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(musique) - Bonjour!
Ici Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, l'inflation continue de ralentir aux États-Unis.
Qu'est-ce que cela signifie pour la Fed et les taux d'intérêt? Chris Whelan de Valeurs Mobilières TD commente.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb: Nugwa Haruna nous montre comment se tenir au courant des annonces de bénéfices.
Posez-nous vos questions par courriel à moneytalklive@td.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés. Sur la bourse de Toronto, l'indice TSX composite progresse de 112 points, soit plus de 0,5 %. Parmi les titres les plus activement négociées, B2Gold, qui reculait en début de séance mais qui commence à progresser légèrement de deux cents, à 4,10 $ l'action. La Manuvie annonce des bénéfices bien accueillis par les milieux financiers.
Progresse de 0,6 % à 1,29 dollars. Aux États-Unis, après l'annonce des statistiques sur l'inflation aux États-Unis, les marchés sont sereins.
L'indice S&P 500 progresse de 19 points, soit près de 0,5 %.
L'indice Nasdaq spécialisé dans la technologie progresse de plus de 0,5 %.
Disney a annoncé ses résultats après la clôture. Le nombre d'abonnés à la diffusion continue diminue, mais la compagnie ajoute des services au Canada.
Les services que vous recevez déjà seront plus chers, mais d'autres seront ajoutées et le coût moyen sera inférieur.
Les marchés semblent impressionnés.
L'action progresse de près de 3 %, à 90,51 $.
Les prix à la consommation aux États-Unis ont légèrement augmenté en juillet. La hausse a été moins importante que ce qu'attendaient les milieux financiers.
Qu'est-ce que cela signifie pour la Fed?
Va-t-elle maintenir ses taux?
Chris Whelan, stratège à Valeurs Mobilières TD, en discute.
- Bonjour, Greg. Alors c'était des statistiques intéressantes, c'était une légère hausse, mais les milieux financiers la prévoyaient. Je crois que rien n'a changé finalement.
C'est le genre de statistiques qui n'inquiètent personne. Les marchés ne réagissent pas tellement. C'était prévu.
Il n'y a pas vraiment de conclusions à en tirer.
Nous en avons parlé autrefois, nous sommes dans l'attentisme. Les décisions seront basées sur les données.
Nous sommes en récession du secteur manufacturier au niveau mondial et on attend que le secteur des services bascule en récession, ce qui ne tardera pas.
Mais cela ne s'est pas encore produit. Mon avis, c'est le plus important au cours des mois à venir.
On ne prévoit pas de nouvelles hausses de taux au Canada ni aux États-Unis. Nous sommes convaincus que cette situation durera pendant encore un mois ou deux.
Par la suite, il faudrait qu'il y ait des données étonnantes - un regain de l'activité économique à l'automne et à l'hiver, par exemple - pour nous faire changer de position quant à l'hypothèse que les banques centrales ont mis fin à leur série de hausses de taux.
Mais le secteur manufacturier se porte mal.
- Vous avez dit une récession du secteur manufacturier. Vous attendez que le secteur des services bascule.
Les banques centrales ont déclaré qu'une fois parvenues à leur objectif au niveau des taux, elles s'y maintiendraient longtemps.
Mais si le secteur manufacturier demeure aussi faible, que cela se propage secteur des services, combien de temps cela peut-il durer?
- Quand les banques centrales déclarent qu'elles veulent maintenir les taux à un niveau élevé pendant longtemps, et prenne garde à ne pas laisser entendre qu'elles vont réduire les taux d'intérêt trop bas, ce qui impulserait le comportement des consommateurs, lesquels pensant que les taux allaient baisser l'an prochain pourraient dépenser en conséquence. Les banques veulent adopter une attitude énergique à l'égard de l'inflation.
Il s'agit d'une attitude, mais en définitive, le marché obligataire s'est refusé à renoncer d'envisager des coupures de taux début 2023.
Le cycle se répète.
Les marchés obligataires anticipent des réductions de taux qui ne se réalise pas.
Cette fois-ci, à mon avis, cela me paraît plus permanent.
Nous sommes davantage convaincus que le taux maximum a été atteint.
Il existe encore un risque, certes, mais nous sommes favorables à l'idée que la série de hausses de taux a pris fin en Amérique du Nord, plutôt qu'à celle qu'il y en aura d'autres.
Mais on ne peut pas être certain, bien sûr.
- Nous sommes de plus en plus convaincus que cette hypothèse est juste.
La Fed va prendre une décision le mois prochain au niveau des taux d'intérêt, mais il y a la conférence de Jackson Hole d'ici quelques semaines.
On en parlait dans les milieux financiers comme étant une conférence plus ou moins futile, mais l'an dernier, Jerome Powell a fait un discours bref très énergique qui a beaucoup déplu au marché. Est-ce que vous prévoyez qu'il y aura des surprises à Jackson Hole?
- L'an dernier, la série de hausses de taux venait de commencer, et leur effet est décalé. Il fallait qu'un message fort fut transmis à Jackson Hole.
Cette année, en règle générale, on peut envisager un décalage de 18 mois entre une hausse de taux et son impact sur les marchés.
Nous en sommes au neuvième au 10e mois.
Nous ne sommes pas encore à la fin de cette période de décalage.
Donc à la conférence de Jackson Hole, il serait très délicat de faire passer un message approprié. Cette année, je pense que la Fed transmettra une position plutôt neutre.
S'il y a une surprise à Jackson Hole, elle va certainement influencer les marchés.
Les marchés vont prévoir moins de surprises et ne seront pas prêts il y en a.
Je pense qu'il n'y aura pas eu suffisamment de données publiées pour qu'il y ait une annonce de réduction de taux. Et il y a un faible risque que la banque laisse entendre qu'il y aura de nouvelles hausses de taux.
- Donc les statistiques de l'emploi ont paru aux États-Unis. J'étais en vacances, mais j'essaye de suivre les actualités. Il y a eu création d'emplois, mais moins que prévu?
- Effectivement.
Au Canada, l'emploi fléchit un peu. Aux États-Unis également. En définitive, oui, il y a des licenciements. De grandes entreprises annoncent des licenciements.
Et c'est une question de temps avant que cela ne se répercute sur les données.
Il y a peu d'entreprises qui annoncent… il n'y a pas d'entreprises qui annoncent d'importants recrutements.
Il y a un retour à l'équilibre au niveau de l'offre et de la demande sur le marché des salaires.
Nous y parvenons.
En définitive, il y a un phénomène qui se produit.
La croissance du chiffre d'affaires est élevée, mais la croissance des bénéfices est médiocre. Qu'est-ce que ça signifie?
Ça signifie que les entreprises, même si les entreprises semblent répercuter les hausses de prix, espérant qu'elles seront acceptées, en fait, elles ne sont pas en mesure de transmettre l'intégralité de la hausse de leurs prix de reviens.
Quand vous ne pouvez pas augmenter les bénéfices, mais que votre chiffre d'affaires augmente, vous avez un problème de dépenses.
Ce sont des pressions qui s'exercent en faveur de licenciements.
Ces mesures-là font sentir leur effet après un certain décalage.
Il y a donc un double décalage.
Les données sur l'emploi ne prennent pas une tendance favorable. On annonce beaucoup de licenciement et l'écart entre la croissance du chiffre d'affaires et la croissance des bénéfices, cet écart ne représente pas une donnée fondamentale positive pour les salaires dans l'avenir.
On revient à l'argument du décalage.
Les dégâts et le recul entraîné par les hausses de taux approchent.
Nous somme en phase d'attente.
Nous avons dépassé la mi-chemin de la période de décalage.
Nous approchons de la période où les coupures de taux seront envisagées. Le temps nous l'apprendra. Le seul risque serait que l'économie connaisse regain à l'automne, ce qui serait une surprise.
- Excellent début d'émission!
Chris Whelan répond à vos questions sur les taux d'intérêt et l'économie dans quelques instants.
Vous pouvez me poser en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Cineplex annonce un chiffre d'affaires et des bénéfices supérieurs aux prévisions pour son deuxième trimestre, et affirme que le trimestre en cours bénéficie des retombées de Barbie et d'Oppenheimer.
Au printemps, le film Mario Bros a été la grande attraction de la chaîne de cinéma.
