
De récents rapports économiques soutiennent l’idée que la reprise économique mondiale pourrait être plus rapide que prévu. Anthony Okolie discute avec Xin Chen, vice-présidente, Répartition des actifs, GPTD, des derniers indicateurs alternatifs sur l’activité économique en temps réel.
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La reprise aux États-Unis continue de s’accélérer, mais une grande partie de cette croissance est déjà prise en compte sur les marchés. Nous pourrions cependant être encore surpris par une hausse inattendue. Entrons dans les détails et découvrons les données alternatives les plus récentes avec Xin Chen, vice-présidente, Répartition des actifs à Gestion de Placements TD. Xin, vous consultez toujours beaucoup de données alternatives. Le covoiturage, le trafic aérien, les réservations d’hôtel, les restaurants. Commençons par le transport et le covoiturage. Qu’est-ce que ces données vous disent aujourd’hui?
Bonjour, merci de l’invitation. Je vois dans ces données quelque chose de très intéressant. On observe des tendances disparates dans le domaine du transport. D’une part, on a une forte augmentation de l’utilisation de la voiture depuis la pandémie, donc les gens utilisent plus leurs voitures, ils achètent plus de voitures, ils louent plus de voitures, et ils utilisent même plus de Uber. Vous avez sûrement vu que le prix des Uber a augmenté. Pour l’instant, on est toujours à 20 % à 30 % en plus par rapport à l’utilisation de la voiture avant la pandémie. En revanche, l’utilisation des transports en commun a vraiment chuté. À l’heure actuelle, on est toujours à 30 % sous la normale. Cela signifie que les gens font vraiment appel aux moyens de transport individuels.
Parlons maintenant du trafic aérien. Qu’est-ce que ces données nous indiquent?
Le trafic aérien est très intéressant, car il montre vraiment que les gens n’ont pas de mal à revenir au tourisme et aux dépenses pour les loisirs. Dès le début du mois de mars, on a vu une hausse importante du nombre des vols mondiaux. Cela a vraiment retenu notre attention. Et nous avons commencé à effectuer le suivi de ces vols. Nous avons remarqué une progression constante vers les niveaux de 2019. On n’y est pas encore complètement, mais cette progression est vraiment forte. Et nous avons récemment vu l’enregistrement par la TSA du nombre de passagers le plus élevé à l’aéroport depuis le début de la pandémie. Ce sont des signes très encourageants qui nous indiquent que les gens sortent de leurs habitudes liées au covid et reviennent à leur vie d’avant la pandémie.
Vous parlez donc d’un plus grand nombre de personnes qui sortent et qui voyagent. Certains de ces voyages doivent avoir lieu en Europe. Que voyez-vous dans les données alternatives pour l’Europe?
Oui. L’Europe voit sa mobilité revenir rapidement grâce au déploiement et à l’accélération de la vaccination. Les nouveaux cas d’infection ont chuté et les restrictions sont en train d’être levées. La mobilité est donc vraiment accélérée et correspond presque à celle des États-Unis, et cela s’est fait dans un laps de temps très court. C’est assez impressionnant. Et nous voyons vraiment des indicateurs qui signalent la reprise de leur marché du travail due à une forte demande. En fait, nous consultons les offres d’emploi des entreprises qui embauchent. Nous avons vu une forte croissance des offres d’emploi dans les pays européens, pas seulement un ou deux, mais aussi les pays touristiques comme l’Italie et l’Espagne qui voient leurs offres d’emploi augmenter.
Qu’en est-il des restaurants, particulièrement les réservations? Qu’est-ce qui se passe de ce côté-là?
Les restaurants se portent très bien. C’était déjà le cas l’été dernier. Mais cette année, ce qui est intéressant, c’est que les sorties au restaurant ont augmenté dès le début du printemps. On a donc vraiment dépassé le niveau de l’été dernier, le meilleur niveau de l’été dernier. Cela nous montre que les gens ont très envie de retourner dans leur restaurant préféré pour bien manger. C’est une autre donnée qui nous montre que les gens ont envie de sortir et de dépenser.
Compte tenu de tous ces renseignements liés aux données alternatives, quelles sont les conséquences pour les placements?
