Print Transcript
(musique) Bonjour, ici Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous évoquons du nombre de l'ampleur des baisses de taux d'intérêt à venir alors que la Banque du Canada met en garde contre des forces opposées en matière d'inflation. Andrew Kelvin de Valeur mobilière TD commente.
Anthony Okolie examine un nouveau rapport sur les fiducies de placement immobilière alors que les coûts d'intérêt diminuent.
Poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Bryan Rogers nous montre comment savoir si une opération que vous avez effectuée a été menée à bien.
Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
Hier était une journée assez désastreuse pour les investisseurs vendeurs sur le marché. La journée d'aujourd'hui plus stable. L'indice TSX composé progresse de 43 points. La Banque du Canada a annoncé une réduction de taux ce matin et d'autres à venir.
Certains des secteurs axés sur le rendement sur la bourse de Toronto progressent, y compris le secteur des télécommunications, y compris BCE qui progresse légèrement armer régulièrement.
Certaines faiblesses dans le secteur minier.
Le cours de l'or est stable aujourd'hui mais il y a un certain recul.
Barrick Gold recul.
(...) Les marchés sont plus stables aujourd'hui, à 5526 points. Le Nasdaq à forte composante technologique est essentiellement inchangé, en très légère baisse, moins d'un cinquièmes 2 %. NVIDIA hier, nous y reviendrons, a reculé de 9 1/2 %.
Perdu beaucoup de sa capitalisation boursière et les marchés s'en sont ressentis avec les autres actions de semi-conducteurs aujourd'hui.
L'action de NVIDIA est essentiellement en surplace.
Dollar Tree a beaucoup diminué en revanche après avoir réduit ses pronostics pour l'année.
Dollar General, son concurrent, la semaine dernière, a réduit ses pronostics. Dollar Tree recule aujourd'hui. Voilà pour la mise à jour sur les marchés.
La Banque du Canada réduit ses taux de 25 points de base, alors que ce qu'elle appelle les forces opposées de l'inflation, combien d'autres réductions pourraient avoir lieu et quelle pourrait en être l'ampleur?
Andrew Kelvin nous rejoint pour en discuter.
Vos réactions, s'il vous plaît. Il y avait beaucoup de contenu dans la conférence de presse, dans la décision elle-même.
- C'était une décision intéressante car c'était surtout les nuances et les non-dits qui comptaient. Les marchés s'attendaient à une réduction de 25 points de base, les économistes étaient convaincus, presque unanimement qu'il y aurait une réduction de 25 points de base.
La décision elle-même était connue d'avance par les marchés, mais ce qui était intéressant, c'est que dans les périodes de transition, les données économiques sont contradictoires.
Certaines dynamiques et d'autres atténuées. On peut presque choisir. La banque a choisi une trajectoire plutôt négative et accommodante. Elle a choisi de souligner la nécessité pour l'économie de donner de meilleurs résultats pour parvenir à un objectif de 2 %. La banque a évoqué l'objectif de 2 % comme étant non pas tout à fait acquis d'avance, mais on a beaucoup parlé de la quasi-certitude de parvenir à 2,2.
La banque adopte une approche symétrique dans sa réflexion au sujet de l'inflation à 2 %, une inflation supérieure à 2 % est tout aussi problématique. Les inquiétudes croissantes à l'égard du risque de baisse excessive de l'inflation, c'est cela qui est nouveau et qui a donné cette nuance accommodante à la réunion.
- J'imprime toujours la déclaration et cela m'a frappé. Tiff Macklem dit que nous devons continuer de nous prémunir contre une faiblesse excessive de l'économie, une réduction excessive de l'inflation. Après avoir imposé des hausses de taux d'intérêt à cause de l'inflation opiniâtre, cette phrase m'a beaucoup interpellé.
Nous nous inquiétons autant d'une économie trop basse que trop élevée.
(...) nous avons pris du retard, mais c'est évidemment un élément de sa réflexion. Par contraste à cette déclaration, alors que nous étions (...) la banque disait les taux d'intérêt vont diminuer mais seulement si l'inflation le permet.
Cela était toujours conditionné très soigneusement sur la baisse de l'inflation. On nous disait: ne vous inquiétez pas, si l'inflation ne diminue pas, nous allons arrêter de réduire les taux. Nous voulons descendre à 2 %. À présent, la banque insiste sur le fait qu'elle n'attendra pas trop longtemps.
Elle s'intéresse à ce que l'économie ne souffre pas de façon inutile. Il y a vraiment un glissement.
Autrefois la banque s'intéressait de ne pas réduire trop rapidement et maintenant elle ne veut pas réduire trop lentement.
Dans sa déclaration d'ouverture, la banque a toutefois évoqué des forces opposant tout opposé. De quoi s'agit-il? Comment cela est-il défini? Vous et moi (...) quelles sont les forces opposées auxquels la banque fait allusion?
- Encore une fois, on n'en revient à la notion des éléments sur lesquels la banque insiste. Si la Banque du Canada avait voulu réduire les attentes de réduction de taux futurs, c'est-à-dire ne pas envisager des hausses de taux plutôt que des réductions, aujourd'hui, si la banque avait choisi de souligner des éléments qui avaient été contraires, elle aurait pu souligner le fait que l'inflation du logement est plus élevée que son objectif.
L'inflation des services est plus élevée que son objectif. L'inflation de base est à 2,5 %, donc la dynamique de l'inflation ne démontre pas encore qu'il y aura un retour à 2.
(...) Je ne veux pas dire que la banque était désinvolte, mais il y avait une attitude selon laquelle la banque se sentait à son aise pour déclarer qu'il y a un certain flottement dans l'économie qui amènera une réduction de l'inflation.
C'est pourquoi la banque adopte cette approche symétrique. Elle pense que l'économie a suffisamment molli, que le chômage a progressé à 6,5 %, et selon elle, si l'économie a suffisamment faibli, elle ne doit pas s'inquiéter de réduire trop rapidement. Le risque est plus équilibré. Je pense en son for intérieur la banque semble bien s'inquiéter de réduire les taux trop lentement.
- Si la banque qui est de réduire les taux trop lentement et qu'elle adopte une attitude très accommodante dans sa déclaration d'ouverture, la première question qui est posée était: pourquoi ne pas réduire de 50 points de base? C'était également la deuxième question. Même si la banque aurait dû savoir que c'était la première question. Il y a eu une pause extrêmement longue.
Le gouverneur a réfléchi, c'est ce qu'il y avait de responsable affaire. Le gouvernement les conseils ont évoqué plusieurs scénarios. Encore une fois, c'est une question de responsabilité que la banque n'envisage pas la situation dans laquelle elle réduirait de 50 points de base, elle n'aurait pas fait son travail.
La façon dont ça été présenté, c'est qu'il y avait un consensus Reddit pour réduire aujourd'hui, mais dans l'avenir, s'il s'avère que l'économie s'aggrave davantage, peut-être faudra-t-il accélérer la cadence des réductions de taux. En revanche, si l'inflation s'avère plus opiniâtre, s'il y a d'autres secteurs qui demeurent persistant matière d'inflation, peut-être faudra-t-il ralentir qui dépose dans l'avenir.
Quand je songe à une réduction de 50 points de base, pour moi, ce serait une économie qui est nettement plus faible que ce que nous avons vu jusqu'ici au Canada.
Cela ne signifie pas que l'économie ne pourrait pas s'aggraver à partir d'ici, ça ne signifie pas qu'il n'y aurait pas de scénario dans laquelle la banque devrait commencer à réduire le taux de 50 points de base, mais pour le moment la croissance au quatrième trimestre Canada devrait 2,5 %. Ce n'est pas énorme car la population augmente de trois et demis pour cent par an.
Il y a des filets sur le marché du travail surtout au niveau des jeunes et des nouveaux arrivants, le chiffre de croissance globale, rappelez-vous, inflation supérieure à 2 %. Pour que la banque réduire les taux de 50 points de base, car le marché ne s'attend pas à ce que la banque réduise puis revienne à 25, les marchés commenceront à envisager un taux terminal plus bas et des réductions successives.
(...) Cela m'apparaîtrait comme un véritable pari lorsqu'il n'y a pas eu de véritable faiblesse de la croissance jusqu'ici que l'inflation est toujours supérieure à 2 %. Je crois que la banque devrait attendre d'arriver tout juste à son objectif avant d'envisager même de réduire de 50 points de base. À moins qu'il y a un scénario extrême comme on l'avait en 2020.
- Vous avez parlé du taux terminal, le point final de tous les cycles de réduction de taux au Canada. Où serons-nous l'an prochain?
- Nous pensons que la banque et durant les mois d'octobres et en décembre. Elle a présenté une attitude suffisamment accommodante à mon avis dans sa conférence de presse sa déclaration. Il me semble qu'elle cherche des raisons de continue d'assouplir la trajectoire. (...) Ce serait vraiment un revirement, un demi-tour monumental dans son attitude sur l'économie pour qu'il y ait une pause en octobre. Pour moi, une pause en octobre devient très difficile à envisager. Mois de décembre, il y a beaucoup de temps qui va s'écouler avant le mois de décembre, il se peut très bien que l'évolution des statistiques évolue, faire évoluer les parti pris ou les points de vue de la Banque du Canada. Rien n'est acquis bien sûr, mais compte tenu de l'attitude de commandant dont la banque a fait preuve récemment et que la croissance devrait être moyenne et l'inflation modérée d'ici la fin de 2024, nous pensons que des réductions de 25 points de base ont beaucoup de bon sens en octobre et décembre. Pour 2025, nous pensons que la cadence des réductions de taux va peut-être ralentir. À l'heure actuelle, nous ne prévoyons pas que la banque arrivait à 3 % jusqu'au deuxième semestre de 2025. Quatrième peut-être.
