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(musique) Bonjour. Ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons d'Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondre à vos questions sur les placements. Aujourd'hui, je m'entretiens avec l'économiste en chef de la Banque TD, Beata Caranci qui explique comment les risques de récession pourraient finir par se réaliser à force de faire l'objet de commentaires. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Nous allons aujourd'hui voir comment rechercher des CPJ. Posez-vous nos questions par courriel à mon époque,@TD.com, voit dans la boîte à questions bas de votre écran. Mais d'abord un coup d'œil sur les marchés. Nous sommes dans la saison des annonces de bénéfices et demain matin, les derniers chiffres de l'inflation aux États-Unis seront publiés. Les marchés sont en léger repli. L'indice TSX composite est en baisse d'un peu plus d'un tiers de pour cent, 77..MartinRea, fabricant de pièce d'automobiles affiche des bénéfices supérieurs aux prévisions et progresse de 5 %. Shopify est en recul de partie et d'autre de la frontière, en baisse de 5 % à Toronto. L'indice S&P 500, comme je l'ai dit, nous sommes en plein dans la saison de l'annonce bénéfices, les investisseurs réagissent au cas par cas et font preuve de prudence dans l'attente des chiffres de l'inflation aux États-Unis. Avons-nous atteint le pic de l'inflation? Et que fera la fête? Nous découvrirons demain matin. Les 10 S&P 500 est légèrement baisse un peu plus d'un tiers de pour cent. L'indice Nasdaq, spécialisée dans la technologie et en recul de plus de 1 %. Novae General Heinz Davis aujourd'hui, en baisse de plus de 12 %. Ces pronostics de chiffre d'affaires pour le trimestre en cour étant inférieurs au pronostic des d'analystes. Les risques de récession, un thème de plus en plus actuel, selon notre invité, les inquiétudes si souvent réitérée pourrait bien se réaliser. Beata Caranci et économiste en chef de la Banque TD. Entrons dans le vif du sujet. Je suis moi-même coupable de pensées négatives. Les choses vont très bien, mais que dire de ceux-ci, que dire de cela? Les marchés sont mitigés le risque de récession est évalué environ 50 %. Pas pour cette année, mais pour l'année prochaine, voire 2024, aussi bien au Canada qu'aux États-Unis. Cependant, rien dans les données ne laisse à croire qu'une récession existe déjà. Il s'agit de projection fondée sur l'hypothèse que les banques centrales vont se tromper en resserrant trop vite et trop fort. La croyance générale selon laquelle pour juguler l'inflation, il faut que le taux de chômage augmente, mais il serait bien qu'il n'augmente que dans la mesure où l'on voudrait le voir augmenter, mais ce n'est pas ainsi que fonctionnent les entreprises. Une chance de récession sur deux, c'est élevé, normalement dans les pages d'expansion, le risque serait évalué à 20 ou 30 %. Il s'agit d'une situation exceptionnelle. Quant aux manchettes négatives, on annonce volontiers les licenciements, Netflix, Amazon, Shopify, Walmart, mais très peu d'entreprises annoncent qu'elles embauchent, surtout pour des raisons compétitives, notamment lorsque le marché du travail est très serré. Mais dans la réalité, quand on considère les données, soit aux États-Unis, nous avons des indicateurs selon lesquelles il n'est pas évident, même si des entreprises très connues apportent des ajustements à leurs habitudes, infléchisse les tendances, plus de 70 % des industries sont encore en mode d'embauche. Il faut que ce chiffre descendant de sa de 60 % pendant plusieurs mois. C'est un indicateur prospectif de récession. Voilà le débat qui fait rage sur les marchés. La réalité, d'une part, et d'autre part les opinions. 50,50, c'est pile ou face. Revenant à l'idée des prophéties qui se réalisent d'elle-même. On parle du PIB, toutes sortes d'indicateurs techniques. Il s'agit essentiellement de notre activité de consommateur et de la progression de l'économie. Parfois si l'on craint le pire, celui-ci se réalise. Nous en avons un avant-goût États-Unis, au moins au niveau de la consommation par n'haver toujours prévu que la consommation ralentirait vers un taux de croissance de 1 % à un an et demi pour cent, mais nous pensions que ce serait dans le deuxième semestre, or cela s'est produit pendant le premier semestre. L'inflation plus élevée et entrer en ligne de compte, mais elle n'était pas parvenue au niveau que nous voyons aujourd'hui, ni les taux d'intérêt, et le taux d'épargne était beaucoup plus élevé qu'aujourd'hui. Que se passe-t-il? Sans doute qu'il y avait des facteurs psychologiques. Les gens faisaient preuve d'une plus grande prudence en supposant que les