui importe.
Les bénéfices en 2024 seront-ils plus élevés qu'en 2023? Bien sûr!
L'année 2023 et une année de transition.
Les multiples sont élevés sur les marchés, mais ils sont élevés par rapport au bénéfice de cette année.
Par rapport au bénéfice de l'an prochain, il y a tout autant de facteurs positifs que négatifs. On ne peut tirer de conclusions très nets ni d'une partie de l'autre.
» Le marché est censé être mécanisme prospectif.
Historiquement, selon les statistiques, pendant les années… je n'aime pas distinguer les années civiles puisque le marché ne le fait pas, et quand on considère les données historiques, pendant les années où les données ont été négatif, le marché est en hausse en général.
Il y a eu quelques années où cela ne s'est pas produit, c'était en 2001, en 2008.
Si j'ai bonne mémoire, il s'agit année de transition.
2001, l'effondrement de la technologie.
2008, le trauma associé à la crise financière. Et puis il y avait aussi 1990. Pour ceux qui ont la mémoire longue, c'est une crise pétrolière.
Mais chaque fois que les bénéfices ont été négatifs, le marché est en hausse.
Nous étions positifs en janvier, et ce sera peut-être inchangé pour le reste de l'année.
Quand on entend parler de bénéfices négatifs, on croit toujours que c'est dévastateur.
Mais l'an dernier, il y a eu des bénéfices négatifs et les marchés étaient en baisse. Et les marchés sont prospectifs.
» Je ne vais pas parler d'atterrissage en douceur puisque vous n'aimez pas ce terme, mais si l'inflation est ramenée au point où les banques centrales veulent, il n'y a pas trop de dégâts pour l'économie et le marché du travail, c'est le scénario boucle d'or.
Quels seraient les secteurs du marché porteur?
» Il faut trouver un autre terme que douceur.
Les secteurs du marché qui nous intéresse le plus continuent d'être les suivants. Notre processus consiste à identifier les flux de trésorerie.
On a parlé de l'allocution de Powell.
Les marchés sont suspendus aux lèvres de Jerome Powell ou à l'activité géopolitique, ou à la situation en Chine.
Mais c'est une série de flux de trésorerie. Nous recherchons les entreprises dans le flux de trésorerie est mal compris.
Ces phénomènes se retrouvent non pas dans la technologie, qui est en face de débrayage. Espérons que les coupures de dépenses vont permettre aux entreprises de produire davantage de flux de trésorerie disponible plus rapidement.
Mais dans les secteurs comme le pétrole et le gaz, le secteur financier, dans le scénario où les choses se passent bien, ces secteurs seront en pointe. Notamment le secteur financier.
S'il n'y a pas d'atterrissage brutal, la Fed ne sera pas obligée de réduire les taux rapidement. Les marges sont favorables pour les entreprises financières.
Les chiffres d'affaires sont plus élevés. Les banques américaines sont toujours en train de racheter des actions et de verser des dividendes de plus de 3 %.
Pour moi, c'est un biais positif, à moins qu'il n'y ait une perspective économique très défavorable.
» Excellent début d'émission!
Damian Fernandes répond à vos questions sur les bourses mondiales dans quelques instants.
Notamment les entreprises du secteur de déplacement, Microsoft et Tesla.
Vous pouvez nous poser vos questions par courriel en tout temps à moneytalklive@td.com ou dans la voie de questions au bas de votre écran. D'abord, l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Le nouveau film Avatar a aidé Cineplex à dépasser les attentes en matière de bénéfices pour le dernier trimestre. L'exploitant de cinéma annonce des recettes record, ainsi que des revenus de concessions sans précédent pendant ces trois mois. Le chiffre d'affaire totale était supérieur de 17 % sur 12 mois.
Et le titre progresse de 3 %.
BP, géant mondial de l'énergie, pensons dividendes après avoir annoncé des bénéfices record de 28 milliards de dollars en 2022. BP se joint à un groupe de plus en plus nombreux d'entreprise pétrolière et gazière qui annonce des bénéfices énormes après la flambée des prix de l'énergie l'an dernier. BP réduit cessible de diminution de production pétrolière.
Plutôt que de prévoir une réduction de 40 % d'ici 2030, l'entreprise prévoit à présent une réduction de 25 %.
