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(musique) –Bonjour. Un grain de 116 points, la moitié de 1 %. Les stocks et les actions des minières aussi, voyons ce qui se passe de ce côté-là. Un peu plus de 3 % de hausse. (.. .), qui a grimpé aussi. Alors, depuis plus de 1/3 %. Au sud de la frontière, SP500, quelques commentaires de quelques intervenants. 75 points de base de hausse des taux d'intérêt. On ne sait pas pour l'instant, (... ). On entendra Jerome Powell demain. On va savoir ce qui se passe de ce côté. Le pivot de la Fed va faire parti de la discussion. Le SP500, c'est positif. Une hausse de plus de un. 5 %. Une hausse de 111. Pour le Nasdaq. Presque neufs dixièmes de 1 %. Mais il y a des versions qui s'exercent sur (.. .), qui réduisent leurs prévisions de ventes de profits. Une baisse de plus de 6 %. Voilà pour la mise à jour des marchés. Alors, la banque centrale à envoyer des ondes de choc dans les marchés. On a peur d'une récession. Qu'est-ce que ça signifie pour la santé des sociétés et pour ceux qui détiennent le type de créances. Benjamin Chim, va nous en parler. Bienvenue, Benjamin. Parlons des perspectives de la santé des sociétés et de ce que ça peut signifier. – Merci beaucoup de m'avoir invité, Greg. Pour répondre brièvement, quant à savoir si les peurs de l'air récession on des conséquences sur la santé des entreprises, beaucoup. Ça explique le fait qu'il y a eu beaucoup de ventes de ce côté récemment. Pour ce qui est des obligations de haut rendement ainsi que des obligations de grande qualité. On pense que les taux d'intérêt vont continuer de grimper. Il y aura peut-être une récession, sinon, en fin de cette année si, du moins l'an prochain. Les corps quant à ses taux d'intérêt en tienne compte. Quand on réfléchit à l'avenir pour voir comment les choses iront à l'avenir, nous nous disons qu'il faut faire preuve de prudence pour acheter des obligations de société. Il y a beaucoup de volatilité qui s'annonce d'ici la fin de l'année et peut-être l'année prochaine aussi. La raison de nos préoccupations, c'est que les taux d'inflation restent élevés. Les chiffres pour juillet étaient encourageants. Il y a eu un fléchissement de l'inflation, mais les banques centrales veulent réduire l'inflation de cet ennemi pour cent à leur cible de deux ou 3 %. Il y a plusieurs aspects à cette prise de mesure. Il y a la question des loyers, des salaires. Il y a un potentiel véritable que l'inflation atteigne un plateau vers les 4 % ou 5 %. Ça reste là pendant assez longtemps. Ce sera problématique pour les obligations des sociétés qui risquent d'avoir une récession pendant cette période. La qualité ne sera peut-être pas au rendez-vous. Et ce scénario, les marchés n'en ont pas encore complètement obtenu qu'on. Il faut faire preuve de prudence pour les obligations des sociétés. Il y a un risque de volatilité. – Pardon de prudence. La qualité des sociétés, la qualité des émetteurs, c'est un contexte économique difficile, évidemment. Ça ne pose des questions. – Ce qu'il y a de bien pour ce qui est des obligations des sociétés dans la période qui s'annonce, c'est que nous sortons d'une situation plutôt unique en son genre alors que la qualité des titres de créance était meilleure que ce qu'on voit de façon typique avant une récession. Il n'y a pas eu très longtemps depuis qu'on a eu la pandémie, les confinements, l'économie était aux prises avec des problèmes, les sociétés essayaient de se tirer d'affaire. Il y a eu un taux de défaillance très élevée. Des compagnies ont fait faillite il y a eu des restructurées. Les sociétés se sont concentrées sur l'idée de se refaire un trésor de guerre. D'améliorer leur profil de créances. Par conséquent, aujourd'hui, elle se retrouve dans une situation, alors qu'il y a plus de volatilité, de disposer de plus de souplesse, capacité de tenir le coup depuis longtemps. Elles sont bien placées, ce qui nous fait penser que même s'il y avait des dislocations dans ce marché des obligations, tout ne serait pas si négatif. – Si on voulait être