Print Transcript
(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, notre émission quotidienne placements directs tous les jours je reçois des invités dont certains que vous ne verrez qu'ici. nous allons aborder ce qui se passe sur les marchés vos questions sur les placements. Aujourd'hui, il y aura ce qui se passe dans le domaine pétrolier, avec beurre Malek, responsable stratégie en matière de produits de base. Dans la section éducation, Nugwa Haruna va nous indiquer comment trouver sur la plate-forme des états financiers des entreprises. Communiquer avec moi en écrivant à notre adresse courriel, ou encore sur la case au bas de l'écran. Une mise à jour sur les marchés. C'est un peu difficile comme début de semaine. le SCP TSX, une baisse un peu moins de 1 %. Un recul dans le prix, le cours des produits du pétrole, donc le secteur énergétique subi des pressions. Il semble que maintenant, ce n'est que le tiers d'un point de pourcentage que subit comme pertes ou comme recul (...) Manu vie maintenant, la financière Manue vie, son cours baisse de 2 %. Sur Wall Street, pressions à la vente aussi. Le S&P 500 a baissé de presque 70 points en début de semaine, 1,6 % de baisse. une faiblesse côté technologie, évidemment. On voit ce qu'il en est du côté du Nasdaq. 286 points de moins. Dans le secteur énergie maintenant, Occidental Petroleum est à 69 $ l'action. Voilà pour la mise à jour quant au marché. Pour l'instant. La volatilité qui revient dans le secteur du pétrole, tomba de 90 $ le baril. On est inquiet de l'approvisionnement. Bart Melek va nous parler de ces questions maintenant. Ravi de vous retrouver,où en sommes-nous côté pétrole? - Je suis ravi de vous retrouver encore une fois. J'ai peur que pour l'instant, il n'y aura en définitive des pressions à la baisse. Une des raisons à cela, évidemment, c'est qu'il y a une pauvre performance en Chine. On pense que la croissance cette année, ce serait un peu étrange, deux ou 3 % de taux de croissance pour la Chine. C'est très faible. En comparaison de ce que ça été dans le passé, c'est très faible de ce à quoi on a été habitué. Toutefois, je pense qu'il y a plusieurs investisseurs qui commencent à croire que le monde pourrait s'orienter vers une récession. La Fed américaine n'avait peut-être pas faire son pivot, alors comme indiquer le marché obligataire. La demande de pétrole communiste mettant plus de 2 millions de barils par jour, comme croissance en 2023, ne veut peut-être pas se matérialiser. d'après mon modèle, ce serait passablement moins, peut-être 1,2, 1,5 millions de barils. Quand j'examine ces données, que je les insère dans mon modèle, je me retrouve avec un excédent troisième trimestre et probablement un archet équilibré au quatrième trimestre. essentiellement, ça veut dire que les risques de perturbations évidemment jouent sur les cours et s'explique en grande partie ce qu'on a vu de ce côté. voyons un peu comment illustrer cette faiblesse de la demande. Je vais tâcher de raconter ce que ça signifie. Allez-y plutôt. C'est notre évaluation des tendances de la demande pour les produits de base et c'est beaucoup fondée sur les signaux quant au prix. foncièrement, c'est basé sur des données très peu convaincantes pour la Chine. Il y a toujours la politique de COVID zéro dans ce pays. L'industrie risque de subir une contraction dans les mois à venir et nous avons constaté récemment qu'il y a eu moins de mouvements, disons, moins de mobilité. Il y a moins de déplacements que ce qu'on aurait prévu. Mis à part la demande dans cette équation, il y a un grave risque d'une grande augmentation de l'approvisionnement en provenance de l'Iran. Ça, c'est une possibilité, une solution possible qui résulterait de négociation sur le problème du nucléaire en Iran. Les États-Unis et les membres permanents plus l'Allemagne, le comité qui examine ça, envisage une entente qui permettrait à l'Iran d'avoir accès aux marchés mondiaux de nouveau. Bien sûr, l'Iran devrait se conformer à certaines limites