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(musique) Bonjour. Ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons d'argent en direct, une émission de Placements direct TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements. Cette semaine, il y a eu des préoccupations dans les marchés boursiers. On voit que c'est vert à l'écran. Bien sûr NVIDIA hier qui a connu un excellent trimestre et leurs prévisions pour ce qui est de l'avenir en fonction de la demande de puces et de la capacité de traitement attribuable à l'intelligence artificielle explique une hausse de 22 points, un peu plus de 1/2 %. Le Nasdaq maintenant s'en tire un peu mieux. Ça se comprend évidemment vu ce qui se passe du côté de NVIDIA. Voyons les actions de NVIDIA. Très à la hausse. Très marquée. Ils ont augmenté leurs prévisions de chiffre d'affaires pour le trimestre. Maintenant, une hausse du cours de 26 % de l'action. Il s'approche d'une valeur, d'une capitalisation boursière record pour eux. Il faudra surveiller ça. Le chiffre magique, c'est peut-être 400 $ l'action, mais il ne faut pas dire que je vous l'ai dit. Alors voilà pour la mise à jour. Il y a des indications que, pour ce qui est des discussions sur la dette américaine, il n'y a toujours pas d'entente. Pour nous proposer quatre scénarios possibles, Christian Medeiros. Ravi de vous accueillir. On aborde ces questions alors qu'on approche de la longue fin de semaine aux États-Unis. Qu'est-ce qui pourrait se passer? Vous avez quatre scénarios. Parlez-en. - Eh bien, le premier c'est qu'il y ait une entente et que ça passe au congrès. C'est vraiment ce qu'il faudrait qu'il se passe. C'est ce qui est le plus probable et très versatile. Le premier juin une date fatidique. Dans le cas de ce scénario, il faudrait qu'il y ait l'annonce d'une entente pendant la fin de semaine, ce qui accorderait au congrès le temps de voter une loi, de la faire signer par le président et qu'on règle tout ça avant la journée fatidique. C'est le scénario le plus optimiste, n'est-ce pas? Alors si ce n'est pas ce qui se passe, deuxième scénario. Le deuxième est un report. Il n'y a pas d'entente, on ne parvient pas à une entente, on cherche à gagner du temps. Il y a deux façons de reporter les choses. Une prolongation à court terme, on repousse l'échéance de quelques semaines, peut-être qu'on peut renégocier d'ici septembre, on gagne quelques semaines ou quelques mois. Deuxième façon de reporter le délai qui est plus problématique, c'est que la trésorerie pourrait décider s'il n'y a pas d'entente qu'on va prioriser les paiements, qu'on va verser les intérêts et les versements du principal. Mais il y a beaucoup d'autres dépenses à faire qu'on ne pourrait pas couvrir s'il n'y a pas de hausse du plafond de la dette. Si on ne fait que de la priorisation pendant des jours et des semaines, ça devient de plus en plus problématique évidemment. Par ailleurs, on ne serait pas en mesure d'éviter une réduction de la cote de la dette américaine. Donc on les a prévenus de ce danger. Pour l'instant ils ont triple A aux États-Unis. Soit qu'on passe une entente, qu'on reporte l'échéance, au troisième scénario, qui est un peu plus fantaisiste, à ce moment-là, les idées un peu plus folles peut-être ou en tout cas intéressantes. Oui, il a été dit qu'on pourrait sortir un lapin du chapeau. Et le trésor américain pourrait décider de déposer une pièce qui vaut des milliards de dollars à la Fed et estimée qu'il n'y a pas d'endettement, qu'on ne peut pas régler. Deuxième possibilité, c'est d'utiliser le 14e amendement à même la constitution américaine. Le 14e amendement dit qu'il faut respecter le versement de ce qu'on doit. Il faut honorer ses dettes, en quelque sorte. Le président doit donc dire: j'invoque le 14e amendement et on évite le plafond. Qu'est-ce qui se passerait dans ce cas là? Eh bien, toute dette après cette date serait à un niveau différent et on ne sait pas si la cour suprême déciderait que ces valide que ça ne l'est pas. Donc on ne sait pas