Nous pensons qu'il y aura une pause à un moment donné l'an prochain puisque l'inflation s'attarde juste au-dessus de 2 %, encore une fois, cela dépendra beaucoup des statistiques.
Nous utilisons une hypothèse de 3 % pour le taux terminal. Nous pensons que c'est là où se situe le taux au Canada chez Valeurs mobilières TD. Si nous parvenons une inflation de 2 % il y qu'il y a encore beaucoup de jeux dans l'économie, s'il n'y a pas une relance de la croissance l'an prochain, cela envisagerait une réduction de taux au-delà de 3 % et une politique monétaire accommodante en 2025.
C'est peut-être un des éléments qu'envisage la banque pendant ces discussions. Si nous devons adopter une politique monétaire accommodante, c'est peut-être une bonne raison de procéder par réduction de 25 points de base productif cette année.
- Excellent début d'émission! Si vous avez des questions sur la Banque du Canada, évolution des taux d'intérêt, l'état de l'économie, envoyez-nous lait et Andrew y répondra. Vous pouvez nous le poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Les actions de NVIDIA sont en vedette aujourd'hui après une chute qui a effacé quelque 280 milliards de dollars de la valeur boursière de l'entreprise.
Ce recul s'inscrivait dans le cadre d'un effondrement général des marchés dus aux attitudes économiques. La modeste amélioration des bénéfices de NVIDIA la semaine dernière n'a pas impressionné les marchés. Les investisseurs envisagent une information non confirmée selon laquelle NVIDIA aurait reçu une citation à comparaître du ministère américain de la justice dans le cadre d'une enquête antitrust. L'action est inchangée aujourd'hui.
Un autre grand détaillant américain se montre prudent à l'égard de la consommation américaine. Dick's Sporting Goods a largement dépassé les attentes pour ce dernier trimestre et revu à la hausse ses prévisions pour l'ensemble de l'année, mais pas autant que les marchés le prévoyaient.
D'autres grands détaillants ont fait entendre les mêmes notes de prudence au sujet de l'économie de la santé des consommateurs.
US Steel affirme que des milliers d'emplois sont menacés si le projet de fusion avec Nippon Steel est abandonné.
(...) Pendant la fin de semaine, Madame Harris (...) hier, après la dégringolade des bourses de Toronto et de New York, les indices progressent très légèrement, 25 points de base, soit 1/10 de pour cent.
Aux États-Unis, l'indice S&P 500 instantané des marchés américains recule très modestement de neuf points.
Andrew Kelvin répond à vos questions sur les taux d'intérêt et l'économie.
Depuis le début de l'été, on parle de divergences, les craintes de divergence s'estompe-t-elle à présent que la Fed semble susceptible de réduire les taux?
- Oui. Une bonne partie des inquiétudes relatives à la divergence reflétait le fait que l'économie américaine et l'économie canadienne fonctionne à une vitesse différente. L'économie canadienne envisageait une croissance de 1 % l'an dernier et l'économie américaine beaucoup plus.
Depuis quelques mois, il y a eu des failles qui sont apparues dans l'économie américaine, des inquiétudes se sont faites jour quant à la consommation, un sentiment général de ralentissement. Aux États-Unis, la banque centrale à un double mandat explicite. La réserve fédérale est censée maîtrisée l'inflation et favoriser le plein-emploi.
Donc la faiblesse du marché du travail, même si elle tient compte dans les considérations de la Banque du Canada, représente une priorité plus important pour la Fed que pour la Banque du Canada puisque cet objectif figure explicitement dans sa mission. La réserve fédérale devrait à présent réduire les taux.
Continuons d'envisager une réduction de tout ce mois-ci, 25 points de base ce mois-ci, et la Fed devrait réduire les taux rapidement.
Il y a je pense une perception selon laquelle la Fed en tant que banque centrale qui a beaucoup relevé les taux, plus que la Banque du Canada après la pandémie, et qui attend davantage pour réduire les taux, sera un peu en retard sur d'autres banques centrales.
- Dans un tel univers, il ne s'agit pas de divergence.
Il s'agit de convergence.
Il s'agit de rattrapage par la Fed de la Banque du Canada plutôt que d'une situation à deux vitesses.
Ce n'est pas que l'économie américaine revient à une seule vitesse, ainsi que la cadence est plus lente.
Il y a des statistiques qui sont décevantes, les marchés s'emballent, en affirmant qu'il faut 50 points de base de la Fed. Qu'est-ce qui amènerait la Fed à réduire les taux de 50 points de base?
- Il faudrait qu'il y ait une aggravation beaucoup plus nette de l'activité économique.
Le taux de chômage aux États-Unis est en hausse mais demeure entre quatre et quatre et demis pour cent. Nous ne sommes pas dans un environnement qui exige nécessairement une réduction de 50 points de base. Je pense qu'il faudrait qu'il y ait une faiblesse, un affaiblissement étonnant de l'économie américaine pour justifier une réduction de 50 points de base.
Il y a longtemps que nous n'avons vu des taux d'intérêt à ces niveaux.
Beaucoup de gens en viennent à croire que puisque les taux d'intérêt sont tellement plus élevés que ce qui était en vigueur entre 2007 et 2020, que nous devrons revenir au taux rapidement.
Pensez-vous que c'est une illusion?
Une illusion d'une époque révolue?
Peut-être c'est une illusion pour certaines personnes, pour d'autres ce n'est pas une station souhaitable, mais cette perception existe. La période entre 2007 et 2020 représentait selon moi une anomalie.
Il est tout à fait plausible que les taux reviendront à la fourchette qui prévalait pendant cette décennie, il est très peu probable selon nous que nous nous situerons intégralement entre zéro et 2 % ou 1 1/2 % pour le taux du jour au lendemain que nous avons connu pendant 13 ans. Il y a des facteurs structurels dans l'économie mondiale. Ces facteurs ne sont plus présents aujourd'hui. Donc je pense que dorénavant les marchés et les ménages et les entreprises et les gouvernements doivent se rappeler que les taux d'intérêt ne vont sans doute pas revenir à ce qu'ils étaient en 2019 ou 2018.
- Pourquoi le dollar canadien est remonté depuis deux jours?
- On en revient à la convergence. Le dollar canadien n'existe pas séparément.
(...) Les réductions de taux au Canada étaient très attendues. Elles avaient été annoncées. Nous sommes passés d'un monde la Banque du Canada réduit les taux et la Fed non à un monde dans laquelle les deux banques centrales réduisent les taux et cela est favorable au dollar canadien.
Quand on considère les contrats à terme pour le dollar canadien, qu'est-ce que cela été? Le dollar canadien est une monnaie très stable par rapport au dollar américain. Nous ne prévoyons pas nécessairement de changement.
Nous allons sans doute continuer d'évoluer entre 71,5 et 74 cents.
Je pense que c'est ce qui attend le dollar canadien. Peut-être allons-nous revenir à 72 d'ici la fin de l'année, mais sur un horizon de six trimestres, c'est la force dont il s'agit.
- Une autre question. Que pensez-vous du rendement des obligations Canada?
- C'est très intéressant. Selon moi. Je suis également spécialiste des obligations.
(...) C'est sans doute un niveau un peu élevé sur l'horizon très long terme. C'est un rendement assez faible. Si je considère la juste valeur d'une obligation de Gouvernement du Canada en fonction de la trajectoire de la Banque du Canada, laquelle débouche sur un taux à 3 %, je dirais probablement que les rendements sont un peu bas, plus faible.
Mais les rendements obligataires au Canada sont le facteur le plus important pour les fluctuations au jour le jour et d'un mois sur l'autre.
Ce qui se passe aux États-Unis, c'est encore plus important. Or, les États-Unis n'ont pas encore commencé leur cycle d'assouplissement. Pour analogie sportive, la Banque du Canada et à la quatrième manche et la réserve fédérale est en train de chanter l'hymne national.
J'étais au match des Blue Jays hier soir.
Je pourrais lier cette métaphore encore longtemps.
(...) La Banque du Canada a entamé son cycle d'assouplissement, même si les marchés sont prospectives, ils ne sont pas parfaits.
À chaque statistique paraît, les marchés réduisent à la baisse leur estimation à long terme.
Il est tout à fait possible que les rendements américains baissent et peut-être considérablement, mais il se pourrait que les rendements sur 10 ans baisse de cinq à 10 points de base.
(...) Puisque les rendements obligataires américains sont le facteur principal, il se pourrait que les taux canadiens continuent de baisser aussi. Ce ne sera pas dans la même mesure que les États-Unis, de loin, puisque les rendements canadiens semblent déjà relativement faibles par rapport à la juste valeur à long terme, mais tant qu'il s'agit des stades anticipés ou intermédiaires d'un cycle d'assouplissement mondial, cela pourrait étayer la thèse que les rendements obligataires canadiens diminueront.
