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(musique) - Un peu plus de 1 %. Mais évidemment, les investisseurs doivent à présent se pencher sur les résultats des grandes sociétés technologiques comme Intel, qui a déclaré ses résultats après la clôture du marché.
À présent, examinons Comcast.
Les actions de Comcast sont à la hausse suite à un résultat récent qui a compensé une réduction de ses activités de bande passante. Comcast en augmentation d'environ 6 %.
Du côté des semi-conducteurs, Applied Materials est en augmentation.
Les producteurs de plus sont sous le feu de la rampe étant donné qu'ils cherchent à s'y retrouver dans la guerre des puces entre la Chine et les États-Unis.
On se concentrera évidemment sur les résultats d'Intel et d'Applied Materials après la clôture des marchés.
Voilà pour la mise à jour sur les marchés.
la Fed américaine a fait passer son taux directeur à un niveau record depuis 22 ans.
Suite à la dernière augmentation de 25 points de base. La Fed a indiqué qu'elle n'avait peut-être pas terminé sa série de hausses. Un peu plus tard, la banque centrale européenne a fait passer elle aussi son taux directeur à un niveau record depuis 23 ans. Elle a dit aussi qu'elle avait peut-être pas terminé de ces hausses. Accueillons Brad Simpson de Gestion de Patrimoine TD.
- Bonjour, très heureux d'être ici.
- Je voulais commencer par la décision de la Fed d'hier.
- Il faudrait peut-être un peu plus de temps. Vous savez, au final, il faut réfléchir aux fonctions d'une banque centrale. Il faut aller au-delà de la situation actuelle pour comprendre son ressenti. Tous les trimestres, on publie un document et il se trouve qu'aujourd'hui nous publions ces documents de recherche.
D'ailleurs, dans environ une heure. Il compte environ 80 pages. Il y en a 30 qui discutent des banques centrales et des taux directeurs. Je pense qu'il faut voir les choses sous cet angle. l'inflation pour une banque centrale est le nerf de la guerre. Si on se penche sur le passé, on constate que les banques centrales connaissaient un récit différent.
c'était la situation des années 70 de l'inflation qui se reproduisait constamment.
On savait qu'il fallait absolument veiller à ne pas renouer avec la situation des années 70, début des années 80.
Si on voit l'œuvre des banques centrales sous cet angle, et d'ailleurs dans mon article d'introduction à une publication que nous avons intitulée Soundproof, j'ai une citation qui dit qu'il faut comprendre que pour les banquiers centraux, c'est comme un traumatisme d'enfance. On n'oublie jamais la crise des taux d'intérêt des années 70, début 80. Depuis 2020 jusqu'à aujourd'hui, je pense à la pandémie, à la guerre en Ukraine, à toutes les politiques monétaires qui sont derrière les augmentations, le seul et unique objectif a toujours été d'abord de survivre à la crise de la pandémie, et ensuite, de remettre l'économie sur les rails, et depuis, je pense qu'on peut tous entendre que les taux d'intérêt étaient trop faibles pendant trop longtemps.
Je ne suis pas ici d'ailleurs pour critiquer ce parcours, si seulement que les taux d'intérêt sont un outil assez élémentaire.
Que se passe-t-il? C'est que l'inflation à présent qu'on essaie d'endiguer doit être conjurée envers et contre tous.
Donc aujourd'hui, on nous dit qu'on doit observer la situation au jour le jour.
Vous avez vu l'augmentation de 25 points de base de la Fed hier.
La banque centrale européenne aujourd'hui.
Et donc jusqu'à ce qu'on soit confiant que l'inflation est de retour à la cible des deux à 3 %, oui la tendance est bonne, mais il faut comprendre le raisonnement des banquiers centraux.
Si on voit les choses sous cet angle, on a une meilleure idée de ce que accomplit Satan.
- Permettez-moi de rester du côté de la politique monétaire. Vous nous avez parlé de la méthode d'essais et erreur qui a causé beaucoup de difficultés au gestionnaire de portefeuille.
- Oui, écoutez, c'est une des choses que j'apprécie beaucoup dans le climat actuel, c'est-à-dire que nous avons un contraste intéressant.
Si vous ouvrez le journal ou si vous consultez un ouvrage sur les affaires, il est toujours question des grands ensembles de données.
Je sais que même ici, on adore parler des grands ensembles de données.
Or, ma formation est en macroéconomie, et comme gestionnaire de portefeuille, j'ai un ascendant quantitatif.
Mais une chose qu'il faut garder à l'esprit, c'est cette approche d'essais et d'erreurs que l'on observe à l'heure actuelle. C'est-à-dire que ce que les banques centrales ont fait depuis quelque temps, surtout depuis trois ans, mais même depuis une décennie, et si d'ailleurs vous vous penchez sur les comportements des banques centrales, les mesures qui ont été prises ne sont pas forcément faciles à comprendre et leurs résultats sont encore moins faciles à saisir.
Ce que les gestionnaires de portefeuille quantitatif aiment faire, ce que les économistes aiment évaluer et ce que les investisseurs et m'évaluer, c'est des données très nettes.
Ce sont toujours des données passées que nous extrapolons pour prendre des décisions sur la répartition du capital.
Le problème que nous avons à l'heure actuelle, c'est que ces données que nous utilisons à partir du passé, nous cherchons les extrapoler dans un avenir et dans un climat, une conjoncture qu'on n'a jamais vue auparavant.
Ainsi, ce qu'il faut comprendre, c'est que c'est un peu comme la haute fréquence qui crée des distorsions. Si vous voyez les choses sous cet angle, chaque fois qu'on essaie de se servir de ces données, ce que l'on observe, c'est que cela a un effet de distorsion.
Ce que nous aimons dire dans l'environnement des affaires, d'ailleurs John Templeton disait toujours: ne pensez jamais que les choses sont les mêmes.
Elles sont toujours différentes et c'est le cas aujourd'hui, à plus forte raison.
Nous devons être honnêtes, c'est-à-dire qu'il est difficile de prédire l'avenir, il faut savoir quand on prend des décisions, que soit on essaie d'anticiper l'économie pour les trimestres à venir, ou alors, lorsqu'on essaie de déterminer ce qui se passera dans les marchés privés, marchés boursiers au marché des titres à revenu fixe, il faut être honnête. Ce que l'on peut savoir est très limitée.
De l'avenir.
Et c'est parfaitement acceptable. Le problème, c'est de ne pas être honnête, car on peut apporter toutes sortes d'hypothèses à son raisonnement qui soit erroné.
- Excellent départ à la conversation. Nous allons poser des questions à Brad Simpson au sujet de la stratégie du marché dans un instant. Pour rappel, vous communiquez avec notre temps à l'adresse électronique MoneyTalkLive@TD.com ou en vous servant de l'encadré au bas de votre écran. Voici maintenant une mise à jour sur les sujets d'actualité et un aperçu sur l'évolution des marchés.
De nouvelles statistiques montrent que l'économie américaine a connu une croissance plus forte au deuxième trimestre en dépit des hausses de la fête.
Le PIB américain a augmenté à 2,4 % au deuxième trimestre, dépassant les attentes.
Les dépenses de consommation sont le moteur de ses solides trimestres en plus de l'augmentation des placements des entreprises et des achats du gouvernement.
Cette nouvelle intervient un jour après que la Fed a relevé son taux d'intérêt d'un quart: pour le porter à son plus haut niveau depuis 22 ans.
Meta a enregistré un chiffre d'affaires de 22 milliards de dollars soit une augmentation de 11 % par rapport à l'année précédente. La société-mère de Facebook a déclaré que les bénéfices ont augmenté de 21 % et que le troisième trimestre est encourageant. Ce résultat intervient tandis que les publicités numériques semblent reprendre la visière en vigueur et quel enthousiasme pour la technologie reste fort.
Enfin, la compagnie pétrolière Cenovus a annoncé une baisse de ses bénéfices trimestriels et réduits ses prévisions de pétrole en raison des incendies de forêt.
