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(musique) - Bonjour ici Anthony Okolie. Je remplace Greg Bonnel. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondre à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous discutons avec Andryi Yastreb de gestion de placements TD, ce qui attend le prix du pétrole est-ce que ça signifie pour le secteur canadien de l'énergie. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb avant la décision de la réserve fédérale sur les taux d'intérêt, Jason Hnatyk montre comment se tenir au courant de l'actualité économique.
Posez-nous vos questions en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
Ici, au Canada, le marché commence la première journée de bourse du mois de mai à la baisse. La faiblesse des secteurs de la santé de la consommation de masse pèse sur l'indice TSX composite. Les investisseurs attendent également la décision de la banque centrale américaine sur les taux d'intérêt plus dans la journée. Indice TSX composite se négocie en baisse de 75 points, soit 0,3 %.
Parmi les titres les plus négociés, Restaurant Brands international qui possède Tim Hortons et Burger King a vu le cours de son action augmentée mardi après avoir annoncé des membres des ventes plus élevées pour le premier trimestre.
Aujourd'hui l'action recule de près de 4 %.
Aux États-Unis, la bourse de New York a également ouvert en légère baisse avant l'annonce des taux d'intérêt par la Fed.
Les marchés ont clôturé le mois d'avril en baisse hier, mettant fin à une série de cinq mois de hausse. Il s'agit du pire mois de l'année pour la bourse de New York. Aujourd'hui, outre la décision sur les taux d'intérêt de la Fed, les investisseurs attendent une série de données économiques pour mieux évaluer l'état de l'inflation dans l'économie américaine. Ce matin, ils assimilent des données sur l'emploi aux États-Unis qui semblent indiquer que le marché du travail ne se refroidit pas autant que prévu.
À l'heure actuelle, indice S&P 500 recule de 17 points, soit 0,3 %.
À présent, indice Nasdaq à forte composante technologique, celui-ci se négocie également en baisse de 28 points, soit environ un cinquième de pour cent.
Parmi les titres les plus activement négociés, les actions de Pfizer sont en hausse après que le géant pharmaceutique et annoncé un chiffre d'affaires supérieures aux attentes pour le premier trimestre est revu à la hausse ses prévisions de bénéfices pour l'ensemble de l'année grâce a son vaste programme de réduction des coûts et aux fortes ventes de ces produits non politiques. L'action progresse d'un peu plus de 3 %.
AMD est sous pression aujourd'hui le fabricant de semi-conducteurs a annoncé des ventes légèrement supérieures aux attentes des marchés financiers mais ses prévisions pour le trimestre ont déçu les investisseurs. L'action recule d'environ 10 %. Voilà la mise à jour pour les marchés.
Le cours du pétrole a baissé d'environ 8 % par rapport au sommet qu'il avait atteint début de l'année. Les craintes d'un conflit plus vaste Moyen-Orient s'étant apaisées. Mais compte tenu des risques liés à l'offre et la demande, quelle sera l'évolution du cours du pétroles et quels en seront les conséquences pour le secteur de l'énergie? Andryi Yastreb de gestion de placements TD nous rejoint pour en discuter.
Merci d'être parmi nous aujourd'hui.
Commençons par le cours du pétrole.
Est-ce que la fourchette de 70 à 90 $ est devenue la norme?
- Pour répondre directement, je pense que oui. Nous allons continuer de voir ça dans l'avenir. Il y a environ un an et demi que cette situation existe. C'est également une fourchette qui me paraît durable car elle satisfait aussi bien les fournisseurs que les clients.
Depuis un an, la croissance de la demande a été assez forte. Le pétrole à 90 $ n'engendre pas une baisse de la demande.
Du point de vue des fournisseurs, il s'agit essentiellement de l'OPEP. Quand on songe à l'OPEP, je crois que l'OPEP ne veut pas le pétrole à 100 $ ou plus. Sa fonction de réaction ne consiste pas à maximiser le cours de l'or, mais attirer les revenus qui permettent de répondre à leurs besoins internes, équilibrer leur budget. Mais ils ne veulent pas favoriser l'adoption des véhicules électriques, ni encourager l'accroissement d'immobilisation et de la production aux États-Unis. Le pétrole à 70, 80,90 $, satisfait tout le monde et au cours des quelques mois à venir, il sera intéressant de voir comment l'OPEP et en particulier les saoudiens envisagent de remettre sur le marché le million de barils qui a été réduits volontairement l'été dernier.
C'est le pétrole et vers le bas de cette fourchette, c'est positif, mais si le pétrole rebondit à 90, il est vraisemblable que le million de barils reviendra sur le marché. Il n'y a donc pas trop de possibilités de hausse du cours de pétrole.
- De votre point de vue, ce n'est pas nécessairement une mauvaise chose pour les compagnies pétrolières. Comment cet environnement prépare-t-il avenir des compagnies pétrolières?
- C'est intéressant. Quand on songe à investir dans les compagnies pétrolières, on voudrait que le cours du pétrole augmente de 30 ou 50 %.
Mais cela a changé. Il y a eu une année ou deux de bon rendement, il ne s'agit plus trop de la hausse du pétrole, mais il s'agit plutôt du fait que toutes les compagnies énergétiques ont des bilans très sains, un rendement de flux de trésorerie très important, il ne doit pas investir dans les immobilisations autant qu'autrefois ils peuvent restituer aux actionnaires parce que tout leur flux de trésorerie. Quand on parle du rendement plus trésorerie, pour les grands producteurs intégrés, il pourrait s'établir à sept à 8 % pour beaucoup de petits producteurs à 10 %.
Donc, de ce point de vue là, la conviction qu'il y aura une restitution de la trésorerie, si on se maintient cette fourchette qui est durable à long terme, c'est un excellent rendement au niveau des dividendes et des rachats mais il n'y a pas tellement de risques que les compagnies investissent dans les immobilisations. Historiquement, le cycle était le suivant : le cours du pétrole est élevé, fondamental, investissant davantage les cours du pétrole diminue, réduisant les immobilisations. Il y a davantage de discipline alors actuelle c'est un environnement beaucoup plus sain pour l'investissement fil du temps.
- Parlons à présent du marché canadien.
Quand on songe au secteur canadien d'énergie. Comment diffère-t-il des États-Unis?
- Cette question est excellente.
Il y a un élément très important, nous attendons depuis des années il se produit aujourd'hui même.
C'est officiellement opérationnel à compter de ce matin. Il s'agit de prendre du brut commercial, de remplir les pétroliers. C'est très important pour le secteur canadien de l'énergie. On l'attend depuis des années. Nous aurons un demi-million de barils de capacités supplémentaires pour expédier davantage de produits du Canada, ce qui est formidable.
Cela signifie que pour les producteurs canadiens peuvent investir la croissance au fil du temps, et deuxièmement, ça signifie que la tarification des producteurs canadiens sera plus durable au fil du temps. Il y a eu des périodes dans le passé où la production était largement supérieure à la capacité. Le pétrole canadien était vendu avec un rabais considérable à ce qui était difficile d'exporter le pétrole du bassin.
Avec ce nouveau régime, d'ici quelques années, la possibilité donc entamée une période de croissance.
Combien de temps faudra-t-il pour cette capacité soit utilisée? On estime que ce centre de high cinq ans. Deux ans c'était un peu trop ambitieux, compte tenu de la discipline des entreprises au niveau de l'immobilisation, cinq ans, c'est sans doute trop long. Trois ou quatre ans à mon avis.
C'est une estimation plus prudente.
Le deuxième facteur pour le secteur canadien de l'énergie par rapport au secteur américain, c'est que le secteur canadien a bénéficié de la faiblesse du dollar canadien. Le dollar américain a augmenté par rapport à presque toutes les grandes devises, et le dollar canadien, compte tenu de ce qui se passe dans le budget. Cette faiblesse, si elle se poursuit, elles se ratent un facteur très favorable pour les producteurs canadiens poissons considèrent le pétrole canadien, pour le brut de référence, se situe vers 90 $, et pour le brut synthétique plus de 110 $. Donc ce sont d'excellents prix pour les producteurs canadiens.
- Passant du pétrole gaz naturel. Comment se présente l'environnement pour ce produit?
- Le gaz naturel est intéressant, parce que nous avons vu dans ce marché récemment, ou depuis six mois ou neuf mois, le gaz naturel s'est essentiellement effondré. Le cours du gaz naturel au comptant est inférieur à deux dollars par pieds cube, que cela signifie, c'est que la demande est très faible. Une bonne partie des facteurs qui sont à l'œuvre, deux hivers très cléments de suite. En outre, cet hiver si, l'hiver a été clément non seulement d'Amérique du Nord mais en Europe. Donc deux parties et d'autres de la planète, les stocks sont élevés à la fin de la saison du chauffage. La production demeure très bonne et les réservoirs seront plaints d'ici septembre octobre.