optimiste, qu'est-ce qui pourrait bien se passer pour ce qui est d'investir dans des obligations de société? Qu'est-ce qui pourrait permettre de dire que des problèmes sont résolus et qu'on est plus optimiste? Les banques – Les banques centrales, elles réussissent mieux que prévu, mieux que les marchés ne le prévoient. Ce serait très positif pour les écarts et pour les primes aux risques. Ça pourrait signifier que l'atterrissage en douceur, qui sera difficile à réaliser, pourrait se réaliser. Si c'était le cas, ce serait très bon pour les obligations des sociétés. Les rendements potentiels, pour ce qui est des diverses obligations en rendements, sont plutôt élevés à long terme. Car pour les marchés (... ), ces 4,7 %. Les marchés ont grandement, c'est environ 8 %. C'est plus que ce qu'on avait en début d'année. La préoccupation pour ce secteur d'activité, c'est que quand on analyse les chiffres, la prime au risque, l'écart, pour définir les obligations de société, c'est moins attractif questionné le cas en général en récession. Ces 1,45 % de plus que les obligations du trésor. De façon typique, dans des récessions, les chiffres sont beaucoup plus élevés. Pendant la COVID, l'écart pour les obligations à au rendement était de 10 % et même plus. Et pour les obligations de qualité, 4 % ou 5 %. On n'en est pas là. Nous voudrions contiennent plus compte dans les marchés des risques à la baisse. Si vous voulez acheter des obligations de société, il y a un bon potentiel de rendement à long terme étant donné les taux d'intérêt, mais il faut disposer à tenir le coup pendant la volatilité plus poussée. – On essaie d'équilibrer les choses et de voir quelle décision on prendra. Vous avez évoqué le fait qu'il y a évidemment le rendement général, global, mais il faut approfondir l'analyse. On ne peut pas s'en tenir à cela. Il y a des sociétés qui versent des dividendes importants. On se demande pourquoi les chiffres sont où ils en sont à leur actuel. – On peut dire la même chose pour les titres de créance. Qu'est-ce qui se passe en arrière plan, sous la surface? Alors actuel, il n'y a pas de dislocation des marchés. La qualité des créances n'est pas la grande préoccupation. S'il y avait plus de volatilité, ce serait autre chose. – Nous allons répondre à vos questions sur les titres à revenu fixe quelques instants. Pouvez communiquer avec nous à tout moment. Envoyez-nous un courriel ou cliquez sur la boîte de questions au bas de l'écran. Mise à jour de ce qui se passe dans le monde des affaires. Le prix d'une console de jeu PS5 grimpe au Canada et dans plusieurs autres pays. Sony dit que c'est à cause de l'inflation et de ce qui se passe du côté des devises. La demande de PS5 est élevée mais il y a des problèmes pour la chaîne d'approvisionnement et pour les équipements, les pièces. Pour une console typique au Canada, ça grimpe de 20 $ pour atteindre 649 $ au Canada. Les autres pays constateront une hausse du genre, mais Sony ne hausse pas ses prix aux États-Unis. Où il y a la concurrence de la console Xbox. (... ) réduit ses prévisions de vente alors qu'est-ce qui se passe dans le secteur du jeu de la crypto devient problématique. Il pense que leur chiffre d'affaires mal chutait en deçà des 6 milliards de dollars. Il y a de la demande pour ses puces graphiques, qui sont (...) à la baisse. Mais ce sera compensé par ce qui se passe dans l'industrie automobile. (...) réduit aussi ses prévisions. Ils doivent réduire leur prix pour attirer des clients qui sont frappés par l'inflation. Leur cible auparavant, 8,20 $ l'action. Maintenant, c'est plutôt ça dollars et 40. Doivent tenir le coup alors que d'autres détaillants réduisent leur prix pour attirer des clients chez eux. Pensons à vos questions, qu'on adresse à Benjamin Chim. Il s'agit d'obligations ou de titres à revenu fixe. Les CPG, par exemple. Qu'est-ce que vous pensez qu'on doit faire? CPG obligation? – Ma réponse, c'est que ça dépend de chacun. Les CPG, par opposition aux obligations de société, ce sont deux instruments différents. Ça dépend des besoins des