La société de Calgary a déclaré un bénéfice net en baisse de 4 milliards de dollars (...) dans ses prévisions pour l'année, la société indique qu'elle s'attend désormais à ce que la production de 2023 soit légèrement inférieure à ses prévisions du trimestre précédent. À présent, voici comment se négocie le principal indice de référence du Canada.
Le S&P TSX est en augmentation modeste, environ 14 points, ou un peu moins de 0,1 %. Vers les États-Unis à présent, le S&P 500 qui a une augmentation modeste également d'environ 27 points ou 0,6 %.
De nouveau, nous nous attendons à davantage de résultats trimestriels qui devraient impulser les transactions ce matin.
Nous sommes de retour avec les questions que vous avez pour Brad Simpson.
La première question: combien de temps le marché de l'emploi peut-il rester si solide avec l'affaiblissement de l'économie?
- Alors, combinons deux choses.
D'abord, regardons ce que vous venez de déclarer, à savoir que la croissance économique aux États-Unis est de 2,4 % par rapport à l'exercice précédent.
C'est par rapport aux prévisions qui étaient de 1,8 %.
En plus, les biens de base ont augmenté moins que dans les trimestres précédents.
C'est un virage vers l'économie idéale.
Quand vous regardez les choses sous cet angle, c'était censé être au moment où on était censé avoir une récession en raison de l'augmentation des taux d'intérêt.
Cette pourquoi c'est un marché très difficile à prédire.
Si on se pose la question, qu'est-ce qui pourrait mener à une récession, si vous continuez d'augmenter les taux d'intérêt, qu'est-ce qui pourrait ralentir l'économie? C'est l'emploi. Pour le moment, l'emploi est très résilient.
D'ailleurs, si vous regardez les semaines dernières, les conventions collectives signées récemment en trop dans le secteur du transport aérien, mais il y a d'autres exemples également, jusqu'à ce que… en fait, si vous êtes banquiers central, vous êtes sans doute très préoccupés par le marché très serré des emplois et une augmentation importante des salaires.
Le secteur de l'emploi et de la main-d'œuvre est un élément très important du marché.
Il faut le garder à l'œil.
Nous commençons à voir dans le système, et je vais être très clair, nous en sommes vraiment au tout début, mais si vous regardez les cycles de resserrement du passé, il faut environ 12 à 18 mois pour que cela ait un impact sur le marché de l'emploi. Nous en sommes à l'heure actuelle à 12 à 18 mois et nous constatons des changements dans les taux de chômage, surtout les réclamations au titre des pertes d'emploi.
Avec toutes les données à notre disposition, c'est difficile de s'y retrouver, de savoir si la tendance se maintiendra, mais ce que l'on peut observer, c'est qu'effectivement, nous en sommes au début de ce composant, d'un changement dans le marché de l'emploi. Je ne pense pas que ce soit déraisonnable que la Fed dise: nous allons continuer d'évaluer les données au quotidien, nous allons examiner ce que font toutes les autres banques centrales. Vous savez, à l'heure actuelle, on est un taux de chômage de 3,8 % aux États-Unis et il est possible dans un an d'avoir un taux de chômage plutôt de 4,5 à 5 %.
Ce qui paraît peut-être étrange, vous vous dîtes peut-être que c'est une drôle de nouvelles à considérer positive, mais ce serait peut-être une des dernières étapes avant d'envisager un taux d'inflation qui renouera avec ses niveaux passés.
- Oui, comme vous dites, le taux de chômage est arrivé à un taux qu'on n'avait pas vu depuis 50 ans. La prochaine question: quel est votre point de vue par rapport aux obligations et aux actions à l'heure actuelle?
- Eh bien, un bon point de départ ici à Gestion de Patrimoine TD, nous avons le comité de la répartition de l'actif.
Ce comité se réunit tous les mois et nous déterminons quel doit être la répartition entre les diverses formes de placement.
Pour le moment, nous sommes très surpondérer dans les titres à revenu fixe et nous sommes un peu sous pondérés dans les actions.
Cela vous montre bien que le point de départ est le taux d'intérêt.
dans les 15 minutes que nous avons passées ensemble, je pense que nous avons à quelques reprises parler des taux d'intérêt qui devrait atterrir dans les cinq à 5,5 %. Si vous regardez les bons du Trésor américain à 3,8 % et que vous extrapolez plus ou -50. Points de base, que ce soient des obligations à rendement élevé ou non, dans le marché vous pouvez avoir entre trois et demi % et cinq et demi % et vous avez (.
..) je crains toujours de donner l'impression, je voudrais parler à une génération de professionnels déplacements qui n'ont jamais vu de ton intérêt à 5 %, ce qui est assez étonnant, mais l'envers de la médaille, c'est que lorsqu'on examine l'économie mondiale, on sait qu'on est beaucoup plus proche de la fin du cycle. Qu'est-ce que j'entends par cela?
C'est qu'il est raisonnable pour les 12 à 24 prochains mois d'envisager un ralentissement à nouveau.
si vous regardez l'économie canadienne, américaine ainsi que la communauté économique dans son ensemble, on a pu repousser ralentissement à 2024, mais si on commence à voir ce ralentissement, les taux d'intérêt devraient commencer à baisser.
Et avec cette baisse, vous aurez un coup de vent très intéressant mais aussi un capital très intéressant.
Nous pensons que c'est vraiment un moment intéressant pour investir dans les titres à revenu fixe.
À court terme, il y aura peut-être une volatilité mais si vous acceptez cette volatilité, les termes sont très légers.
Et ensuite, pensez à un actif non corrélé.
Dans le passé, les titres à revenu fixe n'étaient pas un excellent moyen de diversifier son portefeuille, mais cela était très contraire à une tendance à long terme. Nous pensons que cette tendance devrait de nouveau se retrouver dans les marchés dans un avenir proche. Du point de vue des gains en capital et des coupons, les gains à revenu fixe sont vraiment très intéressants.
- Excellent point de vue sur cette dualité.
Titres à revenus fixes versus actions.
Comme toujours, faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Nous reprendrons vos questions avec Brad Simpson dans un instant, mais pour rappel, vous pouvez communiquer avec nous en tout temps.
MoneyTalkLive@TD.com. À présent, passons aux segments éducatifs.
aujourd'hui nous examinons les dépôts canadiens. Que sont-ils, comment fonctionne-t-il et comment y accéder sur la plate-forme CourtierWeb?
Nous accueillons Nugwa Haruna pour répondre à ces questions ainsi que d'autres.
Vous avez peut-être entendu parler des reçus de dépôt canadien. Cela permet d'investir dans la devise locale. Par exemple, Alibaba.
Ce sont le même type de dépôt, mais c'est américain.
Ici au Canada, nous avons la formule canadienne qui permet aux Canadiens d'investir dans des actions américaines mais en dollars canadiens.
Vous allez passer à recherche, et sous placement, vous allez choisir les actions et ensuite vous allez afficher un titre américain.
Allez vite constater deux choses. D'abord, vous allez constater que c'est indiqué en dollars américains ou canadiens.
Si vous choisissez le titre en dollars américains, ici vous avez le dernier cours enregistré.
Passons ensuite au certificat canadien d'action étrangère.
Je passe à la version canadienne de la valeur mobilière. Vous allez constater ici que le montant de l'action est de loin inférieur. Pourquoi? Parce que si certificat canadien d'action étrangère vous permette d'acheter des unités partielles.
L'avantage, c'est que vous pouvez entamer une participation avec bien moins qu'une action complète. Si vous cherchez à diversifier, ça pourrait être une possibilité.
Une autre chose que je souhaite évoquer lorsqu'il est question des CCAE, c'est que pour les épaisseurs n'est pas nécessaire de se soucier des opérations sur change.
car les CCAE sont déjà couverts. (...
) Si vous regardez le volume pour les CCAE, c'est un peu moins de 30 000. Il y a une différence importante. Il faut en être conscient. C'est un risque potentiel lorsqu'il est question des volumes d'échanges.