Après quoi y aura plus d'espace de stockage.
- Affichant donc un graphique.
Ceci montre deux choses. D'abord la ligne verte montre la courbe à terme aujourd'hui pour le gaz naturel. C'est le cours du gaz naturel sur les marchés à terme. Vous pouvez la négocier pour livraison dans un mois, dans six mois, en deux mil 26 août 2028. Cette faiblesse dont je parlais, la ligne verte est inférieure aux lignes orangées grises qui correspondent à une valeur de six à 12 mois. Mais ce qui est intéressant, c'est qu'à l'extrémité éloignée de la courbe, en 2028, 2026, c'est là que ça devient intéressant pour le gaz naturel. Dans de ou quatre ans, nous savons que pour répondre à la faiblesse des cours, une certaine production a été réduite. Il y a eu un pic de production d'environ 106 PCF par jour, maintenant nous sommes à moins de 100.
Mais l'autre élément, c'est que nous savons qu'il y a davantage de capacités de gaz naturel liquéfié. Il y a un terminal qui entre en vigueur au Canada cet automne, y en a d'autres États-Unis. Il y aura davantage de demandes et ses stocks élevés ne dureront pas toujours. Les marchés nous disent alors actuelle que le cours du gaz en deçà de deux dollars, la plupart des producteurs ne gagnent pas d'argent en vendant comptant, mais entre 2026 et 2028, courait toujours de quatre dollars. Cette attente est essentiellement au même niveau qu'il y a un an.
Si le marché est correct et que nous passons de moins de deux dollars à quatre dollars, ce sera une source de rentabilité pour les entrepris enjeux.
- Beaucoup de facteurs en cause. Excellent début d'entretien. Andryi Yastreb répond à vos questions sur le secteur de l'énergie dans quelques instants. Vous pouvez nous le présente autant par courriel à moneytalklive@td.com.
Ou dans la boîte de questions bas de votre écran.
À présent l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Comme nous le disions, mercredi marque la date officielle du début du projet d'expansion de l'oléoduc trans mountain attendu depuis longtemps et dans la construction a duré plus de quatre ans.
L'oléoduc s'étend de l'Alberta à la Colombie Britannique, et devrait porter la capacité de transport à 890 000 barils par jour et ouvrir des marchés d'exportations mondiaux pour le pétrole canadien.
L'augmentation de la capacité devrait contribuer à améliorer le prix que les compagnies pétrolières canadiennes reçoivent pour leurs produits.
Les actions de Starbucks sont sous pression après que le gérant des chaînes de café est annoncé des bénéfices et des revenus plus faibles que prévue pour le deuxième trimestre. Starbucks fait état d'une diminution des ventes dans les magasins comparables et d'une baisse d'achalandage dans toutes les régions, y compris les États-Unis et la Chine, son deuxième marché. Le gérant du café à expliquer ces résultats décevants par une clientèle plus prudente, concurrence accrue, une détérioration des perspectives économiques. L'action de Starbucks dégringole de plus de 16 %.
Enfin, Johnson and Johnson a déclaré qu'elle paierait 6,5 milliards de dollars pour régler la quasi-totalité des poursuites intentées à l'encontre de ces produits à base de talent qui aurait provoqué des cancers de l'ovaire. Dans le cadre de cet accord, Johnson & Johnson réglera les milliers de poursuites. Un troisième dépôt de bilan. La nouvelle donne le coup d'envoi de pour permettre aux clients de d'arriver à un accord.
Après un coup d'œil sur les marchés.
L'indice SCP TSX, ou plutôt l'indice S&P 500 recule modestement de 0,3 %, plus de 17. .
Andryi Yastreb répond à vos questions sur le secteur de l'énergie. Tout d'abord, quand prévoyez-vous que l'écart de prix entre le pétrole de référence canadien et le bruit de référence américain se réduira? Est-ce que ça profitera aux compagnies pétrolières canadiennes en 2024?
- Nous en avons parlé un petit peu, qu'en pensez-vous?
- Je crois que c'est une question très pertinente. J'ai un autre graphique pour vous montrer. Essentiellement, la réponse est que ce phénomène s'est déjà produit.
L'écart est à présent de 12,40 $. La différence a beaucoup fluctué au cours du temps. Historiquement il y a eu beaucoup de volatilité. La moyenne est d'environ 16 $ depuis 10 ans. Parfois il y a eu une explosion, jusqu'à 30 ou 40 $ de rabais du bruit canadien par rapport brut américain.
L'impact du nouvel oléoduc, c'est que rabais va diminuer. Nous aurons capacité excédentaire, nous ne serons pas obligés de vendre notre pétrole avec un tel rabais.
La grande question est de savoir quelle sera la nouvelle fourchette. Je crois que selon le consensus, rabais s'établir entre 10 et 15 dollars. C'est ce que la plupart des producteurs me disent de leur point de vue.
Où cela sera exactement, nous verrons. Je crois que ça continuera d'être volatile mais je ne crois pas que ce sera durablement en deçà des 10 $. La raison en est que les coûts de transport de l'oléoduc Thémis ou d'autre oléoduc pour faire parvenir le pétrole canadien vers l'ouest ou vers le sud, vers la côte du col, et environ huit dollars. Il est difficile de descendre en deçà, parce qu'il faut payer les coûts de transport.
Mais pour le bruit de référence canadien, le brut lourd en général fait l'objet d'un rabais de qualité par rapport au brut américain qui est léger et non soufré, puisque les raffineurs doivent le traiter davantage afin d'éliminer le soufre du pétrole lourd. Voilà pourquoi la fourchette des 10 à 15 $ me paraît vraisemblable. Également il y aura de la volatilité dans l'année en fonction de la demande et des choix faits pour les raffineries.
- Ce sera intéressant à surveiller.
- Nous sommes essentiellement dans cette fourchette. Beaucoup d'action qui sont en position d'en bénéficier ont d'ores et déjà surclassés.
Alors que ces nouveaux volumes commenceront à être acheminés vers l'ouest.
- Votre point de vue sur Canadian Natural Resources use?
- C'est le titre d'énergie le plus important au Canada. Il n'y a pas de raffinage. C'est une compagnie très bien gérée.
Il y a également un prix supplémentaire.
Il s'agira de l'un des principaux expéditeurs sur l'oléoduc Thémis. Il y a un point intéressant pour C une Q en particulier cette année lorsque la compagnie a donné une orientation pour cette année. Il y a une certaine flexibilité au niveau des immobilisations.
Ce que ça signifie, c'est qu'il y a certains projets de sables bitumineux que la compagnie peut achever. Ces dépenses dans le premier trimestre porteront sur ces projets-là. Mais les dépenses consacrées au pétrole conventionnel sont plutôt dévolues au deuxième semestre. La raison en est qu'est que selon l'évolution des marchés et des cours du pétrole, il sera possible de moduler les dépenses à la hausse ou à la baisse selon que la compagnie voudra investir ou bien économiser du flux de trésorerie. C'est un facteur de différenciation important pour la compagnie.
- Bien sûr si on parle de risques, il s'agit surtout du cours du pétrole et des différentiels, mais comme je l'ai dit, la compagnie semble toujours coûteuse par rapport à ses pairs. Si vous recherchez des actions au rabais ou qui est un levier pour tel ou tel domaine, c'est une grande compagnie très diversifiée. Elle correspond aux besoins des investisseurs à long terme qui s'appuie sur les résultats historiques très favorables, mais ce n'est pas nécessairement pour tous les portefeuilles.
- On poursuit avec l'uranium. Que pensez-vous du secteur de l'uranium?
- Uranium est très pertinent depuis quelques années avec la guerre en Ukraine récemment le gouvernement américain à imposer des sanctions à la Russie au niveau de la chaîne d'approvisionnement, les marchés cherchent encore à déterminer s'il y aura des exceptions ou ce que signifie ces nouvelles sanctions et quelle sera leur portée. À long terme c'est très positif pour l'uranium. C'est un marché intéressant. Il y a des contrats à long terme, des services publics achètent de l'uranium en vertu de 10 à 15 ans dans l'avenir. Il y a également beaucoup de visibilité quant à la demande future parce que nous savons quels pays veulent construire quels réacteurs. Un réacteur prend cinq à 10 ans à construire, il y a donc beaucoup de visibilité au niveau de la demande. Effroi qu'il nous faudra plus d'offres d'ici cinq à 10 ans et en plus de cette offre visible, ce déséquilibre visible entre l'offre et la demande, il y a également les petites réacteurs modulaires, une technologie relativement nouvelle qui est en cours de montée en puissance. Ce n'est pas une technologie nouvelle, nous utilisons des petits réacteurs dans les sous-marins les porte-avions et aux fins d'exploration. Il s'agit : une technologie existante et de l'appliquer à des fins commerciales. Je crois que cela se fera et cela ne figure pas dans les estimations de la demande. Il faudra du temps. C'est sans doute d'ici 2030 que cela parviendra à la commercialisation plan de la technologie, mais la perspective est assez favorable.
