Print Transcript
(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, Ben Gossack de Gestion de placements TD évoque les secteurs qui dominent, ceux qui sont en déclin sur le marché. Anthony Okolie nous donne une avant-première rapport clé sur l'inflation américaine qui paraît ce vendredi. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Ryan Massad nous montre comment filtrer les fonds négociés en bourse. Posez vos questions soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
La séance est assez mitigée.
L'indice TSX composé est en baisse de 66 points, soit moins d'un tiers de pour cent.
Dans le secteur de l'énergie, le cours du brut progresse aujourd'hui et le secteur est en hausse à 4,95 $ l'action.
Celle de Baytex progresse de plus de 3 %.
En revanche, dans le secteur financier, il y a un recul. La Manuvie à 35,89 $ recul de 1,7 % l'action.
Aux États-Unis, les marchés font leur pari quant à l'inflation et à la réduction de taux. Le Nasdaq (...) NVIDIA, rappelez-vous la semaine dernière, c'était l'action vedette avec les annonces de bénéfices. Les marchés sont toujours satisfaits, à 1124 $ l'action.
Les grandes actions technologiques font les gros titres et sont considérés par beaucoup comme le leader du marché, mais elles ont en fait données des résultats décevants pendant un certain temps. Notre invité d'aujourd'hui affirment qu'elles sont de retour. Bonjour Ben Gossack.
- Bonjour Greg. La technologie de retour.
- Le secteur de la technologie fait l'objet de toutes les discussions. Vous avez, je pense, quelques graphiques.
Je n'avais pas remarqué certains phénomènes, mais que vous avez pu repérer.
- Nous avons un processus très discipliné qui consiste à repérer des tendances.
Nous recherchons des secteurs de force et de faiblesse. Nous sommes fort occupés et nous comptons sur la télévision, les journaux, pour nous dire ce qui se passe.
Or, on nous dit que c'est la technologie, c'est l'intelligence artificielle qui compte.
Mais le secteur de la technologie en tant que secteur a donné des résultats décevants pendant la plus grande partie de cette année. Il a atteint un pic vers le mois de janvier et ça n'a été que vers fin avril, début mai, qu'il y a eu une remontée. À présent, bien entendu, nous disons que nous n'avons jamais été inquiets mais c'est un élément important du marché. Ce qui est impressionnant, c'est que même si la technologie donnait des résultats décevants, l'indice S&P 500 n'en a pas moins atteint de nouveaux sommets. C'est très important à voir.
Ce marché haussier que nous avons connu n'est pas uniquement tirée par la technologie. Voici un graphique qui montre la situation, les tendances du secteur de la technologie. Qu'est-ce que nous disent ces courbes? La façon dont on considère la force et la faiblesse relative, c'est le numérateur, le FNB qui représente l'indice S&P 500 et nous divisons ce cours.
Ne vous inquiétez pas de l'échelle. La raison pour laquelle nous considérons la gauche, c'est en fonction de la capitalisation boursière. Sur la droite, nous prenons les mêmes actions mais avec pondération égale. La technologie avec pondération égale par rapport au S&P 500 avec pondération égale, ce qui nous permet de réaliser une radiographie du marché. Si quelqu'un disait: ce n'est parce que les grandes actions de technologie obtiennent des résultats exceptionnels que le marché remonte, si on peut constater le même phénomène avec pondération égale, c'est comme si l'on prenait au hasard un titre de technologie. On a de bonnes chances de déplacer le marché. Il ne s'agit pas uniquement une question de tendance ou de dynamique mais encore d'ampleur.
Le leader de la technologie en capitalisation boursière, Apple, Microsoft, NVIDIA, ont donné des résultats décevants et commence à remonter mais la même tendance se retrouve dans la pondération égale, c'est-à-dire que tous les secteurs de la technologie avaient baissé et remontent. Quand il y a une dynamique montante, il faut naturellement marquer une pause. Si on court très vite, on ne peut pas courir indéfiniment.
Parfois, il faut ralentir, marquer une pause. Lorsque le graphique est à la descente, c'est peut-être une pause, peut-être le début d'une nouvelle tendance. Peut-être le coureur est tombé et s'est fait mal. Parfois il faut un examen rétrospectif. Quand on a vu ce creux début mai puis un nouveau départ à la hausse, bien sûr il est évident en rétrospective qu'il s'agissait d'une pause, mais pendant toute cette période de baisse, plutôt que de projeter ce que nous voulons voir, il s'agit de déterminer ce que le marché veut dire.
- Selon ce thème, ce qui se produit réellement, les actions discrétionnaires, vous avez des graphiques à nous montrer.
- Oui. C'est assez notable.
NVIDIA annonce des bénéfices qui remontent, tout ce qui est relié à l'intelligence artificielle, pas besoin de vous en convaincre. Dans d'autres cas, il s'agit de se demander si on voit ce que l'on veut voir aussi en écouter marcher.
Sur la gauche, il y a une baisse du secteur des biens de consommation discrétionnaire en fonction de la capitalisation boursière. Avec pondération égale à droite.
Le côté gauche est tellement dépendant d'Amazon et Tesla qu'ils surplombent tout dans le secteur donc je n'y consacre pas un examen très suivi. En revanche, à pondération égale, les secteurs discrétionnaires en pondération égale dépassent le S&P 500 en pondération égale pendant toute l'année dernière. Ce n'était pas les sept magnifiques uniquement qui surclassé. Le secteur discrétionnaire, ce sont des choses que nous voulons et non pas des choses dont nous avons besoin.
C'est peut-être un indice que la situation est meilleure que l'on ne craignait. Mais il y a à présent la tendance inverse. Si l'on avait une attitude baissière, on pourrait se dire: le consommateur est en difficulté, il commence à se ressentir de la hausse des taux d'intérêt de l'inflation. C'est là où il faut prendre garde. Il y a effectivement une tendance à la baisse, mais quand on constate des actions individuelles, celle qui donne des résultats décevants donne des résultats encore plus décevants. Les grandes marques qui avaient parié sur la Chine pour leur croissance, comme Nike ou Starbucks, ces actions baissent et continuent de baisser.
Un autre domaine qui amorce un déclin, la concurrence (...) ils ont augmenté les prix au point où les gens protestent à présent.
Maintenant, ils ont un menu à cinq dollars, on voit des compagnies comme restaurant Grand, la société-mère de Burger King ou de Wendy's. Les marchés aiment bien quand vous augmentez les prix.
Un secteur très important pour moi, qui a commencé en 2022 et n'a pas faibli, c'est ce qui est relié au voyage. Même les croisiéristes ont de bons résultats, les hôteliers, les sociétés de financement des voyages et l'industrie du bâtiment domiciliaire. Quand la Fed a commencé à relever les taux, les entreprises du bâtiment on continue d'augmenter.
McDonald's aura une concurrence ce sera moins cher pour le consommateur. Est-ce que c'est une mauvaise chose? Est-ce que le consommateur va faire grève jusqu'à ce que cela se produise? Une autre mise en garde sur les biens de consommation discrétionnaire, c'est davantage pertinent de comparer les biens discrétionnaires et de bases, ce qu'on veut par rapport à ce qu'on a besoin.
Les actions de biens de consommation de base ont donné des résultats encore pires.
Il serait préférable d'être acheteur pour les biens de consommation discrétionnaire et vendeur pour les biens de consommation de base.
Mais si notable que le secteur de la consommation discrétionnaire et faiblie.
Ce n'est pas très prometteur mais je ne suis pas prêt à dire que la situation change beaucoup. Simplement, ce qui allait mal va encore moins bien.
- Parfois, on ne pense pas on ne pense pas que c'est excitant, si les services publics.
- Oui, secteur qui a déçu systématiquement. En fonction de la capitalisation boursière pondération égale. À l'heure actuelle, maintenant que le secteur déçoit il y a une période de rattrapage. Quand vous surclassez, il faut marquer une pause, de la même façon dans certains cas si les choses ne peuvent pas empirer, s'améliore un peu.