investisseurs en matière de liquidité et de tolérance au risque. Ce sont des grands facteurs. Quand on pense au CPG sur 18 mois, vous devez tenir le coup pendant 18 mois, mais vous avez un assez bon rendement, 3,5 %. Vous avez des garanties à l'effet que ce que vous y mettez, vous allez le retrouver au bout de 18 mois. Les défis, c'est que vous ne pouvez pas retirer ce capital. Si vous voulez faire des rénovations, vous ne pourrez pas prendre votre CPG sans encourir de pénalités importantes. Quand il s'agit d'obligations de société, peut-être à court terme, sur deux ou trois ans, les rendements sont un peu plus élevés, 4,5 %, mais vous assumez les risques du marché. Le principal, l'argent que vous émettez, vous risquez d'en avoir perdu une partie au moment de retirer votre argent. Bien entendu, ce sera peut-être le contraire. L'obligation aura peut-être acquis une plus grande valeur. Ça dépend de la tolérance au risque. Bien entendu, vous avez le risque de défaut de paiement pour les obligations de société, qu'on a avec le CPG. Mais quand on parle d'un fonds d'obligations ou des obligations de haute qualité, ce n'est pas vraiment problématique. Vous pouvez les vendre quand vous voulez. Sans pénalité véritable. Ça dépend de vos besoins, bref. Ça dépend de vos besoins en liquidités, et de votre tolérance au risque. – Une autre question, maintenant. Quel genre de société et de créances de société sont plus vulnérables hausses de taux d'intérêt? – Toutes les sociétés sont vulnérables. Ça entraîne des conséquences sur les bénéfices. Celles qui seraient les plus vulnérables, si les sociétés qui sont des outils précis par les agences de notation. Et à l'intérieur, il y a certains émetteurs qui ne font que des émissions pour les marchés du prêt. Si c'est B ou 3C les marges de trésorerie sont faibles. Et chaque fois qu'il y a hausse du taux d'intérêt, les coups de leurs créances, de leur emprunt, grimpe. Il y en avait qui avait des flux priori positif qui tombe dans le négatif. Quand ça se produit, il faut emprunter pour continuer de fonctionner. C'est une boucle qui est très embêtant à l'avenir. Ce sont de société et vulnérable. Par ailleurs, il y a des sociétés plus petites qui commencent à peine accroître et qui dépendent depuis quelques années du financement des marchés des capitaux pour investir et pour croître, pour grandir. Elle pourrait atteindre une masse critique. Pour ce genre de société, tout allait plutôt bien quand les taux d'intérêt étaient pas, faible. Mais maintenant, si les rendements des taux d'intérêt sont à 3 %, ça leur crée des problèmes. Elles ont moins accès aux capitaux. Il leur faudra emprunter pour continuer de croître à l'avenir. Et parfois, c'est très coûteux. Et sa compagnie, souvent, ont des problèmes de liquidité, dans le secteur des technologies et des logiciels, par exemple, c'est le cas. Je pense que ce sont des domaines où c'est plus préoccupant. – Quand on voit les préoccupations de ces secteurs, pour les investisseurs particuliers, il y a beaucoup de travail avant de leur part avant d'investir dans ce type de créances pour bien comprendre les facteurs fondamentaux. Est-ce que c'est risqué? – Tout à fait. C'est de plus en plus risqué alors qu'on va vers des obligations de moindre valeur, de moindre qualité. Il faut comprendre la valeur de leurs actifs. Quand on achète des titres de créance, on est un prêteur. Ce qui compte, c'est de retrouver son principal essai les intérêts qui va nous être versés. Il faut comprendre la valeur des actifs. Et bien prévoir ce qu'il en sera à l'avenir. Pour pouvoir retrouver son capital et les intérêts qui nous sont promis. C'est important quand on examine les sociétés à plus haut risque. – Très bien, une autre question maintenant. Cette personne a peut-être voyagé cet été, c'est elle qui pose la question. Qu'est-ce que vous entrevoyez pour les obligations des sociétés aériennes, étant donné le calme dans les aéroports? – Je comprends ce genre de préoccupations. Ma famille m'en est allée en vacances. On est revenu mercredi de voyage. On