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(musique) Bonjour, ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous évoquons les occasions offertes par le secteur immobilier au fur et à mesure que les taux d'intérêt baissent. Les banques centrales étant sous le feu des projecteurs. Colin Lynch de Gestion de placements TD nous rejoint.
Nous poursuivons la découverte CourtierWeb. Ryan Massad nous montre comment trouver des informations sur les fonds de placement immobilier.
Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions et au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés. En ce premier jour de bourse de la semaine, la semaine dernière, pendant notre pause, il s'est passé beaucoup de choses sur les marchés.
Mais la situation est plutôt apaisée aujourd'hui.
L'indice S&P TSX composé est en hausse de 129 points.
Le cours du pétrole remonte.
Ce qui fait remonter certaines actions du secteur de l'énergie. Il y a également des opérations dans le secteur financier. La Banque Scotia (...) pour un montant d'environ 2,8 milliards de dollars américains.
À 61,19 $, l'action de la Banque Scotia recule de près de 4 % tandis que l'action de Key. Osisko Mining est rachetée par la société minière sud-africaine Gold Fields. L'action progresse de plus de 60 %.
(...) Ce début de semaine de bourse est assez apaisé par rapport à la semaine dernière mais il y a des statistiques qui paraîtront cette semaine qui pourrait rendre les choses intéressantes. L'indice S&P 500 progresse de 15 points. L'indice Nasdaq à forte composante technologique se maintient très modestement en hausse de 25 points.
Key Corp, la société dont la Banque Scotia fait l'acquisition, ses actions bondissent de près de 12 % à 16,30 $.
La perspective d'une baisse des coûts d'emprunt à braquer les projecteurs sur certains secteurs qui n'avaient plus la cote, notamment l'immobilier. Colin Lynch de Gestion de placements TD nous rejoint pour évoquer les occasions potentielles. Bonjour, ça me fait toujours plaisir de m'entretenir avec vous.
- À moi aussi, Greg.
- Nous vivons une époque intéressante, la volatilité a provoqué une rotation dimanche à cause de la perspective que les grandes banques centrales y compris la Fed ont déjà réduit les taux vont commencer à le faire. D'autres secteurs vont peut-être briller.
Parlons de l'immobilier. Si on parle de taux d'intérêt, il faut parler d'immobilier. La perspective que les taux d'intérêt aux États-Unis baissent, les réductions qu'il y a eues au Canada et qu'il y aura encore ce qu'il y aura dans d'autres endroits, soulage la pression qui s'exerce l'immobilier. Cela ne s'est pas encore répercuté, il y a un certain décalage, mais un ou deux grands facteurs méritent d'être évoqués. Tout d'abord, si vous êtes investisseurs et que vous avez l'occasion d'investir dans divers secteurs, quel est le seuil pour que l'immobilier sont concurrentiels? Le seuil, c'est le rendement en dividende des actions, la possibilité de plus-value, le rendement des titres à revenu fixe. Ces rendements des titres à revenu fixe ont été élevés. En effet, il est possible d'investir dans des actifs considérés comme étant à plus faible risque tout en obtenant un rendement assez intéressant.
Au fur et à mesure que ces rendements diminuent, les taux de capitalisation de l'immobilier augmentent au fur et à mesure que les taux d'intérêt diminuent et que les valeurs des biens diminuent et que les loyers augmentent. Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui? Au fur et à mesure que le rendement des obligations diminue, que les taux de capitalisation augmentent, l'immobilier devient de plus en plus intéressant progressivement.
Deuxième point, la dette présente dans le secteur de l'immobilier, pas seulement les actifs producteurs de revenus où l'on peut choisir de détenir une créance en plus d'une participation au capital, mais il y a également la promotion et la valeur ajoutée, les rénovations, les améliorations a posteriori. La dette est souvent utilisée à grande échelle dans ses activités. Le coût de la dette diminue. Il s'agit souvent d'emprunts à taux variable.
L'attrait de ces activités augmente. Nous sommes au point de départ de toute cette progression car au Canada nous avons eu deux coupure de taux d'intérêt par rapport aux sommes historiques. Nous sommes encore très proches de ces sommes. Je ne dirais pas que le monde entier a changé, mais il y a une dose d'optimisme plus important aujourd'hui que ce n'était le cas il y a un trimestre seulement.
Voilà pour la situation macro-économique, paysage général. On peut décomposer l'immobilière d'un grand nombre de créneaux. Tout d'abord, les régions.
États-Unis, Europe, Chili au Canada. En Europe, certains pays ont agi avant le reste du monde. Il y a deux ans, si on remonte à deux premiers ministres au Royaume-Uni, ce n'est pas très loin, c'était très intéressant, il se passe beaucoup de choses. Il y a notamment eu le budget du gouvernement (...) également les coûts d'emprunt au Royaume-Uni.
Cela, outre le fait que les évaluateurs aux immobiliers ont tendance à réviser plus facilement les valeurs des biens immobiliers, tout cela a fait en sorte que le marché de l'immobilier a baissé dans le Royaume-Uni plus rapidement que dans le reste du monde. Ça a été un scénario hypothétique très intéressant.
Il y a eu une baisse de 20 à 25 % de la valeur des biens productifs de revenus aux États-Unis. Le marché a touché le fond il y a après un certain optimisme à la sortie car il y a davantage d'acheteurs sur le marché qui vienne du monde entier, s'intéresse à des biens dont la valeur est attrayante. J'en reviens au taux de capitalisation.
Le Royaume-Uni et les pays nordiques, c'est très intéressant.
Il y a eu ces marchés qui ont touché le fond et qui remontent. D'autres secteurs comme l'immobilier de bureaux en Allemagne, ce n'est pas le cas. Aux États-Unis, il y a des ajustements importants qui ont suivi ce qui se passe au Royaume-Uni et dans les pays nordiques. Nous pensons que nous sommes parvenus à un taux d'attrait, un taux attrayant positif. Il y a eu une baisse de 25 % en moyenne pondérée dans les différents secteurs. Le Canada a emboîté le pas États-Unis un peu plus lentement, mais ici encore nous commençons à parvenir aux valeurs que l'on voit aux États-Unis. Toutefois, au Canada, les données fondamentales sont un peu plus intéressantes.
Il y a moins d'immobilier de détail qu'aux États-Unis, moins immobilier industriel par habitant aux États-Unis. Il y a une pénurie de logements, c'est évident. Les données fondamentales sont plus porteuses au Canada qu'aux États-Unis. Le dernier domaine qui nous intéresse, la région Asie-Pacifique. La dynamique est un peu différent. Au Japon, il y a eu une hausse des taux d'intérêt.
Par conséquent, il demeure, quand on considère le rendement des obligations par rapport au taux de capitalisation, si les taux de capitalisation sont supérieurs aux rendements obligataires, c'est positif.
Il y a encore un écart positif au Japon mais celui-ci se rétrécit à cause des décisions de la banque Japon.
Nous surveillons cela. Et en Australie, ce pays a suivi le Canada.
Si on considère l'ordre, Royaume-Uni, les pays nordiques d'abord, ensuite d'autres régions d'Europe comme l'Allemagne en particulier le secteur des bureaux, les États-Unis, le Canada puis l'Australie.
- Vous avez commencé à parler des différents secteurs.
Bureaux, détails, industriel, résidentiel. Quand on commence à considérer la situation macro-économique, au tout début de la baisse des taux d'intérêt, comment ces différents secteurs évolue-t-il?
- Bonne question. Dans les domaines où il y a la plus grande pression offre demande, offre limitée et forte demande, c'est-à-dire le logement, il y a eu un mouvement à la hausse des taux de capitalisation mais pas aussi prononcée que dans d'autres domaines.
Inversement, si les coûts d'emprunt diminuent, en général ces opérations sont largement financées par la dette dans le secteur immobilier résidentiel. Songez aux nouveaux immeubles, les promoteurs ont tendance à utiliser beaucoup de leviers, ou encore les biens producteurs de revenus. Il y a également beaucoup de leviers. Si le coût de la dette diminue, cela a un impact plus net sur le secteur résidentiel que notre secteur.
En outre, il y a une forte demande.
Oui, il y a une augmentation de l'offre progressivement dans certains endroits, mais globalement, non seulement au Canada mais aux États-Unis, Royaume-Uni, en Australie etc., il y a une offre relativement insuffisant par rapport à la demande. C'est très positif dans le secteur résidentiel, sur la copropriété, soit le locatif. Dans le secteur industriel, c'est relativement positif au Canada.