Il n'a peut-être pas forcément assez le jour en question pour acheter ou vendre.
Il s'agit pour vous de voir quels sont les risques, les avantages avant de prendre une décision.
Si vous voulez vous servir de cette possibilité.
Les CCAE, - merci beaucoup pour ce segment de placement sur CourtierWeb, Nugwa Haruna. Continue de consulter les segments d'apprentissage CourtierWeb.
De retour à présent aux questions de nos téléspectateurs pour Brad Simpson.
Prochaine question: les marchés au meilleur rendement que ce qu'on prévoyait cette année. Est-ce que ces gains peuvent se poursuivre?
Une excellente question, n'est-ce pas?
- Oui, ce ne sont pas des questions simples cependant.
Je pense qu'il faut ventiler la question.
On se sert des marchés de manière très générale.
Les marchés dans l'ensemble se traduisent dans le S&P 500. Le S&P 500 a une excellente année. Je pense que la majorité d'entre nous, si on suit les marchés, on sait que la prochaine étape, c'est que les marchés ont très bien performé, mais il faut se poser la question, si on approfondit un peu, on constatera qu'il y a sept ou 10 titres qui sont à la base de cette augmentation.
C'était pour le S&P 500.
Si vous regardez au Canada, depuis le début de l'année, même si l'étonnement du TSX ne sont pas formidables, si vous regardez les rendements du TSX, vous pouvez sans doute encercler spots et failles et dire: voici la majorité de l'explication.
On peut se poser la question. Peut-on s'attendre à ce que les marchés continuent de créer le rendement qu'on obtient actuellement? Si cela se poursuit?
Je dirais non, ce n'est pas possible. La bonne nouvelle, c'est que ce qu'on commence à observer, c'est une dispersion en termes simples, cela signifie qu'il y a aussi le reste des sociétés inscrites en bourse.
Si vous voyez les choses sous cet angle, vous regardez le S&P 500, vous dîtes 20 fois les bénéfices, oui peut-être, mais examinons ce titre.
Ensuite, vous vous rapprochez peut-être de 16 fois plutôt que 20 fois.
Vous arrivez à dévalorisation historique.
Vous pouvez ensuite vous dire: bon, peut-être que c'est plus intéressant.
Nous avons une pondération, une sous-pondération dans les actions à l'heure actuelle.
Mais si on voit les choses sous cet angle, où on peut choisir des titres dans les marchés, ça change un peu le récit.
Permettez-moi quand même de proposer une mise en garde.
Ça se retrouve dans l'article qu'on a publié aujourd'hui. C'est une chose qui me trotte beaucoup dans l'esprit.
C'est que si vous passez du S&P 500 aux sept grands titres et qu'ensuite vous regardait le rendement du Nasdaq, c'est encore plus impressionnant et du côté de la technologie, l'IA brûle les lèvres de tout le monde. Si vous êtes chefs de la direction financière de l'entreprise, vous voulez parler d'IA même si vous ne savez pas comment vous en servir. Vous voulez donner l'impression de vous en servir.
Cela me rappelle beaucoup une expérience passée au début de ma carrière dans les années 2000.
Je sais que les gens n'aiment pas beaucoup en parler, mais moi, je vois cette période et je me dis: à l'époque, on ne parlait que de l'Internet. L'Internet allait changer le monde. Oui, Internet a changé le monde, regardez ce que nous faisons aujourd'hui, c'est remarquable ce qui se produit, mais nous avons aussi augmenté les valorisations à des niveaux ridicules en fonction d'une promesse creuse.
On peut regarder Cisco et la tendance de Cisco à l'époque, vous verrez que Cisco a atteint un niveau énorme.
C'est ce qui devait être l'échine dorsale de l'Internet, ce qui peut être le cas, mais si vous regardez son titre actuel, il est toujours en deçà du niveau de 2000. Ce que j'ai fait dans mon article, ce que j'ai voulu aller sur ChatGPT et j'ai demandé à ChatGPT quelle société sont trop chères.
ChatGPT m'a dit: si on achète une action d'une société technologique qui est très solide, c'est logique, mais il faut veiller à penser à la valorisation.
Il faut penser aux affaires et il faut penser aussi à la diversification.
Je me disais: je suis d'accord avec ChatGPT. Là où je veux en venir, c'est qu'il faut procéder avec précaution, avec prudence, parce que je crains une répétition des erreurs de l'an 2000. Je parle investisseur des détails, mais aussi de professionnels qui n'ont peut-être pas l'expérience de l'an 2000 et qui sont peut-être pris un peu dans l'engouement.
Il cherche un rendement, ils essaient de profiter le plus possible d'un rendement pendant le trimestre en cours et je crois qu'il est préférable de prendre un peu de recul.
On peut examiner l'ensemble du marché, et si on le fait, on trouvera les sociétés qui sont vraiment dans une classe à part.
C'est la raison pour laquelle nous avons des noms de croissance dans notre portefeuille.
Comme gestionnaire quantitatif, j'y vois un élan intéressant du point de vue du prix, mais l'envers de la médaille, c'est qu'il faut avoir des noms plus cycliques.
Vous voyez avec l'augmentation de la cadence de l'économie, le secteur du pétrole par exemple.
Le pétrole est à 75 $ le baril.
Ces sociétés s'échangent commissions et au milieu d'une récession et ce n'est pas le cas. On aura peut-être une récession à la fin de 2024, mais entre-temps, il y a toutes sortes de titres cycliques qui sont échangés comme si l'économie était beaucoup plus sombre qu'elle ne l'est.
Cela présente des possibilités intéressantes, et si vous regardez les dividendes que vous obtenez, c'est vraiment intéressant.
Les banques s'échangent leurs bénéfices.
Vous avez un dividende de quatre ou 5 % que vous pouvez conserver pendant que vous obtenez ce rendement au fil du temps.
Si vous regardez les marchés émergents, qui ont eu beaucoup de mal du point de vue des cours, et d'ailleurs on pourrait consacrer un entretien complet au problème de la Chine, qui sont variés et nombreux, mais si vous regardez l'approche équilibrée du portefeuille, il y a de grandes possibilités, mais pour le moment, c'est difficile de trouver un équilibre sur la balance.
- oui, ça me rappelle ce que vous disiez sur les distorsions sur le marché.
- Oui, tout à fait. C'est un excellent exemple.
C'est l'exemple parfait. Le problème, c'est qu'avec une augmentation de l'amplitude, et avec ses distorsions, rappelez-vous que les distorsions, si elles sont suffisamment puissantes, peuvent même fissurer du verre.
Rappelez-vous que les distorsions peuvent être graves.
- Excellent point de vue, merci. Passons la prochaine question. Tout le monde semble s'inquiéter de l'immobilier commercial. Question de réflexion?
- La bonne nouvelle, c'est que si tout le monde s,en souci, ce qui est le cas, les courants tiennent sans doute compte. Une mise en garde si vous permettez.
je crois que lorsqu'on parle d'immobilier, et lorsqu'on parle d'immobilier commercial, on parle du fait que l'immobilier est mis à mal en Amérique du Nord du point de vue commercial même ailleurs dans le monde.
c'est quelque chose qu'on doit garder à l'œil, très certainement, mais le problème que nous avons, c'est que les tours à bureaux dans les grands centres urbains, de dire que cela est égal au reste du marché immobilier, c'est un raccourci qu'il faut éviter.
Pour nous, quand on regarde l'immobilier mondial et intérieur, nous sommes sous pondéré. Pourquoi? Parce qu'on voit des vents contraires certains du côté de l'immobilier commercial. Mais cela est déjà pris en compte dans les marchés.
c'est là, je pense, que du côté des actions on peut approfondir certains titres, entre autres pour les fiducies.
Pensez aussi à élargir votre diversification grâce à l'immobilier.
TD économie a publié un article hier où on approfondit le marché immobilier canadien, côté résidentiel.
En fait, on sait que le Canada est très peu abordable par rapport aux autres pays développés. Pourquoi? Parce que finalement nous n'avons pas suffisamment de capacités pour répondre à la demande.
