Print Transcript
(musique) - Bonjour! Ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements. Aujourd'hui, je m'entretiens avec Brad Simpson, stratège en chef de Gestion de patrimoine TD, qui commente la santé de l'économie mondiale. Anthony Okolie commente un nouveau rapport sur les fiducies de revenu immobilière. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Nugwa Haruna nous explique comment réaliser des transferts en nature sur la plate-forme. Posez-nous vos questions par courriel à moneytalklive@td.com ou dans la voie de questions au bas de votre écran. Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés. Ceux-ci progressent en ce moment assez modestement sur la bourse de Toronto. L'indice TSX composite est en hausse de 50 points, soit moins de 0,33 %. Les titres miniers ont la faveur des investisseurs. Kinross Gold à 7,06 dollar l'action est en hausse de 1,7 %. Une certaine faiblesse chez Nutrien, le secteur agroalimentaire, à 97,54 $. Ce titre était en baisse il y a quelques minutes, mais il remonte. 0,46$, soit 0,5 %. Aux États-Unis, indice S&P 500, une autre indication du recul de l'inflation aux États-Unis, l'indice des prix des producteurs était inférieur aux prévisions pour le mois de mars, ce qui s'ajoute au chiffre d'inflation moins élevée que prévu paru cette semaine. L'indice S&P 500 est en hausse de 30 %, soit 0,25 %. Le Nasdaq est en hausse de 170 points, soit presque 1,5 %. Ce sont les méga titres de capitalisations qui sont en: Amazon à 100,79 $ l'action, progresse de plus de 3 %. Les indices ne manquent pas sur les marchés. C'est un peu trompeur. Par exemple, l'inflation semble reculer. Mais la menace d'une récession plane toujours. Comment s'y retrouver dans cet environnement? Brad Simpson est stratège en chef à Gestion de Patrimoine TD. Bonjour, Brad. - Bonjour, Greg. Ça me fait plaisir d'être ici. Je me disais en venant studio presque chaque fois que vous m'invitez, il y a énormément de volatilité. Ça me fait plaisir de venir aujourd'hui à une journée où il n'y a pas de volatilité. Il me semble que je m'exprime normalement un petit peu sous pression. - Donc, nous ne sommes pas en crise. Toutefois, nous vivons une époque où il n'est pas facile de s'y retrouver. Les banques centrales ont largement remonté les taux pour faire baisser l'inflation. Cette dernière continue de refluer, mais à quel prix pour l'économie? C'est la grande question qu'on se pose. - Tout à fait. Quand j'étais jeune, je travaillais à Victoria, sur les quais. Un jour, il y avait un orage il y avait un bateau qui avait brisé ses amarres. C'est un peu comme ça dans les économies. On est dans un petit voilier, on est ballotté par les flots. Parfois, il y a une mer étale et puis le vent recommence à souffler. Lorsqu'on regarde le monde de cette façon, nous passons beaucoup de temps… bien souvent, je me dis que si on considère le marché les placements comme trajet le long de l'autoroute à grande vitesse, il y a toutes sortes de pancartes et d'affiches, mais on ne sait pas lesquels sont correctes. . Il faut choisir. Il faut finalement faire un choix. Ici on se concentre sur ça, ça commence à éliminer les signaux externes qui ne sont pas pertinents. Alors pour commencer, l'environnement dans lequel nous sommes… bon, on peut faire le point, tenir compte de l'économie, la production industrielle, la dépense de la consommation et le marché de l'emploi. Ces divers indicateurs, d'une part, semblent en baisse. Ceux qui se porte bien, c'est la consommation et le marché de l'emploi. Chacune de ces lignes fait partie de notre analyse. Nous nous disons: Considérons les indicateurs prospectifs du conference board. 100, c'est parfait. Zéro, c'est mauvais. Nous en sommes à 9/100. Ça, c'est un indicateur prospectif qui n'est pas très positif. Les indices PMI, les indices des responsables des achats, nous en sommes à huit et neuf. Dans le secteur manufacturier, c'est une détérioration. Dans les services, oui, les indices se portent bien, mais ils baissent. L'économie dans son ensemble, il y a beaucoup de recul, beaucoup de détérioration. Donc ça, c'est le premier élément. On se dit: Bon, d'accord. Et que dire de la production industrielle? Voyons les nouvelles commandes et les inventaires. Ça ne supporte pas très bien. Si on considère la production industrielle, ça ne se porte pas très bien non plus. Si l'on considère les ventes en jours d'inventaire, ça ne se porte pas très bien non plus. Le secteur manufacturier ralentit. Là, je pars de l'Amérique du Nord. On procède au exercice en Europe et les résultats seraient semblables. En Chine, c'est positif. La bonne nouvelle, c'est qu'il y a une économie diversifiée, ce qui n'existait pas de depuis longtemps. Ça, c'est intéressant au niveau mondial, parce que tous ces indicateurs seraient positifs en Chine. Ensuite, on se dit: Bon, la consommation? Le consommateur se porte encore très bien. Alors quand on considère la confiance des consommateurs, elle remonte. - Est-ce que le consommateur… je ne veux pas dire est mal informé, mais est-ce qu'il n'est pas au courant de ce dont vous parlez? - Oui, parce qu'il y a un effet de décalage. Ça prend du temps avant que les statistiques se répercutent. Je discutais avec un de mes enfants adultes. Plutôt que de parler de la météo du sport, on a parlé de macroéconomie pendant 45 minutes et je lui ai dit… bon, lui me demande… est-ce que cette crainte de récession s'est apaisée? J'ai dit: Non. La crainte de récession, oui, mais il y a beaucoup de facteurs qui laissent attendre une récession. La consommation se porte bien au niveau de la confiance, oui, mais les dépens sont toujours élevés. Mais les bilans des consommateurs ne sont pas tellement positifs. Alors de ce point de vue là, on commence à se dire: Cela va également ralentir, sans doute. Enfin, nous arrivons à l'emploi. L'emploi, c'est très positif. Ça fait plus de 30 ans que le marché de l'emploi n'a pas été aussi sain. C'est difficile de faire une extrapolation d'ici neuf mois, en disant: Il y aura sans doute ralentissement. Si on considère la situation de ce point de vue là, on pourrait dire: Est-ce que c'est haussier ou baissier? Ce n'est ni l'un ni l'autre. En fait, c'est la réalité qui amène à se dire: Maintenant que je suis toujours sur mon autoroute, je regardais pancartes. Quand on se laisse prendre à court terme, finalement, on se laisse emporter par ces hypothèses, par l'actualité. Il y a deux ou trois jours, on ne parlait que de l'atterrissage brutal prédit par le FMI. On oublie que c'était seulement un des scénarios prévus par le Fonds monétaire international. Et puis hier, Janet Yellen a fait une prédiction positive. Donc, si on peut systématiquement dire: Je vais considérer l'économie de ce point de vue là, la consommation, secteur manufacturier, le marché de l'emploi… si on continue de revenir, donc, dans notre parcours macroéconomie, on peut avoir un point de vue honnête sur la prise de décision. - Vous en revenez à votre portefeuille. Donc, comment on aborde les investissements? Compte tenu de tout cela