Le chiffre d'affaire totale a été augmenté de 21 % sur 12 mois. Même si les résultats seront nettement supérieurs aux prévisions, Cineplex a publié à l'avance ces chiffres sur les recettes le mois dernier.
La baisse des ventes d'articles de bricolage et d'articles de sport à peser sur Canadian Tire. Les détaillants ont vu les ménages délaisser les articles discrétionnaires au profit des articles essentiels en raison de la hausse des prix à la consommation.
Cette faiblesse est reflétée sur plusieurs marques de Canadian Tire, y compris Mark's et Sport Chek. L'action recule de près de 5 %.
Les actions de Disney sont en vedette après que la compagnie a dévoilé son intention d'augmenter le coût mensuel de services Disney+ de diffusion en continu.
Les derniers résultats trimestriels du géant étaient mitigés.
Les projets d'augmentation des coûts d'abonnement et l'introduction de services à plusieurs niveaux sur plusieurs marchés, y compris le Canada, semble être bien accueilli par les milieux financiers.
L'action progresse de 3,5 %, 90,55 $.
À présent, indice TSX composite progresse de près de 100 points, de presque 0,5 %.
Aux États-Unis, tandis que les investisseurs assimilent les valeurs, l'indice progresse de 17 points, soit un peu plus de 33 %.
Chris Whelan Valeurs Mobilières TD répond à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt. On a parlé de la Fed au début de l'émission. Ce que la Banque du Canada a achevé sa série de hausses de taux après le rapport de la semaine dernière sur les statistiques de l'emploi, sont plus faibles que prévu?
- Comme nous le disions il y a quelques minutes, nous pensons que la Banque du Canada a vraisemblablement achevé de relever les taux.
Que faudrait-il qu'il se produise pour qu'elle procède à de nouvelles hausses?
Il y a un éducateur de base, c'est l'inflation de base, et surtout la moyenne sur trois mois.
On en est dans la gamme des trois à 4 %.
Si cette moyenne de trois mois commençait à dépasser 4 %, ça, ce serait un problème.
Mais nous ne le pronostiquons pas à court terme.
Il s'agit toutefois d'un risque.
Il y aura également la croissance du PIB, pas seulement sous l'effet de la reconstitution des stocks, mais sous l'impulsion de facteurs plus généraux.
Cela aussi représentait un risque.
Mais nous ne prévoyons ni l'un ni l'autre de ces phénomènes à court terme.
Est-ce que la Banque du Canada va relever les taux à court terme?
Nous ne le croyons pas.
Ce qu'il pourrait les relever dans le courant de l'hiver ou à la fin de l'automne?
C'est possible, mais nous ne le pensons pas.
Il s'agirait d'un regain d'activité économique et de croissance à l'automne qui pourrait entraîner de nouvelles coupures de taux.
C'est un risque, mais nous ne prévoyons pas.
Nous sommes plutôt convaincus que la banque ne réduira pas trop.
N'augmentera pas davantage les taux.
- Au début du siècle, la Banque du Canada avait annoncé qu'il y aurait des dégâts, ralentissement de l'économie, le décollage du taux de chômage.
Nous avons plusieurs fois parlées des niveaux d'immigration importants au pays.
Par habitant, il y a un recul de l'activité économique, même si ce n'est pas le cas globalement.
- La Banque du Canada en tient certainement compte dans ses analyses. Le PIB par habitant est certainement sous pression, ce qui représente un problème.
Toutefois, lorsque la banque et au procès politique sur les taux d'intérêt, c'est le PIB global et le taux d'intérêt global qui sont les éléments clés. Le PIB par habitant est plutôt un problème politique, puisque c'est ce que les gens vont ressentir. Et cela devient un facteur politique et ça peut influencer les décisions du gouvernement fédéral, qui voudra prendre des mesures en conséquence.
En définitive, les dégâts seraient entraînés par une inflation incontrôlée seront plus importants que les dégâts qui seront causés par ces hausses de taux.
Mais il s'agit d'un phénomène mondial.
Il y a une coordination des banques centrales dans le monde qui luttent contre l'inflation.
Si les États-Unis décidaient de ne plus relever les taux, nous aurions des difficultés parce que cela ferait avancer les choses. En définitive, les dégâts sont une conséquence malheureuse de ce qui se produit.
C'est pourquoi la banque procède avec prudence.
C'est pour ça qu'elle n'a pas augmenté les taux davantage et qu'elle s'efforce de faire preuve de prudence, et c'est pourquoi elle a marqué une pause à l'origine, afin de pallier ses inquiétudes sous-jacentes elle ne veut pas imposer davantage de dégâts qu'il n'est indispensable.
Les dégâts mesurés. On parle de la rétrogradation récente de la dette américaine.
S'agit-il d'un grave problème?
- Beaucoup de gens l'ont pris à la légère.
Il y a eu un certain enthousiasme de la part de certaines personnes qui pensent que cela allait relever les taux d'intérêt pour le gouvernement américain.
D'autres personnes l'ont balayé.
Je me rappelle toujours, ayant géré des portefeuilles de titres à revenu fixe dans le passé, si certaines des principales valeurs que vous détenez sont rétrogradés, la valeur moyenne de votre portefeuille diminue.
Et les bons du trésor américain représentent une proportion importante d'un grand nombre de portefeuilles.
Cela peut créer des problèmes de notes de crédit global pour un portefeuille.
Les gestionnaires de titres à revenu fixe ne sont pas en mesure de détenir autant d'obligations à rendement élevé ou à cote BBB.
Il s'agit d'un problème beaucoup plus grave au fil du temps.
Si le problème se poursuit et que les plus grands émetteurs dans votre portefeuille sont rétrogradés, cela exerce des pressions non pas sur les bons du trésor américain, qui vont toujours être détenu à titre d'actifs de catégories 1, mais sur les actifs un peu plus marginaux.
Cela peut plomber les titres moins connus à la note de crédit moins élevé. C'est là où je verrais un impact.
Quand il y a eu cette rétrogradation, les écarts de crédit ont augmenté.
Il y a eu un recul de la tolérance au risque. Ce sont les répercussions sur la tolérance au risque, en définitive. Les bons du trésor américain ont une très élevée, il n'y a pas de risque de contagion et il ne s'agit pas d'une incapacité à s'acquitter de ses dettes.
Les marchés fonctionnent en bon ordre.
Je pense qu'il y aurait un léger relèvement de l'environnement du risque pour les autres titres de créance. C'est ce qui s'est fait sur les marchés.
- Il s'agit du contexte dans lequel hier, il y a beaucoup d'émissions de bons du trésor qui s'en viennent.
On s'est inquiété à l'égard de l'accueil qui leur serait réservé.
- L'émission d'hier a été bien accueillie.
Ce dont il s'agirait lorsqu'il s'agit de préoccupations en parlant du trésor américain, nous risposterions qu'il y a également une forte demande.
S'il y a une demande qui sera plus élevée que dans le passé, c'est attribuable au fait que les rendements seront élevés.
Les caisses de retraiter les compagnies d'assurance-vie, et très franchement les milieux déplacements dans le monde, pour la première fois depuis longtemps, on peut faire preuve de prudence.
Les caisses de retraite peuvent retenir leurs obligations grâce à des actifs de grande qualité et à risque faible d'ici à 20 à 30 ans.
Les compagnies d'assurances aussi.
Autrefois, il fallait acheter des ponts et d'autres actifs alternatifs, où il y avait des fonds de 60–40 qui passaient à 80 % d'actions et 20 % d'obligations, parce que les obligations ne rapportaient rien. À présent, on revient aux 60–40. Les caisses de retraite veulent s'assurer ces rendements à long terme qui leur permette de remplir leurs obligations. Dans l'assurance, c'est la même chose.
Il y aura donc ce retour au marché obligataire à partir des rendements les plus élevés. En outre, l'an dernier, il y a eu un flux négatif de fonds dans le marché obligataire. Cette année, le flux de fonds est positif.
Il y a donc un marché plus propice et une attitude globale qui consiste à favoriser les investissements en obligations.
Quand on considère l'équilibre entre l'offre et la demande, la courbe de l'offre peut engendrer des préoccupations en matière d'offre, mais je pense que l'on ne voit pas à quel point la cour de la demande a évolué et dans quelle mesure certains arguments seront jugés crédibles.
Le temps nous apprendre qui a raison, mais en définitive, il y a une demande très saine de produits obligataires sur toute la courbe des taux.