- À prendre en compte. Andrew Kelvin répondre à d'autres questions dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Aujourd'hui, nous allons discuter de ce qui se passe après qu'on a passé un ordre sur CourtierWeb. Bryan Rogers et formateur principal à placement direct TD.
bonjour. Ça me fait toujours plaisir de vous voir. Ou l'investisseur peut-il (...) - je me suis dit que ce serait pertinent de passer cela en revue parce qu'un spectateur s'était demandé si l'on saisit un titre sur la liste de veille, où voir celle-ci?
(...) Qui se passe une fois qu'on a passé un ordre et quelles sont les possibilités qui sont offertes?
Allons sur la plate-forme.
Il s'agit de découvrir quel est l'état d'un ordre. Par exemple, l'action de NVIDIA. Mettons que nous voulons l'acheter ou la vendre une fois que l'opération est effectuée, on clique sur l'onglet négociation puis sur état de l'ordre.
Il n'y a pas d'ordre ouvert dans mon compte à l'heure actuelle, il s'agit d'un compte d'essai, je ne peux pas vraiment saisir, il faut généralement utiliser notre imagination.
Mais vous voyez qu'il y a la liste de l'ensemble des ordres.
(...) Vous pouvez toujours cliquer sur le point d'interrogation et parvenir aux explications sur les symboles et les différentes catégories.
Il y a également une liste des différents types d'états d'ordre.
L'état actuel, l'ordre de type ouvert, dans l'attente d'un événement déclencheur, ouvert et déjà déclenché, exécuté.
Si jamais vous recherchait un glossaire des différents éléments qui peuvent permettre de décrire un ordre, revue par exemple, c'est un représentant qui revoit l'ordre pour voir s'il est accept.. C'est assez rare mais cela ne pourrait se produire. L'ordre a-t-il été annulé?
L'historique a-t-il été rejeté? Il suffit de cliquer sur le point d'interrogation si vous voulez savoir quelle est la signification de certaines des mentions.
Essentiellement, vous allez voir la liste.
Il y a également possibilité de modifier des ordres ici même depuis la liste.
- Parfois, au spectateur savent que des ordres peuvent demeurer en suspens pendant des heures ou des jours, jusqu'à ce qu'il soit exécuté. Peut-on être averti de l'exécution d'un ordre?
- Oui, c'est une très bonne question. Il y a un réglage qui s'appelle notification des ordres. Vous serez avertis si vous êtes sur CourtierWeb lorsque l'ordre a été exécuté. Je vais vous montrer comment vous pouvez régler cette fonction.
Mettons que vous avez passé un ordre limité que l'action n'a pas encore baissé jusqu'au cours.
A-t-il été exécuté entièrement ou en partie? Rendez-vous au sommet de la page réglage des services cliquons sur personnalisait les cycles. Deuxième onglet, intitulé notification des opérations. Vous pouvez voir les réglages.
Montrer les notifications, ne pas les montrer. Si vous voulez les voir, cocher cet élément.
Si vous voulez être notifiés lorsque l'ordre est exécuté, partiellement exécuté, rejeté et ainsi de suite, dans les paramètres que vous pouvez fixer vous-même, vous pouvez déterminer à quel endroit, en bas à gauche, en bas à droite, parfois, (...) C'est à vous de choisir.
Cliquez encore une fois sur le point d'interrogation, comme je l'ai dit tout à l'heure.
Cela vous permet d'avoir une idée des paramètres. Je vais vous montrer à quoi cela ressemble. L'une de ces cases s'affichera.
Que votre ordre a été acheté, vendu, ou rejeté. Certaines des autres notifications, mais essentiellement, il s'agira d'acheté, vendu ou rejeté.
- Merci.
- Je vous en prie, Greg.
- Bryan Rogers est formateur principal à Placements directs TD. Pour trouver davantage de contenus éducatifs, visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb ou balayer ce code QR pour parvenir à la page YouTube de Placements directs TD où vous trouverez encore des vidéos informatives.
Andrew Kelvin répond à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt.
Cette question vient de nous arriver.
Quelles sont les chances que la Fed américaine rattrape la Banque du Canada de manière à ce que l'écart entre nos taux d'intérêt se réduise?
- Très bonne question.
C'est une question de calendrier.
À très court terme, c'est peu probable. Il faudrait qu'il y ait plusieurs réductions de taux de 50 points de base de la Fed.
Mais à long terme, c'est très probable.
Il y a deux façons de présenter la question. Tout d'abord, la Banque du Canada a commencé plus tôt, elle aura peut-être une cadence de réduction plus modeste, ce qui pourrait amener un rapprochement avec la Fed en 2025.
La Fed aura moins de possibilités.
(...) Sans doute l'an prochain. À plus long terme, 2025, 2026, je dirais qu'il est très probable, et je remonte dans l'histoire, si vous prenez une période de 30 ans donnés, l'écart entre la Banque du Canada et la réserve fédérale, écart médian était essentiellement l'équivalent.
Les taux neutres au Canada et aux États-Unis sont généralement considérées comme étant pratiquement égaux. Sinon, tout à fait égaux. Dans ce scénario, la convergence ne peut pas exister pendant quatre ou six trimestres de suite.
Mais à long terme, les deux banques centrales vont vraisemblablement arriver plus ou moins au même point.
Vers la fin du cycle, les taux devraient converger.
- Très bonne question est très bonne réponse.
Alors, qui serait touché d'abord et plus durement par une récession, le Canada ou les États-Unis?
- Nous ne prévoyons pas une récession dans l'un ou l'autre pays.
- Plus jamais ou d'ici quelque temps?
- S'il n'y en avait plus jamais, j'aimerais bien dire cela mais ce serait irresponsable.
Nous n'avons pas de récession dans notre scénario de base, parce que selon les statistiques les plus récentes, il faut admettre que le Canada qu'on peut être risque un peu plus élevé à court terme, puisque les chiffres du PIB en juin et juillet a été plutôt modeste. Nos marchés ont été un peu fragiles.
Même si les statistiques sur l'emploi sont très volatiles.
Il y a un niveau très élevé d'endettement des ménages au Canada comme étant un déclencheur éventuel d'une récession.
Sous l'effet d'une réduction des dépenses des ménages, avec un ralentissement de la croissance démographique vers la fin de l'année, c'est un scénario, mais selon nous ce n'est pas le plus probable. Je dirais tout de suite que j'ai été impressionné par la résilience des dépenses des ménages canadiens.
Elle a ralenti, bien sûr, les ménages canadiens sont sous pression, mais il y a une certaine flexibilité dans la manière dont les ménages gèrent leurs dettes.
Les ménages prolongent l'amortissement des prêts hypothécaires, les versements d'intérêts ont diminué, mais le remboursement du principal, les taux de remboursement de la dette au Canada sont demeurés stables depuis un an.
C'est un résultat moins punitif qu'on avait prévu. Ce n'est pas notre scénario de base.
Quant à l'état des ménages canadiens et leur état d'endettement, les risques semblent être plus élevés ici qu'aux États-Unis quant à l'ampleur. C'est vraiment difficile à prédire. Pour avoir une récession de grande ampleur, il faudrait sans doute un choc, soit que le système recèle déjà mais sans que nous le sachions, sinon nous agirions pour le conjurer, ou un choc purement externe comme ça a été le cas en 2020.
Ceux-ci sont extrêmement difficiles à prévoir.
Nous verrons comment la tendance au protectionnisme dans le monde évolue d'ici un an et quelque.
Car dans un monde où les États-Unis devenaient extrêmement protectionnistes, cela pourrait impacter le Canada sous l'effet des sanctions.
Les partenaires hors Amérique du Nord étant inquiétés à l'égard de l'éventualité des droits de douane. Nous pouvons toujours envisager d'inventer ce genre de scénario, qui ne sont pas nécessairement tirés par les cheveux, mais qui ne sont pas probables selon nous. Cela devient assez arbitraire quant aux solives assez spéculations.
- Une autre question. Est-ce que les changements de politique ont un impact notable sur le logement ou la main-d'œuvre?
- Il est sans doute un peu trop tôt pour le dire avec certitude.
Nous venons de recevoir les toutes dernières données pour le mois de juin, nous attendons celle de juillet et d'août.
Le plafonnement des visas étudiants, nous n'en verrons pas l'impact sur les loyers, la consommation jusqu'à nous recevions les données du troisième et surtout du quatrième trimestre. Nous ne pourrions pas dire avec certitude avant qu'une bonne partie de l'année ne soit écoulée si c'est le cas.
Il y a des rapports anecdotiques de mollissement du marché locatif, (...) mais il ne s'agit pas d'un lien est éclair de cause à effet [---] mais il pourrait y avoir toutes sortes d'autres facteurs à l'œuvre pour expliquer ces statistiques en particulier.
Il nous faut donc attendre. Mais si vous songez que l'une des principales raisons de l'augmentation du chômage, c'est le fait que la population active a augmenté, lorsque la croissance démographique ralentira la fin de cette année et au début de l'an prochain, cette force deviendra moins efficace. Un des éléments qui rend les logements il aborda, c'est le fait qu'il y a plus de demandes que d'offres.