à quoi faut-il penser dans un portefeuille? - Je crois que le point de départ, c'est que vous devriez sans doute vous dire: Tous ces facteurs laissent attendre ralentissement. Rappelez-vous que la récession, il n'y a pas un avertisseur qui retentit. On ne vous envoie pas un billet en vous disant: La récession a commencé. Dans cet environnement, dans notre gestion prioritaire des risques, nous pensons toujours comme propriétaires d'entreprise. Pensez comme propriétaires d'entreprise. Comme vous l'avez dit dans votre introduction, l'indice Nasdaq continu d'être positif. Pourquoi? Pourquoi l'indice de la technologie demeure positif? Eh bien, parce que de bien des façons, il y a beaucoup de gens sur le marché aujourd'hui qui n'ont jamais connu de récession, qui n'ont jamais connu de ralentissement. Mais ce qu'ils ont vu, c'est un environnement à faible croissance. Et dans notre environnement à faible croissance, les grands titres de technologie étaient les seuls promis à un bel avenir. Donc, il y a certes des spécialistes qui rédigent les algorithmes en disant: Revoici l'époque où la technologie était en pointe. Si vous considérez le NASDAQ ou le S&P 500, la majorité des actions font du surplace. Il y a quelques titres qui sont essentiellement négociés par des spéculateurs quantitatifs. Bon, on ne va pas se laisser enfermer dans une attitude haussière ou baissière, dans une alternative haussière ou baissière. Mais on va extrapolé en se disant: Je ne vais pas investir pour les 24 prochaines heures ou les deux prochaines semaines. Mais nous savons qu'il y aura ralentissement. Nous savons que nous allons passer à travers et nous savons qu'à la sortie, il y a énormément d'actions que vous pouvez envisager et où il y aura un marché pour investir. Quand on considère les marchés boursiers, tout d'abord, on choisit de ne pas se lancer, investir peut-être un peu moins que je n'ai investir d'habitude. Et ensuite on se dira: Bon, la diversification. Comme vous l'avez dit, la Chine est dans un cycle économique différent. Pourquoi ne pas ajouter un peu plus? C'est difficile, certes. Il y a des difficultés. Il y a des tensions géopolitiques. Mais les marchés fonctionnent toujours. Donc, le point de départ, ce serait de se dire que dans les marchés boursiers, songeons à sous pondérer. On n'est pas obligé de détenir des placements sur des marchés qui haussent. On peut également avoir des investissements qui sont neutres par rapport au marché. Vous pouvez compenser votre risque en utilisant des stratégies de couverture sur les marchés boursiers aujourd'hui. Ce serait une chose très sage à faire. Et c'est ainsi que je me positionnerai. - Excellent début d'émission! Une conversation que nous avons prolongée avec Brad Simpson lorsque nous répondrons à vos questions sur la stratégie de marché. Vous pouvez communiquer avec nous en tout temps par courriel à moneytalklive@td. com ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés. Teck Resources rejette officiellement l'offre de Glencore. La société minière déclare que son conseil d'administration a décidé que son plan original de fractionner Teck en deux compagnies séparées offre davantage de valeur. Glencore avait fait une offre non sollicitée de 23 milliards de dollars américains, puis l'a révisée pour y inclure un élément au comptant. La firme de conseil ISS a recommandé aujourd'hui que les actionnaires de Teck vote contre le plan de fractionner la compagnie. Delta Airlines aborde l'été avec optimisme quant à sa rentabilité. Le transporteur annonce qu'il prévoit une augmentation de 17 % de son chiffre d'affaires pendant le trimestre en cours par rapport à l'an dernier, grâce à des réservations au préalable record pour l'été. Et ceux après avoir annoncé des pertes plus importantes que prévu pendant les trois premiers mois de l'année. L'action recul de 1 %. La baisse continue des revenus publicitaires plombe le bénéfice de Corus Entertainment, la société mère de Global Television affiche une perte de huit cents par action pour son dernier trimestre, tandis que les ventes ont diminué de 5 % sur 12 mois en raison de la situation défavorable du marché mondial de la publicité pour l'action recul de 4 %. À présent, les grands indices. L'indice TSX composite… ah, nous allons passer directement au S&P 500, en hausse de 31 points, soit 0,25 %, une indication que l'inflation continue de reculer aux États-Unis. Brad Simpson répond à vos questions sur la stratégie de marché. Une question qui intéresse toujours les investisseurs: Que pensez-vous de l'évolution des taux d'intérêt? La banque du Canada a annoncé qu'elle maintiendrait sa pause. Qu'est-ce qui va se passer après? - C'est la grande question, n'est-ce pas? Il faudrait relier les deux questions. Tout d'abord, pourquoi les taux d'intérêt ont-ils augmenté autant qu'ils l'ont fait? C'est à cause de l'inflation. Ça, c'est la cause. Et ensuite, qu'est-ce qui va se produire à ce niveau-là? Je crois, dans un environnement comme celui-ci où l'économie nord-américaine et en Europe ralentit… donc, le consommateur commence à être un peu plus gêné. Il est plus endetté. Il a beaucoup utilisé sa carte de crédit pour financer son mode de vie. Donc, le niveau d'endettement augmente, donc on se dirait que le coût des prêts hypothécaires à augmenter, le coût du crédit a augmenté… ça va commencer à avoir un impact sur le ralentissement des dépenses. Et puis les banques centrales, par exemple la Fed, annonce qu'elle veut causer un ralentissement afin de faire monter le taux de chômage jusqu'à 5 % ou 5,5 %. Compte tenu de tout cela, il est difficile de passer en revue chacun de ces facteurs sans parvenir à une conclusion, à savoir que l'inflation ralentit et dans un environnement comme celui-là, il est difficile de penser que l'inflation continue d'augmenter dans une situation de ralentissement. Quand on parle de récession, il y a peut-être une chance sur quatre qu'une récession survienne. Et je pense que le temps qu'on arrive dans cet environnement… alors dans cette conjoncture, voilà comment on peut imaginer ce qui va arriver au taux d'intérêt. Les marchés escomptent qu'il n'y aura plus de hausse de la Banque du Canada. Ce qui s'est passé cette semaine, une hausse de 25 points de base de la Fed. La question est de savoir, sur les marchés obligataires à l'heure actuelle, ils affirment qu'il y aura encore 25 points de base. Et puis trois ou quatre baisses à l'avenir, ce qui suppose que l'inflation baisse. Je pense qu'il faut prendre un peu de recul par rapport au pronostic des marchés obligataires. Nous nous entendrons pour dire que ce que nous avons vu sur les marchés obligataires depuis trois mois a été incroyables, extraordinaire. Les mouvements du marché obligataire sont incroyables. Donc, dans ce genre de scénario, nous sommes plus ou moins parvenus au maximum des taux d'intérêt. En ce qui concerne la Duration, nous choisissions plutôt la longueur et nous pensons que les taux d'intérêt commenceront à redescendre, pas en ligne droite. Je pense que nous allons continuer d'assister à une volatilité des taux d'intérêt. Peut-être pas dans la même mesure au mois de mars. C'est le genre de volatilité qu'on ne voit qu'une fois dans une vie sur les marchés obligataires. Il y aura toujours une volatilité des taux d'intérêt. Toutefois, s'il s'agit de se demander comment penser à un prêt hypothécaire, comment penser à un portefeuille d'obligations, au-delà des deux prochains jours, je serais très à l'aise en disant qu'un moyen long terme, c'est une baisse des taux. - Pardon du marché obligataire, parce que l'an dernier, pour des raisons qui ont été bien établies, les portefeuilles obligataires et boursiers étaient en baisse tous les deux. Dans un environnement… alors quand on y songe… bon, moi, je travaille dans un monde où nous créons des modèles. C'est ce que je passe mon temps à faire et c'est ainsi que nous répartition les capitaux. Donc, si vous considérez le premier trimestre, donc à la fin de mars, si vous aviez un portefeuille 60–40 traditionnel ou bien portefeuille de style legs en utilisant des outils plus généraux… si on va d'un portefeuille prudent à un portefeuille dynamique, il y a toute une gamme de rendement de trois à 5 % pendant le trimestre. Ça, ce n'est pas un mauvais trimestre