Bed, Bath and Beyond espère réunir plus d'un milliard de dollars avec de nouvelles offres d'actions. Le détail en difficulté cherche à éviter la faillite après avoir omis de verser un paiement d'intérêts de 25 millions de dollars la semaine dernière.
Les actions sont très volatiles.
Voici comment se présentent les grands indices.
Indice TSX composite est en très légère progression.
Il faut préciser que non seulement Jerome Powell, mais encore notre gouverneur de la Banque du Canada, va s'exprimer aujourd'hui.
Peut-être au plan planétaire, les propos de Jerome Powell seront-ils plus écoutés. Il n'y a pas encore de manchettes au sujet de l'allocution du président de la Fed, mais nous ouvrons l'œil. L'indice S&P 500 est en progression d'un peu plus de 1/10 de pour cent.
Damian Fernandes répond à vos questions sur les actions mondiales.
Que pensez-vous des actions des voyagistes?
» Les flux de trésorerie demeurent sous-estimer.
Pour l'unique raison que l'an dernier, la Chine semblait devoir rouvrir son économie. La plupart des gens pensaient que cette réouverture serait progressive, mais elle a été très rapide.
Passant d'une politique zéro COVID à une réouverture intégrale.
Les actions des voyagistes du secteur du luxe, lorsqu'il y a eu une réouverture poste COVID dans les pays développés, il y a eu une flambée de la consommation.
C'est presque comme si les consommateurs frustrés se vengeaient de n'avoir pas pu dépenser.
Cela s'appliquera sans doute à la Chine. Il y a 300 millions de personnes, les consommateurs de la classe moyenne chinoise, qui sont en quarantaine depuis trois ans, et qui vont à présent recommencer à dépenser. Les voyages en général, même avant de parler de la réouverture de la Chine, bénéficiaient d'une flambée de la consommation, et cela se poursuit.
» Parlons de certains autres coûts dans cet environnement. Non seulement y a-t-il eu… on parle de BP.
Non seulement y a-t-il une hausse des coûts de l'énergie, il y a aussi une inflation de la main-d'œuvre. Cela dépend des entreprises dont on parle.
» Bien sûr, le transport aérien est un secteur à haute intensité en capital, bien entendu, bénéficie d'un trafic passager plus important est de prix plus importants.
Mais les dépenses augmentent également. Les compagnies qui nous intéressent sont celles à faible intensité en capital.
Par exemple, Booking.
com, qui se contente de prélever une commission au passage lorsque vous faites une réservation, mais qui ne fournit pas de services proprement dits.
Même les compagnies aériennes ont un flux de trésorerie sous-estimé, et leurs évaluations vont sans doute être relevées au fur et à mesure que la demande s'améliore.
» Les entreprises de produits de consommation, General Mills, Colgate, Kellogg, etc.
, sont-elles sur une tendance à la baisse?
» Je ne sais pas si c'est une tendance à la baisse, mes cantons sont assez entreprises, elles ont bénéficié de la pandémie. Les gens étaient à domicile, s'inquiétait de pénurie en magasin.
Donc tout le monde a fait des achats. Le dentifrice n'a pas de date de péremption, ou du moins il dure longtemps.
Si vous vous inquiétez de ne pas en trouver - là, je fais allusion à Colgate - si vous vous inquiétez de ne pas trouver le dentifrice en supermarché, il y a eu une forte demande et maintenant, les consommateurs épuisent leurs stocks.
Sauf qu'en l'occurrence, les stocks sont dans les placards des consommateurs. Les boîtes de soupe, les tubes de dentifrice.
Ces entreprises en général vont devoir relever des défis au niveau de la croissance de leur chiffre d'affaires.
Puisqu'ils ont bénéficié pendant la pandémie, tout comme les entreprises de technologie et maintenant il y a un retour à la normale.
» Oui, c'est difficile de comparer à une période pendant laquelle on faisait des provisions autour de produits ménagers.
Alors, que l'économie se porte bien ou moins bien, les gens se brossent les dents.
Donc il s'agit de produit effectivement dans la demande ne faiblit pas.