Par ailleurs, à court terme, c'est assez intéressant parce que ce déséquilibre de l'offre de la demande est très visible pour tout le monde et les actions d'uranium se sont très bien comportées.
Uranium en tant que produit s'est très bien comportée depuis deux ans. À partir de maintenant ça devient intéressant de savoir dans quelle mesure la croissance future et prise en compte. Une bonne partie est prise en compte et par ailleurs quand on songe aux actions dans l'industrie, il y a Cameco qui est l'un des plus gros producteurs et qui possède plusieurs mines importantes de grande qualité, et puis il y a plusieurs autres sociétés minières mais la plupart d'entre elles n'ont pas encore de mine. Elles ont un projet et devrait réunir des capitaux pour conserver une mine et l'exploiter. Il y a beaucoup d'étapes exécutées et elles en sont encore à un stade très précoce.
- Fait toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement.
Andryi Yastreb répond à d'autres questions sur les actions du secteur de l'énergie dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps@moneytalklive@td.com.
À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Nous attendons la décision de la fête sur les taux d'intérêt plus tard dans la journée. Si vous souhaitez rester à l'affût des grandes annonces économiques, CourtierWeb vous propose des outils. Jason Hnatyk, formateur principal à Placements directs TD se joint à nous.
- Bonjour, Jason. Comment les clients peuvent-ils rester informés des événements et rapports économiques majeurs?
- Bonjour Anthony.
Se tenir au courant de l'actualité, c'est un combat de toujours pour les investisseurs, qu'il s'agisse d'un événement fortuit ou prévu longtemps à l'avance comme l'annonce de la fête aujourd'hui. Voici comment se tenir au courant. La page d'accueil de CourtierWeb, je voudrais signaler une de mise à jour très utile. Tout d'abord, la section mise à jour sur le marché au coin supérieur droit de la page d'accueil de CourtierWeb.
Vous remarquez qu'il y a deux informations très récentes qui font évoluer le marché.
11 minutes et 13 minutes, les bulletins d'information s'afficheront dans cette zone presque à la minute près. Ensuite, si vous voulez vous tenir au courant des changements et des actualités, nous proposons un rapport pour les marchés canadiens américains en tout début de journée.
Approfondissons un peu certaines informations. Nous cliquant sur l'onglet recherche et sous la rubrique marchée, nous cliquant ce rapport. Nous trouverons ici de nombreux rapports de grande qualité. La Banque TD beaucoup d'analystes respectés de l'extérieur, comme Argus M star. Il s'agit de la possibilité d'obtenir des aperçus de nos collègues à Service économique TD. En déroulant la page, à mi-chemin, on peut accéder au rapport de Service économique TD en cliquant sur le lien, on arrive à la page de Service économique TD très riche en informations. Il y a le rapport hebdomadaire de synthèse qui réunit les grands éléments économiques qui vous affectent, vous, le marché de l'emploi, le marché du logement et l'économie, et les marchés bien entendus poivrent au-delà de cela, vous remarquerez au sommet de la page que l'on peut choisir différentes régions géographiques. On peut se renseigner sur ce qui se passe au Canada, aux États-Unis ou encore dans des domaines spécifiques, par exemple le marché du travail, immobilier et ainsi de suite. Il y a également la section finance politique gouvernementale. Nous pouvons prendre connaissance des rapports sort indice des prix à la consommation marchée du travail.
Beaucoup d'outils pour vous tenir au courant.
- Voilà un excellent survol, Jason. Y a moyen de demander à CourtierWeb de vous avertir lorsque des événements importants font là une? Suite oui, bonne question.
Oui effectivement, les alertes ne sont pas révolues, dévolus uniquement aux actions européennes B. Elles peuvent s'appliquer également aux informations et aux commentaires. Voici comment.
Nous cliquant une nouvelle façon onglet recherche. Cette fois-ci sur la rubrique outils, nous cliquant sur alertes.
Sous cette rubrique, il y a deux sections, et à la gestion des alertes où l'on peut faire une recherche sur différentes actions. Vous voyez que j'ai une ou deux compagnies très connues. Il y a également un bouton qui indique : alerte sur l'actualité. Il est possible de choisir soit les analyses générales du marché, ou bien est ce que je montre aujourd'hui l'anglais nouvel et recherche. Pouvez faire une recherche des catégories spécifiques Wi-Fi il y a un élément important pour vous pouvez sélectionner un mot-clé. Par exemple nous pouvons saisir taux d'intérêt.
Cela va permettre de passer au crible toute l'actualité et d'afficher les informations relatives aux taux d'intérêt.
Vous pouvez choisir une adresse courriel et les informations vous sont communiquées immédiatement dans votre boîte de courriel. C'est ainsi que CourtierWeb vous permet de vous informer facilement.
- Merci, Jason.
- Je vous en prie, Anthony.
- Jason Hnatyk formateur principal à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb ou utiliser ce code QR pour vous rendre la page YouTube de Placements directs TD vous trouverez encore plus de vidéos informatives.
À présent, je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements?
Ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser soit par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Andryi Yastreb répond à vos questions sur les actions du secteur de l'énergie. Le gaz naturel liquéfié. Pourquoi le Canada s'abstient-t-il toujours de participer au marché mondial du gaz naturel liquéfié?
C'est une occasion ratée.
- Il y a un certain nombre d'éléments en cause.
Le Canada ne s'abstiendra pas indéfiniment de participer au marché du général. Le premier terminal canadien va entrer en service au milieu de cette année. Le Canada va donc se lancer sur les marchés du jet NL dans le monde, mais la question est de savoir pourquoi nous arrivons avec un tel retard. Il y a certaines raisons économiques, que ce soient les oléoducs T et mix ou l'oléoduc costaud le gaz qui rejoint les terminaux gênés, le coup double ou triple par rapport au budget général. Construire de l'infrastructure en Amérique du Nord, c'est beaucoup plus coûteux que ça n'était autrefois. Il y a des raisons économiques à cela. Les compagnies sont très prudentes. Il y a un autre élément, c'est que nous avons vu une tendance en faveur de la carboneutralité dans le cadre de la lutte contre le changement climatique. Au niveau politique, il y a un tiraillement. Nous voulons réduire nos émissions Canada, nous sommes parmi les chefs de file dans la lutte contre le changement climatique,, mais en même temps économiquement, cela aurait du bon sens pour nous d'exporter davantage. Selon moi au niveau de la lutte contre le changement climatique niveau mondial, cela aurait du bon sens d'exporter davantage de gaz naturel, car le gaz naturel sert surtout à remplacer d'autres formes d'énergie. On pourrait remplacer le charbon, réduire les émissions de gaz carbonique considérablement. C'est bien mieux pour l'environnement et en plus le charbon est également plus polluant sur d'autres plans. C'est donc meilleur pour la santé.
C'est pourquoi en Europe le gaz naturel a été désigné comme combustible de transition. Il aimait du gaz carbonique, ce n'est donc pas aussi écologique que l'énergie solaire par exemple, mais c'est tout de même une amélioration.
- Je crois que le chancelier allemand s'est rendu au Canada et a demandé davantage de gaz naturel liquéfié. On lui a dit qu'on ne pouvait pas lui en fournir.
Et quand on parle compagnies canadiennes qui en produisent, elles ont beaucoup de ressources. Certaines compagnons 50 ou 70 années de réserve et n'ont même pas encore découvert tout ce qu'il y a dans les gisements.
Alors je crois qu'il s'agit d'une occasion ratée. J'espère que les politiques évolueront et nous permettrons de rattraper.
- Très bien, question suivante.
Sur le maximum de la demande de Petra, quand cela sera-t-il atteint? Par une ou deux décennies? Suite une autre question intéressante. Presque tout le monde s'entend pour dire que nous atteindrons un maximum un moment donné. La question est de savoir quand.
Selon certaines estimations, cela pourrait être des 2026 houx 2027. Nous sommes déjà en 2024 et la demandes de pétrole se porte bien.
L'infrastructure verte, les stations de chargement ne sont pas encore mises en place.
Je pense qu'il y aura un maximum d'ici cinq à 10 ans. Si vous songez à la demande de peintre, historiquement elle l'augmente d'environ 1 million ou 1,5 millions de barils par an.