Aux États-Unis, il y a beaucoup d'offres et cela est quelque peu préoccupant dans certaines régions des États-Unis. Au Royaume-Uni c'est relativement positif parce que l'offre est limitée et la même chose s'applique à certains pays nordiques. Au Royaume-Uni, dans les pays nordiques, certaines régions de l'Europe comme la France et l'Allemagne, ainsi qu'au Canada dans certaines régions de l'Australie, en général c'est un positif.
Le secteur du détail.
Les centres commerciaux, c'est très positif, la demande est très élevée.
Nous payons très cher ces articles, des produits d'alimentation, les produits pharmaceutiques. Ces détaillants se sont bien tirés d'affaire. Le coût de leur dette diminue. La capacité des acheteurs d'accroître leur superficie augmente, la demande augmente, les prix des loyers augmentent au fil du temps. C'est donc un secteur positif. Et puis il y a les centres commerciaux. Je parlais précédemment des locaux de détails essentiels. Maintenant, je pars des centres commerciaux.
S'ils ont survécu aux 10 dernières années, en général, leurs modèles commerciaux sont généralement solides.
Généralement. Il y a quelques exceptions. Mais l'élément-clé est le suivant. Quel est le potentiel pour ces centres commerciaux d'être transformé en immobilier résidentiel? S'il y a un potentiel, revenez à ce que j'ai dit au niveau de l'immobilier résidentiel. Enfin, les bureaux. La baisse de taux n'est pas une panacée pour le secteur des bureaux. La panacée pour le secteur de l'immobilier de bureau, c'est le fait que les gens reviennent au bureau.
Et puis si le bureau est bien implanté, de grande qualité, proche des transports en commun et attrayant, il sera plus probable que les employés souhaiteront y retourner travailler.
Et les locataires seront davantage disposés à payer de bons loyers.
Si l'immeuble ne réunit pas ses qualités, la baisse des taux selon moi ne représentera pas une panacée pour un immeuble de bureaux en difficulté.
- Excellent début d'émission!
Colin Lynch répond à vos questions sur l'immobilier et les placements relatifs dans quelques instants. Vous pouvez voulez poser en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Il se passe beaucoup de choses au Canada aujourd'hui.
Commençons par les actions de Barrick Gold qui sont sous les feux de la rampe.
En hausse de presque huit et demi pour cent. Le géant canadien de l'exploitation minière enregistrait des bénéfices plus élevés que prévu, les coûts ayant été légèrement inférieurs aux prévisions pour le trimestre.
Dans une note aux clients, TD Cowen indique qu'il semble être sur la bonne voie pour atteindre son objectif en 2024 s'attende à une baisse de la production et des coûts pour le deuxième semestre.
Conclusion, les milieux financiers sont satisfaits. Le secteur de l'énergie est en pleine effervescence.
Tourmaline Oil conclu un accord pour acheter Crew Energy.
Tourmaline a réalisé plusieurs acquisitions ces dernières années, notamment celle de Bonavista Energy l'automne dernier. L'action de Crew Energy bondit de plus de 74 %.
Le secteur de l'exploitation aurifère participe également aux fusions et acquisitions. En ce lundi, la société minière sud-africaine Gold Fields conclu un accord pour acheter Osisko Mining.
(...) Osisko progresse de près de 11 %.
Beaucoup de fusion et d'acquisition.
J'en arrive à confondre le coût du secteur minier et le secteur de l'énergie. À présent, un coup d'œil sur les indices. L'indice TSX composé progresse de 129 points, soit plus de 50 %. Le brut de référence américain approche 79 $. Aux États-Unis, l'indice S&P 500 progresse de manière apaisée, 15 points, soit un peu plus de un quart de pour cent dans l'attente des statistiques paraîtront cette semaine. Colin Lynch répond aux questions sur les placements alternatifs et les actions.
Quels sont les obstacles à l'immobilier?
- Le secteur qui est en butte au plus grand nombre d'obstacles est le secteur de l'immobilier locatif. Les municipalités sont favorables à la construction de bureaux car cela crée des emplois. Les entrepôts, cela dépend de l'emploi, pas tellement en Europe, aux États-Unis oui, c'est plus facile.
Le détail, en général les municipalités apprécient l'immobilier de détails, simplement jusqu'ici récemment il n'y avait pas beaucoup de raisons non construits. La clé, c'est l'immobilier locatif.
C'est là où la situation devient intéressante. Nous savons tous que nous vivons une crise du logement au Canada, par exemple, dans nos grandes villes.
Nous savons également que lorsqu'il y a des importants investissements dans les infrastructures de transport, en général, on s'attendrait à ce qu'il y ait des opérations immobilières sous forme d'immeuble locatif ou en copropriété. Le problème, c'est que notre structure est complexe. Il y a les municipalités, les provinces, fédéral. Si le fédéral dit: nous voulons bâtir des logements, c'est une décision quant à l'implantation sur le terrain et le processus d'approbation relève des municipalités.
Aux municipalités, il y a les fonctionnaires et les élus, lesquels ne sont pas nécessairement toujours d'accord. Tout cela pour dire que la solution réside en partie dans la clarification dans cette relation verticale fédérale, provincial municipale et entre les fonctionnaires et les élus municipaux. Lorsqu'il y a des infrastructures de transport, que celle-ci vise à accroître la densité. Ensuite, il y a des processus qui prennent du temps, que ce soit la délivrance des permis de construire, des permis d'occupation.
Le processus qui permet de passer d'une idée à l'autorisation de bâtir peut prendre jusqu'à cinq ans.
Vu qu'il peut prendre encore trois ans pour bâtir, cela fait huit ans. Si on parle aujourd'hui d'une pénurie critique de logement, (...) l'ancien chef de la direction qui a pris sa retraite il y a quelques années, avant la pandémie, quand je l'interrogeais il parlait de construire des immeubles résidentiels, j'ai vu les plans.
En 2024, il s'agit toujours du même centre commercial comme quand j'étais gamin.
- Oui, tout à fait. Exactement comme je viens de le dire, pour les raisons que j'ai évoquées, en outre il y a la hausse des coûts de main-d'œuvre, de matériaux, toutes les questions d'offres, les tarifs douaniers, tout cela se répercute directement sur les coûts des matériaux. Et puis il y a le coût de financements qui ont beaucoup augmenté. En définitive, s'il faut couvrir ces coûts, il faut que les revenus soient au rendez-vous. Le défi que nous avons aujourd'hui dans le secteur des appartements en copropriété, c'est que compte tenu du fait que le coût de construction dépasse largement 1000 $ le pied carré, les marchés aujourd'hui, si vous êtes un acheteur individuel d'un appartement en copropriété, compte tenu du coût plus élevé d'emprunter cet argent pour financer votre achat d'appartement, est-ce que vous avez les moyens de payer le prix auquel cet appartement doit être vendu? Car le coût de bâtir cet appartement vient de monter en flèche.
Il y a cette dynamique la qui représente également un important obstacle logement.
- Une question de notre public. Comment se présente le marché du logement au Canada? Il y a eu beaucoup d'articles sur des projets d'appartement en copropriété bloquée ou annulée.
Je ne comprends pas, il y a une pénurie de logements, les gens ont besoin d'un endroit où vivre mais les appartements copropriété ne s'inventent pas.
- On en revient au coût, c'est tout à fait cela.
Utilisons une analogie différente.
Mettons que vous achetez des chemises. Vous avez vraiment besoin d'une chemise.
Vous avez un budget pour acheter une chemise, mettons une chemise habillée, 50 $.
Mais toutes les chemises habillées coûtent 200 $.
Par conséquent vous recherchez, vous avez besoin d'une chemise, mais vous ne pouvez pas payer 200 $. Qu'est-ce que vous faites? Vous allez peut-être réutiliser la même chemise que vous aviez, emprunter la chemise d'un ami, etc. C'est une version de ce qui se produit ici sur notre marché aujourd'hui.
C'est-à-dire qu'il y a beaucoup de projets immobiliers qui sont en fait approuvés, dans un processus permanent qui est complet, tout le monde est prêt à mettre l'opération en œuvre, mais pour les prix auquel il faut vendre ces logements, puisque personne n'achète, personne ne veut bâtir. Il y a également les logements abordables. Ce sont deux secteurs très différents. Pas un logement social mais un logement qui peut être le premier logement lorsqu'on accède à la propriété. Les logements sociaux jouent un rôle critique, mais je parle de logements abordables.
