Print Transcript
(musique) Bonjour ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une mission de Placements directs TD. Aujourd'hui, le stratège en chef chez Gestion de Patrimoine TD Brad Simpson va nous parler du conflit entre Israël et l'Iran. James Orlando va nous indiquer ce qu'on peut attendre du budget fédéral aujourd'hui. Anthony Okolie va nous parler de ce qui se passe côté inflation au. Canada Dans le secteur éducation, Hiren Amin va nous montrer comment peut trouver des renseignement sur le domaine de l'intelligence artificielle sur la plate-forme. Auparavant, voyons donc un peu ce qui se passe du côté des marchés. Le TSX d'abord. Du côté énergie est aurifère, ça se raffermit, mais quand même ça baisse un peu, on est à une baisse de 67 points. .Barrick Gold a notamment été très suivi et il s'agit plutôt de ce qui se passe en matière de production moins élevée et de coût plus élevé. Par ailleurs aussi, côté uranium, notamment Denison Mines recul de presque… pour l'instant, au sud de la frontière, on ne sait pas trop ce qui va se passer aujourd'hui, il y a eu des résultats intéressants, notamment de UnitedHealth et du côté bancaire aussi. Peut-être que ça va grimper, mais pour l'instant c'est à peu près au beau fixe sur le S&P 500. Maintenant le Nasdaq. Côté technologie, c'est à peu près au beau fixe. Ça semblait bouger quand même du côté de NVIDIA, ça a un peu grimpé, à peine comme vous le voyez à l'écran. 1,2 % à la hausse. Alors les tensions Moyen-Orient qui augmentent à la suite de l'attaque de l'Iran contre Israël. Les investisseurs, comment peuvent-ils mesurer les risques potentiels. Brad Simpson va nous en parler. C'est toujours un plaisir de vous accueillir pas suite merci de m'avoir invité. - Évidemment c'est une situation très volatile. On ne sait pas ce qui va arriver, mais vous avez subi certains scénarios, les choses qui pourraient se passer. Dites-nous ce qu'il en est. - D'abord, je vous dirai que si on essayait de trouver une bonne nouvelle dans tout ça, du point de vue des marchés financiers, évidemment, ce n'est pas bon du côté des coûts humains, mais du côté des réalités financières, ça a été en quelque sorte indiquée d'avance qu'il s'annonçait dès lundi, donc les marchés en avaient tenu compte, et on n'a pas paniqué. Ça y est pour beaucoup, je pense que le fait que le marché s'attendait à ce que cela se produise. Évidemment on peut ajouter, si on parle du côté militaire, c'est dur de conclure du point de vue iranien que ça été une grande réussite. Et du point de vue israélien, du point de vue des alliés Israël, c'est une bonne défense qui était réussie, donc ça, c'est positif. Je dirais que les marchés ont réagi en conséquence. Quant à la suite, et bien nous pensons en clair ça chauffe de plus en plus, là-bas. Et nous pensons que cela va continuer non seulement dans les mois à venir mais peut-être dans les années à venir. Donc ça lundi, il faut voir une façon d'envisager tout cela. Je dirais que nous avons une analyse de scénario et d'abord, pour ce qui est de la possibilité d'une crise sécuritaire limitée, nous maintenons notre position, 45 %, si vous voulez, c'est là on n'en était en février. On a fait une petite modification en se disant que c'est une crise sécuritaire un peu plus vaste maintenant dans cette zone de la planète. Ça pourrait s'étendre au reste de la région donc on a augmenté de 5 % les probabilités. Par ailleurs nous avons examiné tout cela pour ce qui est du risque potentiel d'une désescalade là-bas, une réduction de 20 % probabilités à 15 %. Donc somme toute, dans notre perception de cette réalité là-bas, nous dirions que cela fait aussi la température et que par la suite nous allons continuer de suivre les choses de près. - Quand vous avez examiné ces différents scénarios, vous avez modifié votre perspective. De plus vous haver examiné ce que cela signifie pour les