Print Transcript
(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements. Aujourd'hui, je m'entretiens avec Bart Melek de Valeurs mobilières TD de ce que différents scénarios d'élections présidentielles aux États-Unis pourraient signifier pour le secteur des produits de base. Anthony Okolie examine un nouveau rapport sur les perspectives du secteur des FPI. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Jason Hnatyk nous montre comment trouver des informations sur les produits de base. Posez vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
L'indice TSX composée, aux dernières nouvelles, était en légère hausse d'un demi pour cent environ.
107 points à 2200 (...) parmi les titres les plus activement négociés, nous sommes en pleine saison d'annonce des bénéfices. La Manuvie progresse de 3,4 %, à 34,75 $, après l'annonce de résultats supérieurs aux prévisions. Shopify annonce résultant début de semaine.
Les actions sont en recul depuis lors.
Elle baissa 85,18 $. Aux États-Unis, la saison des annonces de résultats bat son plein. Il y a quelques déceptions, mais selon les statistiques parues aujourd'hui, le marché du travail aux États-Unis continus à mollir, ce qui amène les investisseurs inspirés des réductions de taux par la Fed quoique lente calendrier a été différé. L'indice S&P 500 progresse de 11 points. Indice attaque emboîte le pas à l'ensemble du marché, en hausse. Airbnb annonce des résultats décevants, l'action rétrograde de presque 7 %. Même si l'élection présidentielle n'aura lieu que dans quelques mois.
.
.
- ça me fait plaisir d'être de retour sur votre plateau.
- Vous venez de publier un rapport sur l'élection présidentielle, les investisseurs se demandent qu'elles pourraient être les conséquences.
- Oui, j'ai publié il y a quelques semaines rapport sur ce sujet. D'abord, je tiens à dire que c'est compliqué.
En effet, nous n'avons aucune idée du candidat qui conquerra la Maison-Blanche. Nous avons nos avis personnels, mais je ne suis pas qualifié pour pronostiquer l'issue de l'élection présidentielle ou sénatoriale.
Nous pourrions toutefois envisager différents scénarios quant aux conséquences pour certains produits de base.
Généralement parlant, je constate que si le parti républicain prend le contrôle du gouvernement américain aux États-Unis, c'est-à-dire s'ils contrôlent la présidence, la chambre des représentants et le Sénat, il y aura moins de dépenses environnementales que précédemment. L'administration Biden a adopté la loi sur la réduction de l'inflation, texte historique qui attribue des centaines et des centaines de milliards de dollars à des subventions, notamment pour les véhicules à batteries. Pour l'expansion de la capacité non productrice de gaz carbonique, solaire, éolien, nucléaire, lignes de transport d'électricité, investissements dans les stations de chargement des véhicules électriques, toutes sortes de dépenses de ce genre. Nous pensons qu'une administration républicaine qui prendrait le contrôle du Sénat et de la présidence aurait à la marge attribuée moins de fonds à ces projets, ce qui aurait des conséquences spécifiques pour le cuivre, l'argent et les autres métaux associés à la campagne en vue de la carboneutralité de l'économie. Il y aurait des conséquences également pour le secteur pétrolier.
- C'est ce qui paraît passionnant. Il n'est pas si simple de dire: tel candidat a des conséquences pour les produits de base. Cela dépend du produit de base.
Approfondissons un peu. Vous avez dit que s'il n'y a pas une campagne aussi intense en faveur de l'électrification, cela nuira au cuivre, en revanche le secteur pétrolier et gazier pour en bénéficier.
- Tout à fait.
C'est une chose d'adopter des mesures législatives, mais il y a encore l'action réglementaire et l'action du pouvoir exécutif. Il y a les normes de pollution. Il est vraisemblable que si un candidat républicain est locataire de la Maison-Blanche, il se pourrait bien que les normes relatives aux émissions ne seront pas aussi ambitieuses qu'elles sont à présent. Quelles sont les conséquences? À l'heure actuelle, en vertu du plan qui est en vigueur, on estime que quelque 60 % des véhicules neufs d'ici huit ans environ, d'ici 2030, pourrait être à batteries, des véhicules électriques à batteries.
Si cette norme n'est pas appliquée ou si elle est diluée ou modifiée, ou rendue facultative, je ne sais pas quelle forme cela prendrait, quelle forme prendrait la politique de l'administration, il se pourrait que la consommation de métaux directement reliés aux véhicules électriques à batterie ne soit moindre. Le cuivre, par exemple, un véhicule électrique à batterie consomme beaucoup plus de cuivre, quelque 52 kg, que le véhicule à moteur, à combustion interne ordinaire. Le lithium, le cobalt et d'autres métaux seraient affectés de manière analogue. Cela signifie, au moins sur le marché américain, même s'il y aura toujours une certaine croissance, on constate déjà que les consommateurs s'inquiètent de l'autonomie de leur véhicule, de l'absence de poste de chargement, d'infrastructures associées aux véhicules électriques à batterie. Le taux d'adoption et les ventes diminuent. Les stocks des concessionnaires augmentent.
D'ores et déjà, ces phénomènes apparaissent.
Que se passera-t-il si le financement promis n'est pas au rendez-vous, si les normes sont assouplies?
- Pourriez-vous nous parler de la différence entre les politiques de l'État d'une part et d'autre part l'évolution de la société et de l'économie? Il y a des encouragements qui ont attiré certains acheteurs sur le marché des véhicules électriques.
- Oui. S'ils disparaissent, une bonne partie de la demande s'évapora sans doute. Ce n'est pas que les gens ne veulent pas s'équiper de véhicules électriques, c'est une question d'abordabilité car les véhicules électriques sont plus coûteux que les véhicules ordinaires. En revanche, il y a un élément positif. Il y a de fortes chances que si vous n'achetez pas un véhicule entièrement électrique, on élimine pas non plus la campagne en faveur d'une plus grande efficacité.
Il y aura donc davantage de véhicules hybrides. Ceux-ci sont des véhicules hybrides rechargeables ou encore les véhicules cinétiques qui ne sont pas rechargeables qui sont plus efficaces. Ce que cela signifie, c'est sans doute que le platine et le palladium s'en tirerait beaucoup mieux que dans le scénario que nous évoquions tout à l'heure, car la consommation de ces deux métaux serait identique dans un véhicule standard mais il y aurait également des batteries.
Peut-être qu'à la marge il y aurait moins de demandes.
Nous pensons toujours que la demande dans les deux scénarios dépasserait l'offre, mais dans l'un des deux scénarios, en ce qui concerne les politiques gouvernementales, les perspectives pour le cuivre et le lithium sont beaucoup plus favorables. Mais cela ne signifie pas que ce soit entièrement négatif.
C'est positif dans l'ensemble c'est une question de degré.
Comme vous le disiez, c'est compliqué.
- Justement. Les investisseurs aiment bien anticiper.
Dans ce secteur, il semble difficile d'anticiper. Nous n'avons pas de boule de cristal, nous ne savons pas qui sera le locataire de la Maison-Blanche après le mois de novembre. Il est difficile de tirer des conclusions.
Nous ne savons pas quels serons les politiques qui seront adoptées.
Les efforts de lobbying très intense de l'industrie se prolongeront, c'est déjà le cas sous l'administration Biden.
S'il y avait une administration républicaine dans l'avenir, des engagements de dépenses ont déjà été pris.
Il serait peut-être prématuré de les passer à la trappe, ainsi que les métaux. Par exemple, l'or. Il y a des quantités astronomiques aux États-Unis des projections faramineuses pour les déficits d'ici quelques années ou d'ici quelques décennies selon le bureau du budget congressionnel.
On parle de billions de dollars. 1,6 billions de dollars de déficit d'ici quelques années. Énormément de déficits pendant une période très longue.
