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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous évoquons la coupure de taux par la Banque du Canada ce matin, la deuxième de ce cycle de réduction.
Qu'est-ce qui nous attend de la part de la banque? Andrew Kelvin commente.
Anthony Okolie examine un nouveau rapport de la dette des États-Unis. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Bryan Rogers nous montre comment trouver le revenu projeté d'actifs comme les CPG.
Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
Il y a une baisse dans le secteur de la technologie aux États-Unis.
L'indice TSX composé modérément en baisse, peut-être une de ces journées où le fait que notre indice n'est pas largement composé des technologies joue en sa faveur. Parmi les titres les plus négociées, le Canadien National réduit ses pronostics en raison de la menace de grève. L'action recule plus de 4 %.
Barrick Gold, avec le cours de l'or qui remontent, les actions des mines d'or sont en hausse, à 26,07 $. Aux États-Unis, un ou deux grands titres des sept magnifiques annoncent des bénéfices qui ne semblent pas si magnifiques. Le S&P 500 recule 90 points et le Nasdaq à forte composante technologique en partie davantage.
Tesla déçoit les marchés financiers.
L'action recule de plus de 10 %.
La banque du Canada a de nouveau réduit son taux d'intérêt de référence de 25 points de base il y a certains signes de l'inflation persistante. Combien de réductions supplémentaires pourrions-nous voir cette année? Andrew Kelvin de Valeurs mobilières TD se joint à nous.
Une grande journée, beaucoup de choses à commenter, non seulement la décision de la Banque du Canada mais la conférence de presse le rapport de politique monétaire.
Tout d'abord, la deuxième coupure a été annoncée. En passant en revue vos notes et vos commentaires, la porte reste ouverte pour le mois de septembre.
- Je le crois. Le principal travail de la Banque du Canada, la coupure de taux était largement prévue. Ça aurait été un choc si la banque n'avait pas réduit les taux aujourd'hui. La banque du Canada devait ménager autant de marge que possible pour son action future. Chaque fois que la Banque du Canada essaye d'être un peu plus explicite dans sa trajectoire, chaque fois qu'elle a essayé d'être un peu plus claire sur la manière dont elle prévoyait accomplir sa mission, en matière de politique monétaire, ça n'a pas vraiment donné les résultats escomptés.
On se rappelle l'observation de Tiff Macklem sur les taux qui resteraient bas longtemps en 2020.
Récemment, en 2023, la Banque du Canada a déclaré qu'elle pensait avoir fini de relever les taux alors qu'elle n'en avait en fait pas terminé. La principale tâche de la banque Canada aujourd'hui consiste à déclarer que les taux étaient réduits parce que nous progressions davantage dans la lutte contre l'inflation. La trajectoire future étant guidée par la trajectoire de l'inflation. Je pense que la banque est parvenue à cet objectif.
Chaque fois qu'une banque central réduit les taux, cela va engendrer certaines conclusions plutôt modérées relatives à la modération. C'est ce qui a été reflété dans les déclarations qui ont été faites.
Il y a donc eu un accent accru sur les aspects plutôt favorables à l'assouplissement. Ce qui a amené les marchés à supposer que le mois de septembre verra une prochaine réduction.
Nous ne sommes pas certains. La question de l'ordre à suivre est assez délicate.
Il est difficile d'entamer un cycle de réduction de tout avec une seule décision.
Ça s'est produit dans le passé mais c'est rare. La banque a dit elle-même qu'il est raisonnable de s'attendre à ce qu'il y ait d'autres coupure de taux cette année, mais l'ordre et la programmation sont délicats.
Nous sommes convaincus que le taux du jour au lendemain sera 4 % d'ici la fin de l'année, mais comment y parviendrons-nous?
Si la banque avait décidé de ne pas réduire les taux, l'ombre au tableau aurait été l'inflation de base sur trois mois. La banque n'a pas semblé tellement inquiète.
- J'étais un peu inquiet de mon côté quand nous avons reçu les chiffres de l'inflation pour le mois de mai.
Je suis devenu un peu plus circonspect dans mes propos au sujet de la réunion de juillet.
Mais la banque en a parlé, ne l'a pas ignoré mais a simplement dit: l'inflation de base annualiser sur trois mois est inférieure à 3 %, nous sommes satisfaits.
- Cela dépendra du temps, bien sûr. La banque est satisfaite que l'inflation de base sur trois mois soit inférieure à 3 % maintenant, mais elle ne pourrait pas supporter une dynamique de l'inflation de base sur trois mois que se situe près de 3 %. La cible n'est pas entre un et trois n'importe où, la cible est de 2 %.
La tolérance pour la croissance des prix de base assistant va s'estomper au fil du temps, la banque deviendra moins à l'aise face à l'inflation de base en septembre en octobre.
Nous prévoyons que l'inflation se modélisera, mais il est important de noter que la banque Canada n'a pas trop insisté là-dessus aujourd'hui.
S'il n'y a pas de modération de l'inflation de base avec le temps, il faudra qu'elle y porte davantage attention.
- Il y a eu un rapport monétaire. Des révisions dans certains éléments importants, y compris la croissance économique.
- Oui.
C'était un ensemble intéressant de révision. Sur la croissance, nous savions qu'il faudrait réduire le pronostic de croissance à la baisse car le premier trimestre de l'année n'affiche pas une croissance aussi élevée que la Banque du Canada l'avait prévu.
Quant au pronostic de croissance, même avec cette révision à la baisse, la banque du Canada est raisonnablement optimiste.
Une façon d'interpréter cela serait que ça permet à la banque plus facilement de justifier ou de motiver une nouvelle réduction du taux si la croissance est inférieure pronostic de la banque. C'est la même dynamique pour l'inflation de l'IPC. Le pronostic de l'IPC était plus élevé que prévu pour la fin de l'année.
Encore une fois, les objectifs qui sont fixés sont très réalisables et pourraient même, les résultats pourraient même être inférieurs à ses objectifs, ce qui illustre le fait que la banque serait bien à l'aise de desserrer davantage compte tenu de ce pronostic, c'est ce qu'elle a déclaré, et il y a un risque que la réalité soit inférieure au pronostic, ce qui illustre il y a de fortes chances qu'il y ait davantage d'assouplissement.
Selon la déclaration, la banque (...) qui est depuis longtemps contre l'inflation et sa recrudescence, mais en revanche il y a l'autre versant, le marché du travail qui ne se porte pas très bien compte tenu du nombre de travers que nous achetons à l'économie. La banque a-t-elle raison d'être inquiète? Oui, la banque a raison d'être inquiète. Sa tâche consiste en définitive à lutter contre l'inflation, mais la manière dont la banque envisage la production de l'inflation dans l'avenir, c'est relié au mollissement de l'économie.
Vu qu'il y a une croissance démographique très forte, excessive une affaire (...) une augmentation que sans doute étonné la banque dans une certaine mesure. La banque du Canada déclaré qu'il n'est pas nécessaire que l'économie mollissait davantage revenir à 2 % d'inflation.
Lorsque la banque insiste davantage sur les risques à la baisse, elle évoquait le fait que puisque le marché du travail a commencé ses desserrer, à mollir si rapidement, s'il y avait des augmentations chaque mois de 0,0 0,2 % du taux de chômage, assez rapidement on en serait à cent pour cent de chômage. À un moment donné, les risques engendrés par l'inflation inférieure à 2 % commencent à peser plus lourd que les risques d'inflation supérieure à 2 %. On n'en revient à une position monétaire (...) Par ailleurs, dans les interventions récentes de la banque du Canada avant aujourd'hui, il s'agissait d'une intervention relative au salaire et la Banque du Canada de semble pas du tout inquiète. À croissance des salaires demeure assez forte. Dans un environnement où le taux de chômage augmente, où le marché du travail mollit et mollira davantage, il faut que la croissance des salaires ralentisse mais il faut que la théorie soit reflétée dans les faits sur le terrain pour que ces théories se concrétisent. La trajectoire de l'avenir, 4 % d'ici la fin de l'année, c'est ce que nous croyons. Nous ne savons pas s'il y a une réduction et une pause.