pour l'ensemble. C'est un excellent résultat! Et ceci est en bonne partie attribuable au fait qu'en février–Mars, le marché obligataire a été extrêmement positif et a proposé d'excellents rendements. Nous savons que les marchés boursiers toutes. Je suis souvent étonné de voir à quel point ils sont volatiles. Mais revenons sur les trois mois. Il n'y a eu pratiquement aucune volatilité sur les marchés boursiers. Il y a eu trois assez grosses banques américaines qui ont disparu. Depuis 100 ans, une des institutions financières les plus connues, Crédit Suisse, qui a disparu. Et compte tenu de tous ces événements, pour le premier trimestre de cette année, ça, c'est vraiment la conjoncture parfaite pour un portefeuille 60–40. Pour l'avenir, rappelez-vous: L'histoire ne se répète pas toujours. Typiquement, ce qui se produit, quand la Fed ou les banques centrales arrêtent de relever les taux pour lutter contre l'inflation, si vous remontez aux cycles antérieurs, les taux d'intérêt ne diminuent pas lentement. Quand on s'essaie à la politique monétaire, c'est que ce n'est pas une science exacte. Il y a des dégâts en cours de route. Et puis on aboutit à une économie qui est généralement en ralentissement plus rapide que prévu. Qu'est-ce qu'on fait? On réduit les taux rapidement. Ce n'est pas déraisonnable de dire que d'ici 18 à 24 mois, nous reviendrons à des taux qui seraient 300 points de base plus bas. Mais pas 25 points de base à la foi, ce sera fait rapidement. Dans un scénario qui ressemble à cela, qui me paraîtrait assez probable, c'est-à-dire ralentissement, pour un portefeuille 60–40, le volet obligataire semble bien parti et le volet d'actions, si vous indexez, donc vous avez un portefeuille purement axé sur le bêta, il y a des moment où ça donnera d'excellents résultats. Mais à mon avis, je serais beaucoup plus enclin à dire: Décortiquons ces différents indices répartition à des domaines qui correspondent aux stades ultérieurs, qui sont plus défensifs. Ça ne veut pas dire qu'il faut tout changer. Vous avez quand même de la croissance, une faible volatilité, des stratégies d'options pour vous protéger, qui sont plus que quotidiennes. C'est la folie qu'on voit ces jours-ci, des options au jour le jour. Et le portefeuille 60 40, la question est de savoir: Que pensez-vous du volet obligataire? Je pense qu'il se porte bien. Je pense que pour le volet boursier, ce qu'il faudrait, c'est détenir le 60, être axé par les actions. Mais si vous avez 60 actions, vous allez peut-être avoir 50. Et puis sur les 50 de ces 50, avoir une certaine couverture. Et ça, si vous procédez ainsi, je pense que… bon, vous aviez un marché parfait pour les 60–40. D'ici deux ou trois trimestres, c'est plutôt le marché parfait pour les stratégies plus directionnelles, pour faire en sorte que si vous avez la même thèse que moi, ce serait prudent. Et vous pouvez gagner de l'argent ce faisant. - Brad Simpson répond à d'autres questions dans quelques minutes. C'est toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Vous pouvez nous poser vos questions par courriel à moneytalklive@td.com. À présent, poursuivre la découverte de CourtierWeb. Aujourd'hui, nous apprendrons comment transférer des actifs d'un cours de placement à un autre sans devoir liquider sa position. Nugwa Haruna est formatrice à Placements directs TD. Bonjour, Nugwa! Montrez-nous comment. - La raison pour laquelle cette conversation arrive à point, c'est que on a appris dans l'actualité que le gouvernement du Canada vient d'annoncer un nouveau compte: Le compte d'épargne pour les prix pour accédant à la propriété immobilière. Les contribuables peuvent cotiser à ce compte et recevoir une déduction d'impôt. Les clients pourraient donc éventuellement transférer des fonds depuis décompte enregistré ou non. Voici comment faire ce transfert de CourtierWeb, sans devoir liquider une position et transférer l'argent liquide. Alors ce côté Web, cliquez sur: Comptes. Sous la rubrique: Transferts, cliquez sur profits. Transférer valeurs mobilières. Sous la rubrique transfert de valeurs mobilières, vous pouvez sélectionner le compte d'origine et le compte de destination. J'utilise un compte de démonstration, donc je ne peux pas vous montrer l'intégralité, mais c'est là où vous pouvez utiliser les fonctions comme la fonction d'assistance. Alors je clique sur le "? "et on trouve un exemple de ce que nous essayons de faire. voici les étapes. Sélectionnez le compte d'originé le compte de destination. Ensuite, on sélectionne titres spécifiques. Saisir la quantité. On peut confirmer quelle est la position à transférer, puis ensuite confirmé. Donc encore une fois, le transfert peut être réalisé sans qu'il soit nécessaire de téléphoner ou de remplir des formulaires. Tout peut se faire sur CourtierWeb. - Merci pour cette explication du comment. Mais de quoi faut-il tenir compte dans ce genre de transfert? - Il y a des conséquences lorsqu'on fait des transferts. Par exemple, si vous décidez de transférer des valeurs d'un compte enregistré comme un REER à un compte non enregistré, on doit envisager les conséquences fiscales. Pour cette raison, ce genre de transfert ne peut être réalisé en ligne. Vous pouvez téléphoner à notre bureau de négociation pour voir quelle pourrez être certain de ses conséquences. Les virements entre compte enregistré ne sont pas disponibles non plus, parce qu'il y a des conséquences fiscales et qu'il faut consulter un professionnel. Mais l'investisseur peut également transférer des fonds ou des titres entre compte. Mettons que j'ai un CELI en dollar américain et un CELI en dollar canadien, je peux transférer des valeurs d'un compte à l'autre. Une dernière chose que je veux montrer sur CourtierWeb. Toujours en utilisant le bouton d'assistance,il est possible de visualiser certaines conséquences. Par exemple, il y a des valeurs spécifiques qui peuvent être détenues dans un compte non enregistré, mais non dans un compte enregistré. Ce genre d'information est très importante si vous voulez connaître ces types de valeurs mobilières, cette page assistance donnera les différents éléments et vous verrez qu'il y a des questions spécifiques. Quand réalisé un virement quand ceux-ci apparaîtront il dans le nouveau compte de destination? Il y a une foire aux questions les titres admissibles et non admissibles, tout cela permettra de mieux comprendre ce qui est en jeu lorsque l'on transfert des titres. Merci, Nugwa. - Je vous en prie. - Nugwa Haruna et formatrice principale à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb, où vous trouverez encore plus de ressources. Brad Simpson, stratège la Gestion de patrimoine TD, répond à vos questions sur la stratégie de marché. À court terme, tandis que les taux d'intérêt sont élevés, les titres à revenu fixe sont-ils peut-être plus intéressants que les obligations? Il s'agit peut-être d'autre placement de titres à revenu fixe, comme CPG ou fonds commun de placement? - Bon, voici une chose très intéressante. Si vous examinez les données remontant à 2007… je choisis 2007 exprès. Il s'est passé quelque chose à ce moment-là. Entre 2007 et 2009, je crois que j'ai dû vieillir de 1000 ans. C'est parce quetoutes sortes de choses se sont produites pendant cette période. Nous n'avons pas les moyens de les gérer, d'aider l'économie, le secteur bancaire, le secteur du crédit… tout ce que nous avons aujourd'hui. Alors, si vous considérez l'argent et sa destination, et les sommes qui sont en liquide… 2020, c'est la première fois qu'on a mit l'économie mondiale à l'arrêt. Les flux de fonds dans le marché monaitaires, si vous regardez les lignes, elles sont brisées et tout d'un coup, il y a