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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements. Aujourd'hui, que Craig Hutchison de TD Cowen nous explique si la remontée des produits de base cette année a encore de la marge. Anthony Okolie nous donne un aperçu du rapport clé de jeudi.
Nous poursuivons la découverte CourtierWeb. Jason Hnatyk nous montre comment trouver des informations sur les produits de base. Posez vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés. En ce premier jour de bourse de la semaine, l'indice TSX composé est en léger repli, de moins de 50 points, soit un cinquième de pour cent. Parmi les titres titres les plus activement négociés en une séance de bourse assez tranquille, la Manuvie est en hausse un peu plus de 1 %. BlackBerry, qui a remonté depuis quelques semaines après l'annonce de ses résultats trimestriels, recule légèrement aujourd'hui d'un demi %. Aux États-Unis, l'indice S&P 500 et le Nasdaq ont atteint des records et progressent encore aujourd'hui. Dans l'attente des statistiques sur l'inflation aux États-Unis, ce sera un rapport très important, et après la publication des rapports sur l'emploi qui annonce une progression de 200 000 emplois, l'indice Nasdaq est en hausse de 58 points. NVIDIA, que nous surveillons, à 129,06 $ l'action, progresse de deux et demi pour cent.
La tendance en faveur d'une énergie plus verte entraîne une hausse de prix des produits comme l'uranium et le cuivre.
Cette tendance va-t-elle se poursuivre?
Nous avons assisté à une très forte montée de plusieurs produits de base depuis votre dernier passage à cette antenne.
Commençons par l'uranium.
- Oui, le deuxième trimestre a été très volatile. De fait, pour l'uranium, le premier semestre a été très volatile.
L'uranium a atteint un record depuis 16 ans à 106 $ la livre. À présent, nous avons reculé jusqu'à 85 $. Il est important, quand on considère uranium, de prendre un peu de recul et de considérer le contexte. À la fin de l'année dernière, il y a eu la COP28, la conférence sur le climat. Dans le passé, le nucléaire n'avait vraiment pas fait partie de cette conférence. Cette année, il était au cœur des débats. 22 pays différents ont promis de tripler la capacité nucléaire d'ici 2050.
(...) Nous savons que la Chine développe son parc nucléaire. Il y a eu des perturbations d'approvisionnement en provenance du Niger.
Ce qui est intéressant, c'est qu'il y a eu un soutien bipartisan aux États-Unis pour l'interdiction de combustible nucléaire en provenance de la Russie. Or, la Russie contribue beaucoup à l'industrie du combustible nucléaire, plus de 10 % de l'approvisionnement primaire et de la capacité d'enrichissement. Ce sera perturbateur pour le marché. Certaines personnes s'attendaient à ce que le cours remonte précédemment, y compris nous-mêmes.
Il y a certaines inquiétudes sur le marché quant à savoir si les Russes vont interdire immédiatement l'exportation de combustible nucléaire vers les États-Unis.
À l'heure actuelle, les compagnies d'électricité américaine doivent demander des autorisations pour acquérir ce matériel russe. Il a des contractions en place, il est difficile de changer de fournisseur immédiatement.
Au fil du temps, les sociétés d'électricité américaine vont se tourner vers les sources occidentales. Ce sera favorable pour le cours de l'uranium. Il faut aussi comprendre qu'il y a eu une certaine dynamique sur le marché qui en explique la faiblesse.
(...) Parfois seulement 100 000 livres sur le marché. Pas beaucoup de participants dans le secteur de l'uranium. Il y a des joueurs financiers qui s'en sont mêlés.
(...) Il y a eu des fonds de couverture et d'autres joueurs financiers qui ont causé une certaine faiblesse, à l'approche de l'automne, mais les mois d'été sont assez clairsemés.
(...) Il y aura une reprise de l'activité sur le marché secondaire.
Le marché à terme. Le cours va reprendre la progression à l'automne.
- Quand on parle de l'uranium, le fait que le nucléaire soit de retour dans la discussion, énergie verte, c'est également un pari à long terme. Il y a des fluctuations à court terme qu'on était très forte, mais quand on considère l'horizon à 5 à 10 ans, les marchés semblent plutôt optimistes.
- Oui. L'énergie renouvelable sera un élément très important.
Quand on songe au soleil, au nucléaire, le vent ne souffle pas toujours.
(...) Si on regarde au-delà, dans les années 30, les petits réacteurs modulaires feront de plus en plus parti de la solution. Il s'agit comme leur nom l'indique des réacteurs plus modulaires, l'idée étant qu'ils coûtent moins cher et la construction peut être rationalisée.
C'est encore distant de quelques années, mais à l'avenir le taux croissant sera de trois à 4 %, ce qui est très sain.
- Voilà pour l'uranium.
Au printemps, c'était le cuivre. Tous ces produits de base chacun leur tour atteingnent des sommets. Qu'est-ce qui est arrivé au cuivre?
- Il y a eu un débouclage des positions à découvert, on a vu le cours atteindre 520, c'était un record absolu. Cela n'a duré que quelques jours, c'était provisoire.
(...) Il y a eu une interdiction du cuivre qui était détenu par la bourse de Londres.
Ce métal ne pouvait donc pas être négocié sur le Comex.
Il y a eu des contraintes d'approvisionnement, on peut en reparler, depuis neuf à 12 mois.
Le profil de croissance de la demande s'établit toujours à deux à 3 % sous l'impulsion (...) - on a parlé des véhicules électriques qui ne seraient peut-être pas le même aiguillon de la demande. Bien sûr, on envoie encore. Selon les derniers chiffres, Tesla, sont impressionnants.
Est-ce que ce marché affecte l'état d'esprit à l'égard du cuivre?
- La fermeture de la mine de Cobre Panama, la réduction, le taux d'adoption de véhicules électriques a beaucoup augmenté en Chine mais il a ralenti. Pour le reste de la décennie, le thème de l'électrification est énorme.
De l'ordre de 6 millions de tonnes de demande sur le marché qui se chiffre à 25 millions de temps. Ça va prendre un certain temps. La demande est au rendez-vous et il y a des contraintes sur l'approvisionnement. Il n'est pas facile de mettre une mine de cuivre en service.
Si on parle du blé, l'an prochain on va cultiver davantage de blé, mais on ne va pas sortir davantage de cuivre de terre en six à 12 mois. Il est difficile de mettre une mine en service. Il y a beaucoup de facteurs qui entrent en jeu.
Lorsqu'on construit une mine et qu'on la met en service dans les délais, il y a des perturbations géopolitiques et des protestations à l'égard de la mine de Cobre Panama. L'approvisionnement est toujours le défi.
Au niveau des perturbations possibles.
Je crois que cela représentera un élément important dans l'avenir.
- Parlant de l'autre produit de base qui a aussi remonté: l'argent. Que se passe-t-il?
- La dernière fois que j'ai passé à cette émission, j'ai parlé de la possibilité de remontée de l'argent et de l'or.
En envisageant les coupures de taux d'intérêt. Il n'y en a pas encore, pas aux États-Unis du moins, ce qui a vraiment fait évoluer le marché, ça a été les achats en Asie, surtout des banques centrales. L'argent est un métal meilleur marché que l'or, donc il est évident qu'il y a davantage d'achat d'argent, des personnes aisées en Chine et des gestionnaires de fortune familiale.
