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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondre à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, je m'entretiens avec Andrew Calvin de Valeurs mobilières TD, qui réagit à l'interdiction de la banque du Canada sur les taux ainsi que le sur les statistiques de l'inflation parue aux États-Unis ce matin. Anthony Okolie nous donne (...) Jason Hnatyk nous montre comment utiliser des ordres stop. Voici comment communiquer avec nous.
Envoyer un courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. Mais d'abord un coup d'œil sur le marché.
Tout d'abord, l'indice TSX, un gain de 103 points.
Shopify progressa 78 $ l'action, en progression de presque 5 %.
Une certaine faiblesse en revanche dans le titre d'un Air Canada qui est en baisse de plus de deux et demis pour cent. Aux États-Unis, les statistiques de l'inflation aux États-Unis ont paru, elles sont moindres que prévu. Nous entrons dans les détails dans un instant. Le marché assimile. Il y a eu un bon puis un recul.
À l'heure actuelle l'indice S&P 500 est en hausse de huit points.
(...) On remarque également une faiblesse dans le secteur du détail aux États-Unis, y compris Macy's, en baisse de presque 3 %.
La banque du Canada a maintenu son taux directeur à 4,5 %.
Puisque les pressions liées à l'inflation s'estompent.
Mais le gouverneur Macklem a également précisé que la banque est disposée à relever les taux encore une fois pour ramener l'inflation son objectif.
And you Calvin et valeur en chef pour le Canada à Valeurs mobilières TD.
Le gouverneur indique qu'il s'agit d'une pause conditionnelle. Si c'est nécessaires d'aller plus haut nous le feront.
Ensuite, on interroge au sujet d'une coupure de taux.
Les marchés prévoient des coupures de taux par la banque du Canada cette année.
Avec la crise bancaire aux États-Unis il y a un mois, la mentalité a beaucoup changé. Ce qu'a dit la banque du Canada aujourd'hui doit être considérée dans le contexte d'un marché qui est biaisé en faveur de coupure et non de hausse de taux. L'objectif de la banque du Canada consistait à riposter directement ou non à cette notion voulant que des coupures de taux étaient à attendre de la banque du Canada.
à un certain niveau, c'est presque le plus facile. Il sera facile de faire passer l'inflation de un demi.
(...
) Que faudrait-il pour que la banque du Canada interrompe sa pause Étienne parole en rehaussant les taux? Que faudrait-il qu'il cependant l'économie?
- Il y a toutes sortes de combinaisons, mais le scénario qui m'intéresse vraiment est lié aux données sur le marché du travail. Pour ramener l'inflation 2 %, il faut que l'inflation des services recule.
Par conséquent, il faut que la croissance des salaires ralentisse.
La croissance des salaires est élevée car le marché du travail très serré, mais le gouverneur a dit dans sa conférence de presse qu'il faudrait assister à une période de faiblesse du marché du travail, croissance plus lente des emplois, taux de chômage plus élevé.
La pose de la banque Canada à 4 % est fondé sur l'idée que l'économie va ralentir, puisque la banque a d'ores et déjà relevé les taux de plus de 4 %. Or il semble que la banque Canada n'a pas relevé les taux suffisamment pour ralentir l'économie à cause de certains facteurs externes. Si la banque du Canada parvient à cette conclusion, elle devrait reprendre le processus de resserrement. Si nous assistons à la croissance que nous avons vue pendant le premier trimestre, 2 % du PIB, 60 000 emplois créés en moyenne plus de trimestres, si les chiffres semblables se prolongent au deuxième et troisième trimestre, la banque Canada se sentira peut-être forcée de relever les taux. Historiquement, lorsque la banque se situe en territoire restrictif, il est courant qu'elle marque une pause pour constater l'effet des taux puis décide qu'elle doit relever encore davantage, ce qui est inévitablement suivi par une marche arrière rapide, mais l'idée que la banque pourrait marquer une pause puis reprendre les choses, c'est plus fréquent dans l'histoire que la trajectoire que nous attendons et que la banque attend, c'est-à-dire que quatre et demis et le maximum.
- C'est une perspective historique très intéressant.
Que dire des autres scénarios? Voilà les conditions dans lesquelles la banque Canada pourrait se sentir obligée de relever les taux.
Que faudrait-il pour que le marché obligataire est raison et qu'il y a une coupure d'ici la fin de l'année?
- Six agit d'une coupure en décembre plutôt qu'en janvier, ce n'est pas grand-chose.
Nous envisageons une croissance qui sera plus proche de 1 % que de 1,4 % envisagés par la banque Canada.
Si on veut envisager une coupure, il faudrait que la croissance ralentit un peu plus au deuxième et troisième trimestre et qu'il y ait un moindre rebond au quatrième trimestre.
Une récession susciterait certainement des discussions sérieuses en vue d'une hausse, d'une réduction des taux quatrième trimestre. Mais auparavant, il faut vraiment que nous assistions à une baisse coordonnée de l'activité économique dans le monde.
Le genre de situation où l'on se demande si nous sommes en récession ou en dépression. À mon avis, c'est peu probable puisque chaque jour où il n'y a pas de mauvaises nouvelles dans le secteur bancaire américain, il est plus probable que le secteur bancaire se rétablisse.
À mon avis, c'est un scénario très peu probable d'envisager une coupure de taux avant la toute fin de cette année. Selon nous ce sera en 2024.
Nous avons également un rapport de politique monétaire intéressant dans lequel la banque réévalue sa politique sur la croissance économique.
Tient compte du fait qu'il y a eu un budget fédéral et des budgets provinciaux.
On a demandé nettement au gouverneur qui, dans les projets budgétaires des gouvernements, il y aurait des obstacles à la lutte contre l'inflation.
Le gouverneur a répondu que les budgets n'entravent pas la réduction de l'inflation. À vous de décider s'ils sont inflationnistes ou pas. Je crois que le gouverneur a bien répondu à cette question en donnant une réponse objective non seulement politique. Le budget est plus inflationniste que déflationniste dans la mesure où les déficits sont plus importants, qu'il y a des nouvelles dépenses. Au niveau arithmétique, c'est inflationniste.
Il aura davantage de demandes à cause du budget. Mais je ne crois pas que les chiffres dont nous parlons sont suffisants pour changer le processus général, la trajectoire générale dans laquelle inflation suit le cours de l'économie.
Pour reprendre ce que disait le gouverneur, s'il y avait des coupeurs de dépenses importantes pratiquées par le gouvernement fédéral ou des hausses d'impôts, ceci réduirait la demande et contribuerait à maîtriser l'inflation. Mais je ne pense pas que la dernière série de budget créeront des difficultés supplémentaires importantes pour la lutte contre l'inflation de la banque du Canada.
À présent, nous avons eu connaissance de nouvelles statistiques sur la consommation des États-Unis.
Il y a un peu de volatilité.
Comment devrions-nous analyser ces statistiques sur l'inflation?
- Les marchés sont très nerveux.
Il y a des fluctuations très importantes entraînées par des surprises modestes.
Les marchés se préparaient à une surprise à la hausse plutôt qu'à la baisse. Lorsque l'inflation était moins élevée que prévue aux États-Unis, c'était interprété comme signifiant que la Fed devrait retirer moins. Je reviens à la situation Canada. Association du Canada et d'États-Unis est semblable en matière d'inflation.
Inflation reflux, c'est bien, mais il reste encore beaucoup de travail à faire.
Les marchés n'ont pas à réagir de façon excessive car il n'y aura pas de grands changements à la politique monétaire si l'inflation est moins élevée que prévue 2/10 de pour cent.
- Excellent début d'émission.
Elle joue Kelvin varie pendant quelques minutes à vos questions sur l'économie. Vous pouvez nous les poser en tout temps, par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Les actions d'American Airlines sont en vedette aujourd'hui. Le marché réagit à une prévision mise à jour de bénéfices par le transporteur, qui prévoit désormais un bénéfice de un à cinq cents l'action pour le premier trimestre, une légère hausse par rapport à ses pronostics antérieurs. Le coût plus élevé du carburant et de la main-d'œuvre nuit au bénéfice.
L'action recule de 2,4 %.
