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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, je m'entretiens avec Benjamin Chim de Gestion de placements TD sur les conséquences pour le marché des obligations d'entreprise d'une baisse des taux d'intérêt. Anthony Okolie commente un nouveau rapport de Services économiques TD sur le rythme des dépenses des ménages canadiens. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Caitlin Cormier nous montre comment utiliser l'outil objectif.
Posez vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés. Indice TSX composé, en ce troisième jour de la semaine de bourse abrégée, l'indice progresse de 79 points, soit un tiers de pour cent. Parmi les titres les plus activement négociés, Kinross Gold. Le cours de l'or continue de progresser, faisant remonter les actions de plusieurs compagnies de mines d'or. À 7,90 $, celle de Kinross est en hausse de plus de 2 %. Dans le secteur de l'énergie, certains titres sont sous pression.
TC Energy a remonté mais est toujours en recul de plus de 5 %.
Ensuite, l'indice S&P 500. Le secteur de la technologie n'est pas très actif aujourd'hui mais l'ensemble est en hausse.
Ben Gossack nous a parlé hier d'autres secteurs du marché qui se portent bien. En hausse de 12 points, l'indice S&P 500 est en hausse d'un quart de pour cent. Indice Nasdaq sous quelque pression aujourd'hui.
Rien de trop grave.
Une baisse très modeste de quatre points.
NVIDIA ne participe pas aujourd'hui au rebond du marché.
Trois jours de hausse consécutive de l'indice S&P 500 mais NVIDIA n'y contribuera pas. À 70 $ l'action, recul de 3 %.
La réserve fédérale américaine continue d'annoncer trois baisses de taux cette année. Bien que ça été une aubaine pour les actions, qu'est-ce que ça signifie pour les obligations de l'entreprise?
Benjamin Chim nous rejoint pour nous éclairer.
- Bonjour, Greg. Ça me fait plaisir.
- Des baisses de taux sont à l'ordre du jour. Quelque cela signifie pour les obligations d'entreprise?
- La dernière fois que je suis passé à votre émission, c'était à l'automne de l'an dernier, en octobre 2023.
À l'époque, on parlait beaucoup de la résilience du marché des obligations d'entreprise, compte tenu d'une volatilité considérable et de la faiblesse du marché des obligations d'État. Depuis lors, bien sûr, il y a eu une très forte remontée des obligations d'État fin 2023, ce qui a spectaculairement changé la perception qu'ont les investisseurs des investissements obligataires en général et des obligations d'entreprises en ont certainement bénéficié. La demande d'obligations d'entreprise continue d'augmenter depuis cette période. La demande a augmenté au point où elle a largement absorbé l'offre assez abondante de cette année. Les écarts continuent de se resserrer. Ils sont assez serrés aujourd'hui, plus qu'il y a 15 ou 20 ans et le marché demeure fondamentalement sain. Quand on réfléchit, il est facile de voir pourquoi le marché obligataire ainsi recherché.
Pourquoi les obligations d'entreprise sont si demandées? À l'heure actuelle nous sommes dans une situation où le volet difficile du resserrement des taux par la Fed est derrière nous, l'inflation recule, pas aussi rapidement que les marchés le souhaiteraient, mais recule tout de même régulièrement, et puis les augmentations de salaires commencent à ralentir. C'est un indicateur clé que surveillent les banques centrales pour envisager leur prochaine décision. La prochaine décision est assez claire, il s'agira d'un desserrement, peut-être réduction du resserrement quantitatif ou encore réduction de taux et ce sera très favorable pour les obligations générales et les obligations d'entreprise. Une des raisons pour lesquelles les obligations entrepris spécifiquement sont intéressantes, c'est que la Fed n'a pas encore réduit les taux. Pourquoi ce retard?
C'est parce que la conjoncture économique mondiale demeure très porteuse, très résiliente. Si l'économie mondiale se porte bien, c'est très favorable pour les données fondamentales des entreprises, notamment au niveau du crédit, donc les investisseurs sur le marché des obligations de sociétés peuvent être certains qu'à court terme au moins les écarts ne vont pas augmenter. Le marché des obligations d'entreprise sera assez sain malgré le fait que les écarts sont très serrés.
Quand on songe aux raisons pour lesquelles les obligations d'entreprise sont tellement attrayantes, nous sommes dans une situation où elles ont un rendement potentiel plus élevé. Le rendement des obligations d'entreprise et d'environ 5 % dans le secteur des obligations de qualité, 4 % dans le secteur des obligations de qualité aux États-Unis, c'est pour ça. À rendement élevé aux États-Unis. Elle bénéficie aussi de la conjoncture économique. On attend la décision de la Fed et on bénéficiera tout de même s'il y a des coupures de taux et remontée des obligations des entreprises.
Mais une mise en garde.
Beaucoup dépend de la façon dont ces coupures de taux interviennent. Le scénario de base, le nôtre en tout cas, à l'heure actuelle prévoit qu'il y aura des coupures de taux parce que les banques centrales estimeront que le taux directeur actuel est trop élevé et restrictif.
Compte tenu de la trajectoire de l'inflation à l'heure actuelle. Si les taux sont réduits pour cette raison que l'économie se porte bien, c'est vraiment le scénario Boucle d'or pour les obligations d'entreprise. Si en revanche la réduction de taux intervient pour d'autres raisons, par exemple un choc exogène à l'économie, une réduction des attentes à l'égard de tous, cela serait beaucoup plus négatif sur les obligations d'entreprise en raison des écarts actuels, les investisseurs ne sont pas suffisamment rémunérés dans ce scénario, les écarts pourraient augmenter jusqu'à compenser un gain.
Rendant l'opération beaucoup moins attrayante.
Il convie d'être au courant de cette possibilité. Je dirais tout de suite que, tandis que nous envisageons l'avenir, nous ne voyons pas la possibilité d'un choc exogène quel qu'en soit la nature. Notre scénario de base prévoit que les coupures de taux interviendront dans le cours normal de la politique des banques centrales. L'économie continuera de se porter bien. Ce sera très positif pour les obligations de société.
- Dans ce contexte technique et contenu des mises en garde importantes que vous avez émises, quand on songe à la Fed et les réductions de taux, on va naturellement graviter vers le rendement à 10 ans les obligations d'État. Comment corréler les obligations de société à celle d'État et vice versa?
- Les obligations d'État procure un rendement plus élevé mais présent une volatilité potentielle beaucoup plus importante si le contexte économique évolue et que les choses ralentissent plus que le prévoit l'heure actuelle et c'est particulièrement vrai, comme je l'ai dit, compte tenu de l'état actuel des écarts.
Mais les obligations d'État se comporteront bien si le scénario Boucle d'or ne se réalise pas. Il faut en tenir compte pour l'avenir.
À l'heure actuelle, compte tenu de la conjoncture, contenu des bénéfices d'entreprise, il est préférable de se tourner vers les obligations d'entreprise, mais il se pourrait que nous nous trouvions dans une situation, pas trop loin dans l'avenir, où il y aura davantage de bon sens d'avoir des obligations d'État. Les deux ont leur place dans un portefeuille.
- Vous avez émis quelques mises en garde.
Quels sont les risques les plus importants? L'économie, les valorisations?
- Oui.
Ces deux préoccupations sont très réelles.
Ce sont des facteurs importants que nous surveillons toujours.
Dans notre positionnement dans les portefeuilles. En ce qui concerne l'économie, c'est l'inflation qui demeure le principal risque. Est-ce que l'inflation continuera d'évoluer selon sa trajectoire actuelle, ou bien la confiance sera-t-elle de retour à cause des bénéfices des entreprises qui amènera une remontée?
Ou bien est-ce que les banques centrales connaîtront l'erreur de desserrer la politique monétaire trop tôt, ce qui engendre une flambée de dépenses et une surchauffe de l'économie? Dans l'un ou l'autre de ces cas, il inflation reparaît et empire, il se pourrait que les marchés cessent d'escompter ces trois coupures de tôt cette année, trois l'an prochain, ce qui engendrerait une volatilité dans le marché obligataire en général. Les sources de fond les entreprises peuvent être compromis si les taux d'intérêt demeurent élevés. Ce serait un scénario négatif. Il y a autre chose à quoi nous songeons, ce sont les valorisations, comme vous l'avez dit. Elles sont assez serrées, assez tendu et les investisseurs ne sont pas rémunérés pour certaines des choses qu'on l'on peut trouver sur les marchés.