Il y a eu une légère remontée des services publics après avoir touché le fond.
Certains affirment que c'est merveilleux, je veux être celui qu'il achetait au plus bas prix, pour aborder une période de surclassement.
Est-ce qu'il s'agit d'une légère dérogation à la ligne descendante ou le début d'une tendance, nous ne le savons pas. Les services publics subissent déjà une certaine résistance, ce qui est important de savoir, ce que le marché choisit des gagnants. On a parlé d'évolution, on a parlé de matériel, de centres de données. Dans certains articles à l'heure actuelle, on commence à signaler qu'il faut alimenter ces centres de données en électricité.
Il existe une pénurie d'électricité dans le monde et les marchés choisissent des gagnants qui offrent un potentiel de croissance, la consommation d'électricité, nucléaire, gaz, produits plutôt énergies renouvelables. Il y a un petit groupe sélect de ces actions qui bondit en prévision de la nécessité d'une production d'électricité accrue. Le gaz naturel, le nucléaire aujourd'hui, des contrats ont été signés avec Microsoft, Apple, Oracle car nous avons besoin d'une grande quantité d'énergie.
- Excellent début d'émission! Ben Gossack répond à vos questions dans quelques instants.
Sur les actions mondiales. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Certains signes indiquent les ventes d'iPhone sont en train de rebondir en Chine. Les données de cabinet de recherche d'État indiquent un bond de 53 % des expéditions de téléphone de marque étrangère en avril. Le rapport ne mentionne pas spécifiquement Apple, mais le iPhone est l'acteur dominant en Chine en ce qui concerne les importations.
L'action d'Apple augmente de près de 1 %.
L'entreprise au centre de l'engouement et de nouveau sous les feux de la rampe. Les actions de GameStop s'envolent après que les détaillants et annoncés avoir levé plus de 900 millions de dollars lors d'une récente forme d'action. L'action a fortement augmenté puis s'est repliée au début du mois lorsque le compte de médias sociaux de Roaring Kitty, un acteur clé dans cette histoire engouement, est redevenu actif.
Un accord de plusieurs milliards de dollars dans le secteur des télécommunications États-Unis.
T-mobile a annoncé son intention d'acquérir la majeure partie de (...) visant à augmenter la couverture de T-mobile dans les zones rurales.
(...) Aux États-Unis, l'indice S&P 500 évolue sans grande conviction, en très légère hausse de trois points. Ben Gossack répond à vos questions sur les actions mondiales. Comment se fait-il que les actions de mines d'or et de cuivres n'ont pas participé à la hausse?
- Je pense qu'il s'agit de la hausse des produits de base sous-jacente. Il y a longtemps quand j'ai commencé à me renseigner sur les actions, à développer ma couverture, on disait que l'or, le cuivre, ça pourrait être le café, le blé, si vous voulez vraiment profiter de ces cycles plutôt que d'acheter le produit, vous achetez les actions des entreprises qui gèrent ces produits parce qu'une compagnie à un levier d'exploitation. Vous bénéficiez du chiffre d'affaires, mais comme le bilan à un levier, les bénéfices vont s'envoler. Ce qui est important pour moi, ce que l'or a atteint de nouveau sommet, le cuivre a décollé, certains pourraient dire que ce n'est qu'une question de temps. Plutôt que de prévoir ce que vous voulez voir, il s'agit plutôt de se demander pourquoi la situation n'est-elle pas comment le supposerait.
Selon moi, peut-être que ces remontées seront éphémères. Peut-être que la remontée de l'or est attribuable aux achats par les banques centrales.
Ces dernières se préparent à un éventuel conflit, s'inquiétent de l'idée que les États-Unis les frappes de sanction. C'est peut-être une possibilité. Mais si cette remontée est éphémère, pourquoi faire remonter Barrick Gold? Il y a des gens brillants qui étudient les actions tous les jours, il ne leur a pas échappé que l'or a flambé, c'est la même chose avec le cuivre, on a dit qu'il y avait un débouclage forcé de position à découvert.
Si c'est le cas et que c'est éphémère, pourquoi consacrer un capital à risque à First Quantum qui présente d'autres problèmes individuels?
Tout autre action reliée au cuivre, cela me laissa croire que cela ne se répercute pas sur les entreprises.
Il y a aussi, c'est peut-être très simple, le fait que les coûts sont plus élevés, les salaires sont plus élevés, la structure de coûts des entreprises exige une hausse encore plus important des produits de base avant de se répercuter sur les bénéfices.
- D'excellentes idées. Une autre question: quels sont vos perspectives sur le secteur de l'énergie?
- Une certaine euphorie s'est déclarée dans le secteur de l'énergie il y a un mois, un mois et demi. Encore une fois, quand on analyse des tendances, on peut voir que l'énergie décollait, le pétrole commençait à remonter, les prix de l'essence remontaient un peu. Cette tendance s'est estompée.
Les actions ont commencé à décevoir une fois de plus.
Il me semble que la dynamique qui régnait dans le secteur de l'énergie, l'euphorie est retombée. À l'exception du Canada.
Il semble bien que les producteurs canadiens ont des actions qui montent toujours. On pourrait dire que c'est la structure du marché canadien, ce serait une théorie. Il y a également une expansion de l'oléoduc de Trans Mountain.
Le pétrole c'est du pétrole, mais tout dépend aussi de sa localisation. Si on ne peut pas acheminer nos produits sur le marché, il se vend au rabais.
Cet écart qui maintient le brut de référence canadiens en deçà du brut de référence américain. On pourrait sans doute soutenir que cet écart commence à se resserrer.
C'est peut-être pourquoi les producteurs canadiens d'énergie obtiennent de meilleurs résultats.
Il s'agit toujours de secteur dynamique.
- Vous avez dit au début que le monde aurait besoin d'une quantité croissante d'électricité. Vous avez parlé du gaz naturel. En ce qui concerne l'ensemble de la transition énergétique, je pense qu'on essaie encore de la comprendre.
L'économie de carbone va s'estomper au fur et à mesure que les véhicules électriques prendre le dessus. Où en sommes-nous et où allons-nous?
- C'est un cas où l'on anticipe sur l'avenir. C'est comme dans tout. Je pense qu'il reste encore du chemin à faire.
Mettons que ces centres de données ont besoin de gaz naturel.
Chaque fois qu'on réalise un forage, que l'on exploite de nouveau un puits dans le bassin permien, on tire davantage de casques de pétrole. Il faut utiliser le gaz naturel pour alimenter les centres de données, mais certaines de ces centrales électriques prendront trois à 10 ans à être bâties.
C'est emballant, mais il faut gérer ces attentes. Il y a quelques années, on nous promettait des voitures sans conducteur et nous n'y sommes toujours pas. L'avenir sera radieux, mais parfois il est un peu plus lointain que le prévoit.
- Quelqu'un qui suit vos passages à l'émission, que pensez-vous du secteur industriel?
- Encore une fois, quand on passe en revue le secteur, le repli discrétionnaire, les services publics intéressants mais plafonnés, le secteur industriel semble toujours exceptionnel. Ce qui est intéressant pour moi également, c'est que les grands risques comme Honeywell, UPS ont toujours des difficultés.
Cela masque tout ce qui se passe de positif.
Encore une fois, on parle de l'expansion des centres de données, la décarbonisation, les tendances de l'électrification. Dans la mesure (...) ce que nous faisons dans notre portefeuille, ce que nous gérons notre exposition.
Il y a un élément de risque qu'on peut ajouter à son portefeuille, c'est de se laisser accoutumé à un signal, ce qui crée un déséquilibre dans le portefeuille et à un moment donné le marché dira: nous avons suffisamment de capacités de centres de données il faut assimiler cela. Je soupçonne qu'à ce moment-là, c'est là que les actions vont redescendre. Donc je prévois que le secteur industriel et semi industriel commencera à se replier au même moment. Il faut donc modérer son exposition. C'est comme: c'est bien quand ça marche bien mais ensuite il faut un rééquilibre.