risques dont il entendait parler pouvait se réaliser. Le consommateur américain est donc plus prudent, et cela ne fait qu'intensifier les pronostics quant à une récession, parce que si le consommateur baisse les bras, c'est fini, il représente 70 % de l'économie et c'est à ce moment-là que les entreprises ont licencié pour ajuster leur modèle d'entreprise. Nous ne voyons pas le même phénomène au Canada. Les consommateurs en résiliant ou têtu si vous voulez, ils dépensent toujours. L'une des raisons que l'on cite volontiers, c'est qu'au Canada, la réouverture de l'économie a été différée par rapport à ce qui s'est passé aux États-Unis. Je dirais que c'était vrai à l'origine, mais le fait que les consommateurs soient plus persévérants chez nous n'est sans doute plus attribuable à cet écart. Il y a aussi un phénomène que l'on ne constate pas au Canada, c'est le fait que les consommateurs américains dépensent leur épargne alors qu'au Canada, il la conserve. Ils ont peut-être un peu plus de marge qu'il leur reste. La tendance à s'essouffler, c'est évident, mais cela prend plus de temps à se répercuter sur la psychologie des des consommateurs canadiens. On parle du PIB, nous avons quelques graphiques. Quels sont les enseignements des indicateurs? Chaque dollar que je dépense, c'est un dollar de revenus pour quelqu'un d'autre. Ces deux chiffres ne sont plus confondus. Le PIB, ce sont les dépenses et le revenu national brut, R'n'B, RIB, produit intérieur brut, ordinateur brut, sont divergents, et cette divergence, nous n'avons jamais vu. C'est important, car l'un de ces indicateurs est inexact. Il s'agit de données américaines. Le PIB aux États-Unis a subi une contraction pendant le premier semestre. L'indicateur du RIB nous laisse à croire que le recul du PIB pourrait être exagéré. Pendant la pandémie, nous avons eu toutes sortes de problèmes de mesure que ce soit pour l'emploi, PIB, les échanges commerciaux, les inventaires. Il est vraisemblable que certaines de ses erreurs se répercutent sur les chiffres. Il y aura une conciliation. Historiquement, nous avons un écart. J'affiche donc notre deuxième (...). Voici l'ampleur de l'écart entre les mesures du PIB et du RIB sur une période longue. Ce graphique montre que l'économie américaine était au ralentissement pendant la première moitié de l'année. L'économie était elle aussi faible que les statistiques laissaient accroire? Sans doute pas en fonction de ce que nous dit le RIB. Les pronostiqueurs, pour se faire une meilleure idée de la réalité des données réalise une moyenne très simple entre le PIB et le RIB. Il y a donc eu un ralentissement, mais selon cette moyenne, était loin d'être aussi importante qu'on avait prévu. Il y aura une révision fil du temps, mais il n'existe pas d'argument très convaincant laissant accroire que l'économie américaine est en récession pendant le premier trimestre. La vérité réside souvent au milieu. Lorsqu'il y a des points de vue divergents. À présent la confiance des entreprises, surtout les petites entreprises. Enfin volontiers des très grandes entreprises, mais les PME sont le moteur de l'emploi. Que pensent les entreprises de l'économie? Il s'agit d'un indicateur américain, des indicateurs qui sont prospectifs. Ce sont ceux qui nous intéressent particulièrement. Il s'agit de l'indicateur de la confiance des PME lesquelles représentent la plus grande partie du secteur privé aux États-Unis comme au Canada. Cet indicateur montre aussi les entreprises sont disposées à embaucher, s'inquiète de leur prix de revient. Vous voyez que l'indicateur est extrêmement faible par rapport à la moyen historique. Devons-nous nous inquiéter à l'idée que les petites entreprises ont commencée à réduire l'embauche, ce qui déclenchera une prophétie se réalisant d'elle-même. Nous avons signalé dans le cycle de la période pendant lesquelles le gouvernement est aux mains des républicains comme des démocrates. Les républicains sont en rouge les démocrates en bleu. On remarque que la confiance des PME lorsque les républicains sont aux manettes est plus élevé, quel que soit l'état de l'économie. C'est parce que les républicains ont tendance à être mieux disposés à ouvrir les entreprises au regard de la fiscalité des réglementations, du moins c'est la perception. Pendant les années Obama, la confiance est négative tout au long de ce gouvernement, or l'expansion de l'économie a connu la plus longue phase d'expansion de son histoire. Indicateur de la confiance des petites entreprises n'est donc pas extrêmement probant. Ce n'est pas vraiment l'un de ceux sur lesquels je me fis. Si l'on considère les indicateurs de la psychologie, je penserais plutôt à l'indicateur de