Tandis que l'économie continue de bien se portait, et que les sources de fonds des entreprises demeurent abondante, il y a certaines sociétés qui ont des difficultés. Le taux de défaillance a augmenté depuis quelques années. Il était près de zéro en 2021 2022. L'an dernier, dans les obligations à rendement élevé, il a augmenté jusqu'à trois et demi pour cent. Ce n'est pas beaucoup, c'est autour de la moyenne à long terme, mais ce n'est pas zéro.
Peut-être un peu plus élevé pour cette année.
Ce sont les petites compagnies concentriques qui n'ont pas beaucoup de flexibilité au niveau du financement. Les secteurs qui sont sous pression, la publicité etc., ce sont les structures à grande capitalisation, les entreprises se sont trop endettées pendant une période où les emprunter au marché et qui éprouve des difficultés à réaliser un flux de trésorerie positif et qui maintenant doivent refinancer, ce qui clignote.
Ce sont les entreprises qui sont en état de défaillance. Ça pourrait être risque pour le marché dans la mairie un risque pour la stabilité.
- Excellent début d'émission! Benjamin Chim répond à vos questions sur les obligations dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Et l'actualité du monde des affaires.
Les actions du détaillant de mode rapide H&M sont sous les feux de la rampe aujourd'hui. L'entreprise suédoise a largement dépassé les prévisions de bénéfices pour le trimestre. H&M se concentre sur la rentabilité face à une concurrence croissante de la part de marques comme Shein. Les actions de GameStop sont sous pression, en recul de 15 %. Le détaillant de jeu vidéo fait état d'une baisse de près de 20 % de son chiffre d'affaires. Les actions de GameStop ont grimpé en flèche pendant la pandémie.
(...) Alamos Gold a accepté d'acheter la mine Magino dans le nord de l'Ontario.
(...) Bondit à 0,30 cents.
L'indice TSX composite est en hausse de 63 points, soit un tiers de pour cent. Aux États-Unis, l'indice S&P 500 est très légèrement en hausse malgré que l'indice Nasdaq spécialisé dans la technologie est plutôt inchangé. Il ne s'agit donc pas aujourd'hui des compagnies de technologie qui hissent l'indice.
Benjamin Chim répond à vos questions. Que pensez-vous des billets structurés, surtout ceux liés à des banques?
- Ce sont des produits très intéressants.
Le rendement potentiel est très intéressant.
Mais comme pour tout produit qui procure un rendement notablement plus élevé que les produits à revenu fixe traditionnel, il faut songer au risque, aux pièges que pourrait receler ce produit. Beaucoup de produits structurés comportent des dispositions spécifiques d'exclusion. Si le SCP parvient un certain niveau, rendement un certain niveau, les modalités du produit changent. Il faut connaître ses conditions d'exclusion et être bien conscient du risque que l'on prend.
Ces billets ne me posent pas problème il faut faire ces vérifications et comprendre pleinement pourquoi on pourrait y investir. Nous n'investissons pas dans ce genre de produit car les secteurs des titres à revenu fixe offre beaucoup d'opportunités sans qu'il soit nécessaire de se tourner vers une structure plus exotique.
Il y a un domaine où nous pouvons obtenir beaucoup de romans, peut-être pas autant qu'avec certains de ses produits structurés, mais toujours excellent globalement.
Et qui nous intéresse beaucoup. Ce sont les prêts à levier. Par exemple, les prêts à levier, ce sont des produits à taux flottant, à taux variable, est liée à des émetteurs, des sociétés cotées en Bourse (...) elles sont en général noté BB, donc les prêts à levier garanti BB avec une volatilité limitée. Il y a certains risques de crédit, mais la volatilité est limitée parce qu'il y a un taux variable.
Il y a toutefois un piège à éviter.
Ils sont rétractables à la valeur nominale, pas par l'émetteur, si le produit parvient à la valeur au pair, il sera rétracté. Puisqu'ils sont rétractables, on ne peut pas tirer avantage des réductions de taux. Elles seront nuisibles puisqu'ils réduiront le taux du prêt du jour au lendemain et réduire le coupon. Mais à l'heure actuelle, un prêt à levier noté BB donne un rendement. La même compagnie, même note, donne un rendement d'écart de six à 15 %. On obtient (...) si les trois coupures de tout ce produit cette année, ça représente 75 points de base. Il y aurait toujours un rendement global nettement plus élevé que ce qu'on trouve sur le marché obligataire.
- Voilà des recoins intéressants du marché sur lesquels nos spectateurs vont faire leurs recherches.
Que pensez-vous de la dette de Rogers qui est supérieure à 80 %?
- Nous appréciions beaucoup la créance de Rogers quand elle s'est adressée au marché pour financer l'acquisition de Shaw.
Elle s'est beaucoup endettée pour acheter Shaw, mais il s'agit d'un portefeuille d'actifs sans doute les plus solides au Canada. Il y a une activité de contenu média très forte, plus grand réseau de câbles diffusion pays, et le plus grand réseau de sans-fil vraisemblablement.
Cette collection d'actifs peut générer énormément de flux de trésorerie disponible. Avec l'acquisition, la note de crédit a été un peu sous pression, ce qui a obligé l'entreprise a commencé à se désendetter. Avec son flux de trésorerie disponible.
Contenu de la qualité des actifs et de la qualité, nous avons estimé que le levier est très élevé, il s'agirait toujours du type de créances de première qualité.
En outre, la compagnie se désendette régulièrement.
(...) Ils sont actuellement 4,7 fois leur objectif est de descendre à 4,2 fois d'ici la fin de l'année.
Ça, c'est une amélioration considérable.
La difficulté à l'heure actuelle en ce qui concerne les obligations de Rogers, c'est le fait qu'elles sont cotées comme si cette amélioration avait eu lieu.
Au début, il y avait un rabais considérable par rapport aux autres compagnies de télécommunications, TELUS et Bell.
TELUS bien sûr à une dette de 3,8 fois son (...) nous réduisons un peu notre participation mais ce sont des titres qui nous plaisent toujours.
- Une autre question sur une compagnie de médias.
Est-ce que Corus Entertainment, qui offre des rendements obligataires >10 %, comment interpréter ce taux élevé?
- À la fois comme discuté, on a parlé de Corus.
Le gros problème et continuera d'être le fait que les revenus publicitaires sont toujours en berne, à particulier au Canada ou l'économie nettement plus faible qu'aux États-Unis.
Grugé par la baisse des revenus publicitaires mais également les désabonnements, ce qui réduit les résultats d'abonnement.
Les revenus de l'entreprise diminuent.
Le contexte d'exploitation demeure difficile et la compagnie n'a pas beaucoup de flux de trésorerie disponible pour se désendetter. Il faudra que le secteur publicitaire revienne ou alors, afin de pouvoir réduire considérablement la dette au bilan, il se pourrait que cela ne se produise que dans un certain temps.
Il y a eu des rapports trimestriels encourageants. La compagnie a bénéficié d'abord des immobilisations engagées pendant la COVID, qui ont cessé. Cela a beaucoup contribué à la rentabilité de l'entreprise. Et puis, la grève des scénaristes à éviter à l'entreprise de payer certains coûts pendant une période limitée, ce qui a également été favorable.
Récemment, la tendance est assez favorable, mais il faudra que la compagnie s'améliore beaucoup plus pour pouvoir se désendetter et redresser son bilan à un moment donné.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Benjamin Chim répond à d'autres questions sur les obligations de sociétés dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent, poursuivre la découverte de CourtierWeb.
Aujourd'hui, Caitlin Cormier, formatrice à Placements directs TD, nous explique comment utiliser l'outil d'objectif sur CourtierWeb.
- Allons sur la plate-forme cliquons sur l'onglet objectif.
Nous allons cliquer sur commencer.
Dans cet outil, vous pouvez sélectionner le motif de votre investissement. Vous pouvez choisir ma retraite, un achat important, ou faire fructifier mon argent.
Choisissons la retraite aujourd'hui.
Saisissez votre âge actuel et le revenu que vous touchez actuellement.