une pointe, une véritable flambée. Alors si je regarde ça et qu'on me pose une question comme celle-là, je me dis: Si j'étais gestionnaire de titres à revenu fixe, c'est-à-dire que je répartis les capitaux entre des obligations qui sont garanties par le gouvernement et qui évolue au rythme de l'inflation, et puis les obligations de sociétés de première qualité; des sociétés qui ont des bilan très sains, un excellent crédit, les obligations à rendement élevé… mettons qu'il y a entre trois à 400 points de base de plus que le gouvernement doit payer alors voilà l'univers des titres à revenu fixe. Si vous parlez à n'importe quel gestionnaire de titres à revenu fixe aujourd'hui, il vous dira: C'est comme un univers de rêve. C'est l'environnement que j'attends depuis 10 ans. Pour répartir des capitaux, je peux gagner de l'argent au niveau de la Duration, au niveau des taux d'intérêt. Je peux gagner de l'argent au niveau des titres de première qualité. Je peux gagner de l'argent dans le secteur des titres à rendement élevé. Je peux gagner de l'argent si je répartis en fonction de l'hypothèse que les taux d'intérêt vont baisser. Je peux examiner l'univers des titres à revenu fixe et des titres de première qualité et me pencher sur des compagnies qui, selon vous, ne mérite pas qu'on leur prête de l'argent parce que hormis de l'argent facile, ce ne sont pas les meilleures entreprises du monde. Alors je peux vendre la compagnie a découvert et gagner de l'argent. Je peux dire: Bon, je peux choisir de bonnes obligations, des obligations de première qualité. Excellent bilan, beaucoup de trésorerie. Si on a une récession, cette compagnie va y survivre. Ou je peux envisager… on entend beaucoup parler d'un certain dédain à l'égard des marchés privés. Or, les placements de titres à revenu fixe sur les marchés privés étaient un véritable rêve. Les banques resserrent le crédit. Moi, si je suis responsable des prêts dans le système bancaire mondial, j'ai un courriel qui me vient en disant: Non, non, on fait preuve de prudence. Alors où se tournent les entreprises? Vers le secteur privé. Et le rendement sera plus élevé, il y aura beaucoup plus de conditions strictes. Donc, en fonction de tout cela, je sais que c'est une longue réponse, mais il y a deux façons de considérer ça. L'argent comptant, les liquidités: Comment gérer les liquidités? À mon avis, une gestion actifs-passifs. De quoi ai-je besoin à très court terme? Six à 12 mois. Si j'ai une grosse dépense, les enfants retournent à l'université, rachis des choses, m'acheter une nouvelle voiture, déménager… ça, c'est pour ça que j'utilise les liquidités. Ensuite, une fois que j'ai fixé mon horizon de placement - des horizons qui sont ici trois ans, d'ici cinq ans et à plus long terme - si je regarde ces horizons, je me dis: Bon, pour le volet des titres à revenu fixe, je vais sur pondérer ce que je fais habituellement parce que dans chacun de ces secteurs, au niveau de la duration, il y a des opportunités excellentes dans les placements de première qualité. Il y a beaucoup de possibilités. Les titres à rendement élevé, on peut sous pondérer de manière absolue, ou bien en se couvrant au niveau du risque. J'espère que ça répond à votre question, mais vraiment, voilà la partie de la planification et puis la répartition. Parce que si vous dîtes: Bon, je vais investir uniquement dans le marché monétaire, que les taux d'intérêt baissent, qu'est-ce que je fais maintenant? Comment me suis-je retrouvé dans ce piège? Voilà comment j'envisagerai la chose. Alors nous vivons dans un environnement où il faut investir son argent avec un plan de patrimoine. Et puis quand on répartit, déterminer clairement la différence entre les liquidités et les titres à revenu fixe. - Brad Simpson répond à d'autres questions sur les stratégies des marchés dans quelques instants. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous des questions sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser soit par courriel à moneytalklive@td.com, ou dans la boîte question au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur: Envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct. Le secteur de l'immobilier commercial est l'objet d'une surveillance accrue, en raison des conséquences de la crise bancaire américaine du mois dernier. Valeurs Mobilières TD considère que ce pessimisme nuit aux valorisations des fiducies de revenu immobilière canadienne. Valeurs Mobilières TD signale des différences importantes entre le Canada et les États-Unis en ce qui concerne les prêts immobiliers commerciaux. Au Canada, le secteur est dominé par d'importantes banques, caisse de retraite, compagnies d'assurance vie et d'autres prêteurs, comme Brookfield, qui sont bien capitalisés. Alors qu'aux États-Unis, par contraste, le marché est plutôt basé sur des banques régionales de second niveau, ainsi que le marché des titres adossés à des créances immobilières. Au Canada, les mécanismes de prêts permettent aux prêteurs de récupérer leur mise en saisissant le bien. Ce sont des mécanismes plus favorables au prêteur que ceux qui existent aux États-Unis. Les emprunteurs au Canada sont moins en mesure d'abandonner leurs biens aux dépens des emprunteurs. Enfin, il existe au Canada des relations à plus long terme au niveau communautaire et de la réputation. Valeurs Mobilières TD ne pense pas que les fiducies de revenu immobilière éprouveront des difficultés à refinancer leurs dettes arrivant à échéance, mais que la situation pourrait être différente aux États-Unis . J'ai un graphique qui vise cinq grands secteurs. Tout d'abord, l'immobilier de bureau. Selon Valeurs Mobilières TD, les propriétaires de locaux de bureaux sont concentrés dans des entités bien capitalisées avec un horizon à long terme, ce qui discipline les discussions de négociation des baux et constitue une garantie contre la dégringolade des loyers. Même s'il y a de plus en plus de difficultés aux États-Unis avec les premières défaillances, selon Valeurs Mobilières TD, il est beaucoup moins probable que le problème se pose au Canada. Toutefois, on considère que le Canada n'est pas immunisé contre les effets du travail à distance sur les locaux de bureaux, mais que cette inquiétude est déjà prise en compte dans les valorisations actuelles. Ensuite, l'immobilier résidentiel. Ce secteur bénéficiera de la disponibilité d'assurance par la SCHL, en plus du degré élevé de stabilité de ces catégories d'actifs. Ceci permet au secteur d'utiliser un ratio prêt–Valeur plus élevée, et cela permettra aux secteurs d'être plus résiliant dans ce cycle de crédit. Quant aux locaux industriels, Valeurs Mobilières TD considère que ce secteur connaît une situation exceptionnelle au niveau de la croissance des données fondamentales et de l'endettement. Pour les locaux de détail, ce secteurprésente les meilleures données fondamentales pour la location depuis 10 ans. On considère qu'il y aura une réoccupation rapide des espaces libérés par Bed, Bath and Beyond. Enfin, le marché des résidences pour aînés se remet. Comme les appartements Canada, résidences pour aînés bénéficient de l'assurance par la SCHL. Rapidement, il y a certains risques lorsqu'il s'agit d'immobilier dans cet environnement. Qu'en penses Valeurs Mobilières TD? Le risque principal, c'est le refinancement. Il y a une large disponibilité de prêt pour l'immobilier commercial. Le risque clé, c'est le refinancement dans l'environnement de taux d'intérêt élevé aujourd'hui. Même si les rendements des obligations à cinq et 10 ans ont récemment diminué, il s'agit toujours d'un facteur défavorable pour la croissance des fonds. Ceci étant dit, Valeurs Mobilières TD