Avec Trump, le candidat, il est vraisemblable que ces déficits astronomiques seraient encore plus astronomiques puisqu'il proposerait des réductions d'impôts pour les sociétés, ce qui réduirait les recettes.
Je n'ai pas non plus entendu parler de projets d'augmentation des recettes de la part des républicains. Les démocrates, eux, promettent des relèvements d'impôts pour les plus aisés.
Nous n'avons entendu parler d'aucun projet de réduction des dépenses dans une mesure considérable. Qu'est-ce que cela signifie? Ça signifie que l'économie pourrait très bien tourner au-delà de sa capacité pendant quelques instants, ce qui engendre normalement une inflation plus élevée et probablement des taux d'intérêt plus élevé mais pas nécessairement en termes réels car la Fed pourrait très bien, en fonction de sa mission de maintenir le plein emploi, car rappelez-vous, la Fed a un double mandat, stabilité des prix est pleine emploi, elle semble s'inquiéter surtout un des objectifs, mais ça ne signifie pas qu'elle (...) même si elle ne parvient pas à son objectif de 2 %, cela ne serait peut-être pas une préoccupation. Cette situation est particulièrement favorable à l'or, une des raisons pour lesquelles les banques centrales augmentent leur stock d'or, c'est quelqu'un devant le déficit américain devenir incontrôlé.
Avec une prise de contrôle des républicains, il se pourrait qu'il y a une forme occulte de monétisation, ce qui engendrerait une situation dans laquelle les banques centrales et les investisseurs attribueraient une part plus importante d'or dans leur portefeuille.
Nous avons déjà vu l'or bénéficier des achats par les banques centrales comme la banque centrale populaire de Chine et d'autres banques qui font des emplettes depuis deux ans. La Chine a encore acheté de l'or pendant 17 mois consécutifs, et si on constate une accélération de ce phénomène associé à un assouplissement par la Fed, il se pourrait très bien que l'or progresse encore plus, et de fait, on parle de 2400, 2500 même au niveau de la négociation d'ici une fois peut-être, peut-être même plus tôt. Il y a un autre scénario. À l'heure actuelle, la relation sino-américaine n'est pas au beau fixe.
Il y a un discours très agressif qui est tenu. Le président en exercice fait toutefois preuve d'une certaine retenue. Selon des déclarations de Monsieur Trump et ses conseils, il semble que la confrontation pourrait dorénavant régner, l'affrontement. Nous ne savons pas ce qui va se produire, mais si c'est le cas, le discours au sujet de Taiwan, de la mer de Chine du Sud, les déploiements militaires, les restrictions commerciales, les tarifs, tout cela pourrait engendrer des affrontements plus intenses que ce n'est le cas à l'heure actuelle et cela pourrait amener la Chine, qui n'a qu'une faible proportion de ses réserves en or, 4,3 %, cela pourrait amener la Chine a multiplié ses achats. Rappelez-vous, la Chine a 3,2 billions de dollars de réserves, dans la plupart des corps dollars américains. Si la situation s'envenime et que la Chine pourrait redouter des sanctions, nous n'en prévoyons pas, toutefois il se pourrait qu'il y ait davantage de tension et que le risque soit plus élevé dans le cas d'une administration Trump une administration Biden, surtout des pays qui sont affiliés aux États-Unis ou au monde occidental. Voilà des évolutions très intéressantes qui pourraient se produire avant et après l'élection, car alors que nous nous rapprochons du mois de novembre, lorsque les électeurs iront aux urnes, la situation va devenir très très intéressante.
Les gens vont se lancer dans des discussions, la température des débats va monter.
Je pense que les partisans vont le devenir un peu plus de part et d'autre.
L'or représente le dimanche qui pourrait en être affecté.
- Beaucoup de facteurs à l'œuvre. Excellent début d'émission! Bart Melek répond à vos questions sur les produits de base dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Canadian Tire affiche des bénéfices supérieurs aux prévisions malgré une conjoncture difficile pour la consommation. Les ventes de magasins comparables ont baissé de 1,6 % depuis trois mois, mais les marges brutes au détail ont été solides. Dans une note aux clients, TD Cowen déclare que Canadian Tire est bien positionné lorsque la demande reprendra. L'action progresse de plus de 6 %, à 44,61 $. Les actions the Airbnb nouvelles fois sont sous pression aujourd'hui.
La société de location à court terme a enregistré des résultats positifs pour son dernier trimestre mais ce sont les prévisions qui inquiètent les investisseurs.
Les projections de revenus de Airbnb pour le deuxième trimestre étant inférieures aux attentes.
L'action recule de près de 7 %, à 140,36 $. La Manuvie annonce un bénéfice supérieur aux prévisions et grâce à la rigueur de ses activités de gestion de patrimoine et de ses opérations en Asie, les bénéfices de base pour les activités en Asie ont augmenté de 39 % sur 12 mois et ceux de la gestion de patrimoine 25 %. L'action progresse de 4 %. À présent, le coup d'œil sur les grands indices. L'indice TSX composite progresse de plus d'un demi pour cent. Aux États-Unis, tandis que les marchés continus de supputer les conséquences d'un recul du marché du travail, l'indice progresse de 14 points, soit un quart de pour cent. Bart Melek répond à vos questions sur les produits de base.
Que peut-on attendre de la prochaine réunion de l'OPEP plus?
- Ce sera délicat. À ce stade, il n'y a pas de consensus en ce qui concerne la prolongation de la réduction de barils.
Je considère que l'OPEP n'a pas le choix que de prolonger ses coupeurs, même si le marché sera essentiellement équilibré, avec peut-être une très légère tendance au déficit dans le deuxième ou troisième trimestre.
Je pense que l'OPEP n'aura pas la possibilité d'augmenter la production.
Une raison importante en est que d'autres producteurs aux États-Unis, au Canada, nous avons maintenant un oléoduc vers la côte ouest, les producteurs augmentent leur production.
Dans d'autres régions aussi. Si l'OPEP augmente la production, le marché connaîtra une situation d'offre nettement excédentaire.
Les cours pourraient très bien être limités dans une fourchette avec un risque de baisse significatif. Si l'OPEP plus hésite à prolonger ses coupures de production. Il y a un autre facteur à l'œuvre.
Des pays comme l'Iran, qui font l'objet de sanctions, souhaitent augmenter leur production et recherche des moyens de contourner les sanctions. La Russie est dans la même situation. Au sein de l'OPEP plus, du cartel, il y a des tensions entre l'Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis, lesquels accroissent leur capacité, leur quota a récemment augmenté, mais on voudrait davantage. Tout le monde en voudrait davantage.
L'Arabie Saoudite à 3 millions de barils de capacité excédentaire.
Il ne sera pas facile de parvenir à une position d'assouplissement. Il y aura dépression vue d'augmenter l'offre. Mais selon le scénario actuel de la demande, croissance d'un million de barils par jour, ce qui est un net recul par rapport à 2,4 millions de barils de croissance par jour l'an dernier.
Il sera difficile d'agir. L'OPEP plus est prises entre deux feux. La demande augmente, mais l'offre augmente également.
Le risque émanant de pays hors de l'OPEP pourrait augmenter plus rapidement qu'à la demande. S'il y a une quelconque hésitation au niveau de la demande ou s'il y a une inquiétude que la demande pourrait faiblir, si tout à coup les données sur les emplois salariés aux États-Unis commençaient à reculer significativement, cela pourrait engendrer une situation dans laquelle les cours du pétrole pour reconnaître une correction à la baisse parce qu'on se retrouverait dans une situation d'offre excédentaire. Pourquoi? Parce qu'il serait très difficile pour l'OPEP à ce stade de continuer de perdre une part de marché.