actions et obligations. Parlez-nous-en. - Oui bien sûr, pour les titres à revenu fixe d'abord. La première question, par rapport au taux d'intérêt, évidemment, si on parle de taux d'intérêt, on évoque l'inflation, et comme c'est un coin du monde où il y a beaucoup de pétrole, cellier directement aux conséquences possibles sur la production pétrolière, et si le cours du pétrole grimpe, ce qu'on a vu ces dernières semaines, c'est passé d'environ 80 $ le baril à 90, grosso modo, à la suite de cette attaque et ensuite ça un peu baissé d'un pour cent depuis quelques jours. Mais si on a constaté une différence dans le cours du Brent, à 100 $, et si ça se passait, ça aurait des conséquences peut-être sur l'inflation et sur les taux. Nous ne pensons pas que cela va se produire à court ou moyen terme. Donc par ailleurs, l'autre côté de la médaille, il y a des gens qui cherchent plus de sécurité, ce qui signifie donc que la possibilité que les marchés passeraient du côté des obligations américaines ça pourrait pousser les taux d'intérêt à la baisse à cet égard. Donc nous maintenons la pondération en matière de titres à revenu fixe, c'est un peu sur pondéré chez nous et nous sommes très à l'aise pour ce qui est de cette position. - Cotation boursière, il y a des liens entre les obligationss et les actions boursières, mais donc les actions boursières - C'est la grande question pour les investisseurs à l'heure actuelle surtout si on veut formuler tout ça en se disant que le gros de ce qui se passe dans les marchés mondiaux, c'est ce qui se passe du côté du S&P 500, donc depuis octobre 2023, il y a eu un rebondissement d'environ 25 %, somme toute. En dollars s'ajoutent à peu près 12 milliards de capitalisations boursières et puis donc ça a beaucoup bougé et il y a eu presque aucune volatilité de ce côté depuis environ cinq ou six mois. C'est donc un marché qui cherche une raison de passer du côté de la correction, mais comme cette mesure militaire avait été télégraphiée, ça n'a pas été catalyseur des réactions boursières, mais ces dernières semaines ça se produit un peu, et probablement que cela se produira de plus en plus dans les semaines à venir. Il y a beaucoup de vent défavorable. Donc pour cette raison, nous pensons qu'il faut être prudent et donc notre pondération de ce côté sont neutres, c'était le cas avant cet événement, c'est une bonne façon d'envisager les choses. Donc les liens avec inflation et puis les autres matières de produits de base, qu'en est-il? - Les produits de base, je vous dirai que de ce côté-là, c'est très intéressant pour quelques raisons. D'abord, si on réfléchit à notre travail, le travail de mon équipe c'est de voir comment répartir le capital et gérer le risque pour nous. Donc au point de départ, si on remonte au début de l'année, au même vers la fin, novembre dernier, une des choses qu'on a signalées, dans nos prévisions pour l'année à venir, c'est que nous prévoyons qu'il y aurait beaucoup de turbulences dans ce coin du monde. Et une des choses qu'il faut garder en tête, c'est la possibilité d'une guerre d'intervention militaire qui exercerait des pressions sur les cours du pétrole. Donc nous voulons nous assurer d'en tenir compte et de cette probabilité d'une augmentation des tensions militaires. Par ailleurs, nous nous sommes dits et c'est toujours le cas qu'une petite sœur pondération sur les produits de base dans l'ensemble, ce serait bien, donc c'est une répartition stratégique et nous pensons que les investisseurs doivent continuer d'être présents dans les produits de base. Pourquoi, parce que c'est une bonne façon de se protéger et le marché depuis maintenant six mois, et bien toutes les fois que d'une augmentation des tensions, ou que ce soit d'ailleurs, en matière de guerre en Ukraine aussi, en Israël, ce que nous constatons, c'est que les produits de base jouent un rôle et nous permettent d'avoir