Les périodes de coupure d'intérêt, c'est toujours une bonne époque pour détenir ces métaux.
- Voici pour les produits de base. Que dire des actions des sociétés minières?
- Le deuxième trimestre semble très bien portant au niveau des marges. Le prix de cuivre sera le plus élevé de l'histoire.
Il devrait avoir une expansion des marges pour les sociétés de cuivre. De même avec l'or et l'argent. Le cours de l'or a augmenté de 13 % en un trimestre et celui de l'argent aussi.
Il n'y a pas eu une telle inflation d'un trimestre sur l'autre, il y aura donc eu une expansion des marges et un flux de trésorerie disponible plus élevé. Les conditions sont favorables à l'approche des annonces de bénéfices pour le deuxième trimestre des sociétés de mines de cuivre et de métaux précieux.
- Excellent début d'émission.
Pour un complément, consultez le lien vers le site à la fin de ce programme.
Craig Hutchison répond à vos questions sur les actions minières dans un instant. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Il y a quelques activités de fusions et acquisitions à Hollywood.
Pour commenter la semaine de négociations, Paramount Global a fusionné avec Skydance.
(...)L'opération soumise à l'approbation des régulateurs pour céder le contrôle par amende. Des transactions dans le secteur pharmaceutique. Eli Lilly a conclu un accord pour acheter Morphic Holding.
L'opération permettra à Eli Lilly d'accéder au portefeuille pour les maladies de l'intestin. L'action bondit de 75 %. Boeing va plaider coupable de fraude criminelle dans le cadre de deux accidents mortels de ses avions 737 Max.
Le constructeur devra également payer une amende de plus de 240 millions de dollars dans le cas de. Les accidents en Indonésie et en Éthiopie ont coûté la vie à 346 personnes. À présent, un coup d'oeil sur les marchés. En ce début de semaine de bourse, l'indice TSX composé recul de 52 points aux États-Unis, l'indice S&P 500 est en très léger repli, ayant atteint des sommets jusqu'ici inégalés.
Craig Hutchison répond à vos questions sur les valeurs minières.
Pouvez-vous commenter Labrador Iron Ore?
- Les dividendes sont très variables, ils sont basés sur deux éléments. Les sociétés possèdent une redevance de 7 % sur la production de Labrador Iron Ore et une participation.
La redevance est basée sur la production et le produit de celle-ci.
Le cours pourrait diminuer de 50 %. Vous allez toujours toucher une redevance de base.
Il y a un autre élément qui est très variable, la participation de 15 % de Iron Ore.
C'est Rio Tinto qui décide quand le dividende est versé. Parfois, il y a des trimestres de suite sans dividendes, puis un gros rattrapage.
Il vient d'y avoir un important versement de dividendes au deuxième trimestre, donc les actionnaires ont reçu leurs dividendes d'ici deux semaines. Dans l'avenir, le dividende (...) tout dépend du cours.
- Que dire du marché du minerai de fer en général?
- Le marché a connu des difficultés.
Le marché de l'immobilier en Chine est assez fait, les nouvelles mises en chantier ont baissé de 20 %.
Le cours du minerai de fer est assez stable.
Ces facteurs négatifs en Chine, on ne sait pas quand ils seront résolus. Les pouvoirs publics prennent des mesures assez énergiques pour tâcher d'améliorer la situation au niveau du marché de l'immobilier.
Ils ont récemment annoncé des mesures permettant aux pouvoirs locaux d'acheter le parc invendu pour stimuler le marché, mais cela pourrait prendre quelque temps à réaliser un revirement. La Chine investit beaucoup dans les infrastructures, ce qui a été favorable au marché de l'acier, partiellement compensé la baisse du marché de l'immobilier. Il faut que le marché immobilier remonte pour que le marché du minerai de fer se porte mieux, mais les cours se maintiennent, le marché est assez serré. Il y a 4 producteurs qui contrôlent le marché du minerai acheminé par mer.
Il n'y a pas beaucoup de nouvelles mises en service.
- À présent, First Quantum, qu'en pensez-vous? Nous avons parlé de Cobre Panama.
- First Quantum a des mines existantes, assez stable. Toutes se résument à Cobre Panama.
On ne sait pas quand ce projet pourra être mis en service que c'est très incertain.
Vos spectateurs savent que cette mine a été mise en service à la suite de plusieurs protestations. Il y a un nouveau président au pouvoir, donc la compagnie essaie de collaborer avec le gouvernement en vue d'une remise en service possible de la mine. Il y a 15 jours, le nouveau président a évoqué un audit environnemental de la mine, demanda un auditeur indépendant d'examiner la mine pour déterminer si celle-ci est conforme avec les normes environnementales.
Considérant que la mine a été bien gérée et conforme à toute les demande environnementale, cela démontre que le gouvernement est disposé à envisager une remise potentiel en service, mais à ce stade nous ne savons pas vraiment comment cela fonctionnera. Chez TD Cowen, nous supposons que la mine entrera en service à la fin de l'an prochain mais cela pourrait être reporté. C'est difficile à déterminer.
Mais la compagnie, le nouveau président du Panama cherche à collaborer d'une façon ou d'une autre pour déterminer s'il est possible de remettre la mine en service.
Tant que la mine est en service, le marché du cuivre demeure (...).
- C'est assez intéressant, First Quantum, Cobre Panama, et en général le risque politique, vous avez parlé de la nécessité de faire des recherches des actions minières. Il y a divers pays.
- Oui, il y a des problèmes quant au risque politique l'obtention de permis.
C'est à envisager.
- À présent, Ivanhoe Mines, qu'en pensez-vous?
- Ivanhoe Mines est une compagnie qui a connu une forte croissance. Il n'y avait aucune production, ensuite la mine a été mise en œuvre. À présent, Ivanhoe (...) la phase trois qui est une installation de concentration va passer à 500 000 t de cuivre. Il s'agit du quatrième, de la quatrième mine du monde en importance à l'heure actuelle. Il y a une croissance future. La possibilité d'une nouvelle phase quatre qui passerait à 800 000 t de cuivre, donc il s'agit d'un producteur très important.
Au-delà de cette mine, il y a un projet qui va entrer en service au troisième trimestre et la mine de Kukushi d'augmenter la production. Il s'agit donc d'une activité de croissance, mais dans la république démocratique du Congo, donc pour l'instant il y a une bonne gestion du risque politique.
- À part le risque politique, s'il y a un risque d'exécution?
- Oui. L'un des défis quand on travaille dans la république démocratique du Congo et en Afrique du Sud, c'est l'électricité.
Il y a eu énormément de problèmes d'électricité.
On cherche des moyens d'importer des produits des pays voisins. La sécheresse est un problème au niveau des barrages produits électricité. La logistique, les corridors de transport, c'est un problème.
Jusqu'ici la compagnie a bien géré cela, mais il y a des risques.
- Voilà qui est intéressant.
On parle des défis au niveau de Cobre Panama. C'est un marché où il y a des possibilités qu'Ivanhoe Mines pourrait saisir. Au niveau des autres titres, qu'en est-il?
- Capstone, on couvre également cette compagnie qui a une bonne projection de croissance, la compagnie est un point où il y aura un point de bascule au niveau des bénéfices de production. Son plus gros actif, Monteverdi, produits concentreront rapport au troisième trimestre la compagnie espère extraire 50 000 t de cuivre, ce qui est important pour un titre à petite capitalisation. Au-delà de cela, la croissance pour l'industrie est assez limitée. Il y a toujours la proximité de mise de projets en service mais on ne voit rien de très immédiat.
