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(musique) » Bonjour!
Je suis Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons d'Argent en direct, présentée par placements directs.
Chaque jour, nous accueillons des invités de la télé que vous verrez ici.
Nous vous montrerons ce qui fait bouger les marchés.
Dans les missions aujourd'hui, nous discutons de la question de savoir si les banques centrales gagnent la lutte contre l'inflation est ce que cela signifie pour la trajectoire des taux. Et nous parlerons avec Chris Whelan, stratège principal des taux canadiens chez Placements directs TD. Anthony Okolie examinera un nouveau rapport sur le secteur des fonds de placement immobilier et parlera aussi des dividendes.
Et dans le cas de la formation des courtiers en ligne, c'est Jason Hnatyk qui nous explique à comment trouver ces informations sur la plate-forme.
Et voici comment vous pouvez nous contacter. Il suffit d'envoyer un courriel à moneytalklive@td.com, ou dans le chat sous l'écran.
Alors, pour ce qui est des indices, vous avez vu donc un gros mouvement de l'indice THX composite récemment.
Un gros mouvement de la technologie.
Et les plafonds réussissent beaucoup mieux que les ce que le marché attendait.
En fait, à Wall Street, la hausse est de 14 points en ce moment, c'est beaucoup plus modeste sur le TSX.
Shopify est à 71,37, une hausse de 7 %.
Mais on voit des pressions quand même sur le domaine aurifère. B2Gold est à la baisse un petit peu, où est à peu près stable.
Nous avons vu aussi des faits intéressants sur le S&P 500. Voici le NASDAQ, où l'action se passe vraiment aujourd'hui.
Presque 3 % de hausse.
On va en parler plus tard, de ce qui se passe avec Meta.
Il y a beaucoup de mouvements dans les grandes technos, y compris Amazon.
Vous voyez Amazon qui est à la hausse de 6 %.
Voici donc votre mise à jour du marché.
Alors, les investisseurs reçoivent des signaux clairs de la part des banques centrales, selon lesquelles après un an de hausse de taux agressive, cela tire inflation dans la bonne direction. Qu'est-ce que cela signifie pour les perspectives de l'économie cette année? Chris Whelan stratège principal pour Placements directs TD, nous rejoint.
Alors, racontez-nous un peu ce qui s'est passé avec la Fed.
La Banque du Canada la semaine passée, la grande question devient: Après toutes ces hausses de taux impressionnantes, est-ce qu'on estime qu'on a réussi à faire baisser l'inflation?
» Je pense que c'est exactement ce que le marché nous dit maintenant. La Banque du Canada a mené la charge avec le signal de la pose que l'on accepte.
De manière nominale, il ne faut jamais accepter, mais là, il y a une pause.
Nous avons vu ce que la Fed a dit hier.
Ce n'était pas facile de discerner ce qui se passait au début, mais quand on a pris du recul et qu'on a vu la réaction du marché, c'était positif. Les actions à la hausse. Donc, mission accomplie un peu.
Un bon sentiment quant à l'économie, qui nous dit que le marché boursier nous montre que l'économie pourrait en avoir encore un petit peu dans son camp pour tenir le coup un peu plus longtemps.
Mais je pense qu'on se demande vraiment si on va connaître récession.
S'agira-t-il d'une récession légère ou pas?
Il va falloir voir, mais le marché obligataire nous pousse vers le bas, en ce moment.
Donc, la Fed se tourne davantage vers les données et je crois que ça affecte cela. C'est pourquoi nous voyons une réaction des rendements hier.
Donc, les hausses fonctionnent. L'inflation ralentit.
Donc, c'est un consensus avec bonne raison, d'ailleurs.
Le consensus, ce n'est pas toujours une mode. Il y a une raison pour laquelle inflation est en train de baisser et pour le moment, c'est un signe sain que les choses vont bien.
une tendance désinflationniste, mais qu'il y avait encore ce n'est pas le même signalque la Banque du Canada. La Fed a dit: Peut-être qu'il y aura encore mouvement à la hausse. Mais selon les données qu'on a vues, je ne vais pas vous demander de faire des prévisions, mais quand est-ce que la Fed va commencer à dire: Voilà le moment une pause?
» Je crois une hausse que peut-être deux.
Mais le reste, c'est qu'il y a une sensibilité aux données maintenant. Il y a une plus faible sensibilité aux données au Canada pour les deux prochains mois parce que le Canada a dit qu'on allait faire une pause et qu'on allait voir de quoi ça avait l'air pendant les deux mois à venir.
On va commencer à recueillir les données déjà de 2023 pour pouvoir analyser tout ça: Février, mars.
La Banque du Canada a donc fait le point. Aux États-Unis, ils sont plus sensibles aux données, ils portent davantage de soins envers sa parce qu'il y a un scénario avec davantage de données. C'est ce qu'ils ont indiqué. Et le Canada a indiqué que ce n'est pas le cas. Pour les États-Unis, donc, la peau dépendra du marché boursier. Si le marché boursier peut tenir le coup encore un peu plus longtemps, la Fed pense que c'est un scénario de une ou deux hausses encore, maximum deux.
» Alors nous avons une inflation qui passe dans la bonne direction, vers la baisse. Nous avons entendu la Fed dire ça, d'autres banques centrales. Qu'est-ce qui pourrait relancer l'inflation, cependant?
Quels sont les mesures de risque ou les éléments de risque?
» Je crois que l'économie qui pourrait tenir le coup plus longtemps, comme le marché boursier semble l'indiquer, c'est la force de l'économie en général qui rend l'inflation difficile à être jugulé.
Et le pétrole également… le coût pétrolier est un élément important qui pourrait ne pas faire fléchir l'inflation vers le bas.
Et si vous avez un rallye plus important pour le pétrole, la Chine qui réouvre ses frontières, et les réserves qui sont prélevées le plus rapidement, il y a plusieurs scénarios, évidemment, qui pourraient relancer davantage l'inflation. Bon, ce serait un scénario vraiment peu probable, cependant. Que vous soyez confus ou non, cependant, ce qui est probable, c'est que par exemple, le marché obligataire a le sens que ça va, on peut reprendre le fil des activités.
Nous sommes incertains de l'économie, mais nous sommes plus apeurés par ce qui se passe dans l'économie.
C'est pourquoi il y a une réponse possible du marché boursier.
» C'est fascinant, tout cela. Toutes ces hausses pour tenter de réduire l'inflation, pour rafraîchir l'économie un peu. Et les banques disent: Il faut qu'on voit une certaine souffrance sur les marchés boursiers.
Est-ce qu'on peut voir un rafraîchissement du marché, tout en ayant donc des bons rendements?
C'est ça, la question en ce moment.
Est-ce que la Fed doit répondre à cela?
» Est-ce qu'on peut faire souffrir l'économie trop longtemps, où il y aura des problèmes de chômage?
Et on commence à avoir des mises à pied. Mais les gens qui sont mis à pied, cependant, retrouve un emploi rapidement.
Donc il y a des préoccupations de ralentissement de l'économie, et un marché de l'emploi serré en même temps, où les travailleurs remplacent tout de suite leur emploi perdu.
C'est une dynamique où on n'a pas beaucoup de précédents historiques avec ça.
Il est difficile de dire que la Fed ne pourra pas rehausser les taux encore.
Je ne sais pas, ce n'est pas une situation facile à laquelle on peut répondre. Mais je peux voir comment les deux éléments peuvent coexister. En fait, on tombe d'un niveau très élevé d'activité économique. Une récession, c'est un véritable changement.
Alors de passer d'un niveau très élevé à un niveau moyen, modéré, c'est quand même une certaine récession, c'est quand même un certain ralentissement.
Pourquoi l'économie est encore tellement positive en ce moment?
Les gens sont peut-être encore trop défensifs, mais aussi, ils ont intégré tout cela.
On comprend que l'économie peut ralentir un peu, mais qu'il n'y aura pas de récession profonde avec des pertes d'emploi à n'en plus finir.
Peut-être que ces deux éléments peuvent coexister: Une inflation un peu élevée et un atterrissage en douceur.
Ces tendances économiques positifs peuvent en fait demeurer pendant beaucoup plus longtemps qu'on le croirait.
» Merci beaucoup. Un bon départ sur les missions avec Chris Whelan.
Et nous reviendrons à lui dans un instant.
On parlera des probabilités de récession, le dollar canadien, et quand on peut s'attendre aux coupures.