(...) L'immeuble d'appartements en question ou le lotissement ne diffère pas d'un autre, simplement il manque cet élément critique en vertu duquel la majorité des personnes peut se permettre soit le loyer, soit d'être propriétaire.
C'est là où le gouvernement fédéral provincial et territorial doit travailler avec le secteur immobilier.
Les promoteurs, propriétaires, les universitaires les organismes à but non lucratif. Il y a beaucoup de facteurs qui entrent en jeu, par exemple la société canadienne d'hypothèques (...) le gouvernement fait son allant sur la TVHD il faut rejoindre les provinces.
L'Ontario a accepté mais ce ne sont pas toutes les provinces. Et puis il y a la main-d'œuvre. Il faut davantage de gens ici qui peuvent bâtir, car malgré que nous battions tellement d'infrastructures, songez aux transports en commun, il s'agit d'utiliser les mêmes personnes qui bâtissent les logements, donc il faut une stratégie et c'est là où nous avons perdu pied, outre l'alignement défectueux entre les palier fédéral, provincial et municipal.
J'ai participé à une tribune qui a rédigé des recommandations, une quinzaine l'an dernier, de peut-être a été mise. Nous avons encore beaucoup de chemin à faire. Si nous appliquons ces recommandations, nous pouvons espérer résoudre la crise du logement.
- Merci Colin Lynch pour ses observations passionnantes. Faites toujours vos propres recherches.
Avant le première édition de placement. Vous pouvez nous poser vos questions toutes par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Les FPI constituent un moyen d'investir dans l'immobilier. Ryan Massad, formateur principal à Placements directs TD, nous explique comment exploiter les données sur les FPI.
- Oui. Les FPI représentent une excellente façon de se brancher sur le marché de l'immobilier.
Il possède, gèrent ses biens immobiliers. Comment y accéder? Il est possible de le faire sur CourtierWeb.
Vous pouvez d'abord vous renseigner sur ce marché et même filtrer une recherche. Allons sur CourtierWeb.
Pour en découvrir un peu plus, nous allons d'abord cliquer sur recherche, puis sous la rubrique marchés sur indice. Et nous allons spécifiquement (...) et nous allons rechercher FPI S&P TSX, des fonds de pension immobilier.
En réalisant une liste de toutes sortes de choses auxquelles il n'est peut-être pas facile d'accéder personnellement, individuellement, par exemple des bureaux, des centres commerciaux, des biens industriels. Je clique sur fonds et cela me donne une idée du FPI en particulier, des détails, car il est important de savoir exactement ce que fait le FPI. Il y a beaucoup d'investissements possibles que le FPI pourrait engager. Il faut s'assurer de choisir le bon.
Bon, nous savons comment chercher, faire des recherches dans ce secteur sur CourtierWeb. Ce que j'apprécie avec la plate-forme, c'est que si je souhaite un critère, je peux généralement affiner ma recherche, rechercher par pays ou rendement. Commençons à élaguer.
Allons à l'onglet recherche au sommet.
Sous la rubrique menu, nous allons cliquer sur filtre.
L'onglet fonds négociés en bourse. Ces FPI sont cotés en Bourse.
Ensuite nous allons passer à la catégorie amusante et utiliser ce critère. Catégorie de fonds et utiliser ce critère. Nous allons aller spécifiquement afin de repérer les éléments relatifs à l'immobilier canadien.
On pourrait même ajouter l'immobilier américain. Il est possible de saisir différentes catégories géographiques.
Si l'on s'intéresse à la distribution, au rendement, on peut également ajouter un élément de rendement.
De quel genre de rendement s'agit-il?
Afin que nous puissions ajouter ce critère.
Mais une fois que nous avons réuni ces éléments, si on va au coin inférieur droit, on a le nombre d'occurrences. Il y a une belle liste de FPI que nous avons affiné. Il est possible alors de consulter le sommaire, les résultats et d'approfondir, car encore une fois, rappelez-vous que ces éléments peuvent être investis dans toutes sortes de choses. Nous voulons simplement nous assurer de regarder la FPI qu'il faut ici, le secteur qui convient, que ce soit l'immobilier résidentiel, de bureau ou autre. On peut cliquer sur le sommaire et voir un peu les détails et faire des recherches sur les biens dans lesquels les FPI investis.
Comme Colin le disait tout à l'heure, il faut faire des recherches sur différents secteurs du marché immobilier, mais on peut trouver certains de ses fils au CourtierWeb pour commencer.
- Merci, Ryan.
- je vous en prie. Greg.
- Formateur principal a Placements directs TD. (...) À présent, je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés?
Vous pouvez nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Colin Lynch répondant aux questions sur l'immobilier mondial.
Je crois que c'est la question de l'automne. Comment l'élection américaine pourrait-elle affecter votre secteur?
- L'élection américaine est lourde de conséquences pour le monde entier. En ce qui concerne immobiliers et plus généralement les placements alternatifs, les conséquences sont moins immédiates que pour certaines autres catégories d'actifs, notamment les fonds cotés en Bourse.
Ce qu'il y a de bien avec les placements alternatifs, c'est qu'ils répondent à des besoins quotidiens.
L'énergie, infrastructures, les transports, immobilier, logement.
Tous ces secteurs répondent à des besoins quotidiens, quels que soit les revenus, ces besoins se maintiennent. Je veux pouvoir allumer le plafonnier, qu'il y ait de l'eau qui sort du robinet quand je l'ouvre et qu'il y ait des routes où je puisse circuler.
Je ne veux pas laisse entendre qu'il n'y a pas d'impact, il y a un certain impact, alors comment concilier ces deux énoncés? La croissance économique affecte la demande. S'il y a davantage, cela crée davantage d'acheteurs.
Cela crée davantage de demande pour les centres commerciaux, davantage de demande pour les logements, davantage de demande d'énergie, davantage de demande de transport.
La question devient alors: quelle politique économique, quelle politique d'immigration chaque partie représente et comment cela se répercute sur la demande?
Ensuite, on arrive au commerce international.
Encore une fois, on n'en revient la capacité d'affecter la croissance économique, mais également de ce qui transitent par nos ports, ce qui a un impact. Ensuite, on passe en général aux entrepôts.
Le secteur de l'immobilier s'intéresse beaucoup quasi rapatriement, c'est-à-dire la mode à faire construire ou fabriquer des éléments. C'est un thème à cause du président antérieur et des politiques qu'il avait mises en œuvre, il y a donc un certain impact.
Mais il n'est pas très prononcé, car en définitive, le monde des placements alternatifs sert essentiellement de contrepoids et il s'agit d'un secteur qui est au service de la société.
- Vous a parlé de l'immigration. On parle du Canada.
Est-ce que les changements la politique d'immigration du Canada ont eu un changement sur l'immobilier?
- Oui et non.
Surtout non.
Pourquoi?
Parce que d'abord, l'immigration au Canada comporte de nombreux volets.
Il y a l'immigration économique, il y a les réfugiés, il y a les étudiants, il y a les travailleurs étrangers temporaires.
Le principal catalyseur en matière de croissance de la population, c'est l'immigration économique.
Nous en sommes toujours à un niveau historiquement élevé et quelque soit le parti ou le premier ministre en fonction depuis des dizaines d'années, du point de vue de l'immobilier, il faut se concentrer là-dessus car cela engendre la demande de logement résidentiel, appartement en copropriété et ainsi de suite. Ensuite, il y a les autres catégories. Le nombre d'étudiants beaucoup augmentés, spectaculairement. Une bonne partie des mesures prises par le gouvernement fédéral est mise en œuvre au niveau provincial porte sur cette corbeille.
Notamment, la demande supplémentaire oui, elle existe, est-ce que cette demande se manifeste au niveau du genre de locataire que beaucoup de propriétés institutionnelles immobilier desservent? Pas tellement.
L'impact n'est pas aussi important. Les travailleurs étrangers temporaires sont répartis partout au pays, une observation presque semblable.
En tant que propriétaire institutionnel immobilier, on se concentre sur l'immigration économique. Une mise en garde.
Le logement étudiant.