- Alors que nous abordons l'an prochain, nous a parlé de politique monétaire normale. Savons-nous ce que c'est? Quel est le taux neutre? Est-ce que la banque parviendra à un point où le taux neutre n'influence pas l'économie dans un sens ou dans l'autre?
- Même aux époques de plus grande certitude, les banques centrales ne savent pas (...) pour nous, notre hypothèse est de 3 %. Quel que soit ce chiffre, je pense qu'il y a un consensus plus général sur le fait qu'il évolue à la hausse et le taux neutre continuera d'augmenter en raison de la transition verte et la démographie qui va faire passer le monde de l'épargne à la dépense de l'épargne. Les taux d'intérêt (...) nous ne serons pas avant d'avoir vécu un cycle de politique monétaire et nous verrons comment l'économie réagit.
- Il y a un autre élément qui est important pour moi: dans quelle mesure l'inflation est-elle influencée par la politique monétaire est affecté par des facteurs structurels? Pendant la pandémie, on parlait de blocage de chaîne d'approvisionnement, d'une pénurie de semi-conducteurs (...) dans l'avenir, surtout au Canada, la Banque du Canada a abordé la question, il y a un problème structurel au niveau du marché du logement qui n'est pas exclusivement ni même largement ni même légèrement question de politique monétaire. Cette pénurie structurelle de logement aura un effet inflationniste pendant une période longue.
La tâche de la Banque du Canada en est légèrement difficile car ce qu'elle doit faire présence réduire l'inflation dans tous les secteurs autres que celui du logement à moins de 2 % pour compenser.
- Excellent début d'émission! Andrew Kelvin répond à vos questions sur les taux d'intérêt et l'économie dans quelques instants. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, l'actualité du monde des affaires un coup d'oeil sur les marchés.
Revenons-en au bénéfice.
Tesla d'abord, les actions sont sous les feux de la rampe aujourd'hui. Le constructeur de véhicules électriques obtient des résultats inférieurs aux prévisions. Le chiffre d'affaires du secteur automobile ayant reculé sur 7 % sur 12 mois. Le ralentissement dans le secteur des véhicules électriques a amené Tesla à réduire ses prix afin d'alimenter la demande. Voilà le contexte. L'action recule de 10,5 %.
Elon Musk a fait de son projet de Robotaxi est l'un des principaux sujets de conversation.
Parlons d'Alphabet.
Que se passe-t-il?
Les investisseurs semblent s'inquiéter de l'activité YouTube de la société, les revenus publicitaires ont été inférieurs aux prévisions mais cela a été compensé par les revenus nuagique. À l'heure actuelle les investisseurs semblent considérer qu'il s'agit d'un facteur négatif. Visa à un trimestre décevant et soulève des questions sur la santé du consommateur. Le chiffre d'affaires du troisième trimestre a pas été à la hauteur des milieux financiers. Nous savons que le coût de la vie élevée, les coûts d'emprunt élevé ont pesé sur les ménages et les dépenses de consommation, ce qui semble se répercuter sur des titres comme Visa.
L'action recule plus de 4 %.
Un coup d'œil rapide sur les marchés. Le secteur de la technologie recul, l'indice TSX composé ou le secteur technologique qui ne représente pas une proportion aussi importante que la bourse de New York, l'indice TSX composé recul de 25 points, c'est-à-dire 1/10 de pour cent alors qu'aux États-Unis l'indice S&P 500 en pâtit davantage, recul de près de 2 %.
Le Nasdaq encore davantage. Andrew Kelvin répond à vos questions sur les taux d'intérêt et l'économie.
Tout d'abord, dans quelle mesure la banque du Canada et la Fed pourrait-elle diverger?
- La question a encore été soulevé pendant la conférence de presse. Le gouverneur Macklem m'a dit qu'il y a des limites à la divergence. Mais nous n'en sommes pas proches. Cela a déjà été dit auparavant.
En outre, il a suggéré que compte tenu de la trajectoire de l'économie américaine, la croissance ralentie, l'inflation ralentit, il ne croit pas que la question de la divergence sera plus urgente qu'elle ne l'est aujourd'hui.
Je suis d'accord avec lui, comme il se trouve.
Valeurs mobilières TD prévoit deux coupure de taux par la fin de cette année et deux autres coupure de taux Parlement du Canada. On peut discuter du calendrier, de l'ordre, nous prévoyons que la Fed réduira les trois septembres, en définitives 50 points de base de la banque du Canada et 50 points de base de la Fed. Nous ne prévoyons pas (...)Nous ne sommes pas proches de la limite théorique de la divergence. Les économies canadiennes et américaines ont toutes deux connues une évolution structurelle depuis la crise financière. Remontons à 2007, le Canada et les États-Unis dans le secteur des ménages avaient des niveaux d'endettement semblable.
Le ratio de la dette des ménages aux revenus discrétionnaires était de 140 %.
La crise financière a frappé, le canal de financements États-Unis s'est paralysé et le secteur des ménages a subi une dizaine d'années de désendettement, c'était très douloureux.
Le ratio de la dette des ménages, revenu discrétionnaire aux États-Unis a diminué du tiers. Au Canada, notre secteur bancaire est demeuré ouvert et en affaires pendant la crise financière, le marché de l'immobilier a été considéré presque comme un refuge. Le prix des logements à continue d'augmenter.
La leçon à tirer, c'est que le logement est fantastique, il faut en acheter davantage, idéalement en empruntant, ce qui a été reflété dans le changement de notre structure de dettes et ménages. Nous avons augmenté d'un tiers.
Aujourd'hui, ménages canadiens presque deux fois plus endettés que le ménage américain moyen. Outre le fait que les évolutions du taux de taux d'intérêt se répercutent beaucoup plus rapidement sur le budget des ménages parce que nous avons des prêts hypothécaires à cinq ans plutôt que 30 ans, notre secteur des ménages qui le plus important de l'économie est beaucoup plus sensible aux taux d'intérêt que les ménages américains.
S'il y avait eu une évolution de la sensibilité à l'égard des taux d'intérêt des deux économies, c'est-à-dire les conséquences des politiques monétaires, il devrait s'en suivre qu'elles peuvent avoir des résultats économiques plus divergents et par conséquent des politiques monétaires plus divergentes.
Le meilleur exemple en est que depuis six trimestres, l'économie américaine a été beaucoup plus dynamique que l'économie canadienne en dépit du fait que notre croissance démographique a été extrêmement forte. Quand on commence à conjuguer tous ces éléments, je dirais c'est une réponse assez longue compte tenu du fait que nous affirmons qu'il n'y aura pas davantage de divergences à notre scénario de base, quoi que fasse la banque du Canada, cela ne sera probablement pas dicté par la réserve fédérale ni des considérations relatives à la politique monétaire américaine, ce sera vraiment fondé sur la santé du consommateur canadien est la conséquence de celle-ci pour l'inflation intérieure.
- Dans l'avenir, ce sera peut-être un peu moins synchronisé avec les États-Unis.
Observation très intéressante. Une autre question, on nous la pose assez souvent: où va le huard?
Ce matin, quand on considère le rapport de leur canadien dollar américain, on se dit qu'il y a d'autres facteurs hanche.
- Il y a d'autres facteurs, oui. Moi je suis toujours essentiellement puriste au niveau du différentiel de taux d'intérêt.
Dans un univers où l'économie canadienne ralentie par rapport à l'économie américaine, la Banque du Canada réduit les taux, cela affaiblit le dollar canadien.
On voit le dollar canadien faiblir depuis quelques séances et nous pensons que cela se poursuivra surtout alors qu'approche la deuxième partie de l'année et que nous abordons une période où nous prolongerons le régime de dollar fort actuel.
Les États-Unis sont exceptionnels dans leur activité économique. Dans ce genre d'univers, nous pensons que le dollar canadien va continuer de mollir par rapport au dollar américain.
(...) Ce n'est pas une dépréciation et nomme la tendance globale depuis quelques séances, et nous prévoyons qu'elle se poursuivra, avec un affaiblissement modéré du dollar canadien tandis que le dollar américain demeure fort.
- La banque du Canada ne cible pas le taux de change, sa mission consiste à lutter contre l'inflation. À partir de quel moment cela commencerait-il à se répercuter sur les mesures de la Banque du Canada?