la confiance des consommateurs du conférence Board. Il y a deux éléments, tout d'abord les attentes actuelles, la situation actuelle par rapport aux attentes, et je crois qu'on aurait plutôt tendance à s'intéresser aux attentes qui sont prospectives, mais c'est le contraire, c'est le degré actuel de confiance qui est un indicateur le plus exact de la proximité d'une récession. Or, cet indicateur est assez stable. Les gens sont assez satisfaits de la situation actuelle par rapport à ce dont ils entendent parler pour l'avenir. Il ne s'agit pas nécessairement d'un signal de récession. C'est un signal de récession qui se fait sentir six mois à l'avance, nous n'y sommes pas encore. Beata Caranci répondre à vos questions sur l'économie dans un moment. Vous pouvez nous les poser en tout temps. Par courriel à (.. .) ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, l'actualité du monde des affaires, et un coup d'œil sur les marchés. Les actions de récipient Ltd progressent beaucoup aujourd'hui après l'annonce de Fairfax financier et a proposé de privatiser la chaîne de restaurant. En vertu de cette offre, Fairfax paierait 20,73 $ au comptant pour la compagnie qui possède des marques comme Swiss Chalet et (. ..), la transaction pèserait à 1,4 milliards de dollars et serait conclue pendant le dernier semestre de l'exercice sous réserve des approbations réglementaires. Micron est le dernier en date des fabricants de puce qui ressent les effets du ralentissement de la demande de mémoire informatique. Il s'agit d'un ralentissement de la demande des puces utilisées dans les téléphones intelligents et les ordinateurs personnels. C'est le concurrent NVIDIA et AMD qui ont annoncé également ralentissement de la demande de semi-conducteurs. Les actions de Novavax sont sous le feu des projecteurs aujourd'hui après que le fabricant de produits pharmaceutiques a réduit de moitié son pronostic annuel de vente en fonction de la méthode plus faible de la demande plus faible de son vaccin contre la COVID 19. La compagnie affirme que la demande de ce vaccin a été mitigée aux États-Unis. À présent, les grands indices. L'indice TSX composite est en baisse modestement d'un peu moins d'un demi pour cent. L'indice ACP 500 instantané des marchés américains est également légèrement recul à cause de la faiblesse des écologies notamment. Encore un recul d'un peu moins d'un demi pour cent. La grande nouvelle de la semaine est attendue demain il s'agit des chiffres sur l'inflation aux États-Unis. Beata Caranci, économiste en chef de la Banque TD répond à vos questions sur l'économie, question que beaucoup de Canadiens s'opposent, que pensez-vous des perspectives du marché du logement? - Il me semble que les perspectives sont déjà évidentes après les données, la tendance est assez négative à court terme, très négatif même. Je me demande toutefois si nous n'avons pas peut-être franchi le cap du pire, quant à la rapidité de la correction. Bon nombres de vendeurs ont été pris par surprise par la vitesse à laquelle la banque centrale mais aussi les taux. Beaucoup de gens qui avaient acheté une maison et devait vendre la leur ont été pris par surprise, devant accepter une réduction de prix plus important que prévu. Ça ne veut pas dire qu'il n'y aura pas davantage de baisse de prix, mais après le moi douter le mois de septembre, je pense qu'il devrait y avoir un ralentissement du Béarn rythme de la baisse de prix. Je le dis parce que certaines données fondamentales sont en hausse. La croissance démographique se porte très bien, au niveau structurel, rien n'a vraiment changé. Le marché de la location est très serré, rien n'a changé, de fait, le choc des taux d'intérêt et la baisse des ventes d'immobilier gonfle la demande de logement, ce qui maintient la pression dans ce secteur. L'aspect cyclique, c'est-à-dire la détérioration rapide de la portabilité devrait s'essouffler avec le temps. De la crête au creux, il y a eu un mouvement d'environ 19 à 20 %, ce qui, si vous possédez une maison avant la pandémie, parce qu'il y a une telle flambée des prix devrait toujours vous laisser une plus-value considérable, et ventes en baisse de quelque 35 à 40 %. Ce sont des chiffres effarants, inquiétant, mais une bonne partie de ce phénomène s'est déjà produite ou étant court. Nous espérons assister à une stabilisation. J'ajouterai que les annonces de mise en vente commencent à réagir. Il y a eu un nombre très limité de logements qui ont été mis en marché pendant le premier semestre. La plupart des propriétaires, à moins qu'il ne soit obligé de vendre, choisir et peut-être de ne pas le faire. Nécropole d'inventaire se produise lorsqu'il y a d'importantes pertes