évidemment ce qui se passerait. C'est le pire des cas. Ce qui nous mène je pense au quatrième scénario, le pire des pires. Ce serait un défaut de paiement. On joue à se faire peur, on se rapproche de la falaise, un certain nombre de parachutes pourrait reporter l'échéance, on pourrait utiliser le 14e amendement, comme je l'ai dit, mais si tout cela échouait, on ne verserait même que l'intérêt sur la dette des États-Unis donc ce serait le pire des cas, un événement grave pour les marchés. - Est-ce qu'on comprend les conséquences de cet événement? Des gens m'ont dit écouter, on serait dans un territoire inconnu, terra incognita. Qu'est-ce qui va se passer? On ne le sait pas. C'est un peu un événement comme le bogue de l'an 2000. On n'a jamais fait face à ça. Les plates-formes, les courtiers, tout le monde est prêt à affronter ces choses-là, mais qu'est-ce qui va se passer véritablement fait, on s'y prépare, mais qu'est-ce qui arrivera? Qu'est-ce qui serait acceptable en cas de liquidation de tel ou tel actif? Et la dette du gouvernement des États-Unis, évidemment, ce qu'il y a de plus solide au monde en principe. Si c'était remis en cause, évidemment, ça soulèverait toutes sortes de problèmes pour toutes sortes de catégories d'actifs. Donc il y a beaucoup de mécanismes, que nous avons prévu pour éviter ce genre de situation. Les investisseurs, on pourra leur pardonner étant donné ce qui s'est passé depuis une décennie plus, ils sont habitués à ce qu'en cas de problème la Fed ou la banque centrale fasse le nécessaire. Alors que la Fed est capable de tout faire. On a certains indices de ce qu'il pourrait faire, parce qu'en 2011 quand il y a eu un autre problème du genre, autres conflits semblables, il y a eu une rencontre de la Fed. Évidemment, ils ont dit: qu'est-ce qu'on aurait fait si les choses avaient empiré? Et ce qu'il ferait au fond, c'est que probablement ils offriraient des liquidités aux marchés et peut-être qu'il soutiendrait des fonds de marché monétaire, peut-être aussi qu'il utiliserait certains titres, échanges de titres. Mais ils sont prudents afin d'éviter de compromettre leur indépendance, l'indépendance de la Fed édite divers intervenants. Ils offriraient des liquidités pour que les marchés fonctionnent au mieux mais la Fed ne peut pas tout faire quand même. Il faut que les législateurs résonnent le problème. - Très intéressant, n'est-ce pas? Des journées intéressantes qui nous attendent Nous reviendrons à vos questions dans quelques instants. Je vous rappelle que vous pouvez nous les communiquer à tout moment à l'adresse qui figure à l'écran où vous pouvez cliquer sur la case au bas de l'écran. Mise à jour de ce qui se passe dans le monde des affaires. Et de ce qui se passe dans les marchés boursiers. Les actions de NVIDIA, qui font les manchettes aujourd'hui, ils disent que la demande en intelligence artificielle créera 11 milliards de dollars de chiffre d'affaires supplémentaires, ce qui est beaucoup plus que ce qui avait été prévu. Hausse de 25 % du cours de l'action, qui approche une valorisation de 1000 milliards de dollars. Best Buy, qui vient d'indiquer que les choses vont bien en dépit d'une crainte d'un ralentissement économique, les bénéfices par action vont au-delà des attentes et Best Buy prévient quand même que les consommateurs sont un peu plus prudents quand il s'agit de faire de gros achats. Les investisseurs du secteur de l'énergie reçoivent des signaux contradictoires de l'OPEP et de ses partenaires. Pression sur le pétrole brut américain depuis que les Russes disent qu'il ne voit pas la nécessité de réduire les productions de nouveau. Réunion dans un mois. Ce qui se passe à Bay Street: recul de 165 points, presque 1 % à la baisse. Une certaine faiblesse dans le secteur financier. Il y a aussi la faiblesse des courtiers de l'énergie à cause de la baisse du prix du pétrole. Au sud de la frontière, le S&P 500 s'en tire bien à cause ou grâce à NVIDIA, on est très emballé par l'intelligence artificielle et ce que ça signifie