prévoit que ce facteur a moins d'importance dans l'avenir lorsque les rendements continueront de diminuer. - Un secteur à surveiller. Merci, Anthony Okolie! Un coup d'œil rapide sur les marchés. L'indice TSX composite est en hausse modestement de 85 points, soit un peu moins de 0,5 %. Aux États-Unis, indice S&P 500, après l'annonce du recul supérieur aux prévisions des prix des producteurs, indice S&P 500 progresse de presque 1 %. Brad Simpson est stratège en chef à Gestion de patrimoine TD. Nous allons aborder une nouvelle saison d'annonce des bénéfices dans cet environnement. que devrions-nous attendre? - Demain, les grandes banques, les JP Morgan, vont annoncer leur bénéfice. Ce sera très intéressant parce que tout le monde sera rivé à son terminal. Si vous considérez les grandes banques américaines et leurs résultats à ce jour, je crois que c'est le secteur qui obtient les pires résultats depuis un trimestre au moins. Je pense que depuis un an aussi. Et ceci est quelque peu relié à ce que disait Valeurs Mobilières TD au niveau de l'immobilier. Il y a une chose qu'il faut toujours se rappeler: C'est que les grandes banques aux États-Unis vont avoir sans doute des bénéfices assez difficiles. C'est ce que tout le monde attend. Alors tout ce qu'elles annonceront de positif sera une surprise agréable. Alors donc, tout le monde surveillait ses bénéfices parce que c'est un annonciateur… un signe annonciateur. Alors je crois. alors nous avons vu des entreprises qui révisent leur bénéfice à la baisse, leurs prévisions de bénéfices à la baisse. Mais ces révisions à la baisse ont été moins grave, moins importante qu'on l'avait pensé. alors je crois que dans l'avenir… d'après les bénéfices projetés du S&P 500, c'est sans doute plus proche de 190 à 195 que de 200 à 210. Vous verrez 220, ça, ça semble très ambitieux. Donc encore une fois, quand on tient compte de tout cela dans les cours, du point de vue du côté achat du marché, la plupart seraient autour de 190 au niveau des attentes. Et ce ne sera sans doute pas la saison des bénéfices la plus intéressante de tous les temps, mais on ne prévoit pas cela non plus. Un excellent exemple encore une fois. Nous avons vécu une crise bancaire. Le secteur financier est celui qui sait le moins bien comporté, le deuxième qui sait le moins bien comporté, c'est l'immobilier. Alors tout cela, c'est déjà pris en compte par les marchés. La différence entre les deux marchés de l'immobilier et d'où vient son financement, il y a les prêts défaillants aux États-Unis. Ça, c'est une occasion à saisir. Il y a une chose qu'il faut continuer de se rappeler: C'est quepour réussir dans l'investissement, il faut avoir la discipline, bien sûr. Mais dans la plupart des cas, si vous prenez des décisions qui vous font éprouver un certain inconfort, c'est en général les domaines auquel attributs de l'argent. Il n'y a pas un voyant qui s'allume en disant: C'est le bon moment. Je crois que que c'est vraiment contraire à notre nature. C'est pourquoi c'est tellement important de le présenter de façon systématique ainsi. Voilà comment se comportera le STP. - Ça me fait toujours plaisir de m'entretenir avec vous. À la prochaine! - Je vous en prie. - Brad Simpson est très stratège en chef à Gestion de Placements TD. Restez à l'écoute, demain, les meilleurs moments de la semaine. Lundi, Rishi Sondhi, économiste à la Banque TD, va répondre à vos questions sur le marché du logement. Vous pouvez nous les poser d'ores et déjà par courriel à moneytalklive@td.com. Merci et à demain!
à quoi faut-il penser dans un portefeuille? - Je crois que le point de départ, c'est que vous devriez sans doute vous dire: Tous ces facteurs laissent attendre ralentissement. Rappelez-vous que la récession, il n'y a pas un avertisseur qui retentit. On ne vous envoie pas un billet en vous disant: La récession a commencé. Dans cet environnement, dans notre gestion prioritaire des risques, nous pensons toujours comme propriétaires d'entreprise. Pensez comme propriétaires d'entreprise. Comme vous l'avez dit dans votre introduction, l'indice Nasdaq continu d'être positif. Pourquoi? Pourquoi l'indice de la technologie demeure positif? Eh bien, parce que de bien des façons, il y a beaucoup de gens sur le marché aujourd'hui qui n'ont jamais connu de récession, qui n'ont jamais connu de ralentissement. Mais ce qu'ils ont vu, c'est un environnement à faible croissance. Et dans notre environnement à faible croissance, les grands titres de technologie étaient les seuls promis à un bel avenir. Donc, il y a certes des spécialistes qui rédigent les algorithmes en disant: Revoici l'époque où la technologie était en pointe. Si vous considérez le NASDAQ ou le S&P 500, la majorité des actions font du surplace. Il y a quelques titres qui sont essentiellement négociés par des spéculateurs quantitatifs. Bon, on ne va pas se laisser enfermer dans une attitude haussière ou baissière, dans une alternative haussière ou baissière. Mais on va extrapolé en se disant: Je ne vais pas investir pour les 24 prochaines heures ou les deux prochaines semaines. Mais nous savons qu'il y aura ralentissement. Nous savons que nous allons passer à travers et nous savons qu'à la sortie, il y a énormément d'actions que vous pouvez envisager et où il y aura un marché pour investir. Quand on considère les marchés boursiers, tout d'abord, on choisit de ne pas se lancer, investir peut-être un peu moins que je n'ai investir d'habitude. Et ensuite on se dira: Bon, la diversification. Comme vous l'avez dit, la Chine est dans un cycle économique différent. Pourquoi ne pas ajouter un peu plus? C'est difficile, certes. Il y a des difficultés. Il y a des tensions géopolitiques. Mais les marchés fonctionnent toujours. Donc, le point de départ, ce serait de se dire que dans les marchés boursiers, songeons à sous pondérer. On n'est pas obligé de détenir des placements sur des marchés qui haussent. On peut également avoir des investissements qui sont neutres par rapport au marché. Vous pouvez compenser votre risque en utilisant des stratégies de couverture sur les marchés boursiers aujourd'hui. Ce serait une chose très sage à faire. Et c'est ainsi que je me positionnerai. - Excellent début d'émission! Une conversation que nous avons prolongée avec Brad Simpson lorsque nous répondrons à vos questions sur la stratégie de marché. Vous pouvez communiquer avec nous en tout temps par courriel à moneytalklive@td. com ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés. Teck Resources rejette officiellement l'offre de Glencore. La société minière déclare que son conseil d'administration a décidé que son plan original de fractionner Teck en deux compagnies séparées offre davantage de valeur. Glencore avait fait une offre non sollicitée de 23 milliards de dollars américains, puis l'a révisée pour y inclure un élément au comptant. La firme de conseil ISS a recommandé aujourd'hui que les actionnaires de Teck vote contre le plan de fractionner la compagnie. Delta Airlines aborde l'été avec optimisme quant à sa rentabilité. Le transporteur annonce qu'il prévoit une augmentation de 17 % de son chiffre d'affaires pendant le trimestre en cours par rapport à l'an dernier, grâce à des réservations au préalable record pour l'été. Et ceux après avoir annoncé des pertes plus importantes que prévu pendant les trois premiers mois de l'année. L'action recul de 1 %. La baisse continue des revenus publicitaires plombe le bénéfice de Corus Entertainment, la société mère de Global Television affiche une perte de huit cents par action pour son dernier trimestre, tandis que les ventes ont diminué de 5 % sur 12 mois en raison de la situation défavorable du