d'emploi. Nous n'y sommes pas encore dans ce point dans le cycle. C'est au niveau de l'inventaire que l'on pourrait commencer à constater un resserrement. Je suis toujours fasciné par l'état du marché du logement. J'en ai été spécialiste autrefois, les gens s'y intéressent parce que s'ils veulent être propriétaires d'une maison, va savoir ce qu'elle vaut, la tendance, mais c'est un élément clé pour l'économie canadienne aussi. Avec la baisse que nous avons constatée jusqu'ici, quel sera l'effet sur l'économie? Si votre maison vaut davantage, vous sentez mieux, vous sentez plus riche, vous commencez à dépenser davantage. Il y a deux notions il faut tenir compte. Il y a l'effet de richesse, c'est-à-dire ce que vous et moi ressentons l'égard de notre propre valeur nette et les dépenses que nous accomplissons, et puis il y a des effets directs sur l'économie réelle, les mises en chantier. Lesquels vont être ajustés à la baisse. Les constructeurs éprouvent davantage de difficultés après vendre leurs produits, et mettent donc moins en marché. Il aura peut-être des conséquences imprévues avec la diminution de l'offre de logements confrontés à la croissance économique. L'effet de richesse a tendance à être prolongé. Quand vous voyez les valeurs des maisons augmentées dans votre quartier pendant un ou deux ans, ce n'est pas comme si ou pluvier dépensait immédiatement votre augmentation théorique de patrimoine. Il s'agit d'un facteur à l'évolution plus lente. Même avec la correction des prix à laquelle nous assistons, la plupart des gens qui voient la valeur de la maison augmentée, pourrait bien renoncer à attirer par exemple sur une ligne de crédit afin de dépenser la plus-value. Beaucoup de gens pourraient donc réévaluer leur projet. Les rénovations de la maison sont en attente, mais pour une raison différente, parce que mes Fils sont à présent l'université, et accapare toutes les dépenses du foyer. L'emploi. Pourquoi les données de l'emploi au Canada sont-elles tellement moins reluisantes que celle des États-Unis? - Pour revenir à ce que je disais tout à l'heure quand un problème de mesure de statistiques, commençons par les États-Unis. Les États-Unis affichent une création de plus de 500000 emplois, plus de deux fois plus que ceux à quoi s'attendaient les marchés. Si vous considérez la tendance de l'écart entre les attentes des marchés les données publiées, les données dépassent le consensus presque chaque mois. Il se pourrait qu'il y ait des problèmes de mesure, car nous pensions être parvenus au point dans le cycle ou l'élan de la croissance de l'emploi se soufflerait. L'un des problèmes aux États-Unis consiste peut-être en une surestimation du marché de l'emploi, parce qu'il y a eu un grand nombre de créations d'entreprise l'an dernier. C'était le contraire des phénomènes ordinaires dans une récession. Il y a eu une flambée de création d'emploi qui n'a peut-être pas été pris en compte dans les enquêtes à ce moment-là. Peut-être que cette création d'entreprise peut être reprise par les enquêtes aujourd'hui. C'est peut-être donc un phénomène de l'an dernier qui est capturé dans les statistiques actuelles. Il y aura une révision des indices au mois toutes. Les chiffres américains surestiment peut-être la création d'emplois. Rédigeons les modes de moitié pour procéder à cet exercice, et ce chiffre demeure désormais très positif. Quant au Canada, le Canada était empreinte dans le cycle de relance de l'emploi, largement en avant sur les États-Unis, les taux de participation réagit très rapidement. Nous avons recouvré nos emplois plus rapidement que ça n'a été le cas aux États-Unis, nous sommes parvenus à un stade plus tardif de la relance de l'emploi qu'aux États-Unis. Ils y a certain beige talonnage par les entreprises ont peut-être pas embauché ou qui ont embauché en réponse à la pandémie et qui lâche un peu de lest à leur actuel. Un domaine très curieux, en boule dans le secteur public. Au mois de mai, le secteur public a créé plus de 100 000 personnes en un seul mois. Pour vous donner une idée de l'ampleur de ce chiffre, l'économie nationale tout entière pendant le mois a progressé de 20 000 emplois. Si le secteur public ajoute 100000 emplois, c'était le deuxième chiffre le plus important d'histoire, plus important ayant été enregistré pendant la pandémie. Or en juin et juillet, on assiste à un certain recul de l'emploi du secteur public. Il y a donc beaucoup de parasites dans les pas statistiques canadiennes. Le recul des mois de juin et juillet reflète en partie ses parasites, serait talonnage, mais tout autant s'États-Unis, cela reflète le ralentissement. Même si on réduit le sud de 500 000 200000 aux États-Unis, au