Le groupe de restauration MTY (...) y compris BBQ Holdings et Wetzel's Pretzels. Ces compagnies basées au Québec franchisent et exploitent des restaurants portant 85 bannières.
Brookfield Infrastructure Partners procède à une acquisition de plusieurs milliards de dollars dans le domaine des compteurs d'expédition.
Il s'agit de Triton International, que Brookfield achète au prix de 4,7 milliards de dollars. Triton est le plus gros propriétaire de conteneurs au monde.
L'accord doit être approuvé par les actionnaires de Triton et les régulateurs. Aux États-Unis, tandis que le marché assimile les statistiques de l'inflation un peu moins élevée que prévu, un gain de 77 points, soit un quart de pour cent.
Devrait-on envisager un appel atterrissage brutal ou en douceur?
- Selon les statistiques actuelles, je serais partisan de l'atterrissage en douceur.
Il y a une question de définition bien sûre, mais au Canada, nous bénéficions d'une forte croissance démographique, à raison de 2,7 % annuellement. Un atterrissage brutal par rapport à un atterrissage en douceur en termes absolus, il m'est difficile de répondre sans poser des hypothèses assez extrêmes quant à ce qui pourrait se passer pour engendrer une contraction globale de l'activité économique, puisqu'il y a plus de gens Canada qu'il n'y en avait il y a un an.
Le PIB par habitant peut demeurer négatif pendant une période longue, huit trimestres, mais l'économie puis continue sa croissance puisqu'il y a une forte croissance démographique.
La dynamique démographique seule, surtout dans le contexte du marché du logement, ou l'offre est insuffisante, mais permet difficilement d'envisager un atterrissage brutal. Jusqu'ici, tout semble nous permettre d'envisager un atterrissage en douceur, voir pas d'atterrissage.
- Le scénario que vous venez d'exposer, immigration forte, croissance du PIB, même si le PIB par habitant est décevant depuis longtemps Canada, il s'agit de la productivité.
- Oui. Le rapport de politique monétaire paru aujourd'hui, on trouve la mise à jour annuel sur la croissance économique au Canada ainsi que la croissance démographique.
Les hypothèses quant à la croissance de la productivité ont été rétrogradée puisque, même si la population augmente rapidement, nous augmentons pas notre productivité. C'est une question que se posent les économistes canadiens depuis 30,40, 50 ans. Comment régler le casse-tête de la productivité au Canada?
Est-ce que c'est un problème d'accès au métier spécialisé qui permet de régler certains goulots d'étranglement?
est-ce qu'il s'agit d'encouragements insuffisants abaissement par les entreprises, lesquels ont toujours été insuffisants? Les spécialistes ont passé des années à trouver des solutions. Pour l'instant, personne n'a trouvé une qui soit pertinente. Une solution simple serait d'accroître le nombre de personnes appelées dans les métiers spécialisés puisque le verdissement de l'économie va exiger des personnes qui puissent installer tous ces équipements et éliminer les obstacles au commerce permet d'accroître l'activité économique à très faible coût et ce n'est pas très difficile. Voilà mes deux solutions.
Il n'y a pas de panacée. En même temps, il existe beaucoup de mesures qui pourraient être prises qui feraient une petite différence et qui cumulativement pourrait aider.
- Question suivante. Est-ce que vous vous inquiétez de la dé dollarisation si certains pays s'affranchissent de l'art américain? Le dernier accord commercial entre la Chine et le Brésil par exemple? Des pays qui ne recourent plus au dollar américain comme autrefois.
- La question est soulevée à intervalle de deux ou trois ans.
À mon avis, il n'y a pas vraiment de candidats évidents pour remplacer le dollar américain comme devise de réserve mondiale.
Il faut avoir une énorme liquidité. Il y a trois marchés obligataires qui sont suffisamment importants pour remplacer le marché obligataire américain. Il y a le marché en euros, mais il n'existe pas un seul marché, il y a l'Allemagne, Italie etc.
Le marché obligataire européen n'est pas organisé pour devenir un bassin des liquidités pour une devise de réserve mondiale. Le marché obligataire au Japon est situé dans un pays où la situation budgétaire n'est pas reluisante. Le ratio de la dette au PIB est très élevé.
Il ne s'agit pas non plus d'un candidat pour remplacer le dollar américain. On n'en vient au marché du yuan.
Tant qu'on parle de l'environnement où il y a une mobilité des capitaux en Chine, pas que le système financier n'est pas aussi libéralisé qu'aux États-Unis, il ne s'agit pas non plus d'un candidat évident pour d'importants investissements de titres à revenu fixe.
Si ce sont les candidats pour remplacer le dollar américain, il se peut que ces derniers perdent une part de marché dans le PIB mondial, ce qui est naturel, mais en ce qui concerne la perte de sa position en première place dans l'économie mondiale, il faudrait un bouleversement dans le système financier chinois pour que le remplacement par le yuan soi-même une possibilité envisageable.
- C'est une discussion qui remonte à plusieurs années.
J'ai vu un graphique intéressant montrant qu'aucune monnaie ne demeure indéfiniment. Il y a eu empire britannique, l'Espagne etc, mais à court terme, de toute évidence la dollar la dominance du dollar américain n'est pas menacée. Que faut-il qu'il se passe à plus long terme?
- Je pense qu'il s'agit de l'amenuisement de la part de l'activité économique mondiale. Pourtant nous avons dans 70 ans. L'émission se passera sans doute, mais ce ne sera pas nous. ça n'a pas de sens qu'un pays qui représente 5 % de l'économie mondiale puisse monopoliser la monnaie de réserve. Prenez la livre sterling. Cette devise, pour des raisons historiques parce que l'économie est important dans le monde, occupe une place supérieure à celle de l'économie britannique mais ce serait le cas évident.
Si nous projetons en avoir deux ou trois générations et que l'économie américaine au lieu d'être l'une des principales au monde ne se place plus qu'en huit ou dixièmes positions, ce serait un scénario dans lesquelles il serait difficile de maintenir cette position de devise de réserve.
- C'est une discussion que je pourrais avoir cinq mes petits-enfants que je n'ai pas encore.
qu'est-ce qui est arrivée aux banques régionales américaines? Est-ce que c'est spécifique aussi systémique?
- Je vais jouer sur les deux tableaux, comme un bon économiste. C'est un peu des deux. Il y a eu des problèmes spécifiques à chaque banque, la nature de leur bassin de déposants, mais cela s'inscrit dans un environnement dans lequel quand on resserre la politique rapidement ne peut pas toujours prédire l'impact que l'on aura. Je pense que la réserve fédérale n'a pas déterminé sa politique monétaire afin de créer une crise bancaire dans le secteur des banques régionales américaines. Ces dernières collectivement ont une importance systémique même si individuellement ce n'est pas le cas. L'ensemble de ces banques représente une part plus importante du marché américain que ce ne serait le cas pour les bâtiments dans le marché canadien.
Je crois qu'il faudra surveiller ce dossier de prêt.
En effet, les banques régionales ont un impact important sur la croissance des prêts, ici la croissance des prêts ralentis aux États-Unis, cela aura un impact négatif sur l'économie américaine se répercutera sur le Canada. Je suis ce dossier de prêt pour voir comment les choses se déroulent. Jusqu'ici, je ne vois pas nécessairement de signes de problèmes systémiques.
Qui s'oppose à l'économie américaine, canadienne, au système bancaire mondial.
- Le mot systémique est toujours difficile parce qu'il rappelle 2009.
Je ne vois aucun indice permettant de croire que c'est dans cette direction là que nous allons, mais je ne veux pas minimiser les impacts potentiels. Il y a l'autre version de la question.
La fête y a fait allusion dans ses dernières déclarations.
Quant aux contraintes qui s'exercent sur certaines banques américaines et qui pourrait entraîner une contraction du crédit, ce qui ferait une partie du travail de la banque.
- Oui effectivement.
Si la croissance des prêts ralentis, l'activité économique est affectée.
Quand l'économie ralentit, les normes de montage de prêt ont tendance à être resserrées.
Si dans certaines institutions on accélère, le cycle de resserrement, cela peut remplacer quelque chose de tôt supplémentaire par la banque centrale.