Et l'âge auquel vous voudriez prendre votre retraite.
Saisissons quelques chiffres.
Ensuite, on va nous demander quels revenus nous voulons toucher pendant la retraite.
Mettons 80 % de mon revenu actuel. Il y a des conseils utiles au fur et à mesure pour vous indiquer les choix qui pourraient être appropriés. Je vais nommer cet objectif. Ensuite, on nous demande de choisir un profil d'investisseur. Il faut vous connaître quant à votre tolérance au risque, à votre horizon temporel, pour comprendre lequel de ces profils pourrait être le plus approprié.
Vous pouvez les comparer, choisissez comparer et placez-les côte à côte pour voir ce qui est le plus de bon sens. Il y a des informations sur le roman historique, la répartition d'actifs. Vous pouvez choisir le profil qui vous paraît approprié.
Cliquez sur enregistrer et continuer.
Ensuite, nous allons voir combien d'argents nous avons déjà, que nous épargnons pour cet objectif. Nous avons déjà de l'argent. Mettons que nous avons 30 000 $. Nous allons saisir une contribution. Choisissons une contribution bihebdomadaire.
Nous allons choisir sauvegarder et continuer.
Maintenant, voilà la projection de notre plan. Cela montre combien d'argents nous allons avoir, comme nous voulons avoir pour la retraite et combien nous projetons. Il y a un certain écart entre les deux. Il faudra apporter des ajustements pour approcher.
Il est possible de cliquer sur voir les hypothèses. Cet objectif tient compte du montant moyen de RPC ou RRQ.
Vous pouvez ajouter d'autres revenus.
Admettons que vous avez un régime de retraite que vous savez combien vous touchez chaque année, vous pouvez le saisir. Si vous avez des biens locatifs, si vous prévoyez travailler, vous pouvez tout saisir. Vous pouvez modifier votre espérance de vie, ou si vous savez quel sera le montant de RPC que vous allez saisir, vous pouvez les saisir la.
(...) Et voilà, nous dépassons notre objectif. Cela nous donne une façon de comprendre comment nous pouvons facilement apporter des ajustements notre plan actuel pour atteindre notre objectif.
Il est possible ensuite d'aller au tableau de bord des objectifs afin de suivre l'évolution. Pour savoir si nous sommes en bonne voie d'atteindre l'objectif. On peut cliquer sur voir détail, apporter les ajustements au fil du temps en fonction des changements dans votre existence, compte tenu de tous les éléments qui auront changé, peut-être êtes-vous devenus plus prudents, peut-être voulez-vous modifier certaines des autres éléments. En tout temps. Cet outil est un excellent moyen pour les investisseurs autonomes de faire le suivi de leurs objectifs et s'assurer qu'ils sont en bonne voie de les attaquer.
- Merci à Caitlin Cormier, formatrice à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage CourtierWeb vous trouverez encore plus de ressources.
À présent, je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, son dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Benjamin Chim répond d'autres questions.
(...) - D'abord, quand je songe aux notes de crédit, il faut faire son propre travail de vérification de crédit, pouvoir évaluer pour vous-même quelle est la qualité d'une entreprise, la qualité du crédit d'une obligation.
Les notes de crédit sont plutôt rétrospectives.
Pour moi, cela crée une opportunité.
C'est plutôt un indicateur des occasions à saisir le facteur à prendre en compte dans une décision d'affaissement. Mais c'est important d'avoir une note de crédit.
D'abord, il y a beaucoup de nuances d'un titre individuel que beaucoup d'investisseurs qui connaissent bien l'analyse de sociétés ne connaissent pas.
Par exemple, c'est bon de savoir qui est l'émetteur réel de cette obligation.
Contre qui pourriez-vous émettre une réclamation et quels sont les flux de trésoreries qui vont financer les paiements d'intérêts. C'est essentiel de comprendre cela.
Et puis il y a un volet de documentation.
Il y a beaucoup de nuances dans la documentation obligataire quant au niveau atteint dans la structure du capital.
Est-il sécurisé?
Est-ce que c'est un niveau subalterne, au point que si la compagnie fait faillite nous nous toucherons rien? Il faut savoir ce qui va se passer lorsque les choses tournent mal. Les analystes de crédit ou les analystes sur le marché connaissent bien ces éléments et ont beaucoup d'expérience et ce sera pris en compte dans la note de crédit. Il est important d'avoir la note de crédit pour savoir que cette analyse a déjà été faite. Le deuxième élément, c'est la liquidité. Une note de crédit, cela permet à d'autres investisseurs de se sentir à l'aise que l'action a été vérifiée. Il y aura davantage d'acheteurs s'il y a une de crédit que s'il n'y en a pas.
- Excellente explication des notes de crédit.
Quels sont les secteurs des obligations à rendement élevé sont intéressants et lesquels nous faut-il éviter?
- Ils n'y apportaient pas vraiment de secteurs du marché des obligations à rendement élevé qui ont des difficultés criantes.
Le marché se porte bien globalement.
Les entreprises, ce sont les entreprises qui possèdent des caractéristiques d'endettement ou d'envergure qui pose parfois des difficultés. Il y a des secteurs qui nous plaisent plus que d'autres. Certaines parties du secteur du divertissement, les croisiéristes et les compagnies aériennes, ce sont des types de créances qui donnaient certainement mais dont le bilan s'améliore.
Il y a une forte remontée des niveaux d'utilisation et d'occupation, surtout pour les croisiéristes mais également pour les compagnies aériennes. Tout ça continu d'augmenter, ce qui engendre de bons bénéfices permette de rembourser la dette.
On voit également que les croisiéristes redeviendront des obligations de première qualité. C'était le cas avant la COVID. La pandémie a beaucoup changé le modèle, mais ces compagnies se portent très bien.
Carnival Cruise a annoncé ses bénéfices aujourd'hui, excellent. Nous pensons que cette compagnie pourra conserver un flux de trésorerie disponible suffisant pour continuer à se désendetter. Ce secteur-là nous plaît beaucoup. Il y a là un autre, les secteurs de la consommation générale, les restaurants et les biens de consommation courante. Dans le marché de rendement élevé. Ces compagnies se portent bien, surtout parce que l'inflation baisse. Il y a moins de pression sur les salaires, moins de pression sur les prix de reviens, ce qui compense une partie de la faiblesse ou du recul pour intervenir au niveau du chiffre d'affaires à cause de l'inflation. Les marges s'améliorent.
Encore une fois, s'est favorable à leur flux de trésorerie cela permet de recouvrer les coûts d'intérêt. Ce secteur nous plaît donc et nous continuons de renforcer notre position. Et enfin bien sûr, le marché des prêts à levier. Ce n'est pas secteur, c'est une partie du marché qui nous paraît très attrayante.
Nous avons une réparation assez élevée dans cette catégorie, surtout dans les fonds rendement plus élevés. À présent, quelques secteurs dont nous nous méfions, que nous évitons. Le plus important, c'est un grand changement pour nous depuis un an, c'est le secteur des télécommunications.
Nous sommes devenus beaucoup plus prudents à l'égard des médias et des télécommunications. Même si c'est un secteur défensif, la plupart de ces entreprises sont bien endettés et doivent commencer à se désendetter.
Ces entreprises ont éprouvé des difficultés à se refinancer et à continuer de rembourser les coûts de dépenses en capital en constante augmentation. Ce que l'on voit de plus en plus dans ce secteur, ce que l'on appelle les querelles entre créanciers. C'est quand un groupe de créanciers, par exemple les prêteurs garantis, essaye de trouver moins d'extraire de la valeur tout en réduisant le niveau d'endettement total ici aux dépens d'autres groupes de créanciers afin de nuire aux autres créanciers et d'aider la compagnie à réduire son endettement et par conséquent les frais fixes, ce qui favoriserait sa survie. Dans ce scénario, il faut beaucoup d'expertise quant aux précédents historiques il faut bien sûr avoir beaucoup d'expérience légale pour passer cela en revue.
Nous avons été assez prudents, nous avons sauvé la manière dont ces phénomènes se déroulent et nous avons réduit notre exposition à ce secteur.
Nous sommes un peu inquiets ou prudents du moins au niveau des médias.
Surtout des radiodiffuseurs.