» Il faut faire une place dans un portefeuille aux entreprises de biens de consommation, que ce soient les biens conditionnés, Pepsi, les casse-croûte, les boissons gazeuses… ces entreprises ont fait preuve d'une efficacité opérationnelle bien supérieure.
Ils maîtrisent leur prix de revient.
Simplement, il faut être conscient du fait qu'il y a eu une anticipation de la demande.
» CRWD.
Il s'agit de la firme de cybersécurité CrowdStrike.
» C'est une excellente entreprise de cybersécurité.
La fine pointe de la cybersécurité.
CrowdStrike est victime de sa propre réussite.
Elle est assimilée aux entreprises technologies à forte croissance, dont la plupart ne sont pas rentables.
Shopify, par exemple, prévoient toujours un flux de trésorerie négatif cette année et l'an prochain.
CrowdStrike au contraire de bon nombre des entreprises de ce groupe, est très rentable.
Elle génère un flux de trésorerie abondant.
Il n'y a pas vraiment de dégradation de son activité.
Le problème, c'est que c'est un titre à multiples élevés et que les autres entreprises du groupe sont tributaires de la politique de la Fed. Avec CrowdStrike, il y a un problème de réputation puisqu'on considère qu'il s'agit d'un titre de technologie à forte croissance alors qu'il s'agit d'une vraie entreprise de cybersécurité, en pointe dans les solutions pour entreprises, qui nous plaît beaucoup.
» Donc à quel point ce secteur est-il concurrentiel?
Quand je pense à la technologie traditionnelle, tout le mondeva avoir un téléphone Nokia, puis ensuite, tout le monde va avoir un téléphone BlackBerry en poche, puis cela change.
» CrowdStrike est une entreprise qui perturbe les opérateurs historiques comme Palo Alto.
» Quelles seraient les risques?
Il y a toujours de nouvelles technologies.
» Presque toutes ces nouvelles technologies en sont à leurs balbutiements.
Si quelque chose de mieux et inventer, bien entendu, le flux de trésorerie future sera compromis.
» Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Damian Fernandes va répondre à vos questions sur les actions mondiales dans quelques instants. Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com.
Poursuivant la découverte de CourtierWeb.
Si vous souhaitez diversifier votre portefeuille d'actions au plan géographique, WebBroker vous propose des outils.
Jason Hnatyk, formateur à Placements directs TD, nous offre des outils.
Bonjour, Jason!
Parlons des actifs sur les bourses mondiales.
» Bonjour!
Que votre portefeuille soit déjà diversifié ou que vous vouliez repérer des tendances à l'avance de l'ouverture des marchés, il peut être intéressant de suivre les indices étrangers.
Voici où les trouver sur CourtierWeb.
Sous l'onglet: Recherche et sous la rubrique: Marché, on clique sur l'onglet: Survol, qui regorge d'informations, de mises à jour sur les marchés, sur les produits de base, etc.
Mais concentrons-nous sur les indices.
On voit sur la gauche une liste très étendue des grands indices. Il y a le FTSE au Royaume-Uni, le DAX en Allemagne. Vous voyez l'évolution des indices en pourcentage au fil de la journée.
Il y a également une fourchette de la crête au creux, qui donne une idée du rendement annuel.
Il est possible de cliquer sur l'onglet: Indice boursier, qui donne accès à des marchés au-delà des grands indices mondiaux.
Il est possible de se faire une idée des marchés émergents de certaines régions spécifiques, comme le Pacifique par exemple.
Si vous voulez approfondir encore et commencer à réaliser des analyses comparatives par voie de graphique, vous pouvez sélectionner le nom de l'indice et cliquez sur l'option: Graphique.
Il est possible de réaliser des comparaisons. En cliquant sur l'onglet: Comparaisons… qui permet de cliquer sur un grand nombre des indices étrangers. Je vais en ajouter trois.
Il est ainsi possible de comparer les grands indices sur des périodes très longues . Si vous avez des indicateurs techniques que vous aimez suivre, il vous est possible de les inclure également.
»Voilà où trouver les données sur les indices mondiaux.
On peut toujours approfondir.
Comment faire?
» Vous avez raison. Maintenant, nous avons quelques chiffres. Commençons à en tirer des conclusions.
Pour alimenter les décisions de placement.