marché mondial de la publicité pour l'action recul de 4 %. À présent, les grands indices. L'indice TSX composite… ah, nous allons passer directement au S&P 500, en hausse de 31 points, soit 0,25 %, une indication que l'inflation continue de reculer aux États-Unis. Brad Simpson répond à vos questions sur la stratégie de marché. Une question qui intéresse toujours les investisseurs: Que pensez-vous de l'évolution des taux d'intérêt? La banque du Canada a annoncé qu'elle maintiendrait sa pause. Qu'est-ce qui va se passer après? - C'est la grande question, n'est-ce pas? Il faudrait relier les deux questions. Tout d'abord, pourquoi les taux d'intérêt ont-ils augmenté autant qu'ils l'ont fait? C'est à cause de l'inflation. Ça, c'est la cause. Et ensuite, qu'est-ce qui va se produire à ce niveau-là? Je crois, dans un environnement comme celui-ci où l'économie nord-américaine et en Europe ralentit… donc, le consommateur commence à être un peu plus gêné. Il est plus endetté. Il a beaucoup utilisé sa carte de crédit pour financer son mode de vie. Donc, le niveau d'endettement augmente, donc on se dirait que le coût des prêts hypothécaires à augmenter, le coût du crédit a augmenté… ça va commencer à avoir un impact sur le ralentissement des dépenses. Et puis les banques centrales, par exemple la Fed, annonce qu'elle veut causer un ralentissement afin de faire monter le taux de chômage jusqu'à 5 % ou 5,5 %. Compte tenu de tout cela, il est difficile de passer en revue chacun de ces facteurs sans parvenir à une conclusion, à savoir que l'inflation ralentit et dans un environnement comme celui-là, il est difficile de penser que l'inflation continue d'augmenter dans une situation de ralentissement. Quand on parle de récession, il y a peut-être une chance sur quatre qu'une récession survienne. Et je pense que le temps qu'on arrive dans cet environnement… alors dans cette conjoncture, voilà comment on peut imaginer ce qui va arriver au taux d'intérêt. Les marchés escomptent qu'il n'y aura plus de hausse de la Banque du Canada. Ce qui s'est passé cette semaine, une hausse de 25 points de base de la Fed. La question est de savoir, sur les marchés obligataires à l'heure actuelle, ils affirment qu'il y aura encore 25 points de base. Et puis trois ou quatre baisses à l'avenir, ce qui suppose que l'inflation baisse. Je pense qu'il faut prendre un peu de recul par rapport au pronostic des marchés obligataires. Nous nous entendrons pour dire que ce que nous avons vu sur les marchés obligataires depuis trois mois a été incroyables, extraordinaire. Les mouvements du marché obligataire sont incroyables. Donc, dans ce genre de scénario, nous sommes plus ou moins parvenus au maximum des taux d'intérêt. En ce qui concerne la Duration, nous choisissions plutôt la longueur et nous pensons que les taux d'intérêt commenceront à redescendre, pas en ligne droite. Je pense que nous allons continuer d'assister à une volatilité des taux d'intérêt. Peut-être pas dans la même mesure au mois de mars. C'est le genre de volatilité qu'on ne voit qu'une fois dans une vie sur les marchés obligataires. Il y aura toujours une volatilité des taux d'intérêt. Toutefois, s'il s'agit de se demander comment penser à un prêt hypothécaire, comment penser à un portefeuille d'obligations, au-delà des deux prochains jours, je serais très à l'aise en disant qu'un moyen long terme, c'est une baisse des taux. - Pardon du marché obligataire, parce que l'an dernier, pour des raisons qui ont été bien établies, les portefeuilles obligataires et boursiers étaient en baisse tous les deux. Dans un environnement… alors quand on y songe… bon, moi, je travaille dans un monde où nous créons des modèles. C'est ce que je passe mon temps à faire et c'est ainsi que nous répartition les capitaux. Donc, si vous considérez le premier trimestre, donc à la fin de mars, si vous aviez un portefeuille 60–40 traditionnel ou bien portefeuille de style legs en utilisant des outils plus généraux… si on va d'un portefeuille prudent à un portefeuille dynamique, il y a toute une gamme de rendement de trois à 5 % pendant le trimestre. Ça, ce n'est pas un mauvais trimestre pour l'ensemble. C'est un excellent résultat! Et ceci est en bonne partie attribuable au fait qu'en février–Mars, le marché obligataire a été extrêmement positif et a proposé d'excellents rendements. Nous savons que les marchés boursiers toutes. Je suis souvent étonné de voir à quel point ils sont volatiles. Mais revenons sur les trois mois. Il n'y a eu pratiquement aucune volatilité sur les marchés boursiers. Il y a eu trois assez grosses banques américaines qui ont disparu. Depuis 100 ans, une des institutions financières les plus connues, Crédit Suisse, qui a disparu. Et compte tenu de tous ces événements, pour le premier trimestre de cette année, ça, c'est vraiment la conjoncture parfaite pour un portefeuille 60–40. Pour l'avenir, rappelez-vous: L'histoire ne se répète pas toujours. Typiquement, ce qui se produit, quand la Fed ou les banques centrales arrêtent de relever les taux pour lutter contre l'inflation, si vous remontez aux cycles antérieurs, les taux d'intérêt ne diminuent pas lentement. Quand on s'essaie à la politique monétaire, c'est que ce n'est pas une science exacte. Il y a des dégâts en cours de route. Et puis on aboutit à une économie qui est généralement en ralentissement plus rapide que prévu. Qu'est-ce qu'on fait? On réduit les taux rapidement. Ce n'est pas déraisonnable de dire que d'ici 18 à 24 mois, nous reviendrons à des taux qui seraient 300 points de base plus bas. Mais pas 25 points de base à la foi, ce sera fait rapidement. Dans un scénario qui ressemble à cela, qui me paraîtrait assez probable, c'est-à-dire ralentissement, pour un portefeuille 60–40, le volet obligataire semble bien parti et le volet d'actions, si vous indexez, donc vous avez un portefeuille purement axé sur le bêta, il y a des moment où ça donnera d'excellents résultats. Mais à mon avis, je serais beaucoup plus enclin à dire: Décortiquons ces différents indices répartition à des domaines qui correspondent aux stades ultérieurs, qui sont plus défensifs. Ça ne veut pas dire qu'il faut tout changer. Vous avez quand même de la croissance, une faible volatilité, des stratégies d'options pour vous protéger, qui sont plus que quotidiennes. C'est la folie qu'on voit ces jours-ci, des options au jour le jour. Et le portefeuille 60 40, la question est de savoir: Que pensez-vous du volet obligataire? Je pense qu'il se porte bien. Je pense que pour le volet boursier, ce qu'il faudrait, c'est détenir le 60, être axé par les actions. Mais si vous avez 60 actions, vous allez peut-être avoir 50. Et puis sur les 50 de ces 50, avoir une certaine couverture. Et ça, si vous procédez ainsi, je pense que… bon, vous aviez un marché parfait pour les 60–40. D'ici deux ou trois trimestres, c'est plutôt le marché parfait pour les stratégies plus directionnelles, pour faire en sorte que si vous avez la même thèse que moi, ce serait prudent. Et vous pouvez gagner de l'argent ce faisant. - Brad Simpson répond à d'autres questions dans quelques minutes. C'est toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Vous pouvez nous poser vos questions par courriel à moneytalklive@td.com. À présent, poursuivre la découverte de CourtierWeb. Aujourd'hui, nous apprendrons comment transférer des actifs d'un cours de placement à un autre sans devoir liquider sa position. Nugwa Haruna est formatrice à Placements directs TD. Bonjour, Nugwa! Montrez-nous comment. - La raison pour laquelle cette conversation arrive à point, c'est que on a appris dans l'actualité que le gouvernement du Canada vient d'annoncer un