était au courant du chaos dans les aéroports. On espère toujours être chanceux. Voilà, on ne sait jamais d'avance. Dans notre cas, nous n'avons mis qu'un seul bagage dans les soutes. C'était mercredi, et aujourd'hui, nous n'avons toujours pas reçu notre valise. Je vous dis: essayez de n'avoir que des bagages de cabine, de ne pas mettre de bagages dans les soutes. Pour les titres de créances des sociétés de transport aérien, ça me paraît intéressant. Ces sociétés, ces secteurs est beaucoup plus intéressant qu'auparavant. Il y a eu beaucoup de défaut de paiement il y a une dizaine d'années, ou 15 ans. Les choses se sont bien améliorées. Elles sont beaucoup plus efficaces. Il n'y a pas eu beaucoup de défaut de paiement du côté des transporteurs aériens en dépit de la COVID. Le secteur est mieux géré et les sociétés sentirent bien à cause de la grande demande de voyage par voie aérienne après la COVID. Ce qui nous inquiétait le plus, c'était leur capacité de gérer les coûts du carburant. Si ça grimpe de 150 %, le coût du carburant, c'est important. Jusqu'à présent, les sociétés aériennes ont pu inclure ses coûts au à même les biais calmantes. Une bonne amélioration de la qualité. Ce qui peut nous préoccuper maintenant, c'est les perspectives. Il y a un risque de récession et donc la demande de voyage aérien pourrait baisser. Et les sociétés pourraient ne pas atteindre leur cible. Ça exercerait des pressions sur leur profil de risque. Mais pour l'instant, ça semble plutôt bien. – Je me rappelle, il y a 10 ou 15 ans, il y aura toujours des nuages au-dessus du secteur de l'aviation. Mais étant donné ce qu'on a vécu pendant la COVID et le confinement, elles ont bien tenu le coup. Évidemment, il y a eu beaucoup d'aide de la part des gouvernements pour les sociétés aériennes. Mais sont beaucoup plus gérés que jadis. Rassurez-vous de bien analyser les réalités avant de prendre des décisions de placement. Nous reviendrons à Benjamin dans quelques instants. Vous pouvez communiquer avec nous par courriel à l'adresse à l'écran. Parlons maintenant éducation. Formation. On a parlé de titres de créance à au rendement. CourtierWeb des outils qui vous permettraient de creuser et d'analyser ça. Nous allons entendre un spécialiste, maintenant. Bienvenue. Nous sommes ravis de vous accueillir pour parler du monde des titres de créance à haut rendement. – Merci beaucoup. Nous avons vu que les hauts taux d'intérêt ont fait une transition depuis les très faibles taux d'intérêt. Et maintenant, ça grimpe. Il y a une chose qui est constante, c'est que les investisseurs cherchent des occasions d'avoir des rendements élevés de leur placement. Une façon d'y parvenir, c'est d'acheter des obligations à haut rendement. L'obligation, c'est une espèce de prêt. Et le rendement, c'est la quantité que le prêteur obtient en intérêt de la part de l'emprunteur. L'emprunteur peut être un gouvernement provincial ou municipal ou des sociétés privées. Quand on dit au rendement pour les obligations, c'est beaucoup plus que la quantité, que le taux d'intérêt qui est versé. Il s'agit aussi de la notation de la société. De sa capacité de rembourser l'argent qu'elle emprunte. Quand elle vend des obligations publiques. Ceux qui ne peuvent pas faire leur paiement d'intérêts, c'est problématique. Voyons d'un peu plus près. Comme individu, nous avons des cotes de crédit qui évalue notre capacité de rembourser nos emprunts. Plus cette notation est élevée, plus aux yeux de prêteur, vous êtes capables de rembourser vos emprunts. C'est la même chose pour des sociétés, si elles ont une cote ou une notation triple. Il y a un faible risque qu'elle ne soit pas capable de rembourser leur prêt. Pour cette raison, elles doivent payer des taux d'intérêt moins élevé. Par contre, une société qui a moins réussi dans le passé ou qu'il y a des problèmes, qui a de la misère à payer ses versements mensuels, elle est plus à risque et par conséquent, la cote est plus faible, bien au même lycée. Et les prêteurs qui achètent des obligations assument un plus grand