Et même si on augmente la capacité, quand on regarde la demande dans espace résidentiel au Canada, si on extrapole jusqu'en 2030, je crois qu'on a du mal à la demande. Si vous ne répondez pas la demande, cela signifie que les prix vont augmenter. Donc en ce qui s'il nous concerne, ça peut être intéressant, surtout les fiducies de placement immobilier.
- Bien, nous reprendrons vos questions pour Brad Simpson dans un instant.
Comme toujours, faites vos recherches avant de prendre des décisions de placement.
Je vous rappelle que vous pouvez communiquer avec moi en tout temps.
Avez-vous une question au sujet des placements ou ce qui est à la base des mouvements de marché? Nos invités veulent vous entendre.
Il y a de moins de nouveau poser des questions: par courriel, en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nous demanderons à un de nos invités de vous répondre en direct.
Aujourd'hui, Canada Goose a annoncé un programme qui permet au consommateur d'échanger facilement des vêtements et aux acheteurs de rechercher des produits Canada Goose authentiques d'occasion.
Entreprise a mis en place une plate-forme intitulée génération qui permet aux clients de trouver des articles d'occasion. Susan Prince est des nôtres pour nous en parler.
Qu'est-ce qui a poussé Canada Goose à se lancer dans les vêtements d'occasion?
- C'est intéressant. Il y a trois facteurs.
Le premier étend les objectifs ESG, environnement, société et gouvernance.
Essentiellement, l'entreprise a une stratégie d'impact, et en revendant ses articles, elle peut atteindre certaines de ses cibles. Canada Goose avait déjà créé génération aux États-Unis, donc pour le moment, elle lance cette formule au Canada.
Canada Goose a déjà atteint ses objectifs ESG, ça permet de les améliorer. Ensuite, les volontés des clients, des consommateurs.
Canada Goose a remarqué qu'il y avait énormément de recherche pour des vêtements Canada Goose d'occasion. Ça a augmenté de 50 % entre 2021 2020: c'est de l'information vraiment très utile pour la société. Selon le président de Canada Goose, 80 % des consommateurs de vêtements achètent des vêtements d'occasion s'ils ont moins de 30 ans. Entre autres, c'est bon pour les affaires. Il y a des statistiques très intéressantes. En 2023,30 % des acheteurs étaient des clients à répétition. Selon Canada Goose, ceux-ci dépensent presque deux fois et demie plus que les autres clients. Donc les clients réguliers viennent non seulement acheter, et s'ils viennent avec leurs vêtements d'occasion, ce qu'ils recevront, c'est des quatre canaux Canada Goose, de sorte qu'ils vont dépenser sur des articles neufs.
C'est un excellent modèle d'entreprise du point de vue de l'actionnaire, du consommateur, c'est vraiment très attractif.
- Ça fait longtemps que les magasins d'occasion existent, on les voit partout en ville, mais c'est assez créneau pour les détails. Pourquoi les entreprises les grandes entreprises s'intéressent-elles?
- Aussi car justement de ce marché créneau. Dans le passé, il fut un temps où les vêtements d'occasion étaient soient perçus comme rétro, c'était vraiment très spécialisé, ou alors c'était perçu comme vêtements à rabais. Mais cela a changé.
Les gens ne voient pas les vêtements d'occasion comme un problème.
Pour eux, c'est plutôt un problème qui n'existe plus. C'est-à-dire que l'achat de vêtements d'occasion n'est plus un problème.
Lululemon a à présent des vêtements d'occasion, Levi's, Patagonia, la Baie d'Hudson et Simons ont aussi des possibilités de revente. C'est devenu courant.
- Merci Susan Prince avoir été des nôtres.
Coup d'oeil sur les marchés. examinons ce qui se passe dans les marchés. Nous nous tournons vers notre tableau de bord qui se trouve sur CourtierWeb.
nous regardons le S&P 500 et les grands titres, Meta, en augmentation depuis plus de 6 %. Évidemment, les résultats trimestriels étaient vraiment impressionnants.
NVIDIA, fabricant de puces, augmentation de 4 %. AMD, augmentation de 4 %.
Au bas de l'écran, CM CSA, augmentation de 6 % en raison sans doute de ce bénéfice du troisième trimestre meilleur que prévu.
Ensuite, passons aux TSX. Vous voyez Cenovus qui vient de déclarer des résultats trimestriels qui voient une augmentation d'environ 5 % en dépit de ses résultats inférieurs aux attentes pour ce trimestre.
D'autres titres, par exemple Shopify.
En augmentation aussi d'environ 2 %.
Nous sommes de retour avec Brad Simpson, stratège en chef chez Gestion de Patrimoine TD. Voici la prochaine question. Tout le monde s'attendait à ce que la réouverture de la Chine sauve la mise. Cela ne s'est pas produit.
Quelles sont les perspectives à long terme?
- C'est une excellente question.
Vous savez, pour le premier trimestre de 2023, on pensait vraiment que le déconfinement de la Chine allait être très salutaire car le confinement avait été beaucoup plus long en Chine qu'ailleurs.
mais au final, ce n'est pas le cas.
D'entrée, on a vu les services augmenter, le secteur manufacturier a augmenté, puis dans le deuxième trimestre, on a commencé à constater une diminution du secteur manufacturier des services. Au final, il y a de graves problèmes structurels. Je pense qu'un grand nombre d'entre eux sont attribuables au fait qu'il s'agit d'une économie qui passe d'une économie d'exportation à une économie qui cherche de plus en plus à être comme en Amérique du Nord, une économie davantage axée sur les services.
Le problème, c'est que nous commençons à constater une accélération de cette tendance.
Les gens commencent à voyager davantage, à voyager en avion, à réserver des chambres d'hôtel, mais ce faisant ils dépensent moins. Ils ne dépensent pas autant qu'avant la pandémie.
Cela évidemment a un impact sur les résultats.
Par ailleurs, une chose qu'on évoque souvent ici, c'est que du côté du secteur manufacturier, nous avons acheté tous les biens qu'on voulait.
Lorsqu'on était tous confinés à domicile.
Maintenant que les choses sont réouvertes, vous avez en Amérique du Nord depuis deux ans environ, là-bas c'est plutôt quelque mois, secteur manufacturier, la demande pour ses biens durables n'est pas très élevée.
Le changement actuel de la Chine, surtout les changements d'habitudes de ses consommateurs, devient un vent contraire.
Il y a des problèmes du côté du bilan de la Chine et je ne pense pas qu'il y ait un investisseur sur cette planète qui ne comprenne pas que la situation immobilière enchaînée désastreuse.
On parle beaucoup d'inflation, ici, vous pouvez peut-être vous poser la question en Chine c'est plutôt une situation déflationniste. Si jamais il y avait un environnement déflationniste, je ne dis pas que c'est le cas, mais il y a des signaux avant-coureurs préoccupants.
Cela ne sera pas résorbé au cours des trimestres à venir.
C'est un enjeu qui pourrait se répercuter sur des années à venir.
Ces choses étant dites, il y a aussi une tendance à plus long terme donc je ne pense pas que ces choses soient des nouvelles pour les décideurs chinois.
Cela signifie que des étapes seront prises ici pour essayer de remettre l'économie sur les rails, ce qui signifie… bon, j'ai parlé des tendances à long terme, mais à court terme, cela ne signifie pas qu'il n'y a pas des possibilités à trouver dans ce marché.
Tandis qu'on commence à trouver que les politiques monétaires ont un impact sur l'économie.
- Excellente observation, Brad. Merci d'avoir été des nôtres. Je me réjouis de retrouver vos articles, à très bientôt.
- Merci, j'apprécie beaucoup votre accueil.
- Merci à Brad Simpson, chaque stratège en chef Gestion de Patrimoine TD. Demain, ne manquez pas certains des meilleurs il s'entretient de la semaine.
Nous allons faire une pause estivale, nous serons de retour le 8 août. Si vous voulez consulter des émissions, n'hésitez pas à aller sur moneytalk.com. Voilà pour l'émission d'aujourd'hui, prenez bien soin de vous et à demain!