Depuis la page des recherches, il est possible, si l'on revient à la page du survol, cliquez sur l'onglet: Nouvelles. La section des actualités comporte une fonction de recherche. Cliquons sur: Europe, par exemple, ce qui affiche des informations portant sur ce thème en particulier qui peut permettre de générer davantage d'idées thématiques.
Ensuite, et cela vient à point, car Anthony Okolie va en parler plus tard,Services économiques TD produit des rapports et des bulletins extrêmement intéressants.
Cliquons sur l'onglet recherche, puis sur la rubrique: Marché, et sur l'onglet: Rapport.
À droite, à mi-chemin de la page, on trouve la section Services économiques TD, pas seulement au niveau du marché canadien, mais aussi au niveau des États-Unis et du monde entier.
Cliquons sur: Aller, et puis il est possible de filtrer au niveau géographique.
Beaucoup des formations qui permettent d'approfondir en fonction des protéines de l'industrie pour prendre des décisions éclairées.
Je vous remercie, Jason! Jason Hnatyk et formateur à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb, où vous trouverez encore plus de ressources.
Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
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Damian Fernandes répond à vos questions sur les actions mondiales.
Que pensez-vous de Lightspeed commerce, qui renoue avec la fourchette de 90 à 120 $ par action, en particulier avec la remontée de Shopify? Affichons un graphique de Lightspeed sur un an. Le titre est à 23 $ l'action, c'est-à-dire en forte baisse.
» Nous parlions de CrowdStrike tout à l'heure.
Contrairement à eux, Lightspeed appartient à la catégorie des technologies non rentables et surestimées.
Lightspeed s'est lancée dans une course effrénée à la croissance et maintenant face à la concurrence. Ce sont des entreprises qui ont un flux de trésorerie défavorable, qui sont aux prises avec une forte concurrence.
Et il y a des problèmes au niveau des décisions de répartition des capitaux prises par la direction.
Prenons un peu de recul.
Je ne crois pas que les titres qui est en pointe dans le dernier marché boursier pour l'être dans le prochain.
C'était la technologie et les biens de consommation qui était en pointe dans le dernier, jusqu'en 2021. Le prochain marché haussier, nous ne savons pas quand il commencera, mais il est peu probable que ce soient ces mêmes secteurs qui soient en tête.
Le dernier marché baissier, cité des titres de technologies spéculatifs, sur lesquels les investisseurs vont parier.
Ces entreprises doivent maintenant justifier le cours de leurs actions.
J'aimerais séparer les entreprises de technologie rentable et les autres entreprises technologie qui ont des modèles d'entreprise n'ayant pas encore fait leur preuve.
On a parlé des entreprises technologies à mégacapitalisation qui réduise l'effectif afin d'accroître la rentabilité et de faire progresser leur bénéfice.
J'aimerais mieux être dans ce secteur plutôt que dans celui des entreprises à très forte évaluation qui produit toujours un flux de trésorerie négatif, y compris Lightspeed.
Je ne sais pas d'ailleurs quand Lightspeed reviendra à cette fourchette de cours en bourse, mais c'est peu probable qu'il soit bientôt.
» La tendance globale depuis quelques semaines a été à la hausse.
Il n'y a pas beaucoup d'entreprises de technologie cotée en Bourse au Canada, mais est-il important de dire: Cette entreprise fait ceci et cette entreprise fait cela?
Elles ne appartiennent pas à la même catégorie?
» Tout à fait. C'est une bonne chose, d'ailleurs.
Il y aura une dissociation. Nous pouvons identifier les perdants et les gagnants.
Le mois de janvier a vu surclasser les entreprises qui avaient largement déçu l'an dernier.
Les entreprises qui avaient dégringolé de 25 % l'an dernier avaient sans doute presque toute progressée au mois de janvier. Il s'agissait d'une remontée attribuable à l'inversion des risques. Shopify en a bénéficié, mais il reste à voir si cela va se poursuivre. Et cela dépendra des données fondamentales.
» Toujours dans le secteur de la technologie, Microsoft.
Pourquoi Microsoft abaisse-t-il?
Et quand remontra-t-il?
»Beaucoup de ces entreprises ont progressé en janvier, mais peut-être l'auteur de la question étudie-t-il la progression sur un an.