risque, et par conséquent, obtiennent une plus grande récompense des détours intérêt plus élevés. Il y a deux agences de notation spécialement important au Canada. Elle place ces sociétés émettrices d'obligations dans deux grandes catégories. La catégorie de bonne qualité, à plus faible risque, et puis la catégorie moins intéressante, qui va jusqu'à C. Qui sont de catégorie spéculative. À rendement élevé, car elles vont payer des taux d'intérêt plus élevé. C'est catégories, on les appelle les obligations de pacotille. Si vous achetez ces obligations, vous obtiendrez peut-être de bonne récompense, mais vous risquez de perdre l'argent que vous aurez émis. Ce qui ne vaut rien pour un investisseur, c'est une source d'enrichissement pour un autre. – No comment trouver ces obligations oralement sur la plate-forme? – Commençons par CourtierWeb. Sur recherche, nous descendons à titres à revenu fixe. C'est là qu'on peut faire la recherche pour les obligations qui vous intéressent. Il y a une catégorie que nous avons créée pour les obligations à haut rendement, compliquer la. Vous voyez ce qui est disponible pour ce genre d'obligations à haut rendement. Vous voyez cette liste et vous pouvez voir les taux d'intérêt qu'elle vous verse ainsi que les cotes que j'ai évoquées à l'instant. C'est l'endroit où vous trouvez les résultats de votre recherche et vous pourrez les acquérir ici même. – Merci de vous être joint à nous. Hiren Amin est instructeur en éducation à la clientèle. Il y a des vidéos, des classes de mettre sur notre site et des annonces de webinaire avenir. Ça me paraît très intéressant. Avant de revenir à vos questions, qu'on adressa Benjamin Chim, je vous rappelle comment communiquer avec nous. Vous pouvez vous intéresser ce qui se passe dans les marchés et poser vos questions à nos invités. Il y a deux façons de procéder. Soit vous nous envoyez un courriel ou encore en utilisant la boîte de questions ici même, au bas de l'écran. Tapez votre question et envoyez-la nous. On verra si un de nous éviter peut vous répondre ici même. De retour avec Benjamin Chim qui va répondre à vos questions sur les titres à revenu fixe. Voici un auditeur qui nous demande quel est votre point de vue sur le secteur financier, les sociétés financières? On parle évidemment de ce secteur d'activité pour mesurer la vigueur de l'économie. – Tout à fait. C'est très important. Je vais me concentrer sur les banques canadiennes. Quand on parle de sociétés financières, c'est pour nous d'abord les banques canadiennes. Elles sont en bonne santé. Une bonne croissance. Les banques, vous savez, sont en très bonne santé à leur actuelle. Ils sont bien capitalisés. Il y aura des problèmes possiblement à cause de ce qui se passe dans le secteur domiciliaire. Mais elles ont beaucoup de capital pour faire face à la musique. Et les grandes banques canadiennes en général, quand on examine leur prêt hypothécaire, elles ont beaucoup de capacités de tenir le coup, même s'il y avait des chutes dans le marché domiciliaire. Donc, en ce sens, elles sont en bonne santé. Quand on réfléchit par ailleurs au fait que probablement, il y a une récession, ça va être plus difficile pour cette banque quand on parle de leurs bénéfices. Mais nous pensons qu'elles vont se tirer d'affaire. En dépit de quelques problèmes. Rien de majeur à long terme pour leur profil de risque. – Qu'en est-il maintenant des États-Unis? Si quelqu'un veut acheter des titres de créance des sociétés financières aux États-Unis, est-ce que c'est intéressant? – Oui, les banques américaines sont encore mieux placées que les bons Canadiens. Plus de capitalisation, les consommateurs sont en meilleur santé financière aux États-Unis au Canada. Je pense que les banques américaines sont très intéressantes. Si on veut acheter des obligations. Pour les titres obligataires des banques américaines et canadiennes, elle joue sur les écarts dans les taux d'intérêt. Elles émettent des obligations, peu importe le contexte. Car elles se financent en faisant des prêts ailleurs. Bien souvent, dans