quant à son programme nucléaire, mais on pense que ça pourrait ajouter 1 million de barils de brut d'ici 12 mois. Nous avons un beau graphique pour illustrer. Ça soulève une question. En ce qu'ils ont du pétrole à offrir aux marchés mondiaux, mais à quelle vitesse ce qu'il pourrait le faire? - Brièvement, nous estimons en fonction des donnés historiques de 2015 notamment, alors que les champs pétroliers n'avaient pas été endommagés, on a des raisons de croire que les champs pétroliers actuels, pétrolifères en Iran ont été endommagés et probablement qu'ils peuvent ajouter 0,2 millions de barils par jour si un mois. À un moment donné, 0,7 millions de barils d'ici six mois et jusqu'à 1 million au bout d'une douzaine de moi peut-être. on a 100 millions de stocks de produits pétroliers qu'on peut déployer assez rapidement. La dernière fois que ce genre de situation s'est produite, quand l'entente a permis à l'Iran de retourner dans les marchés mondiaux, il y a une réduction du cours du pétrole qui est passé de 52 $, c'était le moment où l'entente a été annoncée, et un mois plus tard, le 29 août, c'était je crois 32 $ le baril. J'écris quelque chose là-dessus mercredi dernier dans notre publication. S'il n'y avait pas une telle entente, supposons qu'il n'y a pas d'entente avec l'Iran, est-ce que d'autres possibilités? Je pense à l'OPEP qui pourrait peut-être devenir participant plus actif. On a eu des avertissements de la part de l'OPEP récemment. En définitive, nous pensons qu'il y a un problème de ce côté-là. C'est un problème depuis assez longtemps, c'est-à-dire que l'OPEP avait promis de livrer beaucoup plus de brut ils ne l'ont fait en réalité. De fait, le mois dernier, ils ont promis 648 milliers de barils par jour d'augmentation. Ils n'ont pas livré la marchandise. Je pense que la possibilité qu'il livre autant de pétrole brut, qu'ils en disposent, c'est peu probable. C'est peut-être pour des raisons stratégiques ou peut-être des contraintes dans les champs pétrolifères, mais nous savons aussi par ailleurs ils ont la capacité, l'OPEP, de faire en sorte de resserrer l'offre dans les marchés pour des raisons stratégiques ou logistiques et technologiques. Le problème de l'OPEP, évidemment, c'est que les pays qui ont les quotas n'ont pas l'offre, et ceux qui ont la possibilité d'offrir le nécessaire n'ont pas les quotas. Il faudrait réordonner les politiques, refaire les politiques au sein de cette organisation de l'OPEP. Pour l'instant, je ne pense pas que ce sera vraiment un problème. Tout le monde se concentre sur l'idée qu'il y aura un ralentissement de la demande, et pour ce qui est de ce qu'annoncent les marchés, les négociateurs stratégies pour retirer une partie de leur positionnement depuis un mois grosso modo. Maintenant, sont plutôt neutres. Parlant de politique évidemment, il y a des élections qui s'annoncent aux États-Unis. L'administration Biden a de bons motifs de vouloir évidemment réduire le coût de l'essence à la pompe. Ça été fait depuis quelques semaines il voudrait les rabaisser encore parce qu'évidemment les électeurs se choquent quand ils doivent payer plus cher pour leur essence. Dans toutes ces dynamiques, qu'est-ce que l'administration Biden a fait? - Ils ont exercé beaucoup d'influence. D'abord, ce gouvernement dit à la réserve de pétrole stratégique des États-Unis de mettre sur le marché beaucoup de brutes, 1 million de barils par jour. Sans ça, les marchés auraient été beaucoup plus serrés. Bien sûr, nous sommes un peu pessimistes, mais on ne peut pas dire qu'on est trop pessimiste. On passe à des prix autour de, dans les 80 $ pour nos prévisions, les trois derniers mois de 2022 et les trois suivants, le trimestre suivant 2023. Nous pensons que cette réserve américaine a fait, on va y mettre fin tôt ou tard. C'est prévu évidemment. Même si l'Iran se pointait et créait trop d'offres pendant un certain temps, l'OPEP retirerait une partie de ce qu'il livre pour stabiliser les marchés. Donc nous pensons que pour