Nous continuons d’être très optimistes pour les États-Unis. Nous pensons que, grâce au soutien du secteur des services, comme les gens recommencent à dépenser, on va voir un bilan très positif pour les États-Unis. Nous sommes donc optimistes à l’égard des États-Unis et nous voyons l’Europe comme prochain catalyseur pour les deux régions. Comme je viens de le mentionner, la mobilité et les emplois reprennent vraiment là-bas. Nous avons donc accru nos actions européennes pour nous rattraper. Et nous pensons que la croissance mondiale synchronisée est peut-être encore sous-évaluée par de nombreux investisseurs en ce moment. Le prix est donc réduit, ce qui est vraiment favorable aux actions pour la suite.
Xin, merci beaucoup du temps que vous nous avez accordé.
Merci.
Bonjour, merci de l’invitation. Je vois dans ces données quelque chose de très intéressant. On observe des tendances disparates dans le domaine du transport. D’une part, on a une forte augmentation de l’utilisation de la voiture depuis la pandémie, donc les gens utilisent plus leurs voitures, ils achètent plus de voitures, ils louent plus de voitures, et ils utilisent même plus de Uber. Vous avez sûrement vu que le prix des Uber a augmenté. Pour l’instant, on est toujours à 20 % à 30 % en plus par rapport à l’utilisation de la voiture avant la pandémie. En revanche, l’utilisation des transports en commun a vraiment chuté. À l’heure actuelle, on est toujours à 30 % sous la normale. Cela signifie que les gens font vraiment appel aux moyens de transport individuels.
Parlons maintenant du trafic aérien. Qu’est-ce que ces données nous indiquent?
Le trafic aérien est très intéressant, car il montre vraiment que les gens n’ont pas de mal à revenir au tourisme et aux dépenses pour les loisirs. Dès le début du mois de mars, on a vu une hausse importante du nombre des vols mondiaux. Cela a vraiment retenu notre attention. Et nous avons commencé à effectuer le suivi de ces vols. Nous avons remarqué une progression constante vers les niveaux de 2019. On n’y est pas encore complètement, mais cette progression est vraiment forte. Et nous avons récemment vu l’enregistrement par la TSA du nombre de passagers le plus élevé à l’aéroport depuis le début de la pandémie. Ce sont des signes très encourageants qui nous indiquent que les gens sortent de leurs habitudes liées au covid et reviennent à leur vie d’avant la pandémie.
Vous parlez donc d’un plus grand nombre de personnes qui sortent et qui voyagent. Certains de ces voyages doivent avoir lieu en Europe. Que voyez-vous dans les données alternatives pour l’Europe?
Oui. L’Europe voit sa mobilité revenir rapidement grâce au déploiement et à l’accélération de la vaccination. Les nouveaux cas d’infection ont chuté et les restrictions sont en train d’être levées. La mobilité est donc vraiment accélérée et correspond presque à celle des États-Unis, et cela s’est fait dans un laps de temps très court. C’est assez impressionnant. Et nous voyons vraiment des indicateurs qui signalent la reprise de leur marché du travail due à une forte demande. En fait, nous consultons les offres d’emploi des entreprises qui embauchent. Nous avons vu une forte croissance des offres d’emploi dans les pays européens, pas seulement un ou deux, mais aussi les pays touristiques comme l’Italie et l’Espagne qui voient leurs offres d’emploi augmenter.
Qu’en est-il des restaurants, particulièrement les réservations? Qu’est-ce qui se passe de ce côté-là?
Les restaurants se portent très bien. C’était déjà le cas l’été dernier. Mais cette année, ce qui est intéressant, c’est que les sorties au restaurant ont augmenté dès le début du printemps. On a donc vraiment dépassé le niveau de l’été dernier, le meilleur niveau de l’été dernier. Cela nous montre que les gens ont très envie de retourner dans leur restaurant préféré pour bien manger. C’est une autre donnée qui nous montre que les gens ont envie de sortir et de dépenser.
Compte tenu de tous ces renseignements liés aux données alternatives, quelles sont les conséquences pour les placements?
Nous continuons d’être très optimistes pour les États-Unis. Nous pensons que, grâce au soutien du secteur des services, comme les gens recommencent à dépenser, on va voir un bilan très positif pour les États-Unis. Nous sommes donc optimistes à l’égard des États-Unis et nous voyons l’Europe comme prochain catalyseur pour les deux régions. Comme je viens de le mentionner, la mobilité et les emplois reprennent vraiment là-bas. Nous avons donc accru nos actions européennes pour nous rattraper. Et nous pensons que la croissance mondiale synchronisée est peut-être encore sous-évaluée par de nombreux investisseurs en ce moment. Le prix est donc réduit, ce qui est vraiment favorable aux actions pour la suite.
Xin, merci beaucoup du temps que vous nous avez accordé.
Merci.