les deux marchés, canadien et américain, il y a des émettrices d'obligations qui permettent d'avoir des taux d'intérêt plus intéressant que ce qu'on obtient chez d'autres sociétés, d'autres types de société. C'est intéressant. Et les titres de créance des sociétés canadiennes, des banques canadiennes, sont de haute qualité. Elles sont peu susceptibles de subir les conséquences de la volatilité. – Un autre secteur important Canada, le secteur énergétique, qui semble disposer de beaucoup de flux de trésorerie. Qu'en est-il de leurs obligations? – C'est comme pour les actions en général. Dans le secteur énergie, ça a été les meilleures performances. Et le reflux de trésorerie, leur liquidité, c'est excellent. Ça m'a beaucoup impressionné. Leur discipline à cet égard, la plupart d'entre elle se concentrent sur la réduction de leur niveau d'endettement. Et donc, nous avons vu de façon régulière des notations plus élevées pour ces compagnies. Je pense que ça va se poursuivre dans un avenir prévisible. Ce qui par contre nous préoccupe plus long terme, c'est que tout auteur, elles devront commencer à passer de l'amélioration de leur bilan vers le retour des capitaux à leurs actionnaires, des actionnaires qui attendent depuis longtemps pourra obtenir de bons rondement. Et quand ce se produira, ce sera plus négatif pour ce qui est de la qualité de leurs créances. On ne pense pas que ça aura lieu bientôt, mais plus tard peut-être. Nous surveillons cela de près. Nous surveillons ce qu'ils disent dans leurs analyses. – Maintenant, la transition énergétique, est-ce que les sociétés canadiennes du domaine subiront des pressions dans 5,10, 15,20 ans? Qu'est-ce qui s'annonce pour ce secteur d'activité s'il y a une véritable transition dans le secteur énergétique et pour les sources d'énergie? – Il y aura beaucoup plus d'investissement dans les sources d'énergie plus propre, plus verte. Les sociétés de plus grande importance pourront effectuer cette transition plus aisément. Les sociétés à haute capitalisation. C'est intéressant pour elle ce qui s'annonce pour un avenir prévisible. Ce qui est bon pour l'environnement, c'est bon pour elle. – Je pense à la prochaine question qui semble couler de source. Les obligations durables, maintenant. Pouvez-vous nous en parler? – Oui, les obligations durables, comment dire… Vous avez des obligations ouvertes pour financer des projets vers en matière d'environnement. On parle de l'eau, des émissions de gaz à effet de serre. Il y a des obligations dites sociales. Il s'agit de mettre de l'argent dans des activités qui répondent à des objectifs sociaux: l'accès à l'alimentation ou à d'autres ressources, ou d'autres coins du monde, où on a moins de ressources en général. Et puis, il y a les obligations durables qui peuvent être soient vertes ou sociales. Mais dans tous ces cas, pour les obligations étiquetées durables, les fonds qu'elle recueille doive servir qu'aux fins que je viens d'évoquer. Elles ne peuvent pas obtenir de l'argent pour verser des primes, par exemple. Cet argent passe dans un compte précis. On vérifie à quoi servent ces fonds. Alors actuel, étant donné que la plupart des émettrices de ce genre d'obligations ne sont pas celles qui sont populaires, on a parlé de secteur d'énergie, on a parlé d'inflation, dont le secteur minier en a profité, et puis les services publics, étant donné leur nature défensive… Tous les secteurs la compte des sociétés qui ne sont pas ESG. Donc, voilà! Si on parle de durabilité, on a perdu de vue ces critères depuis un an ou: ça crée une occasion intéressante, car tôt ou tard, alors que le bruit de fond va disparaître, que les investisseurs seront plus confiants pour ce qui est de l'économie en général, ils vont de nouveau s'intéresser à des sociétés qui répondent à des critères de responsabilité sociale et de réduction des missions de gaz à effet de serre et qui sont en mesure de faire des transitions intéressantes. Les investisseurs vont commencer à prioriser des sociétés qui s'engagent dans ces domaines. Ce n'est pas quelque chose