une bonne diversification. C'est toujours le cas. - On a beaucoup discuté vous et moi de réfléchir à l'enterrement marché, vous avez évoqué la répartition des capitaux. Dès le début vous avait dit que ces événements qui peuvent évoluer rapidement ont des conséquences pendant des semaines, des mois, peut-être des années. Donc les investisseurs quand ils réfléchissent à ses tensions géopolitiques, qu'est-ce qu'ils doivent se dire? - À mon avis, c'est important, en fait, une chose qui nous aide et nous en préoccupons ces dernières années, c'est qu'à cette terre de démondialisation, malheureusement, maintenant, il y aura plus de conflits de par le monde. On pourrait concevoir un portefeuille en tenant compte de tout cela. Donc le point de départ, ça revient à dire qu'il faut s'assurer d'avoir une bonne diversification du portefeuille. Et cela nous oriente. Ce que ça veut dire dans le fond, c'est qu'on ne doit pas agir en fonction uniquement de ce qu'on détient leur actuel en pensant que ça va grimper. Il faut penser aussi que ça peut chuter. Certains des cours des actions qu'on détient. Donc il faut se protéger, protéger son capital et protéger éventuellement ce qui peut se passer en cas de volatilité accrue. Si on agit de la sorte, enfin, dernière personne casse-tête, en bout de piste, il faut s'assurer pourquoi on investit. Il faut avoir un plan financier, évidemment. Il faut que nos investissements soient en fonction de vos objectifs. Donc plusieurs d'entre nous avons des horizons d'attente assez long et on peut se dire dans ce genre de situation que les actifs à long terme comme les actions boursières, ça rapporte, même si on peut traverser des périodes disant comme ce qu'on a vu maintenant, dans des activités militaires, mais pourvu qu'on est un horizon d'attente assez prolongée, notre portefeuille peut tenir le coup et on peut connaître une bonne croissance de ce portefeuille. - Toujours intéressant de vous écouter. Merci d'avoir été des nôtres aujourd'hui. - Ça m'a fait plaisir. - Merci à Brad Simpson, stratège en chef. Maintenant, que se passe-t-il du côté du monde des affaires? Voyons ce qui se passe sur les marchés. Wall Street, la saison des résultats bancaires. Morgan Stanley qui s'est renforcé, qui va réussir mieux que ce qui était prévu. Pour l'instant vois à l'écran Bank of America, et en même temps Morgan Stanley. Maintenant, Bank of America, a mieux réussi que ce qui était prévu, voilà. Maintenant les actions de United Health. Ce géant des soins de santé à une croissance des recettes plus élevées que prévu et qui doivent tenir compte des conséquences d'une cyberattaques sur l'une de ses succursales, et qui ont accepté des frais de 7 milliards de dollars de leurs opérations au Brésil. Maintenant Live Nation sous pression et à la fois j'ai vérifié, à la suite du rapport indiquant que le ministère de la justice veut intenter une poursuite contre cette compagnie, donc à la base de ce côté. Ce sont des rapports non confirmés. On pense que la compagnie mère a agi de manière à saper la concurrence. Maintenant le TSX. Qu'est-ce qu'on voit, l'or, le pétrole, vous voyez le résultat, à la baisse de 81 points. Au sud de la frontière maintenant, depuis quelques jours le marché ne sait pas trop quelle sera son orientation générale. Donc rien de dramatique de ce côté, une baisse de 0,1 %. Maintenant inflation. L'indice des prix à la consommation un peu grimpée en mars au pays. C'est difficile pour la Banque du Canada d'atteindre sa cible de 2 % seulement. Anthony Okolie à examiner ces questions et nous en parlons maintenant. - Je pense que ce qui a beaucoup joué du côté du ces pays, c'était les prix du pétrole à la pompe. Sa grimper de 2,9 %. Donc quand on exclut l'essence, ça ralentit en faite, en comparaison de ce qu'on avait vu en février. Vous le voyez à l'écran. Donc c'est une tendance à la baisse depuis le pic de