l'instant, il y aura des pressions à la baisse mais nous ne pensons pas que ça sera une déroute. À ce niveau-là, comme vous l'avez dit, on parlait de 90 $. Est-ce que les secteurs gras et pétroliers sont très inquiets? - Je pense que d'après ce qu'on sait de la structure des coûts pour les gaz de schiste dans des endroits comme l'Arabie Saoudite, la Russie, et au Canada, pour les pétroles, les bitumineux, chacun fait ses frais. Est-ce qu'on voudrait gagner plus d'argent? Évidemment, c'est toujours oui. On est toujours à gagner plus d'argent. Mais est-ce qu'ils sont vraiment écrits que ça va donner un problème? Je ne pense pas que pour l'instant ce soit vrai problème. - Bon début d'émission, répondre aux questions tout à l'heure. Envoyez-nous un courriel en tout temps ou cliquez sur la boîte au bas de l'écran pour poser vos questions. Qu'est-ce qui s'annonce dans le monde des affaires? Qu'est-ce qui se passe dans les marchés boursiers? Cineworld, dans le monde cinéma, envisage une demande de protection contre la faillite alors qu'elle est aux prises avec une charge, une dette de 5 milliards de dollars américains. Cet exploitant de salles britanniques discutent avec les parties intéressées en vue de se restructurer. Ils ont assumé beaucoup de créances quand ils ont acheté (... ) plus près de chez nous, Cineplex a lancé une poursuite contre cette compagnie quand Cineworld a décidé de retirer son offre d'achat de Cineplex. Elon Musk dit qu'il hausse le prix de son assistance à la conduite de 25 %. Il a écrit que son service conduit entièrement autonome doit grimper à 15 000 $ américains le 5 septembre. À l'heure actuelle, les chauffeurs détestent la paye 12000 $ quand ils achètent des véhicules ou 199 par mois pour obtenir ce service de haut niveau. Évidemment, c'est l'option la plus coûteuse c'était cela. Volatile pour le pétrole brut alors qu'on discute avec l'Iran. Le président Biden a rencontré ou discuté avec des dirigeants européens. On a parlé de la possibilité d'une entente avec l'Iran et donc de la possibilité que le pétrole brut iranien revienne sur les marchés mondiaux. Voyons un peu maintenant les indices boursiers. D'abord au Canada, Bay Street, une baisse de 183; presque 1 %. Cette faiblesse est assez également répandue dans les divers secteurs d'activité aux États-Unis. Pour les S&P 500, à la baisse aussi, et les secteurs technologiques, c'est assez frappé aussi durement. Bart Melek qui va répondre à vos questions sur les produits de base. Parlons maintenant des prix du gaz en Europe, sont des Adé haut depuis 14 ans. Est-ce qu'il pourrait grimper encore? - Hiver approche. Certains estiment qu'il verbal plus froid peut-être l'hiver dernier. L'offre de la part de la Russie probablement va être limitée, ce qui veut dire que les prix vont continuer de subir des pressions à la hausse. En Amérique du Nord évidemment, nous constatons une production importante de gaz naturel liquide, donc en octobre, il y aura une hausse. En plus de ce qui se passe en Europe, nous allons constater qu'il y aura une plus grande demande sur nos marchés à nous qui aurait l'occasion d'exporter en Europe et dans le reste du monde. Pour un avenir prévisible, cet hiver pourrait être assez difficile. L'Europe évidemment à un plan pour réduire sa consommation de quelque 15 % en combinant la persuasion dite morale et les réactions des marchés au prix plus élevé. Nous voyons déjà des fonderies, des aluminuries qui volontairement ferment, essentiellement parce que les coûts d'énergie là-bas sont très élevés. les coûts de l'électricité, par exemple. Les métaux conférés fondent là-bas, ce ne serait pas rentable. Ça aide au fond en un sens, mais alors que le chauffage du vert va devenir, qui les rendent grandes demandes, ces pressions vont se poursuivre et est-ce que ça aura des conséquences sur les produits du pétrole, de diesel et d'autres produits, car quand on peut remplacer du gaz naturel par du gaz naturel, des produits du pétrole, on va le faire. Ça va