Vous pouvez nous envoyer un courriel n'importe quoi à moneytalklive@td.com où vous pouvez poser vos questions au bas de l'écran.
Maintenant, une mise à jour sur les marchés.
BCE prévient les investisseurs que la hausse des coûts d'emploi affectera ses résultats cette année. Le géant des communications prévoit que le bénéfice pourrait chuter de 7 % au cours de l'exercice 2023 en raison de la hausse des taux et d'autres facteurs. La BCEa également annoncé une augmentation de plus de 5 % de son dividende.
Voyons les actions de Canada Goose qui sont à l'honneur aujourd'hui.
Cela après que le fabricant de parkas de haut de gamme n'est pas répondu aux attentes lors de son dernier trimestre.
La société réduisait perspectives pour cette année fiscale.
Il semble que la société mère de Facebook aussi soit prête à concrétiser ses initiatives de réduction des coûts. Meta, la plate-forme Meta, annonce qu'elle va réduire ses coûts de 5 milliards de dollars cette année.
Des prévisions de vente optimistes et 24 % donc, avec une injection d'enthousiasme à l'égard de la plate-forme Meta.
Et voici comment se négocie le principal indice de référence au Canada, TSX. 30 points de plus, pour un gain de 15 points de pourcentage au-dessus de la frontière.
Nous voyons une hausse de 1,26, à 51,73.
Il y a donc Facebook, Meta, qui ont un effet sur cet indice.
Nous revenons avec Chris Whelan, qui répond à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt.
Alors à vous la parole, Chris.
Alors quand les banques centrales comment sont-elles à réduire les coûts, d'après vous?
» C'est la question à 100 000 $, vraiment.
Il y a des possibilités que ça se produise tôt cette année, lorsqu'on regarde le marché.
Si on suit ce que le marché nous dit, assez rapidement d'ici la fin de cette année.
Donc, si on pense au Canada, on pense que ce sera à la fin de cette année ou au début de l'année prochaine.
Et ça revient aux données et combien de temps on peut tenir.
On peut avoir notre perspective et il faut réconcilier sa où le marché se trouve. Il faut voir comment ça continue. En ce moment, il y a un marché boursier positif qui nous dit qu'il y a une économie positive et qui nous dit que les coupures viendront plus tard, peut-être un peu plus tôt pendant l'année ou au début de l'année prochaine, et que ce sera des coupures moins profondes.
Alors si le scénario n'est pas stressé du point de vue économique avec des pertes d'emploi à la hausse et de manière massive, il y aura un cycle de coupure très lent. Cela dépend de l'inflation. Si l'inflation est jugulée, à ce moment-là, si la croissance commence vraiment à ralentir, là, on va couper les taux.
Mais si ça se stabilise, on va arrêter de couper.
ET si l'inflation ne baisse pas énormément et que les emplois demeurent stables, les coupures n'auront pas lieu aussi rapidement.
alors il faudra voir, donc, la question des coupures.
Parce que 0,25 points de base, ce n'est pas énorme.
Il va falloir voir comment ça va se passer.
Vous prévoyez peut-être aussi un ralentissement véritable de l'économie d'ici la fin de l'année.
Les coupures seront modestes, donc le marché nous indique que ce sera probablement des coupures très lentes, parce que le marché demeure optimiste.
Donc il faut prendre compte du degré les coupures plutôt que du moment où ça va commencer.
Je pense que la magnitude sera de 0,25 pour commencer.
» Voici donc une autre question sur l'économie.
Le Canada peut-il éviter une récession?
» Il suffit de savoir si on va avoir une obsession ou non. On peut complètement éviter une récession. Il semble qu'elle soit inévitable étant donnée notre sensibilité à la dette, qu'on devra vivre une certaine souffrance économique. Ce n'est pas si c'est le cas.
Cependant, un atterrissage en douceur est tout à fait possible si les coupures commencent plutôt.
De manière non équivoque, nous sommes en territoire restrictif maintenant. Les taux sont plus élevés. Ils sont trop élevés, alors si on veut atterrissage en douceur, il faut absolument que les taux commencent à descendre.
Et on va voir s'il y a des coupures, comme le marché devrait le suggérer.. On indique qu'on devrait le faire.
Mais en ce moment, nous dirons qu'il y aura une récession plus probablement que non.
» Les banques centrales vont-elles vraiment réagir? Les banques centrales peuvent-elles réagir de manière opportune? Lorsqu'on parle de la politique monétaire, il y a toujours en retard, un délai.
Ils savent très bien cela.
Alors, ils étudient les signes, mais on regarde où on sera dans 12 mois.
» Nous avons appris qu'ils peuvent absolument stimuler l'économie. Nous savons cela. Nous savons que les banques centrales peuvent le faire.
Est-ce qu'il y aura un moment où ce sera fait ou ce sera plus probable? Et vont-ils être plus hésitant à le faire cette fois-ci?
Parce qu'on ne peut pas reprendre les cycles qu'on vient de connaître.
Ce sera une situation délicate.
Et nous espérons tous qu'ils puissent nous sortir du territoire restrictif que nous connaissons maintenant dès que possible. Et dès que l'on voit cette chute substantielle de l'inflation, ce sera possible.
Mais si l'inflation demeure trop élever, peu importe, les taux d'intérêt devront demeurer plus élever.
Il s'agit d'espérer tout ce que l'inflation tombe bientôt.
» Alors voici une autre question.
L'interaction entre l'immobilier et la fin des hausses de taux? Est-ce qu'il y a vraiment une pause, par exemple, ou est-ce que les taux des prêts hypothécaires vont suivre?
» Je crois qu'on devine aussi, du point de vue psychologique, que lorsqu'on voit dans les médias les taux qui demeurent tels quels, on prend une pause, il pourrait y avoir une baisse… il y a certainement des acheteurs qui sont préoccupés de la hausse des taux hypothécaires.
On ne le sait pas et c'est tout à fait juste.
Mais lorsqu'ils peuvent voir une pause potentielle de coupure, ils peuvent avoir un peu plus de confiance dans leur achat immobilier.
Alors il est utile de savoir quand ça va se produire, mais ce changement va se traduire par des ventes accrues.
Parce qu'il y a une croissance de la population, une démographie positive. Les ventes sont donc sous la tendance en ce moment est la chose la plus probable, c'est qu'il y a des acheteurs qui craignent en ce moment les hausses des taux hypothécaires. Donc si on voit qu'il y a une véritable pause, ça va faire aussi les ventes.
» Alors, la critique à l'époque des faibles taux d'intérêt, c'est que les gens ne voyaient pas le coût du logement, et donc c'était une critique.
Donc que se passe-t-il avec les taux obligataires en ce moment, et le taux directeur?
» Alors, nous sommes en territoire restrictif en ce moment. Ce n'est pas un taux d'intérêt neutre.
Ce n'est pas la norme.
Ce n'est pas le taux d'intérêt normal.
C'est un taux qui est conçu pour restreindre notre activité économique, pour la réduire, pour que l'inflation soit jugulée.
Donc nous sommes vraiment supérieurs, nous sommes à un niveau supérieur à notre taux naturel. Et ce qu'on nous dit du point de vue hypothécaire, les taux fixes sont donc associés au rendement obligataire sur deux, trois à cinq ans.
Et les taux variable sont élevés parce qu'on est en territoire restrictif. Et le marché obligataire nous dit que les politiques qui vont fonctionner et qu'on va se tourner vers des taux plus neutres, c'est-à-dire plus faible à l'avenir. Alors lorsqu'on est pris dans un taux hypothécaire fixe, on on est pris dans un taux plus naturel, à plus long terme.
Et donc, variable par rapport au fixe, et la cour des taux d'intérêt indique que nous sommes en territoire restrictif en ce moment. Ça crée donc un certain soulagement du côté variable, si quelqu'un veut immobiliser ces paiements. Mais c'est difficile de vouloir s'immobiliser à des niveaux plus élevés pendant cinq ans.
Chacun a son propre scénario, évidemment.
C'est bon d'avoir une option de deux ans qui est plus modeste que les taux variable, ou un taux de trois ans fixes aussi, qui est moindre que les taux variable.
Alors en général, dans le passé, on disait variable ou taux fixe cinq ans. Maintenant, il va y avoir variable, taux fixe deux ans, trois ans, cinq ans. Un mélange offert aux consommateurs.