pour certaines actions. Hausse de 25 points. nous retournons auprès de Christian Medeiros pour parler de répartition d'actifs. Vos questions. En voici une difficile. Est-ce que le marché a atteint son creux? - Quand on examine ça, on prend toute sorte de prise de mesures et donc on a une liste de vérification, et d'abord il faut voir où on est dans le cycle de l'inflation. (...) il y a eu une modération du taux d'inflation mais ça semble se stabiliser. On pense que l'inflation va passer à 3,3 % d'ici la fin de l'année ou au début de l'année prochaine. Mais est-ce que ça va satisfaire la Fed? On ne le sait pas. on a des exploits mais on sait pas ce qui arriverait. Par ailleurs, il y a la croissance. Quand on voit les indicateurs précoces, on semble avoir atteint un creux. S'il y avait un point d'inflexion, comme on dit, on serait plus optimiste. Mais attention, on parle surtout du secteur de la fabrication qui dirige les reprises en général, mais depuis qu'on a eu la COVID, c'est le secteur des services qui ne le plus important. Peut-être que cet indicateur là est moins important que dans le passé. Troisièmement, ce que pensent les gens qui vont sur le marché boursier, donc évidemment il y avait beaucoup de volatilité, et de préoccupations, ce serait évidemment inquiétant. Pour l'instant, ce n'est pas le cas donc ce n'est peut-être pas un creux. Bref, il n'y a pas eu ce genre d'événements encore. Et enfin, les facteurs fondamentaux. On pense qu'il a toujours des possibilités que les bénéfices grimpent. Pour l'instant, ils sont un peu faibles. On examine les valorisations qui sont quand même très robustes, surtout du côté des actions américaines. Le grand facteur depuis le début de l'année. Nous pensons que les valorisations, c'est un peu trop optimiste et qu'il y a une baisse à laquelle on peut peut-être attendre. Par ailleurs, l'autre côté de la médaille, quand il y a des reprises, est-ce qu'on sait si c'est une véritable reprise ou c'est une illusion? Pour que ce soit authentique, il faut qu'il y ait une croissance redynamiseée. Nous voulons que la Fed soit à l'aise pour dire qu'on peut normaliser les taux d'intérêt, donc une inflation plus proche de sa cible, et on doit s'attendre à ce que les valorisations des bénéfices soient semblables à ce qu'on trouve en cas de période plutôt de récession. On s'attendrait à ce qu'il y ait plus de volatilité de l'apport ou attribuable aux craintes des investisseurs. - Une autre question. Le plafond de la dette préoccupe beaucoup de gens bien sûr. Qu'est-ce que ça peut signifier pour les États-Unis? On le sait un peu, mais pour le Canada maintenant? - Pour le Canada ça va dépendre ce qui se passe ailleurs dans le monde. Historiquement, quand on a eu des débats de ce genre là, les marchés devenaient nerveux, donc en 2011, ça a été le cas il y a des catégories d'actifs qui ont été à la baisse. Nous pensons que ce serait le cas au Canada. On ne serait pas immunisé contre ce qui se passe dans les marchés ailleurs dans le monde, mais à plus long terme, s'il y a encore une polarisation de la politique aux États-Unis et des débats sur le plafond de la dette, peut-être que les actifs canadiens sembleront plus intéressants pour les investisseurs. Et de plus, on doit se poser la question: est-ce que le Canada a un plafond de la dette? Non, le Canada n'en a pas. Le seul autre pays que les États-Unis, c'est le Danemark qui un tel plafond. Ils doivent à chaque fois voter une nouvelle loi est évidemment ces problématiques. Ils ont eu l'Oise États-Unis qui est un peu particulière, ça a été voté à une époque de guerre ils sont toujours coincés avec cette loi. - Très intéressant. Une loi maintenant sur l'inflation, le contexte dans lequel nous vivons. Est-ce que les banques centrales empirent peut-être l'inflation en haussant les taux d'intérêt? Est un outil qui est censé réduire l'inflation. - je dirais que ce ne sera pas le cas à moyen ou long terme. Les taux d'intérêt évidemment entraînent des effets qui traînent un peu par