D'ici 10 ans, il aura une augmentation de 10 à 15 millions de barils. Si on parvient à une pénétration de 30 % des véhicules électriques d'ici 10 ans, la Chine est déjà au niveau des ventes, la Norvège est largement, l'Europe y parvient. Si on arrive à 30 %, si vous songez à l'utilisation du pétrole, le car du pétrole est consacré aux véhicules de tourisme. Si nous remplaçons 30 % de cette consommation par des véhicules électriques, cela aura un impact de 7,5 millions de barils, donc au moins le total de la croissance totale dans une décennie sera éliminé par le passage à 30 % de véhicules électriques ce qui serait raisonnable d'ici 10 ans. Deuxième élément, beaucoup de constructeurs automobiles mettent de l'avant des hybrides. Différents pays adoptent des réglementations plus strictes, même les véhicules ordinaires et les hybrides seront moins gourmandes, ce qui va également entamer la croissance de la demande et puis il y aura des camions électrifiés, des autobus électrifiés certains des autres éléments de la demande, par exemple remplacement des cuillères en plastique, au fil du temps ça va être un facteur négatif pour la demande de pétrole. Ces organes d'ici cinq à 10 ans et aura sans doute assommée, mais inversement il y a beaucoup de sources de demandes qui seront difficiles à remplacer. Par exemple pour l'aviation, on n'en parle, il y a certains prototypes, on parle de carburant d'aviation durable, mais on va pouvoir remplacer 10 % de la demande actuelle, et la demande de Petra pour la version augmente rapidement.
À l'heure actuelle, il n'est pas faisable de s'en passer. Et puis il y a la pétrochimie.
Des éléments qui entrent dans la composition des produits de consommation des matières plastiquent et d'autres éléments. Une bonne partie de sa demande continuera d'augmenter. Je pense qu'il y aura une demande persistante de pétrole.
- Merci pour ces aperçus. Question suivante. Vous attendez-vous à une augmentation de l'activité de fusions et acquisitions dans le secteur de l'énergie aux États-Unis, en particulier dans le bassin permis.
Suite il y a eu beaucoup d'activités depuis 12 mois. Certaines opérations les plus importantes jamais annoncées. Depuis Exxon, en dernier, les activités se poursuivront pour plusieurs raisons. Tout d'abord, cela a du bon sens pour une compagnie de gaz de schiste d'augmenter la productivité afin d'améliorer les marges.
C'était un des principaux leviers dont elle disposait pour réduire le seuil de rentabilité au niveau des coûts et générer des produits plus importants. On est passé de forage latéraux de un mil, maintenant Nana 2000 et 3000 et au-delà. Pour cela il faut avoir beaucoup de terrains contigus.
Il faut avoir d'importants lots, par conséquent il faut consolider beaucoup plus. C'était un facteur. L'autre facteur, c'est qu'il y a eu beaucoup d'entreprises privées et beaucoup d'industries, et une bonne partie de cet argent était investie il y a des années quand Shell construisait. En général, les entreprises de capital-risque cherchent à vendre l'entreprise ou réaliser un premier appel public à l'épargne. Ce pense que ça va se poursuit, et nous en sommes sans doute au-delà du pic d'activité. Chevronné Exxon, car il ne s'agit pas d'une compagnie de pétrole de schiste, c'est une compagnie qui est surtout présente en Guyane et offshore dans le Golfe du Mexique. Mais ce que chevronné recherche, c'est la croissance du pétrole offshore en Guyane.
Exxon a contesté, affirmant qu'elle a un droit de premier refus sur l'actif. Il y aura arbitrage. Nous verrons comment cela se déroulera. Si Exxon a raison et que l'opération s'effondre, ce sera intéressant de se demander quel sera le sort de chevron qui a déjà montré qu'elle doit se consolider et croître par fusions-acquisitions. Peut-être y aura-t-il une autre opération importante.
Nous le verrons.
- Andryi Yastreb répond à d'autres questions sur le secteur de l'énergie dans quelques instants. Faites vos propres recherches avant : une décision de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements? Ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser soit par courriel@moneytalklive@td.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Vous invitez pourrez vous répondre en direct.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser les mouvements sur le marché. Voici indice TSX 60 en fonction du cours et du volume.
Le secteur de l'énergie en haut à gauche.
Il y a quelques pressions sur les quantités d'énergie au Canada, ces novices est en baisse, Suncor, certaines faiblesses. Cameco, la compagnie d'uranium est en hausse de plus de 2 %, bien sûr.
Sous pression mardi après avoir annoncé une perte, il y a des offres aujourd'hui.
Ensuite l'indice S&P 500. Voici les actions de technologie qui affiche une certaine faiblesse des grands fabricants de puces aux États-Unis, AMD a annoncé des ventes qui dépassent les estimations pour le premier trimestre, mais peut-être que ces pronostics ont-ils déçu. Il y a une certaine faiblesse, qui a un effet généralisé sur d'autres fabricants de plus comme NVIDIA. Ensuite, le secteur de la technologie, et puis en bas le secteur des biens de consommation et services cycliques, Starbucks est un net recul, les actions sont sous pression après des résultats pour le deuxième trimestre très en deçà des prévisions. Amazon est en légère hausse après qu'elle ait annoncé des résultats qui dépassaient les attentes pour le premier trimestre. Andryi Yastreb de gestion de placements TD répond à vos questions sur le secteur de l'énergie.
Que pensez-vous de Tourmaline Oil?
- Tourmaline Oil est le plus gros producteur de gaz naturel au Canada. C'est une compagnie à la grande capitalisation de grande qualité, bien géré. La thèse de placement pour cette compagnie, c'est qu'elle offre un bon rendement dividendes.
La compagnie est décidée à restituer la trésorerie par le biais de dividendes spéciaux et de rachat d'actions.
On peut en tirer un bon rendement.
La demande de gaz naturel va augmenter d'ici deux ans et les perspectives de la compagnie sont très intéressants. En plus, la compagnie offre une certaine croissance. Le gaz naturel liquéfié va retirer une certaine quantité de gaz en Amérique du Nord. La croissance devrait être à un chiffre en matière de production. Inversement, les perspectives pour le gaz naturel sont toujours assez limitées.
Au niveau du secteur du gaz naturel, les cours sont restés dans une fourchette. Il y a également une certaine sensibilité au pétrole. Un jour comme aujourd'hui lorsque le pétrole est en baisse des actions est en baisse aussi.
- Très bien, question suivante. Que pensez-vous de Whitecap?
- Whitecap est une compagnie intermédiaire au Canada. Il y a un certain nombre de choses intéressantes qui s'y passent.
C'est une compagnie qui offre une croissance organique, mais dans le passé, elle a réalisé des opérations au moment propice. Toutefois, il y a un facteur qui plane sur l'action, c'est de savoir si la compagnie va acheter autre chose.
Depuis un an environ, il y a eu quelques acquisitions. Depuis quelques années, la compagnie affiche une bonne croissance.
Les restructurer. Il y a des divisions Ouest et Est. La division a été focalisée sur la croissance organique dont je parlais, mais elle produit davantage de gaz que de pétrole. Donc le ratio du gaz au pétrole ne change pas. Cette division se concentre davantage sur le pétrole canadien léger, de méthodes traditionnelles. Ce ne sont pas les sables bitumineux.
Ce n'est pas du pétrole de schiste. Ce sont de petits pieds en Saskatchewan en Alberta. Les considérations économiques sont très favorables. Et c'est pourquoi il y a un certain nombre d'acquisitions.
Il y a un débat haussier, baissier. Est-ce que l'entreprise va réaliser une opération importante ou de petites opérations qui donnent un bon rendement. Ce sera favorable à l'action.
Une autre considération, au plan stratégique, si la compagnie continue de se déplacer vers l'ouest et d'acquérir davantage d'actifs, davantage de terrain, y aura-t-il davantage de production – du gaz que du pétrole au fil du temps? C'est un débat, et il y a l'autre élément qui n'est pas spécifique à Whitecap, mais cela s'applique à plusieurs titres canadiens dans la capitalisation boursière est inférieur à 5 milliards de dollars.
Beaucoup d'entre eux sont côtés au rabais et ses rabais ne diminuent pas, même si le pétrole approche de 90 $, depuis le début de cette année, le rabais persiste pour les plus gros joueurs. Toute l'industrie cherche à se demander comment combler cet accord, comment faire en sorte que les petits producteurs de pétrole et de gaz soient reconnus pour les marchés. Car même à 90 $, le pétrole, les investisseurs ne se détournent pas des titres à grande capitalisation pour acheter les petits qui offrent un meilleur potentiel de croissance est plus de dividendes.
- Merci Andryi Yastreb de gestion de placements TD. Plus tard dans la journée, nous aurons une réaction immédiate à la décision de la réserve fédérale sur les taux d'intérêt avec Scott Colbourne de gestion de placements TD. Cette vidéo atterrira dans votre boîte de réception ou sur notre site Money talk go.com. Plus tard dans la journée. Demain, Sam Chai de gestion de placements TD répondre à vos questions sur les titres à revenu fixe.
Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel@moneytalklive@td.com. Merci et à demain.