À présent, examinons Comcast.
Les actions de Comcast sont à la hausse suite à un résultat récent qui a compensé une réduction de ses activités de bande passante. Comcast en augmentation d'environ 6 %.
Du côté des semi-conducteurs, Applied Materials est en augmentation.
Les producteurs de plus sont sous le feu de la rampe étant donné qu'ils cherchent à s'y retrouver dans la guerre des puces entre la Chine et les États-Unis.
On se concentrera évidemment sur les résultats d'Intel et d'Applied Materials après la clôture des marchés.
Voilà pour la mise à jour sur les marchés.
la Fed américaine a fait passer son taux directeur à un niveau record depuis 22 ans.
Suite à la dernière augmentation de 25 points de base. La Fed a indiqué qu'elle n'avait peut-être pas terminé sa série de hausses. Un peu plus tard, la banque centrale européenne a fait passer elle aussi son taux directeur à un niveau record depuis 23 ans. Elle a dit aussi qu'elle avait peut-être pas terminé de ces hausses. Accueillons Brad Simpson de Gestion de Patrimoine TD.
- Bonjour, très heureux d'être ici.
- Je voulais commencer par la décision de la Fed d'hier.
- Il faudrait peut-être un peu plus de temps. Vous savez, au final, il faut réfléchir aux fonctions d'une banque centrale. Il faut aller au-delà de la situation actuelle pour comprendre son ressenti. Tous les trimestres, on publie un document et il se trouve qu'aujourd'hui nous publions ces documents de recherche.
D'ailleurs, dans environ une heure. Il compte environ 80 pages. Il y en a 30 qui discutent des banques centrales et des taux directeurs. Je pense qu'il faut voir les choses sous cet angle. l'inflation pour une banque centrale est le nerf de la guerre. Si on se penche sur le passé, on constate que les banques centrales connaissaient un récit différent.
c'était la situation des années 70 de l'inflation qui se reproduisait constamment.
On savait qu'il fallait absolument veiller à ne pas renouer avec la situation des années 70, début des années 80.
Si on voit l'œuvre des banques centrales sous cet angle, et d'ailleurs dans mon article d'introduction à une publication que nous avons intitulée Soundproof, j'ai une citation qui dit qu'il faut comprendre que pour les banquiers centraux, c'est comme un traumatisme d'enfance. On n'oublie jamais la crise des taux d'intérêt des années 70, début 80. Depuis 2020 jusqu'à aujourd'hui, je pense à la pandémie, à la guerre en Ukraine, à toutes les politiques monétaires qui sont derrière les augmentations, le seul et unique objectif a toujours été d'abord de survivre à la crise de la pandémie, et ensuite, de remettre l'économie sur les rails, et depuis, je pense qu'on peut tous entendre que les taux d'intérêt étaient trop faibles pendant trop longtemps.
Je ne suis pas ici d'ailleurs pour critiquer ce parcours, si seulement que les taux d'intérêt sont un outil assez élémentaire.
Que se passe-t-il? C'est que l'inflation à présent qu'on essaie d'endiguer doit être conjurée envers et contre tous.
Donc aujourd'hui, on nous dit qu'on doit observer la situation au jour le jour.
Vous avez vu l'augmentation de 25 points de base de la Fed hier.
La banque centrale européenne aujourd'hui.
Et donc jusqu'à ce qu'on soit confiant que l'inflation est de retour à la cible des deux à 3 %, oui la tendance est bonne, mais il faut comprendre le raisonnement des banquiers centraux.
Si on voit les choses sous cet angle, on a une meilleure idée de ce que accomplit Satan.
- Permettez-moi de rester du côté de la politique monétaire. Vous nous avez parlé de la méthode d'essais et erreur qui a causé beaucoup de difficultés au gestionnaire de portefeuille.
- Oui, écoutez, c'est une des choses que j'apprécie beaucoup dans le climat actuel, c'est-à-dire que nous avons un contraste intéressant.
Si vous ouvrez le journal ou si vous consultez un ouvrage sur les affaires, il est toujours question des grands ensembles de données.
Je sais que même ici, on adore parler des grands ensembles de données.
Or, ma formation est en macroéconomie, et comme gestionnaire de portefeuille, j'ai un ascendant quantitatif.
Mais une chose qu'il faut garder à l'esprit, c'est cette approche d'essais et d'erreurs que l'on observe à l'heure actuelle. C'est-à-dire que ce que les banques centrales ont fait depuis quelque temps, surtout depuis trois ans, mais même depuis une décennie, et si d'ailleurs vous vous penchez sur les comportements des banques centrales, les mesures qui ont été prises ne sont pas forcément faciles à comprendre et leurs résultats sont encore moins faciles à saisir.
Ce que les gestionnaires de portefeuille quantitatif aiment faire, ce que les économistes aiment évaluer et ce que les investisseurs et m'évaluer, c'est des données très nettes.
Ce sont toujours des données passées que nous extrapolons pour prendre des décisions sur la répartition du capital.
Le problème que nous avons à l'heure actuelle, c'est que ces données que nous utilisons à partir du passé, nous cherchons les extrapoler dans un avenir et dans un climat, une conjoncture qu'on n'a jamais vue auparavant.
Ainsi, ce qu'il faut comprendre, c'est que c'est un peu comme la haute fréquence qui crée des distorsions. Si vous voyez les choses sous cet angle, chaque fois qu'on essaie de se servir de ces données, ce que l'on observe, c'est que cela a un effet de distorsion.
Ce que nous aimons dire dans l'environnement des affaires, d'ailleurs John Templeton disait toujours: ne pensez jamais que les choses sont les mêmes.
Elles sont toujours différentes et c'est le cas aujourd'hui, à plus forte raison.
Nous devons être honnêtes, c'est-à-dire qu'il est difficile de prédire l'avenir, il faut savoir quand on prend des décisions, que soit on essaie d'anticiper l'économie pour les trimestres à venir, ou alors, lorsqu'on essaie de déterminer ce qui se passera dans les marchés privés, marchés boursiers au marché des titres à revenu fixe, il faut être honnête. Ce que l'on peut savoir est très limitée.
De l'avenir.
Et c'est parfaitement acceptable. Le problème, c'est de ne pas être honnête, car on peut apporter toutes sortes d'hypothèses à son raisonnement qui soit erroné.
- Excellent départ à la conversation. Nous allons poser des questions à Brad Simpson au sujet de la stratégie du marché dans un instant. Pour rappel, vous communiquez avec notre temps à l'adresse électronique MoneyTalkLive@TD.com ou en vous servant de l'encadré au bas de votre écran. Voici maintenant une mise à jour sur les sujets d'actualité et un aperçu sur l'évolution des marchés.
De nouvelles statistiques montrent que l'économie américaine a connu une croissance plus forte au deuxième trimestre en dépit des hausses de la fête.
Le PIB américain a augmenté à 2,4 % au deuxième trimestre, dépassant les attentes.
Les dépenses de consommation sont le moteur de ses solides trimestres en plus de l'augmentation des placements des entreprises et des achats du gouvernement.
Cette nouvelle intervient un jour après que la Fed a relevé son taux d'intérêt d'un quart: pour le porter à son plus haut niveau depuis 22 ans.
Meta a enregistré un chiffre d'affaires de 22 milliards de dollars soit une augmentation de 11 % par rapport à l'année précédente. La société-mère de Facebook a déclaré que les bénéfices ont augmenté de 21 % et que le troisième trimestre est encourageant. Ce résultat intervient tandis que les publicités numériques semblent reprendre la visière en vigueur et quel enthousiasme pour la technologie reste fort.
Enfin, la compagnie pétrolière Cenovus a annoncé une baisse de ses bénéfices trimestriels et réduits ses prévisions de pétrole en raison des incendies de forêt.