Je crois que l'organisation ne le voudra pas et fait l'objet de pressions internes.
Qui va faire le premier pas?
L'Arabie Saoudite? D'autres pays qui ont une capacité excédentaire et d'autres capacités qui entrent en service?
Il ne sera pas facile de parvenir à un accord.
Nous considérons qu'il pourrait y avoir une progression d'encore trois ou quatre dollars.
- Vous avez parlé d'une fourchette.
Un de nos spectateurs demande: est-ce que le pétrole est cantonné à une fourchette à l'heure actuelle?
- Oui. Je pense que l'OPEP demeure disciplinée, mais ce ne sera pas facile à faire accepter. Il y aura beaucoup de ballon d'essai avant la réunion du 1er juin, je crois.
Pour voir comment le marché réagit.
Il s'agira de sonder le marché.
Avec la parution de différentes annonces.
Je pense que l'OPEP s'en prendra pour prolonger la réduction de production dans la mesure où elle sera nécessaire. L'OPEP a toujours eu pour politique de maintenir l'approvisionnement du marché, l'équilibre du marché. Si l'OPEP considère qu'il y a un risque au niveau de la demande et que le marché est suffisamment approvisionné à l'heure actuelle, ou même un léger déficit d'ici quelques trimestres, ne serait-ce qu'à cause de questions saisonnières, il se peut que l'OPEP envisage de maintenir un marché un peu serré, prévoyant que la demande faiblisse. Rappelez-vous les taux d'intérêt aux États-Unis, le taux des fonds de la Fed est à 500 points de base.
(...) La Fed pense que ce sera le cas ici suffisamment assez pour permettre que l'inflation baisse et se rapproche de la cible quand la Fed envisagera au mois de septembre de réduire son taux directeur.
- Excellente analyse de la dynamique du secteur pétrolier. Fait toujours au papa chambre de bonne décision de placement. Bart Melek répond à d'autres questions sur les produits de base dans quelques instants. Je vous rappelle comment nous poser vos questions, par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, poursuivre la découverte de CourtierWeb.
Nous parlons bien sûr de produits de base. Vous cherchez plus d'informations, CourtierWeb peut vous aider. Jason Hnatyk et formateur principal à Placements directs TD. Bonjour Jason.
Parlons de CourtierWeb et de produits de base.
- Bonjour Greg.
Il n'est pas possible de négocier des produits de base des contrats à terme sur CourtierWeb, mais il est tout aussi important de se tenir au courant des cours, qu'il s'agisse d'un indicateur de l'évolution de l'économie ou que vous ayez une exposition dans vos actions. Deux éléments. Tout d'abord, comment est-il possible de parvenir à différents secteurs? Il y a énormément d'informations sur cette page, informations sur le marché, des actualités intérieures et internationales, et sur la gauche, on peut voir qu'il y a un volet produit de base avec des onglets énergies, métaux et agriculture.
Commençons par l'onglet énergie.
Bart évoque le pétrole. Il y a le brut de référence américain, le WTI. Voici le dernier cours négocié ainsi que l'évolution pendant la séance et sur la droite il s'agit de la fourchette sur 52 semaines pour une action ou un FNB.
Il s'agit de l'évolution du contrat à terme pour le mois de mai et qui est exactement au milieu de sa gamme de prix.
Pour obtenir davantage d'informations, remontons au sommet de la page et cliquons sur l'onglet nouvelles.
L'onglet nouvelles offre une section catégorie. Il est possible de filtrer des éléments qui sont particulièrement importants.
On décoche toutes les catégories et on décoche produit de base. Non seulement on n'en revient l'actualité très récente, les principaux éléments qui vont affecter les formations que je recherche.
- Très bien, Jason. Mettons qu'un investisseur veut faire des recherches sur les produits de base. On ne peut pas négocier des produits de base sur la plate-forme, mais on pourrait envisager des investissements en actions. Comment relier les deux?
- Oui.
Si vous n'avez pas de placement relié à l'évolution énergétique, il est possible de se renseigner sur la plate-forme.
Revenons à notre outil de sélection qui permet de rechercher des FNB.
On clique sur le lien sélection, que nous connaissons bien. On peut rechercher des actions spécifiques, des événements techniques, des fonds communs de placement des FNB. Cliquons sur l'onglet FNB. Il y a des sélections toutes faites qui permettent d'avoir une vue d'ensemble de la situation, mais si vous voulez commencer à créer votre propre outil de sélection, il existe une excellente fonction personnalisée qui permet de rechercher exactement ce qui nous intéresse.
Cliquons sur catégories de fonds.
Sous la rubrique catégories de fonds, il a une très longue liste. Déroulons un peu.
J'aimerais chercher des produits de base, les fonds canadiens de produits de base. Voilà.
On va choisir la zone géographique Canada.
Il reste 28 FNB de produits de base. Cela inclut des fonds communs de placement, ainsi que les fonds spécifiques. On peut décocher, nous avons pu affiner notre liste avec deux critères seulement. À partir d'ici, nous dressons une liste intéressante de FNB est reliée aux produits de base. Vous pouvez comparer côte à côte jusqu'à cinq fonds à la fois. Si vous voulez approfondir un peu, vous penchez sur les portefeuilles ou les placements détenus, on peut passer au sommet ou tout de suite au ticket d'achat si vous êtes prêts à prendre cette décision.
- Merci Jason Hnatyk.
- Je vous en prie.
- Jason Hnatyk informateur principal à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb ou balayer ce code QR pour parvenir à la page YouTube de Placements directs TD, où vous trouverez davantage de vidéos informatives.
Bart Melek répond à vos questions sur les produits de base. Celle-ci nous arrive à peine.
Quelles sont les perspectives du cours du gaz naturel?
- Elles sont meilleures qu'elle ne l'était.
Comme tout le monde le sait, la situation est un peu défavorable. Conjoncturellement, pour le gaz naturel.
L'hiver a été très clément.
Il a eu beaucoup moins de consommation de gaz que ce n'est normalement le cas.
Le nombre de journées de chauffage a été nettement réduit et les stocks sont donc plus élevés qu'ils ne le seraient pendant une période normale d'utilisation.
La saison d'injection sera un peu moins florissante. Il y a beaucoup de stocks en Amérique du Nord.
Il n'y a pas de fortes augmentations de la capacité d'exportation de gaz naturel liquéfié.
Il y a eu des installations de liquéfaction qui sont entrées en service après avoir été hors service pendant quelque temps. Il y a donc une amélioration, mais nous ne voyons pas d'énormes remontées. Nous ne pensons pas que la saison d'injection sera aussi robuste. Cela dépend, si vous êtes consommateurs, vous espérez que les cours seront plus bas. Et encore plus que l'hiver soit clément. Cela crée une réalité dans laquelle l'offre est abondante. Il se pourrait qu'il y a une évolution à la hausse au-delà de l'hiver, ce qui pourrait être impulsé par le nombre de jours de refroidissement.
C'est la climatisation qui consomme de l'électricité.
Il y a un autre facteur, c'est que dans bien des endroits, l'énergie solaire et éolienne prenne une place croissante, ce qui déplace nettement la demande d'hydrocarbures.
- Voilà pour le gaz naturel. Une autre question. Vous avez rapidement évoqué le nouvel oléoduc Trans Mountain. Est-ce que l'ouverture de celui-ci va avoir un impact important sur le secteur canadien de l'énergie?
- À ce stade, sans doute pas énorme. Nous verrons des écarts sur le pétrole qui transite par l'oléoduc et qui est expédié dans d'autres marchés que les États-Unis.