Aujourd'hui, nous discutons avec Andryi Yastreb de gestion de placements TD, ce qui attend le prix du pétrole est-ce que ça signifie pour le secteur canadien de l'énergie. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb avant la décision de la réserve fédérale sur les taux d'intérêt, Jason Hnatyk montre comment se tenir au courant de l'actualité économique.
Posez-nous vos questions en tout temps par courriel à moneytalklive@td.com dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
Ici, au Canada, le marché commence la première journée de bourse du mois de mai à la baisse. La faiblesse des secteurs de la santé de la consommation de masse pèse sur l'indice TSX composite. Les investisseurs attendent également la décision de la banque centrale américaine sur les taux d'intérêt plus dans la journée. Indice TSX composite se négocie en baisse de 75 points, soit 0,3 %.
Parmi les titres les plus négociés, Restaurant Brands international qui possède Tim Hortons et Burger King a vu le cours de son action augmentée mardi après avoir annoncé des membres des ventes plus élevées pour le premier trimestre.
Aujourd'hui l'action recule de près de 4 %.
Aux États-Unis, la bourse de New York a également ouvert en légère baisse avant l'annonce des taux d'intérêt par la Fed.
Les marchés ont clôturé le mois d'avril en baisse hier, mettant fin à une série de cinq mois de hausse. Il s'agit du pire mois de l'année pour la bourse de New York. Aujourd'hui, outre la décision sur les taux d'intérêt de la Fed, les investisseurs attendent une série de données économiques pour mieux évaluer l'état de l'inflation dans l'économie américaine. Ce matin, ils assimilent des données sur l'emploi aux États-Unis qui semblent indiquer que le marché du travail ne se refroidit pas autant que prévu.
À l'heure actuelle, indice S&P 500 recule de 17 points, soit 0,3 %.
À présent, indice Nasdaq à forte composante technologique, celui-ci se négocie également en baisse de 28 points, soit environ un cinquième de pour cent.
Parmi les titres les plus activement négociés, les actions de Pfizer sont en hausse après que le géant pharmaceutique et annoncé un chiffre d'affaires supérieures aux attentes pour le premier trimestre est revu à la hausse ses prévisions de bénéfices pour l'ensemble de l'année grâce a son vaste programme de réduction des coûts et aux fortes ventes de ces produits non politiques. L'action progresse d'un peu plus de 3 %.
AMD est sous pression aujourd'hui le fabricant de semi-conducteurs a annoncé des ventes légèrement supérieures aux attentes des marchés financiers mais ses prévisions pour le trimestre ont déçu les investisseurs. L'action recule d'environ 10 %. Voilà la mise à jour pour les marchés.
Le cours du pétrole a baissé d'environ 8 % par rapport au sommet qu'il avait atteint début de l'année. Les craintes d'un conflit plus vaste Moyen-Orient s'étant apaisées. Mais compte tenu des risques liés à l'offre et la demande, quelle sera l'évolution du cours du pétroles et quels en seront les conséquences pour le secteur de l'énergie? Andryi Yastreb de gestion de placements TD nous rejoint pour en discuter.
Merci d'être parmi nous aujourd'hui.
Commençons par le cours du pétrole.
Est-ce que la fourchette de 70 à 90 $ est devenue la norme?
- Pour répondre directement, je pense que oui. Nous allons continuer de voir ça dans l'avenir. Il y a environ un an et demi que cette situation existe. C'est également une fourchette qui me paraît durable car elle satisfait aussi bien les fournisseurs que les clients.
Depuis un an, la croissance de la demande a été assez forte. Le pétrole à 90 $ n'engendre pas une baisse de la demande.
Du point de vue des fournisseurs, il s'agit essentiellement de l'OPEP. Quand on songe à l'OPEP, je crois que l'OPEP ne veut pas le pétrole à 100 $ ou plus. Sa fonction de réaction ne consiste pas à maximiser le cours de l'or, mais attirer les revenus qui permettent de répondre à leurs besoins internes, équilibrer leur budget. Mais ils ne veulent pas favoriser l'adoption des véhicules électriques, ni encourager l'accroissement d'immobilisation et de la production aux États-Unis. Le pétrole à 70, 80,90 $, satisfait tout le monde et au cours des quelques mois à venir, il sera intéressant de voir comment l'OPEP et en particulier les saoudiens envisagent de remettre sur le marché le million de barils qui a été réduits volontairement l'été dernier.
C'est le pétrole et vers le bas de cette fourchette, c'est positif, mais si le pétrole rebondit à 90, il est vraisemblable que le million de barils reviendra sur le marché. Il n'y a donc pas trop de possibilités de hausse du cours de pétrole.
- De votre point de vue, ce n'est pas nécessairement une mauvaise chose pour les compagnies pétrolières. Comment cet environnement prépare-t-il avenir des compagnies pétrolières?
- C'est intéressant. Quand on songe à investir dans les compagnies pétrolières, on voudrait que le cours du pétrole augmente de 30 ou 50 %.
Mais cela a changé. Il y a eu une année ou deux de bon rendement, il ne s'agit plus trop de la hausse du pétrole, mais il s'agit plutôt du fait que toutes les compagnies énergétiques ont des bilans très sains, un rendement de flux de trésorerie très important, il ne doit pas investir dans les immobilisations autant qu'autrefois ils peuvent restituer aux actionnaires parce que tout leur flux de trésorerie. Quand on parle du rendement plus trésorerie, pour les grands producteurs intégrés, il pourrait s'établir à sept à 8 % pour beaucoup de petits producteurs à 10 %.
Donc, de ce point de vue là, la conviction qu'il y aura une restitution de la trésorerie, si on se maintient cette fourchette qui est durable à long terme, c'est un excellent rendement au niveau des dividendes et des rachats mais il n'y a pas tellement de risques que les compagnies investissent dans les immobilisations. Historiquement, le cycle était le suivant : le cours du pétrole est élevé, fondamental, investissant davantage les cours du pétrole diminue, réduisant les immobilisations. Il y a davantage de discipline alors actuelle c'est un environnement beaucoup plus sain pour l'investissement fil du temps.
- Parlons à présent du marché canadien.
Quand on songe au secteur canadien d'énergie. Comment diffère-t-il des États-Unis?
- Cette question est excellente.
Il y a un élément très important, nous attendons depuis des années il se produit aujourd'hui même.
C'est officiellement opérationnel à compter de ce matin. Il s'agit de prendre du brut commercial, de remplir les pétroliers. C'est très important pour le secteur canadien de l'énergie. On l'attend depuis des années. Nous aurons un demi-million de barils de capacités supplémentaires pour expédier davantage de produits du Canada, ce qui est formidable.
Cela signifie que pour les producteurs canadiens peuvent investir la croissance au fil du temps, et deuxièmement, ça signifie que la tarification des producteurs canadiens sera plus durable au fil du temps. Il y a eu des périodes dans le passé où la production était largement supérieure à la capacité. Le pétrole canadien était vendu avec un rabais considérable à ce qui était difficile d'exporter le pétrole du bassin.
Avec ce nouveau régime, d'ici quelques années, la possibilité donc entamée une période de croissance.
Combien de temps faudra-t-il pour cette capacité soit utilisée? On estime que ce centre de high cinq ans. Deux ans c'était un peu trop ambitieux, compte tenu de la discipline des entreprises au niveau de l'immobilisation, cinq ans, c'est sans doute trop long. Trois ou quatre ans à mon avis.
C'est une estimation plus prudente.
Le deuxième facteur pour le secteur canadien de l'énergie par rapport au secteur américain, c'est que le secteur canadien a bénéficié de la faiblesse du dollar canadien. Le dollar américain a augmenté par rapport à presque toutes les grandes devises, et le dollar canadien, compte tenu de ce qui se passe dans le budget. Cette faiblesse, si elle se poursuit, elles se ratent un facteur très favorable pour les producteurs canadiens poissons considèrent le pétrole canadien, pour le brut de référence, se situe vers 90 $, et pour le brut synthétique plus de 110 $. Donc ce sont d'excellents prix pour les producteurs canadiens.
- Passant du pétrole gaz naturel. Comment se présente l'environnement pour ce produit?
- Le gaz naturel est intéressant, parce que nous avons vu dans ce marché récemment, ou depuis six mois ou neuf mois, le gaz naturel s'est essentiellement effondré. Le cours du gaz naturel au comptant est inférieur à deux dollars par pieds cube, que cela signifie, c'est que la demande est très faible. Une bonne partie des facteurs qui sont à l'œuvre, deux hivers très cléments de suite. En outre, cet hiver si, l'hiver a été clément non seulement d'Amérique du Nord mais en Europe. Donc deux parties et d'autres de la planète, les stocks sont élevés à la fin de la saison du chauffage. La production demeure très bonne et les réservoirs seront plaints d'ici septembre octobre.
