Que vous réévaluiez votre budget ou examiniez votre portefeuille, une revue semestrielle de vos finances personnelles peut être un moyen efficace de vous assurer que vous êtes toujours sur la bonne voie pour atteindre vos objectifs. Nicole Ewing, directrice, Planification fiscale et successorale à Gestion de patrimoine TD, discute avec Greg Bonnell de MoneyTalk de la façon de commencer et des diverses étapes à suivre.
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* Alors que l’été est une excellente période pour sortir et profiter du beau temps, ça peut aussi être une bonne occasion d’effectuer une évaluation semestrielle de votre situation financière personnelle. Je reçois maintenant Nicole Ewing, directrice, Planification fiscale et successorale à Gestion de patrimoine TD, qui va nous expliquer ce qu’il faut garder à l’esprit. Nicole, c’est toujours un plaisir de vous recevoir. Bienvenue de nouveau!
* Merci. Ravie d’être ici.
* Très bien. Les gens ont donc un peu de temps libre. Vous allez peut-être quelque part et il pleut une journée, mais vous avez un ordinateur avec vous. Vous pourriez peut-être commencer à penser à plusieurs choses. Par où faut-il commencer? On peut commencer... peut-être par le budget?
* Bien sûr. C’est à ce niveau-là qu’on doit contrôler la situation ou apporter des changements immédiatement si on est à l’extérieur. Le budget est donc un bon point de départ. Dans l’idéal, vous avez passé la première partie de l’année à établir ce que vous prévoyiez dépenser, ce que vous prévoyiez épargner et à prendre des décisions concernant les dépenses discrétionnaires par rapport aux dépenses non discrétionnaires. Il faut donc y réfléchir, voir si on est en phase avec ces dépenses et peut-être découvrir pourquoi on ne l’est pas si c’est le cas.
* Tout peut donc arriver. On ne fait pas simplement stagner pendant les premiers mois de l’année. Notre vie a peut-être aussi changé. On a peut-être aussi changé d’emploi. Notre mode de vie a peut-être changé. Le montant de notre loyer ou prêt hypothécaire a peut-être aussi changé. Utilisez ces renseignements, ajoutez-les à votre budget, apportez les changements appropriés au besoin et félicitez-vous si vous êtes sur la bonne voie.
* Si vous êtes sur la bonne voie. Oui, si on est sur la bonne voie, il faut se féliciter, parce que c’est difficile l’été. Vous commencez à vous amuser. Peut-être vous dépensez plus que vous ne le devriez, alors c’est un bon point de réflexion. * Vérifier sa cote de crédit. Pourquoi est-ce important?
* Parce que, encore une fois... et je reçois ces notifications, je dois retourner vérifier, encore et encore. Et franchement, si vous ne prenez pas la peine d’aller vérifier, vous n’êtes peut-être pas au courant de choses qui se sont produites que vous souhaitiez ou non, ou qui pourraient être une erreur. Si quelque chose ne va pas, assurez-vous de cerner ce que c’est et de prendre les mesures appropriées.
* Si votre cote de crédit a augmenté ou diminué, vous aurez peut-être l’occasion de réfléchir à certains facteurs qui l’influencent. Vous avez peut-être des dettes, par exemple. Peut-être vous avez conclu des ententes de financement qui, si votre cote de crédit a augmenté, pourraient vous donner l’occasion de les renégocier de façon plus favorable. Si votre cote de crédit a diminué, cela pourrait vous donner une bonne occasion de réfléchir aux raisons de cette baisse. Il y a peut-être quelque chose qui a dérapé et qui mérite votre attention.
* Très bien. On a examiné notre budget. On a examiné notre cote de crédit pour voir où nous en sommes. Certains d’entre nous... et j’aime faire ça. J’établis des cotisations mensuelles pour certaines choses, je les fixe et je les oublie. Mais de temps à autre, il faut peut-être y penser. Il ne faut pas les oublier.
* Ne pas les oublier. Oui. Avec le recul, assurez-vous simplement qu’elles sont cohérentes avec vos objectifs, qu’ils aient changé ou non, peu importe vos autres dépenses, et si votre budget a changé, vos cotisations pourraient peut-être aussi être touchées. Vous avez peut-être l’occasion de les augmenter un peu plus que prévu, mais aussi de vous assurer que vous êtes sur la bonne voie pour concrétiser votre plan. On ne veut pas arriver à la fin de l’année et essayer d’apporter des changements rapidement.