Canada, même si rédigé de 70 000 à moins de 20000, marché de l'emploi se porte très bien. Je ne suis nullement préoccupé. Il faut que le marché de l'emploi ralentisse au Canada afin de soulager la pression qui s'exerce sur les salaires et de parvenir à une normalisation de l'inflation jusqu'au seuil ou la Banque du Canada estime qu'elle peut prendre une pause niveau d'augmentation des taux. Surtout donc en raison des doutes relatifs aux données, ces chiffres ne m'inquiètent pas, il s'agit plutôt de voir ce qui va se produire d'ici deux à trois mois. Toutefois, il me paraît vraisemblable qu'au Canada le marché de l'emploi continuera d'être stable. Cela m'étonnerait que nous continuons de créer des emplois, puisque nous avons entamé la relance de l'emploi sitôt pendant le cycle. Toute idée de l'augmentation des taux consiste à refroidir la croissance économique. Beata Caranci continuera de répondre à vos questions dans un moment. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel à (... ). À présent, découvrons CourtierWeb. Si vous souhaitez faire davantage de recherche sur l'état de l'économie canadienne et au-delà, CourtierWeb vous offre des ressources et des outils. Jason Hnatyk est spécialiste de la formation chez (. .. ). Comment pouvoir trouver des rapports économiques sur la plate-forme? - Merci de m'avoir invité une nouvelle fois. Je suis toujours très heureux de passer dans cette émission. Il semble toujours difficile de trouver des données économiques fiables. Comment les nouvelles affectent mes choix. Sur CourtierWeb, vous pouvez cliquer sur l'onglet recherche, puis marcher, puis survol. Puisque Beata Caranci est parmi nous aujourd'hui, je voudrais vous montrer comment les clients peuvent accéder aux très riches informations qui sont publiées par les services économiques TD. Sélectionnez donc un rapport au sommet de la page, et puis à mi-chemin, sur la droite vous voyez services économiques TD. On voit services économiques TD sur la droite, on clique… ces rapports peuvent être extrêmement précieux et à mon avis sont sous utilisés. Il y a beaucoup plus de matières que nous ne pourrions en explorer aujourd'hui, mais je recommande aux spectateurs différents tour. Il y a des recherches, des commentaires sur des questions d'actualité brûlante, des données extrêmement utiles pour vos analyses. Je voudrais signaler aujourd'hui le rapport hebdomadaire. Il s'agit d'un sommaire qui paraît chaque semaine et qui résume les événements clés annoncés de part et d'autre de la frontière. Il vous donne accès à des données fondamentales vitales pour compléter vos propres recherches. Par ailleurs, si l'on déroule les éléments du rapport hebdomadaire sommaire, il y a des analyses approfondies de questions d'actualité comme la flexion, les questions relatives récession parmi d'autres informations essentielles. Il y a donc véritablement un trésor information, et lorsqu'il s'agit de prendre un peu d'avance sur les grands événements économiques, savoir quand ces annonces sont faites, par exemple chiffres de l'inflation aux États-Unis. Absolument, le calendrier ça compte, surtout lorsqu'il s'agit de votre argent et que les marchés sont tellement volatiles. Il ne suffit pas d'avoir l'information, il faut être armé des connaissances voulues pour agir en temps utile si nécessaire. Je vais vous montrer trois endroits sur CourtierWeb vous pouvais faire en sorte d'être tenu au courant des grands événements qui affectent votre compte et l'économie en général. Tout d'abord la page d'accueil de CourtierWeb à laquelle vous pouvait toujours accéder en cliquant sur l'icône TD sur le coin supérieur gauche de votre écran. En bas à droite, vous trouverez une section intitulée vos événements. Vous y trouverez une liste hebdomadaire d'annonces de bénéficier de dividendes, et de changement des notes d'analystes qui affectent vos positions. Vous pouvez parcourir les différentes semaines avec les flèches de gauche à droite. Si vous la survol plus général des marchés, vous pouvez cliquer sur l'onglet recherche, puis sous la rubrique marchée, en choisissant événements. Ici les investisseurs peuvent accéder… un instant, je recommence. Les investisseurs en taxi un calendrier détaillé des événements. Annonces de bénéfices, événements économiques, il est possible de filtrer pour visualiser les marchés canadiens ou américains en cliquant sur le drapeau à droite. Mettant la date du 16 route. Choisissant l'onglet événements économique, il y en a quatre qui sont indiqués. Relié à l'indice du prix à la consommation. Et enfin, mais non des moindres, je voudrais rapidement vous montrer comment trouver les dates et résultats des d'indicateurs économiques, publiés