Cela resserre le marché, ce qui est favorable pour les marchés canadiens dont les produits font l'objet d'un rabais moins important. L'exportation va sans doute augmenter, et en définitive, sans doute au fil du temps, on pourra vouloir intervenir au niveau de la capacité dans une certaine mesure.
Mais selon ce que je sais, le consensus veut qu'il pourrait s'agir du dernier oléoduc de cette ampleur qui sera construit. Donc un impact positif, mais je ne dirais pas que c'est vraiment une métamorphose pour l'industrie.
- Bart Melek répond à d'autres questions sur les produits de base dans quelques instants. Ne manquez pas de faire vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle que vous nous posez vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous les poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Les taux d'intérêt sont demeurés élever plus longtemps que beaucoup d'entre nous ne le prévoyons, ce qui apprécie sur plusieurs secteurs, y compris les valeurs immobilières.
La croissance de l'économie canadienne ralentissant, les marchés semblent envisager une première baisse des taux au mois de juin. Anthony Okolie analyse Rapport 10 TD Cowen.
- Selon TD Cowen, voilà ceux à quoi il faut attendre.
Tout d'abord, les pronostics et les thèmes clés. Quant aux pronostics, 6,4 % de croissance, des fonds ajustés provenant de l'importation (...) le niveau le plus élevé depuis la croissance de 5,6 % au deuxième trimestre 2021. Avec des attentes très fortes à l'égard du report des coupures de taux, TD Cowen envisage une légère pression à la base (...) toutefois, TD Cowen affirme que les activités d'acquisition récente semblent reprendre.
Cela pourrait être un catalyseur pour le secteur. TD Cowen précise que si les résidences pour aînés, ensuite le secteur industriel et le détail. Les résidences pour aînés devraient afficher un pic de croissance. Les données fondamentales solides secteur résidentielles devraient amener une amélioration. Et puis, au niveau des éléments résidentiels, on pense que la demande fondamentale très forte de plus de 13 % se répercute sur cette année.
Quant aux très fortes températures que l'on a vues dans le premier trimestre, cela devrait soulager les pressions présents sur le secteur. Les entreprises bénéficient d'une hausse des marges d'exploitation une baisse des immobilisations. Même si le secteur industriel voit ces données fondamentales s'atténuer avec une augmentation des superficies inoccupées, TD Cowen prévoit que la situation s'améliorera au fil des années alors que la demande d'espace augmente et que les projets de bâtiments ralentissent. Enfin, les FPI du mobilier de bureau.
TD Cowen demeure prudente à court terme mais considère que les risques de baisse sont reflétés dans les valorisations actuelles.
- Voilà comment prévoir l'avenir, quels sont les risques? Il y a toujours des risques.
- Les résidences pour aînés, risques potentiels, des épidémies, des virus dans plusieurs résidences. La responsabilité des locataires, la situation économique générale, la demande d'espace, la perte de dirigeants clés. Dans le secteur résidentiel, fluctuation des taux d'intérêt, ralentissement de la croissance des loyers, augmentation du taux d'inoccupation, et dans les FPI de locaux de bureaux, concentration géographique, engendre des risques ainsi que l'offre et la demande de services de bureau.
- Merci Anthony Okolie. Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché. Voici l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume. Commençons.
Suncor est le chef de file avec un peu plus de 2 %. On a parlé de la Manuvie. Le secteur financier. Les milieux financiers semblent satisfaits. L'action augmente de 4 %. Aux États-Unis, la saison des bénéfices bat son plein. Il y a eu quelques déceptions mais également beaucoup d'intérêt à l'égard du marché du travail aux États-Unis. Certaines indications paraissent aujourd'hui quant au taux de chômage qui semble progresser. La situation mitigée, Amazon, Tesla, NVIDIA. La situation est mitigée. Bart Melek de Valeurs mobilières TD répond à vos questions sur les produits de base. Que pensez-vous du gaz naturel liquéfié?
Pourquoi le Canada continue-t-il à s'abstenir de participer au marché international du GNL? C'est une occasion ratée.
- Oui, c'est une occasion ratée par rapport aux États-Unis, qui ont engagé beaucoup d'investissement.
Il y a eu la guerre en Ukraine, l'invasion russe des sanctions ont été imposée, le GNL était très en demande, le Canada n'a pas participé à ce phénomène.
Récemment, plusieurs pays européens ont déclaré que si du GNL canadien était disponible, il serait intéressé de l'acheter. Je n'ai aucune idée de ce qui va se produire.
Je pense que le Canada devrait certainement participer au marché mondial du GNL, devrait gazéifier le produit.
Nous pouvons le développer. Je pense que ce serait très lucratif pour le Canada et c'est également une façon de réduire les émissions dans le montreur se trouverait potentiellement dans une situation où les émissions Canada pour augmenter à cause de la production, mais si on exporte le GNL vers la Chine ou l'aide, ce qui remplacerait la production d'électricité à base de charbon, ce qui dégage non seulement du gaz carbonique du soufre, qui serait remplacé par GNL beaucoup plus; il y aurait des avantages pour le monde entier en synthèse. S'il s'agit de réduire les émissions de gaz à effet de serre, en utilisant le GNL plutôt que le charbon pour produire de l'électricité, par exemple.
Il ne s'agit pas de la solution à long terme qui nous permettra de parvenir à zéro neutralité, mais contenu de la réalité, comment sont les choses et quel est le calendrier des divers risques, la production émissions zéro par le nucléaire, solaire, éolien, il se pourrait qu'il s'agisse d'une bonne solution à moyen terme pour nous permettre d'entamer une trajectoire plus positive en matière d'émission. C'est un bon départ.
Quant à savoir si nous y participerons pas, je ne sais pas.
- Ça me fait toujours plaisir de vous accueillir. Nous n'avons plus de temps. Faisons la synthèse. Qu'est-ce qui vous préoccupe le plus?
- L'or et l'argent. On n'a pas beaucoup parlé de l'argent aujourd'hui. Il s'agit de l'un de mes métaux préférés.
C'est un métal qui devrait bénéficier de la baisse des taux de la Fed, car il est étroitement corrélé avec le cours de l'argent.
La volatilité est le double de celle de l'or.
Si l'or fluctue de 1 %, l'argent fluctue 2 %.
L'argent surclasse normalement l'or sur un an ou deux.
Pourquoi? Parce qu'il y a un déficit structurel depuis quelques années.
Il s'agit d'une méthode qui est indispensable à la réduction des émissions de gaz carbonique dans le monde entier.
En outre, il est utilisé dans les circuits électroniques, qui sont indispensables pour la création des réseaux intelligents, et bien entendu, dans les véhicules à batteries.
Il y a beaucoup plus de circuits électroniques dans un véhicule électrique ou même dans un hybride que dans un véhicule standard à moteur à combustion interne.
Plus de deux onces par véhicule. Il y a 100 millions de véhicules construits.
Une fois que vous vous lancez sur ce marché, que votre pénétration devient significative, des voitures neuves, il s'agit de chiffres très importants, et bien sûr, il y a les panneaux solaires qui comportent une forte proportion d'argent, et la technologie nouvelle en consomme encore plus que la technologie précédente.
Alors que nous progressons, l'argent sera certainement très en demande et il n'y a pas beaucoup d'investissement par rapport à la demande que nous prévoyons. Il n'y a pas d'investissement non plus dans le domaine des sous-produits du cuivre, du cinq, du platine, par exemple.
C'est de là que provient la majorité de l'argent.
L'argent me plaît car il s'agit d'un métal vert et qu'il s'agit selon moi d'un métal qui aura une demande supérieure à l'offre pendant quelque temps.
- Merci Bart Melek.
- Ça me fait plaisir de passer à votre émission.
- Bart Melek de Valeurs mobilières TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Restez à l'écoute. Demain, nous allons faire le point sur le dernier rapport sur l'emploi au Canada.