La progression sur un an est très défavorable, mais considérez la situation sur cinq ans.
les flux de trésorerie en augmentant ont fait progresser l'action. L'an dernier, Microsoft avait sans doutevu trop grand au niveau de ses dépenses, mais Microsoft demeure le chef de file de l'adoption du nuagique par les entreprises.
Les grandes entreprises qui utilisent Microsoft Windows utilisent sans doute également Microsoft dans la transaction au nuagique. Voilà le secteur en pleine croissance, et non pas les ordinateurs personnels ou les jeux vidéo.
Microsoft a une cote de crédit supérieur à celle du gouvernement des États-Unis, avec plus de liquidités que de dettes, qui augmentent dividendes chaque année, qui rachète ses actions et qui démontrent l'amélioration de sa structure de coûts.
Dans le cas de Microsoft, il s'agit d'une compagnie de grande qualité, qui est promise à un avenir favorable.
L'an dernier a été difficile, mais je pense que cela ne nous révèle rien sur la productivité à long terme.
» Bien sûr, il s'agit d'une entreprise géante. Quel est le plus grand risque pour un titre comme Microsoft?
» Le plus grand risque est sans doute l'exécution. Il y a aussi un risque réglementaire, mais je crois que Microsoft a franchi ce pas il y a 20 ans.
L'an dernier, bon nombre de ces actions de technologie ont beaucoup reculé, au fur et à mesure de l'augmentation des taux. Le taux d'actualisation a augmenté, le taux à 10 heures à augmenté. Les valorisations des titres de technologie ont baissé.
S'il y a un autre cycle - je ne sais pas quand cela pourrait intervenir - mais si les taux augmentent sensiblement, ces compagnies de technologie et leurs valorisations qui sont supérieures à celle du marché.
Microsoft a toujours une valorisation supérieure à celle du marché. Ils vont subir des pressions.
» Tesla. Mi technologie mi automobiles.
Tesla, je ne sais pas au juste, mais je peux vous dire généralement que la concurrence dans le secteur des véhicules électriques devient plus féroce.
Tesla est un chef de file au niveau de la réputation et de la part de marché et a sans doute le meilleur produit. Mais chaque constructeur automobile investi énergiquement pour la rattraper.
Il ne s'agit pas d'une situation favorable. Il s'agit de tous les constructeurs: Japonais, allemand, qui construisent des produits destinés à rivaliser avec ceux de Tesla.
Tesla jouissait d'un monopole dans la construction de véhicules électriques de qualité et elle l'a perdu. Il faut en tenir compte.
nous sommes optimistes quant à la transition aux véhicules électriques et notamment, nous favorisons les entreprises qui fabriquent des composantes qui entrent dans la composition des véhicules électriques plutôt que de choisir le constructeur, qui sera le prochain chef de file.
» Vous parlez des batteries, des semi-conducteurs?
» Oui, les batteries, les semi-conducteurs, le câblage.
Chacun de ces secteurs alimente les constructeurs automobiles.
Que ce soit les semi-conducteurs, que ce soient les câblages, il y a quelques entreprises qui bénéficieront de la tendance à l'électrification, alors qu'il est aléatoire de choisir le constructeur automobile qui prévaudra.
» Damian Fernandes répond à vos questions dans quelques minutes sur les actions mondiales. Jerome Powell a commencé à parler, ce qui m'a un peu distrait. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Vous pouvez communiquer avec nous en tout temps.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés?
Vous pouvez nous la poser, soit par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur: Envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Notre banque centrale, la Banque du Canada, a passé la plus grande partie de l'an dernier a relevé son taux directeur, qui s'établit à 4,5 %, un taux jamais atteint depuis 15 ans.
Mais la Banque du Canada a annoncé qu'elle marquerait une pause afin de parvenir à un atterrissage en douceur. Anthony Okolie commente le dernier rapport de Services économiques TD sur les perspectives d'inflation.
» Services économiques TD prédit que la pause dans les hausses de taux de la Banque du Canada reconnaît la forte sensibilité des ménages canadiens autour d'intérêts.
Valeurs Mobilières TD affirme que cette pause montre la confiance de la Banque du Canada à l'égard de la trajectoire de l'économie.