Il faut obtenir des permis tout cela, ça prend quelque temps.
- Très bien. TD Cowen couvre Labrador Iron Ore, Ivanhoe Mines et First Quantum. Pour un complément d'information, suivez le lien à la fin de la vidéo. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement et je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Vous pouvez nous les poser par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, un coup d'oeil sur les marchés en ce premier jour de bourse de la semaine.
À Toronto, l'indice TSX composé recule modestement de 50 points, soit un quart de pour cent. Parmi les titres les plus activement négociées, voyons, il y a Power Corporation en hausse de 1 % et certaines des banques participants. Les compagnies de mines d'or voient une augmentation de volume et un léger recul de leur cours après un léger repli du cours de l'or.
Barrick Gold, B2GOLD en baisse. L'indice S&P 500, la semaine dernière, même si elle a été raccourcie, a atteint de nouveaux records l'année dernière. Les statistiques de l'inflation aux États-Unis paraissent jeudi de cette semaine. Ce sont des statistiques très intéressants. Vendredi, dans les chiffres sur l'emploi, il y a eu 200 000 nouveaux emplois créés aux États-Unis, un chiffre assez positif, mais un ralentissement par rapport (...) certains spécialistes y compris Valeurs mobilières TD le pensent. Recul: deux l'indice S&P 500. Craig Hutchison.
Combien de temps cela prend-t-il pour mettre une mine en service? (...) - La réponse est assez complexe. En moyenne une quinzaine d'années (...) si vous avez une mine souterraine avec un filon en forte teneur, ça pète beaucoup plus facile au niveau des permis. Les grandes mines à ciel ouvert prennent plus longtemps selon leur localisation et les petites mines souterraines prennent moins de temps. En moyenne, 15 ans. 15 ans depuis la découverte jusqu'à la mise en service, la mise en production.
L'obtention de permis au Canada peut prendre cinq à sept ans.
C'est semblables aux États-Unis.
C'est très difficile.
Plusieurs entreprises nous couveront de la difficulté à obtenir des permis.
(...) Ont éprouvé des difficultés.
La durée moyenne, 15 ans.
Ce qui va effectivement engendrer une pénurie du marché du cuivre. Ça prend longtemps pour découvrir ces gisements encore plus pour mettre d'éminents services. L'approvisionnement ou la pénurie d'approvisionnement va vraiment influencer le cours du cuivre pendant l'avenir prévisible.
- On en a parlé dans le passé. Quel est le prix qui est suffisant pour que les compagnies minières mettent en service de nouvelles mines?
- Au minimum 425. Certains estiment que c'est jusqu'à cinq.
Ce qui montre que le coût du capital ou de la mise en service de ces mines, risques politiques, tous ces calculs entrent en jeu dans le calcul des chefs de la direction quant aux coûts dont ils ont besoin. On n'en est à 450 la livres. Cela encourage nouvelle production (...) il n'y a pas beaucoup de projets totalement nouveaux qui pourraient être mis en service demain.
- Est-ce que la période d'inflation que nous avons vécue, cela a engendré la mise à l'arrêt de certains projets?
- Oui. Il y a beaucoup de perturbations.
L'accès aux explosifs, à l'acide sulfurique.
Il y a eu des prix record pour l'acide sulfurique. L'inflation a commencé à s'apaiser.
Nous en sommes dans la gamme de quatre à 5 % qui est beaucoup plus sain que les 20 à 30 % que nous voyons pendant la pandémie.
La main-d'œuvre est assez durable. Il y a eu une ou deux négociations salariales au Canada. On peut envisager une augmentation de quatre à 5 % pour l'inflation de la main-d'œuvre.
Mais les intrants, l'énergie notamment, ont reflué. Nous sommes dans un environnement plus normalisé en ce qui concerne les coûts d'inflation.
- À présent, un spectateur nous demande quels sont les autres métaux, comme l'aluminium, le zinc, le nickel, pour les deux à trois ans à venir.
- On ne couvre pas l'aluminium, en ce qui concerne le nickel, véritable défi, c'est l'Indonésie.
Il y a eu une vague d'approvisionnement en provenance de l'Indonésie depuis quelques années et cet approvisionnement ne va pas se tarir. Quand on pense d'ici la fin de la décennie, il y a un excédent pendant trois ou quatre ans.
Il y a une impulsion globale microéconomique demande de nickel, notamment à cause des batteries NMC, mais dans l'avenir prévisible sur un marché difficile pour le nickel encore une fois cause du marché contrôlé par la Chine. Il y a davantage d'émissions de carbone, davantage de coûts, mais je pense que l'échelle est au rendez-vous. Ce sera un marché difficile pour le nickel d'ici quelques années. Pour le zinc, les marchés sont en excédentaire. C'est souvent relié à l'acier parce que le zinc est utilisé pour la galvanisation.
Je crois que ce sera excédentaire. La situation sera stable ou en légère baisse.
- Vous avez parlé de l'Indonésie, la quantité de nickel. Que se passe-t-il?
Est-ce que l'Indonésie saisit l'occasion?
- Oui. D'énormes gisements de nickel en surface (...) on pensait que ce nickel ne pouvait pas être (...) ce produit peut être converti en nickel pour les batteries.
Pour les constructeurs automobiles occidentaux, il cherche surtout à s'approvisionner dans des endroits qui représentent moins de 20 ans en carbone mais la Chine est le premier producteur de véhicules électriques.
- Une autre question. On en a parlé brièvement, Capstone.
- Capstone, nous en avions parlé, il s'agit d'un point de bascule au troisième trimestre en ce qui concerne la production et les bénéfices avec la mine Monteverdi qui entre en service. Songez à Capstone au niveau du risque politique. Elle a quatre mines, deux au Chili, une aux États-Unis, une au Mexique.
Quand on parle de risque politique, ce sont des pays considérés comme étant très favorables au niveau du risque politique.
Il y a beaucoup de possibilités de croissance intégrée dans leur portefeuille.
L'intensité en capital est beaucoup plus faible. Si l'on élargit une installation existante. On pense que la compagnie pourra jeter 25 à 35 000 t de cuivre pour un investissement de 250 millions de dollars.
Cela serait une intensité en capital de 7000 $ la tonne par rapport à une mine totalement nouvelle qui pourrait se rapprocher plutôt de 30 000 $ la tonne. Le risque est plus faible au niveau de l'investissement. Et au-delà de cela, il y a d'autres options de portefeuille. Santo Domingo est un important projet de développement au Chili.
Il y aura une étude de faisabilité qui sera réalisée d'ici quelques semaines ou mois et l'accompagnement recherche un partenaire pour ce projet également. Le cuivre a beaucoup de potentiel de croissance et la compagnie un bon potentiel de croissance.
- Quels sont les risques? Il y a toujours un risque. Santo Domingo serait un cas si l'immobilisation était trop élevée aussi la recherche d'un associé n'évoluait pas.
C'est un projet qui est peut-être trop vaste pour que Capstone le mène à bien seul. Il faut un partenaire.
Il y a eu des difficultés à mettre en service l'autre mine.
Un plus faible risque politique, c'est toujours favorable.
- TD Cowen couvre Capstone. Pour un complément d'information, suivez le lien à la fin de la vidéo.