Mais il y a déjà eu beaucoup de hausse de taux aux États-Unis. Il ne faut pas l'oublier.
- Fait toujours vos propres recherches avant de prendre vos décisions de placement. Vous pouvez poser vos questions en tout temps, je vous rappelle comment. Par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Les ordres stop représentent un outil que vous envisagez d'utiliser pour gérer la volatilité des marchés.
Jason Hnatyk et formateur à Placements directs TD.
- Les ordres stop peuvent être un type d'ordre très utile pour les investisseurs qui veulent gérer le risque de leur portefeuille. Les ordres stop ont de nombreux usages. Aujourd'hui, nous allons parler des ordres de vente stop. Vous filez utiliser pour garantir vos gains ou limiter vos pairs. C'est une excellente façon de passer un ordre, sachant que vous avez une stratégie de sortie qui se déroulera même si vous n'êtes pas devant votre ordinateur. Donnons un exemple visuel.
vous voyez une ligne plus pendant un court acheteur, environ 50 $ que j'ai saisis. Mettons que j'ai un plan d'investissement qui est une excellente possibilité d'automatiser les opérations, afin de réduire l'émotion, mettons que le maximum que je suis supposé à perdre sur cette position est de cinq dollars.
À une autre ligne à cinq dollars en deçà du cours acheteur, mettons vers 45 $.
Voilà.
Si l'action recule depuis le cours où elle est actuellement, j'aurais un ordre qui va vendre automatiquement mes actions et me permettre de tirer mon épingle du jeu. Ce n'est pas le résultat que l'on espère en passant cet ordre, mais il s'agit d'une stratégie pratique pour limiter les pertes de l'action baisse puisqu'on ne l'espère.
ça peut être une excellente façon de garantir des gains. J'avais baissé c'étais 1, Cours beaucoup plus bas. Mettons qu'on a eu la chance d'Achille action beaucoup moins cher vers le creux dans l'effondrement de 2020 au début de la pandémie.
On peut toujours passer un ordre de vente en deçà du cours actuel du marché.
Autrement dit, si l'action recule encore plus, je veux vendre afin de ne pas renoncer aux gains que j'ai déjà réalisés sur l'action.
Je vais les garantir et réaliser un bénéfice de toute façon. Il y a une autre notion qui est essentielle en ce qui concerne les ordres stop. Ce qu'il ne faut pas les établir trop près du cours actuel. Vous voyez que la tendance soit à la hausse ou à la baisse, les actions n'évoluent pas systématiquement dans la même direction.
Il y a des méandres et cela s'applique également à chaque journée de bourse. Il y a une fourchette pour la journée.
Il faut comprendre comment ce titre évolue et quelle est la fourchette moyenne, peut être très utile. Sur CourtierWeb, dans la rubrique indicateur inférieur, il existe une moyenne, la fourchette moyenne véritable. On peut voir que cette ligne indique en moyenne la fourchette dans laquelle le titre est négocié depuis 14 jours.
Vous pouvez cliquer sur la gauche et modifier la période de calcul de la moyenne.
Vous pouvez également prendre connaissance d'une description. En un mot, cet indicateur montre que la fourchette moyenne est de 1,34 $.
Si le prix de vente est moins d'un dollar 34 en deçà du cours actuel, il est plus probable que la vente s'effectue plus tôt que prévue. Mais en général, vous établissez votre ordre stoppe en fonction du risque que vous êtes disposés à prendre, qui est la priorité.
Je clique sur vendre, qui affiche l'ordre que je remplis comme d'habitude. Mettons la quantité achetée à l'origine. Sous la rubrique type de prix, c'est là où on peut choisir les différents ordres. Choisissons ordre au cours du marché.
Vous remarquerez qu'il y a un court seuil qui apparaît à l'écran.
Il s'agit du cours auquel vous voulait que votre ordre de vente soit activé afin qu'il soit envoyé sur le marché pour être réalisé au cours du marché.
Dans notre graphique, nous disions que nous voulions tirer notre épingle du jeu Sidaction descendait jusqu'à 45 $. Si cela se produit, l'ordre est activé et la vente est effectuée.
Il est également possible de déterminer la date de validité.
Typiquement, les investisseurs donnent des ordres valables jusqu'à annulation, c'est-à-dire pendant 90 jours pour les actions canadiennes et 180 jours pour les actions cotées aux bourses américaines. Un ordre stoppe peut être un instrument très utile dans vos opérations.
- Merci Jason Hnatyk formateur à Placements directs TD.
Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage CourtierWeb vous trouverez encore plus de ressources. À présent, je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, son dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Andrew Kelvin répond à vos questions. Pensez-vous qu'il n'y aura pas de coupure de taux d'intérêt cette année?
- On ne peut pas être sûr à 100 % et la façon dont le gouverneur s'est exprimé est assez astucieuse. Il a déclaré que des coupeurs de ton 2023 n'étaient pas le scénario le plus probable. Je suis d'accord. J'ai été étonné par la résilience de l'économie canadienne en ce début 2023.
J'aurais pensé que des taux aussi élevés auraient eu un impact plus important sur les dépenses des ménages que cela a été le cas jusqu'ici.
Le marché du logement a été plus régulière que prévu.
Ceci est attribuable au fait que la croissance démographique a été plus élevée que prévue.
Peut-être que le PIB par habitant n'évolue pas, mais l'économie canadienne dans son ensemble est bien mieux placée que nous l'avions pensé. Il faut respecter cette résilience.
Je crois qu'il est donc peu probable qu'une gestion recul du marché du travail qui justifierait des coupures de taux cette année, même si l'inflation baisse, elle tourne toujours autour de 5 %, ce qui est extrêmement élevé. Peu de Canadiens se disent satisfaits du recul de l'inflation depuis quelques mois.
Ce n'est pas un point de vue répandu.
L'inflation étend élevée, je pense qu'il me serait très difficile d'envisager un scénario dans lequel des coupeurs de taux en 2023 représenteraient une mesure responsable pour une banque centrale qui lutte contre l'inflation.
- Les dépenses des ménages canadiens sont résiliente, même si certaines personnes ont dû renouveler des prêts hypothécaires à taux variable. Est-ce que c'est l'épargne accumulée pendant la pandémie?
- Oui, c'est un facteur.
il y a également croissance des revenus qui se poursuit au-delà de la prévision pré-pandémie. Les ménages accumulent toujours davantage d'épargne, pas uniquement pendant la pandémie en 2020 et 2021. L'année 2022 a été une bonne année pour l'épargne dans l'économie canadienne.
Cela constitue un coussin.
Les activités économiques préférées des Canadiens, notamment le marché du logement, ont été beaucoup plus résiliente que prévu, en particulier parce qu'il n'y a pas suffisamment de logements et qu'il y a davantage de personnes devant se loger.
- À présent, une question sur notre monnaie.
Vos perspectives pour le dollar canadien?
- J'ai tendance à songer à cette période de faiblesse que nous avons vue précédemment comme étant attribuable à la force du dollar canadien plutôt que la faiblesse, la force de leur métier plutôt que la faiblesse du dollar canadien. Avec la crise bancaire aux États-Unis, les inquiétudes relatives à l'économie américaine qui devrait ralentir quelque peu le dollar américain fort perd un peu de terrain.
nous pensons qu'au fur et à mesure que ce phénomène se poursuit, que le dollar américain continu à reculer globalement parlant, le dollar canadien devrait progresser peut-être de deux cents cette année, plus de trois ou quatre cents en 2024.
Nous nous comparons toujours au dollar américain. Je songe a l'or, aux actions de la bourse de Toronto qui sont influencées par l'évolution du dollar américain.
Est-ce qu'il est possible que le dollar américain ne continue pas de reculer?
- N'est pas nécessaire que le dollar américain recule spectaculairement.
On pourrait envisager simplement un as agissements du dollar américain.
Le dollar canadien plutôt faible par rapport à la tendance à long terme. C'est une situation de normalisation qui à notre monnaie.
Le dollar canadien à 70 cents, c'était exceptionnel.
C'est le retour à la normale. Un thème qui revient constamment, le marché du logement.