Les taux d'intérêt. Nous allons également entendre l'analyse de T. Rowe Price, qui va nous parler du secteur de la biotechnologie. Merci et à demain!
L'indice TSX composée, aux dernières nouvelles, était en légère hausse d'un demi pour cent environ.
107 points à 2200 (...) parmi les titres les plus activement négociés, nous sommes en pleine saison d'annonce des bénéfices. La Manuvie progresse de 3,4 %, à 34,75 $, après l'annonce de résultats supérieurs aux prévisions. Shopify annonce résultant début de semaine.
Les actions sont en recul depuis lors.
Elle baissa 85,18 $. Aux États-Unis, la saison des annonces de résultats bat son plein. Il y a quelques déceptions, mais selon les statistiques parues aujourd'hui, le marché du travail aux États-Unis continus à mollir, ce qui amène les investisseurs inspirés des réductions de taux par la Fed quoique lente calendrier a été différé. L'indice S&P 500 progresse de 11 points. Indice attaque emboîte le pas à l'ensemble du marché, en hausse. Airbnb annonce des résultats décevants, l'action rétrograde de presque 7 %. Même si l'élection présidentielle n'aura lieu que dans quelques mois.
.
.
- ça me fait plaisir d'être de retour sur votre plateau.
- Vous venez de publier un rapport sur l'élection présidentielle, les investisseurs se demandent qu'elles pourraient être les conséquences.
- Oui, j'ai publié il y a quelques semaines rapport sur ce sujet. D'abord, je tiens à dire que c'est compliqué.
En effet, nous n'avons aucune idée du candidat qui conquerra la Maison-Blanche. Nous avons nos avis personnels, mais je ne suis pas qualifié pour pronostiquer l'issue de l'élection présidentielle ou sénatoriale.
Nous pourrions toutefois envisager différents scénarios quant aux conséquences pour certains produits de base.
Généralement parlant, je constate que si le parti républicain prend le contrôle du gouvernement américain aux États-Unis, c'est-à-dire s'ils contrôlent la présidence, la chambre des représentants et le Sénat, il y aura moins de dépenses environnementales que précédemment. L'administration Biden a adopté la loi sur la réduction de l'inflation, texte historique qui attribue des centaines et des centaines de milliards de dollars à des subventions, notamment pour les véhicules à batteries. Pour l'expansion de la capacité non productrice de gaz carbonique, solaire, éolien, nucléaire, lignes de transport d'électricité, investissements dans les stations de chargement des véhicules électriques, toutes sortes de dépenses de ce genre. Nous pensons qu'une administration républicaine qui prendrait le contrôle du Sénat et de la présidence aurait à la marge attribuée moins de fonds à ces projets, ce qui aurait des conséquences spécifiques pour le cuivre, l'argent et les autres métaux associés à la campagne en vue de la carboneutralité de l'économie. Il y aurait des conséquences également pour le secteur pétrolier.
- C'est ce qui paraît passionnant. Il n'est pas si simple de dire: tel candidat a des conséquences pour les produits de base. Cela dépend du produit de base.
Approfondissons un peu. Vous avez dit que s'il n'y a pas une campagne aussi intense en faveur de l'électrification, cela nuira au cuivre, en revanche le secteur pétrolier et gazier pour en bénéficier.
- Tout à fait.
C'est une chose d'adopter des mesures législatives, mais il y a encore l'action réglementaire et l'action du pouvoir exécutif. Il y a les normes de pollution. Il est vraisemblable que si un candidat républicain est locataire de la Maison-Blanche, il se pourrait bien que les normes relatives aux émissions ne seront pas aussi ambitieuses qu'elles sont à présent. Quelles sont les conséquences? À l'heure actuelle, en vertu du plan qui est en vigueur, on estime que quelque 60 % des véhicules neufs d'ici huit ans environ, d'ici 2030, pourrait être à batteries, des véhicules électriques à batteries.
Si cette norme n'est pas appliquée ou si elle est diluée ou modifiée, ou rendue facultative, je ne sais pas quelle forme cela prendrait, quelle forme prendrait la politique de l'administration, il se pourrait que la consommation de métaux directement reliés aux véhicules électriques à batterie ne soit moindre. Le cuivre, par exemple, un véhicule électrique à batterie consomme beaucoup plus de cuivre, quelque 52 kg, que le véhicule à moteur, à combustion interne ordinaire. Le lithium, le cobalt et d'autres métaux seraient affectés de manière analogue. Cela signifie, au moins sur le marché américain, même s'il y aura toujours une certaine croissance, on constate déjà que les consommateurs s'inquiètent de l'autonomie de leur véhicule, de l'absence de poste de chargement, d'infrastructures associées aux véhicules électriques à batterie. Le taux d'adoption et les ventes diminuent. Les stocks des concessionnaires augmentent.
D'ores et déjà, ces phénomènes apparaissent.
Que se passera-t-il si le financement promis n'est pas au rendez-vous, si les normes sont assouplies?
- Pourriez-vous nous parler de la différence entre les politiques de l'État d'une part et d'autre part l'évolution de la société et de l'économie? Il y a des encouragements qui ont attiré certains acheteurs sur le marché des véhicules électriques.
- Oui. S'ils disparaissent, une bonne partie de la demande s'évapora sans doute. Ce n'est pas que les gens ne veulent pas s'équiper de véhicules électriques, c'est une question d'abordabilité car les véhicules électriques sont plus coûteux que les véhicules ordinaires. En revanche, il y a un élément positif. Il y a de fortes chances que si vous n'achetez pas un véhicule entièrement électrique, on élimine pas non plus la campagne en faveur d'une plus grande efficacité.
Il y aura donc davantage de véhicules hybrides. Ceux-ci sont des véhicules hybrides rechargeables ou encore les véhicules cinétiques qui ne sont pas rechargeables qui sont plus efficaces. Ce que cela signifie, c'est sans doute que le platine et le palladium s'en tirerait beaucoup mieux que dans le scénario que nous évoquions tout à l'heure, car la consommation de ces deux métaux serait identique dans un véhicule standard mais il y aurait également des batteries.
Peut-être qu'à la marge il y aurait moins de demandes.
Nous pensons toujours que la demande dans les deux scénarios dépasserait l'offre, mais dans l'un des deux scénarios, en ce qui concerne les politiques gouvernementales, les perspectives pour le cuivre et le lithium sont beaucoup plus favorables. Mais cela ne signifie pas que ce soit entièrement négatif.
C'est positif dans l'ensemble c'est une question de degré.
Comme vous le disiez, c'est compliqué.
- Justement. Les investisseurs aiment bien anticiper.
Dans ce secteur, il semble difficile d'anticiper. Nous n'avons pas de boule de cristal, nous ne savons pas qui sera le locataire de la Maison-Blanche après le mois de novembre. Il est difficile de tirer des conclusions.
Nous ne savons pas quels serons les politiques qui seront adoptées.
Les efforts de lobbying très intense de l'industrie se prolongeront, c'est déjà le cas sous l'administration Biden.
S'il y avait une administration républicaine dans l'avenir, des engagements de dépenses ont déjà été pris.
Il serait peut-être prématuré de les passer à la trappe, ainsi que les métaux. Par exemple, l'or. Il y a des quantités astronomiques aux États-Unis des projections faramineuses pour les déficits d'ici quelques années ou d'ici quelques décennies selon le bureau du budget congressionnel.
On parle de billions de dollars. 1,6 billions de dollars de déficit d'ici quelques années. Énormément de déficits pendant une période très longue.
Avec Trump, le candidat, il est vraisemblable que ces déficits astronomiques seraient encore plus astronomiques puisqu'il proposerait des réductions d'impôts pour les sociétés, ce qui réduirait les recettes.