-Une autre question sur les devises. Quel impact la récente hausse de taux par la Fed aura-t-ilsur le dollar canadien?
- Depuis un an, c'est la même rengaine. Le dollar canadien se limite à une fourchette. La Banque du Canada a recommencé à relever les taux et nous nous sommes rendus compte que l'inflation était un facteur plus optimiste au niveau de la croissance. Il peut y avoir, avec l'inflation, une légère hausse de la demande. Et puis la situation se régularise à long terme.
Ce qui a placé le dollar canadien en position plus forte, les deux économies ont atteint les taux les plus élevés. Nous pensons que les États-Unis vont réaliser les premières réductions de taux, mais ce sera dans un environnement où la tolérance restera faible. Et le dollar américain bénéficiera de cet aspect de refuge. En revanche, il finira par rapport au dollar canadien, car si ils réduiront les taux d'intérêt d'abord aux États-Unis, c'est un facteur d'affaiblissement, mais en revanche, le dollar américain sera bonifié par ce phénomène de refuge. Il y a plusieurs facteurs qui s'entremêlent.
Le taux de change du dollar canadien, selon nous, devrait se maintenir dans une fourchette, avec des fluctuations de très faible amplitude.
- Faites toujours aux propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Chris Whelan répond à d'autres questions sur l'économie et les taux d'intérêt dans quelques minutes.
Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com. Poursuivons la découverte de CourtierWeb.
La saison des annonces de bénéfices et une période chargée. Si vous voulez rester au courant, CourtierWeb peut vous aider.
Nugwa Haruna est formatrice à Placements directs TD. Bonjour, Nugwa.
Qu'est-ce que CourtierWeb peut proposer?
Un calendrier des annonces de bénéfices, par exemple?
- Oui.
Pendant la saison des bénéfices, les investisseurs peuvent vérifier les entreprises qui annoncent leurs bénéfices, les estimations, les résultats réels.
Typiquement, il y a une pleine saison des annonces de bénéfices, mais même pendant la morte saison, il y a également des annonces de bénéfices. Où peut-on trouver ces informations sur CourtierWeb?
Cliquons sur: Recherche, puis sous la rubrique: Marché, sur: Événements.
Nous nous trouvons face a un calendrier qui contient beaucoup d'informations. Les dividendes, les fractionnements, les changements de code.
Mais je vais me concentrer aujourd'hui sur les annonces de résultats.
Dans le secteur canadien, il y a 109 compagnies qui font des annonces de résultats aujourd'hui. Vous remarquez que la plupart sont en blanc. Parce que typiquement, quand les entreprises font ces annonces, elles le font avant l'ouverture des marchés, ou après la clôture, afin d'éviter la volatilité qui survient si les bénéfices ne sont pas conformes aux estimations. Vous voyez justement les estimations, les résultats de l'année précédente, et enfin le nombre d'analystes qui suivent la compagnie et qui ont projeté le montant des bénéfices.
Vous pouvez vous tourner vers l'avenir.
Vous pouvez également passer des marchés canadiens aux marchés américains.
Encore une fois, et annonce des résultats, il y a presque trois fois plus qu'au Canada. 365 entreprises qui annoncent des bénéfices aujourd'hui.
Quelques autres éléments: Vous pouvez filtrer ce tableau en fonction des estimations des analystes..
Vous pouvez approfondir un peu chacune de ces entreprises. Mettons, prenons la troisième. Vous pouvez simplement cliquer directement sur l'entreprise, puis sur: Survol, ce qui vous amène à la page de cette entreprise spécifique.
Bon, pour avoir davantage de détails sur l'entreprise, on peut également envisager des trimestres précédents, ou même des années précédentes. On peut cliquer sur: Revenus. On peut voir des détails supplémentaires sur Alibaba. On peut voir quelles ont été les résultats des quatre derniers trimestres, les estimations sur quatre prochains trimestres, et si on approfondit, on peut examiner les chiffres annuels, voir comment la compagnie a réussi depuis quatre ans et comment il est prévu qu'elle le fasse d'ici quatre ans.
- Ça peut être un catalyseur du cours d'une action.
Si vous voulez être averti à l'avance d'une entreprise qui m'intéresse à une annonce qui s'en vient?
- Les investisseurs qui, d'après leur forte analyse, croient qu'une compagnie pourrait annoncer des bénéfices qui dépasseront les prévisions, pourraient décider d'acheter l'action avant l'annonce des résultats. Pour ce faire, on peut utiliser la fonction des alertes.
Tenons-nous-en à la compagnie qu'il y a à l'écran. On va cliquer sur: Alertes. Bon, il y a de nombreux alertes qu'on peut prévoir sur CourtierWeb.
Vous pouvez faire envoyer la lettre à une adresse de courriel ou un téléphone, mais concentrons-nous sur les événements. Donc, on va cliquer sur l'onglet: Événements.
Alors ici, je déroulai je vois qu'un investisseur peut être averti une fois que les annonces trimestrielles ont été annoncées. Mais vous pouvez également être averti plusieurs jours avant que l'annonce soit faite. Donc encore une fois, vous pouvez rester au courant de l'opportunité d'acheter ou de vendre une compagnie en fonction de la direction que vous attribuez au bénéfice. Vous pouvez être averti deux semaines avant ou une semaine avant l'annonce des bénéfices, ce qui vous permet de faire le suivi des entreprises qui vous intéressent.
Merci, Nugwa.
- Je vous en prie, Greg.
- Nugwa Haruna est formatrice à Placements directs TD. Ne manquez pas de consulter le centre d'apprentissage de CourtierWeb, vous trouverez encore plus de ressources.
Et je vous rappelle comment vous pouvez nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés?
Vous pouvez nous la poser, soit par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur: Envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Chris Whelan répond à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt.
Ces questions nous arrivent à l'instant.
Que pensez-vous des obligations provinciales?
-Les obligations provinciales sont un de mes secteurs préférées. C'est un secteur fantastique!
Les obligations provinciales évoluent au gré de l'évolution des taux.
Or, nous pensons que les rendements seront plus bas l'an prochain par rapport à ce qu'ils sont aujourd'hui, ce qui entraînerait des attentes rendement positives. Voilà ce que nous pensons quant au taux d'intérêt.
Ensuite, il y a l'écart des obligations provinciales.
C'est-à-dire le rendement supplémentaire par rapport aux obligations du Gouvernement du Canada.
Quand vous avez des obligations provinciales sur moins de cinq ans, cet écart est très faible, puisque les gouvernements provinciaux sont des gouvernements après tout, et qu'il n'y a guère de risque de défaillance, puisque tous possèdent des notes de crédit très élevées et qu'il y a beaucoup de demande de produits à court terme.
Plus on allonge la courbe des taux, il y a des obligations provinciales à 10 ans et 30 ans. C'est sur ces durées que la plupart des obligations provinciales sont émises.
Qu'est-ce qui détermine l'écart, à part les taux d'intérêt? C'est la situation du crédit dans le monde.
L'indice CDX IG, c'est comme l'indice S&P 500 pour les obligations de première qualité.
L'évolution des écarts de crédit est très corrélée avec celle de l'indice S&P 500.
L'évolution du S&P 500 va déterminer celle des écarts de crédit, et les écarts des obligations provinciales sont très corrélés, mais de moins grande amplitude.
Plus la note de crédit est élevée et moins les évolutions de taux d'intérêt entraînent des mouvements de grande ampleur.
Globalement, si l'on prévoit que l'économie ralentisse et que les taux d'intérêt et un impact sur l'économie, on s'attendrait à ce que les actions subissent une pression à la baisse et que les écarts de crédit subissent une pression à la hausse.
On prévoirait que les écarts des obligations provinciales seraient un peu plus importants, tandis que nous abordons l'année prochaine. Et ce dans un scénario plus risqué. Nous sommes dans une phase d'optimisme. Il pourrait donc y avoir une légère faiblesse au niveau des titres de crédit pour les obligations provinciales, et un bon rendement au niveau des taux.
Mais en définitive, ce sont des produits obligataires de grande qualité et le rendement en est excellent.
- Merci pour ces commentaires sur les obligations provinciales. À présent, l'état du marché du logement.
- Le marché du logement évolue plus ou moins comme nous le prévoyons.
Nous prévoyons.
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les rendements obligataires étaient plus bas dans le marché du printemps.