- Si le taux de change commence à menacer la cible d'inflation, il y a un problème, on atteint la limite de la divergence.
Ou un niveau donné d'activité économique au Canada. Je m'exprime différemment. Pour un niveau donné de taux de change du dollar canadien, il y a un niveau activité économique canadienne qui peut le justifier. Si nous étions dans une récession très profonde, la Banque du Canada serait beaucoup plus tolérante par rapport au dollar canadien faible que dans ce scénario d'atterrissage en douceur qui est celui que nous prévoyons. Il y a également la rapidité de l'ajustement. Une dépréciation progressive. Je vais chiffrer. Ce ne sont pas nos pronostics, mais je vais chiffrer.
Un passage progressif à 68 ou 67 cents n'inquiétera pas la Banque du Canada (...) il y a un autre élément. Cela pourrait être tout aussi important que la transmission directe (...) le dollar a diminué de 0,1 %. Le canadien moyen ne s'en inquiète pas. Si le dollar canadien recule de un cent par jour, on commence à s'inquiéter.
Ce n'est pas un enthousiasme, on scrute de près, on remarque. Ce que l'on risque, c'est que les attentes par rapport à l'inflation larguent les amarres, ce qui pourrait se répercuter sur une hausse des prix, ce qui est inquiétant pour la Banque du Canada. Il faudrait qu'il y ait une évolution très rapide et nette en deçà du niveau de 70 cents pour que la Banque du Canada en tire la conclusion que doit exercer une rétroaction sur la politique monétaire canadienne.
- Une autre question. Les ventes au détail. Elle s'affaiblisse? L'endettement suscite de nombreuses inquiétudes.
- La situation du consommateur n'est pas très favorable. Il y a un autre statistique peut-être mal connu: l'épargne des ménages canadiens est substantiellement plus élevée en parts du PIB ou du moins le taux d'épargne qu'avant la pandémie.
On n'a pas tout dépenser. Nous savions que nous avions mis de l'argent de côté, une fois que tout a rouvert, on pensait que on allait tout dépenser. On a dépensé une partie de cet argent et la croissance des salaires est assez forte au Canada depuis quelques années. La croissance des salaires se situe à sept ou 7,5 % d'un an sur l'autre, assez forte. Le ratio de service de la dette est demeuré stable au Canada depuis un an environ. Ceci est en partie due au fait que l'apport des mensualités par rapport au revenu augmente à cause de renouvellement, mais les amortissements sont prolongés contre la proportion réelle des mensualités est demeuré stable. Il y a un mur de renouvellement qui s'en vient, cinq ans étant la durée la plus courante, cinq ans avant 2025 c'était 2020 et nous nous rappelons tous ceux qui étaient les prêts hypothécaires en 2020. Cela va continuer à exercer une pression négative sur les ménages canadiens, mais les faits qu'il y a une sorte de tampon, de coussin d'épargne qui existe globalement dans le système et qui peut aider certains ménages à supporter cette évolution, les interprétations les plus négatives pour l'avenir des ménages canadiens, il s'agirait d'une consommation des ménages par habitant inchangé, voire un léger déclin. C'est très positif. Il s'agit de termes réels, je l'ajoute, mais ce n'est pas énormément négatif non plus. Cela est conforme un scénario d'atterrissage en douceur selon nous plutôt que d'atterrissage brutal.
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Andrew Kelvin répond à vos questions.
Qu'est-ce qui nous attend, élections américaines, comment peut-elle affecter l'économie canadienne?
- À bien des égards.
Je ne veux pas dire quelque chose de trop évident, mais il s'agit d'une élection très important.
Non seulement à cause de la controverse très vive qu'elle suscite dans les médias, mais parce que jusqu'à il y a très récemment, c'était deux candidats que nous avions déjà vus dans la Maison-Blanche qui s'affrontait.
Le changement de candidat démocrate ajoute un degré d'incertitude quant aux conséquences économiques pour le Canada.
On pense toujours généralement que si Kamala Harris remportait l'élection, cela signifierait que les politiques actuelles seraient prolongées et par conséquent cela ne changerait pas beaucoup.
Il y a un changement d'administration, c'est une chose extrêmement évidente, je pense que on se focalise beaucoup sur la politique de commerce extérieur, les droits de douane sont au cœur du parcours de la plate-forme républicaine probable.
Je ne sais pas quelles serais les conséquences pour le Canada, le fait que l'accord de libre-échange nord-américain a été signé en vertu d'une présidence de Trump, on peut supposer qu'il est satisfait de son propre accord, mais quel que soit le vainqueur de l'élection, l'accord de libre-échange sera modifié.
Il y aura un resserrement des règles sur la réexportation, ce que les États-Unis ne veulent pas du tout, c'est que le Canada ou le Mexique devienne un stade d'assemblage final pour les participants aux marchés qui sont non nord-américains.
Pour que le Canada maintienne sur l'accès libre aux marchés compte tenu de l'intégration du secteur de l'économie les du fait (...) pas de politique monétaire américaine qui abîmerait les constructeurs automobiles du nom des États-Unis. Je ne suis pas trop inquiet. La question est de savoir si le Canada devra imposer des tarifs, des droits de douane, des barrières non tarifaires aux participants autres que le SM CA afin de rester au sein de ce dernier ou bien est-ce que les États-Unis vont imposer des droits.
La question est en suspens. Il y a eu des articles dans la presse. Il est très difficile d'envisager l'évolution des choses. Tout est hypothétique ici. Même une fois que nous serons qui sera le prochain président, la situation demeurera incertaine, très incertaine. Un autre élément très intéressant: quel que soit le vainqueur de cette élection, il y a beaucoup de gens qui ont eu de la difficulté à aller au-delà, à s'en tenir à l'idée que l'on va tenir compte de l'évolution du monde au-delà. Il y a un élément qui serait sans doute valable quel que soit le parti, c'est qu'il y aura beaucoup d'émissions de dette l'an prochain. Les deux parties vont sans doute creuser les déficits.
Un gouvernement républicain se concentrera sur les réductions de taux, le gouvernement démocrate sur l'augmentation des déficits. Cela ne changera sans doute pas quel que soit le vainqueur de l'élection et cela, les marchés ne l'apprécient pas tellement.
- Une excellente question du suivi. Que ce soit Kamala Harris, candidate présomptive des démocrates, ou Trump, les démocrates et les républicains vont beaucoup dépenser. Est-ce que nous devons nous inquiéter?
- Pour en revenir au Canada, voici comment je vois les choses.
J'en reviens aux taux neutres.
(...) Nous aurons un taux de 2 % du jour au lendemain au Canada, mais sans doute plus élevé. C'est sans doute également fréquent autour d'emprunts à terme. Les États-Unis ont un avantage énorme puisque la monnaie est la devise des réserves du monde. Si le Canada menait sa politique budgétaire comme celle des États-Unis, ça ne marcherait pas, nous n'approchions pas de ces domaines car cela aurait des conséquences importantes pour les rendements des obligations. Les États-Unis, puisque la monnaie est la devise de réserve, à davantage de possibilités d'émettre de la dette et de convaincre les gens de l'acheter. Mais au fur et à mesure que la quantité de dettes émises augmente, le prix auquel elle sera achetée va diminuer.
Au lieu d'exiger 3 %, on exigera trois et demis, quatre.
Les emplois à terme aux États-Unis sont plus élevés (...) de rendement des bons du Trésor des États-Unis en moyenne d'ici quelque temps, en définitive il y aura des taux à terme plus important et cela se répercutera sur le Canada puisque nos taux hypothécaires sont très corrélés.
- Une question qui nous est plus proche.
Est-ce que le marché du logement semble s'améliorer avec les réductions de taux?
Il y en a eu deux à présent.
- La réduction de taux d'aujourd'hui été tellement attendu qu'il n'y a pas eu une réaction très forte sur les marchés.
Oui, il y a une réaction, les rendements obligataires ont diminué, mais pas énorme, cinq à six points de base, traditionnellement le repère le plus important pour les prêts hypothécaires. Le marché obligataire au Canada en fait a très bien su anticiper sur la trajectoire de la Banque du Canada.
Le marché obligataire et au cours.