Craig Hutchison répond à d'autres questions. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre édition de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser en tout temps, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Les marchés américains ont atteint de nouveaux sommets aujourd'hui mais il ne se passe pas grand-chose. Peut-être ceci est-il dû au fait que les statistiques sur l'inflation aux États-Unis paraissent jeudi, sont essentielles pour la psychologie des marchés. Anthony Okolie commente les perspectives et si la tendance à la décélération de l'inflation va persister.
- Comme vous l'avez dit, il y a eu des tendances déflationnistes.
Les statistiques de l'IPC ont été inférieures au consensus. Le taux de changement annualisé sur trois mois affiche son plus lent rythme de croissance depuis avril 2023. L'indicateur privilégié par la Fed, l'indice des dépenses de consommation personnelle, cet indicateur s'est établi à 0,01% au mois de mai, en baisse par rapport au mois d'avril est conforme aux attentes.
Les statistiques d'inflation générale, y compris alimentation et énergie, inchangé, 2,6 % sur une base annuelle, également conforme aux attentes. Comme ce graphique le monde, les dernières statistiques de l'IPC présentent le taux de croissance mondiale moins élevée depuis mars 2021. Il y a des signes montrant que l'inflation s'apaise.
Cette semaine paraîtront les statistiques d'inflation pour le mois de juin. Valeurs mobilières TD pense que les statistiques inflations de base vont sans doute afficher une baisse de 0,2 % au mois de juin en supposant qu'il y a un important recul d'un mois sur l'autre du prix de l'essence. Valeurs mobilières TD prévoit également que l'inflation des prix de l'alimentation demeure limiter au mois de juin.
L'inflation du logement devrait également progresser à la baisse. Les loyers équivalents des propriétaires menant à la charge. Les taux des hôtels devraient reculer et le prix des véhicules neufs devrait également baisser. Dans ce contexte, Valeurs mobilières TD prévoit que l'inflation de base sera sans doute inchangée d'un mois sur l'autre (...) bien sûr, l'énergie, c'est un élément important pour notre existence, pour les bénéfices des entreprises, mais surtout l'inflation.
Mais nous surveillons celle-ci surtout dans la perspective de réduction de taux par la Fed. Valeurs mobilières TD continue de penser que la Fed va réduire les taux deux fois cette année commencera en septembre et pratiquera une autre coupure en décembre, ce qui fera passer le taux des fonds de la Fed à 4,75 à 5 % d'ici la fin de l'année. On pense que la Fed atteindra-t-il à fin 2026 un taux d'équilibre 2,75 à 3 %.
- Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique nous permet de visualiser les actions qui bougent. Voici l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume.
Il y a du mouvement dans le secteur financier, y compris Power Financial. La Manuvie, un et quart pour cent. Un peu de recul dans le secteur minier.
(...) Il n'y a pas beaucoup de mouvements dans le reste du tableau. Il y a une petite poche de vert dans les actions de biens de consommation comme Dollarama et QSR, la société-mère de Tim Hortons. Aux États-Unis, NVIDIA est en hausse de près de 2 % et son concurrent Intel de quatre et demis pour cent. AMD progresse également.
Il y a un peu d'argent qui afflue sur le marché des fabricants de semi-conducteurs, mais pas grand-chose dans le reste du marché.
Craig Hutchison répond à vos questions sur les actions minières. Il y en a une qui vient de nous arriver.
(...) - On a une exposition directe à cet actif.
Il y a également un projet en développement en Arizona, une mine en cours de construction, encore une fois un risque politique très faible. La plupart des titres comme Capstone ont des actifs qui sont situés hors du Canada.
(...) Est unique en son genre car situé en Colombie Britannique, profite du dollar canadien faible. Bénéficie de ce phénomène. Encore une fois, bonne projection de croissance avec la mine qui devrait entrer en vigueur fin 2025, début 2026.
- Si quelqu'un faisait des recherches classico, que faut-il savoir?
- La compagnie construit une mine.
Transformer l'actif en mine en service peut engendrer des difficultés, dépassements de coûts etc., encore une fois c'est un actif assez simple. C'est une mine de (...) méthode utilisée pour l'uranium mais jamais à l'échelle commerciale pour le cuivre. Ce sera une innovation, ce qui engendre toujours un léger risque, mais la compagnie a passé plusieurs années à réduire les risques du projet. La compagnie a construit une véritable usine pour récupérer trois ou 4 millions de livres de cuivre depuis quelques années. Le risque est toujours réduit mais toujours présent.
La mise en œuvre pourrait coûter plus que prévu à construire.
- Est-ce qu'il y a des commentaires sur le désastre de Victoria Gold au Yukon?
- Nous ne couvrons pas cette compagnie, il y a eu des défaillances mais je ne sais pas quand.
Ce genre d'incident, en particulier des accidents de lixiviation, mais aucune compagnie que nous vous couvrons (...) ce qui pourrait bien entendu avoir un impact sur l'approvisionnement. Il s'agit d'or, c'est un peu différent du cuivre, mais nous avons vu le cas du minerai de fer.
Il y a eu de rupture de barrages, de vallées et (...) - Le lithium, c'est intéressant, l'an dernier, quand le vent a commencé à tourner pour les véhicules électriques, c'est la trajectoire de ces actions qui a évolué. Est-ce que les actions de mines de lithium vont remonter?
- Bonne question. Je n'ai pas de réponse convaincante. Le cours du lithium continu d'être inchangé, le coût du carbonate de lithium est de 12 à 13 000 $ la tonne.
Il y a eu beaucoup d'offres nouvelles.
Lithium Americas en Argentine, on a vu une augmentation des quantités et des défis reliés à la mise en œuvre des véhicules électriques qui n'ont pas donné les résultats voulus. Comme prévu, en Europe et en Amérique du Nord, cela prendra quelque temps pour épuiser les stocks qui sont toujours disponibles pour mettre en marche, mais en définitive à la fin de la décennie le taux de croissance de la demande de lithium demeure substantiel, au-delà de 20 % par année pour l'avenir prévisible, d'ici la fin de cette décennie au moins, donc je pense que le cours va finir par remonter et c'est cela qu'il faudra pour qu'une action remonte. Il faut que le produit de base remonte d'abord.
- À présent, revenons au début de notre émission, nous avons parlé de l'énergie verte.
Il y a certains produits qui ont chacun à leur tour atteint des sommets au printemps. Quelle conclusion avez-vous tiré de soleil de la trajectoire future?
- On en a parlé, chaque produit de base est un peu différent, c'est le PIB mondial qui détermine la demande de métaux. Il faut que la Chine commence à tourner le coin sur le marché immobilier. La Chine consomme 50 % de tous les métaux dans le monde. Il faut que le marché du bâtiment tourne le coin en Chine. On a parlé des mesures prises par le gouvernement. En Europe, pas encore beaucoup de rebond.
C'est ainsi que nous allons pouvoir accéder au PIB et la demande de croissance des minéraux.
- Merci. Craig Hutchison. Pour un supplément d'information, suivez le lien à la fin de cette vidéo. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions.
Restez à l'écoute, demain, ce sera notre 500e émission de Parlons Argent en direct.
Vitali Mossounov de Gestion de placements TD répondra à vos questions sur les actions technologiques. Pourquoi Vitali?