Radio et télévision. Les recettes publicitaires diminuent toujours régulièrement. Cette année ce raha peut-être un peu amélioré à cause du cycle électoral. Typiquement, pendant les élections, il y a davantage de dépenses publicitaires. Malgré tout, la tendance continue à être à la baisse.
Certaines de ces sociétés ne procurent pas beaucoup de rendement en définitive nous avons de sérieuses inquiétudes quant à la valeur de ces entreprises en définitive.
Est-ce que celle-ci auront suffisamment d'actifs pour couvrir leurs dettes? C'est un secteur que nous évitons.
- Excellentes considérations. Benjamin Chim répond à d'autres questions dans quelques instants.
Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Les Canadiens ont délié les cordons de la bourse. Anthony Okolie comment un nouveau rapport de Services économiques TD sur les facteurs qui motivent cette tendance.
- Selon les dernières données de Services économiques TD, les ménages canadiens ont gardé leur portefeuille ouvert pendant les deux premiers mois de l'année, potentiellement à raison d'une météo plus clémente que prévu ainsi que des gains dans le patrimoine des ménages à cause du rebond des salaires.
Sur les marchés boursiers et obligataires, pendant les trois derniers mois de l'année. Le momentum est légèrement inférieur à 6 % en janvier février. Quand on ventile en fonction des biens par rapport aux services, il y a des tendances intéressantes. Tout d'abord, les services.
Le graphique suivant montre qu'il y a eu une reprise considérable des dépenses en février après un mois de janvier beaucoup plus réduit que prévu.
Selon Services économiques TD, ce sont surtout des dépenses du Canada en matière de divertissement, même si les dépenses de déplacement diminuent à cause de la demande saisonnière et les prix ont donc évolué en janvier février pour diverses destinations comme les États-Unis et le Mexique. Quand on ventile en ce qui concerne les biens, les dépenses liées aux biens selon Services économiques TD on diminue parce que les Canadiens moins dépensés dans les catégories de l'habillement et des marchandises générales au supermarché, peut-être à cause du recul des prix le mois dernier qui est apparu dans les données sur l'inflation. Comme Statistique Canada l'a annoncé, les augmentations de prix dans le secteur de l'alimentation sont passées de 3,3 % sur 12 mois en janvier à un peu plus de 2 % au mois de février, c'est-à-dire la première fois depuis 2021 que l'inflation d'épicerie était inférieure à l'inflation globale. Quand on jette un coup d'œil sur les provinces, Services économiques TD constate que les régions combinées de l'Atlantique, de l'Ontario, du Manitoba et du Québec se place en tête dans les dépenses.
Les tendances de dépenses, surtout affecté par une hausse du logement, a contribué à la forte croissance enregistrée dans les chiffres globaux au Canada.
Compte tenu des données très saines sur les dépenses ainsi que de la bonne croissance des ventes automobiles, Services économiques TD prévoit que la croissance réelle des dépenses de consommation s'établira à 3 % sur une base annualisée pendant le premier trimestre.
Ce qui contribuera positivement au PIB réel que Services économiques TD évalue à 1,3 % dans ses dernières prévisions économiques trimestrielles.
- On parle de l'économie qui se porte bien, économie de consommation, très forte croissance démographique, mais on parle de statistiques par habitant.
- Oui, vous l'avez déjà dit, les dépenses par habitant, c'est important car cela mesure le niveau de vie d'une économie.
Et l'utilisation de biens et de services à chaque personne afin de se faire une idée du bien-être économique de chacun. Même si la croissance des dépenses de consommation et plus reluisante pendant le premier trimestre, dopé par les ventes automobiles, quant au constat que la population devrait augmenter à raison de plus de 3 % pendant le premier trimestre de cette année, on prévoit toujours que les chiffres soient en baisse par habitant, ce qui selon Statistique Canada contribuera à la baisse.
(...) S'est semblable à la faiblesse constatée dans les récessions précédentes et c'est pourquoi l'idée que l'économie parvienne à un atterrissage en douceur ne parvient pas à tout rassurer. La croissance démographique l'an dernier en 2023, la plus élevée depuis 1957. Il se passe beaucoup de choses. Encore une fois, on prévoit que la croissance soit supérieure à tout pour son premier trimestre de cette année.
- Merci Anthony Okolie.
Un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée, conçu pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché. Voici l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume. Il y a un petit peu de vert à l'écran. Il semble que ce sont les progrès du secteur financier qui justifie cette hausse. Rien de très important.
1 % tout au plus, mais ce sont des poids-lourds de l'indice. Le secteur des ressources, Kinross Gold, Barrick Gold mais aussi First Quantum progresse notablement d'environ 5 %. Aux États-Unis, voyons.
Testa occupe beaucoup de place. Certains des titres de communication, y compris Verizon qui progresse mais UPS qui rebondit après la baisse d'hier fondé sur des préoccupations relatives aux projections de croissance. Cette année, après que le géant des expéditions et des difficultés en 2020… pour vous renseigner sur la plate-forme avancée, visitez le site de Placements directs TD. Benjamin Chim de Gestion de placements TD répond à vos questions sur les obligations de société. Que pensez-vous des FPI à l'heure actuelle avec le risque relié à l'immobilier de bureau?
- C'est un secteur qui est en difficulté à l'heure actuelle.
Il reste encore beaucoup de perturbations essuyées dans ce secteur.
Beaucoup d'entreprises qui cherchent à rationaliser leurs inventaires tout en réduisant le local dont elle dispose.
Il s'agit d'une situation difficile en ce qui concerne le revenu d'exploitation pour beaucoup de ces sociétés d'immobilier.
Les immeubles de classe B et C sont beaucoup plus en difficulté que les immeubles de classe A pour lesquels il existe toujours une demande décente. À un moment donné, les immeubles dans ce secteur seront soient rénovés, soit convertis.
Au fur et à mesure que cela se produira, on atteindra une trajectoire dans laquelle la demande sera à nouveau appariée alors que les marchés seront irrationnels. À l'heure actuelle il y a beaucoup de difficultés. C'est un secteur que nous évitons généralement. Nous pensons qu'il y aura des difficultés pour l'avenir prévisible. Nous nous concentrons sur les fiducies, surtout les détails, partiez d'ici quelque temps l'un des secteurs les plus difficiles et les plus faibles sur le marché, le rendement est plus important et l'écart aussi, mais nous pensons que ces pays sont en situation favorable.
L'immobilier commercial est dans cette situation depuis plus de six ans. C'est une période qui s'étend sur 10 ans. La rationalisation de l'immobilier de détail, les marchés canadiens et américains avaient trop de superficie de détail depuis quelque temps. Il a fallu réajuster cela.
Le commerce électronique, le comportement des consommateurs ont causé des difficultés pour le commerce de détail.
Cette tendance s'est étendue de 2010 à 2020 avec les pandémies et les confinements, cela a accéléré la rationalisation. À présent on en est au point où les restructurations ou les réaménagements pour l'immobilier de détail sont terminés. La demande de locaux de détail est forte. L'activité a repris et les dépenses de consommation, comme vous venez de le dire, ont augmenté.
La demande est en hausse et c'est un secteur qui se porte bien. Les niveaux d'occupation sont parmi les plus élevés qu'on a vus depuis 10 ans, plus de 90 %.
Il y a eu une hausse des loyers. Le flux de trésorerie disponible est bon. Les pays industriels (...) typiquement il s'agit d'usines, d'entrepôts, de commerce électronique par exemple.
Le client typique, il s'agit de secteurs sont plus sensibles économiquement.
Il y a eu, surtout pendant la pandémie, l'inquiétude à l'égard de l'économie et il y a eu des sorties de fonds, mais toutefois le secteur reprend. Il n'y a pas autant de valeur mais c'est toujours intéressant.
- Merci Benjamin Chim d'avoir été des nôtres aujourd'hui, j'ai hâte de vous reparler.
- Merci beaucoup, ça m'a beaucoup plu.
- Vous venez d'entendre Benjamin Chim de Gestion de placements TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Restez à l'écoute, demain, Andres Rincon de Valeurs mobilières TD va répondre à vos questions sur les fonds négociés en bourse. Vous pouvez nous les poser d'ores et déjà par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!