Les coûts d'emprunt à court terme, les prêts hypothécaires sur deux ans, sur trois ans, ces taux vont continuer de diminuer tandis que (...) c'est utile pour le marché obligataire nous somme toujours dans un environnement où les coûts sont plus élevés qu'ils ne l'ont été à aucun moment entre 2007 et 2022.
Un facteur plus important qui va favoriser le marché du logement, c'est la demande accumulée de logement. Même avec le plafonnement des visas étudiants, la population continue d'augmenter plus rapidement que l'offre de logements, ce qui va en définitive engendre une activité de bâtiment accru. Il y a eu un léger mollissement d'cours fin 2023, qui sont restés inchangés est plutôt mou sur une base nationale. Jusqu'ici en 2024. Nous prévoyons peut-être un regain d'activité à l'automne, ce qui va engendrer une légère remontée des prix, mais en définitive, les ménages demeureront très endetter. Il se pourrait que les prix et les activités augmentent, il est peu probable que ce sera une aubaine sur les marchés comme nous l'avons vu depuis quelques années.
- Andrew Kelvin répond à d'autres questions sur le taux d'intérêt dans quelques instants.
Avez-vous des questions sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser en tout temps, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions est au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Les États-Unis, comme d'autres grandes économies, ont vu leur dette et leur déficit augmente considérablement ces dernières années. Vous l'avez remarqué aussi.
Nos spectateurs, puisque vous nous posez des questions à ce sujet, mais contrairement au reste du monde, les États-Unis ne devraient pas avoir les coûts de service de la dette augmentée.
Anthony Okolie comment un nouveau rapport.
- Outre le taux d'endettement élevé, les États-Unis ont des déficits importants qui devraient demeurer important d'ici quelques années. Les États-Unis ne sont pas seuls à supporter un fort endettement, comme ce premier graphique le monde. Le ratio de la dette au PIB aux États-Unis est comparable aux autres pays du G7.
L'Italie à un taux plus élevé, pas beaucoup plus élevés que ceux du Canada, de la France et du Royaume-Uni. Le ratio de la dette au PIB devrait augmenter pour les États-Unis, Royaume-Uni et la France tout en diminuant pour d'autres pays.
Encore une fois, au niveau du déficit, c'est très semblable. En 2024, le déficit des États-Unis n'est pas très loin de celui.
. . Le Canada réussit beaucoup mieux que d'autres pays avec un déficit moins important, comme le graphique le montre.
On prévoit qu'il continuera de s'améliorer d'ici plusieurs années.
Services économiques TD évoque dans son rapport la dette et le déficit pour contribuer à évaluer si la politique budgétaire d'un pays est susceptible de durer. Dans ce graphique, Services économiques TD combine ces indicateurs au fil du temps pour comparer les économies.
Généralement parlant, plus vous vous rapprochez du quadrant inférieur droit de ce graphique, plus il serait nécessaire de réduire vos déficits et votre endettement.
Il est évident que les États-Unis sont dans une position difficile, comme vous pouvez le constater.
Puisqu'ils ont une dette plus élevée. Les États-Unis bénéficient que les coûts d'emprunt sont moins élevés que les autres pays, mais plus longtemps il reste dans cette position, moins cette dernière devient tenable. Par ailleurs, les taux d'intérêt affectent aussi la croissance économique en l'absence d'un changement de circonstances, déficit pratiquement réduire la croissance. Services économiques TD considère que même si la proportion actuelle de résultats attribuables à la dette extérieure, les États-Unis sont dans une situation plus favorable et pourront emprunter à des taux plus favorables par rapport au reste du monde. Lorsqu'on compare les États-Unis au reste du monde, les États-Unis sont exceptionnels puisqu'il s'agit de l'unique pays très endetté à ne pas devoir ajuster ses projets de réduction de déficit d'ici quelques années mêmes si (...) d'ici quatre à cinq ans. On peut emprunter à des taux favorables mais cela ne durera pas éternellement.
- Merci Anthony Okolie. Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché sur le TSX 60. Il y a une baisse du secteur de la technologie en cours.
Shopify recul de 4 %. Le TSX composé n'est pas tellement pondéré en faveur de la technologie ces jours-ci. Il y a le CN qui est en baisse après avoir annoncé que ses bénéfices inférieurs aux prévisions en raison d'une grève. De légers mouvements à la hausse dans le secteur de l'énergie des produits de base. Aux États-Unis, c'est différent.
Les annonces les bénéfices de Tesla et Alphabet, deux des sept magnifiques pas tellement magnifique aujourd'hui, les marchés ne sont pas satisfaits.
Tesla réduit de 2 %.
Google, c'est-à-dire Alphabet, secteur mouvementé pour la technologie aux États-Unis. Andrew Kelvin répond à vos questions.
Que pensez-vous des obligations d'érable?
Qu'est-ce qu'une obligation d'érable?
- Le marché des obligations d'érable, ce sont essentiellement des émetteurs non canadiens qui empruntent au Canada.
Ce marché, c'est une chose.
Il y a toutes sortes de différentes obligations émises par différentes entités présentant des caractéristiques différentes. Pourquoi un emprunteur étranger émettrait des émissions Canada?
Tout d'abord parce qu'il a besoin de dollars canadiens pour son activité au Canada, ou bien il cherche à diversifier ses sources de financement, peut-être parce qu'il est davantage avantagé d'emprunt au Canada au niveau du prix ou peut-être parce qu'il veut avoir davantage de marché ouvert. Nous avons vu la dynamique contraire pour les provinces canadiennes qui pendant des années, les provinces empruntent hors du Canada afin de diversifier leurs bénéfices, mais cette année, lorsque leurs coups de financement ont beaucoup augmenté, ils ont pu emprunter en bénéficiant d'écart des écarts sur le marché intérieur.
La diversification des sources de financement à long terme est très favorable.
Avec les obligations d'érable, pour un investisseur canadien sans entrer dans les valorisations et les titres spécifiques, cela pourrait faire élargir les (...) Il y a des obligations (...) qui sont des entités à cote triple A et qui de temps à autre se lancent sur le marché canadien afin de diversifier leurs sources de financement. Il s'agit d'élargir l'univers de financement potentiel.
- Avant de nous séparer, une récapitulation rapide.
Deuxième baisse de taux, qu'est-ce qui se produira ensuite?
- À l'heure actuelle, je dirais toujours que la Banque du Canada va marquer une pause en septembre. À mon avis, elle a été un peu trop optimiste lorsqu'elle a déclaré qu'elle était satisfaite de l'inflation annualiser sur trois mois 2,9 %, mais cela permet une certaine souplesse quant à la réaction à la prochaine annonce de taux. La réunion est au début septembre, on entend pas beaucoup parler de la Banque du Canada au mois d'août, les participants du marché sont en vacances, les investisseurs sont en vacances, potentiellement les gens de la banque du Canada sont en vacances. Tiff Macklem a dit passer un bel été. Peut-être ne va-t-il pas faire un discours dans deux semaines. Le mois de septembre est toujours intéressant parce que nous sortons d'un désert en information. Je ne suis pas super inquiet quant aux données sur la croissance qui pourrait faire dérailler une croissance. Nous avons une légère, un léger excédent d'offre et même si nous (...) à Banque du Canada peut toujours réduire. Les données de l'inflation qui paraisse le 20 août sur les données potentiellement décisives. Il y a un recul substantiel dans l'inflation de l'IPC de base, une réduction de taux en septembre redevient plus probable. Si en revanche l'IPC a repris sa progression, il est d'autant plus difficile pour la Banque du Canada de réduire les taux en septembre. La situation sera très intéressante, sans doute davantage qu'elle ne l'a été celle d'aujourd'hui.
- Merci, dans mon calendrier j'ai le 20 août pour le rapport sur l'inflation. Nous surveillons cela et je sens que nous pourrons bavarder avec vous vers cette période. Vous êtes toujours invité à revenir sur notre plateau, que vous disiez ou non. Merci Andrew Calvin de Valeurs mobilières TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de répondre dans les prochaines éditions.
Restez à l'écoute, demain Haining Zha répondra à vos questions sur l'économie et les marchés chinois. Vous pouvez nous les poser d'ores et déjà par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, nous évoquons la coupure de taux par la Banque du Canada ce matin, la deuxième de ce cycle de réduction.