C'est bien d'avoir les deux et trois ans fixes comme une option moins chère que le variable en ce moment.
» Oui, alors il est est toujours nécessaire de faire ses propres recherches avant de prendre des décisions d'investissement.
On revient avec les Chris Whelan dans un instant, vous pouvez en tout temps nous contacter à moneytalklive@td.com.
Passons à notre segment découverte de la journée.
si vous voulez de l'information sur les dividendes, la plate-forme CourtierWeb à de l'information. Et nous allons maintenant prendre le temps de voir cela avec Jason Hnatyk, qui est formateur principal.
Alors Jason Hnatyk, à vous la parole.
Oui, c'est toujours une bonne question,les dividendes, ou d'autres produits de revenu fixe. Il peut y avoir des alternatives. Voyons comment on peut trouver de l'information sur les dividendes dans la plate-forme CourtierWeb.
Allons-y, je vais vous montrer comment cela fonctionne.
D'abord, on passe à: Recherche, en haut de l'écran, puis on choisit: Actions.
Et vous remarquez qu'on a ici en haut de l'écran l'information des chiffres, et puis au bas, à droite, c'est là où beaucoup d'informations fondamentales rapides se trouvent. Et là, on trouve des rendements de dividendes, taux de dividendes annuels, la date préalable et la date de versement.
Ça, c'est de l'information importante. Le rendement nous dit quel est le pourcentage de dividendes annuels de la valeur actuelle de l'action.
C'est utile afin de comparer différentes actions et différents pourcentage. Et le taux annuel est de 3,84 sur ce paiement de dividendes de taux pendant l'année.
Ce n'est pas toutes les compagnies qui nous versent des dividendes et celles qui le font peuvent décider du moment. Ça peut être trimestriel, annuelle. Trimestriel est plus fréquent.
ensuite, la date préalable, c'est la date ou… bon, il faut acheter le dividende . La date du versement, c'est où on la reçoit. La date du dividende préalable, c'est la date où il fallait avoir acheté l'action pour recevoir le dividende. Par exemple, ici, c'était le 5 janvier 2023.
Et si vous détenez cette action à cette date… dans ce cas-là, si vous vendez l'action, vous obtenez un dividende à partir de cette date la.
Voici une information importante dans: Événement. Ici, on voit tout l'historique des dividendes.
On voit le cours, le taux historique, les paiements, la date préalable. On voit aussi à quel point cette compagnie est durable.
Est-ce qu'on réduit le dividende ou est-ce qu'on augmente?
On voit donc si on peut avoir un sentiment de confiance non par rapport à cette compagnie.
Ça nous donne une idée si cette compagnie va continuer de verser des dividendes à l'avenir.
» Très bonne information, merci beaucoup.
» Ça permet donc aussi de voir quelles actions verse des dividendes.
On veut savoir comment on peut trouver une façon efficace de voir quelles actions verse des dividendes.
Donc, une fois qu'on est dans CourtierWeb, on revient en haut de l'écran: Recherche.
Ici, on vous a montré sa plusieurs fois, on va dans "Screening". C'est la façon de faire un tri entre les actions.
Il y a les occasions, les fonds communs de placement… alors, voici un écran de base, de tri de base.
Vous pouvez trier de manière très étroite pour trouver votre critère, ou de manière beaucoup plus large pour avoir une liste ouverte. Alors le critère dividendes se trouve ici dans les fondamentaux, à droite.
Nous avons le rendement et là, on peut voir combien de rendement. Donc, si on recherche un dividende de 0,05, ça nous permettra de voir quelles actions offrent un tel dividende. Et puis on a une occasion d'évaluer peut-être et puis de trouver des entreprises qui accroient leurs dividendes sur une période de cinq ans.
Alors on le voit ici sur l'écran, le taux de croissance sur cinq ans en moyenne. Nous voyons les compagnies qui accroient les dividendes durant cette période. Et on peut aussi trier cela pour le secteur ou pour le pays.
Voici les deux critères. On peut voir qu'on a trouvé 206 compagnies qui répondent à ces critères et qui ont un tel dividende qu'il accroît sur les périodes de cinq ans.
Voici les compagnies qui sont là, et on peut soit choisir d'acheter, de vendre ou de garder cela en veille pour l'avenir.
» Merci! Merci, Jason, pour votre aide. Jason Hnatyk, formateur principal.
Alors on a des webinaire constants pour tous ces questions-là, vous pouvez garder l'oeil ouvert pour cela.
Alors un rappel de comment vous pouvez nous joindre.
Vous pouvez nous envoyer vos questions de deux manières. Vous pouvez nous envoyer un courriel en tout temps à moneytalklive@td.com, où vous pouvez utiliser la boîte de questions au bas de l'écran sur CourtierWeb.
Allez-y, et on va voir si un de nos invités pourra répondre à vos questions.
Nous sommes de retour avec Chris Whelan qui répond à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt.
Voyons donc quels sont vos questions. J'aimerais connaître le pronostic des projections pour le dollar canadien par rapport au dollar américain après l'annonce de la Fed: peut-être aussi après qu'on a entendu la Banque du Canada la semaine passée.
» Oui, après ce qu'on a entendu de la Fed hier, il semblerait que le dollar américain devienne plus faible, s'il est aligné sur le marché obligataire qui offre rendement moindre maintenant.
Le marché pense que c'est un indicateur que la Fed sera moins dure à l'avenir, et donc, il y aura moins de pression pour élever les taux d'intérêt aux États-Unis.
Donc, si l'obligation est moins chère, à ce moment-là, le dollar s'affaiblit un peu à court terme. Et au cours de l'année à venir, nous sommes toujours dans la fourchette du dollar canadien que l'on connaît maintenant.
» Il y a tant de choses qui se déclinent depuis l'année passée par rapport à la politique monétaire.
Que se passe-t-il dans la corrélation entre notre dollar canadien et les prix de l'énergie?
Les prix de l'énergie qui explose, et ça ne devrait pas avoir un effet sur le dollar canadien?
Il y a eu une corrélation dans le passé.
» Oui, il y a eu une corrélation réduite par rapport au secteur énergétique. Et au même moment, faut se rendre compte que cette fois-ci, nous avons un régime de marché mené par l'inflation. Le pétrole à la hausse, ça veut dire que les taux d'intérêts canadiens et américains sont à la hausse.
Mais les Canadiens ont un fardeau de la des plus importants.
Peut-être qu'on ne poussera pas les taux d'intérêt aussi élevé qu'aux États-Unis dans ce cas la.
Les devises ne sont pas seulement des sensibilités économiques, elles sont aussi sensibles au taux d'intérêt.
Donc, les devises ne sont pas simplement sensibles aux idiosyncrasies de l'économie ou d'autres aspects, par rapport la sensibilité à la dette. Si le fardeau de la dette est plus important, nous ne pouvons pas faire bouger les taux d'intérêt de manière aussi élevée qu'aux États-Unis.
On voit cela en ce moment.
Le dollar canadien ne peut donc pas performer aussi bien, même lorsque le pétrole est fort, parce qu'on ne voit pas les taux d'intérêt grimpé de manière aussi élevée.
Ça pourrait expliquer beaucoup de cette sensibilité réduite, où cette corrélation réduite aux cours pétroliers en ce moment, parce qu'il faut tenir compte de nombreux facteurs, et principalement comment les taux d'intérêt des deux pays bougent et évoluent.
» D'accord, merci.
Une autre question. Comment est-ce qu'on se préparerait pour la volatilité de cette année?
Est-ce que c'est le moment d'acheter des obligations à long terme?
» Alors cette année, lorsqu'on examine beaucoup de gestionnaires institutionnels, l'an passé, c'était une année cible.
On voulait simplement gérer le risque.
On n'en est à une nouvelle année civile et lorsqu'on regarde l'année civile, on fait le point sur où nous en sommes. Les cours des actions étaient à la baisse, les rendements obligataires étaient à la hausse.
Ils ne sont pas aussi élevés qu'ils étaient, mais ils sont quand même très attrayants.
Est-ce qu'il y a une certaine compensation du risque dans les obligations et les actions?
Est-ce qu'on a compensation entière d'une récession entière? Non, mais généralement, il y a la sagesse de se dire que quand une chose déploie sur le marché à plus long terme, je croisque si on prend en janvier, est-ce que c'est un moment raisonnable de déployer son argent sur le marché lorsqu'on a des obligations et des actions à un cours moindre?