La société de Calgary a déclaré un bénéfice net en baisse de 4 milliards de dollars (...) dans ses prévisions pour l'année, la société indique qu'elle s'attend désormais à ce que la production de 2023 soit légèrement inférieure à ses prévisions du trimestre précédent. À présent, voici comment se négocie le principal indice de référence du Canada.
Le S&P TSX est en augmentation modeste, environ 14 points, ou un peu moins de 0,1 %. Vers les États-Unis à présent, le S&P 500 qui a une augmentation modeste également d'environ 27 points ou 0,6 %.
De nouveau, nous nous attendons à davantage de résultats trimestriels qui devraient impulser les transactions ce matin.
Nous sommes de retour avec les questions que vous avez pour Brad Simpson.
La première question: combien de temps le marché de l'emploi peut-il rester si solide avec l'affaiblissement de l'économie?
- Alors, combinons deux choses.
D'abord, regardons ce que vous venez de déclarer, à savoir que la croissance économique aux États-Unis est de 2,4 % par rapport à l'exercice précédent.
C'est par rapport aux prévisions qui étaient de 1,8 %.
En plus, les biens de base ont augmenté moins que dans les trimestres précédents.
C'est un virage vers l'économie idéale.
Quand vous regardez les choses sous cet angle, c'était censé être au moment où on était censé avoir une récession en raison de l'augmentation des taux d'intérêt.
Cette pourquoi c'est un marché très difficile à prédire.
Si on se pose la question, qu'est-ce qui pourrait mener à une récession, si vous continuez d'augmenter les taux d'intérêt, qu'est-ce qui pourrait ralentir l'économie? C'est l'emploi. Pour le moment, l'emploi est très résilient.
D'ailleurs, si vous regardez les semaines dernières, les conventions collectives signées récemment en trop dans le secteur du transport aérien, mais il y a d'autres exemples également, jusqu'à ce que… en fait, si vous êtes banquiers central, vous êtes sans doute très préoccupés par le marché très serré des emplois et une augmentation importante des salaires.
Le secteur de l'emploi et de la main-d'œuvre est un élément très important du marché.
Il faut le garder à l'œil.
Nous commençons à voir dans le système, et je vais être très clair, nous en sommes vraiment au tout début, mais si vous regardez les cycles de resserrement du passé, il faut environ 12 à 18 mois pour que cela ait un impact sur le marché de l'emploi. Nous en sommes à l'heure actuelle à 12 à 18 mois et nous constatons des changements dans les taux de chômage, surtout les réclamations au titre des pertes d'emploi.
Avec toutes les données à notre disposition, c'est difficile de s'y retrouver, de savoir si la tendance se maintiendra, mais ce que l'on peut observer, c'est qu'effectivement, nous en sommes au début de ce composant, d'un changement dans le marché de l'emploi. Je ne pense pas que ce soit déraisonnable que la Fed dise: nous allons continuer d'évaluer les données au quotidien, nous allons examiner ce que font toutes les autres banques centrales. Vous savez, à l'heure actuelle, on est un taux de chômage de 3,8 % aux États-Unis et il est possible dans un an d'avoir un taux de chômage plutôt de 4,5 à 5 %.
Ce qui paraît peut-être étrange, vous vous dîtes peut-être que c'est une drôle de nouvelles à considérer positive, mais ce serait peut-être une des dernières étapes avant d'envisager un taux d'inflation qui renouera avec ses niveaux passés.
- Oui, comme vous dites, le taux de chômage est arrivé à un taux qu'on n'avait pas vu depuis 50 ans. La prochaine question: quel est votre point de vue par rapport aux obligations et aux actions à l'heure actuelle?
- Eh bien, un bon point de départ ici à Gestion de Patrimoine TD, nous avons le comité de la répartition de l'actif.
Ce comité se réunit tous les mois et nous déterminons quel doit être la répartition entre les diverses formes de placement.
Pour le moment, nous sommes très surpondérer dans les titres à revenu fixe et nous sommes un peu sous pondérés dans les actions.
Cela vous montre bien que le point de départ est le taux d'intérêt.
dans les 15 minutes que nous avons passées ensemble, je pense que nous avons à quelques reprises parler des taux d'intérêt qui devrait atterrir dans les cinq à 5,5 %. Si vous regardez les bons du Trésor américain à 3,8 % et que vous extrapolez plus ou -50. Points de base, que ce soient des obligations à rendement élevé ou non, dans le marché vous pouvez avoir entre trois et demi % et cinq et demi % et vous avez (.
..) je crains toujours de donner l'impression, je voudrais parler à une génération de professionnels déplacements qui n'ont jamais vu de ton intérêt à 5 %, ce qui est assez étonnant, mais l'envers de la médaille, c'est que lorsqu'on examine l'économie mondiale, on sait qu'on est beaucoup plus proche de la fin du cycle. Qu'est-ce que j'entends par cela?
C'est qu'il est raisonnable pour les 12 à 24 prochains mois d'envisager un ralentissement à nouveau.
si vous regardez l'économie canadienne, américaine ainsi que la communauté économique dans son ensemble, on a pu repousser ralentissement à 2024, mais si on commence à voir ce ralentissement, les taux d'intérêt devraient commencer à baisser.
Et avec cette baisse, vous aurez un coup de vent très intéressant mais aussi un capital très intéressant.
Nous pensons que c'est vraiment un moment intéressant pour investir dans les titres à revenu fixe.
À court terme, il y aura peut-être une volatilité mais si vous acceptez cette volatilité, les termes sont très légers.
Et ensuite, pensez à un actif non corrélé.
Dans le passé, les titres à revenu fixe n'étaient pas un excellent moyen de diversifier son portefeuille, mais cela était très contraire à une tendance à long terme. Nous pensons que cette tendance devrait de nouveau se retrouver dans les marchés dans un avenir proche. Du point de vue des gains en capital et des coupons, les gains à revenu fixe sont vraiment très intéressants.
- Excellent point de vue sur cette dualité.
Titres à revenus fixes versus actions.
Comme toujours, faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Nous reprendrons vos questions avec Brad Simpson dans un instant, mais pour rappel, vous pouvez communiquer avec nous en tout temps.
MoneyTalkLive@TD.com. À présent, passons aux segments éducatifs.
aujourd'hui nous examinons les dépôts canadiens. Que sont-ils, comment fonctionne-t-il et comment y accéder sur la plate-forme CourtierWeb?
Nous accueillons Nugwa Haruna pour répondre à ces questions ainsi que d'autres.
Vous avez peut-être entendu parler des reçus de dépôt canadien. Cela permet d'investir dans la devise locale. Par exemple, Alibaba.
Ce sont le même type de dépôt, mais c'est américain.
Ici au Canada, nous avons la formule canadienne qui permet aux Canadiens d'investir dans des actions américaines mais en dollars canadiens.
Vous allez passer à recherche, et sous placement, vous allez choisir les actions et ensuite vous allez afficher un titre américain.
Allez vite constater deux choses. D'abord, vous allez constater que c'est indiqué en dollars américains ou canadiens.
Si vous choisissez le titre en dollars américains, ici vous avez le dernier cours enregistré.
Passons ensuite au certificat canadien d'action étrangère.
Je passe à la version canadienne de la valeur mobilière. Vous allez constater ici que le montant de l'action est de loin inférieur. Pourquoi? Parce que si certificat canadien d'action étrangère vous permette d'acheter des unités partielles.
L'avantage, c'est que vous pouvez entamer une participation avec bien moins qu'une action complète. Si vous cherchez à diversifier, ça pourrait être une possibilité.
Une autre chose que je souhaite évoquer lorsqu'il est question des CCAE, c'est que pour les épaisseurs n'est pas nécessaire de se soucier des opérations sur change.
car les CCAE sont déjà couverts. (...
) Si vous regardez le volume pour les CCAE, c'est un peu moins de 30 000. Il y a une différence importante. Il faut en être conscient. C'est un risque potentiel lorsqu'il est question des volumes d'échanges.
Il n'a peut-être pas forcément assez le jour en question pour acheter ou vendre.
Il s'agit pour vous de voir quels sont les risques, les avantages avant de prendre une décision.