Mon point de vue est le suivant. Si nous n'avons pas touché le fond, nous en sommes très près. En effet, il y a un facteur de demandes très importants, la croissance démographique, auquel le marché de la construction ne suffit pas pour répondre.
Je pense que le rendement des obligations sur cinq ans a atteint son sommet.
La banque du Canada va maintenir ses taux inchangés pendant le reste de 2023. Dans ce scénario, nous n'avons pas les mêmes facteurs négatifs qui affectent le logement qu'en 2022.
Nous avons la croissance démographique est un facteur positif. Peut-être y aura-t-il encore quelques mois d'activité plus mitigée ou peut-être avons-nous déjà touché le fond. Quoi qu'il en soit, nous pensons que dans l'avenir, dans six, 12,18 mois, dans notre scénario de base au moins, le marché du logement se reprendra.
C'est un élément important car parler du marché du logement et du marché hypothécaire. Nous sommes obnubilés par les décisions prises par les banques centrales quant à leur taux directeur et l'effet sur les personnes ayant des prêts hypothécaires à taux variable.
Si vous recherchez un prêt hypothécaire à taux fixe, vous vous basez sur le taux de l'obligation canadienne à cinq ans. La plupart des Canadiens sont spéculateurs en obligation sans le savoir. Cela reflète le fait que l'économie américaine est proche du cycle de resserrement que l'économie canadienne a atteint, le sommet du cycle de resserrement et que l'économie va ralentir au cours du trimestre à venir et qu'il y aura des coupures de taux.
Si vous contractez un prêt hypothécaire sur cinq ans qui est reliée au rendement des obligations du Canada à cinq ans, celui-ci tient compte de ce scénario. C'est pourquoi il y a une inversion dans la cour des prêts hypothécaires.
- Andrew Kelvin répondre encore à vos questions dans quelques instants.
c'est toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements encore sur le marché? Vous finit la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
nos invités pourraient vous répondre en direct. Les compagnies ferroviaires canadiennes publient leurs résultats pour le premier trimestre dans la foulée de l'approbation d'une fusion qui change la donne aux États-Unis.
Valeurs mobilières TD prévoit un excellent croissance des bénéfices au premier trimestre pour le chemin de fer canadien.
Cette perspective est reflétée dans les pronostics de bénéfice par action pour 2023, lesquels sont légèrement à la hausse par rapport au consensus.
Mais Valeurs mobilières TD pense que le reste de 2023 demeure incertains à cause de élevés d'intervention par les autorités réglementaires américaines après des récents déraillements États-Unis auquel les chemins de fer canadien seraient bien moins exposés sur une base relative.
Quant au volume des expéditions ferroviaires, le nombre de changements de wagons diminue de 3 % sur 12 mois au premier trimestre, surtout dans l'intermodal qui comporte au moins deux modes de transport, qui est en baisse de 3 % à l'exclusion de l'intermodal, le nombre de changements? Ce premier trimestre. S'agissant de charbon, Valeurs mobilières TD pense que les perspectives pour 2023 pourraient être supérieures aux prévisions. Les stocks des compagnies de distribution d'électricité doivent être reconstitués, les perspectives à l'exportation demeurent favorable, mais les perspectives seront plombées par la possibilité d'une météo plus clémente et la baisse des cours du gaz naturel. En ce qui concerne les automobiles, les concessionnaires vont tâcher de reconstituer leurs inventaires, mais la hausse des taux d'intérêt et l'incertitude économique pourrait plomber la demande des consommateurs en 2023. En ce qui concerne les céréales canadiennes, ces dernières représentent un facteur très favorable pour les chemins de fer canadien, mais les céréales américaines un facteur légèrement négatif.
Dans le rapport précédent, Valeurs mobilières TD prévoyait que la conjointe de blé, soja et malice aux États-Unis diminue de 6 %. L'intermodale demeure un domaine important des certitudes avec l'importance des inventaires de détails au fur et à mesure que les consommateurs dépensent moins pour les biens et plus pour les services.
Toutefois, Valeurs mobilières TD pense que la perspective d'une reprise des volumes au deuxième trimestre s'amenuise. Les arguments en faveur du chemin de fer, que dire des risques? Le rapport envisage certains risques. Tout d'abord, une croissance économique inférieure aux prévisions qui pourraient réduire encore les volumes de chargement ou encore la possibilité d'une persistance des pressions inflationnistes qui pourraient entraîner une hausse rapide des coûts de carburant ou d'autres coûts. Enfin, la possibilité d'une intervention défavorable des autorités de réglementation, de conflits du travail ou d'un hiver moins clément.
Des bénéfices à surveiller plus tard ce mois-ci.
Vous venez d'entendre Anthony Okolie.
Un coup d'œil sur les marchés.
L'indice TSX progresse de 101 points, soit 1/2 %. Nous avons parlé de MTY qui a plus que doublé son chiffre d'affaires par rapport à l'an dernier. Le titre progresse de deviner pour cent. Une certaine faiblesse dans le secteur des mines d'uranium. Denison Mines en baisse de plus de 2 %. Aux États-Unis, une certaine volatilité avec les statistiques de l'inflation.
les marchés ont décidé de revenir dans le domaine positif. L'indice S&P 500 progresse de 10 points, soit 50 %. L'indice Nasdaq spécialisé dans la technologie à renouer avec une hausse très légère un peu plus d'un point.
American Airlines (...
) les milieux financiers n'ont pas apprécié, à 13 $ cette action, American Airlines est en baisse de près de 9 %.
Andrew Kelvin répond à vos questions. Est-ce que la hausse des cours du pétrole va être favorable ou défavorable au Canada?
- Elle sera favorable au Canada.
Le Canada tire un billet positif de croissance du secteur énergétique, pas aussi important qu'en 2012, 2013 2014, lorsque l'évolution des cours du pétrole entraînait davantage d'importants investissements dans le secteur pétrolier en Alberta, ce qui attirait l'ensemble des capitaux disponibles.
Ce n'est plus le cas. L'investissement dans le secteur pétrolier et gazier connaît un déclin depuis plusieurs années, mais le pétrole est une exportation importante, s'est favorable pour les producteurs de pétrole, les personnes qui sont associées, et cela se répercute sur l'ensemble de l'économie au fur et à mesure que les entreprises investissent peut-être plus dans l'entretien ou encore cela renfloue les finance fédérale et provinciale.
Si je lisais dans les pensées du spectateur qui a posé la question, c'est peut-être que jusqu'ici une bonne partie de l'inflation est attribuable à la flambée des prix de l'inflation. C'est une inquiétude compréhensible que j'entends beaucoup, mais les risques de baisse sont très apparents pour la plupart des gens.
C'est le prix du combustible du carburant qui est très visible pour les consommateurs, chaque fois qu'on fait le plein de la voiture, ou même si on ne fait pas le plein de la voiture, on passe devant une service qui affiche l'évolution du prix.
. Il s'agit donc des rappels très rapides et très fréquents.
C'est une annonce que l'on achète au prix des supermarchés, n'annonce pas l'évolution du cours des raisins ou de la laitue. Mais nous sommes un producteur énergétique, nous produisons de grandes quantités d'énergie qui représente peut-être un quart de nos exportations et il y a un avantage net global. Nous avons plus le temps de pose des questions, mais auparavant, que pensez-vous de notre situation générale? La banque du Canada vient d'annoncer qu'elle maintient sa position.
L'inflation semble reculer mais il y a encore du chemin à faire. Et s'il aura découpé cette année, encore une hausse cette année, maintiendra-t-elle tôt, qu'en pensez-vous?
- la banque du Canada est en expectative. Elle attend de voir si le marché du travail recule.
si le marché du travail se maintient, que l'économie se maintient pendant le deuxième trimestre, le risque de resserrement supplémentaire de la banque du Canada augmentera vers la fin de l'été et à l'automne.
Nous prévoyons que quatre et demis pour cent sera le taux directeur pendant toute l'année. Le message, ce qu'elle s'inquiète beaucoup plus de risque de hausse que de baisse.
