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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, Andrew Kelvin de valeurs mobilières TD réagit à la baisse des taux par la banque du Canada.
Il nous dira si d'autres mesures d'assouplissement pourraient être à prévoir. Anthony Okolie examine ce qui pèse sur le secteur des matières premières.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Jason Hnatyk montre comment suivre les décisions relatives aux taux d'intérêt sur la plate-forme. Posez-nous vos questions en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés. L'indice TSX composé est en hausse. Nous avons évoqué la volatilité du secteur des produits de base récemment. Cela a engendré plusieurs baisses de suite pour le TSX. Mais l'indice est en hausse de 119 points, soit plus d'un demi pour cent.
Fortuna Silver Mines est en hausse.
L'entreprise cherche à réunir l'argent en vendant des billets. Les produits serviront à rembourser la dette et financer les opérations.
Les marchés accueillent défavorablement cette annonce et l'action recule. L'action est également cotée à la bourse de New York.
Capstone Copper ainsi que les autres titres miniers qui ont beaucoup reculé depuis quelques sessions remontent de 7 %, à 9,14 $. Aux États-Unis, d'autres signes que l'économie américaine refroidit, ce qui permettrait à la Fed de réduire les taux d'intérêt à un moment donné comme notre banque centrale l'a fait aujourd'hui.
L'indice S&P 500 progresse de trois quarts de pour cent.
NVIDIA est encore en hausse, ce qui fait remonter l'indice Nasdaq de 236 points, soit 1,4 %.
Hewlett-Packard Enterprise, nous vous montrerons tout à l'heure la carte thermique, les pronostics de l'entreprise satisfont les milieux financiers. L'action progresse de plus de 12 %.
La banque du Canada a réduit son taux d'intérêt directeur de 25 points de base, devenant ainsi le premier pays du G7 à commencer à réduire les coûts d'emprunt après un cycle de hausses énergiques. Notre banque centrale laisse également entendre que d'autres réductions pourraient avoir lieu. Andrew Kelvin de valeur mobilière TD se joint à nous pour analyser.
- Bonjour Greg.
- Alors, vous avez prédit l'annonce et votre prédiction s'est réalisée.
Que pensez-vous?
- Il n'y a pas eu beaucoup de surprises dans la décision. Nous prévoyions une coupure de taux, mais non la manière dont la banque a décrit cette coupure de taux. La banque a laissé entendre qu'il s'agira d'un cycle d'assouplissement plus progressif par rapport au cycle de hausse.
La justification de cette baisse de taux est simple.
Les données étaient au rendez-vous. La dynamique économique a faibli depuis le début de l'année.
L'inflation de base annualisée, c'est-à-dire la dynamique de l'inflation, tournait autour de trois à trois et demis. Depuis deux mois, ce chiffre est inférieur à 2 %. L'inflation globale diminue progressivement, 2,7 %, c'est encore élevé mais pas aussi élevé que ça a été le cas et cela se situe dans la fourchette de un à 3 % de la banque. La dynamique à court terme laisse entrevoir un retour durable de l'inflation à 2 % et c'est vraiment la clé.
Il y a eu suffisamment de statistiques de l'IPC en reculs qui ont paru pour que la banque puisse être convaincue que la tendance se maintiendra. Les données sur la croissance au premier trimestre n'étaient pas aussi dynamiques que l'on prévoyait.
La banque Canada avait prévu 2,1 %. Le chiffre s'est établi à 1,7 %.
L'inflation recule.
L'économie plus faible que la banque du Canada ne s'y attendait, ce sont les données dont elle avait besoin pour adopter une position moins restrictive mais restrictive tout le même.
Il aurait pu être justifié d'attendre encore plus pour être tout à fait certain.
- Vous avez dit que la banque aurait pu justifier une décision d'attendre encore en arguant que les salaires n'avaient pas encore commencé à modérer cette croissance. Cette question a été évoquée dans la conférence de presse. Le taux de chômage a nettement augmenté au Canada depuis un an. Le marché du travail est moins serré, la demande n'est pas si grande qu'elle était. La croissance des salaires (...) quand il y a un taux de chômage de 6 % au supérieur, ça ensuit que les pressions sur les salaires ne devraient pas être si élevées dans l'avenir. Les données étaient donc au rendez-vous.
Il aurait été possible de faire preuve d'une extrême prudence, ce qui aurait eu un coût minime pour l'économie, la banque Canada a constaté que l'économie justifie les réductions et a donc réduit les taux d'intérêt.