De plus en plus, les investisseurs institutionnels considèrent le logement étudiant non seulement au Canada mais dans le monde, mais là encore, il faut distinguer l'étudiant, le logement pour les étudiants d'établissements publics et pour les établissements d'enseignement privé.
En général, les universités au Canada doivent connaître une croissance parce que leur coût augmentait la croissance des revenus va s'accélérer. C'est un secteur qui demeure attrayant à long terme malgré une certaine volatilité. C'est une réponse longue, mais oui et non, mais surtout non.
Le non prédomine très largement.
- Une réponse passionnante. Une autre question. On a parlé de la Chine, le secteur immobilier chinois présente toujours un risque important.
Je crois qu'il immobilier chinois était sous l'effet de l'emploi - ce n'est pas étonnant. Il y a beaucoup d'offres en Chine, notamment le secteur résidentiel, et des fluctuations de la demande.
Si vous réunissez ces deux éléments, nous avons peu d'offre et beaucoup de demande. Là-bas, c'est l'inverse, beaucoup d'offres une demande potentiellement limitée.
Premier élément.
C'est ce qui nous cause des préoccupations.
Deuxièmement, en tant qu'investisseurs institutionnels, il faut des clarifications quant à la possibilité de convertir des capitaux pour les rentrer en Chine voulait en sortir. Il y a également (...) c'est le gouvernement qui possède les terrains.
Ici, on l'achète les terrains.
Mais en Chine, le gouvernement loue les terrains au promoteur une fois que le bail arrive à échéance, on ne sait pas très bien ce qui va se passer pour la dynamique la plus importante, si l'offre et la demande se maintiennent, possibilité d'une offre très importante par rapport aux autres régions du monde pour obtenir des rendements semblables, on préférerait investir ailleurs et conserver son rendement avec le plus faible risque que d'investir par exemple en Chine continentale.
(...) Certaines préoccupations relatives au marché de l'immobilier en Chine, c'est un effet de contagion. Les marchés s'intéressent toujours à ce qui se passe ailleurs et qui n'est pas pertinent pour eux. Ça n'a pas été le cas. Nous n'avons pas eu, pas vu une telle propagation parce que les marchés considèrent le marché immobilier chinois comme étant bien particulier.
Il s'agit de terrain loué, il y a beaucoup plus de promoteur, les pouvoirs publics sont beaucoup plus engagés. Il y a un financement venant de l'étranger par l'intermédiaire de, mais c'est un secteur qui est beaucoup plus autarcique par rapport au marché au Japon, à Singapour, en Australie et ailleurs dans la région. C'est un secteur qui est beaucoup plus autonome, les participants sont beaucoup plus concentrés dans ce secteur et par conséquent n'ai pas eu beaucoup de contagion et je ne m'attends pas à en voir.
- Colin Lynch et pas d'autres questions sur l'immobilier mondial en quelques instants. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous des questions sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous lui poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions s au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
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- À présent, un coup d'oeil sur les marchés. Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs activités proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'abolition du marché.
Commençons par la TSX 60 ont en fonction du cours et du volume.
Barrick Gold progresse de quelque 8 %. Les milieux financiers sont satisfaits des derniers résultats financiers et des pronostics pour le deuxième semestre.
La Banque Scotia (...) le prêteur régional américain.
L'action de Scotia recule quelque peu. Il y a de l'action également dans le secteur de l'énergie. Aux États-Unis, l'indice S&P 500 flirte avec la rentabilité.
Visualisons l'indice S&P 100. Si l'action prend beaucoup de place, c'est là où se trouve l'action. Des volumes assez importants pour NVIDIA par rapport aux autres actions, en hausse de plus de 5 % cette semaine, nous connaîtrons les statistiques sur l'économie américaine. La santé du consommateur. C'est à suivre.
Colin Lynch répond à vos questions sur l'immobilier.
Quels FPI canadiens sont les mieux positionnés dans cet environnement de taux d'intérêt?
- C'est une bonne question.
Comme je le disais précédemment, le secteur est serré.
Taux d'inoccupation faible, il y a certaines faiblesses dans certaines régions comme à Toronto, mais quand vous voyez une très nette croissance du secteur locatif, on peut prévoir que cette tendance se poursuivra.
Si les taux continuent de diminuer, ce qui selon les marchés aura un impact positif sur ce secteur, parce que ce secteur a tendance à voir davantage d'endettement que cet autre secteur de l'immobilier.
C'est donc intéressant. Il y a une mise en garde. Quand on considère le roulement.
Essentiellement, c'est la pension des locataires qui déménagent.
Cette proportion diminue considérablement. En général, c'est une bonne chose parce que les locataires demeurent plus longtemps, mais si les loyers augmentent considérablement, il y a davantage de personnes qui paient des loyers moins élevés par rapport au marché.
Le roulement a beaucoup diminué.
Il se situe autour de un tiers. Il a beaucoup diminué.
C'est donc une mise en garde.
L'impact du roulement par rapport à notre capacité de relever les loyers jusqu'au niveau du marché. Mais en général, c'est un secteur positif. Les immeubles de bureaux Canada se portent légèrement mieux qu'aux États-Unis, mais il est très important d'avoir le bon type de bureau.
Il faut un taux d'occupation de près de 90 ou plus de 90. Dès que le taux d'occupation s'établit dans les 70 ou 60 %, à moins qu'il y ait une très bonne raison, par exemple un nouvel immeuble de bureaux qui encore en cours de location, c'est préoccupant.
Il y a des nantis et des dépourvu et je me concentrerai sur les nantis et non pas les dépourvu en ce qui concerne les immeubles de bureaux. Les locaux de détails essentiels, alimentation, pharmacie, succursales bancaires, ces importants, ce sont les secteurs les plus brésiliens par rapport au mode de luxe., Et enfin, les entrepôts.
Au Canada en général, c'est encore positif, les taux d'inoccupation légèrement augmentée, ce qui est une préoccupation. Nous ne voyons plus de croissance rapide des loyers. Je dirais que c'est en fait une bonne chose puisque les locataires doivent payer les factures.
Leur loyer est passé de cinq à 20, ce n'est pas vraiment durable.
Une certaine modération dans la croissance des logements, c'est positif pour le marché à long terme, mais un peu plus délicat dans l'immédiat.
- Une ultime question, puisque Colin Lynch est un éviter ces recherches. Dans le cadre des placements alternatifs, est-ce que les taux d'intérêt plus bas sont favorables pour les compagnies infrastructures canadiennes comme les pipelines ou les services publics?
- Oui, et pour deux raisons. Pour les investisseurs, ces entreprises produisent des rendements en bénéfice.
(...) Le rendement des bénéfices accompagnait intéressant. Deuxième point, il y a beaucoup de demande d'infrastructure.
Songez au régime de retraite qui se lance tout juste dans le secteur de l'investissement des infrastructures. Et puis il y a les gouvernements dans la production, stockage énergétique, la distribution d'énergie, pas seulement l'énergie, infrastructures sociales, les transports, les gouvernements besoin d'une plus grande participation du secteur public et sont enclins à conclure des contrats qui encouragent la participation. Tout cela pour dire que la demande continuera d'augmenter pour le secteur de l'infrastructure et donc la valeur de ses actifs, compte tenu de l'amélioration du profil de bénéfice, l'amélioration de la demande des investisseurs, les rendements sont généralement positifs pour ce secteur.
La baisse des taux a un impact favorable sur les compagnies Infrastructure Canada.
- Colin Lynch, ça me fait toujours plaisir de m'entretenir avec vous. J'ai beaucoup appris.
Un commentaire vient de nous arriver. C'est toujours agréable d'entendre Colin.
Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions. Restez à l'écoute, demain David Mau sera notre invité et répondra à vos questions sur le secteur industriel. Vous pouvez nous les poser d'ores et déjà par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!
Aujourd'hui, nous évoquons les occasions offertes par le secteur immobilier au fur et à mesure que les taux d'intérêt baissent. Les banques centrales étant sous le feu des projecteurs. Colin Lynch de Gestion de placements TD nous rejoint.
Nous poursuivons la découverte CourtierWeb. Ryan Massad nous montre comment trouver des informations sur les fonds de placement immobilier.
Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions et au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés. En ce premier jour de bourse de la semaine, la semaine dernière, pendant notre pause, il s'est passé beaucoup de choses sur les marchés.
Mais la situation est plutôt apaisée aujourd'hui.