- Ça me fait toujours plaisir de vous recevoir. Demain, Brad Simpson, stratège en chef à Gestion de placements TD, répond à vos questions sur le marché. Vous pouvez nous les poser d'ores et déjà, par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondre à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, je m'entretiens avec Andrew Calvin de Valeurs mobilières TD, qui réagit à l'interdiction de la banque du Canada sur les taux ainsi que le sur les statistiques de l'inflation parue aux États-Unis ce matin. Anthony Okolie nous donne (...) Jason Hnatyk nous montre comment utiliser des ordres stop. Voici comment communiquer avec nous.
Envoyer un courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. Mais d'abord un coup d'œil sur le marché.
Tout d'abord, l'indice TSX, un gain de 103 points.
Shopify progressa 78 $ l'action, en progression de presque 5 %.
Une certaine faiblesse en revanche dans le titre d'un Air Canada qui est en baisse de plus de deux et demis pour cent. Aux États-Unis, les statistiques de l'inflation aux États-Unis ont paru, elles sont moindres que prévu. Nous entrons dans les détails dans un instant. Le marché assimile. Il y a eu un bon puis un recul.
À l'heure actuelle l'indice S&P 500 est en hausse de huit points.
(...) On remarque également une faiblesse dans le secteur du détail aux États-Unis, y compris Macy's, en baisse de presque 3 %.
La banque du Canada a maintenu son taux directeur à 4,5 %.
Puisque les pressions liées à l'inflation s'estompent.
Mais le gouverneur Macklem a également précisé que la banque est disposée à relever les taux encore une fois pour ramener l'inflation son objectif.
And you Calvin et valeur en chef pour le Canada à Valeurs mobilières TD.
Le gouverneur indique qu'il s'agit d'une pause conditionnelle. Si c'est nécessaires d'aller plus haut nous le feront.
Ensuite, on interroge au sujet d'une coupure de taux.
Les marchés prévoient des coupures de taux par la banque du Canada cette année.
Avec la crise bancaire aux États-Unis il y a un mois, la mentalité a beaucoup changé. Ce qu'a dit la banque du Canada aujourd'hui doit être considérée dans le contexte d'un marché qui est biaisé en faveur de coupure et non de hausse de taux. L'objectif de la banque du Canada consistait à riposter directement ou non à cette notion voulant que des coupures de taux étaient à attendre de la banque du Canada.
à un certain niveau, c'est presque le plus facile. Il sera facile de faire passer l'inflation de un demi.
(...
) Que faudrait-il pour que la banque du Canada interrompe sa pause Étienne parole en rehaussant les taux? Que faudrait-il qu'il cependant l'économie?
- Il y a toutes sortes de combinaisons, mais le scénario qui m'intéresse vraiment est lié aux données sur le marché du travail. Pour ramener l'inflation 2 %, il faut que l'inflation des services recule.
Par conséquent, il faut que la croissance des salaires ralentisse.
La croissance des salaires est élevée car le marché du travail très serré, mais le gouverneur a dit dans sa conférence de presse qu'il faudrait assister à une période de faiblesse du marché du travail, croissance plus lente des emplois, taux de chômage plus élevé.
La pose de la banque Canada à 4 % est fondé sur l'idée que l'économie va ralentir, puisque la banque a d'ores et déjà relevé les taux de plus de 4 %. Or il semble que la banque Canada n'a pas relevé les taux suffisamment pour ralentir l'économie à cause de certains facteurs externes. Si la banque du Canada parvient à cette conclusion, elle devrait reprendre le processus de resserrement. Si nous assistons à la croissance que nous avons vue pendant le premier trimestre, 2 % du PIB, 60 000 emplois créés en moyenne plus de trimestres, si les chiffres semblables se prolongent au deuxième et troisième trimestre, la banque Canada se sentira peut-être forcée de relever les taux. Historiquement, lorsque la banque se situe en territoire restrictif, il est courant qu'elle marque une pause pour constater l'effet des taux puis décide qu'elle doit relever encore davantage, ce qui est inévitablement suivi par une marche arrière rapide, mais l'idée que la banque pourrait marquer une pause puis reprendre les choses, c'est plus fréquent dans l'histoire que la trajectoire que nous attendons et que la banque attend, c'est-à-dire que quatre et demis et le maximum.
- C'est une perspective historique très intéressant.
Que dire des autres scénarios? Voilà les conditions dans lesquelles la banque Canada pourrait se sentir obligée de relever les taux.
Que faudrait-il pour que le marché obligataire est raison et qu'il y a une coupure d'ici la fin de l'année?
- Six agit d'une coupure en décembre plutôt qu'en janvier, ce n'est pas grand-chose.
Nous envisageons une croissance qui sera plus proche de 1 % que de 1,4 % envisagés par la banque Canada.
Si on veut envisager une coupure, il faudrait que la croissance ralentit un peu plus au deuxième et troisième trimestre et qu'il y ait un moindre rebond au quatrième trimestre.
Une récession susciterait certainement des discussions sérieuses en vue d'une hausse, d'une réduction des taux quatrième trimestre. Mais auparavant, il faut vraiment que nous assistions à une baisse coordonnée de l'activité économique dans le monde.
Le genre de situation où l'on se demande si nous sommes en récession ou en dépression. À mon avis, c'est peu probable puisque chaque jour où il n'y a pas de mauvaises nouvelles dans le secteur bancaire américain, il est plus probable que le secteur bancaire se rétablisse.
À mon avis, c'est un scénario très peu probable d'envisager une coupure de taux avant la toute fin de cette année. Selon nous ce sera en 2024.
Nous avons également un rapport de politique monétaire intéressant dans lequel la banque réévalue sa politique sur la croissance économique.
Tient compte du fait qu'il y a eu un budget fédéral et des budgets provinciaux.
On a demandé nettement au gouverneur qui, dans les projets budgétaires des gouvernements, il y aurait des obstacles à la lutte contre l'inflation.
Le gouverneur a répondu que les budgets n'entravent pas la réduction de l'inflation. À vous de décider s'ils sont inflationnistes ou pas. Je crois que le gouverneur a bien répondu à cette question en donnant une réponse objective non seulement politique. Le budget est plus inflationniste que déflationniste dans la mesure où les déficits sont plus importants, qu'il y a des nouvelles dépenses. Au niveau arithmétique, c'est inflationniste.
Il aura davantage de demandes à cause du budget. Mais je ne crois pas que les chiffres dont nous parlons sont suffisants pour changer le processus général, la trajectoire générale dans laquelle inflation suit le cours de l'économie.
Pour reprendre ce que disait le gouverneur, s'il y avait des coupeurs de dépenses importantes pratiquées par le gouvernement fédéral ou des hausses d'impôts, ceci réduirait la demande et contribuerait à maîtriser l'inflation. Mais je ne pense pas que la dernière série de budget créeront des difficultés supplémentaires importantes pour la lutte contre l'inflation de la banque du Canada.
À présent, nous avons eu connaissance de nouvelles statistiques sur la consommation des États-Unis.
Il y a un peu de volatilité.
Comment devrions-nous analyser ces statistiques sur l'inflation?
- Les marchés sont très nerveux.
Il y a des fluctuations très importantes entraînées par des surprises modestes.
Les marchés se préparaient à une surprise à la hausse plutôt qu'à la baisse. Lorsque l'inflation était moins élevée que prévue aux États-Unis, c'était interprété comme signifiant que la Fed devrait retirer moins. Je reviens à la situation Canada. Association du Canada et d'États-Unis est semblable en matière d'inflation.
Inflation reflux, c'est bien, mais il reste encore beaucoup de travail à faire.
Les marchés n'ont pas à réagir de façon excessive car il n'y aura pas de grands changements à la politique monétaire si l'inflation est moins élevée que prévue 2/10 de pour cent.
- Excellent début d'émission.
Elle joue Kelvin varie pendant quelques minutes à vos questions sur l'économie. Vous pouvez nous les poser en tout temps, par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Les actions d'American Airlines sont en vedette aujourd'hui. Le marché réagit à une prévision mise à jour de bénéfices par le transporteur, qui prévoit désormais un bénéfice de un à cinq cents l'action pour le premier trimestre, une légère hausse par rapport à ses pronostics antérieurs. Le coût plus élevé du carburant et de la main-d'œuvre nuit au bénéfice.
L'action recule de 2,4 %.