Si nous nous rapprochons d'un équilibre long prochain ou l'année d'après, toutefois, je soulignerai que certains de ses écrits que nous cherchons à corriger ne sont pas surgis du jour au lendemain.
Ce sont des déséquilibres qui s'accumulent depuis de nombreuses années, l'idée que nous allons résoudre ces problèmes très rapidement me paraît très difficiles à envisager.
- Andrew Kelvin répond à d'autres questions dans quelques instants. C'est toujours vos propres recherches avant de prendre une sur le placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser en tout temps, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
La Banque du Canada a annoncé une réduction et on est convaincu qu'il y en aura d'autres. Un nouveau rapport de TD Cowen laisse croire que le secteur canadien de l'immobilier pourrait offrir des opportunités intéressantes pour les investisseurs à la recherche de rendement, surtout par comparaison au CPG et au fonds du marché monétaire. Anthony Okolie commente.
- Selon TD Cowen, la situation macro-économique mais la table pour une croissance de la valeur nette de l'actif des fiducies de placements immobilières au Canada dans les pronostics de quoi tout est révisé à la hausse. Selon TD Cowen, la plupart des secteurs ainsi que la dynamique positive des taux d'intérêt pour envisager, entraîner une activité de négociation plus élevée ainsi que des taux de plafonnement plus élevé. Plus le taux de plafonnement est élevé, moins il est élevé, moins le risque est élevé. Selon TD Cowen, outre la (...) Surtout tandis que le rendement des CPG et des comptes d'épargne à intérêt élevé et des fonds du marché monétaire deviennent moins intéressants. Cela pourrait faire revenir les valorisations de secteurs à la moyenne à long terme, voire plus élevé il n'y a pas de réduction des taux d'intérêt. Les FPI sont à 86 % de la valeur par rapport à 94 depuis 2010.
Selon TD Cowen, les perspectives pour quatre secteurs-clés sont les suivantes.
Commençons par le secteur des locaux de détails.
Les FPI spécialisés dans le secteur de l'État ayant subi une révision de leurs cours cible, ce qui reflète la hausse de demande des locataires sous l'effet de la croissance démographique, ce qui engendre une pression à la hausse sur le marché.
Selon TD Cowen, il y a la possibilité que les immeubles de détails au Canada (...) les taux d'occupation et la croissance du marché vont reprendre, ce qui pourrait engendrer un rendement total plus élevé que la moyenne pour les FPI industrielles.
Le secteur résidentiel, on prévoit que l'activité d'acquisition augmentera fin 2004 et débuts 2025, tandis que les rendements obligataires sur 5 à 10 ans sont redescendus à la gamme des 3 %, ce qui devrait aider les investisseurs à générer un rendement positif par rapport au coût de la dette. Enfin, pour les résidences pour aînés, on prévoit une forte croissance du revenu net d'exploitation. Ce secteur offre la croissance la plus intéressante de la valeur liquidative à court terme.
- Quels sont les risques?
- Parmi les risques clés la situation locale économique générale, taux d'inoccupation potentielle, législation défavorable aux propriétaires, ainsi que perte de responsables clés.
- Merci Anthony Okolie. Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, un coup d'œil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs activités proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché en cours et en volume. Voici les TSX 60.
Une journée plus calme qu'hier. Le premier jour de bourse du moi.
Brookfield recule de 2 %.
Un léger rebond pour Cameco, producteur d'uranium, qui était sous pression avec l'ensemble du marché hier. Il ne s'agit pas d'évolution de grande ampleur mais c'est intéressant. Nous avons dit depuis le début qu'il y a une autre réduction de la Banque du Canada, la troisième de suite, on n'en a tant d'autres.
Certains secteurs qui étaient mal-aimés remontent un peu.
BCE, Rogers, TELUS, mais les secteurs des télécommunications ainsi que des services publics progressent et cela pourrait changer en une tendance plus favorable pour les investisseurs à la recherche de rendement.
Aux États-Unis, la forte dégringolade des bourses américaines en ce premier jour du mois de septembre, NVIDIA était en pointe dans cette baisse. Aujourd'hui, elle recule de 1 %. Il y a une stabilisation.
AMD et Tesla progresse. Andrew Kelvin de Valeurs mobilières TD répond aux questions (...) qu'en pensez-vous et que devrait faire le gouvernement?
- Je n'ai pas lu l'article, je ne vais pas commenter les arguments en détail.
Aujourd'hui directeur général il faut souligner le fait que la politique budgétaire canadienne aujourd'hui n'est pas nettement expansionniste.
Les dépenses des gouvernements augmentent plus rapidement que l'économie dans son ensemble. Il y a un élément légèrement expansionniste, mais nous ne trouvons pas dans l'univers de 2020 ou 2021 alors que les dépenses des gouvernements représentaient l'essentiel de la hausse de l'activité économique directement ou indirectement. Je crois que nous ne vivons sans doute pas dans un environnement excessivement inflationniste. Ceci dit, si la Banque du Canada cherche à maîtriser l'inflation et que les dépenses de l'État augmentent plus rapidement que l'ensemble de l'économie, ce sont des forces qui sont opposées.
Si votre objectif unique consiste à réduire l'inflation, comme c'est le cas pour la Banque du Canada à l'heure actuelle, il est très important que le gouvernement et les banques centrales tirent dans la même direction.
On peut songer à un univers hypothétique dans lequel, en fait ce n'est pas une hypothèse puisque nous avons vécu, si le gouvernement avait adopté des politiques budgétaires moins expansionniste en 2022, ou 2021, même, la Banque du Canada n'aurait peut-être pas eu à serrer la vis dans la mesure où elle a fait. La Banque du Canada va chercher à revenir à 2 %. Si le gouvernement emprunte le chemin opposé, il se peut que les taux de ma plus élevés plus longtemps que cela n'aurait été le cas autrement. Inversement, dans un environnement où l'inflation est inférieure à 2 % et la Banque du Canada cherche à la faire remonter, c'est très utile que le gouvernement dépense un peu plus d'argent. C'est ce qui s'est produit en 2020. La Banque du Canada a fait revenir l'inflation, pardon les taux d'intérêt essentiellement à zéro pour chercher à relancer l'inflation et le gouvernement a fait sa part en prenant des mesures de relance extrêmement généreuses.
Ce n'est pas une critique, il est facile en 2024 de se dire ce qui devrait avoir été fait différemment, il y avait beaucoup de forces compliquées en jeu et il était urgent d'agir.
Si l'on avait attendu un an pour voir ce qui devrait être fait, l'économie aurait beaucoup faibli.
Et aurait été beaucoup plus difficile à réparer. En général, il est utile que les deux forces politiques budgétaires et politiques monétaires évoluent dans la même direction. Ce n'est pas un problème uniquement pour le Canada. Ce sera peut-être le cas dans le monde entier. Le coût de la vie est devenu une véritable préoccupation pour les gens dans le monde entier. Nous avons vécu une période pendant laquelle les pouvoirs publics ont pu dépenser un peu plus d'argent, un peu plus d'argent et encore un peu plus son devoir s'inquiétait d'alimenter l'inflation, puisque nous vivions une période désinflationniste de 2012 à 2020 qui étaient attribuables à la croissance généralisée d'Internet, la montée en puissance du complexe manufacturier est-asiatique. À présent que le coût de la vie est la principale préoccupation des consommateurs, nous abordons peut-être une période pendant laquelle les gouvernements s'acquitteront peut-être de ne pas agir à contre-courant de la tendance de l'inflation.
Mais un dernier point.
Même si la politique monétaire a tendance à être très prévisible, elle a un impact sur l'économie qui est très prévisible, même si son évolution elle-même est imprévisible, mais la politique budgétaire est toujours différente et évolue en fonction du contexte et le décalage dans l'application de la politique budgétaire varie beaucoup.
L'action du bergamote Canada a peut-être rendu celle de la Banque du Canada plus difficile en 2022, aujourd'hui je pense que la Banque du Canada n'accueillerait pas favorablement une attitude budgétaire plus modeste. Je pense que compte tenu du mollissement de la croissance, la Banque du Canada accueillera très favorablement l'annonce d'une hausse des dépenses gouvernementales.
- Pourriez-vous nous dire quelle est la dynamique avenir de Canada? Nous prévoyons de réduction de 25 points de base en octobre et en décembre.
- 25 points de base. Et puis à l'approche 2025, nous verrons où en est l'inflation.
La Banque du Canada, tant qu'elle pense que nous sommes sur la trajectoire vers les 2 %, va sans doute continuer d'évoluer par paliers de 25 points de base.
Certainement deux autres réductions de 25 points de base cette année, nous verrons, peut-être y aura-t-il une légère pause début 2025 tandis que la banque attend de réaliser cette réduction de 25 points de base inflation excédentaire.
- Ça nous fait toujours plaisir de vous recevoir.
- Merci.
- Andrew Kelvin de Valeurs mobilières TD.
Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions. Restez à l'écoute, demain Jennifer Nowski de Gestion de placements TD répondra à vos questions sur des actions canadiennes et les actions liées aux matières premières.
Vous pouvez nous les poser d'ores et déjà par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
Merci et à demain!