La banque du Canada a laissé entendre qu'il est vraisemblable qu'il y aura d'autres réductions, mais il y a toujours un risque. Vous parlez de la croissance des salaires. Il y a la géopolitique mais également le prix des logements. C'était très intéressant. J'étais un peu étonné d'entendre cela évoqué de façon si explicite. En général il faut creuser dans un rapport sur la politique monétaire pour trouver une allusion au prix des logements. La banque du Canada est sensible à l'inflation et au coût du logement. La réalité, c'est que puisqu'il y a une très forte demande de logements insatisfaites, la sous-gouverneure Rogers là-dedans la conférence de presse, vu qu'il y a une demande excédentaire, l'inflation des prix du logement sera supérieure à l'inflation globale pendant assez longtemps sans doute.
Si l'inflation hors logement peut être suffisamment supérieure à 2 %, on peut parvenir à un multiple de 2 % mêmes si l'inflation de logements persiste, mais c'est un élément très important de la corbeille qui peut évoluer très rapidement dans ce pays.
Si le quart de l'IPC peut bondir, cela représente une menace pour la cible de 2 %.
(...) S'il y avait un resserrement excessif, ce n'est pas ce qui s'est produit, il y aurait pu y avoir une rétrogradation de prix du logement.
- Le gouverneur Macklem s'est vu poser une question. On lui a dit: que dire du mois de juillet?
D'après vous, quelle sera la prochaine?
- C'est la deuxième fois qu'on lui a posé la question au sujet du mois de juillet. Je crois qu'il y aura une coupures de taux en juillet. Historiquement, il est très rare que la banque du Canada passe d'une politique monétaire stable à une nouvelle phase de politique monétaire sans prendre de décision de réduction ou de hausse à des réunions successives. Cela s'est produit les deux dernières fois. C'était dans le cadre de la crise financière. La banque du Canada a augmenté les taux en juillet 2007 et le monde a changé entre juillet et septembre 2007, donc à l'évidence la banque n'a pas donné suite. Les coupures comme politique d'assurance du gouverneur Powell après l'effondrement du pétrole dans la dernière décennie, il a déclaré qu'il s'agit d'une police d'assurance. Il est difficile de parler d'assurance aujourd'hui, et de fait, la Banque du Canada n'a pas parlé d'une police d'assurance. Nous savons à présent que ce n'est pas ce qu'elle considère la situation, ce qui aurait été étrange d'ailleurs.
Donc ce n'est pas un précédent non plus.
Je prévois que la banque réduira encore juillet.
Attendre comment les choses se présenteront en septembre est tout à fait conforme avec le message voulant que la cadence de réduction sera progressive.
La banque a également souligné qu'elle se plierait aux données. Il y a encore des statistiques de l'IPC qui paraissent d'ici la réunion de juillet. Si les chiffres sont plus élevés que prévus, peut-être que la Banque du Canada y pensera à deux fois quant à la trajectoire qu'elle a choisie, mais il serait inhabituel que la banque ne réduise pas les taux en juillet et cela créerait un défi de communication s'il ne réduisait pas les tons juillet, car si elle ne réduit pas le taux et n'est pas disposé à expliquer, (...) - voulait dire une fois tous les six mois?
- Si elle devait marquer une pause immédiatement après cette réduction si, cela engendrerait davantage de difficultés que ça n'en réduirait. Une pause jusqu'au mois de septembre et l'inflation continue de reculer, comment prévoyez-vous que le taux directeur se situera d'ici la fin de l'année?
- Nous pensons qu'il pourrait y avoir encore de Cooper pendant le quatrième trimestre. Il y a eu plusieurs trimestres de croissance à ce fait, pas négative, il ne s'agit pas d'une récession, la croissance démographique est sans doute trop forte pour que ce soit envisageable, un léger ralentissement de l'activité engendre une récession, mais la croissance faible avec une inflation durablement à 2 %, nous pensons qu'il pourrait y avoir quelques autres coupures de taux par la Banque du Canada au quatrième trimestre.
Nous pensons qu'elle achèvera l'année à 4 %.
Bien sûr, paraîtront les données sur l'emploi.
Un rapport ou la Banque du Canada constatera qu'elle a prie la bonne décision, ou encore si elle se demanda si elle a prie la bonne question?
- Rapports sur l'emploi sont très volatiles. Il y a tellement d'éléments de données qu'il est possible de choisir ce qui conforte tel ou tel argument. La croissance de l'emploi a été assez forte pendant les trois premiers mois de 2024, la croissance démographique est encore plus forte. Vu que le taux de chômage supérieur à 6 % à l'heure actuelle, nous sommes en deçà du seuil de rentabilité de création d'emplois de 15 à 20 000 emplois par mois.