Après quoi y aura plus d'espace de stockage.
- Affichant donc un graphique.
Ceci montre deux choses. D'abord la ligne verte montre la courbe à terme aujourd'hui pour le gaz naturel. C'est le cours du gaz naturel sur les marchés à terme. Vous pouvez la négocier pour livraison dans un mois, dans six mois, en deux mil 26 août 2028. Cette faiblesse dont je parlais, la ligne verte est inférieure aux lignes orangées grises qui correspondent à une valeur de six à 12 mois. Mais ce qui est intéressant, c'est qu'à l'extrémité éloignée de la courbe, en 2028, 2026, c'est là que ça devient intéressant pour le gaz naturel. Dans de ou quatre ans, nous savons que pour répondre à la faiblesse des cours, une certaine production a été réduite. Il y a eu un pic de production d'environ 106 PCF par jour, maintenant nous sommes à moins de 100.
Mais l'autre élément, c'est que nous savons qu'il y a davantage de capacités de gaz naturel liquéfié. Il y a un terminal qui entre en vigueur au Canada cet automne, y en a d'autres États-Unis. Il y aura davantage de demandes et ses stocks élevés ne dureront pas toujours. Les marchés nous disent alors actuelle que le cours du gaz en deçà de deux dollars, la plupart des producteurs ne gagnent pas d'argent en vendant comptant, mais entre 2026 et 2028, courait toujours de quatre dollars. Cette attente est essentiellement au même niveau qu'il y a un an.
Si le marché est correct et que nous passons de moins de deux dollars à quatre dollars, ce sera une source de rentabilité pour les entrepris enjeux.
- Beaucoup de facteurs en cause. Excellent début d'entretien. Andryi Yastreb répond à vos questions sur le secteur de l'énergie dans quelques instants. Vous pouvez nous le présente autant par courriel à moneytalklive@td.com.
Ou dans la boîte de questions bas de votre écran.
À présent l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Comme nous le disions, mercredi marque la date officielle du début du projet d'expansion de l'oléoduc trans mountain attendu depuis longtemps et dans la construction a duré plus de quatre ans.
L'oléoduc s'étend de l'Alberta à la Colombie Britannique, et devrait porter la capacité de transport à 890 000 barils par jour et ouvrir des marchés d'exportations mondiaux pour le pétrole canadien.
L'augmentation de la capacité devrait contribuer à améliorer le prix que les compagnies pétrolières canadiennes reçoivent pour leurs produits.
Les actions de Starbucks sont sous pression après que le gérant des chaînes de café est annoncé des bénéfices et des revenus plus faibles que prévue pour le deuxième trimestre. Starbucks fait état d'une diminution des ventes dans les magasins comparables et d'une baisse d'achalandage dans toutes les régions, y compris les États-Unis et la Chine, son deuxième marché. Le gérant du café à expliquer ces résultats décevants par une clientèle plus prudente, concurrence accrue, une détérioration des perspectives économiques. L'action de Starbucks dégringole de plus de 16 %.
Enfin, Johnson and Johnson a déclaré qu'elle paierait 6,5 milliards de dollars pour régler la quasi-totalité des poursuites intentées à l'encontre de ces produits à base de talent qui aurait provoqué des cancers de l'ovaire. Dans le cadre de cet accord, Johnson & Johnson réglera les milliers de poursuites. Un troisième dépôt de bilan. La nouvelle donne le coup d'envoi de pour permettre aux clients de d'arriver à un accord.
Après un coup d'œil sur les marchés.
L'indice SCP TSX, ou plutôt l'indice S&P 500 recule modestement de 0,3 %, plus de 17. .
Andryi Yastreb répond à vos questions sur le secteur de l'énergie. Tout d'abord, quand prévoyez-vous que l'écart de prix entre le pétrole de référence canadien et le bruit de référence américain se réduira? Est-ce que ça profitera aux compagnies pétrolières canadiennes en 2024?
- Nous en avons parlé un petit peu, qu'en pensez-vous?
- Je crois que c'est une question très pertinente. J'ai un autre graphique pour vous montrer. Essentiellement, la réponse est que ce phénomène s'est déjà produit.
L'écart est à présent de 12,40 $. La différence a beaucoup fluctué au cours du temps. Historiquement il y a eu beaucoup de volatilité. La moyenne est d'environ 16 $ depuis 10 ans. Parfois il y a eu une explosion, jusqu'à 30 ou 40 $ de rabais du bruit canadien par rapport brut américain.
L'impact du nouvel oléoduc, c'est que rabais va diminuer. Nous aurons capacité excédentaire, nous ne serons pas obligés de vendre notre pétrole avec un tel rabais.
La grande question est de savoir quelle sera la nouvelle fourchette. Je crois que selon le consensus, rabais s'établir entre 10 et 15 dollars. C'est ce que la plupart des producteurs me disent de leur point de vue.
Où cela sera exactement, nous verrons. Je crois que ça continuera d'être volatile mais je ne crois pas que ce sera durablement en deçà des 10 $. La raison en est que les coûts de transport de l'oléoduc Thémis ou d'autre oléoduc pour faire parvenir le pétrole canadien vers l'ouest ou vers le sud, vers la côte du col, et environ huit dollars. Il est difficile de descendre en deçà, parce qu'il faut payer les coûts de transport.
Mais pour le bruit de référence canadien, le brut lourd en général fait l'objet d'un rabais de qualité par rapport au brut américain qui est léger et non soufré, puisque les raffineurs doivent le traiter davantage afin d'éliminer le soufre du pétrole lourd. Voilà pourquoi la fourchette des 10 à 15 $ me paraît vraisemblable. Également il y aura de la volatilité dans l'année en fonction de la demande et des choix faits pour les raffineries.
- Ce sera intéressant à surveiller.
- Nous sommes essentiellement dans cette fourchette. Beaucoup d'action qui sont en position d'en bénéficier ont d'ores et déjà surclassés.
Alors que ces nouveaux volumes commenceront à être acheminés vers l'ouest.
- Votre point de vue sur Canadian Natural Resources use?
- C'est le titre d'énergie le plus important au Canada. Il n'y a pas de raffinage. C'est une compagnie très bien gérée.
Il y a également un prix supplémentaire.
Il s'agira de l'un des principaux expéditeurs sur l'oléoduc Thémis. Il y a un point intéressant pour C une Q en particulier cette année lorsque la compagnie a donné une orientation pour cette année. Il y a une certaine flexibilité au niveau des immobilisations.
Ce que ça signifie, c'est qu'il y a certains projets de sables bitumineux que la compagnie peut achever. Ces dépenses dans le premier trimestre porteront sur ces projets-là. Mais les dépenses consacrées au pétrole conventionnel sont plutôt dévolues au deuxième semestre. La raison en est qu'est que selon l'évolution des marchés et des cours du pétrole, il sera possible de moduler les dépenses à la hausse ou à la baisse selon que la compagnie voudra investir ou bien économiser du flux de trésorerie. C'est un facteur de différenciation important pour la compagnie.
- Bien sûr si on parle de risques, il s'agit surtout du cours du pétrole et des différentiels, mais comme je l'ai dit, la compagnie semble toujours coûteuse par rapport à ses pairs. Si vous recherchez des actions au rabais ou qui est un levier pour tel ou tel domaine, c'est une grande compagnie très diversifiée. Elle correspond aux besoins des investisseurs à long terme qui s'appuie sur les résultats historiques très favorables, mais ce n'est pas nécessairement pour tous les portefeuilles.
- On poursuit avec l'uranium. Que pensez-vous du secteur de l'uranium?
- Uranium est très pertinent depuis quelques années avec la guerre en Ukraine récemment le gouvernement américain à imposer des sanctions à la Russie au niveau de la chaîne d'approvisionnement, les marchés cherchent encore à déterminer s'il y aura des exceptions ou ce que signifie ces nouvelles sanctions et quelle sera leur portée. À long terme c'est très positif pour l'uranium. C'est un marché intéressant. Il y a des contrats à long terme, des services publics achètent de l'uranium en vertu de 10 à 15 ans dans l'avenir. Il y a également beaucoup de visibilité quant à la demande future parce que nous savons quels pays veulent construire quels réacteurs. Un réacteur prend cinq à 10 ans à construire, il y a donc beaucoup de visibilité au niveau de la demande. Effroi qu'il nous faudra plus d'offres d'ici cinq à 10 ans et en plus de cette offre visible, ce déséquilibre visible entre l'offre et la demande, il y a également les petites réacteurs modulaires, une technologie relativement nouvelle qui est en cours de montée en puissance. Ce n'est pas une technologie nouvelle, nous utilisons des petits réacteurs dans les sous-marins les porte-avions et aux fins d'exploration. Il s'agit : une technologie existante et de l'appliquer à des fins commerciales. Je crois que cela se fera et cela ne figure pas dans les estimations de la demande. Il faudra du temps. C'est sans doute d'ici 2030 que cela parviendra à la commercialisation plan de la technologie, mais la perspective est assez favorable.