sur quoi on va se concentrer d'ici six mois, mais tôt ou tard, ça viendra. – Intéressant. Vos questions sur les titres à revenu fixe, nous y reviendrons dans quelques instants. Assurez-vous de faire vos propres recherches avant de faire des placements. Si vous avez une question sur les marchés, nos invités voudront vous entendre. Envoyez-nous vos questions soient par courriel à l'adresse à l'écran ou encore en tapant votre question dans la boîte de questions au bas de l'écran. Tapez votre question, envoyez-la nous. On verra si un de nos invités peut vous répondre ici même. Croissance économique aux États-Unis. Le PIB s'est accru moins que prévu. (...) va aborder ces questions. L'économie américaine… – Économie américaine s'est comprimée à une vitesse un peu moindre que ce qu'on avait prévu. Le PIB a baissé de 0,6 % sur 12 mois. On avait plutôt prévu une baisse de 0,9 %. Par conséquent, c'était mieux que ce qu'on avait prévu en général. Et quand on approfondit un peu, on voit que les dépenses des consommateurs ont augmenté de 1,5 % alors qu'on avait plutôt prévus 1 %. Les gains ont été concentrés dans le secteur des services. Les gens dépensaient en voyage aérien, en restauration et ainsi de suite. Et donc, les dépenses des consommateurs changent après la pandémie. Maintenant, les placements d'affaires, c'est au beau fixe au deuxième trimestre. On avait une estimation de baisse de 3,9 %. Du côté domiciliaire, ça a baissé de 16,2 %. Et finalement, c'était mieux que ce qu'on avait prévu comme croissance globale. L'économie américaine, c'est un deuxième trimestre (. ..). En général, c'est un indicateur non officiel de récession, mais nous continuons d'estimer que l'économie américaine n'est pas en récession et qu'elle est expansionniste. – Les trimestres que nous vivons maintenant? – Nous prévoyons que la croissance ne sera pas plus faible au troisième trimestre. Ce serait de zéro à 1/2 %. Et les dépenses de consommation et les placements d'affaires vont augmenter, ce qui va compenser les reculs dans le secteur domiciliaire. Et la grande question de l'été… – La Fed va se réunir. Qu'est-ce qu'on prévoit comme taux d'intérêt? – Nous pensons qu'il y aura une hausse de 50 points de base en septembre. Mais ça pourrait même être 75 points de base. Surtout s'il y avait des surprises en matière d'inflation. Et de marché du travail. – Merci beaucoup, Anthony. Donc, les indices boursiers, où en sont-ils? On commence par l'indice composite TSX. Une hausse de 120 points. Et voyons des sociétés minières, mais aussi technologie, 26 $, 34. Une augmentation de 2,5 %. Maintenant, (. ..). 47,3 $. Au sud de la frontière, le S&P 500, les banques centrales vont se réunir pour une grande réunion. On va entendre Jerome Powell dès demain et nous allons décortiquer ce que la Fed nous dira. Afin de voir ce qu'il en est du fameux pivot de la Fed. Ici, c'est en verre à l'écran. (...) pour le S&P 500. Maintenant, le Nasdaq. C'est vigoureux là aussi. Presque trois corps de 1 % de hausse. Maintenant, sinon Fleck, une société de (...). Une hausse de 20 %. C'est impressionnant. De nouveaux Benjamin Chim qui va répondre à vos questions. En voici le maintenant. Est-ce que 4 %, c'est un bon rendement pour un CPC sur une année ou est-ce que je devrais attendre que les taux d'intérêt grimpent? Difficile, la boule de cristal, n'est-ce pas? – Est-ce que les taux d'intérêt vont grimper? Je dirais oui, pour les taux d'intérêt à court terme. Dès le début d'émission, on s'est demandé si serait 50 ou 75 points de base. À mon avis, il y a une hausse intérêt du taux d'intérêt pour les (... ). Ce sera insuffisant pour réduire l'inflation. Ça pourrait grimper encore par la suite. Dans un contexte où on vous offre 4 % sur une année, vous obtiendrez peut-être plus, mais c'est difficile de prévoir, dessins chronicisés avec les prévisions du marché. Il y a moins de volatilité. Les CPG,… – Il y a beaucoup de questions là-dessus. Les taux d'intérêt étaient faibles. On verra ce que vont faire les banques centrales, mais aussi les besoins en financement de ses grandes institutions. Je me dis que parfois, c'est difficile de prédire. On n'est jamais certain. De ce qui va se passer, pour ce qui est des taux d'intérêt. – Il y a beaucoup de choses qui jouent en même temps. Moi, j'analyse les titres de créance. J'ai mieux acheté les obligations des sociétés parce que je comprends mieux ses réalités. On a un meilleur taux d'intérêt, peut-être sans points de base de mieux. 