Il serait difficile d'envisager que la banque du Canada et rapporta deux fois quant à ses coupures de taux. Ces chiffres d'emploi élevé étaient suivis par plusieurs autres chiffres de l'emploi élevé, cela pourrait influer sur la réflexion de la banque d'ici la fin de l'année. Le gouverneur alla parler. Compte tenu du fait que l'économie roule légèrement avis, il est possible qu'il y ait une croissance supérieure à la tendance sans que la tendance à la baisse de l'inflation ne s'interrompe cela est particulièrement évident dans les chiffres du marché du travail.
- Merci Andrew Kelvin pour cette analyse, une grande décision. Andrew Kelvin répond à vos questions dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Les actions de Hewlett-Packard sont en mouvement aujourd'hui. Je vous en ai parlé au début de l'émission. Que se passer? La société annonce de vente supérieure aux estimations des milieux financiers pour le troisième trimestre en raison de la forte demande de serveurs conçus pour l'intelligence artificielle. Selon HP, les ventes de serveurs ont plus que doublé au cours du dernier trimestre. La société de cybersécurité CrowdStrike est également en hausse aujourd'hui. La société a battu les prévisions pour le dernier trimestre prévoit de bons résultats pour le trimestre le plus récent.
L'action augmente de plus de 9 %.
Deere annonce qu'elle va réduire les emplois, sans préciser de chier, pour faire face au ralentissement de la demande de matériel agricole. Les réductions prévues font suite à l'abaissement de prévisions annuelles depuis quelques semaines. La demande de matériel agricole a été mis sous pression par la baisse des prix des denrées agricoles. Le titre est essentiellement échangé après cette annonce. À présent, un coup d'oeil sur les marchés. Le mois de juin a commencé un peu lentement, mais nous en sommes au troisième jour et les marchés sont de nouveaux en marche. L'indice TSX composé progresse de plus de 8 %. Aux États-Unis, le secteur de la technologie progresse. NVIDIA bat de nouveaux records. L'indice S&P 500 est en hausse de 36 points, soit deux tiers de pour cent. Andrew Kelvin répond à vos questions. Première question relie à ce dont nous parlions, réduction de la banque du Canada.
Dans quelle mesure pourrait-elle avoir un écart entre la Fed et la Banque du Canada?
- C'est une question qui intéresse beaucoup les marchés.
Les marchés ne s'entendent pas. La question a été posée au gouverneur. Je vais citer le gouverneur de la banque je crois que sa réponse fait écho à mon sentiment sur le sujet. Il a déclaré que même s'il y a des limites à la divergence, il ne pense pas que cette limite est proche. C'est intéressant, car il y a actuellement 75 points de base entre la Banque du Canada et la Fed.
Pendant la crise financière, la banque du Canada a été longtemps 100 points de base en deçà du taux de la Fed.
Pour nous, c'est un point de départ de la conversation quant à la divergence.
La banque du Canada pourrait réduire les taux encore une fois avant que la Fed n'agisse. Mais quand on progresse par 25 points de base, 75 c'est près de 100, donc du point de vue de la Banque du Canada, sans.
Points de base ne représente pas un maximum ferme à la divergence avec la Fed. Tout cela dépend des données de la situation sous-jacente de l'économie américaine et surtout canadienne. Si l'économie américaine tourne à plein régime alors que l'économie canadienne est en recul depuis longtemps, que l'inflation demeure divergentes de l'inflation américaine, il se pourrait qu'il y ait des écarts plus importants entre la Banque du Canada et la Fed.
Dans le cas où une désinflation se profile, une monnaie faible est votre amie et non votre ennemie. Tout ceci étant dit, selon les données historiques, la Banque du Canada ne se préoccupe pas du taux de change spécifique leur américain au dollar canadien, mais lorsque le taux du dollar canadien à un chiffre qui commence par six plutôt que par sept, c'est un sujet de conversation.
C'est la rapidité de l'ajustement et non pas son ampleur qui interpelle la Banque du Canada. Dans le passé, quand il y a eu des reculs très nets en deçà de 70, qui semble un peu désordonné, c'est ce genre d'évolution qui interpelle la Banque du Canada. La monnaie servira sans doute de variable d'ajustement, mais il s'agit d'un niveau qui est très lointain de celui que nous avons aujourd'hui.
Nous ne pensons pas que la Banque du Canada va s'écarter de plus de 100 points de base de la Fed. Nous pensons que la Fed va réduire les taux deux fois cette année. Elle commence en septembre.