Aujourd'hui, je m'entretiens avec Benjamin Chim de Gestion de placements TD sur les conséquences pour le marché des obligations d'entreprise d'une baisse des taux d'intérêt. Anthony Okolie commente un nouveau rapport de Services économiques TD sur le rythme des dépenses des ménages canadiens. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Caitlin Cormier nous montre comment utiliser l'outil objectif.
Posez vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés. Indice TSX composé, en ce troisième jour de la semaine de bourse abrégée, l'indice progresse de 79 points, soit un tiers de pour cent. Parmi les titres les plus activement négociés, Kinross Gold. Le cours de l'or continue de progresser, faisant remonter les actions de plusieurs compagnies de mines d'or. À 7,90 $, celle de Kinross est en hausse de plus de 2 %. Dans le secteur de l'énergie, certains titres sont sous pression.
TC Energy a remonté mais est toujours en recul de plus de 5 %.
Ensuite, l'indice S&P 500. Le secteur de la technologie n'est pas très actif aujourd'hui mais l'ensemble est en hausse.
Ben Gossack nous a parlé hier d'autres secteurs du marché qui se portent bien. En hausse de 12 points, l'indice S&P 500 est en hausse d'un quart de pour cent. Indice Nasdaq sous quelque pression aujourd'hui.
Rien de trop grave.
Une baisse très modeste de quatre points.
NVIDIA ne participe pas aujourd'hui au rebond du marché.
Trois jours de hausse consécutive de l'indice S&P 500 mais NVIDIA n'y contribuera pas. À 70 $ l'action, recul de 3 %.
La réserve fédérale américaine continue d'annoncer trois baisses de taux cette année. Bien que ça été une aubaine pour les actions, qu'est-ce que ça signifie pour les obligations de l'entreprise?
Benjamin Chim nous rejoint pour nous éclairer.
- Bonjour, Greg. Ça me fait plaisir.
- Des baisses de taux sont à l'ordre du jour. Quelque cela signifie pour les obligations d'entreprise?
- La dernière fois que je suis passé à votre émission, c'était à l'automne de l'an dernier, en octobre 2023.
À l'époque, on parlait beaucoup de la résilience du marché des obligations d'entreprise, compte tenu d'une volatilité considérable et de la faiblesse du marché des obligations d'État. Depuis lors, bien sûr, il y a eu une très forte remontée des obligations d'État fin 2023, ce qui a spectaculairement changé la perception qu'ont les investisseurs des investissements obligataires en général et des obligations d'entreprises en ont certainement bénéficié. La demande d'obligations d'entreprise continue d'augmenter depuis cette période. La demande a augmenté au point où elle a largement absorbé l'offre assez abondante de cette année. Les écarts continuent de se resserrer. Ils sont assez serrés aujourd'hui, plus qu'il y a 15 ou 20 ans et le marché demeure fondamentalement sain. Quand on réfléchit, il est facile de voir pourquoi le marché obligataire ainsi recherché.
Pourquoi les obligations d'entreprise sont si demandées? À l'heure actuelle nous sommes dans une situation où le volet difficile du resserrement des taux par la Fed est derrière nous, l'inflation recule, pas aussi rapidement que les marchés le souhaiteraient, mais recule tout de même régulièrement, et puis les augmentations de salaires commencent à ralentir. C'est un indicateur clé que surveillent les banques centrales pour envisager leur prochaine décision. La prochaine décision est assez claire, il s'agira d'un desserrement, peut-être réduction du resserrement quantitatif ou encore réduction de taux et ce sera très favorable pour les obligations générales et les obligations d'entreprise. Une des raisons pour lesquelles les obligations entrepris spécifiquement sont intéressantes, c'est que la Fed n'a pas encore réduit les taux. Pourquoi ce retard?
C'est parce que la conjoncture économique mondiale demeure très porteuse, très résiliente. Si l'économie mondiale se porte bien, c'est très favorable pour les données fondamentales des entreprises, notamment au niveau du crédit, donc les investisseurs sur le marché des obligations de sociétés peuvent être certains qu'à court terme au moins les écarts ne vont pas augmenter. Le marché des obligations d'entreprise sera assez sain malgré le fait que les écarts sont très serrés.
Quand on songe aux raisons pour lesquelles les obligations d'entreprise sont tellement attrayantes, nous sommes dans une situation où elles ont un rendement potentiel plus élevé. Le rendement des obligations d'entreprise et d'environ 5 % dans le secteur des obligations de qualité, 4 % dans le secteur des obligations de qualité aux États-Unis, c'est pour ça. À rendement élevé aux États-Unis. Elle bénéficie aussi de la conjoncture économique. On attend la décision de la Fed et on bénéficiera tout de même s'il y a des coupures de taux et remontée des obligations des entreprises.
Mais une mise en garde.
Beaucoup dépend de la façon dont ces coupures de taux interviennent. Le scénario de base, le nôtre en tout cas, à l'heure actuelle prévoit qu'il y aura des coupures de taux parce que les banques centrales estimeront que le taux directeur actuel est trop élevé et restrictif.
Compte tenu de la trajectoire de l'inflation à l'heure actuelle. Si les taux sont réduits pour cette raison que l'économie se porte bien, c'est vraiment le scénario Boucle d'or pour les obligations d'entreprise. Si en revanche la réduction de taux intervient pour d'autres raisons, par exemple un choc exogène à l'économie, une réduction des attentes à l'égard de tous, cela serait beaucoup plus négatif sur les obligations d'entreprise en raison des écarts actuels, les investisseurs ne sont pas suffisamment rémunérés dans ce scénario, les écarts pourraient augmenter jusqu'à compenser un gain.
Rendant l'opération beaucoup moins attrayante.
Il convie d'être au courant de cette possibilité. Je dirais tout de suite que, tandis que nous envisageons l'avenir, nous ne voyons pas la possibilité d'un choc exogène quel qu'en soit la nature. Notre scénario de base prévoit que les coupures de taux interviendront dans le cours normal de la politique des banques centrales. L'économie continuera de se porter bien. Ce sera très positif pour les obligations de société.
- Dans ce contexte technique et contenu des mises en garde importantes que vous avez émises, quand on songe à la Fed et les réductions de taux, on va naturellement graviter vers le rendement à 10 ans les obligations d'État. Comment corréler les obligations de société à celle d'État et vice versa?
- Les obligations d'État procure un rendement plus élevé mais présent une volatilité potentielle beaucoup plus importante si le contexte économique évolue et que les choses ralentissent plus que le prévoit l'heure actuelle et c'est particulièrement vrai, comme je l'ai dit, compte tenu de l'état actuel des écarts.
Mais les obligations d'État se comporteront bien si le scénario Boucle d'or ne se réalise pas. Il faut en tenir compte pour l'avenir.
À l'heure actuelle, compte tenu de la conjoncture, contenu des bénéfices d'entreprise, il est préférable de se tourner vers les obligations d'entreprise, mais il se pourrait que nous nous trouvions dans une situation, pas trop loin dans l'avenir, où il y aura davantage de bon sens d'avoir des obligations d'État. Les deux ont leur place dans un portefeuille.
- Vous avez émis quelques mises en garde.
Quels sont les risques les plus importants? L'économie, les valorisations?
- Oui.
Ces deux préoccupations sont très réelles.
Ce sont des facteurs importants que nous surveillons toujours.
Dans notre positionnement dans les portefeuilles. En ce qui concerne l'économie, c'est l'inflation qui demeure le principal risque. Est-ce que l'inflation continuera d'évoluer selon sa trajectoire actuelle, ou bien la confiance sera-t-elle de retour à cause des bénéfices des entreprises qui amènera une remontée?
Ou bien est-ce que les banques centrales connaîtront l'erreur de desserrer la politique monétaire trop tôt, ce qui engendre une flambée de dépenses et une surchauffe de l'économie? Dans l'un ou l'autre de ces cas, il inflation reparaît et empire, il se pourrait que les marchés cessent d'escompter ces trois coupures de tôt cette année, trois l'an prochain, ce qui engendrerait une volatilité dans le marché obligataire en général. Les sources de fond les entreprises peuvent être compromis si les taux d'intérêt demeurent élevés. Ce serait un scénario négatif. Il y a autre chose à quoi nous songeons, ce sont les valorisations, comme vous l'avez dit. Elles sont assez serrées, assez tendu et les investisseurs ne sont pas rémunérés pour certaines des choses qu'on l'on peut trouver sur les marchés.