L'indice S&P TSX composé est en hausse de 129 points.
Le cours du pétrole remonte.
Ce qui fait remonter certaines actions du secteur de l'énergie. Il y a également des opérations dans le secteur financier. La Banque Scotia (...) pour un montant d'environ 2,8 milliards de dollars américains.
À 61,19 $, l'action de la Banque Scotia recule de près de 4 % tandis que l'action de Key. Osisko Mining est rachetée par la société minière sud-africaine Gold Fields. L'action progresse de plus de 60 %.
(...) Ce début de semaine de bourse est assez apaisé par rapport à la semaine dernière mais il y a des statistiques qui paraîtront cette semaine qui pourrait rendre les choses intéressantes. L'indice S&P 500 progresse de 15 points. L'indice Nasdaq à forte composante technologique se maintient très modestement en hausse de 25 points.
Key Corp, la société dont la Banque Scotia fait l'acquisition, ses actions bondissent de près de 12 % à 16,30 $.
La perspective d'une baisse des coûts d'emprunt à braquer les projecteurs sur certains secteurs qui n'avaient plus la cote, notamment l'immobilier. Colin Lynch de Gestion de placements TD nous rejoint pour évoquer les occasions potentielles. Bonjour, ça me fait toujours plaisir de m'entretenir avec vous.
- À moi aussi, Greg.
- Nous vivons une époque intéressante, la volatilité a provoqué une rotation dimanche à cause de la perspective que les grandes banques centrales y compris la Fed ont déjà réduit les taux vont commencer à le faire. D'autres secteurs vont peut-être briller.
Parlons de l'immobilier. Si on parle de taux d'intérêt, il faut parler d'immobilier. La perspective que les taux d'intérêt aux États-Unis baissent, les réductions qu'il y a eues au Canada et qu'il y aura encore ce qu'il y aura dans d'autres endroits, soulage la pression qui s'exerce l'immobilier. Cela ne s'est pas encore répercuté, il y a un certain décalage, mais un ou deux grands facteurs méritent d'être évoqués. Tout d'abord, si vous êtes investisseurs et que vous avez l'occasion d'investir dans divers secteurs, quel est le seuil pour que l'immobilier sont concurrentiels? Le seuil, c'est le rendement en dividende des actions, la possibilité de plus-value, le rendement des titres à revenu fixe. Ces rendements des titres à revenu fixe ont été élevés. En effet, il est possible d'investir dans des actifs considérés comme étant à plus faible risque tout en obtenant un rendement assez intéressant.
Au fur et à mesure que ces rendements diminuent, les taux de capitalisation de l'immobilier augmentent au fur et à mesure que les taux d'intérêt diminuent et que les valeurs des biens diminuent et que les loyers augmentent. Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui? Au fur et à mesure que le rendement des obligations diminue, que les taux de capitalisation augmentent, l'immobilier devient de plus en plus intéressant progressivement.
Deuxième point, la dette présente dans le secteur de l'immobilier, pas seulement les actifs producteurs de revenus où l'on peut choisir de détenir une créance en plus d'une participation au capital, mais il y a également la promotion et la valeur ajoutée, les rénovations, les améliorations a posteriori. La dette est souvent utilisée à grande échelle dans ses activités. Le coût de la dette diminue. Il s'agit souvent d'emprunts à taux variable.
L'attrait de ces activités augmente. Nous sommes au point de départ de toute cette progression car au Canada nous avons eu deux coupure de taux d'intérêt par rapport aux sommes historiques. Nous sommes encore très proches de ces sommes. Je ne dirais pas que le monde entier a changé, mais il y a une dose d'optimisme plus important aujourd'hui que ce n'était le cas il y a un trimestre seulement.
Voilà pour la situation macro-économique, paysage général. On peut décomposer l'immobilière d'un grand nombre de créneaux. Tout d'abord, les régions.
États-Unis, Europe, Chili au Canada. En Europe, certains pays ont agi avant le reste du monde. Il y a deux ans, si on remonte à deux premiers ministres au Royaume-Uni, ce n'est pas très loin, c'était très intéressant, il se passe beaucoup de choses. Il y a notamment eu le budget du gouvernement (...) également les coûts d'emprunt au Royaume-Uni.
Cela, outre le fait que les évaluateurs aux immobiliers ont tendance à réviser plus facilement les valeurs des biens immobiliers, tout cela a fait en sorte que le marché de l'immobilier a baissé dans le Royaume-Uni plus rapidement que dans le reste du monde. Ça a été un scénario hypothétique très intéressant.
Il y a eu une baisse de 20 à 25 % de la valeur des biens productifs de revenus aux États-Unis. Le marché a touché le fond il y a après un certain optimisme à la sortie car il y a davantage d'acheteurs sur le marché qui vienne du monde entier, s'intéresse à des biens dont la valeur est attrayante. J'en reviens au taux de capitalisation.
Le Royaume-Uni et les pays nordiques, c'est très intéressant.
Il y a eu ces marchés qui ont touché le fond et qui remontent. D'autres secteurs comme l'immobilier de bureaux en Allemagne, ce n'est pas le cas. Aux États-Unis, il y a des ajustements importants qui ont suivi ce qui se passe au Royaume-Uni et dans les pays nordiques. Nous pensons que nous sommes parvenus à un taux d'attrait, un taux attrayant positif. Il y a eu une baisse de 25 % en moyenne pondérée dans les différents secteurs. Le Canada a emboîté le pas États-Unis un peu plus lentement, mais ici encore nous commençons à parvenir aux valeurs que l'on voit aux États-Unis. Toutefois, au Canada, les données fondamentales sont un peu plus intéressantes.
Il y a moins d'immobilier de détail qu'aux États-Unis, moins immobilier industriel par habitant aux États-Unis. Il y a une pénurie de logements, c'est évident. Les données fondamentales sont plus porteuses au Canada qu'aux États-Unis. Le dernier domaine qui nous intéresse, la région Asie-Pacifique. La dynamique est un peu différent. Au Japon, il y a eu une hausse des taux d'intérêt.
Par conséquent, il demeure, quand on considère le rendement des obligations par rapport au taux de capitalisation, si les taux de capitalisation sont supérieurs aux rendements obligataires, c'est positif.
Il y a encore un écart positif au Japon mais celui-ci se rétrécit à cause des décisions de la banque Japon.
Nous surveillons cela. Et en Australie, ce pays a suivi le Canada.
Si on considère l'ordre, Royaume-Uni, les pays nordiques d'abord, ensuite d'autres régions d'Europe comme l'Allemagne en particulier le secteur des bureaux, les États-Unis, le Canada puis l'Australie.
- Vous avez commencé à parler des différents secteurs.
Bureaux, détails, industriel, résidentiel. Quand on commence à considérer la situation macro-économique, au tout début de la baisse des taux d'intérêt, comment ces différents secteurs évolue-t-il?
- Bonne question. Dans les domaines où il y a la plus grande pression offre demande, offre limitée et forte demande, c'est-à-dire le logement, il y a eu un mouvement à la hausse des taux de capitalisation mais pas aussi prononcée que dans d'autres domaines.
Inversement, si les coûts d'emprunt diminuent, en général ces opérations sont largement financées par la dette dans le secteur immobilier résidentiel. Songez aux nouveaux immeubles, les promoteurs ont tendance à utiliser beaucoup de leviers, ou encore les biens producteurs de revenus. Il y a également beaucoup de leviers. Si le coût de la dette diminue, cela a un impact plus net sur le secteur résidentiel que notre secteur.
En outre, il y a une forte demande.
Oui, il y a une augmentation de l'offre progressivement dans certains endroits, mais globalement, non seulement au Canada mais aux États-Unis, Royaume-Uni, en Australie etc., il y a une offre relativement insuffisant par rapport à la demande. C'est très positif dans le secteur résidentiel, sur la copropriété, soit le locatif. Dans le secteur industriel, c'est relativement positif au Canada.
Aux États-Unis, il y a beaucoup d'offres et cela est quelque peu préoccupant dans certaines régions des États-Unis. Au Royaume-Uni c'est relativement positif parce que l'offre est limitée et la même chose s'applique à certains pays nordiques. Au Royaume-Uni, dans les pays nordiques, certaines régions de l'Europe comme la France et l'Allemagne, ainsi qu'au Canada dans certaines régions de l'Australie, en général c'est un positif.
Le secteur du détail.