Est-ce qu'on pourrait voir des prix moindres à l'avenir? Peut-être.
s'il y a une perspective un peu incertaine à court terme, c'est quand même sage de déployer avec des rendements obligataires assez élevés, avec des rendements ou des actions assez élevées.
C'est un bon moment. On a parlé de 60–40, 70–30, et ce n'est pas terminé.
Maintenant, 60–40 est en vente et nos obligations vont-elles nous protéger?
Probablement, les obligations vont nous protéger et nous offrir cette diversification qu'elles n'ont pas fait l'an passé.
Mais elles ont le potentiel de le faire cette année, alors ça a du sens d'avoir des obligations dans le portefeuille.
Est-ce que ça a du sens d'être entièrement investi en obligations?
Ça dépend du cas de tout le monde, qui est unique, mais je pense qu'on a une escompte par rapport à où on n'en étaitet ça a du sens de déployer de l'argent. Les obligations vont vous protéger, étant donné que les rendements vont baisser si l'économie doit vaciller.
» Donc, un véhicule différentions recherche des rendements.
Les taux semblent avoir atteint un sommet, est-ce que la course est terminée?
» Je crois que maintenant, ça dépend de ce qui est immobilisé. Si vous avez besoin de liquidités à court terme, le CPG est toujours convaincant. C'est le rendement le plus important.
Alors si on prend ça à long terme, en général, le rendement de CPG en ce moment, est-ce que les rendements obligataires d'entreprise vous donnent les mêmes rendements que CPG en ce moment? Absolument.
Est-ce que la pression peut être du côté des entreprises comme des obligations gouvernementales?
Oui.
Alors, c'est un compromis. Les CPG sont trop défensifs.
On s'immobilise pour acheter à un moment plus opportun pour le marché et c'est ce qu'on attend.
La très des CPG commencent à perdre du terrain par rapport à où on était il y a un an, où les marchés étaient à la baisse.
L'année passée, c'était vraiment liquidités, en espèces. Maintenant, c'est probablement le meilleur moment pour faire marcher son argent.
» Les gens qui sont curieux des taux de CPG, je pense que si vous allez voir sur l'onglet: Recherche, au haut et au bas de l'onglet: Investissement, il y a la feuille de CPG. Faites vos recherches.
Alors voilà, nous reviendrons avec les Chris Whelan.
N'oubliez pas de faire vos propres recherches avant de prendre des décisions d'investissement. Et vous pouvez nous contacter en tout temps. Si vous avez une question sur l'investissement ou ceux qui mènent des marchés, nos invités peuvent vous répondre. Alors envoyez-nous vos questions. Il y a deux façons de le faire. Vous pouvez nous envoyer un courriel à moneytalklive@td.com, où vous pouvez utiliser la boîte questions au bas de votre écran sur CourtierWeb.
Il suffit de poser la question et d'envoyer.
Nous demanderons à nos invités de répondre à vos questions.
Alors une combinaison de craintes de récession, l'inflation, les rendements obligataires… la Banque du Canada signale maintenant une pause. La société d'investissement immobilier sont-elles une option intéressante pour les investisseurs?
Anthony Okolie se penche sur ces dernières perspectives.
» Le secteur d'ensemble de l'immobilier connaîtra une croissance de moins de 1 %.
C'est un peu à la baisse par rapport à 2 % du dernier trimestre de 2022.
Il s'agit d'une comparaison un peu difficile année sur année. Dans le quatrième trimestre, où les dépenses sont plus élevées également, et ça pèse sur la croissance.
Placements directs TD croit que la croissance au quatrième trimestre sera menée par l'industriel, détailler les bureaux.
Et à la baisse, le côté résidentiel et les aînés.
Commençons par les investissements immobilier industriel. On prévoit au quatrième trimestre une hausse de 11 %. Le marché du détail continu de monter.
Des fondements solides, mais les locaux inoccupés continuent de croître. Ensuite, il y a le détail.
on s'attend à des résultats solides au quatrième trimestre du côté du détail, menés par une occupation plus élevée année sur année, une croissance de la location accrue.
Alors du côté résidentiel, c'est à la baisse, mais il y avait une hausse auparavant, après un maintien.
On s'attend à des coûts d'intérêt aussi du côté résidentiel, donc les prévisions légèrement négatif. Et du côté des années, on s'attend à des pressions de marge par des coûts salariaux élevés, et ça pourrait être monnayé au fur et à mesure que l'année se passe.
En 2023, on va se voir ce qui se passe, s'il y aura donc un ralentissement. Qu'est-ce que Placements directs TD pense de cela?
»On pense que les fondements sont solides parmi presque tous les secteurs, mais le résidentiel et industriel auront les conditions les plus favorables en 2023, tandis que les bureaux seront les plus mous.
» D'accord, c'est formidable.
Nos participants sont très intéressés par cette question, merci.
Voyons pour les marchés maintenant. Alors le TSX composite, des gains depuis le début de l'émission, modestes, 0,25 % en ce moment, 50 points.
Du côté énergétique, voyons Suncor, comment ça se développe.
Alors, à la baisse de 3,3 %, 44,1.
Mais les forestiers sont à la hausse.
West Fraser Timber à la hausse de 3,5 %.
Et BCE, presque 3 % de perte.
BCE a indiqué que les coûts plus élevés allaient faire une pression.
Ils ont aussi annoncé une augmentation des dividendes.
61,3, le dernier prix là-bas. Le S&P 500, le marché américain, un peu plus faible: 1,5 % de hausse.
Les grands noms technologie contribués à cela. Meta, par exemple, fait plaisir au marché. Voyant le NASDAQ, qui se comportent encore mieux que le marché général, à presque 3 % de hausse en ce moment.
Et on voit Meta, ou Facebook ici, qui contribue beaucoup à cela.
Alors est-ce que le marché attendait de voir quelque chose? Peut-être une discipline après beaucoup de pertes après la pandémie. On voit une ouverture du côté de Meta.
Les parts se négocient à 192,5 aujourd'hui.
Alors maintenant, Chris Whelan avec Placements directs TD. Parlons de la Chine maintenant.
La Chine a connu une réouverture depuis plusieurs semaines.
Est-ce que ça pourrait alimenter l'inflation?
» Je pense qu'on a vu le pire déjà.
Mais ça pourrait créer pas mal de malaise du côté des économies industrialisées.
On tente donc de créer un atterrissage en douceur avec l'ouverture de la Chine. Ça pourrait tenir l'inflation, mais ça pourrait aussi créer un PIB supérieur pour nous.
Donc, ça pourrait nous aider à tenir le coup pendant une période de cessionnaire.
Il y a donc de bons côtés et de mauvais côtés. Pour le moment, le marché obligataire ignore cela.
Il faut voir les données. Il y a tant d'incertitudes du côté des données chinoises qu'on ne sait pas. Même si leur réouverture a eu un effet, on ne sait même pas si la réouverture de la Chine va vraiment avoir un effets sur l'atterrissage en douceur. Il est très difficile en ce moment d'évaluer quoi que ce soit avec conviction.
On a beaucoup de marge d'erreur à cet égard.
C'est le style événement qu'il faut connaître si on peut comprendre les mouvements importants ou ce qui va se passer cette année.
Alors ça peut vraiment être quelque chose d'incertain en ce moment dans la mosaïque économique.
C'est évidemment important à surveiller, mais on est en attente maintenant pour voir ce qui va se passer.
» Une mosaïque économique, oui.
Alors, nous n'avons plus de questions de la salle.
Quelque dernière réflexion quant à cette année, alors que nous allons terminer avec les hausses?
» Au bout du compte, nous sommes en territoire restrictif. C'est ce que j'ai dit. Il ne s'agit pas d'un taux naturel que l'économie préfère. Pour avoir donc un taux d'intérêt plus neutre, plus bas à l'avenir, c'est absolument une attente raisonnable et c'est déjà intégré dans le marché. Et c'est comme ça que nous estimons que les choses se passeront, en tout cas.
»D'accord. Merci beaucoup.
À la prochaine fois, Chris Whelan!
Chris Whelan, stratège principal, donc, pour Placements directs TD. Alors demain, nous serons avec Greg Barnes, analyste minier chez TD. Ce sera donc lundi. Demain, Greg Barnes.
Et si vous avez des questions, envoyez-les à moneytalklive@td.
com. Merci beaucoup de votre attention!