soutenir évidemment le cours, le prix. Même si le prix du brut baissait un peu à cause d'une demande plus faible de par le monde en 2023, comme on peut le prévoir, et qu'il y a une nouvelle offre de la part de l'Iran, probablement qu'il y aura des pressions sur la valeur du combustible lui-même, alors que l'essence évidemment, il n'y aura pas autant d'offres qu'on voudrait. Les producteurs nord-américains de gaz naturel liquide, GNL pourrait exporter vers l'Europe. Qu'est-ce que ça signifie? Il y a des préoccupations en Europe qui leur sont propres, l'invasion de l'Ukraine par la Russie, mais est-ce que ça a des conséquences ici? - Oui, en partie, écoutez ça reste un marché très segmenté. Il n'y a pas un très vaste pipeline entre l'Amérique du Nord et l'Asie ou l'Amérique du Nord et l'Europe. Donc nous devons prendre du gaz ici, liquéfier et l'envoyer, faire passer sur des navires sous forme liquide. L'exporter. Il y a une capacité limitée(. ..) l'usine de liquéfaction rouvrira, il y aura des limites à ce qu'on peut envoyer à l'étranger, et tout ça simplement parce que les prix sont élevés en Europe. Ça ne veut pas forcément dire qu'il y a une demande beaucoup plus élevée à laquelle nous pourrons répondre, parce qu'on n'a pas la capacité de liquéfaction et d'exportation pour répondre à une telle demande. Il y aurait des conséquences, mais probablement sans doute pas énorme. Les plus grandes conséquences en Amérique du Nord seraient ce que nous produisons et consommons nous-mêmes. Ça, ce sera beaucoup en fonction du climat. - Bien, passons métaux précieux. L'or. Qu'est-ce qui arrive, qu'est-ce que vous prévoyez pour l'or alors que la Fed hausse des taux d'intérêt? - Nous somment pessimistes pour ce qui est de l'or de l'argent et du cuivre. Depuis maintenant une semaine ou deux,nous avons décidé de faire(. ..) nous pensons que la réserve fédérale ne va pas faire son pivot dès février, et donc le rebondissement pour les métaux mais pour les marchés à risques en général, y compris les actions, ont été fondé sur l'idée que la Fed apparaîtrait à 350 points de base et renverserais la vapeur rapidement alors que l'économie ralentirait sa croissance. Eh bien il y a de plus en plus de signaux dorénavant qui tendent à indiquer que le taux le plus élevé serait peut-être plus élevé que ce que pensait le marché. Le pic serait plus haut. Il y a plusieurs raisons de penser qu'il resterait à ce pic plus longtemps qu'elle ne l'avait pensé les marchés. La grande raison évidemment c'est l'inflation. On a vu de l'inflation aux États-Unis et au Canada qui a un peu ralenti, surtout à cause de ce qui se passe côté énergie transport, mais il y a des questions structurelles qui sont inscrites, des questions de logistique et les taux de location, les prix de location très élevée qui pousse les prix à la hausse. On l'a vu pendant l'ensemble, tous les services qui sont une grande partie de l'économie aux États-Unis, donc le secteur des services subit des pressions sur les prix, des coûts plus élevés pour la main-d'œuvre. On connaît ses problèmes côté main-d'œuvre, difficile de trouver des employés alors qu'on peut s'éloigner peut-être de l'épidémie de COVID et qu'on passe de plus en plus vers le service. Il semble que les gens voudront voyager, aller manger au restaurant, faire des choses amusantes. On ne faisait pas pendant la COVID. Il faut sortir de chez soi, et pour ça, il faut pour les services du personnel. Le taux de chômage est très faible aux États-Unis, plus faible que depuis 15 ans, et au Canada, des taux record. Les salaires grimpent. La Fed et la banque du Canada et même au Royaume-Uni, l'inflation de plus de 10 %, toutes ces grandes banques centrales vont devoir continuer de resserrer les politiques monétaires pour un avenir prévisible, ce qui veut dire que les taux d'intérêt vont probablement grimper encore un peu. En bout de piste, les taux d'intérêt devraient grimper surtout à court terme. Historiquement, ça été mauvais pour l'or, pour l'argent, et