* Il y a peut-être eu... il y a le CELI, le REER, le CELIAPP et le REEE. On a tous l’occasion de faire des cotisations. Déterminez quels types d’instruments vous détenez et faites-y des cotisations en conséquence.
* Mainenant, évidemment, quand on parle de réunir des informations, plusieurs de mes amis et collègues ont fait diverses marches ou randonnées caritatives au cours de l’année. On investit dans de bonnes causes. Et puis un petit reçu atterrit dans mon Gmail et il reste là. Et je ne vais pas le regarder avant janvier, février ou mars prochain. Est-ce que c’est le temps de mettre ces reçus en ordre?
* Rassemblez-les : pas seulement vos reçus d’impôt pour activités de bienfaisance, mais tous vos reçus et les documents sur lesquels vous devrez vous fier l’an prochain pour faire votre déclaration de revenus. Pour ce qui est des dons de bienfaisance, je vous recommande d’avoir un plan en conséquence. Adoptez une approche stratégique à l’égard de vos dons de bienfaisance. Si ça signifie aider des amis cette année et donner 20 $ par-ci, 20 $ par-là et 20 $ là, vous devrez accumuler les reçus pour être en mesure de justifier ou de prouver que vous avez fait ces cotisations.
* Vous pourriez aussi envisager de modifier votre stratégie de dons de manière à obtenir le meilleur rendement possible et à cotiser de la manière dont vous le souhaitez. Vous maximisez peut-être votre argent, en examinant vos gains et les titres qui pourraient générer des gains. Vous avez peut-être l’occasion de faire un don plus important que ce que vous auriez pu faire autrement.
* Mais vous devez être en mesure de défendre votre position auprès de l’ARC l’an prochain, non seulement pour vos dons de bienfaisance, mais pour toutes les dépenses. Vous êtes peut-être au chalet et faites des travaux qui vous permettront d’augmenter le prix de base rajusté de cette propriété. Encore une fois, vous devrez être en mesure de le démontrer plus tard. Vous pourriez ne pas vendre avant 10 ans. Assurez-vous de savoir ce que vous faites de vos reçus. Ayez un plan et un moyen de vous assurer que vous savez où ils sont lorsque vous en aurez besoin.
* Ça pourrait nous mener à une discussion sur les conséquences fiscales. On pourrait déconnecter certaines parties de notre cerveau pendant les vacances d’été. Le régime fiscal ne disparaît jamais. Il faut peut-être réévaluer les retenues d’impôt et la réalisation de pertes fiscales.
* Oui. Par exemple, si vous avez des retenues d’impôt sur un revenu et que votre situation personnelle a changé, vous pouvez demander à votre employeur de modifier ces retenues d’impôt afin de maximiser l’utilisation de ces fonds.
* Dans le cas de la réalisation de pertes fiscales, encore une fois, on ne devrait pas faire ça seulement à la fin de l’année. On a besoin d’une stratégie par rapport à ça. Il faut comprendre ce qu’on fait. Et il est certain que cette année, en raison du changement et du taux d’inclusion des gains en capital, deux périodes où il faudra réfléchir à l’impôt, la réalisation de pertes fiscales pourrait être un peu différente en 2024 de ce qu’elle était auparavant, et de ce à quoi elle va ressembler en 2025.
* Bien sûr, si vous investissez par l’intermédiaire d’une société où vous détenez un compte de dividende en capital, assurez-vous de choisir le bon moment pour retirer vos fonds du compte de dividende en capital en franchise d’impôt, et faire des choix quant à la réalisation de pertes fiscales si vous vendez à perte, parce que cela aura aussi un impact. Assurez-vous simplement d’avoir établi une stratégie et d’être prêt à agir.
* J’ai l’impression que le dernier point est très important : les plans successoraux.
* Les choses peuvent changer. On a peut-être reçu d’excellentes nouvelles. Peut-être que des mariages ou des naissances ont été annoncés. Peut-être qu’on déménage ailleurs au pays. Il faut porter une attention particulière à toutes ces choses; on doit avoir les documents appropriés en place pour s’assurer que, si quelque chose nous arrive, si on devient inapte ou s’il y a un décès dans notre famille, qu’on a les documents appropriés pour pouvoir intervenir et faire le nécessaire pour administrer ces affaires efficacement. Et les choses changent.
* Heureusement, la loi n’a pas beaucoup changé à cet égard. Dans le cas de l’impôt sur les gains en capital, on s’attend à ce que l’impôt à payer au décès soit plus élevé qu’il ne l’aurait été auparavant, car on est réputé avoir disposé de tous nos actifs; on a un montant à payer pour les gains en capital. Cette année, il faudrait peut-être mettre à jour la planification successorale, pour ce qui est de l’impôt à payer au décès. Sinon, si votre situation personnelle a changé, absolument, ça doit se refléter dans vos documents.