Voilà un conseil, modérer son exposition.
Il y a une chose qui vous plaît, vous envoyez une autre, acheter deux fois la même chose ce n'est pas la diversification.
C'est doubler la mise.
Voilà mes recommandations.
- Ben Gossack répond à d'autres questions dans quelques instants. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Si vous voulez passer en revue différent FNB, CourtierWeb vous propose des outils.
Ryan Massad est formateur principal.
- Cela peut sembler foisonnant, mais voyons comment nous pouvons resserrer notre recherche. Sur CourtierWeb on clique sur l'onglet recherche, puis sous la rubrique placement sur FNB. Une fois à la page d'accueil, on voit un survol des FNB de plusieurs façons. Ceci est relié aux autres secteurs de CourtierWeb où il est question d'FNB. La première chose à constater, c'est que sur toute cette page, il y a des drapeaux canadiens et américains. Au coin supérieur droit, si vous voulez passer à une vue Canada ou États-Unis, vous le faites au coin supérieur droit. Mettons que je m'intéresse au marché des FNB aux États-Unis. Il suffit de cliquer sur le drapeau américain et tout bascule. Toutes les fonctions de cette page basculent sur le marché américain et je peux revenir au Canada en tout temps.
Chaque sou menu également est doté d'un drapeau canadien d'un drapeau américain, ce qui me permet de basculer de la même manière. Mais trois éléments d'abord. Si vous considérez différentes catégories, il est possible d'étudier la catégorie qui donne les meilleurs résultats. On a un graphique en haut à gauche. Vous pouvez ajouter des catégories assez graphiques.
Sur la droite, nous avons les actions qui bougent, celle qui progresse aujourd'hui ou qui perdent en dollars, en pourcentage.
Les nouveaux sommets ou creux de 52 semaines. Vous avez une liste intéressante.
Vous pouvez voir également quelle catégorie de FNB, standard, inversé, etc.
Il y a un autre élément qui est pertinent: si vous redescendez jusqu'à la droite, cette petite section est reliée à notre outil de sélection de FNB qui est également disponible en CourtierWeb, mais vous pouvez y parvenir tout de suite à partir d'ici.
Mettons que vous voulez sélectionner des FNB sur le marché, par exemple afin d'inclure seulement les FNB indicielles, uniquement canadien, on peut passer en revue certaine des principales catégories et faire une recherche rapide.
J'ai 1316 occurrences.
Ce qui permet d'afficher une belle liste d'FNB. À partir de cette liste, on peut cliquer sur un ou deux qui m'intéressent de comparer.
Cliquez sur le bouton comparer et ils sont affichés parallèlement afin de permet de les comparer plus aisément.
Si l'un de ces éléments m'intéresse, je vais aller ici au bouton d'achat, cliquez sur achat et cela va amener à ses tickets de saisie d'ordre.
CourtierWeb propose de nombreux outils pour faire des recherches sur les FNB, puisque ce marché est tellement vaste, cela permet de faciliter vos recherches.
Je vous recommande de faire un essai.
- Merci à Ryan Massad, formateur principal à Placements directs TD. Pour trouver davantage de ressources, vous pouvez visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb ou balayer ce code QR pour parvenir à la page Instagram de Placements directs TD où vous trouverez des vidéos informatives.
Ben Gossack répond à vos questions sur les actions mondiales. Celle-ci vient de nous arriver: est-ce que vous voyez un avenir pour la production d'électricité par la fusion?
- Pour beaucoup de ces questions, comme celle-là, je suis très haussier pour l'ingéniosité humaine. Nous étudions l'informatique quantique, nous n'y sommes pas encore, si nous n'avions pas la capacité de traiter l'urée par l'azote et d'en faire un engrais, nous ne pourrions pas nourrir une population mondiale croissante. Je suis sûr que nous parviendrons à la fusion. Qui marche, ce ne sera peut-être pas pour demain, mais le simple fait que nous savons qu'il y a un problème et une pénurie, ça veut dire que les êtres humains vont étudier la question. Alors oui, un jour, c'est tout ce que je puis dire, parier sur une action d'une société cotée en bourse et c'est peut-être un peu trop tôt. Il y a encore peu de temps, personne ne voulait toucher au nucléaire. Tout à coup, c'est à la mode.
Il faut surveiller le discours que l'on tient. Par exemple, il y a des entreprises qui sont passées de scénarios de catastrophe à une dynamique très porteuse.
- Eh oui, c'est notre capacité de nous tirer d'affaire à long terme. Est-ce que vous voyez des actions axées sur la valeur à grandes capitalisations qui sont intéressants?
- Le mot valeur me pose problème.
Quand je suis entré dans cette industrie, la question était: êtes-vous un investisseur à croissance ou à valeur? Je me disais: pourquoi je ne peux pas acheter des actions qui montent?
Typiquement, on disait juger de la valeur sur une (...) souvent un ratio cours-bénéfice.
Si c'est élevé, c'est jugé (...) On peut chercher quelque chose qui a un ratio de 10, ici ça passe à 12, c'est une plus-value de 12 %, c'est pas mal.
Ça m'a toujours posé problème. J'ai perdu plus d'argent à acheter des actions qui me paraissait bon marché.
La raison, c'est que ce sont les bénéfices qui dépendent de toute sorte d'analyse, ce qui peut ressembler à la valeur c'est une action coûteuse.
Les analystes prévoient des événements qui ne se sont pas encore produits. Le ratio cours-bénéfice d'une fraction. Mettons que le cours prévoit un événement négatif et bête, il sort que l'action est moins chère parce que les analystes n'ont pas ajusté leur pronostic des bénéfices. Ils attendent peut-être la téléconférence, et lorsque les informations sortiront, ils vont réduire le ratio. Maintenant, votre action est coûteuse.
Le cours anticipe sur des nouvelles négatives. Je suis sûr qu'on peut trouver une corbeille d'action à grandes capitalisations qui n'ont pas donné de bons résultats dans ce marché aussi.
Je suis sûr qu'il y a des possibilités.
Mais typiquement, ça n'a pas été mon style. Tout ce que je sais, c'est qu'il y a de nombreuses façons de gagner de l'argent sur les marchés, ça c'est emballant, et donc il y aura une façon pour vous de chercher des actions qui n'ont pas participé, qui pourrait être valorisé de façon incorrecte.
Si c'est ça que vous aimez faire, allez-y.
- Une autre question qui fait dimanche depuis quelque temps.
Que pensez-vous de Boeing?
- Oui.
Je n'ai pas eu d'excellentes expériences.
Je parle de voyage en avion, pas de l'action. Ce que je dirais en général, prenons un peu de recul par rapport à Boeing, l'aéronautique commerciale, ça m'emballe.
Les gens ont pris des décisions, ils ont choisi de voyager, les voyages, ça devient accrocheur. Boeing est un titre très connu.
Il n'est pas nécessaire que ce soit ce titre là. Il y a deux grands constructeurs, Airbus et Boeing.
Boeing a des problèmes durables, mais il y a tellement de domaines fantastiques dans le domaine des voyages aériens, on voit les agences de voyages en lignes qui ont beaucoup progressé, on a vu les motoristes d'avions, les pièces détachées ont donné de bons résultats, il y a beaucoup de choses intéressantes cependant l'aéronautique commerciale. Boeing a des difficultés qui ne seront pas résolues très rapidement et le cours de l'action le pronostic.
On ne peut pas prévoir un règlement rapide. Ce ne sont pas des valeurs compatibles avec une grande capitalisation.
- Ben Gossack répond à d'autres questions sur les actions donnant quelques instants.
Fait toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle que vous nous posez vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous les poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Rappelez-vous le deuxième semestre de l'an dernier, on pensait que l'on progressait dans la lutte contre l'inflation aux États-Unis.
Ces progrès créent des interrogations. Que prévoient valeurs mobilières TD pour les statistiques de l'inflation aux États-Unis?