Dans son rapport de janvier, la Banque du Canada projette un taux d'inflation de 3 % d'ici l'été, 2,6 % d'ici la fin de l'année, et fixe un objectif de 2 % en 2024, ce qui correspond à son objectif.
Selon Services économiques TD, à court terme,il existe une possibilité de hausses de taux renouvelés si l'inflation demeure plus élever que prévu. Le marché du travail n'a pas encore affiché de faiblesse. Au contraire, les chiffres de l'emploi poursuivent leur tendance à la hausse. Le nombre total de personnes ayant un emploi à dépasser les 20 millions en décembre.
Le taux de chômage au Canada a diminué à 5 %, juste au-dessus du taux record de 4,9 % en juin et juillet 2022.
Un domaine de préoccupation: Lien très serré entre les salaires et l'inflation des services.
Si le marché du travail demeure serré, il pourrait s'agir d'un obstacle à la réalisation de l'objectif de 2 % de la Banque du Canada.
Services économiques TD souligne la nécessité de ralentissement économique, en particulier signalant le ralentissement du secteur de l'immobilier, de la construction, des domaines très sensibles au taux d'intérêt, et ceux qui ont réagi le premier à la hausse des taux d'intérêt.
Le secteur manufacturier affiche une contraction pour cinq des six derniers mois au Canada.
Dernière étape: Réduction de l'embauche, ce qui cimente les attentes à l'égard de l'inflation. Le gouverneur de la Banque du Canada reconnaît qu'une légère récession pourrait intervenir cette année. Services économiques TD souligne l'importance de prendre les bonnes décisions pour un atterrissage en douceur.
» Une légère récession, dans ce scénario, quand les coupures de taux interviendrait-t-elle? C'est la grande question que l'on se pose.
» Services économiques TD prévoit que compte tenu de la plus grande sensibilité au taux d'intérêt des foyers canadiens, la Banque du Canada doit faire preuve d'une plus grande prudence que la Fed face a la possibilité de maintenir les taux trop élevés trop longtemps. Elle prévoit donc que la Banque du Canada va réduire les taux davantage que la Fed pendant le deuxième semestre.
» Vous venez d'entendre Anthony Okolie.
Jetons un coup d'œil sur les marchés.
Jerome Powell a commencé à intervenir, mais je ne vois pas encore de manchette.
Les marchés sont toujours en très légère progression.
À Toronto, indice TSX composite est en hausse de près de huit points. Sun Life était sous pression en début de séance et le titre est essentiellement inchangé.
Lithium Americas, en revanche, progresse considérablement.
Une décision d'un tribunal favorable à Lithium Americas au sujet d'un projet de mine au Nevada inspire l'optimisme des investisseurs. L'indice S&P 500 est essentiellement inchangé dans l'attente des propos de Jerome Powell.
L'indice Nasdaq demeure en territoire positif, en hausse de 41 points, soit un tiers de pour cent.
Amazon, contrairement à Microsoft, qui était en progression, Amazone et en léger recul de 2,5 %.
Damian Fernandes répond à vos questions sur les titres internationaux. Que pensez-vous de Nike?
» Nike bénéficie de la réouverture de la Chine.
En effet, une part importante de son chiffre d'affaires est dépendant de la Chine. La réouverture de ce pays devrait être favorable.
L'an dernier, les prix de reviens de Nike ont augmenté à cause de la progression des matières premières.
Cette année, le phénomène s'inverse.
Il y a donc plusieurs facteurs positifs. Tout d'abord, la réouverture de la Chine. Ensuite, l'amélioration de sa base de coûts et par conséquent, l'amélioration des marges brutes.
Et enfin, la tendance à long terme de l'habillement de loisirs et de conditionnement. L'appli Nike est de plus en plus favorable, de plus en plus généralisée.
Nike bénéficie temps que la consommation de s'effondre pas.
» Il s'agit bien sûr d'une marque de grande valeur.
Est-ce que cela pourrait receler un risque si les jeunes choisissent de privilégier Adidas ou Links?
» Nike a vraiment créé une marque extraordinaire.
Elle a choisi les sportifs, qui l'ont très bien représentée, que ce soit dans le tennis, le basket-ball.
Si vous utilisez l'appli Nike pour acheter directement de la compagnie, vous aurez la primeur des produits qui seront inaugurés.