mai 2022. Or, ça continue d'être une histoire importante, l'inflation Canada depuis un an, se concentrer de la Banque du Canada sur le prix de l'hébergement. Les loyers ont grimpé cette année, les coûts des hypothèques ont grimpé considérablement de plus de 25 % et ça ça a beaucoup contribué à ce qui s'est passé du côté de l'IPC. Global. L'inflation globale. Donc voilà un peu ce qu'on voit l'écran. Et nous pensons que c'est pour beaucoup liée au coût de l'hébergement. Mais la Banque du Canada a eu quand même des nouvelles positives par ailleurs. L'inflation est moins prononcée du côté de l'alimentation, 1 % mars en comparaison de 1,2 % en février. Mais encore une fois c'est à la baisse de son pic de 10 % de l'année dernière. Les prix maintenant de l'alimentation des chaussures, ça, ça fait parti des composantes saisonnières de l'IPC, car il y a divers types de vêtements et de chaussures qu'on achète à divers moments de l'année, donc 2,8 % mars, alors qu'en février ça avait baissé parce qu'il y avait moins de promotion. Transport et activités créatrices étaient à la hausse aussi. Les plus grandes catégories qui ont joué, c'était les meubles, par exemple, et les équipements. Donc du côté des équipements à domicile, les services ont baissé de 17 %, imaginez, c'est très impressionnant, et je pense que ce qu'il y a de plus important, c'est que la Banque du Canada à sa mesure de l'IPC de base, donc qui élimine les composantes volatiles et ça a un peu ralenti en mars et c'est maintenant en moyenne de 1,3 % annualisé depuis trois mois et 2,4 % annualisé depuis six mois, et donc ça aide à réduire l'inflation de base en mars, c'est en moyenne 3 % sur l'année, sur un an, c'est moins fort que ça n'était en février, donc la Banque du Canada suit tout cela. Donc les chiffres pour mars, c'est le troisième mois au fond de bonnes nouvelles. À cet égard. Très bien, alors la Banque du Canada, vous disiez que la dernière fois, c'est probablement juillet qu'il y aurait une baisse des taux d'intérêt de la part du Banque du Canada. - Rien n'a changé en fait, c'est toujours juillet à ce qu'on pense. Mais si les chiffres continuent à ralentir plus rapidement que prévu, peut-être que ça se fera plus tôt. Et les marchés quand même pensent que ça pourrait être juin maintenant et on n'en tient compte dans les prix. - Merci beaucoup Anthony. - ça été un plaisir pour moi. - Maintenant le secteur de l'éducation. Donc faites votre recherche avant d'investir en matière d'intelligence artificielle, et CourtierWeb peut vous aider. Donc nous allons entendre maintenant un spécialiste du domaine, Hiren Amin. - Bonjour. Aujourd'hui nous allons aborder l'intelligence artificielle et les actions dans ce domaine. Donc une question qui vous gigote peut-être, comment faire de la recherche. Alors l'intelligence artificielle, ce n'est pas qu'un segment ou un domaine de l'industrie, c'est beaucoup plus vaste que cela, beaucoup plus variées. Alors nous allons vous simplifier les choses pour bien chercher. Donc en CourtierWeb, comment trouver ces actions qui ont à voir avec l'intelligence artificielle. Donc on clique ce recherche, puis sur outils. On passe aux écrans, le tri, dans ce qui est bien dans cet outil, c'est que nous avons créé divers thèmes et puis il y en a un, c'est l'intelligence artificielle qu'on trouve au centre. Il est en haut. Et on peut cliquer ici pour trouver des actions. Quand on parle d'intelligence artificielle, saper des compagnies qui fournissent du hardware, les semi-conducteurs par exemple ou les sociétés qui construisent, qui conçoivent les grands modèles langagiers, qui sont les fondements de liens, et ensuite les compagnies qui utilisent tout cela et qui peuvent l'utiliser pour faire du raisonnement de type quasi humain. Donc il y a une vis ici de diverses compagnies qui sont présentes dans ce domaine, et puis c'est fondé sur deux critères qu'on a créés pour l'instant. Mais si vous voulez ajouter plus de critères, vous pourrez cliquer au bon endroit ici et aller sur plus de critères, et vous verrez là d'autres points d'accès que vous pourrez définir. Donc notamment pour les facteurs fondamentaux de la compagnie ou les ratios de la dette, etc. Donc une fois qu'on a choisi ces critères, ça vous aide à mieux cibler votre recherche. 