- Comme vous l'avez dit, l'indice des prix à la consommation qui paraît vendredi sera en vedette.
On prévoit que les données montreront que l'inflation a ralenti en avril parce qu'il y a déjà eu les données qui montrent que l'inflation de base et globale a perdu de sa dynamique le mois dernier.
Ceci après que l'inflation ait cessé de diminuer en début d'année. Ce graphique le monde. La Fed s'intéresse au changement pourcentage sur six mois sur une base annualisée, ce qui réduit la volatilité.
Cette mesure (...) les consommateurs américains payent davantage pour leur compte autre que le logement. Services financiers, l'assurance, même les services de garderie. Un autre élément, si les coûts du logement, dont on parle beaucoup, qui ont vu leur hausse s'accélérer.
Statistiques intéressants. Cela ajoute 1 % à l'inflation de base, des dépenses personnelles, ce qui est plus que la contribution de cet élément avant la pandémie.
- À quoi s'attendre pour les prochaines statistiques?
- Valeurs mobilières TD considèrent que l'indice des prix de consommation personnelle vont augmenter de 0,2 % entre le consensus de 0,3. Les chiffres de super base devraient également reculer. On prévoit que l'augmentation sur 12 mois soit moins importante également. Des données vont également paraître sur les dépenses de consommation. Valeurs mobilières des dépenses que la croissance des revenus va diminuer tandis que les dépenses demeureront vigoureuses. En revanche, nous considérons que globalement l'inflation va revenir à une tendance conforme avec l'objectif de la Fed dans les mois à venir - On a commencé à parler de ce que l'on voyait à la fin de l'année dernière, au début de cette année. Au début de cette année on pensait que la Fed allait réduire les taux 3,4 ou cinq fois.
Tout cela a été différé. On se demande si la Fed va vraiment réduire les taux cette année.
- Effectivement, on se pose la question.
On prévoit que la réserve fédérale réduira les taux deux fois, la première fois en septembre et la deuxième fois en décembre.
Attendons pour voir ce que l'avenir nous réserve.
Ce sera après l'été.
- Merci Anthony Okolie.
À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposée par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché. Voici l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume. Situation mitigée dans le secteur de l'énergie. Cenovus progresse de plus de 2 %.
Mais d'autres entreprises de pétrole et de gaz n'augmente pas dans la même mesure.
Les services financiers sont en difficulté, les deux grandes compagnies d'assurance-vie, Manuvie et Sun Life, sont en baisse.
Le secteur minier progresse en revanche.
Aux États-Unis, la grande question est de savoir comment les différents morceaux du casse-tête de l'inflation s'imbriquent.
Vendredi paresse de nouvelles statistiques sur les dépenses de consommation personnelle. Aujourd'hui, les fabricants de semi-conducteurs sont en hausse. NVIDIA de plus de 5 %. Les marchés sont satisfaits de ses bénéfices et de ses pronostics de l'an dernier.
AMD progresse de presque 4 %.
Pfizer est en baisse.
Le secteur financier n'est pas non plus très reluisant.
Ben Gossack répond à vos questions. Apple ne semble pas tellement innover depuis peu. Est-ce que les plus beaux jours d'Apple appartiennent au passé?
- On aurait pu le dire il y a cinq ans également.
On disait qu'Apple ne fait rien d'innovant depuis le départ de Steve Jobs. Comment est-ce que je considère Apple? Ça a toujours été une action cyclique.
En fait, on pourrait soutenir que Apple a copié les téléphones Android avec un écran plus vaste. C'est ce que Steve Jobs ne voulait jamais. Il voulait une certaine dimension. Bref, les marchés considèrent qu'il faut avoir d'gros téléphone. Et enfin, la Chine a enfin eu accès à l'iPhone. Ça n'a jamais été aussi bon que pour le iPhone 6, mais ça a été un signe.
D'autres produits ont bien réussi.
C'est toujours cyclique. Cette année, c'est décevant, mais je pense qu'il s'agit d'une pause. Je ne sais pas si la prochaine évolution sera à la hausse ou à la baisse émission traite l'action comme une action cyclique, on aura des attentes différents. Lorsqu'on détient l'action.
Encore une fois, Apple a énormément de trésorerie, un bilan blindé.
Elle a un produit que les gens veulent. Ce n'est pas un produit de luxe. Tout le monde a un iPhone, ce n'est pas le luxe.
Simplement, on en paie le prix. Ça ne signifie pas que Apple vous refuse le droit d'acheter un iPhone.
Quand je travaille dans le trait le matin, tout le monde a un iPhone. Je ne fais pas exception avec le mien. Quand on part d'une action de luxe, à mon avis, ce n'est pas le cas. J'élève cette mise en garde.
Nous attendons sans doute le début d'un autre cycle. J'envisagerai le mois de septembre. Je sais qu'il y a une conférence des développeurs le mois prochain, cela va sans doute mettre la table pour le logiciel, et puis on va sans doute envisager un nouveau matériel pour le 16, le 15 et le 14 et le 13 qui se ressemblent tous.
Si le 16 ressemblent aux 15, encore une fois, il y a un parc installé énorme.
Qu'est-ce qui va assurer la mise à jour?
La dernière fois, ça devait être le 5G mais ça n'a pas vraiment marché.
On parle de téléphones intelligents et clients, on verra si ça convainc le public de se moderniser.
- Je n'ai encore que iPhone 12! Il me donne les résultats que je recherche.
Encore une dernière question. Que pensez-vous des actions de technologie financière?
- La technologie financière a une définition très générale.
Peut-être les services financiers en ligne, antérieurement, quand j'étais analyste de banque, la technologie financière, c'était une compagnie comme Citigroup ou J.P. Morgan.
On considérait les services qu'il fournissait, et une jeune pousse à les détruire le fossé qui protégeait les banques. Cela ne s'est pas produit. Les banques sont encore plus fort. La plupart des entreprises qui allaient perturber les banques sont devenues des fournisseurs de technologie.
Il y a une autre tendance avec la chaîne de bloc et les cryptomonnaies qui allaient remplacer certains moyens de déplacer l'argent. On ne l'a pas encore vu.
On a vu une faiblesse, on peut appeler cela la technologie financière, ce sont les entreprises qui avec les commerçants.
Les systèmes de points de vente, de logiciels, il y a une concurrence féroce dans ce domaine. Toutes ces actions ont donné des résultats décevants.
C'est un secteur évolutif au fur et à mesure que tout (...) la plus grande partie de ce secteur donne des résultats décevants.
Il y a des éléments excitants dans le secteur financier qui nous intéresse, mais celui-ci n'en est pas un.
- Avant de nous séparer, revenons au début de notre entretien. On évoque ce qui se passe sur les marchés. On disait autrefois, on dit encore, que le mois de mai est un mois décisif. Le mois où les marchés ont atteint de nouveaux sommets.
Encore une fois, nous sommes en marché aussi depuis près de deux ans.
Mais on ne s'est rendu compte qu'au mois de novembre, quand les prix ont décollé.
Je pense également que les gens ne sont pas investis sur les marchés ou les autres actifs à risque. Nous savons qu'il y a énormément de liquidités en attente d'investissement. Il est difficile d'acheter quand tout le monde vous dit et répété que vous achetez au maximum. Je pense qu'il y aura une lente affluence d'argent sur les marchés, ce qui est très sain, cela ne signifie pas qu'on aura pas de recul à un moment donné. Je crois, nous verrons, encore une fois c'est une croyance individuelle, que ce sera éphémère puisque l'argent fait lentement son retour sur le marché. Je pense que cela peut faire peut-être différente, mais nous pourrions entamer une baisse des marchés demain. Qui sait?
Ben Gossack, ça me fait toujours plaisir de m'entretenir avec vous. Ben Gossack de Gestion de placements TD. Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions. Restez à l'écoute, demain, David Picton, chef de la direction de Picton Mahoney, répondra à vos questions. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et au revoir!