rapport à d'autres indicateurs, mais des gens disent que quand même il peut y avoir un peu l'effet contraire à court terme, parce que si ça hausse les dépenses pour les grandes sociétés, qui passe cela dans le cou que doit fait les consommateurs, évidemment ça pourrait augmenter l'inflation. En théorie, c'est possible. Je n'ai pas vu de données qui affirment que ce serait le cas. Mais à long terme, les taux d'intérêt devraient ralentir le taux d'inflation, le réduire. Quand on pense à ce qui se fait dans le courant de l'année, (...) résultats supérieurs aux attentes, alors même si on parle de récession qui s'annonce peut-être, ces détaillants nous indiquent que les choses vont bien, que les consommateurs continuent de dépenser. Est-ce que c'est inhabituel en ce genre de contexte? - Évidemment, le cycle est parfois un peu long. Ce n'est pas inhabituel, surtout aux États-Unis. En grande partie, le marché hypothécaire évidemment réagi plus lentement en comparaison du Canada ou de l'Europe. Ce n'est pas inhabituel pour le consommateur de réagir un peu plus lentement. Ils avaient beaucoup d'économie au moment où cette période a commencé et il y a beaucoup de nouveaux produits de prêt, donc beaucoup plus d'emprunt de la part des consommateurs américains. Bref, les consommateurs ont diverses manières de continuer de consommer au fil du temps. Il faut garder en tête aussi que l'inflation est très élevée, on s'attendait à ce que les bénéfices plus faibles ayant été meilleur que prévu. Tout autour il y aura plus de stress dans le système et ça va toucher d'après ce qu'on peut croire les consommateurs. - Très intéressant comme toujours. Assurez-vous de faire vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. On revient à Christian Medeiros dans quelques instants. Je vous rappelle que vous pouvez communiquer avec nous à tout moment grâce à l'adresse à l'écran. Passons maintenant à la section formation pour aujourd'hui. On parle de répartition d'actifs. Si vous voulez voir la répartition de l'actif dans votre portefeuille, il y a des outils dans CourtierWeb. Nugwa Haruna, formatrice, va nous parler de ces questions. C'est toujours un plaisir de vous accueillir. - Oui, c'est toujours un pour moi d'être là. Les investisseurs qui veulent gérer leur portefeuille sont en mesure de le faire de manière efficace dans CourtierWeb. On l'a déjà mentionné, la diversification des répartitions d'actifs, c'est important pour concevoir un portefeuille. Il y a diverses catégories d'actifs. Les actifs, les quasi liquidités, toutes sortes d'autres façons de placer son argent. Il faut trouver un bon équilibre à votre portefeuille en fonction de ce qui arrive à l'économie. Voyons un peu comment je peux le faire en CourtierWeb. Une fois que vous êtes sur la plate-forme, c'est possible de cliquer sur compte et d'aller à répartition d'actifs. Là, vous voyez la répartition de vos actifs dans divers comptes. Si je vais ici, un compte de démonstration, vous voyez par exemple la répartition en pourcentage des actions canadiennes et américaines ou des FNB qui détiennent des actifs, des titres boursiers. Les titres à revenu fixaient les liquidités et les quasi liquidités. Pour chacune de ces catégories, plus bas dans l'écran, vous voyez la valeur de chaque catégorie, combien vous avez payé, quelle est la valeur actuelle sur les marchés, et le pourcentage de la pondération dans votre portefeuille. Vous pouvez cliquer ici sur apprenez en plus. Ça vous donne un exemple de ce à quoi ça devrait ressembler si vous avez prévu un certain type de répartition des actifs. - Très bien. Donc les gens peuvent voir quel est le répartition d'actifs. S'il voulait voir historiquement les rendant le portefeuille semblable au leur pour ce qui est de la réparation des actifs? - Oui, un investisseur qui voudrait savoir qu'il est en train d'atteindre sa cible, il peut utiliser un outil, l'outil des objectifs, qui montrent en fonction de votre répartition d'actifs s'il est possible que vous atteignez vos buts. Voyant