10 ans vous voulaient examiner cette liste et que vous vous intéressez à l'une de ses compagnes, il suffit maintenant ici par exemple dans le cas de Micron Technology, on peut cliquer sur le sélecteur, la fenêtre déroulante et cela nous mène à la page d'accueil pour cette action précise, on a le renseignement sur les cours et on peut voir les nouvelles bien sûres, passer du côté des analystes pour voir ce qu'ils en disent. Alors c'est une façon de lancer ses recherches. Rappelez-vous que si vous voulez en apprendre plus sur l'intelligence artificielle, vérifier notre centre d'apprentissage. Il y a des webinaire, nous avons cueilli des professionnels du domaine et vous pourrez évidemment entendre ce qu'ils ont à dire et comment pousser votre recherche sur l'intelligence artificielle. - Alors Hiren Amin qui est formateur, évidemment. Pour plus de vidéos allez dans notre centre d'apprentissage utiliser ce code QR pour vous aider à atteindre des renseignements et de bonnes ressources. Mise à jour maintenant sur les marchés. Mon la plate-forme avancée de la TD pour voir ce qui se passe aujourd'hui. C'est la fonction ici qui est très utile de la carte thermique. C'est beaucoup Barrick Gold, qui est à la baisse, presque 5 %. Production inférieure à ce qui était prévu, beaucoup plus élevé donc ça exerce des pressions à la baisse sur le cours de l'action. Il y a aussi également Heinz, First Quantum, et côté énergie, le prix du pétrole qui évidemment bouge ces derniers jours. Suncor Energy est en baisse et Cenovus Energy qui est en baisse aussi. Côté technologie le marché n'a pas d'intention précise, côté des banques les marchés réagissent, Bank of America, Morgan Stanley une hausse de presque 4 %, beaucoup de leur division leur permet obtenir de meilleurs résultats que prévu alors que pour Bank of America c'est moins reluisant. Une baisse de 3,25 %. Est-ce là aussi à la baisse, United Health on n'en a parlé plutôt dans l'émission, donc c'est mieux pour ce qui est de leur chiffre d'affaires, donc ils sont à la hausse. Donc plus de renseignements là-dessus en allant sur TD.com évidemment. Alors après quatre ans aujourd'hui, nous allons analyser le budget fédéral et nous allons parler avec James Orlando un peu plus tôt aujourd'hui et il va nous indiquer ce qu'il survient suite à notre analyse de la qu'on nous attende. Nous avons décidé de voir l'économie qui tient bien le coup, l'inflation, Cérès est un peu élevé mais ça signifie qu'il est plus de croissance économique, plus de revenus qui sont entrés dans les coffres du gouvernement fédéral, mais ce qu'ils nous disent, c'est qu'ils vont être prudents quant à leur façon de dépenser leur argent. Ils ont de l'argent mais qu'est-ce qui se passe quand les gouvernements des fonds? Est-ce qu'ils maintiennent ça dans leur trésor au ils veulent dans le fond les dépenser? Depuis qu'on a écrit ce rapport, tous les jours le gouvernement nous annonce quelque chose de nouveau. Voici ce qu'on va faire… donc il parle beaucoup de prudence, de se limiter, mais en fait, toutes leurs annonces nous permet de prévoir plus de dépenses. - Vous avez parlé de tout cela évidemment dans votre papier publié en mars vous avez dit que les dépens sur les programmes sont plus élevés que prévus et puis il y a eu des annonces sur l'intelligence artificielle, en matière de défense, j'ai pas fait le calcul, 8 milliards, plutôt que tard, hébergement de milliards, 5,7 à la hausse. - Oui beaucoup de dépenses. Et quand on parle des