Aujourd'hui, Ben Gossack de Gestion de placements TD évoque les secteurs qui dominent, ceux qui sont en déclin sur le marché. Anthony Okolie nous donne une avant-première rapport clé sur l'inflation américaine qui paraît ce vendredi. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Ryan Massad nous montre comment filtrer les fonds négociés en bourse. Posez vos questions soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
La séance est assez mitigée.
L'indice TSX composé est en baisse de 66 points, soit moins d'un tiers de pour cent.
Dans le secteur de l'énergie, le cours du brut progresse aujourd'hui et le secteur est en hausse à 4,95 $ l'action.
Celle de Baytex progresse de plus de 3 %.
En revanche, dans le secteur financier, il y a un recul. La Manuvie à 35,89 $ recul de 1,7 % l'action.
Aux États-Unis, les marchés font leur pari quant à l'inflation et à la réduction de taux. Le Nasdaq (...) NVIDIA, rappelez-vous la semaine dernière, c'était l'action vedette avec les annonces de bénéfices. Les marchés sont toujours satisfaits, à 1124 $ l'action.
Les grandes actions technologiques font les gros titres et sont considérés par beaucoup comme le leader du marché, mais elles ont en fait données des résultats décevants pendant un certain temps. Notre invité d'aujourd'hui affirment qu'elles sont de retour. Bonjour Ben Gossack.
- Bonjour Greg. La technologie de retour.
- Le secteur de la technologie fait l'objet de toutes les discussions. Vous avez, je pense, quelques graphiques.
Je n'avais pas remarqué certains phénomènes, mais que vous avez pu repérer.
- Nous avons un processus très discipliné qui consiste à repérer des tendances.
Nous recherchons des secteurs de force et de faiblesse. Nous sommes fort occupés et nous comptons sur la télévision, les journaux, pour nous dire ce qui se passe.
Or, on nous dit que c'est la technologie, c'est l'intelligence artificielle qui compte.
Mais le secteur de la technologie en tant que secteur a donné des résultats décevants pendant la plus grande partie de cette année. Il a atteint un pic vers le mois de janvier et ça n'a été que vers fin avril, début mai, qu'il y a eu une remontée. À présent, bien entendu, nous disons que nous n'avons jamais été inquiets mais c'est un élément important du marché. Ce qui est impressionnant, c'est que même si la technologie donnait des résultats décevants, l'indice S&P 500 n'en a pas moins atteint de nouveaux sommets. C'est très important à voir.
Ce marché haussier que nous avons connu n'est pas uniquement tirée par la technologie. Voici un graphique qui montre la situation, les tendances du secteur de la technologie. Qu'est-ce que nous disent ces courbes? La façon dont on considère la force et la faiblesse relative, c'est le numérateur, le FNB qui représente l'indice S&P 500 et nous divisons ce cours.
Ne vous inquiétez pas de l'échelle. La raison pour laquelle nous considérons la gauche, c'est en fonction de la capitalisation boursière. Sur la droite, nous prenons les mêmes actions mais avec pondération égale. La technologie avec pondération égale par rapport au S&P 500 avec pondération égale, ce qui nous permet de réaliser une radiographie du marché. Si quelqu'un disait: ce n'est parce que les grandes actions de technologie obtiennent des résultats exceptionnels que le marché remonte, si on peut constater le même phénomène avec pondération égale, c'est comme si l'on prenait au hasard un titre de technologie. On a de bonnes chances de déplacer le marché. Il ne s'agit pas uniquement une question de tendance ou de dynamique mais encore d'ampleur.
Le leader de la technologie en capitalisation boursière, Apple, Microsoft, NVIDIA, ont donné des résultats décevants et commence à remonter mais la même tendance se retrouve dans la pondération égale, c'est-à-dire que tous les secteurs de la technologie avaient baissé et remontent. Quand il y a une dynamique montante, il faut naturellement marquer une pause. Si on court très vite, on ne peut pas courir indéfiniment.
Parfois, il faut ralentir, marquer une pause. Lorsque le graphique est à la descente, c'est peut-être une pause, peut-être le début d'une nouvelle tendance. Peut-être le coureur est tombé et s'est fait mal. Parfois il faut un examen rétrospectif. Quand on a vu ce creux début mai puis un nouveau départ à la hausse, bien sûr il est évident en rétrospective qu'il s'agissait d'une pause, mais pendant toute cette période de baisse, plutôt que de projeter ce que nous voulons voir, il s'agit de déterminer ce que le marché veut dire.
- Selon ce thème, ce qui se produit réellement, les actions discrétionnaires, vous avez des graphiques à nous montrer.
- Oui. C'est assez notable.
NVIDIA annonce des bénéfices qui remontent, tout ce qui est relié à l'intelligence artificielle, pas besoin de vous en convaincre. Dans d'autres cas, il s'agit de se demander si on voit ce que l'on veut voir aussi en écouter marcher.
Sur la gauche, il y a une baisse du secteur des biens de consommation discrétionnaire en fonction de la capitalisation boursière. Avec pondération égale à droite.
Le côté gauche est tellement dépendant d'Amazon et Tesla qu'ils surplombent tout dans le secteur donc je n'y consacre pas un examen très suivi. En revanche, à pondération égale, les secteurs discrétionnaires en pondération égale dépassent le S&P 500 en pondération égale pendant toute l'année dernière. Ce n'était pas les sept magnifiques uniquement qui surclassé. Le secteur discrétionnaire, ce sont des choses que nous voulons et non pas des choses dont nous avons besoin.
C'est peut-être un indice que la situation est meilleure que l'on ne craignait. Mais il y a à présent la tendance inverse. Si l'on avait une attitude baissière, on pourrait se dire: le consommateur est en difficulté, il commence à se ressentir de la hausse des taux d'intérêt de l'inflation. C'est là où il faut prendre garde. Il y a effectivement une tendance à la baisse, mais quand on constate des actions individuelles, celle qui donne des résultats décevants donne des résultats encore plus décevants. Les grandes marques qui avaient parié sur la Chine pour leur croissance, comme Nike ou Starbucks, ces actions baissent et continuent de baisser.
Un autre domaine qui amorce un déclin, la concurrence (...) ils ont augmenté les prix au point où les gens protestent à présent.
Maintenant, ils ont un menu à cinq dollars, on voit des compagnies comme restaurant Grand, la société-mère de Burger King ou de Wendy's. Les marchés aiment bien quand vous augmentez les prix.
Un secteur très important pour moi, qui a commencé en 2022 et n'a pas faibli, c'est ce qui est relié au voyage. Même les croisiéristes ont de bons résultats, les hôteliers, les sociétés de financement des voyages et l'industrie du bâtiment domiciliaire. Quand la Fed a commencé à relever les taux, les entreprises du bâtiment on continue d'augmenter.
McDonald's aura une concurrence ce sera moins cher pour le consommateur. Est-ce que c'est une mauvaise chose? Est-ce que le consommateur va faire grève jusqu'à ce que cela se produise? Une autre mise en garde sur les biens de consommation discrétionnaire, c'est davantage pertinent de comparer les biens discrétionnaires et de bases, ce qu'on veut par rapport à ce qu'on a besoin.
Les actions de biens de consommation de base ont donné des résultats encore pires.
Il serait préférable d'être acheteur pour les biens de consommation discrétionnaire et vendeur pour les biens de consommation de base.
Mais si notable que le secteur de la consommation discrétionnaire et faiblie.
Ce n'est pas très prometteur mais je ne suis pas prêt à dire que la situation change beaucoup. Simplement, ce qui allait mal va encore moins bien.
- Parfois, on ne pense pas on ne pense pas que c'est excitant, si les services publics.
- Oui, secteur qui a déçu systématiquement. En fonction de la capitalisation boursière pondération égale. À l'heure actuelle, maintenant que le secteur déçoit il y a une période de rattrapage. Quand vous surclassez, il faut marquer une pause, de la même façon dans certains cas si les choses ne peuvent pas empirer, s'améliore un peu.