dans une moindre mesure aussi pour les métaux de base comme le cuivre. - à plus long terme, l'or, question de passer de sa? Je ne suis pas un spécialiste, mais le cours de l'or devrait monter les gens ne comprennent pas pourquoi ça baisse. Ça ne s'est pas effondré, donc lorsqu'on est bien tiré, c'est moins . . ., ses pointes, mais ce n'est quand même pas mauvais. Ça n'a pas vraiment réagi autant qu'on s'y attendait hausse de taux d'intérêt était à cause de la convexité. Mais je suis toujours favorable à la présence de l'or dans les portefeuilles, et même l'argent, moins que l'on mélange aussi, c'est une bonne protection. quand je vois l'inflation, les politiques de la Fed, ça reste valide à long terme, probablement que la Fed va permettre l'inflation d'être quelque peu plus élevée que la cible de 2 %. Probablement que ça signifiera que comparer des décennies antérieures ou des cycles antérieurs, les taux serait quelque peu plus faible que ce qu'on aurait trouvé auparavant. il y aura des limites parce qu'on veut pas dépasser 8 %, mais si l'inflation baissait 2,8 %, je ne pense pas que ce serait un vrai problème pour la Fed. Peut-être que les vrais tours vont continuer d'être accommodants. je suppose que la sienne, une fois qu'elle aura maîtrisé l'inflation, ne va pas forcément être trop ambitieuse pour ce qui est de cibler ce qu'on dit traditionnellement. Le dollar américain aussi je pense doit sans doute modérer l'écart entre ce qui se passe entre les États-Unis et le reste du monde, et donc l'or devrait plutôt s'en tirer plutôt bien. probablement qu'on verra des nouveaux pays du plus long. Assurez-vous de faire des recherches avant de placer de l'argent. Si vous avez d'autres questions envoyez-les nous par courriel ou en cliquant sur la boîte au bas de l'écran. la boîte de questions. maintenant parlons éducation. La saison des états financiers. Si vous voulez trouver les états financiers des entreprises, nous avons des outils sur CourtierWeb pour vous aider. Notre responsable de la formation, Nugwa, ça me fait plaisir de vous accueillir de nouveau. Parlez-nous de la façon de trouver ces états financiers. - Elles doivent produire les états financiers à la fin de tous les trimestres de leur exercice financier. Sur CourtierWeb, vous avez accès à trois principaux types d'états financiers. La déclaration de revenus, celle des dépenses… nous allons voir ces trois états financiers. Vous cliquez sur recherche d'abord, sur titres boursiers, actions boursières, vous voyez ici par exemple sous fondamentaux, tels aux états financiers et vous trouvez ce bilan. Les revenus d'abord. profits et pertes, en d'autres mots. On voit ici des renseignements sur le revenu total de la compagnie. Ça vous donne une idée de ce qu'on prévoit. Vous avez le bilan qui montre la valeur nette de la société à tout moment donné. L'ensemble des actifs, c'est-à-dire ce qui est propriété de la compagnie, ensuite son passif, ce que la compagnie doit, et puis les actions des actionnaires. En conjuguant le tout, on voit ce qu'il en est. Finalement, il y a la déclaration du flux de trésorerie. Ça nous indique à quel point la compagnie arrive de façon efficace à gérer son flux de trésorerie. Ça lui permet de rembourser ses dettes, et de financer ses dépenses d'exploitation. Vous pouvez trouver des renseignements sur cela sur une base annuelle ou trimestrielle. Pour tous ces états financiers. - Très bien, très intéressant, merci beaucoup de vous être joint à nous. - Merci de m'avoir invité. - Nugwa Haruna, qui s'occupe de formation chez Placements directs TD. Nous avons des vidéos de formation sur toutes ces questions, des classes de Maître(... ) Elle va répondre à vos questions sur la plate-forme CourtierWeb. Elle sait tout ce qu'il y a à savoir sur cette plate-forme. Envoyez-nous vos questions d'avance. avez-vous des questions sur place. Ce qui se passe dans les marchés? Nos invités veulent vous entendre. Envoyez-nous vos questions. Il y a deux façons de procéder. Vous prîmes