Au niveau de six mois, par rapport au changement par rapport au marché du printemps, c'est le marché du printemps qui détermine activité. On pensait qu'avec la pose de la Banque du Canada, le marché du printemps a bien démarré, ce qui était prévu.
Ensuite, la Banque du Canada, après avoir annoncé sa pause - cela a eu un effet positif - elle a relevé les taux encore une fois, ce qui a fait peur aux acheteurs de produits obligataires qui étaient prêts à acheter.
Ils ont décidé de renoncer ou de différer.
Les personnes qui se disposaient à acheter un logement ont peut-être faire un peu moins pour celui-ci.
Le marché du printemps s'est apaisé.
Les taux d'intérêt sur 1,2, trois ans à taux fixes sont plus élevés, ce qui exercent des pressions sur le caractère abordable et ce qui affaiblit le marché du logement.
Pour l'avenir, le marché du printemps de l'an prochain, c'est exactement ce que nous avions dit l'an dernier.
Nous prévoyons que le rendement obligataire soit plus bas et nous prévoyons que grâce à l'immigration très forte, le marché sera soutenu.
À moins que l'un des risques que j'ai évoqués tout à l'heure ne survienne, par exemple regain d'activité économique en septembre ou en octobre - ce qui enlèverait un relèvement des taux - cela pourrait nuire au marché du printemps, mais pour l'instant, nous pensons que la baisse des rendements obligataires entraînera une baisse des taux de prêt obligataire, ce qui, ajouté aux facteurs de l'immigration, contribuera à un marché bien portant. La SCHL déclare que nous ne construisons pas assez pour répondre à la demande.
Je ne sais pas comment on va répondre à la demande de logement, compte tenu de la difficulté qu'il y a à bâtir. Il faut les matières premières, les matériaux, la main-d'œuvre. C'est difficile. Mais il y a une question qui a été soulevée et je suis d'accord: Lorsque vous relevez les taux d'intérêt à ce point, cela peut entraîner la réalisation de certains projets qu'il est difficile de financer. En plus, l'environnement des prix de reviens est élevée. Certains de ces projets ne semblent pas viables.
Certains promoteurs pourraient décider d'attendre avant de réaliser leur projet, ce qui est exactement le contraire de ce qu'il nous faut.
Quand il faut davantage d'offres, cela signifie qu'il faut davantage de demande de main-d'œuvre, davantage de demandes de matériaux de construction, ce qui peut exercer une pression sur les coûts.
Le simple fait que vous ayez décidé de bâtir davantage de logements ne signifie pas que le coût n'en est pas augmenté.
- Ensuite, quelle est la situation de la consommation aux États-Unis?
Et les encours sur les cartes de crédit qui atteigne de nouveaux sommets?
- 1 billion de dollars, ce serait le total de l'encours des cartes de crédit aux États-Unis.
Cette statistique atteint de nouveaux sommets.
Voilà exactement l'anecdote qui nous amène à avoir davantage confiance que les services - le secteur manufacturier est en récession au niveau mondial. Quand vous constatez une augmentation des encours de cartes de crédit, cela signifie que des dépensent irriguent l'économie, laquelle présentera un aspect plus fort qu'elle ne l'est vraiment, puisque ce dynamisme sera fondé sur des emprunts et pas les emprunts de la plus grande qualité, puisque les taux d'intérêt sont élevés sur les encours de cartes de crédit.
Quand on considère cet élément,qui est peut-être anecdotique, mais tout de même révélateur, l'impact de la hausse des taux se répercute lentement sur les marchés, mais il faut que ceux-ci fassent preuve de créativité quant à leur mode de vie.
Nous voulons conserver notre mode de vie, il semble que nous ferons n'importe quoi pour le faire, et cela devient finalement moins facile de trouver constamment un deuxième emploi, des réductions de coûts.
Ce n'est qu'après que tout ait été essayé que nous verrons ce que anecdote au sujet des cartes de crédit signifie, mais comme je le disais, nous sommes vers le milieu ou la fin du cycle et de la période de décalage dans la répercussion des hausses de taux sur l'économie.
- Nous répondons à d'autres questions sur l'économie et l'intérêt dans quelques instants. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle comment poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur: Envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Voici la plate-forme avancée de TD proposée par Placements directs TD aux négociateurs actifs.
Cette carte thermique donne un coup d'œil sur les TSX 60 en cours et en volume.
Il y a pas mal de vert dans l'écran.
En revanche, Algonquins recule de 1,33 %, avec des nouvelles négatives selon lesquelles l'entreprise envisagerait de vendre son activité des renouvelables. Et le Chef de la direction a démissionné.
Shopify, après quelques séances déficitaires, progresse modestement de 2 %.
Brookfield, qu'il s'agisse de la gestion d'actifs et de la société mère, toutes deux progressent nettement.
Vous pouvez ainsi visualiser plusieurs indices. Voici le S&P 100. À l'heure actuelle, on voit Disney qui occupe un certain espace, avec une hausse de plus de 4 %. Les bénéfices étaient mitigés, mais les décisions prises quant aux services de diffusion en continu et l'ajout de services avec publicité sur plusieurs marchés comme le nôtre ont plu aux marchés.
Tesla progresse. Les autres constructeurs comme Ford et General Motors, Ford est en baisse de quatre et IgM de presque 5 %.
Pour obtenir davantage d'informations sur la plate-forme avancée, rendez-vous sur le site de Placements directs TD.
Chris Whelan de Placements directs TD répondent à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt.
Est-ce que les politiques relatives à l'immigration et à la taxe carbone du Canada sont inflationnistes?
- Parlons de l'immigration d'abord.
L'immigration peut être inflationniste à court terme, et puis à long terme un équilibre est rétabli puisque l'immigration crée une main-d'œuvre nouvelle qui permet d'ajuster l'offre et la demande. Donc à court terme, oui. À long terme, non.
Il s'agit d'un équilibre.
Quant à la taxe carbone, oui, les taxes carbone augmentent le prix de l'essence, font augmenter le prix de l'essence, donc au fil du temps, en revanche, si les taxes carbone n'augmentent pas, il n'y a pas d'impact sur l'inflation. Mais pendant qu'elles sont imposées, la comparaison sur 12 mois s'en ressent.
Donc les taxes carbone ont un effet inflationniste lorsqu'ils sont relevés, mais non pas lorsqu'ils sont maintenus.
Donc oui, dans les deux cas à court terme, mais non pas à long terme.
- C'est une question qui va certainement être évoquée dans le discours politique.
La récession: Quand le ralentissement se produira-t-il?
On parle depuis longtemps de la récession qui s'en vient. Quand y aura-t-il ralentissement?
- Il y a déjà une récession du secteur manufacturier. La question est de savoir quand nous aurons une récession des services. De façon anecdotique, nous en avons déjà parlé aujourd'hui, je crois que je commence à avoir des indices au niveau des réservations d'hôtel, qui semble être inférieur à ce qu'elles étaient.
Différents éléments de demande.
Les magasins de vélos, par exemple. C'est anecdotique. Ce sont des échantillons restreints, j'essaye de recueillir autant de donnée anecdotique. La demande d'articles de sport diminue, d'articles domestiques diminuent.
C'est exactement les éléments que nous tacherons de réunir pour nous faire une idée de la dynamique.
Précédemment, les données anecdotiques étaient très variées, mais à présent, elles semblent concorder et indiquer un ralentissement des services.
S'il y a un décalage de 18 mois, c'est une règle qui n'est pas absolue… s'il y a un décalage de 18 mois après une hausse de taux pour que l'on en ressente les effets, nous en sommes au 10e ou 11e mois.
Quand la récession interviendra-t-elle?
À notre avis, ce sera l'an prochain. Ceci interviendra dès le mois de janvier, ou bien plutôt au printemps? Je pense que le temps nous l'apprendra, mais nous prévoyons cela d'ici l'été prochain.
- Chris Whelan, merci pour cet entretien fort agréable. À bientôt. Chris Whelan et stratège à Valeurs Mobilières TD.
Faites toujours propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Nous serons de retour demain avec une mise à jour sur les marchés et quelques-uns des grands moments de la semaine. Mais lundi, Tarik Aeta, de l'indice mondial des soins de santé suit Gestion de Placements TD, va répondent à vos questions sur les actions du secteur de la santé.
Des questions que vous pouvez nous poser en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com.