Tandis que l'économie continue de bien se portait, et que les sources de fonds des entreprises demeurent abondante, il y a certaines sociétés qui ont des difficultés. Le taux de défaillance a augmenté depuis quelques années. Il était près de zéro en 2021 2022. L'an dernier, dans les obligations à rendement élevé, il a augmenté jusqu'à trois et demi pour cent. Ce n'est pas beaucoup, c'est autour de la moyenne à long terme, mais ce n'est pas zéro.
Peut-être un peu plus élevé pour cette année.
Ce sont les petites compagnies concentriques qui n'ont pas beaucoup de flexibilité au niveau du financement. Les secteurs qui sont sous pression, la publicité etc., ce sont les structures à grande capitalisation, les entreprises se sont trop endettées pendant une période où les emprunter au marché et qui éprouve des difficultés à réaliser un flux de trésorerie positif et qui maintenant doivent refinancer, ce qui clignote.
Ce sont les entreprises qui sont en état de défaillance. Ça pourrait être risque pour le marché dans la mairie un risque pour la stabilité.
- Excellent début d'émission! Benjamin Chim répond à vos questions sur les obligations dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Et l'actualité du monde des affaires.
Les actions du détaillant de mode rapide H&M sont sous les feux de la rampe aujourd'hui. L'entreprise suédoise a largement dépassé les prévisions de bénéfices pour le trimestre. H&M se concentre sur la rentabilité face à une concurrence croissante de la part de marques comme Shein. Les actions de GameStop sont sous pression, en recul de 15 %. Le détaillant de jeu vidéo fait état d'une baisse de près de 20 % de son chiffre d'affaires. Les actions de GameStop ont grimpé en flèche pendant la pandémie.
(...) Alamos Gold a accepté d'acheter la mine Magino dans le nord de l'Ontario.
(...) Bondit à 0,30 cents.
L'indice TSX composite est en hausse de 63 points, soit un tiers de pour cent. Aux États-Unis, l'indice S&P 500 est très légèrement en hausse malgré que l'indice Nasdaq spécialisé dans la technologie est plutôt inchangé. Il ne s'agit donc pas aujourd'hui des compagnies de technologie qui hissent l'indice.
Benjamin Chim répond à vos questions. Que pensez-vous des billets structurés, surtout ceux liés à des banques?
- Ce sont des produits très intéressants.
Le rendement potentiel est très intéressant.
Mais comme pour tout produit qui procure un rendement notablement plus élevé que les produits à revenu fixe traditionnel, il faut songer au risque, aux pièges que pourrait receler ce produit. Beaucoup de produits structurés comportent des dispositions spécifiques d'exclusion. Si le SCP parvient un certain niveau, rendement un certain niveau, les modalités du produit changent. Il faut connaître ses conditions d'exclusion et être bien conscient du risque que l'on prend.
Ces billets ne me posent pas problème il faut faire ces vérifications et comprendre pleinement pourquoi on pourrait y investir. Nous n'investissons pas dans ce genre de produit car les secteurs des titres à revenu fixe offre beaucoup d'opportunités sans qu'il soit nécessaire de se tourner vers une structure plus exotique.
Il y a un domaine où nous pouvons obtenir beaucoup de romans, peut-être pas autant qu'avec certains de ses produits structurés, mais toujours excellent globalement.
Et qui nous intéresse beaucoup. Ce sont les prêts à levier. Par exemple, les prêts à levier, ce sont des produits à taux flottant, à taux variable, est liée à des émetteurs, des sociétés cotées en Bourse (...) elles sont en général noté BB, donc les prêts à levier garanti BB avec une volatilité limitée. Il y a certains risques de crédit, mais la volatilité est limitée parce qu'il y a un taux variable.
Il y a toutefois un piège à éviter.
Ils sont rétractables à la valeur nominale, pas par l'émetteur, si le produit parvient à la valeur au pair, il sera rétracté. Puisqu'ils sont rétractables, on ne peut pas tirer avantage des réductions de taux. Elles seront nuisibles puisqu'ils réduiront le taux du prêt du jour au lendemain et réduire le coupon. Mais à l'heure actuelle, un prêt à levier noté BB donne un rendement. La même compagnie, même note, donne un rendement d'écart de six à 15 %. On obtient (...) si les trois coupures de tout ce produit cette année, ça représente 75 points de base. Il y aurait toujours un rendement global nettement plus élevé que ce qu'on trouve sur le marché obligataire.
- Voilà des recoins intéressants du marché sur lesquels nos spectateurs vont faire leurs recherches.
Que pensez-vous de la dette de Rogers qui est supérieure à 80 %?
- Nous appréciions beaucoup la créance de Rogers quand elle s'est adressée au marché pour financer l'acquisition de Shaw.
Elle s'est beaucoup endettée pour acheter Shaw, mais il s'agit d'un portefeuille d'actifs sans doute les plus solides au Canada. Il y a une activité de contenu média très forte, plus grand réseau de câbles diffusion pays, et le plus grand réseau de sans-fil vraisemblablement.
Cette collection d'actifs peut générer énormément de flux de trésorerie disponible. Avec l'acquisition, la note de crédit a été un peu sous pression, ce qui a obligé l'entreprise a commencé à se désendetter. Avec son flux de trésorerie disponible.
Contenu de la qualité des actifs et de la qualité, nous avons estimé que le levier est très élevé, il s'agirait toujours du type de créances de première qualité.
En outre, la compagnie se désendette régulièrement.
(...) Ils sont actuellement 4,7 fois leur objectif est de descendre à 4,2 fois d'ici la fin de l'année.
Ça, c'est une amélioration considérable.
La difficulté à l'heure actuelle en ce qui concerne les obligations de Rogers, c'est le fait qu'elles sont cotées comme si cette amélioration avait eu lieu.
Au début, il y avait un rabais considérable par rapport aux autres compagnies de télécommunications, TELUS et Bell.
TELUS bien sûr à une dette de 3,8 fois son (...) nous réduisons un peu notre participation mais ce sont des titres qui nous plaisent toujours.
- Une autre question sur une compagnie de médias.
Est-ce que Corus Entertainment, qui offre des rendements obligataires >10 %, comment interpréter ce taux élevé?
- À la fois comme discuté, on a parlé de Corus.
Le gros problème et continuera d'être le fait que les revenus publicitaires sont toujours en berne, à particulier au Canada ou l'économie nettement plus faible qu'aux États-Unis.
Grugé par la baisse des revenus publicitaires mais également les désabonnements, ce qui réduit les résultats d'abonnement.
Les revenus de l'entreprise diminuent.
Le contexte d'exploitation demeure difficile et la compagnie n'a pas beaucoup de flux de trésorerie disponible pour se désendetter. Il faudra que le secteur publicitaire revienne ou alors, afin de pouvoir réduire considérablement la dette au bilan, il se pourrait que cela ne se produise que dans un certain temps.
Il y a eu des rapports trimestriels encourageants. La compagnie a bénéficié d'abord des immobilisations engagées pendant la COVID, qui ont cessé. Cela a beaucoup contribué à la rentabilité de l'entreprise. Et puis, la grève des scénaristes à éviter à l'entreprise de payer certains coûts pendant une période limitée, ce qui a également été favorable.
Récemment, la tendance est assez favorable, mais il faudra que la compagnie s'améliore beaucoup plus pour pouvoir se désendetter et redresser son bilan à un moment donné.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Benjamin Chim répond à d'autres questions sur les obligations de sociétés dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent, poursuivre la découverte de CourtierWeb.
Aujourd'hui, Caitlin Cormier, formatrice à Placements directs TD, nous explique comment utiliser l'outil d'objectif sur CourtierWeb.
- Allons sur la plate-forme cliquons sur l'onglet objectif.
Nous allons cliquer sur commencer.
Dans cet outil, vous pouvez sélectionner le motif de votre investissement. Vous pouvez choisir ma retraite, un achat important, ou faire fructifier mon argent.
Choisissons la retraite aujourd'hui.