Il y a eu une légère remontée des services publics après avoir touché le fond.
Certains affirment que c'est merveilleux, je veux être celui qu'il achetait au plus bas prix, pour aborder une période de surclassement.
Est-ce qu'il s'agit d'une légère dérogation à la ligne descendante ou le début d'une tendance, nous ne le savons pas. Les services publics subissent déjà une certaine résistance, ce qui est important de savoir, ce que le marché choisit des gagnants. On a parlé d'évolution, on a parlé de matériel, de centres de données. Dans certains articles à l'heure actuelle, on commence à signaler qu'il faut alimenter ces centres de données en électricité.
Il existe une pénurie d'électricité dans le monde et les marchés choisissent des gagnants qui offrent un potentiel de croissance, la consommation d'électricité, nucléaire, gaz, produits plutôt énergies renouvelables. Il y a un petit groupe sélect de ces actions qui bondit en prévision de la nécessité d'une production d'électricité accrue. Le gaz naturel, le nucléaire aujourd'hui, des contrats ont été signés avec Microsoft, Apple, Oracle car nous avons besoin d'une grande quantité d'énergie.
- Excellent début d'émission! Ben Gossack répond à vos questions dans quelques instants.
Sur les actions mondiales. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Certains signes indiquent les ventes d'iPhone sont en train de rebondir en Chine. Les données de cabinet de recherche d'État indiquent un bond de 53 % des expéditions de téléphone de marque étrangère en avril. Le rapport ne mentionne pas spécifiquement Apple, mais le iPhone est l'acteur dominant en Chine en ce qui concerne les importations.
L'action d'Apple augmente de près de 1 %.
L'entreprise au centre de l'engouement et de nouveau sous les feux de la rampe. Les actions de GameStop s'envolent après que les détaillants et annoncés avoir levé plus de 900 millions de dollars lors d'une récente forme d'action. L'action a fortement augmenté puis s'est repliée au début du mois lorsque le compte de médias sociaux de Roaring Kitty, un acteur clé dans cette histoire engouement, est redevenu actif.
Un accord de plusieurs milliards de dollars dans le secteur des télécommunications États-Unis.
T-mobile a annoncé son intention d'acquérir la majeure partie de (...) visant à augmenter la couverture de T-mobile dans les zones rurales.
(...) Aux États-Unis, l'indice S&P 500 évolue sans grande conviction, en très légère hausse de trois points. Ben Gossack répond à vos questions sur les actions mondiales. Comment se fait-il que les actions de mines d'or et de cuivres n'ont pas participé à la hausse?
- Je pense qu'il s'agit de la hausse des produits de base sous-jacente. Il y a longtemps quand j'ai commencé à me renseigner sur les actions, à développer ma couverture, on disait que l'or, le cuivre, ça pourrait être le café, le blé, si vous voulez vraiment profiter de ces cycles plutôt que d'acheter le produit, vous achetez les actions des entreprises qui gèrent ces produits parce qu'une compagnie à un levier d'exploitation. Vous bénéficiez du chiffre d'affaires, mais comme le bilan à un levier, les bénéfices vont s'envoler. Ce qui est important pour moi, ce que l'or a atteint de nouveau sommet, le cuivre a décollé, certains pourraient dire que ce n'est qu'une question de temps. Plutôt que de prévoir ce que vous voulez voir, il s'agit plutôt de se demander pourquoi la situation n'est-elle pas comment le supposerait.
Selon moi, peut-être que ces remontées seront éphémères. Peut-être que la remontée de l'or est attribuable aux achats par les banques centrales.
Ces dernières se préparent à un éventuel conflit, s'inquiétent de l'idée que les États-Unis les frappes de sanction. C'est peut-être une possibilité. Mais si cette remontée est éphémère, pourquoi faire remonter Barrick Gold? Il y a des gens brillants qui étudient les actions tous les jours, il ne leur a pas échappé que l'or a flambé, c'est la même chose avec le cuivre, on a dit qu'il y avait un débouclage forcé de position à découvert.
Si c'est le cas et que c'est éphémère, pourquoi consacrer un capital à risque à First Quantum qui présente d'autres problèmes individuels?
Tout autre action reliée au cuivre, cela me laissa croire que cela ne se répercute pas sur les entreprises.
Il y a aussi, c'est peut-être très simple, le fait que les coûts sont plus élevés, les salaires sont plus élevés, la structure de coûts des entreprises exige une hausse encore plus important des produits de base avant de se répercuter sur les bénéfices.
- D'excellentes idées. Une autre question: quels sont vos perspectives sur le secteur de l'énergie?
- Une certaine euphorie s'est déclarée dans le secteur de l'énergie il y a un mois, un mois et demi. Encore une fois, quand on analyse des tendances, on peut voir que l'énergie décollait, le pétrole commençait à remonter, les prix de l'essence remontaient un peu. Cette tendance s'est estompée.
Les actions ont commencé à décevoir une fois de plus.
Il me semble que la dynamique qui régnait dans le secteur de l'énergie, l'euphorie est retombée. À l'exception du Canada.
Il semble bien que les producteurs canadiens ont des actions qui montent toujours. On pourrait dire que c'est la structure du marché canadien, ce serait une théorie. Il y a également une expansion de l'oléoduc de Trans Mountain.
Le pétrole c'est du pétrole, mais tout dépend aussi de sa localisation. Si on ne peut pas acheminer nos produits sur le marché, il se vend au rabais.
Cet écart qui maintient le brut de référence canadiens en deçà du brut de référence américain. On pourrait sans doute soutenir que cet écart commence à se resserrer.
C'est peut-être pourquoi les producteurs canadiens d'énergie obtiennent de meilleurs résultats.
Il s'agit toujours de secteur dynamique.
- Vous avez dit au début que le monde aurait besoin d'une quantité croissante d'électricité. Vous avez parlé du gaz naturel. En ce qui concerne l'ensemble de la transition énergétique, je pense qu'on essaie encore de la comprendre.
L'économie de carbone va s'estomper au fur et à mesure que les véhicules électriques prendre le dessus. Où en sommes-nous et où allons-nous?
- C'est un cas où l'on anticipe sur l'avenir. C'est comme dans tout. Je pense qu'il reste encore du chemin à faire.
Mettons que ces centres de données ont besoin de gaz naturel.
Chaque fois qu'on réalise un forage, que l'on exploite de nouveau un puits dans le bassin permien, on tire davantage de casques de pétrole. Il faut utiliser le gaz naturel pour alimenter les centres de données, mais certaines de ces centrales électriques prendront trois à 10 ans à être bâties.
C'est emballant, mais il faut gérer ces attentes. Il y a quelques années, on nous promettait des voitures sans conducteur et nous n'y sommes toujours pas. L'avenir sera radieux, mais parfois il est un peu plus lointain que le prévoit.
- Quelqu'un qui suit vos passages à l'émission, que pensez-vous du secteur industriel?
- Encore une fois, quand on passe en revue le secteur, le repli discrétionnaire, les services publics intéressants mais plafonnés, le secteur industriel semble toujours exceptionnel. Ce qui est intéressant pour moi également, c'est que les grands risques comme Honeywell, UPS ont toujours des difficultés.
Cela masque tout ce qui se passe de positif.
Encore une fois, on parle de l'expansion des centres de données, la décarbonisation, les tendances de l'électrification. Dans la mesure (...) ce que nous faisons dans notre portefeuille, ce que nous gérons notre exposition.
Il y a un élément de risque qu'on peut ajouter à son portefeuille, c'est de se laisser accoutumé à un signal, ce qui crée un déséquilibre dans le portefeuille et à un moment donné le marché dira: nous avons suffisamment de capacités de centres de données il faut assimiler cela. Je soupçonne qu'à ce moment-là, c'est là que les actions vont redescendre. Donc je prévois que le secteur industriel et semi industriel commencera à se replier au même moment. Il faut donc modérer son exposition. C'est comme: c'est bien quand ça marche bien mais ensuite il faut un rééquilibre.