Merci et à demain!
Ici Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, l'inflation continue de ralentir aux États-Unis.
Qu'est-ce que cela signifie pour la Fed et les taux d'intérêt? Chris Whelan de Valeurs Mobilières TD commente.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb: Nugwa Haruna nous montre comment se tenir au courant des annonces de bénéfices.
Posez-nous vos questions par courriel à moneytalklive@td.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés. Sur la bourse de Toronto, l'indice TSX composite progresse de 112 points, soit plus de 0,5 %. Parmi les titres les plus activement négociées, B2Gold, qui reculait en début de séance mais qui commence à progresser légèrement de deux cents, à 4,10 $ l'action. La Manuvie annonce des bénéfices bien accueillis par les milieux financiers.
Progresse de 0,6 % à 1,29 dollars. Aux États-Unis, après l'annonce des statistiques sur l'inflation aux États-Unis, les marchés sont sereins.
L'indice S&P 500 progresse de 19 points, soit près de 0,5 %.
L'indice Nasdaq spécialisé dans la technologie progresse de plus de 0,5 %.
Disney a annoncé ses résultats après la clôture. Le nombre d'abonnés à la diffusion continue diminue, mais la compagnie ajoute des services au Canada.
Les services que vous recevez déjà seront plus chers, mais d'autres seront ajoutées et le coût moyen sera inférieur.
Les marchés semblent impressionnés.
L'action progresse de près de 3 %, à 90,51 $.
Les prix à la consommation aux États-Unis ont légèrement augmenté en juillet. La hausse a été moins importante que ce qu'attendaient les milieux financiers.
Qu'est-ce que cela signifie pour la Fed?
Va-t-elle maintenir ses taux?
Chris Whelan, stratège à Valeurs Mobilières TD, en discute.
- Bonjour, Greg. Alors c'était des statistiques intéressantes, c'était une légère hausse, mais les milieux financiers la prévoyaient. Je crois que rien n'a changé finalement.
C'est le genre de statistiques qui n'inquiètent personne. Les marchés ne réagissent pas tellement. C'était prévu.
Il n'y a pas vraiment de conclusions à en tirer.
Nous en avons parlé autrefois, nous sommes dans l'attentisme. Les décisions seront basées sur les données.
Nous sommes en récession du secteur manufacturier au niveau mondial et on attend que le secteur des services bascule en récession, ce qui ne tardera pas.
Mais cela ne s'est pas encore produit. Mon avis, c'est le plus important au cours des mois à venir.
On ne prévoit pas de nouvelles hausses de taux au Canada ni aux États-Unis. Nous sommes convaincus que cette situation durera pendant encore un mois ou deux.
Par la suite, il faudrait qu'il y ait des données étonnantes - un regain de l'activité économique à l'automne et à l'hiver, par exemple - pour nous faire changer de position quant à l'hypothèse que les banques centrales ont mis fin à leur série de hausses de taux.
Mais le secteur manufacturier se porte mal.
- Vous avez dit une récession du secteur manufacturier. Vous attendez que le secteur des services bascule.
Les banques centrales ont déclaré qu'une fois parvenues à leur objectif au niveau des taux, elles s'y maintiendraient longtemps.
Mais si le secteur manufacturier demeure aussi faible, que cela se propage secteur des services, combien de temps cela peut-il durer?
- Quand les banques centrales déclarent qu'elles veulent maintenir les taux à un niveau élevé pendant longtemps, et prenne garde à ne pas laisser entendre qu'elles vont réduire les taux d'intérêt trop bas, ce qui impulserait le comportement des consommateurs, lesquels pensant que les taux allaient baisser l'an prochain pourraient dépenser en conséquence. Les banques veulent adopter une attitude énergique à l'égard de l'inflation.
Il s'agit d'une attitude, mais en définitive, le marché obligataire s'est refusé à renoncer d'envisager des coupures de taux début 2023.
Le cycle se répète.
Les marchés obligataires anticipent des réductions de taux qui ne se réalise pas.
Cette fois-ci, à mon avis, cela me paraît plus permanent.
Nous sommes davantage convaincus que le taux maximum a été atteint.
Il existe encore un risque, certes, mais nous sommes favorables à l'idée que la série de hausses de taux a pris fin en Amérique du Nord, plutôt qu'à celle qu'il y en aura d'autres.
Mais on ne peut pas être certain, bien sûr.
- Nous sommes de plus en plus convaincus que cette hypothèse est juste.
La Fed va prendre une décision le mois prochain au niveau des taux d'intérêt, mais il y a la conférence de Jackson Hole d'ici quelques semaines.
On en parlait dans les milieux financiers comme étant une conférence plus ou moins futile, mais l'an dernier, Jerome Powell a fait un discours bref très énergique qui a beaucoup déplu au marché. Est-ce que vous prévoyez qu'il y aura des surprises à Jackson Hole?
- L'an dernier, la série de hausses de taux venait de commencer, et leur effet est décalé. Il fallait qu'un message fort fut transmis à Jackson Hole.
Cette année, en règle générale, on peut envisager un décalage de 18 mois entre une hausse de taux et son impact sur les marchés.
Nous en sommes au neuvième au 10e mois.
Nous ne sommes pas encore à la fin de cette période de décalage.
Donc à la conférence de Jackson Hole, il serait très délicat de faire passer un message approprié. Cette année, je pense que la Fed transmettra une position plutôt neutre.
S'il y a une surprise à Jackson Hole, elle va certainement influencer les marchés.
Les marchés vont prévoir moins de surprises et ne seront pas prêts il y en a.
Je pense qu'il n'y aura pas eu suffisamment de données publiées pour qu'il y ait une annonce de réduction de taux. Et il y a un faible risque que la banque laisse entendre qu'il y aura de nouvelles hausses de taux.
- Donc les statistiques de l'emploi ont paru aux États-Unis. J'étais en vacances, mais j'essaye de suivre les actualités. Il y a eu création d'emplois, mais moins que prévu?
- Effectivement.
Au Canada, l'emploi fléchit un peu. Aux États-Unis également. En définitive, oui, il y a des licenciements. De grandes entreprises annoncent des licenciements.
Et c'est une question de temps avant que cela ne se répercute sur les données.
Il y a peu d'entreprises qui annoncent… il n'y a pas d'entreprises qui annoncent d'importants recrutements.
Il y a un retour à l'équilibre au niveau de l'offre et de la demande sur le marché des salaires.
Nous y parvenons.
En définitive, il y a un phénomène qui se produit.
La croissance du chiffre d'affaires est élevée, mais la croissance des bénéfices est médiocre. Qu'est-ce que ça signifie?
Ça signifie que les entreprises, même si les entreprises semblent répercuter les hausses de prix, espérant qu'elles seront acceptées, en fait, elles ne sont pas en mesure de transmettre l'intégralité de la hausse de leurs prix de reviens.
Quand vous ne pouvez pas augmenter les bénéfices, mais que votre chiffre d'affaires augmente, vous avez un problème de dépenses.
Ce sont des pressions qui s'exercent en faveur de licenciements.
Ces mesures-là font sentir leur effet après un certain décalage.
Il y a donc un double décalage.
Les données sur l'emploi ne prennent pas une tendance favorable. On annonce beaucoup de licenciement et l'écart entre la croissance du chiffre d'affaires et la croissance des bénéfices, cet écart ne représente pas une donnée fondamentale positive pour les salaires dans l'avenir.
On revient à l'argument du décalage.
Les dégâts et le recul entraîné par les hausses de taux approchent.
Nous somme en phase d'attente.
Nous avons dépassé la mi-chemin de la période de décalage.
Nous approchons de la période où les coupures de taux seront envisagées. Le temps nous l'apprendra. Le seul risque serait que l'économie connaisse regain à l'automne, ce qui serait une surprise.
- Excellent début d'émission!
Chris Whelan répond à vos questions sur les taux d'intérêt et l'économie dans quelques instants.
Vous pouvez me poser en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Cineplex annonce un chiffre d'affaires et des bénéfices supérieurs aux prévisions pour son deuxième trimestre, et affirme que le trimestre en cours bénéficie des retombées de Barbie et d'Oppenheimer.
Au printemps, le film Mario Bros a été la grande attraction de la chaîne de cinéma.
Le chiffre d'affaire totale a été augmenté de 21 % sur 12 mois. Même si les résultats seront nettement supérieurs aux prévisions, Cineplex a publié à l'avance ces chiffres sur les recettes le mois dernier.