Saisissez votre âge actuel et le revenu que vous touchez actuellement.
Et l'âge auquel vous voudriez prendre votre retraite.
Saisissons quelques chiffres.
Ensuite, on va nous demander quels revenus nous voulons toucher pendant la retraite.
Mettons 80 % de mon revenu actuel. Il y a des conseils utiles au fur et à mesure pour vous indiquer les choix qui pourraient être appropriés. Je vais nommer cet objectif. Ensuite, on nous demande de choisir un profil d'investisseur. Il faut vous connaître quant à votre tolérance au risque, à votre horizon temporel, pour comprendre lequel de ces profils pourrait être le plus approprié.
Vous pouvez les comparer, choisissez comparer et placez-les côte à côte pour voir ce qui est le plus de bon sens. Il y a des informations sur le roman historique, la répartition d'actifs. Vous pouvez choisir le profil qui vous paraît approprié.
Cliquez sur enregistrer et continuer.
Ensuite, nous allons voir combien d'argents nous avons déjà, que nous épargnons pour cet objectif. Nous avons déjà de l'argent. Mettons que nous avons 30 000 $. Nous allons saisir une contribution. Choisissons une contribution bihebdomadaire.
Nous allons choisir sauvegarder et continuer.
Maintenant, voilà la projection de notre plan. Cela montre combien d'argents nous allons avoir, comme nous voulons avoir pour la retraite et combien nous projetons. Il y a un certain écart entre les deux. Il faudra apporter des ajustements pour approcher.
Il est possible de cliquer sur voir les hypothèses. Cet objectif tient compte du montant moyen de RPC ou RRQ.
Vous pouvez ajouter d'autres revenus.
Admettons que vous avez un régime de retraite que vous savez combien vous touchez chaque année, vous pouvez le saisir. Si vous avez des biens locatifs, si vous prévoyez travailler, vous pouvez tout saisir. Vous pouvez modifier votre espérance de vie, ou si vous savez quel sera le montant de RPC que vous allez saisir, vous pouvez les saisir la.
(...) Et voilà, nous dépassons notre objectif. Cela nous donne une façon de comprendre comment nous pouvons facilement apporter des ajustements notre plan actuel pour atteindre notre objectif.
Il est possible ensuite d'aller au tableau de bord des objectifs afin de suivre l'évolution. Pour savoir si nous sommes en bonne voie d'atteindre l'objectif. On peut cliquer sur voir détail, apporter les ajustements au fil du temps en fonction des changements dans votre existence, compte tenu de tous les éléments qui auront changé, peut-être êtes-vous devenus plus prudents, peut-être voulez-vous modifier certaines des autres éléments. En tout temps. Cet outil est un excellent moyen pour les investisseurs autonomes de faire le suivi de leurs objectifs et s'assurer qu'ils sont en bonne voie de les attaquer.
- Merci à Caitlin Cormier, formatrice à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage CourtierWeb vous trouverez encore plus de ressources.
À présent, je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, son dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Benjamin Chim répond d'autres questions.
(...) - D'abord, quand je songe aux notes de crédit, il faut faire son propre travail de vérification de crédit, pouvoir évaluer pour vous-même quelle est la qualité d'une entreprise, la qualité du crédit d'une obligation.
Les notes de crédit sont plutôt rétrospectives.
Pour moi, cela crée une opportunité.
C'est plutôt un indicateur des occasions à saisir le facteur à prendre en compte dans une décision d'affaissement. Mais c'est important d'avoir une note de crédit.
D'abord, il y a beaucoup de nuances d'un titre individuel que beaucoup d'investisseurs qui connaissent bien l'analyse de sociétés ne connaissent pas.
Par exemple, c'est bon de savoir qui est l'émetteur réel de cette obligation.
Contre qui pourriez-vous émettre une réclamation et quels sont les flux de trésoreries qui vont financer les paiements d'intérêts. C'est essentiel de comprendre cela.
Et puis il y a un volet de documentation.
Il y a beaucoup de nuances dans la documentation obligataire quant au niveau atteint dans la structure du capital.
Est-il sécurisé?
Est-ce que c'est un niveau subalterne, au point que si la compagnie fait faillite nous nous toucherons rien? Il faut savoir ce qui va se passer lorsque les choses tournent mal. Les analystes de crédit ou les analystes sur le marché connaissent bien ces éléments et ont beaucoup d'expérience et ce sera pris en compte dans la note de crédit. Il est important d'avoir la note de crédit pour savoir que cette analyse a déjà été faite. Le deuxième élément, c'est la liquidité. Une note de crédit, cela permet à d'autres investisseurs de se sentir à l'aise que l'action a été vérifiée. Il y aura davantage d'acheteurs s'il y a une de crédit que s'il n'y en a pas.
- Excellente explication des notes de crédit.
Quels sont les secteurs des obligations à rendement élevé sont intéressants et lesquels nous faut-il éviter?
- Ils n'y apportaient pas vraiment de secteurs du marché des obligations à rendement élevé qui ont des difficultés criantes.
Le marché se porte bien globalement.
Les entreprises, ce sont les entreprises qui possèdent des caractéristiques d'endettement ou d'envergure qui pose parfois des difficultés. Il y a des secteurs qui nous plaisent plus que d'autres. Certaines parties du secteur du divertissement, les croisiéristes et les compagnies aériennes, ce sont des types de créances qui donnaient certainement mais dont le bilan s'améliore.
Il y a une forte remontée des niveaux d'utilisation et d'occupation, surtout pour les croisiéristes mais également pour les compagnies aériennes. Tout ça continu d'augmenter, ce qui engendre de bons bénéfices permette de rembourser la dette.
On voit également que les croisiéristes redeviendront des obligations de première qualité. C'était le cas avant la COVID. La pandémie a beaucoup changé le modèle, mais ces compagnies se portent très bien.
Carnival Cruise a annoncé ses bénéfices aujourd'hui, excellent. Nous pensons que cette compagnie pourra conserver un flux de trésorerie disponible suffisant pour continuer à se désendetter. Ce secteur-là nous plaît beaucoup. Il y a là un autre, les secteurs de la consommation générale, les restaurants et les biens de consommation courante. Dans le marché de rendement élevé. Ces compagnies se portent bien, surtout parce que l'inflation baisse. Il y a moins de pression sur les salaires, moins de pression sur les prix de reviens, ce qui compense une partie de la faiblesse ou du recul pour intervenir au niveau du chiffre d'affaires à cause de l'inflation. Les marges s'améliorent.
Encore une fois, s'est favorable à leur flux de trésorerie cela permet de recouvrer les coûts d'intérêt. Ce secteur nous plaît donc et nous continuons de renforcer notre position. Et enfin bien sûr, le marché des prêts à levier. Ce n'est pas secteur, c'est une partie du marché qui nous paraît très attrayante.
Nous avons une réparation assez élevée dans cette catégorie, surtout dans les fonds rendement plus élevés. À présent, quelques secteurs dont nous nous méfions, que nous évitons. Le plus important, c'est un grand changement pour nous depuis un an, c'est le secteur des télécommunications.
Nous sommes devenus beaucoup plus prudents à l'égard des médias et des télécommunications. Même si c'est un secteur défensif, la plupart de ces entreprises sont bien endettés et doivent commencer à se désendetter.
Ces entreprises ont éprouvé des difficultés à se refinancer et à continuer de rembourser les coûts de dépenses en capital en constante augmentation. Ce que l'on voit de plus en plus dans ce secteur, ce que l'on appelle les querelles entre créanciers. C'est quand un groupe de créanciers, par exemple les prêteurs garantis, essaye de trouver moins d'extraire de la valeur tout en réduisant le niveau d'endettement total ici aux dépens d'autres groupes de créanciers afin de nuire aux autres créanciers et d'aider la compagnie à réduire son endettement et par conséquent les frais fixes, ce qui favoriserait sa survie. Dans ce scénario, il faut beaucoup d'expertise quant aux précédents historiques il faut bien sûr avoir beaucoup d'expérience légale pour passer cela en revue.
Nous avons été assez prudents, nous avons sauvé la manière dont ces phénomènes se déroulent et nous avons réduit notre exposition à ce secteur.
Nous sommes un peu inquiets ou prudents du moins au niveau des médias.
Surtout des radiodiffuseurs.