Par ailleurs, à court terme, c'est assez intéressant parce que ce déséquilibre de l'offre de la demande est très visible pour tout le monde et les actions d'uranium se sont très bien comportées.
Uranium en tant que produit s'est très bien comportée depuis deux ans. À partir de maintenant ça devient intéressant de savoir dans quelle mesure la croissance future et prise en compte. Une bonne partie est prise en compte et par ailleurs quand on songe aux actions dans l'industrie, il y a Cameco qui est l'un des plus gros producteurs et qui possède plusieurs mines importantes de grande qualité, et puis il y a plusieurs autres sociétés minières mais la plupart d'entre elles n'ont pas encore de mine. Elles ont un projet et devrait réunir des capitaux pour conserver une mine et l'exploiter. Il y a beaucoup d'étapes exécutées et elles en sont encore à un stade très précoce.
- Fait toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement.
Andryi Yastreb répond à d'autres questions sur les actions du secteur de l'énergie dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps@moneytalklive@td.com.
À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Nous attendons la décision de la fête sur les taux d'intérêt plus tard dans la journée. Si vous souhaitez rester à l'affût des grandes annonces économiques, CourtierWeb vous propose des outils. Jason Hnatyk, formateur principal à Placements directs TD se joint à nous.
- Bonjour, Jason. Comment les clients peuvent-ils rester informés des événements et rapports économiques majeurs?
- Bonjour Anthony.
Se tenir au courant de l'actualité, c'est un combat de toujours pour les investisseurs, qu'il s'agisse d'un événement fortuit ou prévu longtemps à l'avance comme l'annonce de la fête aujourd'hui. Voici comment se tenir au courant. La page d'accueil de CourtierWeb, je voudrais signaler une de mise à jour très utile. Tout d'abord, la section mise à jour sur le marché au coin supérieur droit de la page d'accueil de CourtierWeb.
Vous remarquez qu'il y a deux informations très récentes qui font évoluer le marché.
11 minutes et 13 minutes, les bulletins d'information s'afficheront dans cette zone presque à la minute près. Ensuite, si vous voulez vous tenir au courant des changements et des actualités, nous proposons un rapport pour les marchés canadiens américains en tout début de journée.
Approfondissons un peu certaines informations. Nous cliquant sur l'onglet recherche et sous la rubrique marchée, nous cliquant ce rapport. Nous trouverons ici de nombreux rapports de grande qualité. La Banque TD beaucoup d'analystes respectés de l'extérieur, comme Argus M star. Il s'agit de la possibilité d'obtenir des aperçus de nos collègues à Service économique TD. En déroulant la page, à mi-chemin, on peut accéder au rapport de Service économique TD en cliquant sur le lien, on arrive à la page de Service économique TD très riche en informations. Il y a le rapport hebdomadaire de synthèse qui réunit les grands éléments économiques qui vous affectent, vous, le marché de l'emploi, le marché du logement et l'économie, et les marchés bien entendus poivrent au-delà de cela, vous remarquerez au sommet de la page que l'on peut choisir différentes régions géographiques. On peut se renseigner sur ce qui se passe au Canada, aux États-Unis ou encore dans des domaines spécifiques, par exemple le marché du travail, immobilier et ainsi de suite. Il y a également la section finance politique gouvernementale. Nous pouvons prendre connaissance des rapports sort indice des prix à la consommation marchée du travail.
Beaucoup d'outils pour vous tenir au courant.
- Voilà un excellent survol, Jason. Y a moyen de demander à CourtierWeb de vous avertir lorsque des événements importants font là une? Suite oui, bonne question.
Oui effectivement, les alertes ne sont pas révolues, dévolus uniquement aux actions européennes B. Elles peuvent s'appliquer également aux informations et aux commentaires. Voici comment.
Nous cliquant une nouvelle façon onglet recherche. Cette fois-ci sur la rubrique outils, nous cliquant sur alertes.
Sous cette rubrique, il y a deux sections, et à la gestion des alertes où l'on peut faire une recherche sur différentes actions. Vous voyez que j'ai une ou deux compagnies très connues. Il y a également un bouton qui indique : alerte sur l'actualité. Il est possible de choisir soit les analyses générales du marché, ou bien est ce que je montre aujourd'hui l'anglais nouvel et recherche. Pouvez faire une recherche des catégories spécifiques Wi-Fi il y a un élément important pour vous pouvez sélectionner un mot-clé. Par exemple nous pouvons saisir taux d'intérêt.
Cela va permettre de passer au crible toute l'actualité et d'afficher les informations relatives aux taux d'intérêt.
Vous pouvez choisir une adresse courriel et les informations vous sont communiquées immédiatement dans votre boîte de courriel. C'est ainsi que CourtierWeb vous permet de vous informer facilement.
- Merci, Jason.
- Je vous en prie, Anthony.
- Jason Hnatyk formateur principal à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb ou utiliser ce code QR pour vous rendre la page YouTube de Placements directs TD vous trouverez encore plus de vidéos informatives.
À présent, je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements?
Ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser soit par courriel à moneytalklive@td.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Andryi Yastreb répond à vos questions sur les actions du secteur de l'énergie. Le gaz naturel liquéfié. Pourquoi le Canada s'abstient-t-il toujours de participer au marché mondial du gaz naturel liquéfié?
C'est une occasion ratée.
- Il y a un certain nombre d'éléments en cause.
Le Canada ne s'abstiendra pas indéfiniment de participer au marché du général. Le premier terminal canadien va entrer en service au milieu de cette année. Le Canada va donc se lancer sur les marchés du jet NL dans le monde, mais la question est de savoir pourquoi nous arrivons avec un tel retard. Il y a certaines raisons économiques, que ce soient les oléoducs T et mix ou l'oléoduc costaud le gaz qui rejoint les terminaux gênés, le coup double ou triple par rapport au budget général. Construire de l'infrastructure en Amérique du Nord, c'est beaucoup plus coûteux que ça n'était autrefois. Il y a des raisons économiques à cela. Les compagnies sont très prudentes. Il y a un autre élément, c'est que nous avons vu une tendance en faveur de la carboneutralité dans le cadre de la lutte contre le changement climatique. Au niveau politique, il y a un tiraillement. Nous voulons réduire nos émissions Canada, nous sommes parmi les chefs de file dans la lutte contre le changement climatique,, mais en même temps économiquement, cela aurait du bon sens pour nous d'exporter davantage. Selon moi au niveau de la lutte contre le changement climatique niveau mondial, cela aurait du bon sens d'exporter davantage de gaz naturel, car le gaz naturel sert surtout à remplacer d'autres formes d'énergie. On pourrait remplacer le charbon, réduire les émissions de gaz carbonique considérablement. C'est bien mieux pour l'environnement et en plus le charbon est également plus polluant sur d'autres plans. C'est donc meilleur pour la santé.
C'est pourquoi en Europe le gaz naturel a été désigné comme combustible de transition. Il aimait du gaz carbonique, ce n'est donc pas aussi écologique que l'énergie solaire par exemple, mais c'est tout de même une amélioration.
- Je crois que le chancelier allemand s'est rendu au Canada et a demandé davantage de gaz naturel liquéfié. On lui a dit qu'on ne pouvait pas lui en fournir.
Et quand on parle compagnies canadiennes qui en produisent, elles ont beaucoup de ressources. Certaines compagnons 50 ou 70 années de réserve et n'ont même pas encore découvert tout ce qu'il y a dans les gisements.
Alors je crois qu'il s'agit d'une occasion ratée. J'espère que les politiques évolueront et nous permettrons de rattraper.
- Très bien, question suivante.
Sur le maximum de la demande de Petra, quand cela sera-t-il atteint? Par une ou deux décennies? Suite une autre question intéressante. Presque tout le monde s'entend pour dire que nous atteindrons un maximum un moment donné. La question est de savoir quand.
Selon certaines estimations, cela pourrait être des 2026 houx 2027. Nous sommes déjà en 2024 et la demandes de pétrole se porte bien.
L'infrastructure verte, les stations de chargement ne sont pas encore mises en place.
Je pense qu'il y aura un maximum d'ici cinq à 10 ans. Si vous songez à la demande de peintre, historiquement elle l'augmente d'environ 1 million ou 1,5 millions de barils par an.