Je suis Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons d'Argent en direct, présentée par placements directs.
Chaque jour, nous accueillons des invités de la télé que vous verrez ici.
Nous vous montrerons ce qui fait bouger les marchés.
Dans les missions aujourd'hui, nous discutons de la question de savoir si les banques centrales gagnent la lutte contre l'inflation est ce que cela signifie pour la trajectoire des taux. Et nous parlerons avec Chris Whelan, stratège principal des taux canadiens chez Placements directs TD. Anthony Okolie examinera un nouveau rapport sur le secteur des fonds de placement immobilier et parlera aussi des dividendes.
Et dans le cas de la formation des courtiers en ligne, c'est Jason Hnatyk qui nous explique à comment trouver ces informations sur la plate-forme.
Et voici comment vous pouvez nous contacter. Il suffit d'envoyer un courriel à moneytalklive@td.com, ou dans le chat sous l'écran.
Alors, pour ce qui est des indices, vous avez vu donc un gros mouvement de l'indice THX composite récemment.
Un gros mouvement de la technologie.
Et les plafonds réussissent beaucoup mieux que les ce que le marché attendait.
En fait, à Wall Street, la hausse est de 14 points en ce moment, c'est beaucoup plus modeste sur le TSX.
Shopify est à 71,37, une hausse de 7 %.
Mais on voit des pressions quand même sur le domaine aurifère. B2Gold est à la baisse un petit peu, où est à peu près stable.
Nous avons vu aussi des faits intéressants sur le S&P 500. Voici le NASDAQ, où l'action se passe vraiment aujourd'hui.
Presque 3 % de hausse.
On va en parler plus tard, de ce qui se passe avec Meta.
Il y a beaucoup de mouvements dans les grandes technos, y compris Amazon.
Vous voyez Amazon qui est à la hausse de 6 %.
Voici donc votre mise à jour du marché.
Alors, les investisseurs reçoivent des signaux clairs de la part des banques centrales, selon lesquelles après un an de hausse de taux agressive, cela tire inflation dans la bonne direction. Qu'est-ce que cela signifie pour les perspectives de l'économie cette année? Chris Whelan stratège principal pour Placements directs TD, nous rejoint.
Alors, racontez-nous un peu ce qui s'est passé avec la Fed.
La Banque du Canada la semaine passée, la grande question devient: Après toutes ces hausses de taux impressionnantes, est-ce qu'on estime qu'on a réussi à faire baisser l'inflation?
» Je pense que c'est exactement ce que le marché nous dit maintenant. La Banque du Canada a mené la charge avec le signal de la pose que l'on accepte.
De manière nominale, il ne faut jamais accepter, mais là, il y a une pause.
Nous avons vu ce que la Fed a dit hier.
Ce n'était pas facile de discerner ce qui se passait au début, mais quand on a pris du recul et qu'on a vu la réaction du marché, c'était positif. Les actions à la hausse. Donc, mission accomplie un peu.
Un bon sentiment quant à l'économie, qui nous dit que le marché boursier nous montre que l'économie pourrait en avoir encore un petit peu dans son camp pour tenir le coup un peu plus longtemps.
Mais je pense qu'on se demande vraiment si on va connaître récession.
S'agira-t-il d'une récession légère ou pas?
Il va falloir voir, mais le marché obligataire nous pousse vers le bas, en ce moment.
Donc, la Fed se tourne davantage vers les données et je crois que ça affecte cela. C'est pourquoi nous voyons une réaction des rendements hier.
Donc, les hausses fonctionnent. L'inflation ralentit.
Donc, c'est un consensus avec bonne raison, d'ailleurs.
Le consensus, ce n'est pas toujours une mode. Il y a une raison pour laquelle inflation est en train de baisser et pour le moment, c'est un signe sain que les choses vont bien.
une tendance désinflationniste, mais qu'il y avait encore ce n'est pas le même signalque la Banque du Canada. La Fed a dit: Peut-être qu'il y aura encore mouvement à la hausse. Mais selon les données qu'on a vues, je ne vais pas vous demander de faire des prévisions, mais quand est-ce que la Fed va commencer à dire: Voilà le moment une pause?
» Je crois une hausse que peut-être deux.
Mais le reste, c'est qu'il y a une sensibilité aux données maintenant. Il y a une plus faible sensibilité aux données au Canada pour les deux prochains mois parce que le Canada a dit qu'on allait faire une pause et qu'on allait voir de quoi ça avait l'air pendant les deux mois à venir.
On va commencer à recueillir les données déjà de 2023 pour pouvoir analyser tout ça: Février, mars.
La Banque du Canada a donc fait le point. Aux États-Unis, ils sont plus sensibles aux données, ils portent davantage de soins envers sa parce qu'il y a un scénario avec davantage de données. C'est ce qu'ils ont indiqué. Et le Canada a indiqué que ce n'est pas le cas. Pour les États-Unis, donc, la peau dépendra du marché boursier. Si le marché boursier peut tenir le coup encore un peu plus longtemps, la Fed pense que c'est un scénario de une ou deux hausses encore, maximum deux.
» Alors nous avons une inflation qui passe dans la bonne direction, vers la baisse. Nous avons entendu la Fed dire ça, d'autres banques centrales. Qu'est-ce qui pourrait relancer l'inflation, cependant?
Quels sont les mesures de risque ou les éléments de risque?
» Je crois que l'économie qui pourrait tenir le coup plus longtemps, comme le marché boursier semble l'indiquer, c'est la force de l'économie en général qui rend l'inflation difficile à être jugulé.
Et le pétrole également… le coût pétrolier est un élément important qui pourrait ne pas faire fléchir l'inflation vers le bas.
Et si vous avez un rallye plus important pour le pétrole, la Chine qui réouvre ses frontières, et les réserves qui sont prélevées le plus rapidement, il y a plusieurs scénarios, évidemment, qui pourraient relancer davantage l'inflation. Bon, ce serait un scénario vraiment peu probable, cependant. Que vous soyez confus ou non, cependant, ce qui est probable, c'est que par exemple, le marché obligataire a le sens que ça va, on peut reprendre le fil des activités.
Nous sommes incertains de l'économie, mais nous sommes plus apeurés par ce qui se passe dans l'économie.
C'est pourquoi il y a une réponse possible du marché boursier.
» C'est fascinant, tout cela. Toutes ces hausses pour tenter de réduire l'inflation, pour rafraîchir l'économie un peu. Et les banques disent: Il faut qu'on voit une certaine souffrance sur les marchés boursiers.
Est-ce qu'on peut voir un rafraîchissement du marché, tout en ayant donc des bons rendements?
C'est ça, la question en ce moment.
Est-ce que la Fed doit répondre à cela?
» Est-ce qu'on peut faire souffrir l'économie trop longtemps, où il y aura des problèmes de chômage?
Et on commence à avoir des mises à pied. Mais les gens qui sont mis à pied, cependant, retrouve un emploi rapidement.
Donc il y a des préoccupations de ralentissement de l'économie, et un marché de l'emploi serré en même temps, où les travailleurs remplacent tout de suite leur emploi perdu.
C'est une dynamique où on n'a pas beaucoup de précédents historiques avec ça.
Il est difficile de dire que la Fed ne pourra pas rehausser les taux encore.
Je ne sais pas, ce n'est pas une situation facile à laquelle on peut répondre. Mais je peux voir comment les deux éléments peuvent coexister. En fait, on tombe d'un niveau très élevé d'activité économique. Une récession, c'est un véritable changement.
Alors de passer d'un niveau très élevé à un niveau moyen, modéré, c'est quand même une certaine récession, c'est quand même un certain ralentissement.
Pourquoi l'économie est encore tellement positive en ce moment?
Les gens sont peut-être encore trop défensifs, mais aussi, ils ont intégré tout cela.
On comprend que l'économie peut ralentir un peu, mais qu'il n'y aura pas de récession profonde avec des pertes d'emploi à n'en plus finir.
Peut-être que ces deux éléments peuvent coexister: Une inflation un peu élevée et un atterrissage en douceur.
Ces tendances économiques positifs peuvent en fait demeurer pendant beaucoup plus longtemps qu'on le croirait.
» Merci beaucoup. Un bon départ sur les missions avec Chris Whelan.
Et nous reviendrons à lui dans un instant.
On parlera des probabilités de récession, le dollar canadien, et quand on peut s'attendre aux coupures.