Le groupe de restauration MTY (...) y compris BBQ Holdings et Wetzel's Pretzels. Ces compagnies basées au Québec franchisent et exploitent des restaurants portant 85 bannières.
Brookfield Infrastructure Partners procède à une acquisition de plusieurs milliards de dollars dans le domaine des compteurs d'expédition.
Il s'agit de Triton International, que Brookfield achète au prix de 4,7 milliards de dollars. Triton est le plus gros propriétaire de conteneurs au monde.
L'accord doit être approuvé par les actionnaires de Triton et les régulateurs. Aux États-Unis, tandis que le marché assimile les statistiques de l'inflation un peu moins élevée que prévu, un gain de 77 points, soit un quart de pour cent.
Devrait-on envisager un appel atterrissage brutal ou en douceur?
- Selon les statistiques actuelles, je serais partisan de l'atterrissage en douceur.
Il y a une question de définition bien sûre, mais au Canada, nous bénéficions d'une forte croissance démographique, à raison de 2,7 % annuellement. Un atterrissage brutal par rapport à un atterrissage en douceur en termes absolus, il m'est difficile de répondre sans poser des hypothèses assez extrêmes quant à ce qui pourrait se passer pour engendrer une contraction globale de l'activité économique, puisqu'il y a plus de gens Canada qu'il n'y en avait il y a un an.
Le PIB par habitant peut demeurer négatif pendant une période longue, huit trimestres, mais l'économie puis continue sa croissance puisqu'il y a une forte croissance démographique.
La dynamique démographique seule, surtout dans le contexte du marché du logement, ou l'offre est insuffisante, mais permet difficilement d'envisager un atterrissage brutal. Jusqu'ici, tout semble nous permettre d'envisager un atterrissage en douceur, voir pas d'atterrissage.
- Le scénario que vous venez d'exposer, immigration forte, croissance du PIB, même si le PIB par habitant est décevant depuis longtemps Canada, il s'agit de la productivité.
- Oui. Le rapport de politique monétaire paru aujourd'hui, on trouve la mise à jour annuel sur la croissance économique au Canada ainsi que la croissance démographique.
Les hypothèses quant à la croissance de la productivité ont été rétrogradée puisque, même si la population augmente rapidement, nous augmentons pas notre productivité. C'est une question que se posent les économistes canadiens depuis 30,40, 50 ans. Comment régler le casse-tête de la productivité au Canada?
Est-ce que c'est un problème d'accès au métier spécialisé qui permet de régler certains goulots d'étranglement?
est-ce qu'il s'agit d'encouragements insuffisants abaissement par les entreprises, lesquels ont toujours été insuffisants? Les spécialistes ont passé des années à trouver des solutions. Pour l'instant, personne n'a trouvé une qui soit pertinente. Une solution simple serait d'accroître le nombre de personnes appelées dans les métiers spécialisés puisque le verdissement de l'économie va exiger des personnes qui puissent installer tous ces équipements et éliminer les obstacles au commerce permet d'accroître l'activité économique à très faible coût et ce n'est pas très difficile. Voilà mes deux solutions.
Il n'y a pas de panacée. En même temps, il existe beaucoup de mesures qui pourraient être prises qui feraient une petite différence et qui cumulativement pourrait aider.
- Question suivante. Est-ce que vous vous inquiétez de la dé dollarisation si certains pays s'affranchissent de l'art américain? Le dernier accord commercial entre la Chine et le Brésil par exemple? Des pays qui ne recourent plus au dollar américain comme autrefois.
- La question est soulevée à intervalle de deux ou trois ans.
À mon avis, il n'y a pas vraiment de candidats évidents pour remplacer le dollar américain comme devise de réserve mondiale.
Il faut avoir une énorme liquidité. Il y a trois marchés obligataires qui sont suffisamment importants pour remplacer le marché obligataire américain. Il y a le marché en euros, mais il n'existe pas un seul marché, il y a l'Allemagne, Italie etc.
Le marché obligataire européen n'est pas organisé pour devenir un bassin des liquidités pour une devise de réserve mondiale. Le marché obligataire au Japon est situé dans un pays où la situation budgétaire n'est pas reluisante. Le ratio de la dette au PIB est très élevé.
Il ne s'agit pas non plus d'un candidat pour remplacer le dollar américain. On n'en vient au marché du yuan.
Tant qu'on parle de l'environnement où il y a une mobilité des capitaux en Chine, pas que le système financier n'est pas aussi libéralisé qu'aux États-Unis, il ne s'agit pas non plus d'un candidat évident pour d'importants investissements de titres à revenu fixe.
Si ce sont les candidats pour remplacer le dollar américain, il se peut que ces derniers perdent une part de marché dans le PIB mondial, ce qui est naturel, mais en ce qui concerne la perte de sa position en première place dans l'économie mondiale, il faudrait un bouleversement dans le système financier chinois pour que le remplacement par le yuan soi-même une possibilité envisageable.
- C'est une discussion qui remonte à plusieurs années.
J'ai vu un graphique intéressant montrant qu'aucune monnaie ne demeure indéfiniment. Il y a eu empire britannique, l'Espagne etc, mais à court terme, de toute évidence la dollar la dominance du dollar américain n'est pas menacée. Que faut-il qu'il se passe à plus long terme?
- Je pense qu'il s'agit de l'amenuisement de la part de l'activité économique mondiale. Pourtant nous avons dans 70 ans. L'émission se passera sans doute, mais ce ne sera pas nous. ça n'a pas de sens qu'un pays qui représente 5 % de l'économie mondiale puisse monopoliser la monnaie de réserve. Prenez la livre sterling. Cette devise, pour des raisons historiques parce que l'économie est important dans le monde, occupe une place supérieure à celle de l'économie britannique mais ce serait le cas évident.
Si nous projetons en avoir deux ou trois générations et que l'économie américaine au lieu d'être l'une des principales au monde ne se place plus qu'en huit ou dixièmes positions, ce serait un scénario dans lesquelles il serait difficile de maintenir cette position de devise de réserve.
- C'est une discussion que je pourrais avoir cinq mes petits-enfants que je n'ai pas encore.
qu'est-ce qui est arrivée aux banques régionales américaines? Est-ce que c'est spécifique aussi systémique?
- Je vais jouer sur les deux tableaux, comme un bon économiste. C'est un peu des deux. Il y a eu des problèmes spécifiques à chaque banque, la nature de leur bassin de déposants, mais cela s'inscrit dans un environnement dans lequel quand on resserre la politique rapidement ne peut pas toujours prédire l'impact que l'on aura. Je pense que la réserve fédérale n'a pas déterminé sa politique monétaire afin de créer une crise bancaire dans le secteur des banques régionales américaines. Ces dernières collectivement ont une importance systémique même si individuellement ce n'est pas le cas. L'ensemble de ces banques représente une part plus importante du marché américain que ce ne serait le cas pour les bâtiments dans le marché canadien.
Je crois qu'il faudra surveiller ce dossier de prêt.
En effet, les banques régionales ont un impact important sur la croissance des prêts, ici la croissance des prêts ralentis aux États-Unis, cela aura un impact négatif sur l'économie américaine se répercutera sur le Canada. Je suis ce dossier de prêt pour voir comment les choses se déroulent. Jusqu'ici, je ne vois pas nécessairement de signes de problèmes systémiques.
Qui s'oppose à l'économie américaine, canadienne, au système bancaire mondial.
- Le mot systémique est toujours difficile parce qu'il rappelle 2009.
Je ne vois aucun indice permettant de croire que c'est dans cette direction là que nous allons, mais je ne veux pas minimiser les impacts potentiels. Il y a l'autre version de la question.
La fête y a fait allusion dans ses dernières déclarations.
Quant aux contraintes qui s'exercent sur certaines banques américaines et qui pourrait entraîner une contraction du crédit, ce qui ferait une partie du travail de la banque.
- Oui effectivement.
Si la croissance des prêts ralentis, l'activité économique est affectée.
Quand l'économie ralentit, les normes de montage de prêt ont tendance à être resserrées.
Si dans certaines institutions on accélère, le cycle de resserrement, cela peut remplacer quelque chose de tôt supplémentaire par la banque centrale.