La baisse des ventes d'articles de bricolage et d'articles de sport à peser sur Canadian Tire. Les détaillants ont vu les ménages délaisser les articles discrétionnaires au profit des articles essentiels en raison de la hausse des prix à la consommation.
Cette faiblesse est reflétée sur plusieurs marques de Canadian Tire, y compris Mark's et Sport Chek. L'action recule de près de 5 %.
Les actions de Disney sont en vedette après que la compagnie a dévoilé son intention d'augmenter le coût mensuel de services Disney+ de diffusion en continu.
Les derniers résultats trimestriels du géant étaient mitigés.
Les projets d'augmentation des coûts d'abonnement et l'introduction de services à plusieurs niveaux sur plusieurs marchés, y compris le Canada, semble être bien accueilli par les milieux financiers.
L'action progresse de 3,5 %, 90,55 $.
À présent, indice TSX composite progresse de près de 100 points, de presque 0,5 %.
Aux États-Unis, tandis que les investisseurs assimilent les valeurs, l'indice progresse de 17 points, soit un peu plus de 33 %.
Chris Whelan Valeurs Mobilières TD répond à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt. On a parlé de la Fed au début de l'émission. Ce que la Banque du Canada a achevé sa série de hausses de taux après le rapport de la semaine dernière sur les statistiques de l'emploi, sont plus faibles que prévu?
- Comme nous le disions il y a quelques minutes, nous pensons que la Banque du Canada a vraisemblablement achevé de relever les taux.
Que faudrait-il qu'il se produise pour qu'elle procède à de nouvelles hausses?
Il y a un éducateur de base, c'est l'inflation de base, et surtout la moyenne sur trois mois.
On en est dans la gamme des trois à 4 %.
Si cette moyenne de trois mois commençait à dépasser 4 %, ça, ce serait un problème.
Mais nous ne le pronostiquons pas à court terme.
Il s'agit toutefois d'un risque.
Il y aura également la croissance du PIB, pas seulement sous l'effet de la reconstitution des stocks, mais sous l'impulsion de facteurs plus généraux.
Cela aussi représentait un risque.
Mais nous ne prévoyons ni l'un ni l'autre de ces phénomènes à court terme.
Est-ce que la Banque du Canada va relever les taux à court terme?
Nous ne le croyons pas.
Ce qu'il pourrait les relever dans le courant de l'hiver ou à la fin de l'automne?
C'est possible, mais nous ne le pensons pas.
Il s'agirait d'un regain d'activité économique et de croissance à l'automne qui pourrait entraîner de nouvelles coupures de taux.
C'est un risque, mais nous ne prévoyons pas.
Nous sommes plutôt convaincus que la banque ne réduira pas trop.
N'augmentera pas davantage les taux.
- Au début du siècle, la Banque du Canada avait annoncé qu'il y aurait des dégâts, ralentissement de l'économie, le décollage du taux de chômage.
Nous avons plusieurs fois parlées des niveaux d'immigration importants au pays.
Par habitant, il y a un recul de l'activité économique, même si ce n'est pas le cas globalement.
- La Banque du Canada en tient certainement compte dans ses analyses. Le PIB par habitant est certainement sous pression, ce qui représente un problème.
Toutefois, lorsque la banque et au procès politique sur les taux d'intérêt, c'est le PIB global et le taux d'intérêt global qui sont les éléments clés. Le PIB par habitant est plutôt un problème politique, puisque c'est ce que les gens vont ressentir. Et cela devient un facteur politique et ça peut influencer les décisions du gouvernement fédéral, qui voudra prendre des mesures en conséquence.
En définitive, les dégâts seraient entraînés par une inflation incontrôlée seront plus importants que les dégâts qui seront causés par ces hausses de taux.
Mais il s'agit d'un phénomène mondial.
Il y a une coordination des banques centrales dans le monde qui luttent contre l'inflation.
Si les États-Unis décidaient de ne plus relever les taux, nous aurions des difficultés parce que cela ferait avancer les choses. En définitive, les dégâts sont une conséquence malheureuse de ce qui se produit.
C'est pourquoi la banque procède avec prudence.
C'est pour ça qu'elle n'a pas augmenté les taux davantage et qu'elle s'efforce de faire preuve de prudence, et c'est pourquoi elle a marqué une pause à l'origine, afin de pallier ses inquiétudes sous-jacentes elle ne veut pas imposer davantage de dégâts qu'il n'est indispensable.
Les dégâts mesurés. On parle de la rétrogradation récente de la dette américaine.
S'agit-il d'un grave problème?
- Beaucoup de gens l'ont pris à la légère.
Il y a eu un certain enthousiasme de la part de certaines personnes qui pensent que cela allait relever les taux d'intérêt pour le gouvernement américain.
D'autres personnes l'ont balayé.
Je me rappelle toujours, ayant géré des portefeuilles de titres à revenu fixe dans le passé, si certaines des principales valeurs que vous détenez sont rétrogradés, la valeur moyenne de votre portefeuille diminue.
Et les bons du trésor américain représentent une proportion importante d'un grand nombre de portefeuilles.
Cela peut créer des problèmes de notes de crédit global pour un portefeuille.
Les gestionnaires de titres à revenu fixe ne sont pas en mesure de détenir autant d'obligations à rendement élevé ou à cote BBB.
Il s'agit d'un problème beaucoup plus grave au fil du temps.
Si le problème se poursuit et que les plus grands émetteurs dans votre portefeuille sont rétrogradés, cela exerce des pressions non pas sur les bons du trésor américain, qui vont toujours être détenu à titre d'actifs de catégories 1, mais sur les actifs un peu plus marginaux.
Cela peut plomber les titres moins connus à la note de crédit moins élevé. C'est là où je verrais un impact.
Quand il y a eu cette rétrogradation, les écarts de crédit ont augmenté.
Il y a eu un recul de la tolérance au risque. Ce sont les répercussions sur la tolérance au risque, en définitive. Les bons du trésor américain ont une très élevée, il n'y a pas de risque de contagion et il ne s'agit pas d'une incapacité à s'acquitter de ses dettes.
Les marchés fonctionnent en bon ordre.
Je pense qu'il y aurait un léger relèvement de l'environnement du risque pour les autres titres de créance. C'est ce qui s'est fait sur les marchés.
- Il s'agit du contexte dans lequel hier, il y a beaucoup d'émissions de bons du trésor qui s'en viennent.
On s'est inquiété à l'égard de l'accueil qui leur serait réservé.
- L'émission d'hier a été bien accueillie.
Ce dont il s'agirait lorsqu'il s'agit de préoccupations en parlant du trésor américain, nous risposterions qu'il y a également une forte demande.
S'il y a une demande qui sera plus élevée que dans le passé, c'est attribuable au fait que les rendements seront élevés.
Les caisses de retraiter les compagnies d'assurance-vie, et très franchement les milieux déplacements dans le monde, pour la première fois depuis longtemps, on peut faire preuve de prudence.
Les caisses de retraite peuvent retenir leurs obligations grâce à des actifs de grande qualité et à risque faible d'ici à 20 à 30 ans.
Les compagnies d'assurances aussi.
Autrefois, il fallait acheter des ponts et d'autres actifs alternatifs, où il y avait des fonds de 60–40 qui passaient à 80 % d'actions et 20 % d'obligations, parce que les obligations ne rapportaient rien. À présent, on revient aux 60–40. Les caisses de retraite veulent s'assurer ces rendements à long terme qui leur permette de remplir leurs obligations. Dans l'assurance, c'est la même chose.
Il y aura donc ce retour au marché obligataire à partir des rendements les plus élevés. En outre, l'an dernier, il y a eu un flux négatif de fonds dans le marché obligataire. Cette année, le flux de fonds est positif.
Il y a donc un marché plus propice et une attitude globale qui consiste à favoriser les investissements en obligations.
Quand on considère l'équilibre entre l'offre et la demande, la courbe de l'offre peut engendrer des préoccupations en matière d'offre, mais je pense que l'on ne voit pas à quel point la cour de la demande a évolué et dans quelle mesure certains arguments seront jugés crédibles.
Le temps nous apprendre qui a raison, mais en définitive, il y a une demande très saine de produits obligataires sur toute la courbe des taux.