Qu'est-ce qui nous attend de la part de la banque? Andrew Kelvin commente.
Anthony Okolie examine un nouveau rapport de la dette des États-Unis. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Bryan Rogers nous montre comment trouver le revenu projeté d'actifs comme les CPG.
Posez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés.
Il y a une baisse dans le secteur de la technologie aux États-Unis.
L'indice TSX composé modérément en baisse, peut-être une de ces journées où le fait que notre indice n'est pas largement composé des technologies joue en sa faveur. Parmi les titres les plus négociées, le Canadien National réduit ses pronostics en raison de la menace de grève. L'action recule plus de 4 %.
Barrick Gold, avec le cours de l'or qui remontent, les actions des mines d'or sont en hausse, à 26,07 $. Aux États-Unis, un ou deux grands titres des sept magnifiques annoncent des bénéfices qui ne semblent pas si magnifiques. Le S&P 500 recule 90 points et le Nasdaq à forte composante technologique en partie davantage.
Tesla déçoit les marchés financiers.
L'action recule de plus de 10 %.
La banque du Canada a de nouveau réduit son taux d'intérêt de référence de 25 points de base il y a certains signes de l'inflation persistante. Combien de réductions supplémentaires pourrions-nous voir cette année? Andrew Kelvin de Valeurs mobilières TD se joint à nous.
Une grande journée, beaucoup de choses à commenter, non seulement la décision de la Banque du Canada mais la conférence de presse le rapport de politique monétaire.
Tout d'abord, la deuxième coupure a été annoncée. En passant en revue vos notes et vos commentaires, la porte reste ouverte pour le mois de septembre.
- Je le crois. Le principal travail de la Banque du Canada, la coupure de taux était largement prévue. Ça aurait été un choc si la banque n'avait pas réduit les taux aujourd'hui. La banque du Canada devait ménager autant de marge que possible pour son action future. Chaque fois que la Banque du Canada essaye d'être un peu plus explicite dans sa trajectoire, chaque fois qu'elle a essayé d'être un peu plus claire sur la manière dont elle prévoyait accomplir sa mission, en matière de politique monétaire, ça n'a pas vraiment donné les résultats escomptés.
On se rappelle l'observation de Tiff Macklem sur les taux qui resteraient bas longtemps en 2020.
Récemment, en 2023, la Banque du Canada a déclaré qu'elle pensait avoir fini de relever les taux alors qu'elle n'en avait en fait pas terminé. La principale tâche de la banque Canada aujourd'hui consiste à déclarer que les taux étaient réduits parce que nous progressions davantage dans la lutte contre l'inflation. La trajectoire future étant guidée par la trajectoire de l'inflation. Je pense que la banque est parvenue à cet objectif.
Chaque fois qu'une banque central réduit les taux, cela va engendrer certaines conclusions plutôt modérées relatives à la modération. C'est ce qui a été reflété dans les déclarations qui ont été faites.
Il y a donc eu un accent accru sur les aspects plutôt favorables à l'assouplissement. Ce qui a amené les marchés à supposer que le mois de septembre verra une prochaine réduction.
Nous ne sommes pas certains. La question de l'ordre à suivre est assez délicate.
Il est difficile d'entamer un cycle de réduction de tout avec une seule décision.
Ça s'est produit dans le passé mais c'est rare. La banque a dit elle-même qu'il est raisonnable de s'attendre à ce qu'il y ait d'autres coupure de taux cette année, mais l'ordre et la programmation sont délicats.
Nous sommes convaincus que le taux du jour au lendemain sera 4 % d'ici la fin de l'année, mais comment y parviendrons-nous?
Si la banque avait décidé de ne pas réduire les taux, l'ombre au tableau aurait été l'inflation de base sur trois mois. La banque n'a pas semblé tellement inquiète.
- J'étais un peu inquiet de mon côté quand nous avons reçu les chiffres de l'inflation pour le mois de mai.
Je suis devenu un peu plus circonspect dans mes propos au sujet de la réunion de juillet.
Mais la banque en a parlé, ne l'a pas ignoré mais a simplement dit: l'inflation de base annualiser sur trois mois est inférieure à 3 %, nous sommes satisfaits.
- Cela dépendra du temps, bien sûr. La banque est satisfaite que l'inflation de base sur trois mois soit inférieure à 3 % maintenant, mais elle ne pourrait pas supporter une dynamique de l'inflation de base sur trois mois que se situe près de 3 %. La cible n'est pas entre un et trois n'importe où, la cible est de 2 %.
La tolérance pour la croissance des prix de base assistant va s'estomper au fil du temps, la banque deviendra moins à l'aise face à l'inflation de base en septembre en octobre.
Nous prévoyons que l'inflation se modélisera, mais il est important de noter que la banque Canada n'a pas trop insisté là-dessus aujourd'hui.
S'il n'y a pas de modération de l'inflation de base avec le temps, il faudra qu'elle y porte davantage attention.
- Il y a eu un rapport monétaire. Des révisions dans certains éléments importants, y compris la croissance économique.
- Oui.
C'était un ensemble intéressant de révision. Sur la croissance, nous savions qu'il faudrait réduire le pronostic de croissance à la baisse car le premier trimestre de l'année n'affiche pas une croissance aussi élevée que la Banque du Canada l'avait prévu.
Quant au pronostic de croissance, même avec cette révision à la baisse, la banque du Canada est raisonnablement optimiste.
Une façon d'interpréter cela serait que ça permet à la banque plus facilement de justifier ou de motiver une nouvelle réduction du taux si la croissance est inférieure pronostic de la banque. C'est la même dynamique pour l'inflation de l'IPC. Le pronostic de l'IPC était plus élevé que prévu pour la fin de l'année.
Encore une fois, les objectifs qui sont fixés sont très réalisables et pourraient même, les résultats pourraient même être inférieurs à ses objectifs, ce qui illustre le fait que la banque serait bien à l'aise de desserrer davantage compte tenu de ce pronostic, c'est ce qu'elle a déclaré, et il y a un risque que la réalité soit inférieure au pronostic, ce qui illustre il y a de fortes chances qu'il y ait davantage d'assouplissement.
Selon la déclaration, la banque (...) qui est depuis longtemps contre l'inflation et sa recrudescence, mais en revanche il y a l'autre versant, le marché du travail qui ne se porte pas très bien compte tenu du nombre de travers que nous achetons à l'économie. La banque a-t-elle raison d'être inquiète? Oui, la banque a raison d'être inquiète. Sa tâche consiste en définitive à lutter contre l'inflation, mais la manière dont la banque envisage la production de l'inflation dans l'avenir, c'est relié au mollissement de l'économie.
Vu qu'il y a une croissance démographique très forte, excessive une affaire (...) une augmentation que sans doute étonné la banque dans une certaine mesure. La banque du Canada déclaré qu'il n'est pas nécessaire que l'économie mollissait davantage revenir à 2 % d'inflation.
Lorsque la banque insiste davantage sur les risques à la baisse, elle évoquait le fait que puisque le marché du travail a commencé ses desserrer, à mollir si rapidement, s'il y avait des augmentations chaque mois de 0,0 0,2 % du taux de chômage, assez rapidement on en serait à cent pour cent de chômage. À un moment donné, les risques engendrés par l'inflation inférieure à 2 % commencent à peser plus lourd que les risques d'inflation supérieure à 2 %. On n'en revient à une position monétaire (...) Par ailleurs, dans les interventions récentes de la banque du Canada avant aujourd'hui, il s'agissait d'une intervention relative au salaire et la Banque du Canada de semble pas du tout inquiète. À croissance des salaires demeure assez forte. Dans un environnement où le taux de chômage augmente, où le marché du travail mollit et mollira davantage, il faut que la croissance des salaires ralentisse mais il faut que la théorie soit reflétée dans les faits sur le terrain pour que ces théories se concrétisent. La trajectoire de l'avenir, 4 % d'ici la fin de l'année, c'est ce que nous croyons. Nous ne savons pas s'il y a une réduction et une pause.
- Alors que nous abordons l'an prochain, nous a parlé de politique monétaire normale. Savons-nous ce que c'est? Quel est le taux neutre? Est-ce que la banque parviendra à un point où le taux neutre n'influence pas l'économie dans un sens ou dans l'autre?