sur la plate-forme. Ici, si vous allez à buts ou objectifs à la deuxième étape, vous pouvez voir les répartitions d'actifs et les rendements qu'on a obtenus historiquement dans le passé. Pour épargner du temps, j'écris déjà un objectif à l'avance. Je suis à la deuxième étape que vous pourrez voir à quoi ressemble cette personnalité. J'en monte quelques ainsi. Un portefeuille plus conservateur. Si vous voulez voir de façon plus détaillée, vous cliquez. Ici, ça nous donne un portefeuille qui a 30 % d'actions, 70 % des titres à revenu fixe de liquidités, donc est-ce que ce genre de portefeuille a donné comme rendement dans le passé? La meilleure année, c'est environ 15 %. Rendement, 4,8 %. Donc vous pouvez aussi mesurer quelle est votre capacité de résister aux événements négatifs. Vous pouvez au fond créer votre propre profil ou un nouveau profil en fonction de la répartition des actifs. Voici quelques chiffres. Disons que je veux que ce soient 35 % d'actions canadiennes, 25 % d'actions américaines, à l'international 10 %, j'invente au fur et à mesure, 15 % pour les titres à revenu fixe canadien aux 5 % des titres à revenus fixes internationaux 10 % liquidités. On fait un calcul, une mise à jour en fonction des romans historiques qu'on a obtenus dans le passé. Je suis en mesure de voir si, depuis 15 ans, par exemple, garder en tête que les rendements historiques ne garantissent pas ce qui va arriver à l'avenir, mais au moins ça nous donne une idée des fluctuations possibles pour ce portefeuille. Maintenant, je peux voir la meilleure année, pour un port devait être ce genre de rendement, de répartition d'actifs. La hausse devrait être de 28 %, mais la pire année, une baisse de presque 22 %, rendement de 6,2 %. - Donc ça ne nous avait seule façon de faire du suivi pour savoir s'ils sont en train d'atteindre leurs objectifs. Toujours intéressant, merci d'avoir été des noms. - Ça été un plaisir. Merci à vous. - C'était la section formation grâce à Nugwa Haruna. Il y a beaucoup de vidéos et de classe de mettre sur notre site. N'hésitez pas à y aller. Je vous rappelle comment communiquer avec nous. Si vous voulez poser des questions, nos invités s'intéressent beaucoup à vos questions. Envoyez les, soit en nous envoyer un courriel à moneytalklive@td.com, ou encore en cliquant sur la case au bas de l'écran qui sert à taper vos questions et à nous les envoyer. Nous verrons si un de nos invités peut vous répondre ici même. De nouveau Christian Medeiros qui répond à vos questions sur la répartition des actifs. Beaucoup d'inquiétude pour ce qui est du plafond de la dette. La date fatidique approche et quelqu'un veut savoir si ça pourrait être mauvais pour la perception du dollar américain de par le monde. - Dans ce cas de situation, on pense qu'il y aura des interventions, des réactions à court terme évidemment, mais à moyen terme les gens quand même continueraient d'acheter des bons du trésor, utiliser le dollar américain. Mais à plus long terme, s'il y avait ce genre de scénario négatif, il y aurait une prime au risque plus élevé pour les créances américaines, car toutes les fois qu'il aurait ce débat sur le plafond de la dette, les gens seraient inquiets. Il y aurait plus de pression aussi sur le dollar américain comme devise de réserve. Il n'y a pas beaucoup d'autres devises qui peuvent servir de réserve, mais ignorait une prime de risque plus élevé. Les gens seraient plus inquiets et voudraient peut-être diversifier un peu leurs avoirs. Mais je ne m'attends pas, même dans le pire des cas, qu'il y ait un changement complet sur ces questions. - On évoque ces questions depuis un certain temps, les médias en parlent beaucoup. Il y a la dédollarisation de l'économie américaine qu'on évoque. Qu'est-ce que vous en dites? Il s'agit de quel genre de période de temps? - Il faudrait qu'il y ait beaucoup d'événements à long terme. Quand on part du dollar américain comme devise de réserve, que ce qu'il y a de plus sûre. Il n'y a que les États-Unis qui ont autant de