Voilà un conseil, modérer son exposition.
Il y a une chose qui vous plaît, vous envoyez une autre, acheter deux fois la même chose ce n'est pas la diversification.
C'est doubler la mise.
Voilà mes recommandations.
- Ben Gossack répond à d'autres questions dans quelques instants. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Si vous voulez passer en revue différent FNB, CourtierWeb vous propose des outils.
Ryan Massad est formateur principal.
- Cela peut sembler foisonnant, mais voyons comment nous pouvons resserrer notre recherche. Sur CourtierWeb on clique sur l'onglet recherche, puis sous la rubrique placement sur FNB. Une fois à la page d'accueil, on voit un survol des FNB de plusieurs façons. Ceci est relié aux autres secteurs de CourtierWeb où il est question d'FNB. La première chose à constater, c'est que sur toute cette page, il y a des drapeaux canadiens et américains. Au coin supérieur droit, si vous voulez passer à une vue Canada ou États-Unis, vous le faites au coin supérieur droit. Mettons que je m'intéresse au marché des FNB aux États-Unis. Il suffit de cliquer sur le drapeau américain et tout bascule. Toutes les fonctions de cette page basculent sur le marché américain et je peux revenir au Canada en tout temps.
Chaque sou menu également est doté d'un drapeau canadien d'un drapeau américain, ce qui me permet de basculer de la même manière. Mais trois éléments d'abord. Si vous considérez différentes catégories, il est possible d'étudier la catégorie qui donne les meilleurs résultats. On a un graphique en haut à gauche. Vous pouvez ajouter des catégories assez graphiques.
Sur la droite, nous avons les actions qui bougent, celle qui progresse aujourd'hui ou qui perdent en dollars, en pourcentage.
Les nouveaux sommets ou creux de 52 semaines. Vous avez une liste intéressante.
Vous pouvez voir également quelle catégorie de FNB, standard, inversé, etc.
Il y a un autre élément qui est pertinent: si vous redescendez jusqu'à la droite, cette petite section est reliée à notre outil de sélection de FNB qui est également disponible en CourtierWeb, mais vous pouvez y parvenir tout de suite à partir d'ici.
Mettons que vous voulez sélectionner des FNB sur le marché, par exemple afin d'inclure seulement les FNB indicielles, uniquement canadien, on peut passer en revue certaine des principales catégories et faire une recherche rapide.
J'ai 1316 occurrences.
Ce qui permet d'afficher une belle liste d'FNB. À partir de cette liste, on peut cliquer sur un ou deux qui m'intéressent de comparer.
Cliquez sur le bouton comparer et ils sont affichés parallèlement afin de permet de les comparer plus aisément.
Si l'un de ces éléments m'intéresse, je vais aller ici au bouton d'achat, cliquez sur achat et cela va amener à ses tickets de saisie d'ordre.
CourtierWeb propose de nombreux outils pour faire des recherches sur les FNB, puisque ce marché est tellement vaste, cela permet de faciliter vos recherches.
Je vous recommande de faire un essai.
- Merci à Ryan Massad, formateur principal à Placements directs TD. Pour trouver davantage de ressources, vous pouvez visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb ou balayer ce code QR pour parvenir à la page Instagram de Placements directs TD où vous trouverez des vidéos informatives.
Ben Gossack répond à vos questions sur les actions mondiales. Celle-ci vient de nous arriver: est-ce que vous voyez un avenir pour la production d'électricité par la fusion?
- Pour beaucoup de ces questions, comme celle-là, je suis très haussier pour l'ingéniosité humaine. Nous étudions l'informatique quantique, nous n'y sommes pas encore, si nous n'avions pas la capacité de traiter l'urée par l'azote et d'en faire un engrais, nous ne pourrions pas nourrir une population mondiale croissante. Je suis sûr que nous parviendrons à la fusion. Qui marche, ce ne sera peut-être pas pour demain, mais le simple fait que nous savons qu'il y a un problème et une pénurie, ça veut dire que les êtres humains vont étudier la question. Alors oui, un jour, c'est tout ce que je puis dire, parier sur une action d'une société cotée en bourse et c'est peut-être un peu trop tôt. Il y a encore peu de temps, personne ne voulait toucher au nucléaire. Tout à coup, c'est à la mode.
Il faut surveiller le discours que l'on tient. Par exemple, il y a des entreprises qui sont passées de scénarios de catastrophe à une dynamique très porteuse.
- Eh oui, c'est notre capacité de nous tirer d'affaire à long terme. Est-ce que vous voyez des actions axées sur la valeur à grandes capitalisations qui sont intéressants?
- Le mot valeur me pose problème.
Quand je suis entré dans cette industrie, la question était: êtes-vous un investisseur à croissance ou à valeur? Je me disais: pourquoi je ne peux pas acheter des actions qui montent?
Typiquement, on disait juger de la valeur sur une (...) souvent un ratio cours-bénéfice.
Si c'est élevé, c'est jugé (...) On peut chercher quelque chose qui a un ratio de 10, ici ça passe à 12, c'est une plus-value de 12 %, c'est pas mal.
Ça m'a toujours posé problème. J'ai perdu plus d'argent à acheter des actions qui me paraissait bon marché.
La raison, c'est que ce sont les bénéfices qui dépendent de toute sorte d'analyse, ce qui peut ressembler à la valeur c'est une action coûteuse.
Les analystes prévoient des événements qui ne se sont pas encore produits. Le ratio cours-bénéfice d'une fraction. Mettons que le cours prévoit un événement négatif et bête, il sort que l'action est moins chère parce que les analystes n'ont pas ajusté leur pronostic des bénéfices. Ils attendent peut-être la téléconférence, et lorsque les informations sortiront, ils vont réduire le ratio. Maintenant, votre action est coûteuse.
Le cours anticipe sur des nouvelles négatives. Je suis sûr qu'on peut trouver une corbeille d'action à grandes capitalisations qui n'ont pas donné de bons résultats dans ce marché aussi.
Je suis sûr qu'il y a des possibilités.
Mais typiquement, ça n'a pas été mon style. Tout ce que je sais, c'est qu'il y a de nombreuses façons de gagner de l'argent sur les marchés, ça c'est emballant, et donc il y aura une façon pour vous de chercher des actions qui n'ont pas participé, qui pourrait être valorisé de façon incorrecte.
Si c'est ça que vous aimez faire, allez-y.
- Une autre question qui fait dimanche depuis quelque temps.
Que pensez-vous de Boeing?
- Oui.
Je n'ai pas eu d'excellentes expériences.
Je parle de voyage en avion, pas de l'action. Ce que je dirais en général, prenons un peu de recul par rapport à Boeing, l'aéronautique commerciale, ça m'emballe.
Les gens ont pris des décisions, ils ont choisi de voyager, les voyages, ça devient accrocheur. Boeing est un titre très connu.
Il n'est pas nécessaire que ce soit ce titre là. Il y a deux grands constructeurs, Airbus et Boeing.
Boeing a des problèmes durables, mais il y a tellement de domaines fantastiques dans le domaine des voyages aériens, on voit les agences de voyages en lignes qui ont beaucoup progressé, on a vu les motoristes d'avions, les pièces détachées ont donné de bons résultats, il y a beaucoup de choses intéressantes cependant l'aéronautique commerciale. Boeing a des difficultés qui ne seront pas résolues très rapidement et le cours de l'action le pronostic.
On ne peut pas prévoir un règlement rapide. Ce ne sont pas des valeurs compatibles avec une grande capitalisation.
- Ben Gossack répond à d'autres questions sur les actions donnant quelques instants.
Fait toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle que vous nous posez vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous les poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Rappelez-vous le deuxième semestre de l'an dernier, on pensait que l'on progressait dans la lutte contre l'inflation aux États-Unis.
Ces progrès créent des interrogations. Que prévoient valeurs mobilières TD pour les statistiques de l'inflation aux États-Unis?