Je n'ai pas non plus entendu parler de projets d'augmentation des recettes de la part des républicains. Les démocrates, eux, promettent des relèvements d'impôts pour les plus aisés.
Nous n'avons entendu parler d'aucun projet de réduction des dépenses dans une mesure considérable. Qu'est-ce que cela signifie? Ça signifie que l'économie pourrait très bien tourner au-delà de sa capacité pendant quelques instants, ce qui engendre normalement une inflation plus élevée et probablement des taux d'intérêt plus élevé mais pas nécessairement en termes réels car la Fed pourrait très bien, en fonction de sa mission de maintenir le plein emploi, car rappelez-vous, la Fed a un double mandat, stabilité des prix est pleine emploi, elle semble s'inquiéter surtout un des objectifs, mais ça ne signifie pas qu'elle (...) même si elle ne parvient pas à son objectif de 2 %, cela ne serait peut-être pas une préoccupation. Cette situation est particulièrement favorable à l'or, une des raisons pour lesquelles les banques centrales augmentent leur stock d'or, c'est quelqu'un devant le déficit américain devenir incontrôlé.
Avec une prise de contrôle des républicains, il se pourrait qu'il y a une forme occulte de monétisation, ce qui engendrerait une situation dans laquelle les banques centrales et les investisseurs attribueraient une part plus importante d'or dans leur portefeuille.
Nous avons déjà vu l'or bénéficier des achats par les banques centrales comme la banque centrale populaire de Chine et d'autres banques qui font des emplettes depuis deux ans. La Chine a encore acheté de l'or pendant 17 mois consécutifs, et si on constate une accélération de ce phénomène associé à un assouplissement par la Fed, il se pourrait très bien que l'or progresse encore plus, et de fait, on parle de 2400, 2500 même au niveau de la négociation d'ici une fois peut-être, peut-être même plus tôt. Il y a un autre scénario. À l'heure actuelle, la relation sino-américaine n'est pas au beau fixe.
Il y a un discours très agressif qui est tenu. Le président en exercice fait toutefois preuve d'une certaine retenue. Selon des déclarations de Monsieur Trump et ses conseils, il semble que la confrontation pourrait dorénavant régner, l'affrontement. Nous ne savons pas ce qui va se produire, mais si c'est le cas, le discours au sujet de Taiwan, de la mer de Chine du Sud, les déploiements militaires, les restrictions commerciales, les tarifs, tout cela pourrait engendrer des affrontements plus intenses que ce n'est le cas à l'heure actuelle et cela pourrait amener la Chine, qui n'a qu'une faible proportion de ses réserves en or, 4,3 %, cela pourrait amener la Chine a multiplié ses achats. Rappelez-vous, la Chine a 3,2 billions de dollars de réserves, dans la plupart des corps dollars américains. Si la situation s'envenime et que la Chine pourrait redouter des sanctions, nous n'en prévoyons pas, toutefois il se pourrait qu'il y ait davantage de tension et que le risque soit plus élevé dans le cas d'une administration Trump une administration Biden, surtout des pays qui sont affiliés aux États-Unis ou au monde occidental. Voilà des évolutions très intéressantes qui pourraient se produire avant et après l'élection, car alors que nous nous rapprochons du mois de novembre, lorsque les électeurs iront aux urnes, la situation va devenir très très intéressante.
Les gens vont se lancer dans des discussions, la température des débats va monter.
Je pense que les partisans vont le devenir un peu plus de part et d'autre.
L'or représente le dimanche qui pourrait en être affecté.
- Beaucoup de facteurs à l'œuvre. Excellent début d'émission! Bart Melek répond à vos questions sur les produits de base dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Canadian Tire affiche des bénéfices supérieurs aux prévisions malgré une conjoncture difficile pour la consommation. Les ventes de magasins comparables ont baissé de 1,6 % depuis trois mois, mais les marges brutes au détail ont été solides. Dans une note aux clients, TD Cowen déclare que Canadian Tire est bien positionné lorsque la demande reprendra. L'action progresse de plus de 6 %, à 44,61 $. Les actions the Airbnb nouvelles fois sont sous pression aujourd'hui.
La société de location à court terme a enregistré des résultats positifs pour son dernier trimestre mais ce sont les prévisions qui inquiètent les investisseurs.
Les projections de revenus de Airbnb pour le deuxième trimestre étant inférieures aux attentes.
L'action recule de près de 7 %, à 140,36 $. La Manuvie annonce un bénéfice supérieur aux prévisions et grâce à la rigueur de ses activités de gestion de patrimoine et de ses opérations en Asie, les bénéfices de base pour les activités en Asie ont augmenté de 39 % sur 12 mois et ceux de la gestion de patrimoine 25 %. L'action progresse de 4 %. À présent, le coup d'œil sur les grands indices. L'indice TSX composite progresse de plus d'un demi pour cent. Aux États-Unis, tandis que les marchés continus de supputer les conséquences d'un recul du marché du travail, l'indice progresse de 14 points, soit un quart de pour cent. Bart Melek répond à vos questions sur les produits de base.
Que peut-on attendre de la prochaine réunion de l'OPEP plus?
- Ce sera délicat. À ce stade, il n'y a pas de consensus en ce qui concerne la prolongation de la réduction de barils.
Je considère que l'OPEP n'a pas le choix que de prolonger ses coupeurs, même si le marché sera essentiellement équilibré, avec peut-être une très légère tendance au déficit dans le deuxième ou troisième trimestre.
Je pense que l'OPEP n'aura pas la possibilité d'augmenter la production.
Une raison importante en est que d'autres producteurs aux États-Unis, au Canada, nous avons maintenant un oléoduc vers la côte ouest, les producteurs augmentent leur production.
Dans d'autres régions aussi. Si l'OPEP augmente la production, le marché connaîtra une situation d'offre nettement excédentaire.
Les cours pourraient très bien être limités dans une fourchette avec un risque de baisse significatif. Si l'OPEP plus hésite à prolonger ses coupures de production. Il y a un autre facteur à l'œuvre.
Des pays comme l'Iran, qui font l'objet de sanctions, souhaitent augmenter leur production et recherche des moyens de contourner les sanctions. La Russie est dans la même situation. Au sein de l'OPEP plus, du cartel, il y a des tensions entre l'Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis, lesquels accroissent leur capacité, leur quota a récemment augmenté, mais on voudrait davantage. Tout le monde en voudrait davantage.
L'Arabie Saoudite à 3 millions de barils de capacité excédentaire.
Il ne sera pas facile de parvenir à une position d'assouplissement. Il y aura dépression vue d'augmenter l'offre. Mais selon le scénario actuel de la demande, croissance d'un million de barils par jour, ce qui est un net recul par rapport à 2,4 millions de barils de croissance par jour l'an dernier.
Il sera difficile d'agir. L'OPEP plus est prises entre deux feux. La demande augmente, mais l'offre augmente également.
Le risque émanant de pays hors de l'OPEP pourrait augmenter plus rapidement qu'à la demande. S'il y a une quelconque hésitation au niveau de la demande ou s'il y a une inquiétude que la demande pourrait faiblir, si tout à coup les données sur les emplois salariés aux États-Unis commençaient à reculer significativement, cela pourrait engendrer une situation dans laquelle les cours du pétrole pour reconnaître une correction à la baisse parce qu'on se retrouverait dans une situation d'offre excédentaire. Pourquoi? Parce qu'il serait très difficile pour l'OPEP à ce stade de continuer de perdre une part de marché.
Je crois que l'organisation ne le voudra pas et fait l'objet de pressions internes.
Qui va faire le premier pas?
L'Arabie Saoudite? D'autres pays qui ont une capacité excédentaire et d'autres capacités qui entrent en service?