-Une autre question sur les devises. Quel impact la récente hausse de taux par la Fed aura-t-ilsur le dollar canadien?
- Depuis un an, c'est la même rengaine. Le dollar canadien se limite à une fourchette. La Banque du Canada a recommencé à relever les taux et nous nous sommes rendus compte que l'inflation était un facteur plus optimiste au niveau de la croissance. Il peut y avoir, avec l'inflation, une légère hausse de la demande. Et puis la situation se régularise à long terme.
Ce qui a placé le dollar canadien en position plus forte, les deux économies ont atteint les taux les plus élevés. Nous pensons que les États-Unis vont réaliser les premières réductions de taux, mais ce sera dans un environnement où la tolérance restera faible. Et le dollar américain bénéficiera de cet aspect de refuge. En revanche, il finira par rapport au dollar canadien, car si ils réduiront les taux d'intérêt d'abord aux États-Unis, c'est un facteur d'affaiblissement, mais en revanche, le dollar américain sera bonifié par ce phénomène de refuge. Il y a plusieurs facteurs qui s'entremêlent.
Le taux de change du dollar canadien, selon nous, devrait se maintenir dans une fourchette, avec des fluctuations de très faible amplitude.
- Faites toujours aux propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Chris Whelan répond à d'autres questions sur l'économie et les taux d'intérêt dans quelques minutes.
Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com. Poursuivons la découverte de CourtierWeb.
La saison des annonces de bénéfices et une période chargée. Si vous voulez rester au courant, CourtierWeb peut vous aider.
Nugwa Haruna est formatrice à Placements directs TD. Bonjour, Nugwa.
Qu'est-ce que CourtierWeb peut proposer?
Un calendrier des annonces de bénéfices, par exemple?
- Oui.
Pendant la saison des bénéfices, les investisseurs peuvent vérifier les entreprises qui annoncent leurs bénéfices, les estimations, les résultats réels.
Typiquement, il y a une pleine saison des annonces de bénéfices, mais même pendant la morte saison, il y a également des annonces de bénéfices. Où peut-on trouver ces informations sur CourtierWeb?
Cliquons sur: Recherche, puis sous la rubrique: Marché, sur: Événements.
Nous nous trouvons face a un calendrier qui contient beaucoup d'informations. Les dividendes, les fractionnements, les changements de code.
Mais je vais me concentrer aujourd'hui sur les annonces de résultats.
Dans le secteur canadien, il y a 109 compagnies qui font des annonces de résultats aujourd'hui. Vous remarquez que la plupart sont en blanc. Parce que typiquement, quand les entreprises font ces annonces, elles le font avant l'ouverture des marchés, ou après la clôture, afin d'éviter la volatilité qui survient si les bénéfices ne sont pas conformes aux estimations. Vous voyez justement les estimations, les résultats de l'année précédente, et enfin le nombre d'analystes qui suivent la compagnie et qui ont projeté le montant des bénéfices.
Vous pouvez vous tourner vers l'avenir.
Vous pouvez également passer des marchés canadiens aux marchés américains.
Encore une fois, et annonce des résultats, il y a presque trois fois plus qu'au Canada. 365 entreprises qui annoncent des bénéfices aujourd'hui.
Quelques autres éléments: Vous pouvez filtrer ce tableau en fonction des estimations des analystes..
Vous pouvez approfondir un peu chacune de ces entreprises. Mettons, prenons la troisième. Vous pouvez simplement cliquer directement sur l'entreprise, puis sur: Survol, ce qui vous amène à la page de cette entreprise spécifique.
Bon, pour avoir davantage de détails sur l'entreprise, on peut également envisager des trimestres précédents, ou même des années précédentes. On peut cliquer sur: Revenus. On peut voir des détails supplémentaires sur Alibaba. On peut voir quelles ont été les résultats des quatre derniers trimestres, les estimations sur quatre prochains trimestres, et si on approfondit, on peut examiner les chiffres annuels, voir comment la compagnie a réussi depuis quatre ans et comment il est prévu qu'elle le fasse d'ici quatre ans.
- Ça peut être un catalyseur du cours d'une action.
Si vous voulez être averti à l'avance d'une entreprise qui m'intéresse à une annonce qui s'en vient?
- Les investisseurs qui, d'après leur forte analyse, croient qu'une compagnie pourrait annoncer des bénéfices qui dépasseront les prévisions, pourraient décider d'acheter l'action avant l'annonce des résultats. Pour ce faire, on peut utiliser la fonction des alertes.
Tenons-nous-en à la compagnie qu'il y a à l'écran. On va cliquer sur: Alertes. Bon, il y a de nombreux alertes qu'on peut prévoir sur CourtierWeb.
Vous pouvez faire envoyer la lettre à une adresse de courriel ou un téléphone, mais concentrons-nous sur les événements. Donc, on va cliquer sur l'onglet: Événements.
Alors ici, je déroulai je vois qu'un investisseur peut être averti une fois que les annonces trimestrielles ont été annoncées. Mais vous pouvez également être averti plusieurs jours avant que l'annonce soit faite. Donc encore une fois, vous pouvez rester au courant de l'opportunité d'acheter ou de vendre une compagnie en fonction de la direction que vous attribuez au bénéfice. Vous pouvez être averti deux semaines avant ou une semaine avant l'annonce des bénéfices, ce qui vous permet de faire le suivi des entreprises qui vous intéressent.
Merci, Nugwa.
- Je vous en prie, Greg.
- Nugwa Haruna est formatrice à Placements directs TD. Ne manquez pas de consulter le centre d'apprentissage de CourtierWeb, vous trouverez encore plus de ressources.
Et je vous rappelle comment vous pouvez nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés?
Vous pouvez nous la poser, soit par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur: Envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Chris Whelan répond à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt.
Ces questions nous arrivent à l'instant.
Que pensez-vous des obligations provinciales?
-Les obligations provinciales sont un de mes secteurs préférées. C'est un secteur fantastique!
Les obligations provinciales évoluent au gré de l'évolution des taux.
Or, nous pensons que les rendements seront plus bas l'an prochain par rapport à ce qu'ils sont aujourd'hui, ce qui entraînerait des attentes rendement positives. Voilà ce que nous pensons quant au taux d'intérêt.
Ensuite, il y a l'écart des obligations provinciales.
C'est-à-dire le rendement supplémentaire par rapport aux obligations du Gouvernement du Canada.
Quand vous avez des obligations provinciales sur moins de cinq ans, cet écart est très faible, puisque les gouvernements provinciaux sont des gouvernements après tout, et qu'il n'y a guère de risque de défaillance, puisque tous possèdent des notes de crédit très élevées et qu'il y a beaucoup de demande de produits à court terme.
Plus on allonge la courbe des taux, il y a des obligations provinciales à 10 ans et 30 ans. C'est sur ces durées que la plupart des obligations provinciales sont émises.
Qu'est-ce qui détermine l'écart, à part les taux d'intérêt? C'est la situation du crédit dans le monde.
L'indice CDX IG, c'est comme l'indice S&P 500 pour les obligations de première qualité.
L'évolution des écarts de crédit est très corrélée avec celle de l'indice S&P 500.
L'évolution du S&P 500 va déterminer celle des écarts de crédit, et les écarts des obligations provinciales sont très corrélés, mais de moins grande amplitude.
Plus la note de crédit est élevée et moins les évolutions de taux d'intérêt entraînent des mouvements de grande ampleur.
Globalement, si l'on prévoit que l'économie ralentisse et que les taux d'intérêt et un impact sur l'économie, on s'attendrait à ce que les actions subissent une pression à la baisse et que les écarts de crédit subissent une pression à la hausse.
On prévoirait que les écarts des obligations provinciales seraient un peu plus importants, tandis que nous abordons l'année prochaine. Et ce dans un scénario plus risqué. Nous sommes dans une phase d'optimisme. Il pourrait donc y avoir une légère faiblesse au niveau des titres de crédit pour les obligations provinciales, et un bon rendement au niveau des taux.
Mais en définitive, ce sont des produits obligataires de grande qualité et le rendement en est excellent.
- Merci pour ces commentaires sur les obligations provinciales. À présent, l'état du marché du logement.
- Le marché du logement évolue plus ou moins comme nous le prévoyons.
Nous prévoyons.
.
.
les rendements obligataires étaient plus bas dans le marché du printemps.