Vous pouvez nous envoyer un courriel n'importe quoi à moneytalklive@td.com où vous pouvez poser vos questions au bas de l'écran.
Maintenant, une mise à jour sur les marchés.
BCE prévient les investisseurs que la hausse des coûts d'emploi affectera ses résultats cette année. Le géant des communications prévoit que le bénéfice pourrait chuter de 7 % au cours de l'exercice 2023 en raison de la hausse des taux et d'autres facteurs. La BCEa également annoncé une augmentation de plus de 5 % de son dividende.
Voyons les actions de Canada Goose qui sont à l'honneur aujourd'hui.
Cela après que le fabricant de parkas de haut de gamme n'est pas répondu aux attentes lors de son dernier trimestre.
La société réduisait perspectives pour cette année fiscale.
Il semble que la société mère de Facebook aussi soit prête à concrétiser ses initiatives de réduction des coûts. Meta, la plate-forme Meta, annonce qu'elle va réduire ses coûts de 5 milliards de dollars cette année.
Des prévisions de vente optimistes et 24 % donc, avec une injection d'enthousiasme à l'égard de la plate-forme Meta.
Et voici comment se négocie le principal indice de référence au Canada, TSX. 30 points de plus, pour un gain de 15 points de pourcentage au-dessus de la frontière.
Nous voyons une hausse de 1,26, à 51,73.
Il y a donc Facebook, Meta, qui ont un effet sur cet indice.
Nous revenons avec Chris Whelan, qui répond à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt.
Alors à vous la parole, Chris.
Alors quand les banques centrales comment sont-elles à réduire les coûts, d'après vous?
» C'est la question à 100 000 $, vraiment.
Il y a des possibilités que ça se produise tôt cette année, lorsqu'on regarde le marché.
Si on suit ce que le marché nous dit, assez rapidement d'ici la fin de cette année.
Donc, si on pense au Canada, on pense que ce sera à la fin de cette année ou au début de l'année prochaine.
Et ça revient aux données et combien de temps on peut tenir.
On peut avoir notre perspective et il faut réconcilier sa où le marché se trouve. Il faut voir comment ça continue. En ce moment, il y a un marché boursier positif qui nous dit qu'il y a une économie positive et qui nous dit que les coupures viendront plus tard, peut-être un peu plus tôt pendant l'année ou au début de l'année prochaine, et que ce sera des coupures moins profondes.
Alors si le scénario n'est pas stressé du point de vue économique avec des pertes d'emploi à la hausse et de manière massive, il y aura un cycle de coupure très lent. Cela dépend de l'inflation. Si l'inflation est jugulée, à ce moment-là, si la croissance commence vraiment à ralentir, là, on va couper les taux.
Mais si ça se stabilise, on va arrêter de couper.
ET si l'inflation ne baisse pas énormément et que les emplois demeurent stables, les coupures n'auront pas lieu aussi rapidement.
alors il faudra voir, donc, la question des coupures.
Parce que 0,25 points de base, ce n'est pas énorme.
Il va falloir voir comment ça va se passer.
Vous prévoyez peut-être aussi un ralentissement véritable de l'économie d'ici la fin de l'année.
Les coupures seront modestes, donc le marché nous indique que ce sera probablement des coupures très lentes, parce que le marché demeure optimiste.
Donc il faut prendre compte du degré les coupures plutôt que du moment où ça va commencer.
Je pense que la magnitude sera de 0,25 pour commencer.
» Voici donc une autre question sur l'économie.
Le Canada peut-il éviter une récession?
» Il suffit de savoir si on va avoir une obsession ou non. On peut complètement éviter une récession. Il semble qu'elle soit inévitable étant donnée notre sensibilité à la dette, qu'on devra vivre une certaine souffrance économique. Ce n'est pas si c'est le cas.
Cependant, un atterrissage en douceur est tout à fait possible si les coupures commencent plutôt.
De manière non équivoque, nous sommes en territoire restrictif maintenant. Les taux sont plus élevés. Ils sont trop élevés, alors si on veut atterrissage en douceur, il faut absolument que les taux commencent à descendre.
Et on va voir s'il y a des coupures, comme le marché devrait le suggérer.. On indique qu'on devrait le faire.
Mais en ce moment, nous dirons qu'il y aura une récession plus probablement que non.
» Les banques centrales vont-elles vraiment réagir? Les banques centrales peuvent-elles réagir de manière opportune? Lorsqu'on parle de la politique monétaire, il y a toujours en retard, un délai.
Ils savent très bien cela.
Alors, ils étudient les signes, mais on regarde où on sera dans 12 mois.
» Nous avons appris qu'ils peuvent absolument stimuler l'économie. Nous savons cela. Nous savons que les banques centrales peuvent le faire.
Est-ce qu'il y aura un moment où ce sera fait ou ce sera plus probable? Et vont-ils être plus hésitant à le faire cette fois-ci?
Parce qu'on ne peut pas reprendre les cycles qu'on vient de connaître.
Ce sera une situation délicate.
Et nous espérons tous qu'ils puissent nous sortir du territoire restrictif que nous connaissons maintenant dès que possible. Et dès que l'on voit cette chute substantielle de l'inflation, ce sera possible.
Mais si l'inflation demeure trop élever, peu importe, les taux d'intérêt devront demeurer plus élever.
Il s'agit d'espérer tout ce que l'inflation tombe bientôt.
» Alors voici une autre question.
L'interaction entre l'immobilier et la fin des hausses de taux? Est-ce qu'il y a vraiment une pause, par exemple, ou est-ce que les taux des prêts hypothécaires vont suivre?
» Je crois qu'on devine aussi, du point de vue psychologique, que lorsqu'on voit dans les médias les taux qui demeurent tels quels, on prend une pause, il pourrait y avoir une baisse… il y a certainement des acheteurs qui sont préoccupés de la hausse des taux hypothécaires.
On ne le sait pas et c'est tout à fait juste.
Mais lorsqu'ils peuvent voir une pause potentielle de coupure, ils peuvent avoir un peu plus de confiance dans leur achat immobilier.
Alors il est utile de savoir quand ça va se produire, mais ce changement va se traduire par des ventes accrues.
Parce qu'il y a une croissance de la population, une démographie positive. Les ventes sont donc sous la tendance en ce moment est la chose la plus probable, c'est qu'il y a des acheteurs qui craignent en ce moment les hausses des taux hypothécaires. Donc si on voit qu'il y a une véritable pause, ça va faire aussi les ventes.
» Alors, la critique à l'époque des faibles taux d'intérêt, c'est que les gens ne voyaient pas le coût du logement, et donc c'était une critique.
Donc que se passe-t-il avec les taux obligataires en ce moment, et le taux directeur?
» Alors, nous sommes en territoire restrictif en ce moment. Ce n'est pas un taux d'intérêt neutre.
Ce n'est pas la norme.
Ce n'est pas le taux d'intérêt normal.
C'est un taux qui est conçu pour restreindre notre activité économique, pour la réduire, pour que l'inflation soit jugulée.
Donc nous sommes vraiment supérieurs, nous sommes à un niveau supérieur à notre taux naturel. Et ce qu'on nous dit du point de vue hypothécaire, les taux fixes sont donc associés au rendement obligataire sur deux, trois à cinq ans.
Et les taux variable sont élevés parce qu'on est en territoire restrictif. Et le marché obligataire nous dit que les politiques qui vont fonctionner et qu'on va se tourner vers des taux plus neutres, c'est-à-dire plus faible à l'avenir. Alors lorsqu'on est pris dans un taux hypothécaire fixe, on on est pris dans un taux plus naturel, à plus long terme.
Et donc, variable par rapport au fixe, et la cour des taux d'intérêt indique que nous sommes en territoire restrictif en ce moment. Ça crée donc un certain soulagement du côté variable, si quelqu'un veut immobiliser ces paiements. Mais c'est difficile de vouloir s'immobiliser à des niveaux plus élevés pendant cinq ans.
Chacun a son propre scénario, évidemment.
C'est bon d'avoir une option de deux ans qui est plus modeste que les taux variable, ou un taux de trois ans fixes aussi, qui est moindre que les taux variable.
Alors en général, dans le passé, on disait variable ou taux fixe cinq ans. Maintenant, il va y avoir variable, taux fixe deux ans, trois ans, cinq ans. Un mélange offert aux consommateurs.