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous évoquons du nombre de l'ampleur des baisses de taux d'intérêt à venir alors que la Banque du Canada met en garde contre des forces opposées en matière d'inflation. Andrew Kelvin de Valeur mobilière TD commente.
Anthony Okolie examine un nouveau rapport sur les fiducies de placement immobilière alors que les coûts d'intérêt diminuent.
Poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Bryan Rogers nous montre comment savoir si une opération que vous avez effectuée a été menée à bien.
Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
Hier était une journée assez désastreuse pour les investisseurs vendeurs sur le marché. La journée d'aujourd'hui plus stable. L'indice TSX composé progresse de 43 points. La Banque du Canada a annoncé une réduction de taux ce matin et d'autres à venir.
Certains des secteurs axés sur le rendement sur la bourse de Toronto progressent, y compris le secteur des télécommunications, y compris BCE qui progresse légèrement armer régulièrement.
Certaines faiblesses dans le secteur minier.
Le cours de l'or est stable aujourd'hui mais il y a un certain recul.
Barrick Gold recul.
(...) Les marchés sont plus stables aujourd'hui, à 5526 points. Le Nasdaq à forte composante technologique est essentiellement inchangé, en très légère baisse, moins d'un cinquièmes 2 %. NVIDIA hier, nous y reviendrons, a reculé de 9 1/2 %.
Perdu beaucoup de sa capitalisation boursière et les marchés s'en sont ressentis avec les autres actions de semi-conducteurs aujourd'hui.
L'action de NVIDIA est essentiellement en surplace.
Dollar Tree a beaucoup diminué en revanche après avoir réduit ses pronostics pour l'année.
Dollar General, son concurrent, la semaine dernière, a réduit ses pronostics. Dollar Tree recule aujourd'hui. Voilà pour la mise à jour sur les marchés.
La Banque du Canada réduit ses taux de 25 points de base, alors que ce qu'elle appelle les forces opposées de l'inflation, combien d'autres réductions pourraient avoir lieu et quelle pourrait en être l'ampleur?
Andrew Kelvin nous rejoint pour en discuter.
Vos réactions, s'il vous plaît. Il y avait beaucoup de contenu dans la conférence de presse, dans la décision elle-même.
- C'était une décision intéressante car c'était surtout les nuances et les non-dits qui comptaient. Les marchés s'attendaient à une réduction de 25 points de base, les économistes étaient convaincus, presque unanimement qu'il y aurait une réduction de 25 points de base.
La décision elle-même était connue d'avance par les marchés, mais ce qui était intéressant, c'est que dans les périodes de transition, les données économiques sont contradictoires.
Certaines dynamiques et d'autres atténuées. On peut presque choisir. La banque a choisi une trajectoire plutôt négative et accommodante. Elle a choisi de souligner la nécessité pour l'économie de donner de meilleurs résultats pour parvenir à un objectif de 2 %. La banque a évoqué l'objectif de 2 % comme étant non pas tout à fait acquis d'avance, mais on a beaucoup parlé de la quasi-certitude de parvenir à 2,2.
La banque adopte une approche symétrique dans sa réflexion au sujet de l'inflation à 2 %, une inflation supérieure à 2 % est tout aussi problématique. Les inquiétudes croissantes à l'égard du risque de baisse excessive de l'inflation, c'est cela qui est nouveau et qui a donné cette nuance accommodante à la réunion.
- J'imprime toujours la déclaration et cela m'a frappé. Tiff Macklem dit que nous devons continuer de nous prémunir contre une faiblesse excessive de l'économie, une réduction excessive de l'inflation. Après avoir imposé des hausses de taux d'intérêt à cause de l'inflation opiniâtre, cette phrase m'a beaucoup interpellé.
Nous nous inquiétons autant d'une économie trop basse que trop élevée.
(...) nous avons pris du retard, mais c'est évidemment un élément de sa réflexion. Par contraste à cette déclaration, alors que nous étions (...) la banque disait les taux d'intérêt vont diminuer mais seulement si l'inflation le permet.
Cela était toujours conditionné très soigneusement sur la baisse de l'inflation. On nous disait: ne vous inquiétez pas, si l'inflation ne diminue pas, nous allons arrêter de réduire les taux. Nous voulons descendre à 2 %. À présent, la banque insiste sur le fait qu'elle n'attendra pas trop longtemps.
Elle s'intéresse à ce que l'économie ne souffre pas de façon inutile. Il y a vraiment un glissement.
Autrefois la banque s'intéressait de ne pas réduire trop rapidement et maintenant elle ne veut pas réduire trop lentement.
Dans sa déclaration d'ouverture, la banque a toutefois évoqué des forces opposant tout opposé. De quoi s'agit-il? Comment cela est-il défini? Vous et moi (...) quelles sont les forces opposées auxquels la banque fait allusion?
- Encore une fois, on n'en revient à la notion des éléments sur lesquels la banque insiste. Si la Banque du Canada avait voulu réduire les attentes de réduction de taux futurs, c'est-à-dire ne pas envisager des hausses de taux plutôt que des réductions, aujourd'hui, si la banque avait choisi de souligner des éléments qui avaient été contraires, elle aurait pu souligner le fait que l'inflation du logement est plus élevée que son objectif.
L'inflation des services est plus élevée que son objectif. L'inflation de base est à 2,5 %, donc la dynamique de l'inflation ne démontre pas encore qu'il y aura un retour à 2.
(...) Je ne veux pas dire que la banque était désinvolte, mais il y avait une attitude selon laquelle la banque se sentait à son aise pour déclarer qu'il y a un certain flottement dans l'économie qui amènera une réduction de l'inflation.
C'est pourquoi la banque adopte cette approche symétrique. Elle pense que l'économie a suffisamment molli, que le chômage a progressé à 6,5 %, et selon elle, si l'économie a suffisamment faibli, elle ne doit pas s'inquiéter de réduire trop rapidement. Le risque est plus équilibré. Je pense en son for intérieur la banque semble bien s'inquiéter de réduire les taux trop lentement.
- Si la banque qui est de réduire les taux trop lentement et qu'elle adopte une attitude très accommodante dans sa déclaration d'ouverture, la première question qui est posée était: pourquoi ne pas réduire de 50 points de base? C'était également la deuxième question. Même si la banque aurait dû savoir que c'était la première question. Il y a eu une pause extrêmement longue.
Le gouverneur a réfléchi, c'est ce qu'il y avait de responsable affaire. Le gouvernement les conseils ont évoqué plusieurs scénarios. Encore une fois, c'est une question de responsabilité que la banque n'envisage pas la situation dans laquelle elle réduirait de 50 points de base, elle n'aurait pas fait son travail.
La façon dont ça été présenté, c'est qu'il y avait un consensus Reddit pour réduire aujourd'hui, mais dans l'avenir, s'il s'avère que l'économie s'aggrave davantage, peut-être faudra-t-il accélérer la cadence des réductions de taux. En revanche, si l'inflation s'avère plus opiniâtre, s'il y a d'autres secteurs qui demeurent persistant matière d'inflation, peut-être faudra-t-il ralentir qui dépose dans l'avenir.
Quand je songe à une réduction de 50 points de base, pour moi, ce serait une économie qui est nettement plus faible que ce que nous avons vu jusqu'ici au Canada.
Cela ne signifie pas que l'économie ne pourrait pas s'aggraver à partir d'ici, ça ne signifie pas qu'il n'y aurait pas de scénario dans laquelle la banque devrait commencer à réduire le taux de 50 points de base, mais pour le moment la croissance au quatrième trimestre Canada devrait 2,5 %. Ce n'est pas énorme car la population augmente de trois et demis pour cent par an.
Il y a des filets sur le marché du travail surtout au niveau des jeunes et des nouveaux arrivants, le chiffre de croissance globale, rappelez-vous, inflation supérieure à 2 %. Pour que la banque réduire les taux de 50 points de base, car le marché ne s'attend pas à ce que la banque réduise puis revienne à 25, les marchés commenceront à envisager un taux terminal plus bas et des réductions successives.
(...) Cela m'apparaîtrait comme un véritable pari lorsqu'il n'y a pas eu de véritable faiblesse de la croissance jusqu'ici que l'inflation est toujours supérieure à 2 %. Je crois que la banque devrait attendre d'arriver tout juste à son objectif avant d'envisager même de réduire de 50 points de base. À moins qu'il y a un scénario extrême comme on l'avait en 2020.
- Vous avez parlé du taux terminal, le point final de tous les cycles de réduction de taux au Canada. Où serons-nous l'an prochain?
- Nous pensons que la banque et durant les mois d'octobres et en décembre. Elle a présenté une attitude suffisamment accommodante à mon avis dans sa conférence de presse sa déclaration. Il me semble qu'elle cherche des raisons de continue d'assouplir la trajectoire. (...) Ce serait vraiment un revirement, un demi-tour monumental dans son attitude sur l'économie pour qu'il y ait une pause en octobre. Pour moi, une pause en octobre devient très difficile à envisager. Mois de décembre, il y a beaucoup de temps qui va s'écouler avant le mois de décembre, il se peut très bien que l'évolution des statistiques évolue, faire évoluer les parti pris ou les points de vue de la Banque du Canada. Rien n'est acquis bien sûr, mais compte tenu de l'attitude de commandant dont la banque a fait preuve récemment et que la croissance devrait être moyenne et l'inflation modérée d'ici la fin de 2024, nous pensons que des réductions de 25 points de base ont beaucoup de bon sens en octobre et décembre. Pour 2025, nous pensons que la cadence des réductions de taux va peut-être ralentir. À l'heure actuelle, nous ne prévoyons pas que la banque arrivait à 3 % jusqu'au deuxième semestre de 2025. Quatrième peut-être.