possibilités d'absorber les liquidités, qui ont un tel marché aussi robuste, une banque fédérale, une banque centrale, la Fed, solide aussi. Est-ce que les inverseurs vont s'en remettre à d'autres pays? Qui ont moins de possibilités de résister au choc? Il faudrait qu'il y ait beaucoup d'événements négatifs pour que les États-Unis perdent leur statut. - Une autre question maintenant. Question difficile. Les sociétés canadiennes d'énergie, où en sont-elles d'ici la fin de l'année? - Pour le secteur énergétique au Canada il y a deux côtés de la médaille. Le pétrole d'une part, c'est un peu, ça semble annoncer une période de récessioniste, ce qui est un peu bien. Peut-être que le pétrole va continuer à la baisse. Mais dans le secteur de l'énergie, par ailleurs, ça offre des bons rendements, les compagnies ont de bons bilans. C'est assez solide, même s'il y avait une récession, à moyen ou long terme ce sera quand même des compagnies qui vont générer de bons dividendes, mais écoutez, si on passe une récession s'annonce, c'est quand même un petit peu inquiétant. Pour un horizon à court terme, c'est difficile de détenir des actions de sociétés du secteur de l'énergie. Donc ce n'est pas exactement une priorité à l'heure actuelle étant donné le contexte macro-économique, mais à moyen et long terme c'est quand même très intéressant, ces compagnies la. - L'OPEP et ses partenaires donnent à entendre qu'avant la prochaine réunion, il y aura des décisions qui s'annonceront. Les Russes commencent à dire qu'ils ne vont pas réduire leur production. C'est difficile de savoir ce que le cartel de l'OPEP va faire. - Oui, très juste. L'offre du côté de l'énergie, c'est quand même intéressant. Il y a des stocks un peu à la baisse et beaucoup de facteurs saisonniers, les gens vont beaucoup se déplacer l'été, on voyage plus qu'auparavant, ce n'est pas étonnant, c'est quand même vigoureux, et la Chine consomme beaucoup de pétrole. le marché si c'est le cours du pétrole, mais s'il y a une récession une chute de la demande, ce sera dur pour le secteur pétrolier à court et moyen terme. Une fois la récession évitée ou une fois qu'on aura passe à travers, il y aura des cours du pétrole plus élevé, ce qui sera bon pour les sociétés pétrolières canadiennes. - On parle beaucoup du marché immobilier commercial, qui connaît des faiblesses. Quelles seraient les conséquences possibles pour les actions canadiennes? - L'immobilier commercial, c'est très vaste. Il y a des sous catégories, le secteur de l'habitation multi familles, c'est le secteur des bureaux par compte qu'il est plus problématique à cause de la façon dont on travail après la COVID. Pour les investisseurs canadiens évidemment, si vous êtes un peu craintifs de ce qui se passe du côté de l'immobilier d'affaires, vous pourriez trinquer. Par ailleurs, pour les banques régionales américaines, c'est plus problématique pour les banques canadiennes. On ne pense pas qu'ici ce sera véritablement problématique. Il s'agit surtout de voir dans quelle mesure les détenteurs de prêt hypothécaire vont pour tenir le coup. C'est ce qui va jouer pour l'économie américaine. - Une question sur les devises. Perspectives pour le huard, le dollar canadien? - Le pétrole, on ne sait pas encore ce qui va se passer, quelles seront les conséquences pour notre devise. Par ailleurs, et ça a été le grand facteur pour le huard en comparaison du dollar américain, si le coût d'intérêt. Les investisseurs s'attendaient à ce que la banque centrale du Canada réduise les taux d'intérêt plus tard cette année, mais maintenant prévoit plutôt que ce sera des hausses à cause de l'inflation. Je ne pense pas que ce soit si probable qu'il hausse des taux d'intérêt, mais bon. Étant donné cette dynamique, je ne pense pas que ça va beaucoup jouer par rapport à la valeur du dollar canadien. il y a les perceptions internationales. Étant donné ce qui se passe en matière d'endettement et ce qui se passe du côté du marché boursier, probablement que ça ne serait pas favorable au