D'ici 10 ans, il aura une augmentation de 10 à 15 millions de barils. Si on parvient à une pénétration de 30 % des véhicules électriques d'ici 10 ans, la Chine est déjà au niveau des ventes, la Norvège est largement, l'Europe y parvient. Si on arrive à 30 %, si vous songez à l'utilisation du pétrole, le car du pétrole est consacré aux véhicules de tourisme. Si nous remplaçons 30 % de cette consommation par des véhicules électriques, cela aura un impact de 7,5 millions de barils, donc au moins le total de la croissance totale dans une décennie sera éliminé par le passage à 30 % de véhicules électriques ce qui serait raisonnable d'ici 10 ans. Deuxième élément, beaucoup de constructeurs automobiles mettent de l'avant des hybrides. Différents pays adoptent des réglementations plus strictes, même les véhicules ordinaires et les hybrides seront moins gourmandes, ce qui va également entamer la croissance de la demande et puis il y aura des camions électrifiés, des autobus électrifiés certains des autres éléments de la demande, par exemple remplacement des cuillères en plastique, au fil du temps ça va être un facteur négatif pour la demande de pétrole. Ces organes d'ici cinq à 10 ans et aura sans doute assommée, mais inversement il y a beaucoup de sources de demandes qui seront difficiles à remplacer. Par exemple pour l'aviation, on n'en parle, il y a certains prototypes, on parle de carburant d'aviation durable, mais on va pouvoir remplacer 10 % de la demande actuelle, et la demande de Petra pour la version augmente rapidement.
À l'heure actuelle, il n'est pas faisable de s'en passer. Et puis il y a la pétrochimie.
Des éléments qui entrent dans la composition des produits de consommation des matières plastiquent et d'autres éléments. Une bonne partie de sa demande continuera d'augmenter. Je pense qu'il y aura une demande persistante de pétrole.
- Merci pour ces aperçus. Question suivante. Vous attendez-vous à une augmentation de l'activité de fusions et acquisitions dans le secteur de l'énergie aux États-Unis, en particulier dans le bassin permis.
Suite il y a eu beaucoup d'activités depuis 12 mois. Certaines opérations les plus importantes jamais annoncées. Depuis Exxon, en dernier, les activités se poursuivront pour plusieurs raisons. Tout d'abord, cela a du bon sens pour une compagnie de gaz de schiste d'augmenter la productivité afin d'améliorer les marges.
C'était un des principaux leviers dont elle disposait pour réduire le seuil de rentabilité au niveau des coûts et générer des produits plus importants. On est passé de forage latéraux de un mil, maintenant Nana 2000 et 3000 et au-delà. Pour cela il faut avoir beaucoup de terrains contigus.
Il faut avoir d'importants lots, par conséquent il faut consolider beaucoup plus. C'était un facteur. L'autre facteur, c'est qu'il y a eu beaucoup d'entreprises privées et beaucoup d'industries, et une bonne partie de cet argent était investie il y a des années quand Shell construisait. En général, les entreprises de capital-risque cherchent à vendre l'entreprise ou réaliser un premier appel public à l'épargne. Ce pense que ça va se poursuit, et nous en sommes sans doute au-delà du pic d'activité. Chevronné Exxon, car il ne s'agit pas d'une compagnie de pétrole de schiste, c'est une compagnie qui est surtout présente en Guyane et offshore dans le Golfe du Mexique. Mais ce que chevronné recherche, c'est la croissance du pétrole offshore en Guyane.
Exxon a contesté, affirmant qu'elle a un droit de premier refus sur l'actif. Il y aura arbitrage. Nous verrons comment cela se déroulera. Si Exxon a raison et que l'opération s'effondre, ce sera intéressant de se demander quel sera le sort de chevron qui a déjà montré qu'elle doit se consolider et croître par fusions-acquisitions. Peut-être y aura-t-il une autre opération importante.
Nous le verrons.
- Andryi Yastreb répond à d'autres questions sur le secteur de l'énergie dans quelques instants. Faites vos propres recherches avant : une décision de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements? Ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser soit par courriel@moneytalklive@td.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Vous invitez pourrez vous répondre en direct.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser les mouvements sur le marché. Voici indice TSX 60 en fonction du cours et du volume.
Le secteur de l'énergie en haut à gauche.
Il y a quelques pressions sur les quantités d'énergie au Canada, ces novices est en baisse, Suncor, certaines faiblesses. Cameco, la compagnie d'uranium est en hausse de plus de 2 %, bien sûr.
Sous pression mardi après avoir annoncé une perte, il y a des offres aujourd'hui.
Ensuite l'indice S&P 500. Voici les actions de technologie qui affiche une certaine faiblesse des grands fabricants de puces aux États-Unis, AMD a annoncé des ventes qui dépassent les estimations pour le premier trimestre, mais peut-être que ces pronostics ont-ils déçu. Il y a une certaine faiblesse, qui a un effet généralisé sur d'autres fabricants de plus comme NVIDIA. Ensuite, le secteur de la technologie, et puis en bas le secteur des biens de consommation et services cycliques, Starbucks est un net recul, les actions sont sous pression après des résultats pour le deuxième trimestre très en deçà des prévisions. Amazon est en légère hausse après qu'elle ait annoncé des résultats qui dépassaient les attentes pour le premier trimestre. Andryi Yastreb de gestion de placements TD répond à vos questions sur le secteur de l'énergie.
Que pensez-vous de Tourmaline Oil?
- Tourmaline Oil est le plus gros producteur de gaz naturel au Canada. C'est une compagnie à la grande capitalisation de grande qualité, bien géré. La thèse de placement pour cette compagnie, c'est qu'elle offre un bon rendement dividendes.
La compagnie est décidée à restituer la trésorerie par le biais de dividendes spéciaux et de rachat d'actions.
On peut en tirer un bon rendement.
La demande de gaz naturel va augmenter d'ici deux ans et les perspectives de la compagnie sont très intéressants. En plus, la compagnie offre une certaine croissance. Le gaz naturel liquéfié va retirer une certaine quantité de gaz en Amérique du Nord. La croissance devrait être à un chiffre en matière de production. Inversement, les perspectives pour le gaz naturel sont toujours assez limitées.
Au niveau du secteur du gaz naturel, les cours sont restés dans une fourchette. Il y a également une certaine sensibilité au pétrole. Un jour comme aujourd'hui lorsque le pétrole est en baisse des actions est en baisse aussi.
- Très bien, question suivante. Que pensez-vous de Whitecap?
- Whitecap est une compagnie intermédiaire au Canada. Il y a un certain nombre de choses intéressantes qui s'y passent.
C'est une compagnie qui offre une croissance organique, mais dans le passé, elle a réalisé des opérations au moment propice. Toutefois, il y a un facteur qui plane sur l'action, c'est de savoir si la compagnie va acheter autre chose.
Depuis un an environ, il y a eu quelques acquisitions. Depuis quelques années, la compagnie affiche une bonne croissance.
Les restructurer. Il y a des divisions Ouest et Est. La division a été focalisée sur la croissance organique dont je parlais, mais elle produit davantage de gaz que de pétrole. Donc le ratio du gaz au pétrole ne change pas. Cette division se concentre davantage sur le pétrole canadien léger, de méthodes traditionnelles. Ce ne sont pas les sables bitumineux.
Ce n'est pas du pétrole de schiste. Ce sont de petits pieds en Saskatchewan en Alberta. Les considérations économiques sont très favorables. Et c'est pourquoi il y a un certain nombre d'acquisitions.
Il y a un débat haussier, baissier. Est-ce que l'entreprise va réaliser une opération importante ou de petites opérations qui donnent un bon rendement. Ce sera favorable à l'action.
Une autre considération, au plan stratégique, si la compagnie continue de se déplacer vers l'ouest et d'acquérir davantage d'actifs, davantage de terrain, y aura-t-il davantage de production – du gaz que du pétrole au fil du temps? C'est un débat, et il y a l'autre élément qui n'est pas spécifique à Whitecap, mais cela s'applique à plusieurs titres canadiens dans la capitalisation boursière est inférieur à 5 milliards de dollars.
Beaucoup d'entre eux sont côtés au rabais et ses rabais ne diminuent pas, même si le pétrole approche de 90 $, depuis le début de cette année, le rabais persiste pour les plus gros joueurs. Toute l'industrie cherche à se demander comment combler cet accord, comment faire en sorte que les petits producteurs de pétrole et de gaz soient reconnus pour les marchés. Car même à 90 $, le pétrole, les investisseurs ne se détournent pas des titres à grande capitalisation pour acheter les petits qui offrent un meilleur potentiel de croissance est plus de dividendes.
- Merci Andryi Yastreb de gestion de placements TD. Plus tard dans la journée, nous aurons une réaction immédiate à la décision de la réserve fédérale sur les taux d'intérêt avec Scott Colbourne de gestion de placements TD. Cette vidéo atterrira dans votre boîte de réception ou sur notre site Money talk go.com. Plus tard dans la journée. Demain, Sam Chai de gestion de placements TD répondre à vos questions sur les titres à revenu fixe.
Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel@moneytalklive@td.com. Merci et à demain.