- Comme vous l'avez dit, l'indice des prix à la consommation qui paraît vendredi sera en vedette.
On prévoit que les données montreront que l'inflation a ralenti en avril parce qu'il y a déjà eu les données qui montrent que l'inflation de base et globale a perdu de sa dynamique le mois dernier.
Ceci après que l'inflation ait cessé de diminuer en début d'année. Ce graphique le monde. La Fed s'intéresse au changement pourcentage sur six mois sur une base annualisée, ce qui réduit la volatilité.
Cette mesure (...) les consommateurs américains payent davantage pour leur compte autre que le logement. Services financiers, l'assurance, même les services de garderie. Un autre élément, si les coûts du logement, dont on parle beaucoup, qui ont vu leur hausse s'accélérer.
Statistiques intéressants. Cela ajoute 1 % à l'inflation de base, des dépenses personnelles, ce qui est plus que la contribution de cet élément avant la pandémie.
- À quoi s'attendre pour les prochaines statistiques?
- Valeurs mobilières TD considèrent que l'indice des prix de consommation personnelle vont augmenter de 0,2 % entre le consensus de 0,3. Les chiffres de super base devraient également reculer. On prévoit que l'augmentation sur 12 mois soit moins importante également. Des données vont également paraître sur les dépenses de consommation. Valeurs mobilières des dépenses que la croissance des revenus va diminuer tandis que les dépenses demeureront vigoureuses. En revanche, nous considérons que globalement l'inflation va revenir à une tendance conforme avec l'objectif de la Fed dans les mois à venir - On a commencé à parler de ce que l'on voyait à la fin de l'année dernière, au début de cette année. Au début de cette année on pensait que la Fed allait réduire les taux 3,4 ou cinq fois.
Tout cela a été différé. On se demande si la Fed va vraiment réduire les taux cette année.
- Effectivement, on se pose la question.
On prévoit que la réserve fédérale réduira les taux deux fois, la première fois en septembre et la deuxième fois en décembre.
Attendons pour voir ce que l'avenir nous réserve.
Ce sera après l'été.
- Merci Anthony Okolie.
À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposée par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché. Voici l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume. Situation mitigée dans le secteur de l'énergie. Cenovus progresse de plus de 2 %.
Mais d'autres entreprises de pétrole et de gaz n'augmente pas dans la même mesure.
Les services financiers sont en difficulté, les deux grandes compagnies d'assurance-vie, Manuvie et Sun Life, sont en baisse.
Le secteur minier progresse en revanche.
Aux États-Unis, la grande question est de savoir comment les différents morceaux du casse-tête de l'inflation s'imbriquent.
Vendredi paresse de nouvelles statistiques sur les dépenses de consommation personnelle. Aujourd'hui, les fabricants de semi-conducteurs sont en hausse. NVIDIA de plus de 5 %. Les marchés sont satisfaits de ses bénéfices et de ses pronostics de l'an dernier.
AMD progresse de presque 4 %.
Pfizer est en baisse.
Le secteur financier n'est pas non plus très reluisant.
Ben Gossack répond à vos questions. Apple ne semble pas tellement innover depuis peu. Est-ce que les plus beaux jours d'Apple appartiennent au passé?
- On aurait pu le dire il y a cinq ans également.
On disait qu'Apple ne fait rien d'innovant depuis le départ de Steve Jobs. Comment est-ce que je considère Apple? Ça a toujours été une action cyclique.
En fait, on pourrait soutenir que Apple a copié les téléphones Android avec un écran plus vaste. C'est ce que Steve Jobs ne voulait jamais. Il voulait une certaine dimension. Bref, les marchés considèrent qu'il faut avoir d'gros téléphone. Et enfin, la Chine a enfin eu accès à l'iPhone. Ça n'a jamais été aussi bon que pour le iPhone 6, mais ça a été un signe.
D'autres produits ont bien réussi.
C'est toujours cyclique. Cette année, c'est décevant, mais je pense qu'il s'agit d'une pause. Je ne sais pas si la prochaine évolution sera à la hausse ou à la baisse émission traite l'action comme une action cyclique, on aura des attentes différents. Lorsqu'on détient l'action.
Encore une fois, Apple a énormément de trésorerie, un bilan blindé.
Elle a un produit que les gens veulent. Ce n'est pas un produit de luxe. Tout le monde a un iPhone, ce n'est pas le luxe.
Simplement, on en paie le prix. Ça ne signifie pas que Apple vous refuse le droit d'acheter un iPhone.
Quand je travaille dans le trait le matin, tout le monde a un iPhone. Je ne fais pas exception avec le mien. Quand on part d'une action de luxe, à mon avis, ce n'est pas le cas. J'élève cette mise en garde.
Nous attendons sans doute le début d'un autre cycle. J'envisagerai le mois de septembre. Je sais qu'il y a une conférence des développeurs le mois prochain, cela va sans doute mettre la table pour le logiciel, et puis on va sans doute envisager un nouveau matériel pour le 16, le 15 et le 14 et le 13 qui se ressemblent tous.
Si le 16 ressemblent aux 15, encore une fois, il y a un parc installé énorme.
Qu'est-ce qui va assurer la mise à jour?
La dernière fois, ça devait être le 5G mais ça n'a pas vraiment marché.
On parle de téléphones intelligents et clients, on verra si ça convainc le public de se moderniser.
- Je n'ai encore que iPhone 12! Il me donne les résultats que je recherche.
Encore une dernière question. Que pensez-vous des actions de technologie financière?
- La technologie financière a une définition très générale.
Peut-être les services financiers en ligne, antérieurement, quand j'étais analyste de banque, la technologie financière, c'était une compagnie comme Citigroup ou J.P. Morgan.
On considérait les services qu'il fournissait, et une jeune pousse à les détruire le fossé qui protégeait les banques. Cela ne s'est pas produit. Les banques sont encore plus fort. La plupart des entreprises qui allaient perturber les banques sont devenues des fournisseurs de technologie.
Il y a une autre tendance avec la chaîne de bloc et les cryptomonnaies qui allaient remplacer certains moyens de déplacer l'argent. On ne l'a pas encore vu.
On a vu une faiblesse, on peut appeler cela la technologie financière, ce sont les entreprises qui avec les commerçants.
Les systèmes de points de vente, de logiciels, il y a une concurrence féroce dans ce domaine. Toutes ces actions ont donné des résultats décevants.
C'est un secteur évolutif au fur et à mesure que tout (...) la plus grande partie de ce secteur donne des résultats décevants.
Il y a des éléments excitants dans le secteur financier qui nous intéresse, mais celui-ci n'en est pas un.
- Avant de nous séparer, revenons au début de notre entretien. On évoque ce qui se passe sur les marchés. On disait autrefois, on dit encore, que le mois de mai est un mois décisif. Le mois où les marchés ont atteint de nouveaux sommets.
Encore une fois, nous sommes en marché aussi depuis près de deux ans.
Mais on ne s'est rendu compte qu'au mois de novembre, quand les prix ont décollé.
Je pense également que les gens ne sont pas investis sur les marchés ou les autres actifs à risque. Nous savons qu'il y a énormément de liquidités en attente d'investissement. Il est difficile d'acheter quand tout le monde vous dit et répété que vous achetez au maximum. Je pense qu'il y aura une lente affluence d'argent sur les marchés, ce qui est très sain, cela ne signifie pas qu'on aura pas de recul à un moment donné. Je crois, nous verrons, encore une fois c'est une croyance individuelle, que ce sera éphémère puisque l'argent fait lentement son retour sur le marché. Je pense que cela peut faire peut-être différente, mais nous pourrions entamer une baisse des marchés demain. Qui sait?
Ben Gossack, ça me fait toujours plaisir de m'entretenir avec vous. Ben Gossack de Gestion de placements TD. Comme toujours, faites vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions. Restez à l'écoute, demain, David Picton, chef de la direction de Picton Mahoney, répondra à vos questions. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et au revoir!