Mais il y a déjà eu beaucoup de hausse de taux aux États-Unis. Il ne faut pas l'oublier.
- Fait toujours vos propres recherches avant de prendre vos décisions de placement. Vous pouvez poser vos questions en tout temps, je vous rappelle comment. Par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Les ordres stop représentent un outil que vous envisagez d'utiliser pour gérer la volatilité des marchés.
Jason Hnatyk et formateur à Placements directs TD.
- Les ordres stop peuvent être un type d'ordre très utile pour les investisseurs qui veulent gérer le risque de leur portefeuille. Les ordres stop ont de nombreux usages. Aujourd'hui, nous allons parler des ordres de vente stop. Vous filez utiliser pour garantir vos gains ou limiter vos pairs. C'est une excellente façon de passer un ordre, sachant que vous avez une stratégie de sortie qui se déroulera même si vous n'êtes pas devant votre ordinateur. Donnons un exemple visuel.
vous voyez une ligne plus pendant un court acheteur, environ 50 $ que j'ai saisis. Mettons que j'ai un plan d'investissement qui est une excellente possibilité d'automatiser les opérations, afin de réduire l'émotion, mettons que le maximum que je suis supposé à perdre sur cette position est de cinq dollars.
À une autre ligne à cinq dollars en deçà du cours acheteur, mettons vers 45 $.
Voilà.
Si l'action recule depuis le cours où elle est actuellement, j'aurais un ordre qui va vendre automatiquement mes actions et me permettre de tirer mon épingle du jeu. Ce n'est pas le résultat que l'on espère en passant cet ordre, mais il s'agit d'une stratégie pratique pour limiter les pertes de l'action baisse puisqu'on ne l'espère.
ça peut être une excellente façon de garantir des gains. J'avais baissé c'étais 1, Cours beaucoup plus bas. Mettons qu'on a eu la chance d'Achille action beaucoup moins cher vers le creux dans l'effondrement de 2020 au début de la pandémie.
On peut toujours passer un ordre de vente en deçà du cours actuel du marché.
Autrement dit, si l'action recule encore plus, je veux vendre afin de ne pas renoncer aux gains que j'ai déjà réalisés sur l'action.
Je vais les garantir et réaliser un bénéfice de toute façon. Il y a une autre notion qui est essentielle en ce qui concerne les ordres stop. Ce qu'il ne faut pas les établir trop près du cours actuel. Vous voyez que la tendance soit à la hausse ou à la baisse, les actions n'évoluent pas systématiquement dans la même direction.
Il y a des méandres et cela s'applique également à chaque journée de bourse. Il y a une fourchette pour la journée.
Il faut comprendre comment ce titre évolue et quelle est la fourchette moyenne, peut être très utile. Sur CourtierWeb, dans la rubrique indicateur inférieur, il existe une moyenne, la fourchette moyenne véritable. On peut voir que cette ligne indique en moyenne la fourchette dans laquelle le titre est négocié depuis 14 jours.
Vous pouvez cliquer sur la gauche et modifier la période de calcul de la moyenne.
Vous pouvez également prendre connaissance d'une description. En un mot, cet indicateur montre que la fourchette moyenne est de 1,34 $.
Si le prix de vente est moins d'un dollar 34 en deçà du cours actuel, il est plus probable que la vente s'effectue plus tôt que prévue. Mais en général, vous établissez votre ordre stoppe en fonction du risque que vous êtes disposés à prendre, qui est la priorité.
Je clique sur vendre, qui affiche l'ordre que je remplis comme d'habitude. Mettons la quantité achetée à l'origine. Sous la rubrique type de prix, c'est là où on peut choisir les différents ordres. Choisissons ordre au cours du marché.
Vous remarquerez qu'il y a un court seuil qui apparaît à l'écran.
Il s'agit du cours auquel vous voulait que votre ordre de vente soit activé afin qu'il soit envoyé sur le marché pour être réalisé au cours du marché.
Dans notre graphique, nous disions que nous voulions tirer notre épingle du jeu Sidaction descendait jusqu'à 45 $. Si cela se produit, l'ordre est activé et la vente est effectuée.
Il est également possible de déterminer la date de validité.
Typiquement, les investisseurs donnent des ordres valables jusqu'à annulation, c'est-à-dire pendant 90 jours pour les actions canadiennes et 180 jours pour les actions cotées aux bourses américaines. Un ordre stoppe peut être un instrument très utile dans vos opérations.
- Merci Jason Hnatyk formateur à Placements directs TD.
Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage CourtierWeb vous trouverez encore plus de ressources. À présent, je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, son dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Andrew Kelvin répond à vos questions. Pensez-vous qu'il n'y aura pas de coupure de taux d'intérêt cette année?
- On ne peut pas être sûr à 100 % et la façon dont le gouverneur s'est exprimé est assez astucieuse. Il a déclaré que des coupeurs de ton 2023 n'étaient pas le scénario le plus probable. Je suis d'accord. J'ai été étonné par la résilience de l'économie canadienne en ce début 2023.
J'aurais pensé que des taux aussi élevés auraient eu un impact plus important sur les dépenses des ménages que cela a été le cas jusqu'ici.
Le marché du logement a été plus régulière que prévu.
Ceci est attribuable au fait que la croissance démographique a été plus élevée que prévue.
Peut-être que le PIB par habitant n'évolue pas, mais l'économie canadienne dans son ensemble est bien mieux placée que nous l'avions pensé. Il faut respecter cette résilience.
Je crois qu'il est donc peu probable qu'une gestion recul du marché du travail qui justifierait des coupures de taux cette année, même si l'inflation baisse, elle tourne toujours autour de 5 %, ce qui est extrêmement élevé. Peu de Canadiens se disent satisfaits du recul de l'inflation depuis quelques mois.
Ce n'est pas un point de vue répandu.
L'inflation étend élevée, je pense qu'il me serait très difficile d'envisager un scénario dans lequel des coupeurs de taux en 2023 représenteraient une mesure responsable pour une banque centrale qui lutte contre l'inflation.
- Les dépenses des ménages canadiens sont résiliente, même si certaines personnes ont dû renouveler des prêts hypothécaires à taux variable. Est-ce que c'est l'épargne accumulée pendant la pandémie?
- Oui, c'est un facteur.
il y a également croissance des revenus qui se poursuit au-delà de la prévision pré-pandémie. Les ménages accumulent toujours davantage d'épargne, pas uniquement pendant la pandémie en 2020 et 2021. L'année 2022 a été une bonne année pour l'épargne dans l'économie canadienne.
Cela constitue un coussin.
Les activités économiques préférées des Canadiens, notamment le marché du logement, ont été beaucoup plus résiliente que prévu, en particulier parce qu'il n'y a pas suffisamment de logements et qu'il y a davantage de personnes devant se loger.
- À présent, une question sur notre monnaie.
Vos perspectives pour le dollar canadien?
- J'ai tendance à songer à cette période de faiblesse que nous avons vue précédemment comme étant attribuable à la force du dollar canadien plutôt que la faiblesse, la force de leur métier plutôt que la faiblesse du dollar canadien. Avec la crise bancaire aux États-Unis, les inquiétudes relatives à l'économie américaine qui devrait ralentir quelque peu le dollar américain fort perd un peu de terrain.
nous pensons qu'au fur et à mesure que ce phénomène se poursuit, que le dollar américain continu à reculer globalement parlant, le dollar canadien devrait progresser peut-être de deux cents cette année, plus de trois ou quatre cents en 2024.
Nous nous comparons toujours au dollar américain. Je songe a l'or, aux actions de la bourse de Toronto qui sont influencées par l'évolution du dollar américain.
Est-ce qu'il est possible que le dollar américain ne continue pas de reculer?
- N'est pas nécessaire que le dollar américain recule spectaculairement.
On pourrait envisager simplement un as agissements du dollar américain.
Le dollar canadien plutôt faible par rapport à la tendance à long terme. C'est une situation de normalisation qui à notre monnaie.
Le dollar canadien à 70 cents, c'était exceptionnel.
C'est le retour à la normale. Un thème qui revient constamment, le marché du logement.