envoyer un courriel à tout moment, MoneyTalkLive@TD.com, ou encore utiliser la bonne question au bas de l'écran. Envoyez-nous vos questions et nous verrons si un de nos invités puis répondre ici même à notre émission. Nous revenons maintenant avec Bart Melek, qui va répondre à vos questions sur les produits de base. le secteur alimentaire, pensez-vous que c'est un problème à long terme? - Je n'apporte pas officiellement les produits agricoles de base, mais j'ai quelques opinions là-dessus. Il y a divers facteurs qui jouent, l'offre et la demande forcément, on est au courant, et à l'heure actuelle, il y a cette guerre dans un des pays qui les plus grands producteurs de produits alimentaires. Il y a ce conflit russo-ukrainien et les céréales sortent moins du pays. Ça risque de créer des manques de la famine dans le monde. Maintenant, il y a des problèmes pour ce qui est du gaz naturel, des prix plus élevés, ce qui veut dire que les prix de l'engrais, de l'azote on utilise beaucoup pour sa transformation du gaz naturel, les prix de l'azote de ces produits ont grimpé aussi. Non seulement pour l'azote, mais aussi pour la potasse. Encore une fois, la Russie et les craignent, ce sont des exportateurs de potasse. Le Canada est le premier exportateur, mais de fait, ça ne suffit pas. Intensité de l'utilisation de ces engrais chimiques va probablement(...) par conséquent, la productivité des récoltes sera plus faible ça veut dire que l'offre, par opposition à la demande lui sera moindre aussi. De plus, il y a un problème de sécheresse dans divers coins du monde. Notamment à cause du changement climatique. Par conséquent, ces problématiques à l'heure actuelle pour ce qui est du secteur alimentaire. Pour le fourrage des animaux, ça va grimper aussi, les produits de la viande, la viande elle-même, ça va sans doute subir des pressions à la hausse pour le prix. J'ai bien peur donc que les prix des alimentsvont grimper en 2020: - situation préoccupante, vous la verrez à résumer. On commence à parler d'alimentation, ensuite azote, gaz naturel, du coût de la vie, d'alimenter ces familles. Tous interreliés, alors s'il y a un problème dans un domaine, ça a des conséquences ailleurs. - Oui tout à fait. C'est une chaîne d'approvisionnement complexion a même pas parlé de la logistique de tout ça. Les questions de camionnage, par exemple, les usines de transformation, que ce soit en Chine ou ailleurs dans le monde. Les coûts de carburant ont beaucoup grimpé aussi. Bien souvent, on prévoit d'avance et les mesures de couverture peut-être sont épuisées et les producteurs des aliments transformés maintenant devront payer le prix complet et nous faire payer ce prix, nous comme consommateur. C'est un vrai problème. Un vrai problème non seulement l'Amérique du Nord, mais bien pire encore, dans les marchés émergents. Tout spécialement les endroit qui importait des céréales de l'Ukraine. - Voici une autre question qui nous est envoyée. On a parlé plutôt de l'or. Est-ce qu'on peut entendre votre point de vue sur le cuivre? Le cuivre évidemment étudié dans le secteur industriel, mais qu'en est-il de son importance dans l'économie mondiale? - Eh bien, d'abord, j'aime beaucoup le cuivre. Je pense que c'est le grand métal indispensable à l'avenir pour les véhicules électriques, pour l'énergie verte, pour le transport d'énergie et d'électricité, tout ce qu'il nous faut pour réduire notre empreinte en matière de gaz carbonique. S'il y a un métal qui est indispensable et difficile à remplacer, c'est le cuivre. Cependant, plus cuivre se vend des prix très élevés depuis quelques mois. Mon. . . plus de 10 000, et maintenant, il y a la Chine qui ralentit considérablement, comme je l'ai dit. Peut-être qu'il y aurait pour ce qui est du PNB des problèmes et il y a(...) alors que la COVID devient moins problématique, cela signifie que les stress qu'on a constatés dans les marchés vont continuer de se réduire quelque peu. Les stocks de biens qui contiennent du cuivre, que ce soient des