dépenses depuis une année, à l'automne il y a eu un énoncé budgétaire, ils ont voulu maintenir 140 milliards de déficits, mais nous faisons un suivi. Tous les mois nous avons plus de données pour voir ce qu'il en est véritablement et tous les mois nous avons plus de renseignements qui nous disent que le gouvernement dépense plus que ce qu'il prévoyait il y a quelques mois à peine. Bref, combien de fond auront-ils encore puisqu'il dépense déjà beaucoup. Donc au moment du budget, nous nous demandons ce qui va se produire, comment ils vont être en mesure d'atteindre leur cible actuelle s'ils dépensent autant. Eh bien qu'est-ce qui va se produire alors? Nous prévoyons que toute cette politique qui nous arrive tous les jours, on va additionner le tout, évidemment les politiques en matière d'habitation, ça va beaucoup jouer. Donc comment faire construire des habitations en fonction des besoins et avoir l'infrastructure requise, il y a des programmes pour l'agriculture, programme pour la défense, donc plus de défense somme toute. Je prévois qu'ils ne vont pas dépenser ça cette année, mais plutôt dans les années à venir. Ils vont les annoncer maintenant pu répartir ça pour réduire le fardeau fiscal sur gouvernement, pour sa part est moins négatif, donc de s'assurer que le ratio entre la dette et le PNB ne va pas exploser et qu'à long terme la quantité de déficits en fonction de la taille de l'économie soit inférieure à 1 %. - Vous pensez que c'est réalisable? - C'est possible. Ils ont dit qu'ils allaient atteindre leur cible. En palpant en parole, le gouvernement c'est plus que nous sur cette réalité. C'est au moment du budget que nous connaissons ces réalités et il est possible qu'ils atteignent ses cibles, oui. Tout à fait. Ça va être intéressante même de voir comment ils manœuvrent pour que ça marche. - Est-ce qu'il y a des préoccupations, vous avez parlé d'économie qui va plutôt bien, ça apporte des fonds gouvernement, mais ce qui pourrait en faire plus en matière d'imposition taxation pour recevoir plus de fonds? - On a rien entendu dire du côté fiscal et ne indiquent pas d'avance normalement. Donc bien des gens sont préoccupés car une hausse des taxes et impôts, on l'a vu dans le passé, qui ciblez certaines industries, dans certains cas, il signa rien de précis qui nous permet de voir que ça va se produire, mais je sais que tout le monde suit de très près tout cela et nous allons nous-mêmes suivre tout ça de très près, et ça dépend aussi bien sûr de l'année électorale et des prévisions. Ce est une bonne façon de dire les choses. Budget préélectoral, ils ne veulent pas trop dépenser leur actuelle, et rien qui va mettre en colère les électeurs, donc ce budget ici, dans un autre l'année prochaine juste avant l'élection. Nos comment étalaient tout cela pour qu'il soit perçu favorablement par les Canadiens, ils font le mieux possible pour améliorer l'économie au Canada en général et je pense qu'il cessait d'utiliser divers fléchettes pour atteindre diverses cibles. En matière de Défense nationale et de logement, d'habitation. Merci c'est un budget qui devra encadrer le tout, présentez le tout de manière positive pour le gouvernement. - Voilà avec James Orlando, économiste principal qui parlé à Kim Parlee. Reste des nôtres aujourd'hui, plus tard, nous allons aborder évidemment le budget lui-même, il y aura Derek Burleton qui sera des nôtres. Et puis Nicole Ewing qui sera. Ces deux personnes nous donneront la réaction une fois que nous aurons des réactions après 16 heures aujourd'hui. Et demain, nous allons parler avec Hafiz Noordin in qui s'occupe de gestion active des titres à revenu fixe. On va voir ce que le budget pourrait signifier pour la Banque du Canada et ainsi de suite. Vous prenez envoyer vos questions à l'avance à l'adresse qui figure à l'écran. C'est tout pour nous aujourd'hui, merci d'avoir été des notes. À demain.