Mon point de vue est le suivant. Si nous n'avons pas touché le fond, nous en sommes très près. En effet, il y a un facteur de demandes très importants, la croissance démographique, auquel le marché de la construction ne suffit pas pour répondre.
Je pense que le rendement des obligations sur cinq ans a atteint son sommet.
La banque du Canada va maintenir ses taux inchangés pendant le reste de 2023. Dans ce scénario, nous n'avons pas les mêmes facteurs négatifs qui affectent le logement qu'en 2022.
Nous avons la croissance démographique est un facteur positif. Peut-être y aura-t-il encore quelques mois d'activité plus mitigée ou peut-être avons-nous déjà touché le fond. Quoi qu'il en soit, nous pensons que dans l'avenir, dans six, 12,18 mois, dans notre scénario de base au moins, le marché du logement se reprendra.
C'est un élément important car parler du marché du logement et du marché hypothécaire. Nous sommes obnubilés par les décisions prises par les banques centrales quant à leur taux directeur et l'effet sur les personnes ayant des prêts hypothécaires à taux variable.
Si vous recherchez un prêt hypothécaire à taux fixe, vous vous basez sur le taux de l'obligation canadienne à cinq ans. La plupart des Canadiens sont spéculateurs en obligation sans le savoir. Cela reflète le fait que l'économie américaine est proche du cycle de resserrement que l'économie canadienne a atteint, le sommet du cycle de resserrement et que l'économie va ralentir au cours du trimestre à venir et qu'il y aura des coupures de taux.
Si vous contractez un prêt hypothécaire sur cinq ans qui est reliée au rendement des obligations du Canada à cinq ans, celui-ci tient compte de ce scénario. C'est pourquoi il y a une inversion dans la cour des prêts hypothécaires.
- Andrew Kelvin répondre encore à vos questions dans quelques instants.
c'est toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements encore sur le marché? Vous finit la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
nos invités pourraient vous répondre en direct. Les compagnies ferroviaires canadiennes publient leurs résultats pour le premier trimestre dans la foulée de l'approbation d'une fusion qui change la donne aux États-Unis.
Valeurs mobilières TD prévoit un excellent croissance des bénéfices au premier trimestre pour le chemin de fer canadien.
Cette perspective est reflétée dans les pronostics de bénéfice par action pour 2023, lesquels sont légèrement à la hausse par rapport au consensus.
Mais Valeurs mobilières TD pense que le reste de 2023 demeure incertains à cause de élevés d'intervention par les autorités réglementaires américaines après des récents déraillements États-Unis auquel les chemins de fer canadien seraient bien moins exposés sur une base relative.
Quant au volume des expéditions ferroviaires, le nombre de changements de wagons diminue de 3 % sur 12 mois au premier trimestre, surtout dans l'intermodal qui comporte au moins deux modes de transport, qui est en baisse de 3 % à l'exclusion de l'intermodal, le nombre de changements? Ce premier trimestre. S'agissant de charbon, Valeurs mobilières TD pense que les perspectives pour 2023 pourraient être supérieures aux prévisions. Les stocks des compagnies de distribution d'électricité doivent être reconstitués, les perspectives à l'exportation demeurent favorable, mais les perspectives seront plombées par la possibilité d'une météo plus clémente et la baisse des cours du gaz naturel. En ce qui concerne les automobiles, les concessionnaires vont tâcher de reconstituer leurs inventaires, mais la hausse des taux d'intérêt et l'incertitude économique pourrait plomber la demande des consommateurs en 2023. En ce qui concerne les céréales canadiennes, ces dernières représentent un facteur très favorable pour les chemins de fer canadien, mais les céréales américaines un facteur légèrement négatif.
Dans le rapport précédent, Valeurs mobilières TD prévoyait que la conjointe de blé, soja et malice aux États-Unis diminue de 6 %. L'intermodale demeure un domaine important des certitudes avec l'importance des inventaires de détails au fur et à mesure que les consommateurs dépensent moins pour les biens et plus pour les services.
Toutefois, Valeurs mobilières TD pense que la perspective d'une reprise des volumes au deuxième trimestre s'amenuise. Les arguments en faveur du chemin de fer, que dire des risques? Le rapport envisage certains risques. Tout d'abord, une croissance économique inférieure aux prévisions qui pourraient réduire encore les volumes de chargement ou encore la possibilité d'une persistance des pressions inflationnistes qui pourraient entraîner une hausse rapide des coûts de carburant ou d'autres coûts. Enfin, la possibilité d'une intervention défavorable des autorités de réglementation, de conflits du travail ou d'un hiver moins clément.
Des bénéfices à surveiller plus tard ce mois-ci.
Vous venez d'entendre Anthony Okolie.
Un coup d'œil sur les marchés.
L'indice TSX progresse de 101 points, soit 1/2 %. Nous avons parlé de MTY qui a plus que doublé son chiffre d'affaires par rapport à l'an dernier. Le titre progresse de deviner pour cent. Une certaine faiblesse dans le secteur des mines d'uranium. Denison Mines en baisse de plus de 2 %. Aux États-Unis, une certaine volatilité avec les statistiques de l'inflation.
les marchés ont décidé de revenir dans le domaine positif. L'indice S&P 500 progresse de 10 points, soit 50 %. L'indice Nasdaq spécialisé dans la technologie à renouer avec une hausse très légère un peu plus d'un point.
American Airlines (...
) les milieux financiers n'ont pas apprécié, à 13 $ cette action, American Airlines est en baisse de près de 9 %.
Andrew Kelvin répond à vos questions. Est-ce que la hausse des cours du pétrole va être favorable ou défavorable au Canada?
- Elle sera favorable au Canada.
Le Canada tire un billet positif de croissance du secteur énergétique, pas aussi important qu'en 2012, 2013 2014, lorsque l'évolution des cours du pétrole entraînait davantage d'importants investissements dans le secteur pétrolier en Alberta, ce qui attirait l'ensemble des capitaux disponibles.
Ce n'est plus le cas. L'investissement dans le secteur pétrolier et gazier connaît un déclin depuis plusieurs années, mais le pétrole est une exportation importante, s'est favorable pour les producteurs de pétrole, les personnes qui sont associées, et cela se répercute sur l'ensemble de l'économie au fur et à mesure que les entreprises investissent peut-être plus dans l'entretien ou encore cela renfloue les finance fédérale et provinciale.
Si je lisais dans les pensées du spectateur qui a posé la question, c'est peut-être que jusqu'ici une bonne partie de l'inflation est attribuable à la flambée des prix de l'inflation. C'est une inquiétude compréhensible que j'entends beaucoup, mais les risques de baisse sont très apparents pour la plupart des gens.
C'est le prix du combustible du carburant qui est très visible pour les consommateurs, chaque fois qu'on fait le plein de la voiture, ou même si on ne fait pas le plein de la voiture, on passe devant une service qui affiche l'évolution du prix.
. Il s'agit donc des rappels très rapides et très fréquents.
C'est une annonce que l'on achète au prix des supermarchés, n'annonce pas l'évolution du cours des raisins ou de la laitue. Mais nous sommes un producteur énergétique, nous produisons de grandes quantités d'énergie qui représente peut-être un quart de nos exportations et il y a un avantage net global. Nous avons plus le temps de pose des questions, mais auparavant, que pensez-vous de notre situation générale? La banque du Canada vient d'annoncer qu'elle maintient sa position.
L'inflation semble reculer mais il y a encore du chemin à faire. Et s'il aura découpé cette année, encore une hausse cette année, maintiendra-t-elle tôt, qu'en pensez-vous?
- la banque du Canada est en expectative. Elle attend de voir si le marché du travail recule.
si le marché du travail se maintient, que l'économie se maintient pendant le deuxième trimestre, le risque de resserrement supplémentaire de la banque du Canada augmentera vers la fin de l'été et à l'automne.
Nous prévoyons que quatre et demis pour cent sera le taux directeur pendant toute l'année. Le message, ce qu'elle s'inquiète beaucoup plus de risque de hausse que de baisse.
- Ça me fait toujours plaisir de vous recevoir. Demain, Brad Simpson, stratège en chef à Gestion de placements TD, répond à vos questions sur le marché. Vous pouvez nous les poser d'ores et déjà, par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!