tuyaux, qui servent pour les nouvelles constructions, qui réagissent au taux d'intérêt plus élevé, et des systèmes disons, je ne dirais peut-être pas de climatisation, mais plus tard dans l'année. Quoi qu'il en soit, les produits industriels qui font usage de cuivre, il y en aura moins. Alors que l'offre va se resserrer, ça peut signifier que des gens vont vouloir vendre. Nous avons vendu à découvert le cuivre récemment, à 8000, nous pensons que ça pourrait baisser jusqu'à 7600 ou 7000. Historiquement, ça reste quand même un excellent prix, mais ce n'est pas le prix le plus élevé qu'on évolue. Il y a un risque à la baisse. Historiquement, pendant la récession, ou un ralentissement, un cycle au ralenti, quand la Fed et d'autres banques centrales, comment dire? Participe ou génère des politiques monétaires plus serrés, en général, c'est entre 40 et 60 pour cent de réduction du prix du cuivre. Nous sommes pessimistes pour l'instant, nous pensons qu'à long terme, le cuivre et le métal. Nous pensons à long terme, est-ce qu'on aura ce docu? Si c'est le métal qui est au centre de tout ce qu'on voudra faire pour être notre empreinte carbonée? - On aura pas assez de cuivre. On en a assez pour quelques années, mais si nous avons raison, il a de grands changements de par le monde pour produire des véhicules qui ne produisent pas de gaz carbonique, il n'y a pas eu assez d'investissement pour garantir l'offre de cuivre à long terme. À long terme, il y aura peut-être un vrai problème, et de fait, mon hypothèse, c'est que toute la réduction de gaz carbonique de par le monde dans l'économie mondiale pourrait très bien être compromise si on ne voit pas d'investissement à plus long terme assez rapidement pour la production, pour le découverte de cuivre. Sarah est important d'en tenir compte, mais je pense quand même qu'une fois qu'on aura commencée à récupérer, que la politique monétaire sera relaxée, relâché et qu'on sera de nouveau dans la croissance, le cuivre pourrait beaucoup étonner les gens en 2024 et 2025. - bien. C'est fascinant. On reviendra vos questions, mais assurez-vous de faire vos propres recherches avant de faire des placements. Si vous avez une question sur les placements ou ce qui se passe dans les marchés, nos invités veulent vous entendre. Envoyez-nous vos questions. Il y a deux façons de communiquer avec nous. D'abord par courriel à moneytalklive@td.com ou encore utiliser la boîte de questions au bas de l'écran. Tapez votre question et envoyez-la nous.on verra si nos invités peuvent répondre immédiatement. c'est le moment où la Fed réunit des gens pour son symposium à Jackson Hole. Les investisseurs sont très curieux. Anthony Okolie va répondre à vos questions. - On s'attend une hausse d'intérêt de sa compagne basse en septembre et novembre, pour atteindre 3,75 % des sens. Les marchés prévoyaient que c'était(...) nous pensons ce qu'en juillet, l'assiette va annoncer son intention d'avoir des politiques de resserrement pour que l'inflation soit réduite vers 2 %. Il y aura ce symposium à Jackson Hole qui va sans doute renforcer ce message à l'effet qu'il aura de nouveau une hausse des taux d'intérêt (...) par conséquent ça pourrait mettre la table pour ralentir le ralentissement. TD Security, il y aura peut-être plus de problèmes géopolitiques. - Vous avez parlé de ralentissement. Le relâchement des politiques monétaires. Ça ne se fera pas au ralentissement. Non on a parlé du pivot de la Fed, mais qu'est-ce que vous pensez qu'il en est maintenant? - Nous pensons plutôt que la Fed va sans cesser de hausser les taux d'intérêt qu'elle va commencer à faire son pivot et relâcher la politique monétaire le troisième trimestre de 2023. De plus, on prévoit aussi que les marchés vont commencer à prévoir une fin au resserrement quantitatif à ce moment-là. - Merci beaucoup. Voyons maintenant ce qu'il en est des marchés boursiers. Bay Street et Wall Street, TSX est à peu près au même niveau qu'au début de notre mission. Baisse de 180. À 19 931 à l'heure actuelle. Il y a beaucoup de pression à la baisse. (. ..) Neuf 86 pour Crescent Point Energy, 1/2 % la baisse. Les secteurs de la technologie, évidemment, en subissent les conséquences. On voit que Shopify est à 43,09. Une baisse de 3 %. Du côté du S&P 500, le secteur est à la baisse aussi. De façon généralisée. 