huard. Somme toute, ce n'est pas un portrait bien optimiste pour le dollar canadien. - Nous reviendrons à Christian Medeiros dans quelques instants. Assurez-vous bien sûr de faire vos recherches avant de prendre l'édition de placement. Je vous rappelle que vous faites communiquer avec nous à tout moment. Si vous avez une question posée, pour savoir ce qui se passe dans les marchés boursiers notamment, nous voulons vous entendre. Envoyez-nous vos questions. De manière possible, soit par courriel, à l'adresse qui figure à l'écran, ou encore vous pouvez utiliser la case au bas de votre écran pour y taper votre question et nous l'envoyer. On verra si un de nos invités peut vous répondre ici même. Donc la confiance des petits entrepreneurs au Canada est à la hausse depuis un certain temps. Pourquoi cet optimisme? Anthony Okolie de Services économiques TD. - Oui, il y a plus de confiance au Canada du côté des PME, ça a été à la hausse en mai, c'est le cas depuis sept mois consécutifs. La confiance par rapport aux 12 mois à venir à atteints 56,4 points au baromètre. C'est quand même cinq points plus faible que la moyenne historique. Si on passe aux trois mois à venir, ça reste 53,5 % baromètre, ce qui est plus faible encore que la mémoire aérienne historique. Tout ce qu'on trouve au-delà de cinq ans, ça indique que la plupart des propriétaires d'entreprise sont optimistes de façon générale pour les quelques mois à venir. Quand on répartit en fonction des provinces, toutes les provinces sauf de se montre optimiste. Au-dessus de 50. Il y a la Saskatchewan et le Québec sont légèrement en-deçà de 50 pour le mois de mai. L'île du Prince Édouard et le labrador était très optimisme à long terme et s'était beaucoup améliorée en comparaison d'avril. Quand on répartit par secteur d'activité, l'optimisme à long terme dans la plupart des secteurs d'activité, il y a plus protecteur qui indique des nouveaux de confiance <50: c'est l'agriculture, le transport et le secteur financier d'allocation. En agriculture, c'est le 12e mois de suite qu'il y a très peu d'optimisme. Maintenant, les pénuries de main-d'œuvre restent un grand défi pour les petites entreprises et ça reste un facteur important qui limite la croissance du chiffre d'affaires ou de la production. Quand on pense aux intentions d'embauche, c'est plutôt modéré. 22 % des entreprises envisagent d'embaucher. 12 % envisagent de faire des mises à pied. Les indicateurs pour la chaîne d'approvisionnement indiquent qu'on a résolu certaines des difficultés du côté de l'offre, mais il reste beaucoup de problèmes, tout spécialement en ce qui concerne la distribution et les coûts des (...) il y a eu quand même une amélioration générale. Finalement, il y a plus d'optimisme, ce sont des bonnes nouvelles, mais l'optimisme est quand même plus faible que ce qu'on a connu dans le passé. C'est plus faible que ce qu'on a connu avant la pandémie, qui est environ 62 points. une petite entreprise voulait augmenter son chef de vente mais n'a pas les travailleurs nécessaires et par ailleurs il y a d'autres facteurs qui les retiennent. Plusieurs entreprises sont inquiets de la demande, de la faiblesse de la demande au pays. La troisième grande préoccupation. Ça touche un tiers de répondant à ces questions. Et il y a les retards dans la chaîne d'approvisionnement joue. nous pensons que l'économie canadienne va croître plus lentement et que ça va avoir des conséquences pour les projets des petits entrepreneurs et les consommateurs vont probablement subir des stress financiers plus importants en 2023, est-ce qu'il aura des conséquences sur l'échelle de faire le bilan. - Merci beaucoup Anthony. Anthony Okolie, merci beaucoup. Indice TSX, S&P 500 dans le rouge, 164 points à la baisse. Il y a des pressions qui s'exercent sur le secteur financier ainsi que dans le secteur de l'énergie. Baytex Energy, en baisse d'un peu plus de 4 %. Le prix de l'or a baissé un peu. (...) Au sud de la frontière, les négociations sur le plafond de la dette poursuivent. On