Si vous voulez vous servir de cette possibilité.
Les CCAE, - merci beaucoup pour ce segment de placement sur CourtierWeb, Nugwa Haruna. Continue de consulter les segments d'apprentissage CourtierWeb.
De retour à présent aux questions de nos téléspectateurs pour Brad Simpson.
Prochaine question: les marchés au meilleur rendement que ce qu'on prévoyait cette année. Est-ce que ces gains peuvent se poursuivre?
Une excellente question, n'est-ce pas?
- Oui, ce ne sont pas des questions simples cependant.
Je pense qu'il faut ventiler la question.
On se sert des marchés de manière très générale.
Les marchés dans l'ensemble se traduisent dans le S&P 500. Le S&P 500 a une excellente année. Je pense que la majorité d'entre nous, si on suit les marchés, on sait que la prochaine étape, c'est que les marchés ont très bien performé, mais il faut se poser la question, si on approfondit un peu, on constatera qu'il y a sept ou 10 titres qui sont à la base de cette augmentation.
C'était pour le S&P 500.
Si vous regardez au Canada, depuis le début de l'année, même si l'étonnement du TSX ne sont pas formidables, si vous regardez les rendements du TSX, vous pouvez sans doute encercler spots et failles et dire: voici la majorité de l'explication.
On peut se poser la question. Peut-on s'attendre à ce que les marchés continuent de créer le rendement qu'on obtient actuellement? Si cela se poursuit?
Je dirais non, ce n'est pas possible. La bonne nouvelle, c'est que ce qu'on commence à observer, c'est une dispersion en termes simples, cela signifie qu'il y a aussi le reste des sociétés inscrites en bourse.
Si vous voyez les choses sous cet angle, vous regardez le S&P 500, vous dîtes 20 fois les bénéfices, oui peut-être, mais examinons ce titre.
Ensuite, vous vous rapprochez peut-être de 16 fois plutôt que 20 fois.
Vous arrivez à dévalorisation historique.
Vous pouvez ensuite vous dire: bon, peut-être que c'est plus intéressant.
Nous avons une pondération, une sous-pondération dans les actions à l'heure actuelle.
Mais si on voit les choses sous cet angle, où on peut choisir des titres dans les marchés, ça change un peu le récit.
Permettez-moi quand même de proposer une mise en garde.
Ça se retrouve dans l'article qu'on a publié aujourd'hui. C'est une chose qui me trotte beaucoup dans l'esprit.
C'est que si vous passez du S&P 500 aux sept grands titres et qu'ensuite vous regardait le rendement du Nasdaq, c'est encore plus impressionnant et du côté de la technologie, l'IA brûle les lèvres de tout le monde. Si vous êtes chefs de la direction financière de l'entreprise, vous voulez parler d'IA même si vous ne savez pas comment vous en servir. Vous voulez donner l'impression de vous en servir.
Cela me rappelle beaucoup une expérience passée au début de ma carrière dans les années 2000.
Je sais que les gens n'aiment pas beaucoup en parler, mais moi, je vois cette période et je me dis: à l'époque, on ne parlait que de l'Internet. L'Internet allait changer le monde. Oui, Internet a changé le monde, regardez ce que nous faisons aujourd'hui, c'est remarquable ce qui se produit, mais nous avons aussi augmenté les valorisations à des niveaux ridicules en fonction d'une promesse creuse.
On peut regarder Cisco et la tendance de Cisco à l'époque, vous verrez que Cisco a atteint un niveau énorme.
C'est ce qui devait être l'échine dorsale de l'Internet, ce qui peut être le cas, mais si vous regardez son titre actuel, il est toujours en deçà du niveau de 2000. Ce que j'ai fait dans mon article, ce que j'ai voulu aller sur ChatGPT et j'ai demandé à ChatGPT quelle société sont trop chères.
ChatGPT m'a dit: si on achète une action d'une société technologique qui est très solide, c'est logique, mais il faut veiller à penser à la valorisation.
Il faut penser aux affaires et il faut penser aussi à la diversification.
Je me disais: je suis d'accord avec ChatGPT. Là où je veux en venir, c'est qu'il faut procéder avec précaution, avec prudence, parce que je crains une répétition des erreurs de l'an 2000. Je parle investisseur des détails, mais aussi de professionnels qui n'ont peut-être pas l'expérience de l'an 2000 et qui sont peut-être pris un peu dans l'engouement.
Il cherche un rendement, ils essaient de profiter le plus possible d'un rendement pendant le trimestre en cours et je crois qu'il est préférable de prendre un peu de recul.
On peut examiner l'ensemble du marché, et si on le fait, on trouvera les sociétés qui sont vraiment dans une classe à part.
C'est la raison pour laquelle nous avons des noms de croissance dans notre portefeuille.
Comme gestionnaire quantitatif, j'y vois un élan intéressant du point de vue du prix, mais l'envers de la médaille, c'est qu'il faut avoir des noms plus cycliques.
Vous voyez avec l'augmentation de la cadence de l'économie, le secteur du pétrole par exemple.
Le pétrole est à 75 $ le baril.
Ces sociétés s'échangent commissions et au milieu d'une récession et ce n'est pas le cas. On aura peut-être une récession à la fin de 2024, mais entre-temps, il y a toutes sortes de titres cycliques qui sont échangés comme si l'économie était beaucoup plus sombre qu'elle ne l'est.
Cela présente des possibilités intéressantes, et si vous regardez les dividendes que vous obtenez, c'est vraiment intéressant.
Les banques s'échangent leurs bénéfices.
Vous avez un dividende de quatre ou 5 % que vous pouvez conserver pendant que vous obtenez ce rendement au fil du temps.
Si vous regardez les marchés émergents, qui ont eu beaucoup de mal du point de vue des cours, et d'ailleurs on pourrait consacrer un entretien complet au problème de la Chine, qui sont variés et nombreux, mais si vous regardez l'approche équilibrée du portefeuille, il y a de grandes possibilités, mais pour le moment, c'est difficile de trouver un équilibre sur la balance.
- oui, ça me rappelle ce que vous disiez sur les distorsions sur le marché.
- Oui, tout à fait. C'est un excellent exemple.
C'est l'exemple parfait. Le problème, c'est qu'avec une augmentation de l'amplitude, et avec ses distorsions, rappelez-vous que les distorsions, si elles sont suffisamment puissantes, peuvent même fissurer du verre.
Rappelez-vous que les distorsions peuvent être graves.
- Excellent point de vue, merci. Passons la prochaine question. Tout le monde semble s'inquiéter de l'immobilier commercial. Question de réflexion?
- La bonne nouvelle, c'est que si tout le monde s,en souci, ce qui est le cas, les courants tiennent sans doute compte. Une mise en garde si vous permettez.
je crois que lorsqu'on parle d'immobilier, et lorsqu'on parle d'immobilier commercial, on parle du fait que l'immobilier est mis à mal en Amérique du Nord du point de vue commercial même ailleurs dans le monde.
c'est quelque chose qu'on doit garder à l'œil, très certainement, mais le problème que nous avons, c'est que les tours à bureaux dans les grands centres urbains, de dire que cela est égal au reste du marché immobilier, c'est un raccourci qu'il faut éviter.
Pour nous, quand on regarde l'immobilier mondial et intérieur, nous sommes sous pondéré. Pourquoi? Parce qu'on voit des vents contraires certains du côté de l'immobilier commercial. Mais cela est déjà pris en compte dans les marchés.
c'est là, je pense, que du côté des actions on peut approfondir certains titres, entre autres pour les fiducies.
Pensez aussi à élargir votre diversification grâce à l'immobilier.
TD économie a publié un article hier où on approfondit le marché immobilier canadien, côté résidentiel.
En fait, on sait que le Canada est très peu abordable par rapport aux autres pays développés. Pourquoi? Parce que finalement nous n'avons pas suffisamment de capacités pour répondre à la demande.