1,7 % ou presque à la baisse. Secteur technologie, le Nasdaq, une baisse d'un peu plus de 2 %. Maintenant, les grandes banques, Bank of America, 34,67 $ l'action, une baisse de 2 %. Nous retrouvons Bart Melek pour répondre à vos questions. Voici quelques choses, en fait on a parlé des cours de certains produits de base, ça renouvelait l'intérêt, est-ce que ça a renouvelé l'intérêt pour le nucléaire et est-ce que ça va continuer, c'est intérêt pour le nucléaire? - encore une fois, je ne prédis pas officiellement ce qu'il en est pour le cours de l'uranium, mais le nucléaire va être essentiel à pour réduire notre empreinte carbonique. Des pays comme la Chine(... ) d'autres outils vont agir demain. Une raison clé à cela, ce qui est d'abord l'uranium et les centrales nucléaires ne produisent pas de gaz carbonique. Et sont une bonne source d'approvisionnement stable en énergie. Nous savons qu'il y a un problème pour ce qui est du solaire et de l'éolien à cet égard. Le problème, c'est bien entendu qu'il n'y a pas toujours du soleil quand on a besoin d'énergie. Aux heures de pointe de la demande, écouter, il n'y a pas toujours de soleil où il n'y a pas toujours le vent requis pour l'éolien. Au plan planétaire, en Amérique du Nord et en Europe, on n'a pas la capacité d'entreposage encore de l'énergie pour ces énergies renouvelables qui ne produisent pas de gaz carbonique. ce n'est pas comme maître du gaz naturel dans un réservoir quand on veut approvisionner ces énergies dites propres. Par conséquent, on aura besoin de beaucoup de production énergétique qui proviendrait, qui serait de nature plus stable. Donc on aura besoin de ses autres intrants et il me semble que le nucléaire est une bonne solution pour offrir de l'énergie bon marché sans produire de gaz carbonique. Évidemment, ça pose d'autres problèmes environnementaux. Les gens sont inquiets, et on le comprend. En bout de piste, si on veut utiliser de l'énergie dans les quantités où on a l'habitude de les utiliser devant le monde, on va en utiliser de plus en plus, eh bien je pense que les nucléaires seraient une source viable d'énergie qu'on devra envisager. - c'est tout le temps dont on disposait. Quelques idées en terminant. C'est un peu fou, les prix des produits de base, qui s'annonce maintenant? - Oui ça été un peu particulier, notamment à cause de la Chine. Un ralentissement est prévu là-bas en Chine. Nous avions prévu de bon augmentation de la demande alors que la Chine devait ressortir de la pandémie. Il semble maintenant que ce ne sera pas aussi rapide qu'on l'aurait voulu. Ça pourrait se poursuivre en 2023. Cette pandémie. On ne le sait pas. Bien entendu, nous dans les marchés avons beaucoup réagi à ce que . avait annoncé et n'a pas dit. Je pense que grâce au symposium, on aura plus d'indications quant à ce que la Fed veut faire. Chez valeurs mobilières TD, (...) le pivot en fin d'année c'est peut-être plus raisonnable. On verra ce qu'il en est de l'inflation et la Fed va nous indiquer sa façon de percevoir les problèmes. J'aime à dire que prévoir, c'est difficile, surtout quand il s'agit de prévoir l'avenir. Une grande partie de ce qui va se produire va dépendre des données qu'on constatera au fur et à mesure, mais je pense qu'il y aura un resserrement des politiques monétaires plus longtemps que prévu. - Merci à Bart Melek de chez valeurs mobilières TD. Mercredi nous aurons une émission spéciale. Nugwa Haruna va répondre à vos questions au sujet de la plate-forme CourtierWeb et comment l'utiliser. Envoyez-nous vos questions d'avance par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. C'est tout pour nous aujourd'hui, merci d'avoir été des nôtres et à demain.