C'est bien d'avoir les deux et trois ans fixes comme une option moins chère que le variable en ce moment.
» Oui, alors il est est toujours nécessaire de faire ses propres recherches avant de prendre des décisions d'investissement.
On revient avec les Chris Whelan dans un instant, vous pouvez en tout temps nous contacter à moneytalklive@td.com.
Passons à notre segment découverte de la journée.
si vous voulez de l'information sur les dividendes, la plate-forme CourtierWeb à de l'information. Et nous allons maintenant prendre le temps de voir cela avec Jason Hnatyk, qui est formateur principal.
Alors Jason Hnatyk, à vous la parole.
Oui, c'est toujours une bonne question,les dividendes, ou d'autres produits de revenu fixe. Il peut y avoir des alternatives. Voyons comment on peut trouver de l'information sur les dividendes dans la plate-forme CourtierWeb.
Allons-y, je vais vous montrer comment cela fonctionne.
D'abord, on passe à: Recherche, en haut de l'écran, puis on choisit: Actions.
Et vous remarquez qu'on a ici en haut de l'écran l'information des chiffres, et puis au bas, à droite, c'est là où beaucoup d'informations fondamentales rapides se trouvent. Et là, on trouve des rendements de dividendes, taux de dividendes annuels, la date préalable et la date de versement.
Ça, c'est de l'information importante. Le rendement nous dit quel est le pourcentage de dividendes annuels de la valeur actuelle de l'action.
C'est utile afin de comparer différentes actions et différents pourcentage. Et le taux annuel est de 3,84 sur ce paiement de dividendes de taux pendant l'année.
Ce n'est pas toutes les compagnies qui nous versent des dividendes et celles qui le font peuvent décider du moment. Ça peut être trimestriel, annuelle. Trimestriel est plus fréquent.
ensuite, la date préalable, c'est la date ou… bon, il faut acheter le dividende . La date du versement, c'est où on la reçoit. La date du dividende préalable, c'est la date où il fallait avoir acheté l'action pour recevoir le dividende. Par exemple, ici, c'était le 5 janvier 2023.
Et si vous détenez cette action à cette date… dans ce cas-là, si vous vendez l'action, vous obtenez un dividende à partir de cette date la.
Voici une information importante dans: Événement. Ici, on voit tout l'historique des dividendes.
On voit le cours, le taux historique, les paiements, la date préalable. On voit aussi à quel point cette compagnie est durable.
Est-ce qu'on réduit le dividende ou est-ce qu'on augmente?
On voit donc si on peut avoir un sentiment de confiance non par rapport à cette compagnie.
Ça nous donne une idée si cette compagnie va continuer de verser des dividendes à l'avenir.
» Très bonne information, merci beaucoup.
» Ça permet donc aussi de voir quelles actions verse des dividendes.
On veut savoir comment on peut trouver une façon efficace de voir quelles actions verse des dividendes.
Donc, une fois qu'on est dans CourtierWeb, on revient en haut de l'écran: Recherche.
Ici, on vous a montré sa plusieurs fois, on va dans "Screening". C'est la façon de faire un tri entre les actions.
Il y a les occasions, les fonds communs de placement… alors, voici un écran de base, de tri de base.
Vous pouvez trier de manière très étroite pour trouver votre critère, ou de manière beaucoup plus large pour avoir une liste ouverte. Alors le critère dividendes se trouve ici dans les fondamentaux, à droite.
Nous avons le rendement et là, on peut voir combien de rendement. Donc, si on recherche un dividende de 0,05, ça nous permettra de voir quelles actions offrent un tel dividende. Et puis on a une occasion d'évaluer peut-être et puis de trouver des entreprises qui accroient leurs dividendes sur une période de cinq ans.
Alors on le voit ici sur l'écran, le taux de croissance sur cinq ans en moyenne. Nous voyons les compagnies qui accroient les dividendes durant cette période. Et on peut aussi trier cela pour le secteur ou pour le pays.
Voici les deux critères. On peut voir qu'on a trouvé 206 compagnies qui répondent à ces critères et qui ont un tel dividende qu'il accroît sur les périodes de cinq ans.
Voici les compagnies qui sont là, et on peut soit choisir d'acheter, de vendre ou de garder cela en veille pour l'avenir.
» Merci! Merci, Jason, pour votre aide. Jason Hnatyk, formateur principal.
Alors on a des webinaire constants pour tous ces questions-là, vous pouvez garder l'oeil ouvert pour cela.
Alors un rappel de comment vous pouvez nous joindre.
Vous pouvez nous envoyer vos questions de deux manières. Vous pouvez nous envoyer un courriel en tout temps à moneytalklive@td.com, où vous pouvez utiliser la boîte de questions au bas de l'écran sur CourtierWeb.
Allez-y, et on va voir si un de nos invités pourra répondre à vos questions.
Nous sommes de retour avec Chris Whelan qui répond à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt.
Voyons donc quels sont vos questions. J'aimerais connaître le pronostic des projections pour le dollar canadien par rapport au dollar américain après l'annonce de la Fed: peut-être aussi après qu'on a entendu la Banque du Canada la semaine passée.
» Oui, après ce qu'on a entendu de la Fed hier, il semblerait que le dollar américain devienne plus faible, s'il est aligné sur le marché obligataire qui offre rendement moindre maintenant.
Le marché pense que c'est un indicateur que la Fed sera moins dure à l'avenir, et donc, il y aura moins de pression pour élever les taux d'intérêt aux États-Unis.
Donc, si l'obligation est moins chère, à ce moment-là, le dollar s'affaiblit un peu à court terme. Et au cours de l'année à venir, nous sommes toujours dans la fourchette du dollar canadien que l'on connaît maintenant.
» Il y a tant de choses qui se déclinent depuis l'année passée par rapport à la politique monétaire.
Que se passe-t-il dans la corrélation entre notre dollar canadien et les prix de l'énergie?
Les prix de l'énergie qui explose, et ça ne devrait pas avoir un effet sur le dollar canadien?
Il y a eu une corrélation dans le passé.
» Oui, il y a eu une corrélation réduite par rapport au secteur énergétique. Et au même moment, faut se rendre compte que cette fois-ci, nous avons un régime de marché mené par l'inflation. Le pétrole à la hausse, ça veut dire que les taux d'intérêts canadiens et américains sont à la hausse.
Mais les Canadiens ont un fardeau de la des plus importants.
Peut-être qu'on ne poussera pas les taux d'intérêt aussi élevé qu'aux États-Unis dans ce cas la.
Les devises ne sont pas seulement des sensibilités économiques, elles sont aussi sensibles au taux d'intérêt.
Donc, les devises ne sont pas simplement sensibles aux idiosyncrasies de l'économie ou d'autres aspects, par rapport la sensibilité à la dette. Si le fardeau de la dette est plus important, nous ne pouvons pas faire bouger les taux d'intérêt de manière aussi élevée qu'aux États-Unis.
On voit cela en ce moment.
Le dollar canadien ne peut donc pas performer aussi bien, même lorsque le pétrole est fort, parce qu'on ne voit pas les taux d'intérêt grimpé de manière aussi élevée.
Ça pourrait expliquer beaucoup de cette sensibilité réduite, où cette corrélation réduite aux cours pétroliers en ce moment, parce qu'il faut tenir compte de nombreux facteurs, et principalement comment les taux d'intérêt des deux pays bougent et évoluent.
» D'accord, merci.
Une autre question. Comment est-ce qu'on se préparerait pour la volatilité de cette année?
Est-ce que c'est le moment d'acheter des obligations à long terme?
» Alors cette année, lorsqu'on examine beaucoup de gestionnaires institutionnels, l'an passé, c'était une année cible.
On voulait simplement gérer le risque.
On n'en est à une nouvelle année civile et lorsqu'on regarde l'année civile, on fait le point sur où nous en sommes. Les cours des actions étaient à la baisse, les rendements obligataires étaient à la hausse.
Ils ne sont pas aussi élevés qu'ils étaient, mais ils sont quand même très attrayants.
Est-ce qu'il y a une certaine compensation du risque dans les obligations et les actions?
Est-ce qu'on a compensation entière d'une récession entière? Non, mais généralement, il y a la sagesse de se dire que quand une chose déploie sur le marché à plus long terme, je croisque si on prend en janvier, est-ce que c'est un moment raisonnable de déployer son argent sur le marché lorsqu'on a des obligations et des actions à un cours moindre?