Les centres commerciaux, c'est très positif, la demande est très élevée.
Nous payons très cher ces articles, des produits d'alimentation, les produits pharmaceutiques. Ces détaillants se sont bien tirés d'affaire. Le coût de leur dette diminue. La capacité des acheteurs d'accroître leur superficie augmente, la demande augmente, les prix des loyers augmentent au fil du temps. C'est donc un secteur positif. Et puis il y a les centres commerciaux. Je parlais précédemment des locaux de détails essentiels. Maintenant, je pars des centres commerciaux.
S'ils ont survécu aux 10 dernières années, en général, leurs modèles commerciaux sont généralement solides.
Généralement. Il y a quelques exceptions. Mais l'élément-clé est le suivant. Quel est le potentiel pour ces centres commerciaux d'être transformé en immobilier résidentiel? S'il y a un potentiel, revenez à ce que j'ai dit au niveau de l'immobilier résidentiel. Enfin, les bureaux. La baisse de taux n'est pas une panacée pour le secteur des bureaux. La panacée pour le secteur de l'immobilier de bureau, c'est le fait que les gens reviennent au bureau.
Et puis si le bureau est bien implanté, de grande qualité, proche des transports en commun et attrayant, il sera plus probable que les employés souhaiteront y retourner travailler.
Et les locataires seront davantage disposés à payer de bons loyers.
Si l'immeuble ne réunit pas ses qualités, la baisse des taux selon moi ne représentera pas une panacée pour un immeuble de bureaux en difficulté.
- Excellent début d'émission!
Colin Lynch répond à vos questions sur l'immobilier et les placements relatifs dans quelques instants. Vous pouvez voulez poser en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Il se passe beaucoup de choses au Canada aujourd'hui.
Commençons par les actions de Barrick Gold qui sont sous les feux de la rampe.
En hausse de presque huit et demi pour cent. Le géant canadien de l'exploitation minière enregistrait des bénéfices plus élevés que prévu, les coûts ayant été légèrement inférieurs aux prévisions pour le trimestre.
Dans une note aux clients, TD Cowen indique qu'il semble être sur la bonne voie pour atteindre son objectif en 2024 s'attende à une baisse de la production et des coûts pour le deuxième semestre.
Conclusion, les milieux financiers sont satisfaits. Le secteur de l'énergie est en pleine effervescence.
Tourmaline Oil conclu un accord pour acheter Crew Energy.
Tourmaline a réalisé plusieurs acquisitions ces dernières années, notamment celle de Bonavista Energy l'automne dernier. L'action de Crew Energy bondit de plus de 74 %.
Le secteur de l'exploitation aurifère participe également aux fusions et acquisitions. En ce lundi, la société minière sud-africaine Gold Fields conclu un accord pour acheter Osisko Mining.
(...) Osisko progresse de près de 11 %.
Beaucoup de fusion et d'acquisition.
J'en arrive à confondre le coût du secteur minier et le secteur de l'énergie. À présent, un coup d'œil sur les indices. L'indice TSX composé progresse de 129 points, soit plus de 50 %. Le brut de référence américain approche 79 $. Aux États-Unis, l'indice S&P 500 progresse de manière apaisée, 15 points, soit un peu plus de un quart de pour cent dans l'attente des statistiques paraîtront cette semaine. Colin Lynch répond aux questions sur les placements alternatifs et les actions.
Quels sont les obstacles à l'immobilier?
- Le secteur qui est en butte au plus grand nombre d'obstacles est le secteur de l'immobilier locatif. Les municipalités sont favorables à la construction de bureaux car cela crée des emplois. Les entrepôts, cela dépend de l'emploi, pas tellement en Europe, aux États-Unis oui, c'est plus facile.
Le détail, en général les municipalités apprécient l'immobilier de détails, simplement jusqu'ici récemment il n'y avait pas beaucoup de raisons non construits. La clé, c'est l'immobilier locatif.
C'est là où la situation devient intéressante. Nous savons tous que nous vivons une crise du logement au Canada, par exemple, dans nos grandes villes.
Nous savons également que lorsqu'il y a des importants investissements dans les infrastructures de transport, en général, on s'attendrait à ce qu'il y ait des opérations immobilières sous forme d'immeuble locatif ou en copropriété. Le problème, c'est que notre structure est complexe. Il y a les municipalités, les provinces, fédéral. Si le fédéral dit: nous voulons bâtir des logements, c'est une décision quant à l'implantation sur le terrain et le processus d'approbation relève des municipalités.
Aux municipalités, il y a les fonctionnaires et les élus, lesquels ne sont pas nécessairement toujours d'accord. Tout cela pour dire que la solution réside en partie dans la clarification dans cette relation verticale fédérale, provincial municipale et entre les fonctionnaires et les élus municipaux. Lorsqu'il y a des infrastructures de transport, que celle-ci vise à accroître la densité. Ensuite, il y a des processus qui prennent du temps, que ce soit la délivrance des permis de construire, des permis d'occupation.
Le processus qui permet de passer d'une idée à l'autorisation de bâtir peut prendre jusqu'à cinq ans.
Vu qu'il peut prendre encore trois ans pour bâtir, cela fait huit ans. Si on parle aujourd'hui d'une pénurie critique de logement, (...) l'ancien chef de la direction qui a pris sa retraite il y a quelques années, avant la pandémie, quand je l'interrogeais il parlait de construire des immeubles résidentiels, j'ai vu les plans.
En 2024, il s'agit toujours du même centre commercial comme quand j'étais gamin.
- Oui, tout à fait. Exactement comme je viens de le dire, pour les raisons que j'ai évoquées, en outre il y a la hausse des coûts de main-d'œuvre, de matériaux, toutes les questions d'offres, les tarifs douaniers, tout cela se répercute directement sur les coûts des matériaux. Et puis il y a le coût de financements qui ont beaucoup augmenté. En définitive, s'il faut couvrir ces coûts, il faut que les revenus soient au rendez-vous. Le défi que nous avons aujourd'hui dans le secteur des appartements en copropriété, c'est que compte tenu du fait que le coût de construction dépasse largement 1000 $ le pied carré, les marchés aujourd'hui, si vous êtes un acheteur individuel d'un appartement en copropriété, compte tenu du coût plus élevé d'emprunter cet argent pour financer votre achat d'appartement, est-ce que vous avez les moyens de payer le prix auquel cet appartement doit être vendu? Car le coût de bâtir cet appartement vient de monter en flèche.
Il y a cette dynamique la qui représente également un important obstacle logement.
- Une question de notre public. Comment se présente le marché du logement au Canada? Il y a eu beaucoup d'articles sur des projets d'appartement en copropriété bloquée ou annulée.
Je ne comprends pas, il y a une pénurie de logements, les gens ont besoin d'un endroit où vivre mais les appartements copropriété ne s'inventent pas.
- On en revient au coût, c'est tout à fait cela.
Utilisons une analogie différente.
Mettons que vous achetez des chemises. Vous avez vraiment besoin d'une chemise.
Vous avez un budget pour acheter une chemise, mettons une chemise habillée, 50 $.
Mais toutes les chemises habillées coûtent 200 $.
Par conséquent vous recherchez, vous avez besoin d'une chemise, mais vous ne pouvez pas payer 200 $. Qu'est-ce que vous faites? Vous allez peut-être réutiliser la même chemise que vous aviez, emprunter la chemise d'un ami, etc. C'est une version de ce qui se produit ici sur notre marché aujourd'hui.
C'est-à-dire qu'il y a beaucoup de projets immobiliers qui sont en fait approuvés, dans un processus permanent qui est complet, tout le monde est prêt à mettre l'opération en œuvre, mais pour les prix auquel il faut vendre ces logements, puisque personne n'achète, personne ne veut bâtir. Il y a également les logements abordables. Ce sont deux secteurs très différents. Pas un logement social mais un logement qui peut être le premier logement lorsqu'on accède à la propriété. Les logements sociaux jouent un rôle critique, mais je parle de logements abordables.
(...) L'immeuble d'appartements en question ou le lotissement ne diffère pas d'un autre, simplement il manque cet élément critique en vertu duquel la majorité des personnes peut se permettre soit le loyer, soit d'être propriétaire.
C'est là où le gouvernement fédéral provincial et territorial doit travailler avec le secteur immobilier.