Nous pensons qu'il y aura une pause à un moment donné l'an prochain puisque l'inflation s'attarde juste au-dessus de 2 %, encore une fois, cela dépendra beaucoup des statistiques.
Nous utilisons une hypothèse de 3 % pour le taux terminal. Nous pensons que c'est là où se situe le taux au Canada chez Valeurs mobilières TD. Si nous parvenons une inflation de 2 % il y qu'il y a encore beaucoup de jeux dans l'économie, s'il n'y a pas une relance de la croissance l'an prochain, cela envisagerait une réduction de taux au-delà de 3 % et une politique monétaire accommodante en 2025.
C'est peut-être un des éléments qu'envisage la banque pendant ces discussions. Si nous devons adopter une politique monétaire accommodante, c'est peut-être une bonne raison de procéder par réduction de 25 points de base productif cette année.
- Excellent début d'émission! Si vous avez des questions sur la Banque du Canada, évolution des taux d'intérêt, l'état de l'économie, envoyez-nous lait et Andrew y répondra. Vous pouvez nous le poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Les actions de NVIDIA sont en vedette aujourd'hui après une chute qui a effacé quelque 280 milliards de dollars de la valeur boursière de l'entreprise.
Ce recul s'inscrivait dans le cadre d'un effondrement général des marchés dus aux attitudes économiques. La modeste amélioration des bénéfices de NVIDIA la semaine dernière n'a pas impressionné les marchés. Les investisseurs envisagent une information non confirmée selon laquelle NVIDIA aurait reçu une citation à comparaître du ministère américain de la justice dans le cadre d'une enquête antitrust. L'action est inchangée aujourd'hui.
Un autre grand détaillant américain se montre prudent à l'égard de la consommation américaine. Dick's Sporting Goods a largement dépassé les attentes pour ce dernier trimestre et revu à la hausse ses prévisions pour l'ensemble de l'année, mais pas autant que les marchés le prévoyaient.
D'autres grands détaillants ont fait entendre les mêmes notes de prudence au sujet de l'économie de la santé des consommateurs.
US Steel affirme que des milliers d'emplois sont menacés si le projet de fusion avec Nippon Steel est abandonné.
(...) Pendant la fin de semaine, Madame Harris (...) hier, après la dégringolade des bourses de Toronto et de New York, les indices progressent très légèrement, 25 points de base, soit 1/10 de pour cent.
Aux États-Unis, l'indice S&P 500 instantané des marchés américains recule très modestement de neuf points.
Andrew Kelvin répond à vos questions sur les taux d'intérêt et l'économie.
Depuis le début de l'été, on parle de divergences, les craintes de divergence s'estompe-t-elle à présent que la Fed semble susceptible de réduire les taux?
- Oui. Une bonne partie des inquiétudes relatives à la divergence reflétait le fait que l'économie américaine et l'économie canadienne fonctionne à une vitesse différente. L'économie canadienne envisageait une croissance de 1 % l'an dernier et l'économie américaine beaucoup plus.
Depuis quelques mois, il y a eu des failles qui sont apparues dans l'économie américaine, des inquiétudes se sont faites jour quant à la consommation, un sentiment général de ralentissement. Aux États-Unis, la banque centrale à un double mandat explicite. La réserve fédérale est censée maîtrisée l'inflation et favoriser le plein-emploi.
Donc la faiblesse du marché du travail, même si elle tient compte dans les considérations de la Banque du Canada, représente une priorité plus important pour la Fed que pour la Banque du Canada puisque cet objectif figure explicitement dans sa mission. La réserve fédérale devrait à présent réduire les taux.
Continuons d'envisager une réduction de tout ce mois-ci, 25 points de base ce mois-ci, et la Fed devrait réduire les taux rapidement.
Il y a je pense une perception selon laquelle la Fed en tant que banque centrale qui a beaucoup relevé les taux, plus que la Banque du Canada après la pandémie, et qui attend davantage pour réduire les taux, sera un peu en retard sur d'autres banques centrales.
- Dans un tel univers, il ne s'agit pas de divergence.
Il s'agit de convergence.
Il s'agit de rattrapage par la Fed de la Banque du Canada plutôt que d'une situation à deux vitesses.
Ce n'est pas que l'économie américaine revient à une seule vitesse, ainsi que la cadence est plus lente.
Il y a des statistiques qui sont décevantes, les marchés s'emballent, en affirmant qu'il faut 50 points de base de la Fed. Qu'est-ce qui amènerait la Fed à réduire les taux de 50 points de base?
- Il faudrait qu'il y ait une aggravation beaucoup plus nette de l'activité économique.
Le taux de chômage aux États-Unis est en hausse mais demeure entre quatre et quatre et demis pour cent. Nous ne sommes pas dans un environnement qui exige nécessairement une réduction de 50 points de base. Je pense qu'il faudrait qu'il y ait une faiblesse, un affaiblissement étonnant de l'économie américaine pour justifier une réduction de 50 points de base.
Il y a longtemps que nous n'avons vu des taux d'intérêt à ces niveaux.
Beaucoup de gens en viennent à croire que puisque les taux d'intérêt sont tellement plus élevés que ce qui était en vigueur entre 2007 et 2020, que nous devrons revenir au taux rapidement.
Pensez-vous que c'est une illusion?
Une illusion d'une époque révolue?
Peut-être c'est une illusion pour certaines personnes, pour d'autres ce n'est pas une station souhaitable, mais cette perception existe. La période entre 2007 et 2020 représentait selon moi une anomalie.
Il est tout à fait plausible que les taux reviendront à la fourchette qui prévalait pendant cette décennie, il est très peu probable selon nous que nous nous situerons intégralement entre zéro et 2 % ou 1 1/2 % pour le taux du jour au lendemain que nous avons connu pendant 13 ans. Il y a des facteurs structurels dans l'économie mondiale. Ces facteurs ne sont plus présents aujourd'hui. Donc je pense que dorénavant les marchés et les ménages et les entreprises et les gouvernements doivent se rappeler que les taux d'intérêt ne vont sans doute pas revenir à ce qu'ils étaient en 2019 ou 2018.
- Pourquoi le dollar canadien est remonté depuis deux jours?
- On en revient à la convergence. Le dollar canadien n'existe pas séparément.
(...) Les réductions de taux au Canada étaient très attendues. Elles avaient été annoncées. Nous sommes passés d'un monde la Banque du Canada réduit les taux et la Fed non à un monde dans laquelle les deux banques centrales réduisent les taux et cela est favorable au dollar canadien.
Quand on considère les contrats à terme pour le dollar canadien, qu'est-ce que cela été? Le dollar canadien est une monnaie très stable par rapport au dollar américain. Nous ne prévoyons pas nécessairement de changement.
Nous allons sans doute continuer d'évoluer entre 71,5 et 74 cents.
Je pense que c'est ce qui attend le dollar canadien. Peut-être allons-nous revenir à 72 d'ici la fin de l'année, mais sur un horizon de six trimestres, c'est la force dont il s'agit.
- Une autre question. Que pensez-vous du rendement des obligations Canada?
- C'est très intéressant. Selon moi. Je suis également spécialiste des obligations.
(...) C'est sans doute un niveau un peu élevé sur l'horizon très long terme. C'est un rendement assez faible. Si je considère la juste valeur d'une obligation de Gouvernement du Canada en fonction de la trajectoire de la Banque du Canada, laquelle débouche sur un taux à 3 %, je dirais probablement que les rendements sont un peu bas, plus faible.
Mais les rendements obligataires au Canada sont le facteur le plus important pour les fluctuations au jour le jour et d'un mois sur l'autre.
Ce qui se passe aux États-Unis, c'est encore plus important. Or, les États-Unis n'ont pas encore commencé leur cycle d'assouplissement. Pour analogie sportive, la Banque du Canada et à la quatrième manche et la réserve fédérale est en train de chanter l'hymne national.
J'étais au match des Blue Jays hier soir.
Je pourrais lier cette métaphore encore longtemps.
(...) La Banque du Canada a entamé son cycle d'assouplissement, même si les marchés sont prospectives, ils ne sont pas parfaits.
À chaque statistique paraît, les marchés réduisent à la baisse leur estimation à long terme.
Il est tout à fait possible que les rendements américains baissent et peut-être considérablement, mais il se pourrait que les rendements sur 10 ans baisse de cinq à 10 points de base.
(...) Puisque les rendements obligataires américains sont le facteur principal, il se pourrait que les taux canadiens continuent de baisser aussi. Ce ne sera pas dans la même mesure que les États-Unis, de loin, puisque les rendements canadiens semblent déjà relativement faibles par rapport à la juste valeur à long terme, mais tant qu'il s'agit des stades anticipés ou intermédiaires d'un cycle d'assouplissement mondial, cela pourrait étayer la thèse que les rendements obligataires canadiens diminueront.