Et même si on augmente la capacité, quand on regarde la demande dans espace résidentiel au Canada, si on extrapole jusqu'en 2030, je crois qu'on a du mal à la demande. Si vous ne répondez pas la demande, cela signifie que les prix vont augmenter. Donc en ce qui s'il nous concerne, ça peut être intéressant, surtout les fiducies de placement immobilier.
- Bien, nous reprendrons vos questions pour Brad Simpson dans un instant.
Comme toujours, faites vos recherches avant de prendre des décisions de placement.
Je vous rappelle que vous pouvez communiquer avec moi en tout temps.
Avez-vous une question au sujet des placements ou ce qui est à la base des mouvements de marché? Nos invités veulent vous entendre.
Il y a de moins de nouveau poser des questions: par courriel, en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nous demanderons à un de nos invités de vous répondre en direct.
Aujourd'hui, Canada Goose a annoncé un programme qui permet au consommateur d'échanger facilement des vêtements et aux acheteurs de rechercher des produits Canada Goose authentiques d'occasion.
Entreprise a mis en place une plate-forme intitulée génération qui permet aux clients de trouver des articles d'occasion. Susan Prince est des nôtres pour nous en parler.
Qu'est-ce qui a poussé Canada Goose à se lancer dans les vêtements d'occasion?
- C'est intéressant. Il y a trois facteurs.
Le premier étend les objectifs ESG, environnement, société et gouvernance.
Essentiellement, l'entreprise a une stratégie d'impact, et en revendant ses articles, elle peut atteindre certaines de ses cibles. Canada Goose avait déjà créé génération aux États-Unis, donc pour le moment, elle lance cette formule au Canada.
Canada Goose a déjà atteint ses objectifs ESG, ça permet de les améliorer. Ensuite, les volontés des clients, des consommateurs.
Canada Goose a remarqué qu'il y avait énormément de recherche pour des vêtements Canada Goose d'occasion. Ça a augmenté de 50 % entre 2021 2020: c'est de l'information vraiment très utile pour la société. Selon le président de Canada Goose, 80 % des consommateurs de vêtements achètent des vêtements d'occasion s'ils ont moins de 30 ans. Entre autres, c'est bon pour les affaires. Il y a des statistiques très intéressantes. En 2023,30 % des acheteurs étaient des clients à répétition. Selon Canada Goose, ceux-ci dépensent presque deux fois et demie plus que les autres clients. Donc les clients réguliers viennent non seulement acheter, et s'ils viennent avec leurs vêtements d'occasion, ce qu'ils recevront, c'est des quatre canaux Canada Goose, de sorte qu'ils vont dépenser sur des articles neufs.
C'est un excellent modèle d'entreprise du point de vue de l'actionnaire, du consommateur, c'est vraiment très attractif.
- Ça fait longtemps que les magasins d'occasion existent, on les voit partout en ville, mais c'est assez créneau pour les détails. Pourquoi les entreprises les grandes entreprises s'intéressent-elles?
- Aussi car justement de ce marché créneau. Dans le passé, il fut un temps où les vêtements d'occasion étaient soient perçus comme rétro, c'était vraiment très spécialisé, ou alors c'était perçu comme vêtements à rabais. Mais cela a changé.
Les gens ne voient pas les vêtements d'occasion comme un problème.
Pour eux, c'est plutôt un problème qui n'existe plus. C'est-à-dire que l'achat de vêtements d'occasion n'est plus un problème.
Lululemon a à présent des vêtements d'occasion, Levi's, Patagonia, la Baie d'Hudson et Simons ont aussi des possibilités de revente. C'est devenu courant.
- Merci Susan Prince avoir été des nôtres.
Coup d'oeil sur les marchés. examinons ce qui se passe dans les marchés. Nous nous tournons vers notre tableau de bord qui se trouve sur CourtierWeb.
nous regardons le S&P 500 et les grands titres, Meta, en augmentation depuis plus de 6 %. Évidemment, les résultats trimestriels étaient vraiment impressionnants.
NVIDIA, fabricant de puces, augmentation de 4 %. AMD, augmentation de 4 %.
Au bas de l'écran, CM CSA, augmentation de 6 % en raison sans doute de ce bénéfice du troisième trimestre meilleur que prévu.
Ensuite, passons aux TSX. Vous voyez Cenovus qui vient de déclarer des résultats trimestriels qui voient une augmentation d'environ 5 % en dépit de ses résultats inférieurs aux attentes pour ce trimestre.
D'autres titres, par exemple Shopify.
En augmentation aussi d'environ 2 %.
Nous sommes de retour avec Brad Simpson, stratège en chef chez Gestion de Patrimoine TD. Voici la prochaine question. Tout le monde s'attendait à ce que la réouverture de la Chine sauve la mise. Cela ne s'est pas produit.
Quelles sont les perspectives à long terme?
- C'est une excellente question.
Vous savez, pour le premier trimestre de 2023, on pensait vraiment que le déconfinement de la Chine allait être très salutaire car le confinement avait été beaucoup plus long en Chine qu'ailleurs.
mais au final, ce n'est pas le cas.
D'entrée, on a vu les services augmenter, le secteur manufacturier a augmenté, puis dans le deuxième trimestre, on a commencé à constater une diminution du secteur manufacturier des services. Au final, il y a de graves problèmes structurels. Je pense qu'un grand nombre d'entre eux sont attribuables au fait qu'il s'agit d'une économie qui passe d'une économie d'exportation à une économie qui cherche de plus en plus à être comme en Amérique du Nord, une économie davantage axée sur les services.
Le problème, c'est que nous commençons à constater une accélération de cette tendance.
Les gens commencent à voyager davantage, à voyager en avion, à réserver des chambres d'hôtel, mais ce faisant ils dépensent moins. Ils ne dépensent pas autant qu'avant la pandémie.
Cela évidemment a un impact sur les résultats.
Par ailleurs, une chose qu'on évoque souvent ici, c'est que du côté du secteur manufacturier, nous avons acheté tous les biens qu'on voulait.
Lorsqu'on était tous confinés à domicile.
Maintenant que les choses sont réouvertes, vous avez en Amérique du Nord depuis deux ans environ, là-bas c'est plutôt quelque mois, secteur manufacturier, la demande pour ses biens durables n'est pas très élevée.
Le changement actuel de la Chine, surtout les changements d'habitudes de ses consommateurs, devient un vent contraire.
Il y a des problèmes du côté du bilan de la Chine et je ne pense pas qu'il y ait un investisseur sur cette planète qui ne comprenne pas que la situation immobilière enchaînée désastreuse.
On parle beaucoup d'inflation, ici, vous pouvez peut-être vous poser la question en Chine c'est plutôt une situation déflationniste. Si jamais il y avait un environnement déflationniste, je ne dis pas que c'est le cas, mais il y a des signaux avant-coureurs préoccupants.
Cela ne sera pas résorbé au cours des trimestres à venir.
C'est un enjeu qui pourrait se répercuter sur des années à venir.
Ces choses étant dites, il y a aussi une tendance à plus long terme donc je ne pense pas que ces choses soient des nouvelles pour les décideurs chinois.
Cela signifie que des étapes seront prises ici pour essayer de remettre l'économie sur les rails, ce qui signifie… bon, j'ai parlé des tendances à long terme, mais à court terme, cela ne signifie pas qu'il n'y a pas des possibilités à trouver dans ce marché.
Tandis qu'on commence à trouver que les politiques monétaires ont un impact sur l'économie.
- Excellente observation, Brad. Merci d'avoir été des nôtres. Je me réjouis de retrouver vos articles, à très bientôt.
- Merci, j'apprécie beaucoup votre accueil.
- Merci à Brad Simpson, chaque stratège en chef Gestion de Patrimoine TD. Demain, ne manquez pas certains des meilleurs il s'entretient de la semaine.
Nous allons faire une pause estivale, nous serons de retour le 8 août. Si vous voulez consulter des émissions, n'hésitez pas à aller sur moneytalk.com. Voilà pour l'émission d'aujourd'hui, prenez bien soin de vous et à demain!