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* Alors que l’été est une excellente période pour sortir et profiter du beau temps, ça peut aussi être une bonne occasion d’effectuer une évaluation semestrielle de votre situation financière personnelle. Je reçois maintenant Nicole Ewing, directrice, Planification fiscale et successorale à Gestion de patrimoine TD, qui va nous expliquer ce qu’il faut garder à l’esprit. Nicole, c’est toujours un plaisir de vous recevoir. Bienvenue de nouveau!
* Merci. Ravie d’être ici.
* Très bien. Les gens ont donc un peu de temps libre. Vous allez peut-être quelque part et il pleut une journée, mais vous avez un ordinateur avec vous. Vous pourriez peut-être commencer à penser à plusieurs choses. Par où faut-il commencer? On peut commencer... peut-être par le budget?
* Bien sûr. C’est à ce niveau-là qu’on doit contrôler la situation ou apporter des changements immédiatement si on est à l’extérieur. Le budget est donc un bon point de départ. Dans l’idéal, vous avez passé la première partie de l’année à établir ce que vous prévoyiez dépenser, ce que vous prévoyiez épargner et à prendre des décisions concernant les dépenses discrétionnaires par rapport aux dépenses non discrétionnaires. Il faut donc y réfléchir, voir si on est en phase avec ces dépenses et peut-être découvrir pourquoi on ne l’est pas si c’est le cas.
* Tout peut donc arriver. On ne fait pas simplement stagner pendant les premiers mois de l’année. Notre vie a peut-être aussi changé. On a peut-être aussi changé d’emploi. Notre mode de vie a peut-être changé. Le montant de notre loyer ou prêt hypothécaire a peut-être aussi changé. Utilisez ces renseignements, ajoutez-les à votre budget, apportez les changements appropriés au besoin et félicitez-vous si vous êtes sur la bonne voie.
* Si vous êtes sur la bonne voie. Oui, si on est sur la bonne voie, il faut se féliciter, parce que c’est difficile l’été. Vous commencez à vous amuser. Peut-être vous dépensez plus que vous ne le devriez, alors c’est un bon point de réflexion. * Vérifier sa cote de crédit. Pourquoi est-ce important?
* Parce que, encore une fois... et je reçois ces notifications, je dois retourner vérifier, encore et encore. Et franchement, si vous ne prenez pas la peine d’aller vérifier, vous n’êtes peut-être pas au courant de choses qui se sont produites que vous souhaitiez ou non, ou qui pourraient être une erreur. Si quelque chose ne va pas, assurez-vous de cerner ce que c’est et de prendre les mesures appropriées.
* Si votre cote de crédit a augmenté ou diminué, vous aurez peut-être l’occasion de réfléchir à certains facteurs qui l’influencent. Vous avez peut-être des dettes, par exemple. Peut-être vous avez conclu des ententes de financement qui, si votre cote de crédit a augmenté, pourraient vous donner l’occasion de les renégocier de façon plus favorable. Si votre cote de crédit a diminué, cela pourrait vous donner une bonne occasion de réfléchir aux raisons de cette baisse. Il y a peut-être quelque chose qui a dérapé et qui mérite votre attention.
* Très bien. On a examiné notre budget. On a examiné notre cote de crédit pour voir où nous en sommes. Certains d’entre nous... et j’aime faire ça. J’établis des cotisations mensuelles pour certaines choses, je les fixe et je les oublie. Mais de temps à autre, il faut peut-être y penser. Il ne faut pas les oublier.
* Ne pas les oublier. Oui. Avec le recul, assurez-vous simplement qu’elles sont cohérentes avec vos objectifs, qu’ils aient changé ou non, peu importe vos autres dépenses, et si votre budget a changé, vos cotisations pourraient peut-être aussi être touchées. Vous avez peut-être l’occasion de les augmenter un peu plus que prévu, mais aussi de vous assurer que vous êtes sur la bonne voie pour concrétiser votre plan. On ne veut pas arriver à la fin de l’année et essayer d’apporter des changements rapidement.
* Il y a peut-être eu... il y a le CELI, le REER, le CELIAPP et le REEE. On a tous l’occasion de faire des cotisations. Déterminez quels types d’instruments vous détenez et faites-y des cotisations en conséquence.