se rapproche du 1er juin, la date fatidique. Donc il y a eu aussi NVIDIA qui a indiqué que les choses vont très bien du côté de ses ventes de plus électronique. C'est en verre ou S&P 500. Une hausse de 28 points. Ce qui était bon pour NVIDIA, c'est bon pour le Nasdaq en général. Une hausse de presque 1,7 %. Mais il y a des concurrents de NVIDIA pour lesquelles ça va un peu moins bien. Pour Intel, c'est moins bon. Une baisse de six et 10 %, grosso modo, du cours de son action. De nouveau Christian Medeiros de Placements directs TD. Quelqu'un pose une question au sujet des secteurs géographiques. Est-ce un bon moment pour investir en Europe ou en Asie plutôt qu'en Amérique? - On ne peut pas vous donner de conseils mais on peut parler des grands secteurs géographiques et des risques et les possibilités. C'est intéressant cette année,Alors que ça a beaucoup grimpé aux États-Unis, mais en Europe, voyez du côté notamment de l'Allemagne de la France et aussi le Japon par ailleurs, qui ont connu des hausses considérables. Qu'est-ce que c'est pas de ce côté? D'abord beaucoup de préoccupations pour ce qui est du risque de récession aux États-Unis, donc les gens se tournent vers d'autres marchés et ses autres marchés ont des banques centrales qui ont fixé des taux d'intérêt inférieur à ce qu'on aux États-Unis. Ça va moins limiter la croissance économique. Beaucoup d'investisseurs voulaient miser sur la réouverture commandité la Chine, alors si vous ne voulez pas placer de l'argent directement en Chine, vous faites placer de l'argent du côté des compagnies qui fonctionnent en Chine mais qui ont leur siège social par exemple en France ou au Japon. Pour ces pays, ça a été intéressant, et en début d'année, leur valorisation était plus faible après tout. Parlons maintenant du Japon. C'est intéressant parce que beaucoup de réforme de la gouvernance des sociétés. Il y en a beaucoup qui ont réformé leur façon de faire, et au fil du temps, il y a eu de plus en plus de gens qui ont insisté pour que ces compagnies versent une partie des liquidités dont ils n'ont pas besoin à leurs actionnaires et améliore les rendements pour les actionnaires. C'est intéressant ce qui se passe à cet égard au Japon. On s'en rend plus compte en Amérique du Nord, ce qui se passe au Japon. - Le temps file. On a commencé les missions parlantes plafond de la dette aux États-Unis. Est-ce que ce ne serait pas intéressant fait, il n'y a pas eu d'entente en matière de plafond de la dette depuis le début de l'émission, mais le 1er juin approche à grands pas. Que dire? Dans les jours à venir et en fin de semaine, les négociateurs démocrates et républicains vont tenter de trouver une entente. Qu'est-ce qu'ils vont réduire comme dépenses, dans quels domaines, ils vont beaucoup en parler. Une fois qu'il y a une annonce, s'il y a une annonce, une entente, il faudrait que ça passe par le congrès, donc la chambre des représentants et au Sénat, donc même s'il y avait une entente, il faudra que les législateurs votent en faveur d'une telle entente. S'il n'y avait pas d'entente et le début de la semaine prochaine, il faudrait espérer qu'il puisse repousser l'échéance. Si ce n'est pas le cas, ça deviendra plus problématique. On va voir ce qu'il priorise comme versement ou si le président évoque le 14e amendement. Bref, chacun espère qu'il y aura une entente pendant la fin de semaine. - Un sujet sérieux, mais chaque fois qu'on parle d'une pièce de monnaie les 1000 milliards de dollars seraient déposés pour résoudre le problème, on se demande quoi en penser. - Oui, c'est absolument inédit. - C'est toujours un plaisir de vous accueillir. Cher de votre la prochaine fois. Merci à Christian Medeiros de Placements directs TD. Demain il y aura une mise à jour du marché, on va vous offrir nos meilleures entrevues de la semaine, les lundis, Daniel Ghali va nous parler des matières premières, des produits de base. Envoyez-nous vos questions d'avance. C'est tout pour aujourd'hui, merci d'avoir été des nôtres et à demain!