Les promoteurs, propriétaires, les universitaires les organismes à but non lucratif. Il y a beaucoup de facteurs qui entrent en jeu, par exemple la société canadienne d'hypothèques (...) le gouvernement fait son allant sur la TVHD il faut rejoindre les provinces.
L'Ontario a accepté mais ce ne sont pas toutes les provinces. Et puis il y a la main-d'œuvre. Il faut davantage de gens ici qui peuvent bâtir, car malgré que nous battions tellement d'infrastructures, songez aux transports en commun, il s'agit d'utiliser les mêmes personnes qui bâtissent les logements, donc il faut une stratégie et c'est là où nous avons perdu pied, outre l'alignement défectueux entre les palier fédéral, provincial et municipal.
J'ai participé à une tribune qui a rédigé des recommandations, une quinzaine l'an dernier, de peut-être a été mise. Nous avons encore beaucoup de chemin à faire. Si nous appliquons ces recommandations, nous pouvons espérer résoudre la crise du logement.
- Merci Colin Lynch pour ses observations passionnantes. Faites toujours vos propres recherches.
Avant le première édition de placement. Vous pouvez nous poser vos questions toutes par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Les FPI constituent un moyen d'investir dans l'immobilier. Ryan Massad, formateur principal à Placements directs TD, nous explique comment exploiter les données sur les FPI.
- Oui. Les FPI représentent une excellente façon de se brancher sur le marché de l'immobilier.
Il possède, gèrent ses biens immobiliers. Comment y accéder? Il est possible de le faire sur CourtierWeb.
Vous pouvez d'abord vous renseigner sur ce marché et même filtrer une recherche. Allons sur CourtierWeb.
Pour en découvrir un peu plus, nous allons d'abord cliquer sur recherche, puis sous la rubrique marchés sur indice. Et nous allons spécifiquement (...) et nous allons rechercher FPI S&P TSX, des fonds de pension immobilier.
En réalisant une liste de toutes sortes de choses auxquelles il n'est peut-être pas facile d'accéder personnellement, individuellement, par exemple des bureaux, des centres commerciaux, des biens industriels. Je clique sur fonds et cela me donne une idée du FPI en particulier, des détails, car il est important de savoir exactement ce que fait le FPI. Il y a beaucoup d'investissements possibles que le FPI pourrait engager. Il faut s'assurer de choisir le bon.
Bon, nous savons comment chercher, faire des recherches dans ce secteur sur CourtierWeb. Ce que j'apprécie avec la plate-forme, c'est que si je souhaite un critère, je peux généralement affiner ma recherche, rechercher par pays ou rendement. Commençons à élaguer.
Allons à l'onglet recherche au sommet.
Sous la rubrique menu, nous allons cliquer sur filtre.
L'onglet fonds négociés en bourse. Ces FPI sont cotés en Bourse.
Ensuite nous allons passer à la catégorie amusante et utiliser ce critère. Catégorie de fonds et utiliser ce critère. Nous allons aller spécifiquement afin de repérer les éléments relatifs à l'immobilier canadien.
On pourrait même ajouter l'immobilier américain. Il est possible de saisir différentes catégories géographiques.
Si l'on s'intéresse à la distribution, au rendement, on peut également ajouter un élément de rendement.
De quel genre de rendement s'agit-il?
Afin que nous puissions ajouter ce critère.
Mais une fois que nous avons réuni ces éléments, si on va au coin inférieur droit, on a le nombre d'occurrences. Il y a une belle liste de FPI que nous avons affiné. Il est possible alors de consulter le sommaire, les résultats et d'approfondir, car encore une fois, rappelez-vous que ces éléments peuvent être investis dans toutes sortes de choses. Nous voulons simplement nous assurer de regarder la FPI qu'il faut ici, le secteur qui convient, que ce soit l'immobilier résidentiel, de bureau ou autre. On peut cliquer sur le sommaire et voir un peu les détails et faire des recherches sur les biens dans lesquels les FPI investis.
Comme Colin le disait tout à l'heure, il faut faire des recherches sur différents secteurs du marché immobilier, mais on peut trouver certains de ses fils au CourtierWeb pour commencer.
- Merci, Ryan.
- je vous en prie. Greg.
- Formateur principal a Placements directs TD. (...) À présent, je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés?
Vous pouvez nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Colin Lynch répondant aux questions sur l'immobilier mondial.
Je crois que c'est la question de l'automne. Comment l'élection américaine pourrait-elle affecter votre secteur?
- L'élection américaine est lourde de conséquences pour le monde entier. En ce qui concerne immobiliers et plus généralement les placements alternatifs, les conséquences sont moins immédiates que pour certaines autres catégories d'actifs, notamment les fonds cotés en Bourse.
Ce qu'il y a de bien avec les placements alternatifs, c'est qu'ils répondent à des besoins quotidiens.
L'énergie, infrastructures, les transports, immobilier, logement.
Tous ces secteurs répondent à des besoins quotidiens, quels que soit les revenus, ces besoins se maintiennent. Je veux pouvoir allumer le plafonnier, qu'il y ait de l'eau qui sort du robinet quand je l'ouvre et qu'il y ait des routes où je puisse circuler.
Je ne veux pas laisse entendre qu'il n'y a pas d'impact, il y a un certain impact, alors comment concilier ces deux énoncés? La croissance économique affecte la demande. S'il y a davantage, cela crée davantage d'acheteurs.
Cela crée davantage de demande pour les centres commerciaux, davantage de demande pour les logements, davantage de demande d'énergie, davantage de demande de transport.
La question devient alors: quelle politique économique, quelle politique d'immigration chaque partie représente et comment cela se répercute sur la demande?
Ensuite, on arrive au commerce international.
Encore une fois, on n'en revient la capacité d'affecter la croissance économique, mais également de ce qui transitent par nos ports, ce qui a un impact. Ensuite, on passe en général aux entrepôts.
Le secteur de l'immobilier s'intéresse beaucoup quasi rapatriement, c'est-à-dire la mode à faire construire ou fabriquer des éléments. C'est un thème à cause du président antérieur et des politiques qu'il avait mises en œuvre, il y a donc un certain impact.
Mais il n'est pas très prononcé, car en définitive, le monde des placements alternatifs sert essentiellement de contrepoids et il s'agit d'un secteur qui est au service de la société.
- Vous a parlé de l'immigration. On parle du Canada.
Est-ce que les changements la politique d'immigration du Canada ont eu un changement sur l'immobilier?
- Oui et non.
Surtout non.
Pourquoi?
Parce que d'abord, l'immigration au Canada comporte de nombreux volets.
Il y a l'immigration économique, il y a les réfugiés, il y a les étudiants, il y a les travailleurs étrangers temporaires.
Le principal catalyseur en matière de croissance de la population, c'est l'immigration économique.
Nous en sommes toujours à un niveau historiquement élevé et quelque soit le parti ou le premier ministre en fonction depuis des dizaines d'années, du point de vue de l'immobilier, il faut se concentrer là-dessus car cela engendre la demande de logement résidentiel, appartement en copropriété et ainsi de suite. Ensuite, il y a les autres catégories. Le nombre d'étudiants beaucoup augmentés, spectaculairement. Une bonne partie des mesures prises par le gouvernement fédéral est mise en œuvre au niveau provincial porte sur cette corbeille.
Notamment, la demande supplémentaire oui, elle existe, est-ce que cette demande se manifeste au niveau du genre de locataire que beaucoup de propriétés institutionnelles immobilier desservent? Pas tellement.
L'impact n'est pas aussi important. Les travailleurs étrangers temporaires sont répartis partout au pays, une observation presque semblable.
En tant que propriétaire institutionnel immobilier, on se concentre sur l'immigration économique. Une mise en garde.
Le logement étudiant.
De plus en plus, les investisseurs institutionnels considèrent le logement étudiant non seulement au Canada mais dans le monde, mais là encore, il faut distinguer l'étudiant, le logement pour les étudiants d'établissements publics et pour les établissements d'enseignement privé.
En général, les universités au Canada doivent connaître une croissance parce que leur coût augmentait la croissance des revenus va s'accélérer. C'est un secteur qui demeure attrayant à long terme malgré une certaine volatilité. C'est une réponse longue, mais oui et non, mais surtout non.
Le non prédomine très largement.
- Une réponse passionnante. Une autre question. On a parlé de la Chine, le secteur immobilier chinois présente toujours un risque important.