Est-ce qu'on pourrait voir des prix moindres à l'avenir? Peut-être.
s'il y a une perspective un peu incertaine à court terme, c'est quand même sage de déployer avec des rendements obligataires assez élevés, avec des rendements ou des actions assez élevées.
C'est un bon moment. On a parlé de 60–40, 70–30, et ce n'est pas terminé.
Maintenant, 60–40 est en vente et nos obligations vont-elles nous protéger?
Probablement, les obligations vont nous protéger et nous offrir cette diversification qu'elles n'ont pas fait l'an passé.
Mais elles ont le potentiel de le faire cette année, alors ça a du sens d'avoir des obligations dans le portefeuille.
Est-ce que ça a du sens d'être entièrement investi en obligations?
Ça dépend du cas de tout le monde, qui est unique, mais je pense qu'on a une escompte par rapport à où on n'en étaitet ça a du sens de déployer de l'argent. Les obligations vont vous protéger, étant donné que les rendements vont baisser si l'économie doit vaciller.
» Donc, un véhicule différentions recherche des rendements.
Les taux semblent avoir atteint un sommet, est-ce que la course est terminée?
» Je crois que maintenant, ça dépend de ce qui est immobilisé. Si vous avez besoin de liquidités à court terme, le CPG est toujours convaincant. C'est le rendement le plus important.
Alors si on prend ça à long terme, en général, le rendement de CPG en ce moment, est-ce que les rendements obligataires d'entreprise vous donnent les mêmes rendements que CPG en ce moment? Absolument.
Est-ce que la pression peut être du côté des entreprises comme des obligations gouvernementales?
Oui.
Alors, c'est un compromis. Les CPG sont trop défensifs.
On s'immobilise pour acheter à un moment plus opportun pour le marché et c'est ce qu'on attend.
La très des CPG commencent à perdre du terrain par rapport à où on était il y a un an, où les marchés étaient à la baisse.
L'année passée, c'était vraiment liquidités, en espèces. Maintenant, c'est probablement le meilleur moment pour faire marcher son argent.
» Les gens qui sont curieux des taux de CPG, je pense que si vous allez voir sur l'onglet: Recherche, au haut et au bas de l'onglet: Investissement, il y a la feuille de CPG. Faites vos recherches.
Alors voilà, nous reviendrons avec les Chris Whelan.
N'oubliez pas de faire vos propres recherches avant de prendre des décisions d'investissement. Et vous pouvez nous contacter en tout temps. Si vous avez une question sur l'investissement ou ceux qui mènent des marchés, nos invités peuvent vous répondre. Alors envoyez-nous vos questions. Il y a deux façons de le faire. Vous pouvez nous envoyer un courriel à moneytalklive@td.com, où vous pouvez utiliser la boîte questions au bas de votre écran sur CourtierWeb.
Il suffit de poser la question et d'envoyer.
Nous demanderons à nos invités de répondre à vos questions.
Alors une combinaison de craintes de récession, l'inflation, les rendements obligataires… la Banque du Canada signale maintenant une pause. La société d'investissement immobilier sont-elles une option intéressante pour les investisseurs?
Anthony Okolie se penche sur ces dernières perspectives.
» Le secteur d'ensemble de l'immobilier connaîtra une croissance de moins de 1 %.
C'est un peu à la baisse par rapport à 2 % du dernier trimestre de 2022.
Il s'agit d'une comparaison un peu difficile année sur année. Dans le quatrième trimestre, où les dépenses sont plus élevées également, et ça pèse sur la croissance.
Placements directs TD croit que la croissance au quatrième trimestre sera menée par l'industriel, détailler les bureaux.
Et à la baisse, le côté résidentiel et les aînés.
Commençons par les investissements immobilier industriel. On prévoit au quatrième trimestre une hausse de 11 %. Le marché du détail continu de monter.
Des fondements solides, mais les locaux inoccupés continuent de croître. Ensuite, il y a le détail.
on s'attend à des résultats solides au quatrième trimestre du côté du détail, menés par une occupation plus élevée année sur année, une croissance de la location accrue.
Alors du côté résidentiel, c'est à la baisse, mais il y avait une hausse auparavant, après un maintien.
On s'attend à des coûts d'intérêt aussi du côté résidentiel, donc les prévisions légèrement négatif. Et du côté des années, on s'attend à des pressions de marge par des coûts salariaux élevés, et ça pourrait être monnayé au fur et à mesure que l'année se passe.
En 2023, on va se voir ce qui se passe, s'il y aura donc un ralentissement. Qu'est-ce que Placements directs TD pense de cela?
»On pense que les fondements sont solides parmi presque tous les secteurs, mais le résidentiel et industriel auront les conditions les plus favorables en 2023, tandis que les bureaux seront les plus mous.
» D'accord, c'est formidable.
Nos participants sont très intéressés par cette question, merci.
Voyons pour les marchés maintenant. Alors le TSX composite, des gains depuis le début de l'émission, modestes, 0,25 % en ce moment, 50 points.
Du côté énergétique, voyons Suncor, comment ça se développe.
Alors, à la baisse de 3,3 %, 44,1.
Mais les forestiers sont à la hausse.
West Fraser Timber à la hausse de 3,5 %.
Et BCE, presque 3 % de perte.
BCE a indiqué que les coûts plus élevés allaient faire une pression.
Ils ont aussi annoncé une augmentation des dividendes.
61,3, le dernier prix là-bas. Le S&P 500, le marché américain, un peu plus faible: 1,5 % de hausse.
Les grands noms technologie contribués à cela. Meta, par exemple, fait plaisir au marché. Voyant le NASDAQ, qui se comportent encore mieux que le marché général, à presque 3 % de hausse en ce moment.
Et on voit Meta, ou Facebook ici, qui contribue beaucoup à cela.
Alors est-ce que le marché attendait de voir quelque chose? Peut-être une discipline après beaucoup de pertes après la pandémie. On voit une ouverture du côté de Meta.
Les parts se négocient à 192,5 aujourd'hui.
Alors maintenant, Chris Whelan avec Placements directs TD. Parlons de la Chine maintenant.
La Chine a connu une réouverture depuis plusieurs semaines.
Est-ce que ça pourrait alimenter l'inflation?
» Je pense qu'on a vu le pire déjà.
Mais ça pourrait créer pas mal de malaise du côté des économies industrialisées.
On tente donc de créer un atterrissage en douceur avec l'ouverture de la Chine. Ça pourrait tenir l'inflation, mais ça pourrait aussi créer un PIB supérieur pour nous.
Donc, ça pourrait nous aider à tenir le coup pendant une période de cessionnaire.
Il y a donc de bons côtés et de mauvais côtés. Pour le moment, le marché obligataire ignore cela.
Il faut voir les données. Il y a tant d'incertitudes du côté des données chinoises qu'on ne sait pas. Même si leur réouverture a eu un effet, on ne sait même pas si la réouverture de la Chine va vraiment avoir un effets sur l'atterrissage en douceur. Il est très difficile en ce moment d'évaluer quoi que ce soit avec conviction.
On a beaucoup de marge d'erreur à cet égard.
C'est le style événement qu'il faut connaître si on peut comprendre les mouvements importants ou ce qui va se passer cette année.
Alors ça peut vraiment être quelque chose d'incertain en ce moment dans la mosaïque économique.
C'est évidemment important à surveiller, mais on est en attente maintenant pour voir ce qui va se passer.
» Une mosaïque économique, oui.
Alors, nous n'avons plus de questions de la salle.
Quelque dernière réflexion quant à cette année, alors que nous allons terminer avec les hausses?
» Au bout du compte, nous sommes en territoire restrictif. C'est ce que j'ai dit. Il ne s'agit pas d'un taux naturel que l'économie préfère. Pour avoir donc un taux d'intérêt plus neutre, plus bas à l'avenir, c'est absolument une attente raisonnable et c'est déjà intégré dans le marché. Et c'est comme ça que nous estimons que les choses se passeront, en tout cas.
»D'accord. Merci beaucoup.
À la prochaine fois, Chris Whelan!
Chris Whelan, stratège principal, donc, pour Placements directs TD. Alors demain, nous serons avec Greg Barnes, analyste minier chez TD. Ce sera donc lundi. Demain, Greg Barnes.
Et si vous avez des questions, envoyez-les à moneytalklive@td.
com. Merci beaucoup de votre attention!