Parce que Vitali est un invité apprécié mais c'était également notre tout premier invité à notre tout premier épisode. Il sera donc de retour pour le 500e. Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
Merci et à demain!
Nous poursuivons la découverte CourtierWeb. Jason Hnatyk nous montre comment trouver des informations sur les produits de base. Posez vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés. En ce premier jour de bourse de la semaine, l'indice TSX composé est en léger repli, de moins de 50 points, soit un cinquième de pour cent. Parmi les titres titres les plus activement négociés en une séance de bourse assez tranquille, la Manuvie est en hausse un peu plus de 1 %. BlackBerry, qui a remonté depuis quelques semaines après l'annonce de ses résultats trimestriels, recule légèrement aujourd'hui d'un demi %. Aux États-Unis, l'indice S&P 500 et le Nasdaq ont atteint des records et progressent encore aujourd'hui. Dans l'attente des statistiques sur l'inflation aux États-Unis, ce sera un rapport très important, et après la publication des rapports sur l'emploi qui annonce une progression de 200 000 emplois, l'indice Nasdaq est en hausse de 58 points. NVIDIA, que nous surveillons, à 129,06 $ l'action, progresse de deux et demi pour cent.
La tendance en faveur d'une énergie plus verte entraîne une hausse de prix des produits comme l'uranium et le cuivre.
Cette tendance va-t-elle se poursuivre?
Nous avons assisté à une très forte montée de plusieurs produits de base depuis votre dernier passage à cette antenne.
Commençons par l'uranium.
- Oui, le deuxième trimestre a été très volatile. De fait, pour l'uranium, le premier semestre a été très volatile.
L'uranium a atteint un record depuis 16 ans à 106 $ la livre. À présent, nous avons reculé jusqu'à 85 $. Il est important, quand on considère uranium, de prendre un peu de recul et de considérer le contexte. À la fin de l'année dernière, il y a eu la COP28, la conférence sur le climat. Dans le passé, le nucléaire n'avait vraiment pas fait partie de cette conférence. Cette année, il était au cœur des débats. 22 pays différents ont promis de tripler la capacité nucléaire d'ici 2050.
(...) Nous savons que la Chine développe son parc nucléaire. Il y a eu des perturbations d'approvisionnement en provenance du Niger.
Ce qui est intéressant, c'est qu'il y a eu un soutien bipartisan aux États-Unis pour l'interdiction de combustible nucléaire en provenance de la Russie. Or, la Russie contribue beaucoup à l'industrie du combustible nucléaire, plus de 10 % de l'approvisionnement primaire et de la capacité d'enrichissement. Ce sera perturbateur pour le marché. Certaines personnes s'attendaient à ce que le cours remonte précédemment, y compris nous-mêmes.
Il y a certaines inquiétudes sur le marché quant à savoir si les Russes vont interdire immédiatement l'exportation de combustible nucléaire vers les États-Unis.
À l'heure actuelle, les compagnies d'électricité américaine doivent demander des autorisations pour acquérir ce matériel russe. Il a des contractions en place, il est difficile de changer de fournisseur immédiatement.
Au fil du temps, les sociétés d'électricité américaine vont se tourner vers les sources occidentales. Ce sera favorable pour le cours de l'uranium. Il faut aussi comprendre qu'il y a eu une certaine dynamique sur le marché qui en explique la faiblesse.
(...) Parfois seulement 100 000 livres sur le marché. Pas beaucoup de participants dans le secteur de l'uranium. Il y a des joueurs financiers qui s'en sont mêlés.
(...) Il y a eu des fonds de couverture et d'autres joueurs financiers qui ont causé une certaine faiblesse, à l'approche de l'automne, mais les mois d'été sont assez clairsemés.
(...) Il y aura une reprise de l'activité sur le marché secondaire.
Le marché à terme. Le cours va reprendre la progression à l'automne.
- Quand on parle de l'uranium, le fait que le nucléaire soit de retour dans la discussion, énergie verte, c'est également un pari à long terme. Il y a des fluctuations à court terme qu'on était très forte, mais quand on considère l'horizon à 5 à 10 ans, les marchés semblent plutôt optimistes.
- Oui. L'énergie renouvelable sera un élément très important.
Quand on songe au soleil, au nucléaire, le vent ne souffle pas toujours.
(...) Si on regarde au-delà, dans les années 30, les petits réacteurs modulaires feront de plus en plus parti de la solution. Il s'agit comme leur nom l'indique des réacteurs plus modulaires, l'idée étant qu'ils coûtent moins cher et la construction peut être rationalisée.
C'est encore distant de quelques années, mais à l'avenir le taux croissant sera de trois à 4 %, ce qui est très sain.
- Voilà pour l'uranium.
Au printemps, c'était le cuivre. Tous ces produits de base chacun leur tour atteingnent des sommets. Qu'est-ce qui est arrivé au cuivre?
- Il y a eu un débouclage des positions à découvert, on a vu le cours atteindre 520, c'était un record absolu. Cela n'a duré que quelques jours, c'était provisoire.
(...) Il y a eu une interdiction du cuivre qui était détenu par la bourse de Londres.
Ce métal ne pouvait donc pas être négocié sur le Comex.
Il y a eu des contraintes d'approvisionnement, on peut en reparler, depuis neuf à 12 mois.
Le profil de croissance de la demande s'établit toujours à deux à 3 % sous l'impulsion (...) - on a parlé des véhicules électriques qui ne seraient peut-être pas le même aiguillon de la demande. Bien sûr, on envoie encore. Selon les derniers chiffres, Tesla, sont impressionnants.
Est-ce que ce marché affecte l'état d'esprit à l'égard du cuivre?
- La fermeture de la mine de Cobre Panama, la réduction, le taux d'adoption de véhicules électriques a beaucoup augmenté en Chine mais il a ralenti. Pour le reste de la décennie, le thème de l'électrification est énorme.
De l'ordre de 6 millions de tonnes de demande sur le marché qui se chiffre à 25 millions de temps. Ça va prendre un certain temps. La demande est au rendez-vous et il y a des contraintes sur l'approvisionnement. Il n'est pas facile de mettre une mine de cuivre en service.
Si on parle du blé, l'an prochain on va cultiver davantage de blé, mais on ne va pas sortir davantage de cuivre de terre en six à 12 mois. Il est difficile de mettre une mine en service. Il y a beaucoup de facteurs qui entrent en jeu.
Lorsqu'on construit une mine et qu'on la met en service dans les délais, il y a des perturbations géopolitiques et des protestations à l'égard de la mine de Cobre Panama. L'approvisionnement est toujours le défi.
Au niveau des perturbations possibles.
Je crois que cela représentera un élément important dans l'avenir.
- Parlant de l'autre produit de base qui a aussi remonté: l'argent. Que se passe-t-il?
- La dernière fois que j'ai passé à cette émission, j'ai parlé de la possibilité de remontée de l'argent et de l'or.
En envisageant les coupures de taux d'intérêt. Il n'y en a pas encore, pas aux États-Unis du moins, ce qui a vraiment fait évoluer le marché, ça a été les achats en Asie, surtout des banques centrales. L'argent est un métal meilleur marché que l'or, donc il est évident qu'il y a davantage d'achat d'argent, des personnes aisées en Chine et des gestionnaires de fortune familiale.
Les périodes de coupure d'intérêt, c'est toujours une bonne époque pour détenir ces métaux.
- Voici pour les produits de base. Que dire des actions des sociétés minières?