L'entreprise crée donc un engagement au niveau du marketing, de la personnalisation.
Je pense que Nike se porte très bien.
» Quelle est la plus grande menace: que la réouverture de l'économie chinoise tourne mal?
» La plus grande menace, c'est effectivement cela.
Ou encore une mauvaise exécution, par exemple. Depuis quelques années, on se posait des questions sur la chaîne d'approvisionnement.
La rentabilité de Nike était plus volatile que cela n'avait été le cas historiquement.
Si c'est plus gros client Chine était en situation moins favorable que prévu. Et puis il y aurait aussi le risque de l'exécution.
» MP Materials, pouvez-vous commenter ce titre? Je ne connais pas cette entreprise.
» Je ne m'occupe pas de cette entreprise.
» Alors une autre question.
Le volet de titres à revenu fixe d'un portefeuille, quand pensez-vous que la Fed et la Banque du Canada vont réduire les taux?
» Alors tout d'abord, cela va faire rougir mes collègues spécialistesdu marché obligataire.
Moi, je pense que l'emprunt, c'est bien. Et nous en arrivons au point où le volet obligataire joue son rôle dans un portefeuille. En effet, dans le cadre d'une répartition d'actifs, les titres à revenu fixe doivent figurer dans tout portefeuille, selon la tolérance au risque, pour offrir sécurité et revenu, et compenser les autres volets lorsqu'ils sont sous pression.
Il y a quelques années, les rendements des titres à revenu fixe aux États-Unis étaient de 1,5 %, en septembre 2021. L'inflation augmentée et c'était une situation difficile.
Aujourd'hui, les titres à revenu fixe au Canada et aux États-Unis rapporte 3,5 %.
Ils peuvent obtenir 200 points de base de plus.
Vous touchez donc revenu et le rendement insuffisant pour que si la situation se détériore, vous pourriez participer à un rendement sur le capital.
Les titres à revenu fixe, à ces niveau-là, devrait jouer un rôle clé dans un portefeuille.
même si la croissance s'accélère, il y aura une marge suffisante contenue du rendement des obligations aujourd'huipour ne pas perdre d'argent même si les taux augmentés.
» C'était le même problème que l'an dernier qui constitue la menace aujourd'hui. Si les taux continuent d'augmenter et que l'inflation tourne mal.
» Oui, faut que les taux continuent d'augmenter. La période actuelle désinflationniste, ou l'inflation des biens diminue, s'il y a une nouvelle hausse, même temporaire, ce serait le plus grand respect pour les titres à revenu fixe.
» Nous n'avons plus le temps de poser d'autres questions. Quels sont vos réflexions pour conclure ses propos sur l'année à venir?
» Cette année sera difficile. Les bénéfices seront négatifs. Les marchés seront volatiles. Mais d'après l'ensemble de notre entretien aujourd'hui, la sélection des titres sera importante.
Tout ne va pas évoluer dans la même direction.
La sélection aura une influence beaucoup plus importante. À plus long terme, qu'il s'agisse d'un atterrissage favorable ou en douceur, si l'on veut, la croissance semble bien se porter. À l'heure actuelle, les marchés s'attendent à ce que la Fed réduisait taux d'ici la fin de l'année. Mais si l'inflation demeure au-delà de 3 %, par exemple, les coupures de taux quelconque le marché devront sans doute être réduites et dans ce scénario, la volatilité pourrait revenir.
Mais en général, je pense que ce marché est beaucoup plus dévolu à la sélection de titres. Aujourd'hui, Microsoft est en hausse, Amazon en baisse.
Tous les titres ne vont pas progresser ensemble.
» Merci, Damian Fernandes.
» Ça me fait toujours plaisir.
» Damian Fernandes gestionnaire de portefeuille à Gestion d'actifs TD. Fait toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
J'espérais vous parler des propos de Jerome Powell. Il a commencé à intervenir, donc ouvrez l'oeil. Et bien sûr, ouvrez l'oil, car demain, Justin Flowerday, responsable des actions publiques à Gestion d'actifs TD, va répondre à vos questions sur les tendances du marché. Vous pouvez nous poser vos questions par courriel à moneytalklive@td.com. À demain!