- Même aux époques de plus grande certitude, les banques centrales ne savent pas (...) pour nous, notre hypothèse est de 3 %. Quel que soit ce chiffre, je pense qu'il y a un consensus plus général sur le fait qu'il évolue à la hausse et le taux neutre continuera d'augmenter en raison de la transition verte et la démographie qui va faire passer le monde de l'épargne à la dépense de l'épargne. Les taux d'intérêt (...) nous ne serons pas avant d'avoir vécu un cycle de politique monétaire et nous verrons comment l'économie réagit.
- Il y a un autre élément qui est important pour moi: dans quelle mesure l'inflation est-elle influencée par la politique monétaire est affecté par des facteurs structurels? Pendant la pandémie, on parlait de blocage de chaîne d'approvisionnement, d'une pénurie de semi-conducteurs (...) dans l'avenir, surtout au Canada, la Banque du Canada a abordé la question, il y a un problème structurel au niveau du marché du logement qui n'est pas exclusivement ni même largement ni même légèrement question de politique monétaire. Cette pénurie structurelle de logement aura un effet inflationniste pendant une période longue.
La tâche de la Banque du Canada en est légèrement difficile car ce qu'elle doit faire présence réduire l'inflation dans tous les secteurs autres que celui du logement à moins de 2 % pour compenser.
- Excellent début d'émission! Andrew Kelvin répond à vos questions sur les taux d'intérêt et l'économie dans quelques instants. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, l'actualité du monde des affaires un coup d'oeil sur les marchés.
Revenons-en au bénéfice.
Tesla d'abord, les actions sont sous les feux de la rampe aujourd'hui. Le constructeur de véhicules électriques obtient des résultats inférieurs aux prévisions. Le chiffre d'affaires du secteur automobile ayant reculé sur 7 % sur 12 mois. Le ralentissement dans le secteur des véhicules électriques a amené Tesla à réduire ses prix afin d'alimenter la demande. Voilà le contexte. L'action recule de 10,5 %.
Elon Musk a fait de son projet de Robotaxi est l'un des principaux sujets de conversation.
Parlons d'Alphabet.
Que se passe-t-il?
Les investisseurs semblent s'inquiéter de l'activité YouTube de la société, les revenus publicitaires ont été inférieurs aux prévisions mais cela a été compensé par les revenus nuagique. À l'heure actuelle les investisseurs semblent considérer qu'il s'agit d'un facteur négatif. Visa à un trimestre décevant et soulève des questions sur la santé du consommateur. Le chiffre d'affaires du troisième trimestre a pas été à la hauteur des milieux financiers. Nous savons que le coût de la vie élevée, les coûts d'emprunt élevé ont pesé sur les ménages et les dépenses de consommation, ce qui semble se répercuter sur des titres comme Visa.
L'action recule plus de 4 %.
Un coup d'œil rapide sur les marchés. Le secteur de la technologie recul, l'indice TSX composé ou le secteur technologique qui ne représente pas une proportion aussi importante que la bourse de New York, l'indice TSX composé recul de 25 points, c'est-à-dire 1/10 de pour cent alors qu'aux États-Unis l'indice S&P 500 en pâtit davantage, recul de près de 2 %.
Le Nasdaq encore davantage. Andrew Kelvin répond à vos questions sur les taux d'intérêt et l'économie.
Tout d'abord, dans quelle mesure la banque du Canada et la Fed pourrait-elle diverger?
- La question a encore été soulevé pendant la conférence de presse. Le gouverneur Macklem m'a dit qu'il y a des limites à la divergence. Mais nous n'en sommes pas proches. Cela a déjà été dit auparavant.
En outre, il a suggéré que compte tenu de la trajectoire de l'économie américaine, la croissance ralentie, l'inflation ralentit, il ne croit pas que la question de la divergence sera plus urgente qu'elle ne l'est aujourd'hui.
Je suis d'accord avec lui, comme il se trouve.
Valeurs mobilières TD prévoit deux coupure de taux par la fin de cette année et deux autres coupure de taux Parlement du Canada. On peut discuter du calendrier, de l'ordre, nous prévoyons que la Fed réduira les trois septembres, en définitives 50 points de base de la banque du Canada et 50 points de base de la Fed. Nous ne prévoyons pas (...)Nous ne sommes pas proches de la limite théorique de la divergence. Les économies canadiennes et américaines ont toutes deux connues une évolution structurelle depuis la crise financière. Remontons à 2007, le Canada et les États-Unis dans le secteur des ménages avaient des niveaux d'endettement semblable.
Le ratio de la dette des ménages aux revenus discrétionnaires était de 140 %.
La crise financière a frappé, le canal de financements États-Unis s'est paralysé et le secteur des ménages a subi une dizaine d'années de désendettement, c'était très douloureux.
Le ratio de la dette des ménages, revenu discrétionnaire aux États-Unis a diminué du tiers. Au Canada, notre secteur bancaire est demeuré ouvert et en affaires pendant la crise financière, le marché de l'immobilier a été considéré presque comme un refuge. Le prix des logements à continue d'augmenter.
La leçon à tirer, c'est que le logement est fantastique, il faut en acheter davantage, idéalement en empruntant, ce qui a été reflété dans le changement de notre structure de dettes et ménages. Nous avons augmenté d'un tiers.
Aujourd'hui, ménages canadiens presque deux fois plus endettés que le ménage américain moyen. Outre le fait que les évolutions du taux de taux d'intérêt se répercutent beaucoup plus rapidement sur le budget des ménages parce que nous avons des prêts hypothécaires à cinq ans plutôt que 30 ans, notre secteur des ménages qui le plus important de l'économie est beaucoup plus sensible aux taux d'intérêt que les ménages américains.
S'il y avait eu une évolution de la sensibilité à l'égard des taux d'intérêt des deux économies, c'est-à-dire les conséquences des politiques monétaires, il devrait s'en suivre qu'elles peuvent avoir des résultats économiques plus divergents et par conséquent des politiques monétaires plus divergentes.
Le meilleur exemple en est que depuis six trimestres, l'économie américaine a été beaucoup plus dynamique que l'économie canadienne en dépit du fait que notre croissance démographique a été extrêmement forte. Quand on commence à conjuguer tous ces éléments, je dirais c'est une réponse assez longue compte tenu du fait que nous affirmons qu'il n'y aura pas davantage de divergences à notre scénario de base, quoi que fasse la banque du Canada, cela ne sera probablement pas dicté par la réserve fédérale ni des considérations relatives à la politique monétaire américaine, ce sera vraiment fondé sur la santé du consommateur canadien est la conséquence de celle-ci pour l'inflation intérieure.
- Dans l'avenir, ce sera peut-être un peu moins synchronisé avec les États-Unis.
Observation très intéressante. Une autre question, on nous la pose assez souvent: où va le huard?
Ce matin, quand on considère le rapport de leur canadien dollar américain, on se dit qu'il y a d'autres facteurs hanche.
- Il y a d'autres facteurs, oui. Moi je suis toujours essentiellement puriste au niveau du différentiel de taux d'intérêt.
Dans un univers où l'économie canadienne ralentie par rapport à l'économie américaine, la Banque du Canada réduit les taux, cela affaiblit le dollar canadien.
On voit le dollar canadien faiblir depuis quelques séances et nous pensons que cela se poursuivra surtout alors qu'approche la deuxième partie de l'année et que nous abordons une période où nous prolongerons le régime de dollar fort actuel.
Les États-Unis sont exceptionnels dans leur activité économique. Dans ce genre d'univers, nous pensons que le dollar canadien va continuer de mollir par rapport au dollar américain.
(...) Ce n'est pas une dépréciation et nomme la tendance globale depuis quelques séances, et nous prévoyons qu'elle se poursuivra, avec un affaiblissement modéré du dollar canadien tandis que le dollar américain demeure fort.
- La banque du Canada ne cible pas le taux de change, sa mission consiste à lutter contre l'inflation. À partir de quel moment cela commencerait-il à se répercuter sur les mesures de la Banque du Canada?
- Si le taux de change commence à menacer la cible d'inflation, il y a un problème, on atteint la limite de la divergence.