Je crois qu'il immobilier chinois était sous l'effet de l'emploi - ce n'est pas étonnant. Il y a beaucoup d'offres en Chine, notamment le secteur résidentiel, et des fluctuations de la demande.
Si vous réunissez ces deux éléments, nous avons peu d'offre et beaucoup de demande. Là-bas, c'est l'inverse, beaucoup d'offres une demande potentiellement limitée.
Premier élément.
C'est ce qui nous cause des préoccupations.
Deuxièmement, en tant qu'investisseurs institutionnels, il faut des clarifications quant à la possibilité de convertir des capitaux pour les rentrer en Chine voulait en sortir. Il y a également (...) c'est le gouvernement qui possède les terrains.
Ici, on l'achète les terrains.
Mais en Chine, le gouvernement loue les terrains au promoteur une fois que le bail arrive à échéance, on ne sait pas très bien ce qui va se passer pour la dynamique la plus importante, si l'offre et la demande se maintiennent, possibilité d'une offre très importante par rapport aux autres régions du monde pour obtenir des rendements semblables, on préférerait investir ailleurs et conserver son rendement avec le plus faible risque que d'investir par exemple en Chine continentale.
(...) Certaines préoccupations relatives au marché de l'immobilier en Chine, c'est un effet de contagion. Les marchés s'intéressent toujours à ce qui se passe ailleurs et qui n'est pas pertinent pour eux. Ça n'a pas été le cas. Nous n'avons pas eu, pas vu une telle propagation parce que les marchés considèrent le marché immobilier chinois comme étant bien particulier.
Il s'agit de terrain loué, il y a beaucoup plus de promoteur, les pouvoirs publics sont beaucoup plus engagés. Il y a un financement venant de l'étranger par l'intermédiaire de, mais c'est un secteur qui est beaucoup plus autarcique par rapport au marché au Japon, à Singapour, en Australie et ailleurs dans la région. C'est un secteur qui est beaucoup plus autonome, les participants sont beaucoup plus concentrés dans ce secteur et par conséquent n'ai pas eu beaucoup de contagion et je ne m'attends pas à en voir.
- Colin Lynch et pas d'autres questions sur l'immobilier mondial en quelques instants. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous des questions sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous lui poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions s au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
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Vous pouvez saisir le montant que vous voulez investir, le calculateur va estimer combien d'actions vous pourriez acheter, y compris des fractions jusqu'à cinq places après la décimale, ou bien saisissez une quantité, non bâtie ou partielle et le calculateur va estimer la somme en dollars. Les ordres de vente sont toujours basés sur la quantité. Le montant en dollars sera estimé. Vous pouvez saisir des ordres basés sur la quantité en tout temps, mais les tickets d'ordre basé en dollars n'est disponible que pendant les heures de marché. La date de validité est fixée au jour même.
Passez en revue votre opération lorsque vous négociez moins qu'une action, vous verserez des frais forfaitaires. Sinon, les conditions standard s'appliquent. Votre ordre est exécuté dès que vous cliquez sur accepter et envoyer. Pendant les heures de bourse. Pour vérifier le statut de votre ordre, sous l'onglet négociations, vérifier statut, vous trouverez le statut de vos ordres d'achat ou de vente d'actions fractionnées. Pour en savoir davantage, visitez la page accueil des ressources éducatives sur la négociation d'actions fractionnées et ses avantages pour vous. Si vous avez d'autres questions, visionner nos vidéos sur demande, participer à nos cours vidéos et nos classes de maître interactive sur CourtierWeb.
- À présent, un coup d'oeil sur les marchés. Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs activités proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'abolition du marché.
Commençons par la TSX 60 ont en fonction du cours et du volume.
Barrick Gold progresse de quelque 8 %. Les milieux financiers sont satisfaits des derniers résultats financiers et des pronostics pour le deuxième semestre.
La Banque Scotia (...) le prêteur régional américain.
L'action de Scotia recule quelque peu. Il y a de l'action également dans le secteur de l'énergie. Aux États-Unis, l'indice S&P 500 flirte avec la rentabilité.
Visualisons l'indice S&P 100. Si l'action prend beaucoup de place, c'est là où se trouve l'action. Des volumes assez importants pour NVIDIA par rapport aux autres actions, en hausse de plus de 5 % cette semaine, nous connaîtrons les statistiques sur l'économie américaine. La santé du consommateur. C'est à suivre.
Colin Lynch répond à vos questions sur l'immobilier.
Quels FPI canadiens sont les mieux positionnés dans cet environnement de taux d'intérêt?
- C'est une bonne question.
Comme je le disais précédemment, le secteur est serré.
Taux d'inoccupation faible, il y a certaines faiblesses dans certaines régions comme à Toronto, mais quand vous voyez une très nette croissance du secteur locatif, on peut prévoir que cette tendance se poursuivra.
Si les taux continuent de diminuer, ce qui selon les marchés aura un impact positif sur ce secteur, parce que ce secteur a tendance à voir davantage d'endettement que cet autre secteur de l'immobilier.
C'est donc intéressant. Il y a une mise en garde. Quand on considère le roulement.
Essentiellement, c'est la pension des locataires qui déménagent.
Cette proportion diminue considérablement. En général, c'est une bonne chose parce que les locataires demeurent plus longtemps, mais si les loyers augmentent considérablement, il y a davantage de personnes qui paient des loyers moins élevés par rapport au marché.
Le roulement a beaucoup diminué.
Il se situe autour de un tiers. Il a beaucoup diminué.
C'est donc une mise en garde.
L'impact du roulement par rapport à notre capacité de relever les loyers jusqu'au niveau du marché. Mais en général, c'est un secteur positif. Les immeubles de bureaux Canada se portent légèrement mieux qu'aux États-Unis, mais il est très important d'avoir le bon type de bureau.
Il faut un taux d'occupation de près de 90 ou plus de 90. Dès que le taux d'occupation s'établit dans les 70 ou 60 %, à moins qu'il y ait une très bonne raison, par exemple un nouvel immeuble de bureaux qui encore en cours de location, c'est préoccupant.
Il y a des nantis et des dépourvu et je me concentrerai sur les nantis et non pas les dépourvu en ce qui concerne les immeubles de bureaux. Les locaux de détails essentiels, alimentation, pharmacie, succursales bancaires, ces importants, ce sont les secteurs les plus brésiliens par rapport au mode de luxe., Et enfin, les entrepôts.
Au Canada en général, c'est encore positif, les taux d'inoccupation légèrement augmentée, ce qui est une préoccupation. Nous ne voyons plus de croissance rapide des loyers. Je dirais que c'est en fait une bonne chose puisque les locataires doivent payer les factures.
Leur loyer est passé de cinq à 20, ce n'est pas vraiment durable.
Une certaine modération dans la croissance des logements, c'est positif pour le marché à long terme, mais un peu plus délicat dans l'immédiat.
- Une ultime question, puisque Colin Lynch est un éviter ces recherches. Dans le cadre des placements alternatifs, est-ce que les taux d'intérêt plus bas sont favorables pour les compagnies infrastructures canadiennes comme les pipelines ou les services publics?
- Oui, et pour deux raisons. Pour les investisseurs, ces entreprises produisent des rendements en bénéfice.
(...) Le rendement des bénéfices accompagnait intéressant. Deuxième point, il y a beaucoup de demande d'infrastructure.
Songez au régime de retraite qui se lance tout juste dans le secteur de l'investissement des infrastructures. Et puis il y a les gouvernements dans la production, stockage énergétique, la distribution d'énergie, pas seulement l'énergie, infrastructures sociales, les transports, les gouvernements besoin d'une plus grande participation du secteur public et sont enclins à conclure des contrats qui encouragent la participation. Tout cela pour dire que la demande continuera d'augmenter pour le secteur de l'infrastructure et donc la valeur de ses actifs, compte tenu de l'amélioration du profil de bénéfice, l'amélioration de la demande des investisseurs, les rendements sont généralement positifs pour ce secteur.
La baisse des taux a un impact favorable sur les compagnies Infrastructure Canada.
- Colin Lynch, ça me fait toujours plaisir de m'entretenir avec vous. J'ai beaucoup appris.
Un commentaire vient de nous arriver. C'est toujours agréable d'entendre Colin.
Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions. Restez à l'écoute, demain David Mau sera notre invité et répondra à vos questions sur le secteur industriel. Vous pouvez nous les poser d'ores et déjà par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!