- Le deuxième trimestre semble très bien portant au niveau des marges. Le prix de cuivre sera le plus élevé de l'histoire.
Il devrait avoir une expansion des marges pour les sociétés de cuivre. De même avec l'or et l'argent. Le cours de l'or a augmenté de 13 % en un trimestre et celui de l'argent aussi.
Il n'y a pas eu une telle inflation d'un trimestre sur l'autre, il y aura donc eu une expansion des marges et un flux de trésorerie disponible plus élevé. Les conditions sont favorables à l'approche des annonces de bénéfices pour le deuxième trimestre des sociétés de mines de cuivre et de métaux précieux.
- Excellent début d'émission.
Pour un complément, consultez le lien vers le site à la fin de ce programme.
Craig Hutchison répond à vos questions sur les actions minières dans un instant. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Il y a quelques activités de fusions et acquisitions à Hollywood.
Pour commenter la semaine de négociations, Paramount Global a fusionné avec Skydance.
(...)L'opération soumise à l'approbation des régulateurs pour céder le contrôle par amende. Des transactions dans le secteur pharmaceutique. Eli Lilly a conclu un accord pour acheter Morphic Holding.
L'opération permettra à Eli Lilly d'accéder au portefeuille pour les maladies de l'intestin. L'action bondit de 75 %. Boeing va plaider coupable de fraude criminelle dans le cadre de deux accidents mortels de ses avions 737 Max.
Le constructeur devra également payer une amende de plus de 240 millions de dollars dans le cas de. Les accidents en Indonésie et en Éthiopie ont coûté la vie à 346 personnes. À présent, un coup d'oeil sur les marchés. En ce début de semaine de bourse, l'indice TSX composé recul de 52 points aux États-Unis, l'indice S&P 500 est en très léger repli, ayant atteint des sommets jusqu'ici inégalés.
Craig Hutchison répond à vos questions sur les valeurs minières.
Pouvez-vous commenter Labrador Iron Ore?
- Les dividendes sont très variables, ils sont basés sur deux éléments. Les sociétés possèdent une redevance de 7 % sur la production de Labrador Iron Ore et une participation.
La redevance est basée sur la production et le produit de celle-ci.
Le cours pourrait diminuer de 50 %. Vous allez toujours toucher une redevance de base.
Il y a un autre élément qui est très variable, la participation de 15 % de Iron Ore.
C'est Rio Tinto qui décide quand le dividende est versé. Parfois, il y a des trimestres de suite sans dividendes, puis un gros rattrapage.
Il vient d'y avoir un important versement de dividendes au deuxième trimestre, donc les actionnaires ont reçu leurs dividendes d'ici deux semaines. Dans l'avenir, le dividende (...) tout dépend du cours.
- Que dire du marché du minerai de fer en général?
- Le marché a connu des difficultés.
Le marché de l'immobilier en Chine est assez fait, les nouvelles mises en chantier ont baissé de 20 %.
Le cours du minerai de fer est assez stable.
Ces facteurs négatifs en Chine, on ne sait pas quand ils seront résolus. Les pouvoirs publics prennent des mesures assez énergiques pour tâcher d'améliorer la situation au niveau du marché de l'immobilier.
Ils ont récemment annoncé des mesures permettant aux pouvoirs locaux d'acheter le parc invendu pour stimuler le marché, mais cela pourrait prendre quelque temps à réaliser un revirement. La Chine investit beaucoup dans les infrastructures, ce qui a été favorable au marché de l'acier, partiellement compensé la baisse du marché de l'immobilier. Il faut que le marché immobilier remonte pour que le marché du minerai de fer se porte mieux, mais les cours se maintiennent, le marché est assez serré. Il y a 4 producteurs qui contrôlent le marché du minerai acheminé par mer.
Il n'y a pas beaucoup de nouvelles mises en service.
- À présent, First Quantum, qu'en pensez-vous? Nous avons parlé de Cobre Panama.
- First Quantum a des mines existantes, assez stable. Toutes se résument à Cobre Panama.
On ne sait pas quand ce projet pourra être mis en service que c'est très incertain.
Vos spectateurs savent que cette mine a été mise en service à la suite de plusieurs protestations. Il y a un nouveau président au pouvoir, donc la compagnie essaie de collaborer avec le gouvernement en vue d'une remise en service possible de la mine. Il y a 15 jours, le nouveau président a évoqué un audit environnemental de la mine, demanda un auditeur indépendant d'examiner la mine pour déterminer si celle-ci est conforme avec les normes environnementales.
Considérant que la mine a été bien gérée et conforme à toute les demande environnementale, cela démontre que le gouvernement est disposé à envisager une remise potentiel en service, mais à ce stade nous ne savons pas vraiment comment cela fonctionnera. Chez TD Cowen, nous supposons que la mine entrera en service à la fin de l'an prochain mais cela pourrait être reporté. C'est difficile à déterminer.
Mais la compagnie, le nouveau président du Panama cherche à collaborer d'une façon ou d'une autre pour déterminer s'il est possible de remettre la mine en service.
Tant que la mine est en service, le marché du cuivre demeure (...).
- C'est assez intéressant, First Quantum, Cobre Panama, et en général le risque politique, vous avez parlé de la nécessité de faire des recherches des actions minières. Il y a divers pays.
- Oui, il y a des problèmes quant au risque politique l'obtention de permis.
C'est à envisager.
- À présent, Ivanhoe Mines, qu'en pensez-vous?
- Ivanhoe Mines est une compagnie qui a connu une forte croissance. Il n'y avait aucune production, ensuite la mine a été mise en œuvre. À présent, Ivanhoe (...) la phase trois qui est une installation de concentration va passer à 500 000 t de cuivre. Il s'agit du quatrième, de la quatrième mine du monde en importance à l'heure actuelle. Il y a une croissance future. La possibilité d'une nouvelle phase quatre qui passerait à 800 000 t de cuivre, donc il s'agit d'un producteur très important.
Au-delà de cette mine, il y a un projet qui va entrer en service au troisième trimestre et la mine de Kukushi d'augmenter la production. Il s'agit donc d'une activité de croissance, mais dans la république démocratique du Congo, donc pour l'instant il y a une bonne gestion du risque politique.
- À part le risque politique, s'il y a un risque d'exécution?
- Oui. L'un des défis quand on travaille dans la république démocratique du Congo et en Afrique du Sud, c'est l'électricité.
Il y a eu énormément de problèmes d'électricité.
On cherche des moyens d'importer des produits des pays voisins. La sécheresse est un problème au niveau des barrages produits électricité. La logistique, les corridors de transport, c'est un problème.
Jusqu'ici la compagnie a bien géré cela, mais il y a des risques.
- Voilà qui est intéressant.
On parle des défis au niveau de Cobre Panama. C'est un marché où il y a des possibilités qu'Ivanhoe Mines pourrait saisir. Au niveau des autres titres, qu'en est-il?
- Capstone, on couvre également cette compagnie qui a une bonne projection de croissance, la compagnie est un point où il y aura un point de bascule au niveau des bénéfices de production. Son plus gros actif, Monteverdi, produits concentreront rapport au troisième trimestre la compagnie espère extraire 50 000 t de cuivre, ce qui est important pour un titre à petite capitalisation. Au-delà de cela, la croissance pour l'industrie est assez limitée. Il y a toujours la proximité de mise de projets en service mais on ne voit rien de très immédiat.