Il ne sera pas facile de parvenir à un accord.
Nous considérons qu'il pourrait y avoir une progression d'encore trois ou quatre dollars.
- Vous avez parlé d'une fourchette.
Un de nos spectateurs demande: est-ce que le pétrole est cantonné à une fourchette à l'heure actuelle?
- Oui. Je pense que l'OPEP demeure disciplinée, mais ce ne sera pas facile à faire accepter. Il y aura beaucoup de ballon d'essai avant la réunion du 1er juin, je crois.
Pour voir comment le marché réagit.
Il s'agira de sonder le marché.
Avec la parution de différentes annonces.
Je pense que l'OPEP s'en prendra pour prolonger la réduction de production dans la mesure où elle sera nécessaire. L'OPEP a toujours eu pour politique de maintenir l'approvisionnement du marché, l'équilibre du marché. Si l'OPEP considère qu'il y a un risque au niveau de la demande et que le marché est suffisamment approvisionné à l'heure actuelle, ou même un léger déficit d'ici quelques trimestres, ne serait-ce qu'à cause de questions saisonnières, il se peut que l'OPEP envisage de maintenir un marché un peu serré, prévoyant que la demande faiblisse. Rappelez-vous les taux d'intérêt aux États-Unis, le taux des fonds de la Fed est à 500 points de base.
(...) La Fed pense que ce sera le cas ici suffisamment assez pour permettre que l'inflation baisse et se rapproche de la cible quand la Fed envisagera au mois de septembre de réduire son taux directeur.
- Excellente analyse de la dynamique du secteur pétrolier. Fait toujours au papa chambre de bonne décision de placement. Bart Melek répond à d'autres questions sur les produits de base dans quelques instants. Je vous rappelle comment nous poser vos questions, par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, poursuivre la découverte de CourtierWeb.
Nous parlons bien sûr de produits de base. Vous cherchez plus d'informations, CourtierWeb peut vous aider. Jason Hnatyk et formateur principal à Placements directs TD. Bonjour Jason.
Parlons de CourtierWeb et de produits de base.
- Bonjour Greg.
Il n'est pas possible de négocier des produits de base des contrats à terme sur CourtierWeb, mais il est tout aussi important de se tenir au courant des cours, qu'il s'agisse d'un indicateur de l'évolution de l'économie ou que vous ayez une exposition dans vos actions. Deux éléments. Tout d'abord, comment est-il possible de parvenir à différents secteurs? Il y a énormément d'informations sur cette page, informations sur le marché, des actualités intérieures et internationales, et sur la gauche, on peut voir qu'il y a un volet produit de base avec des onglets énergies, métaux et agriculture.
Commençons par l'onglet énergie.
Bart évoque le pétrole. Il y a le brut de référence américain, le WTI. Voici le dernier cours négocié ainsi que l'évolution pendant la séance et sur la droite il s'agit de la fourchette sur 52 semaines pour une action ou un FNB.
Il s'agit de l'évolution du contrat à terme pour le mois de mai et qui est exactement au milieu de sa gamme de prix.
Pour obtenir davantage d'informations, remontons au sommet de la page et cliquons sur l'onglet nouvelles.
L'onglet nouvelles offre une section catégorie. Il est possible de filtrer des éléments qui sont particulièrement importants.
On décoche toutes les catégories et on décoche produit de base. Non seulement on n'en revient l'actualité très récente, les principaux éléments qui vont affecter les formations que je recherche.
- Très bien, Jason. Mettons qu'un investisseur veut faire des recherches sur les produits de base. On ne peut pas négocier des produits de base sur la plate-forme, mais on pourrait envisager des investissements en actions. Comment relier les deux?
- Oui.
Si vous n'avez pas de placement relié à l'évolution énergétique, il est possible de se renseigner sur la plate-forme.
Revenons à notre outil de sélection qui permet de rechercher des FNB.
On clique sur le lien sélection, que nous connaissons bien. On peut rechercher des actions spécifiques, des événements techniques, des fonds communs de placement des FNB. Cliquons sur l'onglet FNB. Il y a des sélections toutes faites qui permettent d'avoir une vue d'ensemble de la situation, mais si vous voulez commencer à créer votre propre outil de sélection, il existe une excellente fonction personnalisée qui permet de rechercher exactement ce qui nous intéresse.
Cliquons sur catégories de fonds.
Sous la rubrique catégories de fonds, il a une très longue liste. Déroulons un peu.
J'aimerais chercher des produits de base, les fonds canadiens de produits de base. Voilà.
On va choisir la zone géographique Canada.
Il reste 28 FNB de produits de base. Cela inclut des fonds communs de placement, ainsi que les fonds spécifiques. On peut décocher, nous avons pu affiner notre liste avec deux critères seulement. À partir d'ici, nous dressons une liste intéressante de FNB est reliée aux produits de base. Vous pouvez comparer côte à côte jusqu'à cinq fonds à la fois. Si vous voulez approfondir un peu, vous penchez sur les portefeuilles ou les placements détenus, on peut passer au sommet ou tout de suite au ticket d'achat si vous êtes prêts à prendre cette décision.
- Merci Jason Hnatyk.
- Je vous en prie.
- Jason Hnatyk informateur principal à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb ou balayer ce code QR pour parvenir à la page YouTube de Placements directs TD, où vous trouverez davantage de vidéos informatives.
Bart Melek répond à vos questions sur les produits de base. Celle-ci nous arrive à peine.
Quelles sont les perspectives du cours du gaz naturel?
- Elles sont meilleures qu'elle ne l'était.
Comme tout le monde le sait, la situation est un peu défavorable. Conjoncturellement, pour le gaz naturel.
L'hiver a été très clément.
Il a eu beaucoup moins de consommation de gaz que ce n'est normalement le cas.
Le nombre de journées de chauffage a été nettement réduit et les stocks sont donc plus élevés qu'ils ne le seraient pendant une période normale d'utilisation.
La saison d'injection sera un peu moins florissante. Il y a beaucoup de stocks en Amérique du Nord.
Il n'y a pas de fortes augmentations de la capacité d'exportation de gaz naturel liquéfié.
Il y a eu des installations de liquéfaction qui sont entrées en service après avoir été hors service pendant quelque temps. Il y a donc une amélioration, mais nous ne voyons pas d'énormes remontées. Nous ne pensons pas que la saison d'injection sera aussi robuste. Cela dépend, si vous êtes consommateurs, vous espérez que les cours seront plus bas. Et encore plus que l'hiver soit clément. Cela crée une réalité dans laquelle l'offre est abondante. Il se pourrait qu'il y a une évolution à la hausse au-delà de l'hiver, ce qui pourrait être impulsé par le nombre de jours de refroidissement.
C'est la climatisation qui consomme de l'électricité.
Il y a un autre facteur, c'est que dans bien des endroits, l'énergie solaire et éolienne prenne une place croissante, ce qui déplace nettement la demande d'hydrocarbures.
- Voilà pour le gaz naturel. Une autre question. Vous avez rapidement évoqué le nouvel oléoduc Trans Mountain. Est-ce que l'ouverture de celui-ci va avoir un impact important sur le secteur canadien de l'énergie?
- À ce stade, sans doute pas énorme. Nous verrons des écarts sur le pétrole qui transite par l'oléoduc et qui est expédié dans d'autres marchés que les États-Unis.
Cela resserre le marché, ce qui est favorable pour les marchés canadiens dont les produits font l'objet d'un rabais moins important. L'exportation va sans doute augmenter, et en définitive, sans doute au fil du temps, on pourra vouloir intervenir au niveau de la capacité dans une certaine mesure.