* Mainenant, évidemment, quand on parle de réunir des informations, plusieurs de mes amis et collègues ont fait diverses marches ou randonnées caritatives au cours de l’année. On investit dans de bonnes causes. Et puis un petit reçu atterrit dans mon Gmail et il reste là. Et je ne vais pas le regarder avant janvier, février ou mars prochain. Est-ce que c’est le temps de mettre ces reçus en ordre?
* Rassemblez-les : pas seulement vos reçus d’impôt pour activités de bienfaisance, mais tous vos reçus et les documents sur lesquels vous devrez vous fier l’an prochain pour faire votre déclaration de revenus. Pour ce qui est des dons de bienfaisance, je vous recommande d’avoir un plan en conséquence. Adoptez une approche stratégique à l’égard de vos dons de bienfaisance. Si ça signifie aider des amis cette année et donner 20 $ par-ci, 20 $ par-là et 20 $ là, vous devrez accumuler les reçus pour être en mesure de justifier ou de prouver que vous avez fait ces cotisations.
* Vous pourriez aussi envisager de modifier votre stratégie de dons de manière à obtenir le meilleur rendement possible et à cotiser de la manière dont vous le souhaitez. Vous maximisez peut-être votre argent, en examinant vos gains et les titres qui pourraient générer des gains. Vous avez peut-être l’occasion de faire un don plus important que ce que vous auriez pu faire autrement.
* Mais vous devez être en mesure de défendre votre position auprès de l’ARC l’an prochain, non seulement pour vos dons de bienfaisance, mais pour toutes les dépenses. Vous êtes peut-être au chalet et faites des travaux qui vous permettront d’augmenter le prix de base rajusté de cette propriété. Encore une fois, vous devrez être en mesure de le démontrer plus tard. Vous pourriez ne pas vendre avant 10 ans. Assurez-vous de savoir ce que vous faites de vos reçus. Ayez un plan et un moyen de vous assurer que vous savez où ils sont lorsque vous en aurez besoin.
* Ça pourrait nous mener à une discussion sur les conséquences fiscales. On pourrait déconnecter certaines parties de notre cerveau pendant les vacances d’été. Le régime fiscal ne disparaît jamais. Il faut peut-être réévaluer les retenues d’impôt et la réalisation de pertes fiscales.
* Oui. Par exemple, si vous avez des retenues d’impôt sur un revenu et que votre situation personnelle a changé, vous pouvez demander à votre employeur de modifier ces retenues d’impôt afin de maximiser l’utilisation de ces fonds.
* Dans le cas de la réalisation de pertes fiscales, encore une fois, on ne devrait pas faire ça seulement à la fin de l’année. On a besoin d’une stratégie par rapport à ça. Il faut comprendre ce qu’on fait. Et il est certain que cette année, en raison du changement et du taux d’inclusion des gains en capital, deux périodes où il faudra réfléchir à l’impôt, la réalisation de pertes fiscales pourrait être un peu différente en 2024 de ce qu’elle était auparavant, et de ce à quoi elle va ressembler en 2025.
* Bien sûr, si vous investissez par l’intermédiaire d’une société où vous détenez un compte de dividende en capital, assurez-vous de choisir le bon moment pour retirer vos fonds du compte de dividende en capital en franchise d’impôt, et faire des choix quant à la réalisation de pertes fiscales si vous vendez à perte, parce que cela aura aussi un impact. Assurez-vous simplement d’avoir établi une stratégie et d’être prêt à agir.
* J’ai l’impression que le dernier point est très important : les plans successoraux.
* Les choses peuvent changer. On a peut-être reçu d’excellentes nouvelles. Peut-être que des mariages ou des naissances ont été annoncés. Peut-être qu’on déménage ailleurs au pays. Il faut porter une attention particulière à toutes ces choses; on doit avoir les documents appropriés en place pour s’assurer que, si quelque chose nous arrive, si on devient inapte ou s’il y a un décès dans notre famille, qu’on a les documents appropriés pour pouvoir intervenir et faire le nécessaire pour administrer ces affaires efficacement. Et les choses changent.
* Heureusement, la loi n’a pas beaucoup changé à cet égard. Dans le cas de l’impôt sur les gains en capital, on s’attend à ce que l’impôt à payer au décès soit plus élevé qu’il ne l’aurait été auparavant, car on est réputé avoir disposé de tous nos actifs; on a un montant à payer pour les gains en capital. Cette année, il faudrait peut-être mettre à jour la planification successorale, pour ce qui est de l’impôt à payer au décès. Sinon, si votre situation personnelle a changé, absolument, ça doit se refléter dans vos documents.
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