Ou un niveau donné d'activité économique au Canada. Je m'exprime différemment. Pour un niveau donné de taux de change du dollar canadien, il y a un niveau activité économique canadienne qui peut le justifier. Si nous étions dans une récession très profonde, la Banque du Canada serait beaucoup plus tolérante par rapport au dollar canadien faible que dans ce scénario d'atterrissage en douceur qui est celui que nous prévoyons. Il y a également la rapidité de l'ajustement. Une dépréciation progressive. Je vais chiffrer. Ce ne sont pas nos pronostics, mais je vais chiffrer.
Un passage progressif à 68 ou 67 cents n'inquiétera pas la Banque du Canada (...) il y a un autre élément. Cela pourrait être tout aussi important que la transmission directe (...) le dollar a diminué de 0,1 %. Le canadien moyen ne s'en inquiète pas. Si le dollar canadien recule de un cent par jour, on commence à s'inquiéter.
Ce n'est pas un enthousiasme, on scrute de près, on remarque. Ce que l'on risque, c'est que les attentes par rapport à l'inflation larguent les amarres, ce qui pourrait se répercuter sur une hausse des prix, ce qui est inquiétant pour la Banque du Canada. Il faudrait qu'il y ait une évolution très rapide et nette en deçà du niveau de 70 cents pour que la Banque du Canada en tire la conclusion que doit exercer une rétroaction sur la politique monétaire canadienne.
- Une autre question. Les ventes au détail. Elle s'affaiblisse? L'endettement suscite de nombreuses inquiétudes.
- La situation du consommateur n'est pas très favorable. Il y a un autre statistique peut-être mal connu: l'épargne des ménages canadiens est substantiellement plus élevée en parts du PIB ou du moins le taux d'épargne qu'avant la pandémie.
On n'a pas tout dépenser. Nous savions que nous avions mis de l'argent de côté, une fois que tout a rouvert, on pensait que on allait tout dépenser. On a dépensé une partie de cet argent et la croissance des salaires est assez forte au Canada depuis quelques années. La croissance des salaires se situe à sept ou 7,5 % d'un an sur l'autre, assez forte. Le ratio de service de la dette est demeuré stable au Canada depuis un an environ. Ceci est en partie due au fait que l'apport des mensualités par rapport au revenu augmente à cause de renouvellement, mais les amortissements sont prolongés contre la proportion réelle des mensualités est demeuré stable. Il y a un mur de renouvellement qui s'en vient, cinq ans étant la durée la plus courante, cinq ans avant 2025 c'était 2020 et nous nous rappelons tous ceux qui étaient les prêts hypothécaires en 2020. Cela va continuer à exercer une pression négative sur les ménages canadiens, mais les faits qu'il y a une sorte de tampon, de coussin d'épargne qui existe globalement dans le système et qui peut aider certains ménages à supporter cette évolution, les interprétations les plus négatives pour l'avenir des ménages canadiens, il s'agirait d'une consommation des ménages par habitant inchangé, voire un léger déclin. C'est très positif. Il s'agit de termes réels, je l'ajoute, mais ce n'est pas énormément négatif non plus. Cela est conforme un scénario d'atterrissage en douceur selon nous plutôt que d'atterrissage brutal.
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Andrew Kelvin répond à vos questions.
Qu'est-ce qui nous attend, élections américaines, comment peut-elle affecter l'économie canadienne?
- À bien des égards.
Je ne veux pas dire quelque chose de trop évident, mais il s'agit d'une élection très important.
Non seulement à cause de la controverse très vive qu'elle suscite dans les médias, mais parce que jusqu'à il y a très récemment, c'était deux candidats que nous avions déjà vus dans la Maison-Blanche qui s'affrontait.
Le changement de candidat démocrate ajoute un degré d'incertitude quant aux conséquences économiques pour le Canada.
On pense toujours généralement que si Kamala Harris remportait l'élection, cela signifierait que les politiques actuelles seraient prolongées et par conséquent cela ne changerait pas beaucoup.
Il y a un changement d'administration, c'est une chose extrêmement évidente, je pense que on se focalise beaucoup sur la politique de commerce extérieur, les droits de douane sont au cœur du parcours de la plate-forme républicaine probable.
Je ne sais pas quelles serais les conséquences pour le Canada, le fait que l'accord de libre-échange nord-américain a été signé en vertu d'une présidence de Trump, on peut supposer qu'il est satisfait de son propre accord, mais quel que soit le vainqueur de l'élection, l'accord de libre-échange sera modifié.
Il y aura un resserrement des règles sur la réexportation, ce que les États-Unis ne veulent pas du tout, c'est que le Canada ou le Mexique devienne un stade d'assemblage final pour les participants aux marchés qui sont non nord-américains.
Pour que le Canada maintienne sur l'accès libre aux marchés compte tenu de l'intégration du secteur de l'économie les du fait (...) pas de politique monétaire américaine qui abîmerait les constructeurs automobiles du nom des États-Unis. Je ne suis pas trop inquiet. La question est de savoir si le Canada devra imposer des tarifs, des droits de douane, des barrières non tarifaires aux participants autres que le SM CA afin de rester au sein de ce dernier ou bien est-ce que les États-Unis vont imposer des droits.
La question est en suspens. Il y a eu des articles dans la presse. Il est très difficile d'envisager l'évolution des choses. Tout est hypothétique ici. Même une fois que nous serons qui sera le prochain président, la situation demeurera incertaine, très incertaine. Un autre élément très intéressant: quel que soit le vainqueur de cette élection, il y a beaucoup de gens qui ont eu de la difficulté à aller au-delà, à s'en tenir à l'idée que l'on va tenir compte de l'évolution du monde au-delà. Il y a un élément qui serait sans doute valable quel que soit le parti, c'est qu'il y aura beaucoup d'émissions de dette l'an prochain. Les deux parties vont sans doute creuser les déficits.
Un gouvernement républicain se concentrera sur les réductions de taux, le gouvernement démocrate sur l'augmentation des déficits. Cela ne changera sans doute pas quel que soit le vainqueur de l'élection et cela, les marchés ne l'apprécient pas tellement.
- Une excellente question du suivi. Que ce soit Kamala Harris, candidate présomptive des démocrates, ou Trump, les démocrates et les républicains vont beaucoup dépenser. Est-ce que nous devons nous inquiéter?
- Pour en revenir au Canada, voici comment je vois les choses.
J'en reviens aux taux neutres.
(...) Nous aurons un taux de 2 % du jour au lendemain au Canada, mais sans doute plus élevé. C'est sans doute également fréquent autour d'emprunts à terme. Les États-Unis ont un avantage énorme puisque la monnaie est la devise des réserves du monde. Si le Canada menait sa politique budgétaire comme celle des États-Unis, ça ne marcherait pas, nous n'approchions pas de ces domaines car cela aurait des conséquences importantes pour les rendements des obligations. Les États-Unis, puisque la monnaie est la devise de réserve, à davantage de possibilités d'émettre de la dette et de convaincre les gens de l'acheter. Mais au fur et à mesure que la quantité de dettes émises augmente, le prix auquel elle sera achetée va diminuer.
Au lieu d'exiger 3 %, on exigera trois et demis, quatre.
Les emplois à terme aux États-Unis sont plus élevés (...) de rendement des bons du Trésor des États-Unis en moyenne d'ici quelque temps, en définitive il y aura des taux à terme plus important et cela se répercutera sur le Canada puisque nos taux hypothécaires sont très corrélés.
- Une question qui nous est plus proche.
Est-ce que le marché du logement semble s'améliorer avec les réductions de taux?
Il y en a eu deux à présent.
- La réduction de taux d'aujourd'hui été tellement attendu qu'il n'y a pas eu une réaction très forte sur les marchés.
Oui, il y a une réaction, les rendements obligataires ont diminué, mais pas énorme, cinq à six points de base, traditionnellement le repère le plus important pour les prêts hypothécaires. Le marché obligataire au Canada en fait a très bien su anticiper sur la trajectoire de la Banque du Canada.
Le marché obligataire et au cours.