par nos amis chez services économiques TD. Venant aux donc les rapports avec le sommet de la page, cliquant sur services économiques TD. Et encore une fois, le rapport du sommaire hebdomadaire. À la page suivante. Et puis sur cette page six, il y a un lien intitulé indicateur économique récent. Voici les tous dernières dates avec la comparaison avec la perte précédente. Il s'agit d'un véritable trésor d'information, non seulement pour nos spectateurs mais pour des gens qui veulent savoir tout ce qui se passe tous les jours. - Merci, Jason. Jason Hnatyk est spécialiste de la formation chez placement direct TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb vous trouverez encore plus de ressources. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou les marchés? Vous pouvaient la poser soit par courriel, à Monéteau Clive arobase TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient nous répondre en direct. Nous revoici en compagnie de Beata Caranci, qui répond à vos questions sur l'économie. Une question qui vient de nous arriver. On entend constamment parler de la hausse des prix des produits de base qui serait favorable pour l'économie canadienne, mais les perspectives pour les produits de base de son passé reluisante. Économiquement et à risque? - La hausse des produits de base pour l'intégralité de l'économie canadienne est généralement un facteur négatif. Voyez ce qui se passe au niveau de l'inflation, cela pourrait amener la Banque du Canada relever les taux d'intérêt davantage, et cela tous les foyers le ressentent. Au niveau régional, par exemple la hausse du prix du pétrole est favorable à une économie comme celle de l'Alberta, la Saskatchewan a bénéficié de l'augmentation des courts du blé qui ont depuis rétrogradé de 35 %. Le coût du pétrole ayant reculé de 25 %, mais l'indice WTI est toujours à 90 $. Il s'agit d'un prix qui est très intéressant et stable, largement au-delà du seuil de rentabilité de l'industrie niveau de la production et de l'investissement. Honnête, nous sommes plus favorisés dans un environnement où les corps des produits d'sont plus stables. Au niveau de la croissance, de l'économie en général. Il y a moins de revenus au niveau des recettes fiscales du gouvernement et de certaines régions, mais pour l'ensemble de l'économie c'est positif. C'est toujours intéressant, certains investisseurs diront : mettant que j'ai beaucoup investi dans les titres de l'énergie. Le brut à 120 $, cela m'intéresse, mais quand le même investisseur fait le pleine station d'essence se demande pourquoi est-ce que je consacre une telle proportion de mon revenu discrétionnaire? Je ne parle pas du chauffage des maisons. Les gens sont très sensibles au prix qui sont très observables. La facture du supermarché à laquelle on va chaque semaine, mais également le prix de l'essence. Lorsque ces deux segments de l'économie, la corbeille des prix, sont en hausse, les fesses à la confiance dont nous parlions début pourrait être plus importants que pour beaucoup d'autres segments d'économie comme par exemple les prix des automobiles. Il est important au niveau psychologique que les foyers assistent à une diminution de ses prix. Je me souviens d'avoir fait le plein d'essence et d'être allé au supermarché le même soir, en rentrant, j'ai dit à ma femme : deux me demandent pas combien j'ai payé. Combien d'autre augmentation de taux faudra-t-il pratiquer, et les banques centrales devront et entamer une série de coupures de taux immédiatement après? Est-ce que c'est trop optimiste de penser que les banques centrales pourront réduire les taux? - Je pense que c'est assez optimiste que les banques centrales réduiront les taux. Les marchés voient leurs attentes évoluer en fonction des données qui paraissent récemment, les statistiques sur l'emploi aux États-Unis ont douché les attentes à l'égard de coupures de taux pendant le premier semestre. Ces pronostics sont reportés jusqu'au deuxième semestre de l'an prochain. Pour moi, c'est optimiste. À mon avis les banques centrales vont maintenir les trois niveaux élevés pendant longtemps, surtout parce que les chiffres de l'inflation, la baisse du prix de l'alimentation et de l'énergie, contribue à la baisse de l'inflation visible, mais l'inflation de base qui inclut beaucoup de services que par exemple les prix des billets d'avion, ce taux d'inflation est beaucoup plus durable. Voilà ceux à quoi la Banque du Canada s'intéresse, et voilà ce dans tel doit tenir compte. Avec quelle rapidité les augmentations se répercuteront et sur le taux d'inflation de base et quand redescendra-t-il jusqu'à 2 %. C'est pourquoi n'y aura pas de coupure de taux à mon avis l'an prochain