Au niveau de six mois, par rapport au changement par rapport au marché du printemps, c'est le marché du printemps qui détermine activité. On pensait qu'avec la pose de la Banque du Canada, le marché du printemps a bien démarré, ce qui était prévu.
Ensuite, la Banque du Canada, après avoir annoncé sa pause - cela a eu un effet positif - elle a relevé les taux encore une fois, ce qui a fait peur aux acheteurs de produits obligataires qui étaient prêts à acheter.
Ils ont décidé de renoncer ou de différer.
Les personnes qui se disposaient à acheter un logement ont peut-être faire un peu moins pour celui-ci.
Le marché du printemps s'est apaisé.
Les taux d'intérêt sur 1,2, trois ans à taux fixes sont plus élevés, ce qui exercent des pressions sur le caractère abordable et ce qui affaiblit le marché du logement.
Pour l'avenir, le marché du printemps de l'an prochain, c'est exactement ce que nous avions dit l'an dernier.
Nous prévoyons que le rendement obligataire soit plus bas et nous prévoyons que grâce à l'immigration très forte, le marché sera soutenu.
À moins que l'un des risques que j'ai évoqués tout à l'heure ne survienne, par exemple regain d'activité économique en septembre ou en octobre - ce qui enlèverait un relèvement des taux - cela pourrait nuire au marché du printemps, mais pour l'instant, nous pensons que la baisse des rendements obligataires entraînera une baisse des taux de prêt obligataire, ce qui, ajouté aux facteurs de l'immigration, contribuera à un marché bien portant. La SCHL déclare que nous ne construisons pas assez pour répondre à la demande.
Je ne sais pas comment on va répondre à la demande de logement, compte tenu de la difficulté qu'il y a à bâtir. Il faut les matières premières, les matériaux, la main-d'œuvre. C'est difficile. Mais il y a une question qui a été soulevée et je suis d'accord: Lorsque vous relevez les taux d'intérêt à ce point, cela peut entraîner la réalisation de certains projets qu'il est difficile de financer. En plus, l'environnement des prix de reviens est élevée. Certains de ces projets ne semblent pas viables.
Certains promoteurs pourraient décider d'attendre avant de réaliser leur projet, ce qui est exactement le contraire de ce qu'il nous faut.
Quand il faut davantage d'offres, cela signifie qu'il faut davantage de demande de main-d'œuvre, davantage de demandes de matériaux de construction, ce qui peut exercer une pression sur les coûts.
Le simple fait que vous ayez décidé de bâtir davantage de logements ne signifie pas que le coût n'en est pas augmenté.
- Ensuite, quelle est la situation de la consommation aux États-Unis?
Et les encours sur les cartes de crédit qui atteigne de nouveaux sommets?
- 1 billion de dollars, ce serait le total de l'encours des cartes de crédit aux États-Unis.
Cette statistique atteint de nouveaux sommets.
Voilà exactement l'anecdote qui nous amène à avoir davantage confiance que les services - le secteur manufacturier est en récession au niveau mondial. Quand vous constatez une augmentation des encours de cartes de crédit, cela signifie que des dépensent irriguent l'économie, laquelle présentera un aspect plus fort qu'elle ne l'est vraiment, puisque ce dynamisme sera fondé sur des emprunts et pas les emprunts de la plus grande qualité, puisque les taux d'intérêt sont élevés sur les encours de cartes de crédit.
Quand on considère cet élément,qui est peut-être anecdotique, mais tout de même révélateur, l'impact de la hausse des taux se répercute lentement sur les marchés, mais il faut que ceux-ci fassent preuve de créativité quant à leur mode de vie.
Nous voulons conserver notre mode de vie, il semble que nous ferons n'importe quoi pour le faire, et cela devient finalement moins facile de trouver constamment un deuxième emploi, des réductions de coûts.
Ce n'est qu'après que tout ait été essayé que nous verrons ce que anecdote au sujet des cartes de crédit signifie, mais comme je le disais, nous sommes vers le milieu ou la fin du cycle et de la période de décalage dans la répercussion des hausses de taux sur l'économie.
- Nous répondons à d'autres questions sur l'économie et l'intérêt dans quelques instants. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle comment poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur: Envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Voici la plate-forme avancée de TD proposée par Placements directs TD aux négociateurs actifs.
Cette carte thermique donne un coup d'œil sur les TSX 60 en cours et en volume.
Il y a pas mal de vert dans l'écran.
En revanche, Algonquins recule de 1,33 %, avec des nouvelles négatives selon lesquelles l'entreprise envisagerait de vendre son activité des renouvelables. Et le Chef de la direction a démissionné.
Shopify, après quelques séances déficitaires, progresse modestement de 2 %.
Brookfield, qu'il s'agisse de la gestion d'actifs et de la société mère, toutes deux progressent nettement.
Vous pouvez ainsi visualiser plusieurs indices. Voici le S&P 100. À l'heure actuelle, on voit Disney qui occupe un certain espace, avec une hausse de plus de 4 %. Les bénéfices étaient mitigés, mais les décisions prises quant aux services de diffusion en continu et l'ajout de services avec publicité sur plusieurs marchés comme le nôtre ont plu aux marchés.
Tesla progresse. Les autres constructeurs comme Ford et General Motors, Ford est en baisse de quatre et IgM de presque 5 %.
Pour obtenir davantage d'informations sur la plate-forme avancée, rendez-vous sur le site de Placements directs TD.
Chris Whelan de Placements directs TD répondent à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt.
Est-ce que les politiques relatives à l'immigration et à la taxe carbone du Canada sont inflationnistes?
- Parlons de l'immigration d'abord.
L'immigration peut être inflationniste à court terme, et puis à long terme un équilibre est rétabli puisque l'immigration crée une main-d'œuvre nouvelle qui permet d'ajuster l'offre et la demande. Donc à court terme, oui. À long terme, non.
Il s'agit d'un équilibre.
Quant à la taxe carbone, oui, les taxes carbone augmentent le prix de l'essence, font augmenter le prix de l'essence, donc au fil du temps, en revanche, si les taxes carbone n'augmentent pas, il n'y a pas d'impact sur l'inflation. Mais pendant qu'elles sont imposées, la comparaison sur 12 mois s'en ressent.
Donc les taxes carbone ont un effet inflationniste lorsqu'ils sont relevés, mais non pas lorsqu'ils sont maintenus.
Donc oui, dans les deux cas à court terme, mais non pas à long terme.
- C'est une question qui va certainement être évoquée dans le discours politique.
La récession: Quand le ralentissement se produira-t-il?
On parle depuis longtemps de la récession qui s'en vient. Quand y aura-t-il ralentissement?
- Il y a déjà une récession du secteur manufacturier. La question est de savoir quand nous aurons une récession des services. De façon anecdotique, nous en avons déjà parlé aujourd'hui, je crois que je commence à avoir des indices au niveau des réservations d'hôtel, qui semble être inférieur à ce qu'elles étaient.
Différents éléments de demande.
Les magasins de vélos, par exemple. C'est anecdotique. Ce sont des échantillons restreints, j'essaye de recueillir autant de donnée anecdotique. La demande d'articles de sport diminue, d'articles domestiques diminuent.
C'est exactement les éléments que nous tacherons de réunir pour nous faire une idée de la dynamique.
Précédemment, les données anecdotiques étaient très variées, mais à présent, elles semblent concorder et indiquer un ralentissement des services.
S'il y a un décalage de 18 mois, c'est une règle qui n'est pas absolue… s'il y a un décalage de 18 mois après une hausse de taux pour que l'on en ressente les effets, nous en sommes au 10e ou 11e mois.
Quand la récession interviendra-t-elle?
À notre avis, ce sera l'an prochain. Ceci interviendra dès le mois de janvier, ou bien plutôt au printemps? Je pense que le temps nous l'apprendra, mais nous prévoyons cela d'ici l'été prochain.
- Chris Whelan, merci pour cet entretien fort agréable. À bientôt. Chris Whelan et stratège à Valeurs Mobilières TD.
Faites toujours propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Nous serons de retour demain avec une mise à jour sur les marchés et quelques-uns des grands moments de la semaine. Mais lundi, Tarik Aeta, de l'indice mondial des soins de santé suit Gestion de Placements TD, va répondent à vos questions sur les actions du secteur de la santé.
Des questions que vous pouvez nous poser en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com.
Merci et à demain!