- À prendre en compte. Andrew Kelvin répondre à d'autres questions dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Aujourd'hui, nous allons discuter de ce qui se passe après qu'on a passé un ordre sur CourtierWeb. Bryan Rogers et formateur principal à placement direct TD.
bonjour. Ça me fait toujours plaisir de vous voir. Ou l'investisseur peut-il (...) - je me suis dit que ce serait pertinent de passer cela en revue parce qu'un spectateur s'était demandé si l'on saisit un titre sur la liste de veille, où voir celle-ci?
(...) Qui se passe une fois qu'on a passé un ordre et quelles sont les possibilités qui sont offertes?
Allons sur la plate-forme.
Il s'agit de découvrir quel est l'état d'un ordre. Par exemple, l'action de NVIDIA. Mettons que nous voulons l'acheter ou la vendre une fois que l'opération est effectuée, on clique sur l'onglet négociation puis sur état de l'ordre.
Il n'y a pas d'ordre ouvert dans mon compte à l'heure actuelle, il s'agit d'un compte d'essai, je ne peux pas vraiment saisir, il faut généralement utiliser notre imagination.
Mais vous voyez qu'il y a la liste de l'ensemble des ordres.
(...) Vous pouvez toujours cliquer sur le point d'interrogation et parvenir aux explications sur les symboles et les différentes catégories.
Il y a également une liste des différents types d'états d'ordre.
L'état actuel, l'ordre de type ouvert, dans l'attente d'un événement déclencheur, ouvert et déjà déclenché, exécuté.
Si jamais vous recherchait un glossaire des différents éléments qui peuvent permettre de décrire un ordre, revue par exemple, c'est un représentant qui revoit l'ordre pour voir s'il est accept.. C'est assez rare mais cela ne pourrait se produire. L'ordre a-t-il été annulé?
L'historique a-t-il été rejeté? Il suffit de cliquer sur le point d'interrogation si vous voulez savoir quelle est la signification de certaines des mentions.
Essentiellement, vous allez voir la liste.
Il y a également possibilité de modifier des ordres ici même depuis la liste.
- Parfois, au spectateur savent que des ordres peuvent demeurer en suspens pendant des heures ou des jours, jusqu'à ce qu'il soit exécuté. Peut-on être averti de l'exécution d'un ordre?
- Oui, c'est une très bonne question. Il y a un réglage qui s'appelle notification des ordres. Vous serez avertis si vous êtes sur CourtierWeb lorsque l'ordre a été exécuté. Je vais vous montrer comment vous pouvez régler cette fonction.
Mettons que vous avez passé un ordre limité que l'action n'a pas encore baissé jusqu'au cours.
A-t-il été exécuté entièrement ou en partie? Rendez-vous au sommet de la page réglage des services cliquons sur personnalisait les cycles. Deuxième onglet, intitulé notification des opérations. Vous pouvez voir les réglages.
Montrer les notifications, ne pas les montrer. Si vous voulez les voir, cocher cet élément.
Si vous voulez être notifiés lorsque l'ordre est exécuté, partiellement exécuté, rejeté et ainsi de suite, dans les paramètres que vous pouvez fixer vous-même, vous pouvez déterminer à quel endroit, en bas à gauche, en bas à droite, parfois, (...) C'est à vous de choisir.
Cliquez encore une fois sur le point d'interrogation, comme je l'ai dit tout à l'heure.
Cela vous permet d'avoir une idée des paramètres. Je vais vous montrer à quoi cela ressemble. L'une de ces cases s'affichera.
Que votre ordre a été acheté, vendu, ou rejeté. Certaines des autres notifications, mais essentiellement, il s'agira d'acheté, vendu ou rejeté.
- Merci.
- Je vous en prie, Greg.
- Bryan Rogers est formateur principal à Placements directs TD. Pour trouver davantage de contenus éducatifs, visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb ou balayer ce code QR pour parvenir à la page YouTube de Placements directs TD où vous trouverez encore des vidéos informatives.
Andrew Kelvin répond à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt.
Cette question vient de nous arriver.
Quelles sont les chances que la Fed américaine rattrape la Banque du Canada de manière à ce que l'écart entre nos taux d'intérêt se réduise?
- Très bonne question.
C'est une question de calendrier.
À très court terme, c'est peu probable. Il faudrait qu'il y ait plusieurs réductions de taux de 50 points de base de la Fed.
Mais à long terme, c'est très probable.
Il y a deux façons de présenter la question. Tout d'abord, la Banque du Canada a commencé plus tôt, elle aura peut-être une cadence de réduction plus modeste, ce qui pourrait amener un rapprochement avec la Fed en 2025.
La Fed aura moins de possibilités.
(...) Sans doute l'an prochain. À plus long terme, 2025, 2026, je dirais qu'il est très probable, et je remonte dans l'histoire, si vous prenez une période de 30 ans donnés, l'écart entre la Banque du Canada et la réserve fédérale, écart médian était essentiellement l'équivalent.
Les taux neutres au Canada et aux États-Unis sont généralement considérées comme étant pratiquement égaux. Sinon, tout à fait égaux. Dans ce scénario, la convergence ne peut pas exister pendant quatre ou six trimestres de suite.
Mais à long terme, les deux banques centrales vont vraisemblablement arriver plus ou moins au même point.
Vers la fin du cycle, les taux devraient converger.
- Très bonne question est très bonne réponse.
Alors, qui serait touché d'abord et plus durement par une récession, le Canada ou les États-Unis?
- Nous ne prévoyons pas une récession dans l'un ou l'autre pays.
- Plus jamais ou d'ici quelque temps?
- S'il n'y en avait plus jamais, j'aimerais bien dire cela mais ce serait irresponsable.
Nous n'avons pas de récession dans notre scénario de base, parce que selon les statistiques les plus récentes, il faut admettre que le Canada qu'on peut être risque un peu plus élevé à court terme, puisque les chiffres du PIB en juin et juillet a été plutôt modeste. Nos marchés ont été un peu fragiles.
Même si les statistiques sur l'emploi sont très volatiles.
Il y a un niveau très élevé d'endettement des ménages au Canada comme étant un déclencheur éventuel d'une récession.
Sous l'effet d'une réduction des dépenses des ménages, avec un ralentissement de la croissance démographique vers la fin de l'année, c'est un scénario, mais selon nous ce n'est pas le plus probable. Je dirais tout de suite que j'ai été impressionné par la résilience des dépenses des ménages canadiens.
Elle a ralenti, bien sûr, les ménages canadiens sont sous pression, mais il y a une certaine flexibilité dans la manière dont les ménages gèrent leurs dettes.
Les ménages prolongent l'amortissement des prêts hypothécaires, les versements d'intérêts ont diminué, mais le remboursement du principal, les taux de remboursement de la dette au Canada sont demeurés stables depuis un an.
C'est un résultat moins punitif qu'on avait prévu. Ce n'est pas notre scénario de base.
Quant à l'état des ménages canadiens et leur état d'endettement, les risques semblent être plus élevés ici qu'aux États-Unis quant à l'ampleur. C'est vraiment difficile à prédire. Pour avoir une récession de grande ampleur, il faudrait sans doute un choc, soit que le système recèle déjà mais sans que nous le sachions, sinon nous agirions pour le conjurer, ou un choc purement externe comme ça a été le cas en 2020.
Ceux-ci sont extrêmement difficiles à prévoir.
Nous verrons comment la tendance au protectionnisme dans le monde évolue d'ici un an et quelque.
Car dans un monde où les États-Unis devenaient extrêmement protectionnistes, cela pourrait impacter le Canada sous l'effet des sanctions.
Les partenaires hors Amérique du Nord étant inquiétés à l'égard de l'éventualité des droits de douane. Nous pouvons toujours envisager d'inventer ce genre de scénario, qui ne sont pas nécessairement tirés par les cheveux, mais qui ne sont pas probables selon nous. Cela devient assez arbitraire quant aux solives assez spéculations.
- Une autre question. Est-ce que les changements de politique ont un impact notable sur le logement ou la main-d'œuvre?
- Il est sans doute un peu trop tôt pour le dire avec certitude.
Nous venons de recevoir les toutes dernières données pour le mois de juin, nous attendons celle de juillet et d'août.
Le plafonnement des visas étudiants, nous n'en verrons pas l'impact sur les loyers, la consommation jusqu'à nous recevions les données du troisième et surtout du quatrième trimestre. Nous ne pourrions pas dire avec certitude avant qu'une bonne partie de l'année ne soit écoulée si c'est le cas.
Il y a des rapports anecdotiques de mollissement du marché locatif, (...) mais il ne s'agit pas d'un lien est éclair de cause à effet [---] mais il pourrait y avoir toutes sortes d'autres facteurs à l'œuvre pour expliquer ces statistiques en particulier.
Il nous faut donc attendre. Mais si vous songez que l'une des principales raisons de l'augmentation du chômage, c'est le fait que la population active a augmenté, lorsque la croissance démographique ralentira la fin de cette année et au début de l'an prochain, cette force deviendra moins efficace. Un des éléments qui rend les logements il aborda, c'est le fait qu'il y a plus de demandes que d'offres.