moins que ces indicateurs n'affichent une baisse considérable d'ici six mois, de manière à convaincre la Banque du Canada que des baisses de taux pourraient être faisables. Quant à la mesure dans laquelle les taux pourraient augmenter… nous avons procédé par bon de 75 points de base, les marchés escomptent environ 3,6 % de taux directeurs. Tiff Macklem, gouverneur de la Banque du Canada a annoncé qu'il faudrait que les taux dépassent légèrement le taux neutre. Nous ne voulons pas trop gloser sur les termes choisis par la Banque du Canada, mais le taux de neutralité, seuil de neutralité et entre deux et 3 %. Lorsqu'on parle de légèrement plus, ça ne veut pas dire quatre ou 6 %, mais peut-être 3,25, 3,5. Une question fort intéressante, certains affirment que nous sommes déjà en récession. Est-ce exact? ? Qu'est-ce que ça vient quand on parle récession? Cela se base sur les données aux États-Unis avec deux contractions consécutives du PIB trimestriel. Cette faiblesse n'est peut-être qu'apparente lorsqu'on étudie certaines mesures de l'économie comme celle des revenus. Mais si vous songez à la manière dont une récession se ressent, dont elle se mesure, les reculs du PIB américain pendant le premier semestre s'inscrivent dans une contraction très marquée de la balance commerciale au premier trimestre et au deuxième trimestre dans une bascule des inventaires qui ont réduit le PIB de 2 %. Si l'on réduit les 2 % attribuables aux inventaires, la contraction taux zéro, 9 % se transforment en expansion. Il y a également deux éléments qui sont historiquement très volatiles dans l'économie et qui fluctue beaucoup. La chaîne d'approvisionnement et d'autres facteurs. Et cela entraîne une plus grande volatilité du PIB, puisqu'on le voudrait, ce qui crée des difficultés de mesure. Mais on assiste pas à une détérioration généralisée du secteur industriel. L'un des indicateurs que l'on recherche pour déterminer si une récession s'est déclarée, la production industrielle de reculé, or il est toujours en expansion, s'agissant de l'emploi, nous savons que le marché de l'emploi se porte très bien. Et puis les revenus. Le revenu est l'indicateur qui est un peu sur le fil du rasoir. Quand on retranche inflation, est revenu après impôts États-Unis sont en recul, mais tout cela est attribuable au fait que les transferts des gouvernements sont en recul alors que les salaires et avantagent sociaux se porte très bien. Il y a donc trois indicateurs généraux, et aucun d'eux ne se rapprochant du moment où l'on peut cocher la case de la récession. Mais il y a une contraction d'économie pendant le premier semestre. Certains pourraient affirmer qu'il s'agit d'une récession plan technique, mais ça ne veut pas dire que l'économie dans son ensemble en pâtisse. Nous poserons d'autres questions à Beata Caranci dans un moment. Fait toujours vos propres recherches avant de prendre décision de placement. Je vous rappelle que vous pouvez nous poser des questions en tout temps. Avez-vous des questions sur les placements ou les marchés? Vous pouvaient les poser soient par courriel, à Money talk live@td. com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. L'un de nos invités pourrait y répondre en direct. Les marchés ayant nettement reculé par rapport au sommet en début d'année, Gestion d'actifs TD réduit ses prévisions. Valeurs mobilières TD réduit son estimation des gestionnaires d'actifs pour refléter une baisse notable de l'actif de gestion au deuxième trimestre cette année. Valeurs mobilières TD estiment que la baisse de suggestions s'établit à 9 % en moyenne pour le deuxième semestre. Cette réduction reflète une compression des marges d'honoraires. La baisse des actifs sous gestion États-Unis alliée la volatilité des États-Unis, il s'agit du pire début d'année depuis 50 ans, plus actifs sous gestion samba, et plus les frais de gestion samba. Selon l'institut des fonds d'investissement du Canada, les fonds communs de placement ont enregistré des remboursements nets de plus de 10 milliards de dollars au mois de juin et les ventes de fonds communs de placement étaient en baisse de 5,6 % au mois de juin par rapport au mois de mai. Si les niveaux d'actifs sous gestion demeurent à ce niveau comprimé, valeurs mobilières TD prévoient que les équipes de gestions vont ajuster leur niveau de dépenses afin de défendre leurs marges. - Merci, Anthony Okholie, Gestion d'actifs TD. Un rapide coup d'œil sur les marchés. L'indice TSX composite et en recul d'un demi pour cent. Il n'a pas beaucoup évolué pendant notre émission. Certains titres connus sont en recul, boches et, en baisse de quelque 10 % après avoir annoncé une réduction des pronostics de vente pour