Les coûts d'emprunt à court terme, les prêts hypothécaires sur deux ans, sur trois ans, ces taux vont continuer de diminuer tandis que (...) c'est utile pour le marché obligataire nous somme toujours dans un environnement où les coûts sont plus élevés qu'ils ne l'ont été à aucun moment entre 2007 et 2022.
Un facteur plus important qui va favoriser le marché du logement, c'est la demande accumulée de logement. Même avec le plafonnement des visas étudiants, la population continue d'augmenter plus rapidement que l'offre de logements, ce qui va en définitive engendre une activité de bâtiment accru. Il y a eu un léger mollissement d'cours fin 2023, qui sont restés inchangés est plutôt mou sur une base nationale. Jusqu'ici en 2024. Nous prévoyons peut-être un regain d'activité à l'automne, ce qui va engendrer une légère remontée des prix, mais en définitive, les ménages demeureront très endetter. Il se pourrait que les prix et les activités augmentent, il est peu probable que ce sera une aubaine sur les marchés comme nous l'avons vu depuis quelques années.
- Andrew Kelvin répond à d'autres questions sur le taux d'intérêt dans quelques instants.
Avez-vous des questions sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser en tout temps, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions est au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Les États-Unis, comme d'autres grandes économies, ont vu leur dette et leur déficit augmente considérablement ces dernières années. Vous l'avez remarqué aussi.
Nos spectateurs, puisque vous nous posez des questions à ce sujet, mais contrairement au reste du monde, les États-Unis ne devraient pas avoir les coûts de service de la dette augmentée.
Anthony Okolie comment un nouveau rapport.
- Outre le taux d'endettement élevé, les États-Unis ont des déficits importants qui devraient demeurer important d'ici quelques années. Les États-Unis ne sont pas seuls à supporter un fort endettement, comme ce premier graphique le monde. Le ratio de la dette au PIB aux États-Unis est comparable aux autres pays du G7.
L'Italie à un taux plus élevé, pas beaucoup plus élevés que ceux du Canada, de la France et du Royaume-Uni. Le ratio de la dette au PIB devrait augmenter pour les États-Unis, Royaume-Uni et la France tout en diminuant pour d'autres pays.
Encore une fois, au niveau du déficit, c'est très semblable. En 2024, le déficit des États-Unis n'est pas très loin de celui.
. . Le Canada réussit beaucoup mieux que d'autres pays avec un déficit moins important, comme le graphique le montre.
On prévoit qu'il continuera de s'améliorer d'ici plusieurs années.
Services économiques TD évoque dans son rapport la dette et le déficit pour contribuer à évaluer si la politique budgétaire d'un pays est susceptible de durer. Dans ce graphique, Services économiques TD combine ces indicateurs au fil du temps pour comparer les économies.
Généralement parlant, plus vous vous rapprochez du quadrant inférieur droit de ce graphique, plus il serait nécessaire de réduire vos déficits et votre endettement.
Il est évident que les États-Unis sont dans une position difficile, comme vous pouvez le constater.
Puisqu'ils ont une dette plus élevée. Les États-Unis bénéficient que les coûts d'emprunt sont moins élevés que les autres pays, mais plus longtemps il reste dans cette position, moins cette dernière devient tenable. Par ailleurs, les taux d'intérêt affectent aussi la croissance économique en l'absence d'un changement de circonstances, déficit pratiquement réduire la croissance. Services économiques TD considère que même si la proportion actuelle de résultats attribuables à la dette extérieure, les États-Unis sont dans une situation plus favorable et pourront emprunter à des taux plus favorables par rapport au reste du monde. Lorsqu'on compare les États-Unis au reste du monde, les États-Unis sont exceptionnels puisqu'il s'agit de l'unique pays très endetté à ne pas devoir ajuster ses projets de réduction de déficit d'ici quelques années mêmes si (...) d'ici quatre à cinq ans. On peut emprunter à des taux favorables mais cela ne durera pas éternellement.
- Merci Anthony Okolie. Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée conçue pour les négociateurs actifs et proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser l'évolution du marché sur le TSX 60. Il y a une baisse du secteur de la technologie en cours.
Shopify recul de 4 %. Le TSX composé n'est pas tellement pondéré en faveur de la technologie ces jours-ci. Il y a le CN qui est en baisse après avoir annoncé que ses bénéfices inférieurs aux prévisions en raison d'une grève. De légers mouvements à la hausse dans le secteur de l'énergie des produits de base. Aux États-Unis, c'est différent.
Les annonces les bénéfices de Tesla et Alphabet, deux des sept magnifiques pas tellement magnifique aujourd'hui, les marchés ne sont pas satisfaits.
Tesla réduit de 2 %.
Google, c'est-à-dire Alphabet, secteur mouvementé pour la technologie aux États-Unis. Andrew Kelvin répond à vos questions.
Que pensez-vous des obligations d'érable?
Qu'est-ce qu'une obligation d'érable?
- Le marché des obligations d'érable, ce sont essentiellement des émetteurs non canadiens qui empruntent au Canada.
Ce marché, c'est une chose.
Il y a toutes sortes de différentes obligations émises par différentes entités présentant des caractéristiques différentes. Pourquoi un emprunteur étranger émettrait des émissions Canada?
Tout d'abord parce qu'il a besoin de dollars canadiens pour son activité au Canada, ou bien il cherche à diversifier ses sources de financement, peut-être parce qu'il est davantage avantagé d'emprunt au Canada au niveau du prix ou peut-être parce qu'il veut avoir davantage de marché ouvert. Nous avons vu la dynamique contraire pour les provinces canadiennes qui pendant des années, les provinces empruntent hors du Canada afin de diversifier leurs bénéfices, mais cette année, lorsque leurs coups de financement ont beaucoup augmenté, ils ont pu emprunter en bénéficiant d'écart des écarts sur le marché intérieur.
La diversification des sources de financement à long terme est très favorable.
Avec les obligations d'érable, pour un investisseur canadien sans entrer dans les valorisations et les titres spécifiques, cela pourrait faire élargir les (...) Il y a des obligations (...) qui sont des entités à cote triple A et qui de temps à autre se lancent sur le marché canadien afin de diversifier leurs sources de financement. Il s'agit d'élargir l'univers de financement potentiel.
- Avant de nous séparer, une récapitulation rapide.
Deuxième baisse de taux, qu'est-ce qui se produira ensuite?
- À l'heure actuelle, je dirais toujours que la Banque du Canada va marquer une pause en septembre. À mon avis, elle a été un peu trop optimiste lorsqu'elle a déclaré qu'elle était satisfaite de l'inflation annualiser sur trois mois 2,9 %, mais cela permet une certaine souplesse quant à la réaction à la prochaine annonce de taux. La réunion est au début septembre, on entend pas beaucoup parler de la Banque du Canada au mois d'août, les participants du marché sont en vacances, les investisseurs sont en vacances, potentiellement les gens de la banque du Canada sont en vacances. Tiff Macklem a dit passer un bel été. Peut-être ne va-t-il pas faire un discours dans deux semaines. Le mois de septembre est toujours intéressant parce que nous sortons d'un désert en information. Je ne suis pas super inquiet quant aux données sur la croissance qui pourrait faire dérailler une croissance. Nous avons une légère, un léger excédent d'offre et même si nous (...) à Banque du Canada peut toujours réduire. Les données de l'inflation qui paraisse le 20 août sur les données potentiellement décisives. Il y a un recul substantiel dans l'inflation de l'IPC de base, une réduction de taux en septembre redevient plus probable. Si en revanche l'IPC a repris sa progression, il est d'autant plus difficile pour la Banque du Canada de réduire les taux en septembre. La situation sera très intéressante, sans doute davantage qu'elle ne l'a été celle d'aujourd'hui.
- Merci, dans mon calendrier j'ai le 20 août pour le rapport sur l'inflation. Nous surveillons cela et je sens que nous pourrons bavarder avec vous vers cette période. Vous êtes toujours invité à revenir sur notre plateau, que vous disiez ou non. Merci Andrew Calvin de Valeurs mobilières TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre une décision de placement. Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de répondre dans les prochaines éditions.
Restez à l'écoute, demain Haining Zha répondra à vos questions sur l'économie et les marchés chinois. Vous pouvez nous les poser d'ores et déjà par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!