Si nous nous rapprochons d'un équilibre long prochain ou l'année d'après, toutefois, je soulignerai que certains de ses écrits que nous cherchons à corriger ne sont pas surgis du jour au lendemain.
Ce sont des déséquilibres qui s'accumulent depuis de nombreuses années, l'idée que nous allons résoudre ces problèmes très rapidement me paraît très difficiles à envisager.
- Andrew Kelvin répond à d'autres questions dans quelques instants. C'est toujours vos propres recherches avant de prendre une sur le placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser en tout temps, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
La Banque du Canada a annoncé une réduction et on est convaincu qu'il y en aura d'autres. Un nouveau rapport de TD Cowen laisse croire que le secteur canadien de l'immobilier pourrait offrir des opportunités intéressantes pour les investisseurs à la recherche de rendement, surtout par comparaison au CPG et au fonds du marché monétaire. Anthony Okolie commente.
- Selon TD Cowen, la situation macro-économique mais la table pour une croissance de la valeur nette de l'actif des fiducies de placements immobilières au Canada dans les pronostics de quoi tout est révisé à la hausse. Selon TD Cowen, la plupart des secteurs ainsi que la dynamique positive des taux d'intérêt pour envisager, entraîner une activité de négociation plus élevée ainsi que des taux de plafonnement plus élevé. Plus le taux de plafonnement est élevé, moins il est élevé, moins le risque est élevé. Selon TD Cowen, outre la (...) Surtout tandis que le rendement des CPG et des comptes d'épargne à intérêt élevé et des fonds du marché monétaire deviennent moins intéressants. Cela pourrait faire revenir les valorisations de secteurs à la moyenne à long terme, voire plus élevé il n'y a pas de réduction des taux d'intérêt. Les FPI sont à 86 % de la valeur par rapport à 94 depuis 2010.
Selon TD Cowen, les perspectives pour quatre secteurs-clés sont les suivantes.
Commençons par le secteur des locaux de détails.
Les FPI spécialisés dans le secteur de l'État ayant subi une révision de leurs cours cible, ce qui reflète la hausse de demande des locataires sous l'effet de la croissance démographique, ce qui engendre une pression à la hausse sur le marché.
Selon TD Cowen, il y a la possibilité que les immeubles de détails au Canada (...) les taux d'occupation et la croissance du marché vont reprendre, ce qui pourrait engendrer un rendement total plus élevé que la moyenne pour les FPI industrielles.
Le secteur résidentiel, on prévoit que l'activité d'acquisition augmentera fin 2004 et débuts 2025, tandis que les rendements obligataires sur 5 à 10 ans sont redescendus à la gamme des 3 %, ce qui devrait aider les investisseurs à générer un rendement positif par rapport au coût de la dette. Enfin, pour les résidences pour aînés, on prévoit une forte croissance du revenu net d'exploitation. Ce secteur offre la croissance la plus intéressante de la valeur liquidative à court terme.
- Quels sont les risques?
- Parmi les risques clés la situation locale économique générale, taux d'inoccupation potentielle, législation défavorable aux propriétaires, ainsi que perte de responsables clés.
- Merci Anthony Okolie. Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, un coup d'œil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs activités proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché en cours et en volume. Voici les TSX 60.
Une journée plus calme qu'hier. Le premier jour de bourse du moi.
Brookfield recule de 2 %.
Un léger rebond pour Cameco, producteur d'uranium, qui était sous pression avec l'ensemble du marché hier. Il ne s'agit pas d'évolution de grande ampleur mais c'est intéressant. Nous avons dit depuis le début qu'il y a une autre réduction de la Banque du Canada, la troisième de suite, on n'en a tant d'autres.
Certains secteurs qui étaient mal-aimés remontent un peu.
BCE, Rogers, TELUS, mais les secteurs des télécommunications ainsi que des services publics progressent et cela pourrait changer en une tendance plus favorable pour les investisseurs à la recherche de rendement.
Aux États-Unis, la forte dégringolade des bourses américaines en ce premier jour du mois de septembre, NVIDIA était en pointe dans cette baisse. Aujourd'hui, elle recule de 1 %. Il y a une stabilisation.
AMD et Tesla progresse. Andrew Kelvin de Valeurs mobilières TD répond aux questions (...) qu'en pensez-vous et que devrait faire le gouvernement?
- Je n'ai pas lu l'article, je ne vais pas commenter les arguments en détail.
Aujourd'hui directeur général il faut souligner le fait que la politique budgétaire canadienne aujourd'hui n'est pas nettement expansionniste.
Les dépenses des gouvernements augmentent plus rapidement que l'économie dans son ensemble. Il y a un élément légèrement expansionniste, mais nous ne trouvons pas dans l'univers de 2020 ou 2021 alors que les dépenses des gouvernements représentaient l'essentiel de la hausse de l'activité économique directement ou indirectement. Je crois que nous ne vivons sans doute pas dans un environnement excessivement inflationniste. Ceci dit, si la Banque du Canada cherche à maîtriser l'inflation et que les dépenses de l'État augmentent plus rapidement que l'ensemble de l'économie, ce sont des forces qui sont opposées.
Si votre objectif unique consiste à réduire l'inflation, comme c'est le cas pour la Banque du Canada à l'heure actuelle, il est très important que le gouvernement et les banques centrales tirent dans la même direction.
On peut songer à un univers hypothétique dans lequel, en fait ce n'est pas une hypothèse puisque nous avons vécu, si le gouvernement avait adopté des politiques budgétaires moins expansionniste en 2022, ou 2021, même, la Banque du Canada n'aurait peut-être pas eu à serrer la vis dans la mesure où elle a fait. La Banque du Canada va chercher à revenir à 2 %. Si le gouvernement emprunte le chemin opposé, il se peut que les taux de ma plus élevés plus longtemps que cela n'aurait été le cas autrement. Inversement, dans un environnement où l'inflation est inférieure à 2 % et la Banque du Canada cherche à la faire remonter, c'est très utile que le gouvernement dépense un peu plus d'argent. C'est ce qui s'est produit en 2020. La Banque du Canada a fait revenir l'inflation, pardon les taux d'intérêt essentiellement à zéro pour chercher à relancer l'inflation et le gouvernement a fait sa part en prenant des mesures de relance extrêmement généreuses.
Ce n'est pas une critique, il est facile en 2024 de se dire ce qui devrait avoir été fait différemment, il y avait beaucoup de forces compliquées en jeu et il était urgent d'agir.
Si l'on avait attendu un an pour voir ce qui devrait être fait, l'économie aurait beaucoup faibli.
Et aurait été beaucoup plus difficile à réparer. En général, il est utile que les deux forces politiques budgétaires et politiques monétaires évoluent dans la même direction. Ce n'est pas un problème uniquement pour le Canada. Ce sera peut-être le cas dans le monde entier. Le coût de la vie est devenu une véritable préoccupation pour les gens dans le monde entier. Nous avons vécu une période pendant laquelle les pouvoirs publics ont pu dépenser un peu plus d'argent, un peu plus d'argent et encore un peu plus son devoir s'inquiétait d'alimenter l'inflation, puisque nous vivions une période désinflationniste de 2012 à 2020 qui étaient attribuables à la croissance généralisée d'Internet, la montée en puissance du complexe manufacturier est-asiatique. À présent que le coût de la vie est la principale préoccupation des consommateurs, nous abordons peut-être une période pendant laquelle les gouvernements s'acquitteront peut-être de ne pas agir à contre-courant de la tendance de l'inflation.
Mais un dernier point.
Même si la politique monétaire a tendance à être très prévisible, elle a un impact sur l'économie qui est très prévisible, même si son évolution elle-même est imprévisible, mais la politique budgétaire est toujours différente et évolue en fonction du contexte et le décalage dans l'application de la politique budgétaire varie beaucoup.
L'action du bergamote Canada a peut-être rendu celle de la Banque du Canada plus difficile en 2022, aujourd'hui je pense que la Banque du Canada n'accueillerait pas favorablement une attitude budgétaire plus modeste. Je pense que compte tenu du mollissement de la croissance, la Banque du Canada accueillera très favorablement l'annonce d'une hausse des dépenses gouvernementales.
- Pourriez-vous nous dire quelle est la dynamique avenir de Canada? Nous prévoyons de réduction de 25 points de base en octobre et en décembre.
- 25 points de base. Et puis à l'approche 2025, nous verrons où en est l'inflation.
La Banque du Canada, tant qu'elle pense que nous sommes sur la trajectoire vers les 2 %, va sans doute continuer d'évoluer par paliers de 25 points de base.
Certainement deux autres réductions de 25 points de base cette année, nous verrons, peut-être y aura-t-il une légère pause début 2025 tandis que la banque attend de réaliser cette réduction de 25 points de base inflation excédentaire.
- Ça nous fait toujours plaisir de vous recevoir.
- Merci.
- Andrew Kelvin de Valeurs mobilières TD.
Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions. Restez à l'écoute, demain Jennifer Nowski de Gestion de placements TD répondra à vos questions sur des actions canadiennes et les actions liées aux matières premières.
Vous pouvez nous les poser d'ores et déjà par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
Merci et à demain!