l'exercice. Nous sommes en plein dans la saison d'annonce des bénéfices, et les chiffres de l'inflation aux États-Unis seront publiés demain. Indice S&P 500 tourne autour du creux atteint pendant la session, un peu plus d'un demi pour cent. Le Nasdaq subit une pression plus forte à la baisse. À l'heure actuelle, le secteur de la technologie est davantage sous pression. Micron et le tout dernier des fabricants de semi-conducteurs annoncés une baisse des ventes, notamment attribuables à l'industrie des jeux. Micron est en recul de 5,5 %. Beata Caranci répond de nouveaux à vos questions. Voici une question que l'on pose souvent. Quel est votre point de vue sur le dollar canadien? - À l'accoutumée, le dollar est très difficile à prédire, à prévoir. Puisque le taux de change très volatile. Toutefois, depuis des années, le taux de change du dollar canadien est extrêmement stable, entre 76 et 85 cents. Ce qui paraît comme une fourchette très large, mais au niveau des taux de change, c'est très peu. Je me rappelle, à l'époque le dollar canadien était Ô Père, ou même au dollar du dollar américain. Nos comptes tenus du contexte de la pandémie, contenu de la volatilité des données, de la flambée des courts des produits de base, typiquement, lorsque le pétrole WTI est à 120 $, on pourrait supposer que le dollar canadien se rapprocha de la parité. Compte tenu de tout cela, la fourchette que je viens d'évoquer, c'est sans doute celle qui prévaudra depuis quelques années. Il y a trois facteurs clés qui affectent le taux de change. Tout d'abord l'écart de taux d'intérêt par rapport États-Unis. La Banque du Canada et la Fed prenne leurs décisions de façon parallèle. Le court des produits de base serrent ont baissé, exerce une pression à la baisse, mais ils ne sont pas faibles. Et puis il y a les pronostics à l'égard du risque. Si nous sommes de toute évidence récession, que cette récession sera prolongée, cela devrait entraîner un affaiblissement du dollar canadien, car en cas de problème, tout le monde se réfugie dans le billet vert. Il s'agirait sans doute d'une évolution assez rapide si nous nous trouvons dans cette situation. Hormis ces facteurs, les tendances qui affectent dollar canadien sont très stabilisées. Souscrivez-vous à l'idée que le dollar canadien plus faible et avantageux pour l'économie dans ce sens que nos importations deviennent plus intéressantes, y compris pour les États-Unis notre plus important partenaire commercial? - D'autres réponde que nous devrions compter sur notre innovation et pas sur la faiblesse de notre dollar. - Beaucoup d'entreprise peut se couvrir contre des fluctuations des taux de change en éliminant cerise, et ensuite nous sommes plutôt dans le monde opposé. L'inflation élevée entraîne une importation de l'inflation lorsque la monnaie faible. Beaucoup de pays très faible une monnaie forte, parce que la pression est donc moins forte sur la banque centrale qui doit donc prendre des mesures de resserrement moins drastique. - Nous avons le temps de poser une dernière question qui revient au début de notre entretien. Les indicateurs économiques sur lesquels vous vous appuyez davantage, que vous révèle-t-il? Suite l'emploi, emploi, emploi. Le premier vendredi du mois, les économies sont toujours rivées sur les chiffres de l'emploi. Comme je l'ai dit, il y a beaucoup de volatilité dans les données. Nous cherchons à lisser certaines désirs de régularité, nous nous intéressons au nombre d'heures travaillées. Avant que les gens ne licencient, réduisent les heures de travail, il s'agit d'un indicateur prospectif de ce qui va se passer d'ici trois à six mois. Nous surveillons donc cet indicateur, la croissance des salaires, c'est très sensible. La transmission des salaires l'inflation, nous surveillons ça de près. L'inflation de base, et non pas l'inflation visible avec la baisse des produits de base, et les piliers indicateurs des marchés financiers. On a constaté une inversion de la courbe des rendements de 10,40 points de base, autres indicateurs financiers, écart de crédit de Reese, près des taux interbancaires, d'autres parties de la courbe comme 10 ans trois mois, ne sont pas indicateurs prospectifs de récession, mais peuvent progresser rapidement. Nous surveillons donc de très près ce que disent les marchés financiers. - Merci, Beata Caranci. Beata Caranci et économiste en chef de la Banque TD. Demain, c'est l'annonce de l'IPC aux États-Unis. Hafeez Noordin, gestionnaire des actifs mondiaux des titres à revenu fixe va nous parler de l'inflation aux États-Unis. Vous pouvez d'ores et déjà nous poser vos questions par courriel à Money talk live@td. com. Merci d'avoir été à l'écoute, et à demain.