nouveau compte: Le compte d'épargne pour les prix pour accédant à la propriété immobilière. Les contribuables peuvent cotiser à ce compte et recevoir une déduction d'impôt. Les clients pourraient donc éventuellement transférer des fonds depuis décompte enregistré ou non. Voici comment faire ce transfert de CourtierWeb, sans devoir liquider une position et transférer l'argent liquide. Alors ce côté Web, cliquez sur: Comptes. Sous la rubrique: Transferts, cliquez sur profits. Transférer valeurs mobilières. Sous la rubrique transfert de valeurs mobilières, vous pouvez sélectionner le compte d'origine et le compte de destination. J'utilise un compte de démonstration, donc je ne peux pas vous montrer l'intégralité, mais c'est là où vous pouvez utiliser les fonctions comme la fonction d'assistance. Alors je clique sur le "? "et on trouve un exemple de ce que nous essayons de faire. voici les étapes. Sélectionnez le compte d'originé le compte de destination. Ensuite, on sélectionne titres spécifiques. Saisir la quantité. On peut confirmer quelle est la position à transférer, puis ensuite confirmé. Donc encore une fois, le transfert peut être réalisé sans qu'il soit nécessaire de téléphoner ou de remplir des formulaires. Tout peut se faire sur CourtierWeb. - Merci pour cette explication du comment. Mais de quoi faut-il tenir compte dans ce genre de transfert? - Il y a des conséquences lorsqu'on fait des transferts. Par exemple, si vous décidez de transférer des valeurs d'un compte enregistré comme un REER à un compte non enregistré, on doit envisager les conséquences fiscales. Pour cette raison, ce genre de transfert ne peut être réalisé en ligne. Vous pouvez téléphoner à notre bureau de négociation pour voir quelle pourrez être certain de ses conséquences. Les virements entre compte enregistré ne sont pas disponibles non plus, parce qu'il y a des conséquences fiscales et qu'il faut consulter un professionnel. Mais l'investisseur peut également transférer des fonds ou des titres entre compte. Mettons que j'ai un CELI en dollar américain et un CELI en dollar canadien, je peux transférer des valeurs d'un compte à l'autre. Une dernière chose que je veux montrer sur CourtierWeb. Toujours en utilisant le bouton d'assistance,il est possible de visualiser certaines conséquences. Par exemple, il y a des valeurs spécifiques qui peuvent être détenues dans un compte non enregistré, mais non dans un compte enregistré. Ce genre d'information est très importante si vous voulez connaître ces types de valeurs mobilières, cette page assistance donnera les différents éléments et vous verrez qu'il y a des questions spécifiques. Quand réalisé un virement quand ceux-ci apparaîtront il dans le nouveau compte de destination? Il y a une foire aux questions les titres admissibles et non admissibles, tout cela permettra de mieux comprendre ce qui est en jeu lorsque l'on transfert des titres. Merci, Nugwa. - Je vous en prie. - Nugwa Haruna et formatrice principale à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb, où vous trouverez encore plus de ressources. Brad Simpson, stratège la Gestion de patrimoine TD, répond à vos questions sur la stratégie de marché. À court terme, tandis que les taux d'intérêt sont élevés, les titres à revenu fixe sont-ils peut-être plus intéressants que les obligations? Il s'agit peut-être d'autre placement de titres à revenu fixe, comme CPG ou fonds commun de placement? - Bon, voici une chose très intéressante. Si vous examinez les données remontant à 2007… je choisis 2007 exprès. Il s'est passé quelque chose à ce moment-là. Entre 2007 et 2009, je crois que j'ai dû vieillir de 1000 ans. C'est parce quetoutes sortes de choses se sont produites pendant cette période. Nous n'avons pas les moyens de les gérer, d'aider l'économie, le secteur bancaire, le secteur du crédit… tout ce que nous avons aujourd'hui. Alors, si vous considérez l'argent et sa destination, et les sommes qui sont en liquide… 2020, c'est la première fois qu'on a mit l'économie mondiale à l'arrêt. Les flux de fonds dans le marché monaitaires, si vous regardez les lignes, elles sont brisées et tout d'un coup, il y a une pointe, une véritable flambée. Alors si je regarde ça et qu'on me pose une question comme celle-là, je me dis: Si j'étais gestionnaire de titres à revenu fixe, c'est-à-dire que je répartis les capitaux entre des obligations qui sont garanties par le gouvernement et qui évolue au rythme de l'inflation, et puis les obligations de sociétés de première qualité; des sociétés qui ont des bilan très sains, un excellent crédit, les obligations à rendement élevé… mettons qu'il y a entre trois à 400 points de base de plus que le gouvernement doit payer alors voilà l'univers des titres à revenu fixe. Si vous parlez à n'importe quel gestionnaire de titres à revenu fixe aujourd'hui, il vous dira: C'est comme un univers de rêve. C'est l'environnement que j'attends depuis 10 ans. Pour répartir des capitaux, je peux gagner de l'argent au niveau de la Duration, au niveau des taux d'intérêt. Je peux gagner de l'argent au niveau des titres de première qualité. Je peux gagner de l'argent dans le secteur des titres à rendement élevé. Je peux gagner de l'argent si je répartis en fonction de l'hypothèse que les taux d'intérêt vont baisser. Je peux examiner l'univers des titres à revenu fixe et des titres de première qualité et me pencher sur des compagnies qui, selon vous, ne mérite pas qu'on leur prête de l'argent parce que hormis de l'argent facile, ce ne sont pas les meilleures entreprises du monde. Alors je peux vendre la compagnie a découvert et gagner de l'argent. Je peux dire: Bon, je peux choisir de bonnes obligations, des obligations de première qualité. Excellent bilan, beaucoup de trésorerie. Si on a une récession, cette compagnie va y survivre. Ou je peux envisager… on entend beaucoup parler d'un certain dédain à l'égard des marchés privés. Or, les placements de titres à revenu fixe sur les marchés privés étaient un véritable rêve. Les banques resserrent le crédit. Moi, si je suis responsable des prêts dans le système bancaire mondial, j'ai un courriel qui me vient en disant: Non, non, on fait preuve de prudence. Alors où se tournent les entreprises? Vers le secteur privé. Et le rendement sera plus élevé, il y aura beaucoup plus de conditions strictes. Donc, en fonction de tout cela, je sais que c'est une longue réponse, mais il y a deux façons de considérer ça. L'argent comptant, les liquidités: Comment gérer les liquidités? À mon avis, une gestion actifs-passifs. De quoi ai-je besoin à très court terme? Six à 12 mois. Si j'ai une grosse dépense, les enfants retournent à l'université, rachis des choses, m'acheter une nouvelle voiture, déménager… ça, c'est pour ça que j'utilise les liquidités. Ensuite, une fois que j'ai fixé mon horizon de placement - des horizons qui sont ici trois ans, d'ici cinq ans et à plus long terme - si je regarde ces horizons, je me dis: Bon, pour le volet des titres à revenu fixe, je vais sur pondérer ce que je fais habituellement parce que dans chacun de ces secteurs, au niveau de la duration, il y a des opportunités excellentes dans les placements de première qualité. Il y a beaucoup de possibilités. Les titres à rendement élevé, on peut sous pondérer de manière absolue, ou bien en se couvrant au niveau du risque. J'espère que ça répond à votre question, mais vraiment, voilà la partie de la planification et puis la répartition. Parce que si vous dîtes: Bon, je vais investir uniquement dans le marché monétaire, que les taux d'intérêt baissent, qu'est-ce que je fais maintenant? Comment me suis-je retrouvé dans ce piège? Voilà comment j'envisagerai la chose. Alors nous vivons dans un environnement où il faut investir son argent avec un plan de patrimoine. Et puis quand on répartit, déterminer clairement la différence entre les liquidités et les titres à revenu fixe. - Brad Simpson répond à d'autres questions sur les stratégies des marchés dans quelques instants. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous des questions sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser soit par courriel à moneytalklive@td.com, ou dans la boîte question au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur: Envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct. Le secteur de l'immobilier commercial est l'objet d'une surveillance accrue, en raison des conséquences de la crise bancaire américaine du mois dernier. Valeurs Mobilières TD considère que ce pessimisme nuit aux valorisations des fiducies de revenu immobilière canadienne. Valeurs Mobilières TD signale des différences importantes entre le Canada et les États-Unis en ce qui concerne les prêts immobiliers commerciaux. Au Canada, le secteur est dominé par d'importantes banques, caisse de retraite, compagnies d'assurance vie et d'autres prêteurs, comme Brookfield, qui sont bien capitalisés. Alors qu'aux États-Unis, par contraste, le marché est plutôt basé sur des banques régionales de second niveau, ainsi que le marché des titres adossés à des créances immobilières. Au Canada, les mécanismes de prêts permettent aux prêteurs de récupérer leur mise en saisissant le bien. Ce sont des mécanismes plus favorables au prêteur que ceux qui existent aux États-Unis. Les emprunteurs au Canada sont moins en mesure d'abandonner leurs biens aux dépens des emprunteurs. Enfin, il existe au Canada des relations à plus long terme au niveau communautaire et de la réputation. Valeurs Mobilières TD ne pense pas que les fiducies de revenu immobilière éprouveront des difficultés à refinancer leurs dettes arrivant à échéance, mais que la situation pourrait être différente aux États-Unis . J'ai un graphique qui vise cinq grands secteurs. Tout d'abord, l'immobilier de bureau. Selon Valeurs Mobilières TD, les propriétaires de locaux de bureaux sont concentrés dans des entités bien capitalisées avec un horizon à long terme, ce qui discipline les discussions de négociation des baux et constitue une garantie contre la dégringolade des loyers. Même s'il y a de plus en plus de difficultés aux États-Unis avec les premières défaillances, selon Valeurs Mobilières TD, il est beaucoup moins probable que le problème se pose au Canada. Toutefois, on considère que le Canada n'est pas immunisé contre les effets du travail à distance sur les locaux de bureaux, mais que cette inquiétude est déjà prise en compte dans les valorisations actuelles. Ensuite, l'immobilier résidentiel. Ce secteur bénéficiera de la disponibilité d'assurance par la SCHL, en plus du degré élevé de stabilité de ces catégories d'actifs. Ceci permet au secteur d'utiliser un ratio prêt–Valeur plus élevée, et cela permettra aux secteurs d'être plus résiliant dans ce cycle de crédit. Quant aux locaux industriels, Valeurs Mobilières TD considère que ce secteur connaît une situation exceptionnelle au niveau de la croissance des données fondamentales et de l'endettement. Pour les locaux de détail, ce secteurprésente les meilleures données fondamentales pour la location depuis 10 ans. On considère qu'il y aura une réoccupation rapide des espaces libérés par Bed, Bath and Beyond. Enfin, le marché des résidences pour aînés se remet. Comme les appartements Canada, résidences pour aînés bénéficient de l'assurance par la SCHL. Rapidement, il y a certains risques lorsqu'il s'agit d'immobilier dans cet environnement. Qu'en penses Valeurs Mobilières TD? Le risque principal, c'est le refinancement. Il y a une large disponibilité de prêt pour l'immobilier commercial. Le risque clé, c'est le refinancement dans l'environnement de taux d'intérêt élevé aujourd'hui. Même si les rendements des obligations à cinq et 10 ans ont récemment diminué, il s'agit toujours d'un facteur défavorable pour la croissance des fonds. Ceci étant dit, Valeurs Mobilières TD prévoit que ce facteur a moins d'importance dans l'avenir lorsque les rendements continueront de diminuer. - Un secteur à surveiller. Merci, Anthony Okolie! Un coup d'œil rapide sur les marchés. L'indice TSX composite est en hausse modestement de 85 points, soit un peu moins de 0,5 %. Aux États-Unis, indice S&P 500, après l'annonce du recul supérieur aux prévisions des prix des producteurs, indice S&P 500 progresse de presque 1 %. Brad Simpson est stratège en chef à Gestion de patrimoine TD. Nous allons aborder une nouvelle saison d'annonce des bénéfices dans cet environnement. que devrions-nous attendre? - Demain, les grandes banques, les JP Morgan, vont annoncer leur bénéfice. Ce sera très intéressant parce que tout le monde sera rivé à son terminal. Si vous considérez les grandes banques américaines et leurs résultats à ce jour, je crois que c'est le secteur qui obtient les pires résultats depuis un trimestre au moins. Je pense que depuis un an aussi. Et ceci est quelque peu relié à ce que disait Valeurs Mobilières TD au niveau de l'immobilier. Il y a une chose qu'il faut toujours se rappeler: C'est que les grandes banques aux États-Unis vont avoir sans doute des bénéfices assez difficiles. C'est ce que tout le monde attend. Alors tout ce qu'elles annonceront de positif sera une surprise agréable. Alors donc, tout le monde surveillait ses bénéfices parce que c'est un annonciateur… un signe annonciateur. Alors je crois. alors nous avons vu des entreprises qui révisent leur bénéfice à la baisse, leurs prévisions de bénéfices à la baisse. Mais ces révisions à la baisse ont été moins grave, moins importante qu'on l'avait pensé. alors je crois que dans l'avenir… d'après les bénéfices projetés du S&P 500, c'est sans doute plus proche de 190 à 195 que de 200 à 210. Vous verrez 220, ça, ça semble très ambitieux. Donc encore une fois, quand on tient compte de tout cela dans les cours, du point de vue du côté achat du marché, la plupart seraient autour de 190 au niveau des attentes. Et ce ne sera sans doute pas la saison des bénéfices la plus intéressante de tous les temps, mais on ne prévoit pas cela non plus. Un excellent exemple encore une fois. Nous avons vécu une crise bancaire. Le secteur financier est celui qui sait le moins bien comporté, le deuxième qui sait le moins bien comporté, c'est l'immobilier. Alors tout cela, c'est déjà pris en compte par les marchés. La différence entre les deux marchés de l'immobilier et d'où vient son financement, il y a les prêts défaillants aux États-Unis. Ça, c'est une occasion à saisir. Il y a une chose qu'il faut continuer de se rappeler: C'est quepour réussir dans l'investissement, il faut avoir la discipline, bien sûr. Mais dans la plupart des cas, si vous prenez des décisions qui vous font éprouver un certain inconfort, c'est en général les domaines auquel attributs de l'argent. Il n'y a pas un voyant qui s'allume en disant: C'est le bon moment. Je crois que que c'est vraiment contraire à notre nature. C'est pourquoi c'est tellement important de le présenter de façon systématique ainsi. Voilà comment se comportera le STP. - Ça me fait toujours plaisir de m'entretenir avec vous. À la prochaine! - Je vous en prie. - Brad Simpson est très stratège en chef à Gestion de Placements TD. Restez à l'écoute, demain, les meilleurs moments de la semaine. Lundi, Rishi Sondhi, économiste à la Banque TD, va répondre à vos questions sur le marché du logement. Vous pouvez nous les poser d'ores et déjà par courriel à moneytalklive@td.com. Merci et à demain!