Il faut obtenir des permis tout cela, ça prend quelque temps.
- Très bien. TD Cowen couvre Labrador Iron Ore, Ivanhoe Mines et First Quantum. Pour un complément d'information, suivez le lien à la fin de la vidéo. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement et je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Vous pouvez nous les poser par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, un coup d'oeil sur les marchés en ce premier jour de bourse de la semaine.
À Toronto, l'indice TSX composé recule modestement de 50 points, soit un quart de pour cent. Parmi les titres les plus activement négociées, voyons, il y a Power Corporation en hausse de 1 % et certaines des banques participants. Les compagnies de mines d'or voient une augmentation de volume et un léger recul de leur cours après un léger repli du cours de l'or.
Barrick Gold, B2GOLD en baisse. L'indice S&P 500, la semaine dernière, même si elle a été raccourcie, a atteint de nouveaux records l'année dernière. Les statistiques de l'inflation aux États-Unis paraissent jeudi de cette semaine. Ce sont des statistiques très intéressants. Vendredi, dans les chiffres sur l'emploi, il y a eu 200 000 nouveaux emplois créés aux États-Unis, un chiffre assez positif, mais un ralentissement par rapport (...) certains spécialistes y compris Valeurs mobilières TD le pensent. Recul: deux l'indice S&P 500. Craig Hutchison.
Combien de temps cela prend-t-il pour mettre une mine en service? (...) - La réponse est assez complexe. En moyenne une quinzaine d'années (...) si vous avez une mine souterraine avec un filon en forte teneur, ça pète beaucoup plus facile au niveau des permis. Les grandes mines à ciel ouvert prennent plus longtemps selon leur localisation et les petites mines souterraines prennent moins de temps. En moyenne, 15 ans. 15 ans depuis la découverte jusqu'à la mise en service, la mise en production.
L'obtention de permis au Canada peut prendre cinq à sept ans.
C'est semblables aux États-Unis.
C'est très difficile.
Plusieurs entreprises nous couveront de la difficulté à obtenir des permis.
(...) Ont éprouvé des difficultés.
La durée moyenne, 15 ans.
Ce qui va effectivement engendrer une pénurie du marché du cuivre. Ça prend longtemps pour découvrir ces gisements encore plus pour mettre d'éminents services. L'approvisionnement ou la pénurie d'approvisionnement va vraiment influencer le cours du cuivre pendant l'avenir prévisible.
- On en a parlé dans le passé. Quel est le prix qui est suffisant pour que les compagnies minières mettent en service de nouvelles mines?
- Au minimum 425. Certains estiment que c'est jusqu'à cinq.
Ce qui montre que le coût du capital ou de la mise en service de ces mines, risques politiques, tous ces calculs entrent en jeu dans le calcul des chefs de la direction quant aux coûts dont ils ont besoin. On n'en est à 450 la livres. Cela encourage nouvelle production (...) il n'y a pas beaucoup de projets totalement nouveaux qui pourraient être mis en service demain.
- Est-ce que la période d'inflation que nous avons vécue, cela a engendré la mise à l'arrêt de certains projets?
- Oui. Il y a beaucoup de perturbations.
L'accès aux explosifs, à l'acide sulfurique.
Il y a eu des prix record pour l'acide sulfurique. L'inflation a commencé à s'apaiser.
Nous en sommes dans la gamme de quatre à 5 % qui est beaucoup plus sain que les 20 à 30 % que nous voyons pendant la pandémie.
La main-d'œuvre est assez durable. Il y a eu une ou deux négociations salariales au Canada. On peut envisager une augmentation de quatre à 5 % pour l'inflation de la main-d'œuvre.
Mais les intrants, l'énergie notamment, ont reflué. Nous sommes dans un environnement plus normalisé en ce qui concerne les coûts d'inflation.
- À présent, un spectateur nous demande quels sont les autres métaux, comme l'aluminium, le zinc, le nickel, pour les deux à trois ans à venir.
- On ne couvre pas l'aluminium, en ce qui concerne le nickel, véritable défi, c'est l'Indonésie.
Il y a eu une vague d'approvisionnement en provenance de l'Indonésie depuis quelques années et cet approvisionnement ne va pas se tarir. Quand on pense d'ici la fin de la décennie, il y a un excédent pendant trois ou quatre ans.
Il y a une impulsion globale microéconomique demande de nickel, notamment à cause des batteries NMC, mais dans l'avenir prévisible sur un marché difficile pour le nickel encore une fois cause du marché contrôlé par la Chine. Il y a davantage d'émissions de carbone, davantage de coûts, mais je pense que l'échelle est au rendez-vous. Ce sera un marché difficile pour le nickel d'ici quelques années. Pour le zinc, les marchés sont en excédentaire. C'est souvent relié à l'acier parce que le zinc est utilisé pour la galvanisation.
Je crois que ce sera excédentaire. La situation sera stable ou en légère baisse.
- Vous avez parlé de l'Indonésie, la quantité de nickel. Que se passe-t-il?
Est-ce que l'Indonésie saisit l'occasion?
- Oui. D'énormes gisements de nickel en surface (...) on pensait que ce nickel ne pouvait pas être (...) ce produit peut être converti en nickel pour les batteries.
Pour les constructeurs automobiles occidentaux, il cherche surtout à s'approvisionner dans des endroits qui représentent moins de 20 ans en carbone mais la Chine est le premier producteur de véhicules électriques.
- Une autre question. On en a parlé brièvement, Capstone.
- Capstone, nous en avions parlé, il s'agit d'un point de bascule au troisième trimestre en ce qui concerne la production et les bénéfices avec la mine Monteverdi qui entre en service. Songez à Capstone au niveau du risque politique. Elle a quatre mines, deux au Chili, une aux États-Unis, une au Mexique.
Quand on parle de risque politique, ce sont des pays considérés comme étant très favorables au niveau du risque politique.
Il y a beaucoup de possibilités de croissance intégrée dans leur portefeuille.
L'intensité en capital est beaucoup plus faible. Si l'on élargit une installation existante. On pense que la compagnie pourra jeter 25 à 35 000 t de cuivre pour un investissement de 250 millions de dollars.
Cela serait une intensité en capital de 7000 $ la tonne par rapport à une mine totalement nouvelle qui pourrait se rapprocher plutôt de 30 000 $ la tonne. Le risque est plus faible au niveau de l'investissement. Et au-delà de cela, il y a d'autres options de portefeuille. Santo Domingo est un important projet de développement au Chili.
Il y aura une étude de faisabilité qui sera réalisée d'ici quelques semaines ou mois et l'accompagnement recherche un partenaire pour ce projet également. Le cuivre a beaucoup de potentiel de croissance et la compagnie un bon potentiel de croissance.
- Quels sont les risques? Il y a toujours un risque. Santo Domingo serait un cas si l'immobilisation était trop élevée aussi la recherche d'un associé n'évoluait pas.
C'est un projet qui est peut-être trop vaste pour que Capstone le mène à bien seul. Il faut un partenaire.
Il y a eu des difficultés à mettre en service l'autre mine.
Un plus faible risque politique, c'est toujours favorable.
- TD Cowen couvre Capstone. Pour un complément d'information, suivez le lien à la fin de la vidéo.