Mais selon ce que je sais, le consensus veut qu'il pourrait s'agir du dernier oléoduc de cette ampleur qui sera construit. Donc un impact positif, mais je ne dirais pas que c'est vraiment une métamorphose pour l'industrie.
- Bart Melek répond à d'autres questions sur les produits de base dans quelques instants. Ne manquez pas de faire vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle que vous nous posez vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous les poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Les taux d'intérêt sont demeurés élever plus longtemps que beaucoup d'entre nous ne le prévoyons, ce qui apprécie sur plusieurs secteurs, y compris les valeurs immobilières.
La croissance de l'économie canadienne ralentissant, les marchés semblent envisager une première baisse des taux au mois de juin. Anthony Okolie analyse Rapport 10 TD Cowen.
- Selon TD Cowen, voilà ceux à quoi il faut attendre.
Tout d'abord, les pronostics et les thèmes clés. Quant aux pronostics, 6,4 % de croissance, des fonds ajustés provenant de l'importation (...) le niveau le plus élevé depuis la croissance de 5,6 % au deuxième trimestre 2021. Avec des attentes très fortes à l'égard du report des coupures de taux, TD Cowen envisage une légère pression à la base (...) toutefois, TD Cowen affirme que les activités d'acquisition récente semblent reprendre.
Cela pourrait être un catalyseur pour le secteur. TD Cowen précise que si les résidences pour aînés, ensuite le secteur industriel et le détail. Les résidences pour aînés devraient afficher un pic de croissance. Les données fondamentales solides secteur résidentielles devraient amener une amélioration. Et puis, au niveau des éléments résidentiels, on pense que la demande fondamentale très forte de plus de 13 % se répercute sur cette année.
Quant aux très fortes températures que l'on a vues dans le premier trimestre, cela devrait soulager les pressions présents sur le secteur. Les entreprises bénéficient d'une hausse des marges d'exploitation une baisse des immobilisations. Même si le secteur industriel voit ces données fondamentales s'atténuer avec une augmentation des superficies inoccupées, TD Cowen prévoit que la situation s'améliorera au fil des années alors que la demande d'espace augmente et que les projets de bâtiments ralentissent. Enfin, les FPI du mobilier de bureau.
TD Cowen demeure prudente à court terme mais considère que les risques de baisse sont reflétés dans les valorisations actuelles.
- Voilà comment prévoir l'avenir, quels sont les risques? Il y a toujours des risques.
- Les résidences pour aînés, risques potentiels, des épidémies, des virus dans plusieurs résidences. La responsabilité des locataires, la situation économique générale, la demande d'espace, la perte de dirigeants clés. Dans le secteur résidentiel, fluctuation des taux d'intérêt, ralentissement de la croissance des loyers, augmentation du taux d'inoccupation, et dans les FPI de locaux de bureaux, concentration géographique, engendre des risques ainsi que l'offre et la demande de services de bureau.
- Merci Anthony Okolie. Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché. Voici l'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume. Commençons.
Suncor est le chef de file avec un peu plus de 2 %. On a parlé de la Manuvie. Le secteur financier. Les milieux financiers semblent satisfaits. L'action augmente de 4 %. Aux États-Unis, la saison des bénéfices bat son plein. Il y a eu quelques déceptions mais également beaucoup d'intérêt à l'égard du marché du travail aux États-Unis. Certaines indications paraissent aujourd'hui quant au taux de chômage qui semble progresser. La situation mitigée, Amazon, Tesla, NVIDIA. La situation est mitigée. Bart Melek de Valeurs mobilières TD répond à vos questions sur les produits de base. Que pensez-vous du gaz naturel liquéfié?
Pourquoi le Canada continue-t-il à s'abstenir de participer au marché international du GNL? C'est une occasion ratée.
- Oui, c'est une occasion ratée par rapport aux États-Unis, qui ont engagé beaucoup d'investissement.
Il y a eu la guerre en Ukraine, l'invasion russe des sanctions ont été imposée, le GNL était très en demande, le Canada n'a pas participé à ce phénomène.
Récemment, plusieurs pays européens ont déclaré que si du GNL canadien était disponible, il serait intéressé de l'acheter. Je n'ai aucune idée de ce qui va se produire.
Je pense que le Canada devrait certainement participer au marché mondial du GNL, devrait gazéifier le produit.
Nous pouvons le développer. Je pense que ce serait très lucratif pour le Canada et c'est également une façon de réduire les émissions dans le montreur se trouverait potentiellement dans une situation où les émissions Canada pour augmenter à cause de la production, mais si on exporte le GNL vers la Chine ou l'aide, ce qui remplacerait la production d'électricité à base de charbon, ce qui dégage non seulement du gaz carbonique du soufre, qui serait remplacé par GNL beaucoup plus; il y aurait des avantages pour le monde entier en synthèse. S'il s'agit de réduire les émissions de gaz à effet de serre, en utilisant le GNL plutôt que le charbon pour produire de l'électricité, par exemple.
Il ne s'agit pas de la solution à long terme qui nous permettra de parvenir à zéro neutralité, mais contenu de la réalité, comment sont les choses et quel est le calendrier des divers risques, la production émissions zéro par le nucléaire, solaire, éolien, il se pourrait qu'il s'agisse d'une bonne solution à moyen terme pour nous permettre d'entamer une trajectoire plus positive en matière d'émission. C'est un bon départ.
Quant à savoir si nous y participerons pas, je ne sais pas.
- Ça me fait toujours plaisir de vous accueillir. Nous n'avons plus de temps. Faisons la synthèse. Qu'est-ce qui vous préoccupe le plus?
- L'or et l'argent. On n'a pas beaucoup parlé de l'argent aujourd'hui. Il s'agit de l'un de mes métaux préférés.
C'est un métal qui devrait bénéficier de la baisse des taux de la Fed, car il est étroitement corrélé avec le cours de l'argent.
La volatilité est le double de celle de l'or.
Si l'or fluctue de 1 %, l'argent fluctue 2 %.
L'argent surclasse normalement l'or sur un an ou deux.
Pourquoi? Parce qu'il y a un déficit structurel depuis quelques années.
Il s'agit d'une méthode qui est indispensable à la réduction des émissions de gaz carbonique dans le monde entier.
En outre, il est utilisé dans les circuits électroniques, qui sont indispensables pour la création des réseaux intelligents, et bien entendu, dans les véhicules à batteries.
Il y a beaucoup plus de circuits électroniques dans un véhicule électrique ou même dans un hybride que dans un véhicule standard à moteur à combustion interne.
Plus de deux onces par véhicule. Il y a 100 millions de véhicules construits.
Une fois que vous vous lancez sur ce marché, que votre pénétration devient significative, des voitures neuves, il s'agit de chiffres très importants, et bien sûr, il y a les panneaux solaires qui comportent une forte proportion d'argent, et la technologie nouvelle en consomme encore plus que la technologie précédente.
Alors que nous progressons, l'argent sera certainement très en demande et il n'y a pas beaucoup d'investissement par rapport à la demande que nous prévoyons. Il n'y a pas d'investissement non plus dans le domaine des sous-produits du cuivre, du cinq, du platine, par exemple.
C'est de là que provient la majorité de l'argent.
L'argent me plaît car il s'agit d'un métal vert et qu'il s'agit selon moi d'un métal qui aura une demande supérieure à l'offre pendant quelque temps.
- Merci Bart Melek.
- Ça me fait plaisir de passer à votre émission.
- Bart Melek de Valeurs mobilières TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Restez à l'écoute. Demain, nous allons faire le point sur le dernier rapport sur l'emploi au Canada.
Les taux d'intérêt. Nous allons également entendre l'analyse de T. Rowe Price, qui va nous parler du secteur de la biotechnologie. Merci et à demain!