4,5 % pour une obligation de société. Si on comprend les risques de ce genre d'obligations, on obtient de bon rendement. – Une autre question. Globalement, quels sont les domaines qui semblent le plus intéressant? Pour ce qui est des titres à revenu fixe? – Quand on réfléchit aux obligations au titre à revenu fixe, il est clair pour moi que ce qui est le plus intéressant, c'est les obligations gouvernementales ou des sociétés, on obtient 3,5 % sur deux ans et seulement 3,2 % pour 30 ans. On obtient un meilleur rendement si on place à court terme. Et tout changement des taux d'intérêt sera accentué à cause de la volatilité. C'est plus le cas sur 30 ans que sur deux ans. C'est intéressant d'acheter du court terme. Et puis, les obligations des sociétés, comme je l'ai mentionné, dans leur cas, les écarts sur deux ans pour une obligation, c'est 300 points de base. On obtient 1 % de plus si c'est un triple B. On n'est pas très bien récompensé. Il vaut mieux que ce soit à court terme. Par ailleurs, ce qui nous paraît intéressant aussi, on n'en a parlé un peu plus tôt, c'est qu'en Europe, il y a eu plus de dislocation des marchés. Ils sont plus proches d'une récession. L'économie européenne dépend plus de ce qui se passe du côté de la Russie et de l'Ukraine et la banque centrale européenne a réduit ses achats d'obligations de société. Il y a plus de dislocation en Europe qu'ici. On peut acheter des obligations d'émetteur ici en Amérique du Nord qui font aussi des émissions d'obligations en Europe. Donc des obligations sur deux ou trois ans. Et si on achète une obligation européenne, en tenant compte du fonds de couverture pour les devises, on peut obtenir plus sans assumer plus de risque. Donc, il y a là des occasions. Et si vous êtes en mesure de tirer parti de ces dislocations, ça vaut la peine d'examiner cette possibilité. – Très intéressant, merci. Nous avons le temps de répondre à une dernière question. Quand on parle d'obligations, quelles questions vous posez-vous avant d'en acheter? Quels sont vos critères? – J'ai parlé du fait que quand on achète une obligation, on prête de l'argent à une société. Notre grande préoccupation, c'est de savoir si je vais retrouver mon argent. Et si on va me verser les intérêts prévus. Quand nous analysons ces obligations, nous nous concentrons sur la qualité de ses actifs. Des actifs de bonnes qualités qui permettront de gagner en valeur au fil du temps. Et est-ce que le flux de trésorerie à grimper aussi? Si c'est le cas, si on répond oui à ces deux questions, alors oui, c'est ce qui compte. C'est ce qui compte quand on veut acheter des obligations. Autre chose. La qualité de l'équipe de directions. Une bonne équipe de directions, elle sait comment placer ses actifs et optimiser les valeurs. Et tirer parti de bon flux de trésorerie. Les bonnes équipes de directions, de plus, cette nous apprécions, ce sont celles qui gèrent des sociétés pour toutes les parties intéressées, et pas seulement les actionnaires. Elle crée de la valeur pour tout le monde n'est pas simplement pour les actionnaires. Nous avons constaté dans le passé que si vous investissez dans des compagnies qui ont cette perspective, si la direction tient compte de toutes les parties intéressées, ce sont les sociétés les plus stables. Et c'est ça qui compte à notre avis. – Très intéressant! Merci beaucoup. – Merci à vous. – Nos remerciements Benjamin Chim. Alors, mardi prochain, (.. .) va répondre à vos questions au sujet des produits de base. Envoyez-nous vos questions. La semaine prochaine, ce sera intéressant. Envoyez-nous vos questions. Merci de nous avoir écouté et à demain.