Craig Hutchison répond à d'autres questions. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre édition de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser en tout temps, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Les marchés américains ont atteint de nouveaux sommets aujourd'hui mais il ne se passe pas grand-chose. Peut-être ceci est-il dû au fait que les statistiques sur l'inflation aux États-Unis paraissent jeudi, sont essentielles pour la psychologie des marchés. Anthony Okolie commente les perspectives et si la tendance à la décélération de l'inflation va persister.
- Comme vous l'avez dit, il y a eu des tendances déflationnistes.
Les statistiques de l'IPC ont été inférieures au consensus. Le taux de changement annualisé sur trois mois affiche son plus lent rythme de croissance depuis avril 2023. L'indicateur privilégié par la Fed, l'indice des dépenses de consommation personnelle, cet indicateur s'est établi à 0,01% au mois de mai, en baisse par rapport au mois d'avril est conforme aux attentes.
Les statistiques d'inflation générale, y compris alimentation et énergie, inchangé, 2,6 % sur une base annuelle, également conforme aux attentes. Comme ce graphique le monde, les dernières statistiques de l'IPC présentent le taux de croissance mondiale moins élevée depuis mars 2021. Il y a des signes montrant que l'inflation s'apaise.
Cette semaine paraîtront les statistiques d'inflation pour le mois de juin. Valeurs mobilières TD pense que les statistiques inflations de base vont sans doute afficher une baisse de 0,2 % au mois de juin en supposant qu'il y a un important recul d'un mois sur l'autre du prix de l'essence. Valeurs mobilières TD prévoit également que l'inflation des prix de l'alimentation demeure limiter au mois de juin.
L'inflation du logement devrait également progresser à la baisse. Les loyers équivalents des propriétaires menant à la charge. Les taux des hôtels devraient reculer et le prix des véhicules neufs devrait également baisser. Dans ce contexte, Valeurs mobilières TD prévoit que l'inflation de base sera sans doute inchangée d'un mois sur l'autre (...) bien sûr, l'énergie, c'est un élément important pour notre existence, pour les bénéfices des entreprises, mais surtout l'inflation.
Mais nous surveillons celle-ci surtout dans la perspective de réduction de taux par la Fed. Valeurs mobilières TD continue de penser que la Fed va réduire les taux deux fois cette année commencera en septembre et pratiquera une autre coupure en décembre, ce qui fera passer le taux des fonds de la Fed à 4,75 à 5 % d'ici la fin de l'année. On pense que la Fed atteindra-t-il à fin 2026 un taux d'équilibre 2,75 à 3 %.
- Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique nous permet de visualiser les actions qui bougent. Voici l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume.
Il y a du mouvement dans le secteur financier, y compris Power Financial. La Manuvie, un et quart pour cent. Un peu de recul dans le secteur minier.
(...) Il n'y a pas beaucoup de mouvements dans le reste du tableau. Il y a une petite poche de vert dans les actions de biens de consommation comme Dollarama et QSR, la société-mère de Tim Hortons. Aux États-Unis, NVIDIA est en hausse de près de 2 % et son concurrent Intel de quatre et demis pour cent. AMD progresse également.
Il y a un peu d'argent qui afflue sur le marché des fabricants de semi-conducteurs, mais pas grand-chose dans le reste du marché.
Craig Hutchison répond à vos questions sur les actions minières. Il y en a une qui vient de nous arriver.
(...) - On a une exposition directe à cet actif.
Il y a également un projet en développement en Arizona, une mine en cours de construction, encore une fois un risque politique très faible. La plupart des titres comme Capstone ont des actifs qui sont situés hors du Canada.
(...) Est unique en son genre car situé en Colombie Britannique, profite du dollar canadien faible. Bénéficie de ce phénomène. Encore une fois, bonne projection de croissance avec la mine qui devrait entrer en vigueur fin 2025, début 2026.
- Si quelqu'un faisait des recherches classico, que faut-il savoir?
- La compagnie construit une mine.
Transformer l'actif en mine en service peut engendrer des difficultés, dépassements de coûts etc., encore une fois c'est un actif assez simple. C'est une mine de (...) méthode utilisée pour l'uranium mais jamais à l'échelle commerciale pour le cuivre. Ce sera une innovation, ce qui engendre toujours un léger risque, mais la compagnie a passé plusieurs années à réduire les risques du projet. La compagnie a construit une véritable usine pour récupérer trois ou 4 millions de livres de cuivre depuis quelques années. Le risque est toujours réduit mais toujours présent.
La mise en œuvre pourrait coûter plus que prévu à construire.
- Est-ce qu'il y a des commentaires sur le désastre de Victoria Gold au Yukon?
- Nous ne couvrons pas cette compagnie, il y a eu des défaillances mais je ne sais pas quand.
Ce genre d'incident, en particulier des accidents de lixiviation, mais aucune compagnie que nous vous couvrons (...) ce qui pourrait bien entendu avoir un impact sur l'approvisionnement. Il s'agit d'or, c'est un peu différent du cuivre, mais nous avons vu le cas du minerai de fer.
Il y a eu de rupture de barrages, de vallées et (...) - Le lithium, c'est intéressant, l'an dernier, quand le vent a commencé à tourner pour les véhicules électriques, c'est la trajectoire de ces actions qui a évolué. Est-ce que les actions de mines de lithium vont remonter?
- Bonne question. Je n'ai pas de réponse convaincante. Le cours du lithium continu d'être inchangé, le coût du carbonate de lithium est de 12 à 13 000 $ la tonne.
Il y a eu beaucoup d'offres nouvelles.
Lithium Americas en Argentine, on a vu une augmentation des quantités et des défis reliés à la mise en œuvre des véhicules électriques qui n'ont pas donné les résultats voulus. Comme prévu, en Europe et en Amérique du Nord, cela prendra quelque temps pour épuiser les stocks qui sont toujours disponibles pour mettre en marche, mais en définitive à la fin de la décennie le taux de croissance de la demande de lithium demeure substantiel, au-delà de 20 % par année pour l'avenir prévisible, d'ici la fin de cette décennie au moins, donc je pense que le cours va finir par remonter et c'est cela qu'il faudra pour qu'une action remonte. Il faut que le produit de base remonte d'abord.
- À présent, revenons au début de notre émission, nous avons parlé de l'énergie verte.
Il y a certains produits qui ont chacun à leur tour atteint des sommets au printemps. Quelle conclusion avez-vous tiré de soleil de la trajectoire future?
- On en a parlé, chaque produit de base est un peu différent, c'est le PIB mondial qui détermine la demande de métaux. Il faut que la Chine commence à tourner le coin sur le marché immobilier. La Chine consomme 50 % de tous les métaux dans le monde. Il faut que le marché du bâtiment tourne le coin en Chine. On a parlé des mesures prises par le gouvernement. En Europe, pas encore beaucoup de rebond.
C'est ainsi que nous allons pouvoir accéder au PIB et la demande de croissance des minéraux.
- Merci. Craig Hutchison. Pour un supplément d'information, suivez le lien à la fin de cette vidéo. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions.
Restez à l'écoute, demain, ce sera notre 500e émission de Parlons Argent en direct.
Vitali Mossounov de Gestion de placements TD répondra à vos questions sur les actions technologiques. Pourquoi Vitali?
Parce que Vitali est un invité apprécié mais c'était également notre tout premier invité à notre tout premier épisode. Il sera donc de retour pour le 500e. Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
Merci et à demain!