Radio et télévision. Les recettes publicitaires diminuent toujours régulièrement. Cette année ce raha peut-être un peu amélioré à cause du cycle électoral. Typiquement, pendant les élections, il y a davantage de dépenses publicitaires. Malgré tout, la tendance continue à être à la baisse.
Certaines de ces sociétés ne procurent pas beaucoup de rendement en définitive nous avons de sérieuses inquiétudes quant à la valeur de ces entreprises en définitive.
Est-ce que celle-ci auront suffisamment d'actifs pour couvrir leurs dettes? C'est un secteur que nous évitons.
- Excellentes considérations. Benjamin Chim répond à d'autres questions dans quelques instants.
Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Les Canadiens ont délié les cordons de la bourse. Anthony Okolie comment un nouveau rapport de Services économiques TD sur les facteurs qui motivent cette tendance.
- Selon les dernières données de Services économiques TD, les ménages canadiens ont gardé leur portefeuille ouvert pendant les deux premiers mois de l'année, potentiellement à raison d'une météo plus clémente que prévu ainsi que des gains dans le patrimoine des ménages à cause du rebond des salaires.
Sur les marchés boursiers et obligataires, pendant les trois derniers mois de l'année. Le momentum est légèrement inférieur à 6 % en janvier février. Quand on ventile en fonction des biens par rapport aux services, il y a des tendances intéressantes. Tout d'abord, les services.
Le graphique suivant montre qu'il y a eu une reprise considérable des dépenses en février après un mois de janvier beaucoup plus réduit que prévu.
Selon Services économiques TD, ce sont surtout des dépenses du Canada en matière de divertissement, même si les dépenses de déplacement diminuent à cause de la demande saisonnière et les prix ont donc évolué en janvier février pour diverses destinations comme les États-Unis et le Mexique. Quand on ventile en ce qui concerne les biens, les dépenses liées aux biens selon Services économiques TD on diminue parce que les Canadiens moins dépensés dans les catégories de l'habillement et des marchandises générales au supermarché, peut-être à cause du recul des prix le mois dernier qui est apparu dans les données sur l'inflation. Comme Statistique Canada l'a annoncé, les augmentations de prix dans le secteur de l'alimentation sont passées de 3,3 % sur 12 mois en janvier à un peu plus de 2 % au mois de février, c'est-à-dire la première fois depuis 2021 que l'inflation d'épicerie était inférieure à l'inflation globale. Quand on jette un coup d'œil sur les provinces, Services économiques TD constate que les régions combinées de l'Atlantique, de l'Ontario, du Manitoba et du Québec se place en tête dans les dépenses.
Les tendances de dépenses, surtout affecté par une hausse du logement, a contribué à la forte croissance enregistrée dans les chiffres globaux au Canada.
Compte tenu des données très saines sur les dépenses ainsi que de la bonne croissance des ventes automobiles, Services économiques TD prévoit que la croissance réelle des dépenses de consommation s'établira à 3 % sur une base annualisée pendant le premier trimestre.
Ce qui contribuera positivement au PIB réel que Services économiques TD évalue à 1,3 % dans ses dernières prévisions économiques trimestrielles.
- On parle de l'économie qui se porte bien, économie de consommation, très forte croissance démographique, mais on parle de statistiques par habitant.
- Oui, vous l'avez déjà dit, les dépenses par habitant, c'est important car cela mesure le niveau de vie d'une économie.
Et l'utilisation de biens et de services à chaque personne afin de se faire une idée du bien-être économique de chacun. Même si la croissance des dépenses de consommation et plus reluisante pendant le premier trimestre, dopé par les ventes automobiles, quant au constat que la population devrait augmenter à raison de plus de 3 % pendant le premier trimestre de cette année, on prévoit toujours que les chiffres soient en baisse par habitant, ce qui selon Statistique Canada contribuera à la baisse.
(...) S'est semblable à la faiblesse constatée dans les récessions précédentes et c'est pourquoi l'idée que l'économie parvienne à un atterrissage en douceur ne parvient pas à tout rassurer. La croissance démographique l'an dernier en 2023, la plus élevée depuis 1957. Il se passe beaucoup de choses. Encore une fois, on prévoit que la croissance soit supérieure à tout pour son premier trimestre de cette année.
- Merci Anthony Okolie.
Un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée, conçu pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché. Voici l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume. Il y a un petit peu de vert à l'écran. Il semble que ce sont les progrès du secteur financier qui justifie cette hausse. Rien de très important.
1 % tout au plus, mais ce sont des poids-lourds de l'indice. Le secteur des ressources, Kinross Gold, Barrick Gold mais aussi First Quantum progresse notablement d'environ 5 %. Aux États-Unis, voyons.
Testa occupe beaucoup de place. Certains des titres de communication, y compris Verizon qui progresse mais UPS qui rebondit après la baisse d'hier fondé sur des préoccupations relatives aux projections de croissance. Cette année, après que le géant des expéditions et des difficultés en 2020… pour vous renseigner sur la plate-forme avancée, visitez le site de Placements directs TD. Benjamin Chim de Gestion de placements TD répond à vos questions sur les obligations de société. Que pensez-vous des FPI à l'heure actuelle avec le risque relié à l'immobilier de bureau?
- C'est un secteur qui est en difficulté à l'heure actuelle.
Il reste encore beaucoup de perturbations essuyées dans ce secteur.
Beaucoup d'entreprises qui cherchent à rationaliser leurs inventaires tout en réduisant le local dont elle dispose.
Il s'agit d'une situation difficile en ce qui concerne le revenu d'exploitation pour beaucoup de ces sociétés d'immobilier.
Les immeubles de classe B et C sont beaucoup plus en difficulté que les immeubles de classe A pour lesquels il existe toujours une demande décente. À un moment donné, les immeubles dans ce secteur seront soient rénovés, soit convertis.
Au fur et à mesure que cela se produira, on atteindra une trajectoire dans laquelle la demande sera à nouveau appariée alors que les marchés seront irrationnels. À l'heure actuelle il y a beaucoup de difficultés. C'est un secteur que nous évitons généralement. Nous pensons qu'il y aura des difficultés pour l'avenir prévisible. Nous nous concentrons sur les fiducies, surtout les détails, partiez d'ici quelque temps l'un des secteurs les plus difficiles et les plus faibles sur le marché, le rendement est plus important et l'écart aussi, mais nous pensons que ces pays sont en situation favorable.
L'immobilier commercial est dans cette situation depuis plus de six ans. C'est une période qui s'étend sur 10 ans. La rationalisation de l'immobilier de détail, les marchés canadiens et américains avaient trop de superficie de détail depuis quelque temps. Il a fallu réajuster cela.
Le commerce électronique, le comportement des consommateurs ont causé des difficultés pour le commerce de détail.
Cette tendance s'est étendue de 2010 à 2020 avec les pandémies et les confinements, cela a accéléré la rationalisation. À présent on en est au point où les restructurations ou les réaménagements pour l'immobilier de détail sont terminés. La demande de locaux de détail est forte. L'activité a repris et les dépenses de consommation, comme vous venez de le dire, ont augmenté.
La demande est en hausse et c'est un secteur qui se porte bien. Les niveaux d'occupation sont parmi les plus élevés qu'on a vus depuis 10 ans, plus de 90 %.
Il y a eu une hausse des loyers. Le flux de trésorerie disponible est bon. Les pays industriels (...) typiquement il s'agit d'usines, d'entrepôts, de commerce électronique par exemple.
Le client typique, il s'agit de secteurs sont plus sensibles économiquement.
Il y a eu, surtout pendant la pandémie, l'inquiétude à l'égard de l'économie et il y a eu des sorties de fonds, mais toutefois le secteur reprend. Il n'y a pas autant de valeur mais c'est toujours intéressant.
- Merci Benjamin Chim d'avoir été des nôtres aujourd'hui, j'ai hâte de vous reparler.
- Merci beaucoup, ça m'a beaucoup plu.
- Vous venez d'entendre Benjamin Chim de Gestion de placements TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Restez à l'écoute, demain, Andres Rincon de Valeurs mobilières TD va répondre à vos questions sur les fonds négociés en bourse. Vous pouvez nous les poser d'ores et déjà par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!