C'est une question politique épineuse. Peut-elle le faire avant l'élection? (...) Pensait à la politique, c'est une décision politique, donc nous pensons que la Fed va être guidé par les données. Nous prévoyons des coupures par la Fed au mois de septembre. Si l'économie américaine se porte bien et que la Fed ne peut pas intervenir, ce n'est pas dans les mains de la banque du Canada au quatrième trimestre, en supposant que l'inflation s'est stabilisée autour de 2 % c'était pas possible et vous avez parlé d'un impact sur la monnaie d'une divergence.
Que pensez-vous des (...) - il devrait être plus faible.
Le vrai est à 1,45, ce qui représenterait 71 cents dans le sens inverse. Un léger fléchissement. Mais je dirais que malgré tout l'exceptionnel isthme américain à l'égard du Canada et de l'Europe, le dollar canadien est très stable. Il n'est pas nécessaire qu'il y ait une dépréciation énorme, mais il faut qu'il y en ait une.
- Autrefois, on dit que le dollar canadien était un pétrodollar jusqu'à ce qu'il ne le soit pas. Est-ce que le secteur de l'énergie ne joue plus un rôle prépondérant dans la conversation à l'égard de notre dollar?
- Effectivement, ce n'est plus le cas, ce qui représente l'évolution structurelle de notre économie.
Après 2015, lorsque le marché a été inondé de pétrole notamment saoudien, l'investissement dans le secteur pétrolier et gazier a commencé à décliner.
Il est difficile de développer la capacité de production, que ce soit l'oléoduc Keystone, dans un environnement d'incertitude mondiale quant à la demande d'hydrocarbures sur un horizon de 10 ans, il ne s'agit peut-être pas des lieux les plus propices pour que les compagnies d'énergie placent leurs dollars supplémentaires. Nous avons donc constaté une baisse considérable dans l'investissement au Canada.
Le véritable testament, c'est en 2022. Le pétrole était plus élevé par baril, il n'y avait pas d'annonce ce sujet, pas de nouveau projet, pas de vague de fusions et acquisitions, pas d'embauche dans le secteur de l'énergie comme cela avait été le cas 10 ans auparavant. Selon moi, le secteur de l'énergie demeure un élément très important de l'économie. C'est une catégorie d'exportation importante. Mais pas un facteur de croissance supplémentaire - à présent, une question sur le marché du logement relié à l'annonce d'aujourd'hui.
Que penser de l'évolution du marché du logement?
- C'est la grande question, ce dont tout le monde veut parler.
Ce sera utile pour les prix du logement, il y a un certain rebondisse la fin de l'année. Certaines des données récentes sur le logement font état d'une nette baisse des ventes. Les taux d'intérêt plus bas seront utiles pour susciter l'activité en matière de logement mais je soulignerais que dans la mesure où les marchés avaient prévu 60 points de base de réduction par la Banque du Canada cette année, les emprunteurs à taux variable pour bénéficier peut-être tout de suite une réduction des taux variables, mais cela ne s'applique pas aux gens qui veulent emprunter car une bonne partie des réductions de taux qui devrait être réalisé cette année était déjà reflété dans le rendement des obligations.
Donc je crois que cela sera utile, cela va susciter la confiance. Je pense que les ménages s'attendre à ce qu'il y ait d'autres coupures de taux après cette première.
Il y aura donc un regain d'activité dans le logement, mais cela ne va certainement pas réduire le problème de l'inabordabilité.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Andrew Kelvin répond à vos questions dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Nous venons de parler de la grande décision du jour sur les taux d'intérêt par la banque du Canada. Si vous cherchez à suivre d'autres mouvements de taux, CourtierWeb vous propose des outils. Jason Hnatyk est formateur principal à Placements directs TD. Bonjour Jason. Expliquez-nous où les investisseurs peuvent se rendre pour se tenir au courant des décisions en matière des taux d'intérêt, notre banque centrale est la première des G7, mais il y en aura d'autres.
- Bonjour Greg. Il s'agit d'une question qui intéresse le monde. Il y aura certainement comme vous l'avez dit d'autres banques. Vous pouvez faire le suivi sur CourtierWeb. Alors, je vais commencer sur la page d'accueil. Il s'agit d'un tableau de bord global.
Tout d'abord, il y a nos rapports en bas à droite.
Il est très probable, c'est donc le rapport d'actualité du matin, la première nouvelle à évoquer, c'est la coupures de taux par la banque du Canada, et ensuite, pour en revenir vers le haut de la page d'accueil, il y a les mises à jour sur le marché. La banque du Canada, il y a des mises à jour en cours de journée, cela va (...) si vous voulez réaliser des recherches, trouver d'autres articles, vous pouvez cliquer sur l'onglet recherches, les nouvelles commentaires. Surtout, profiter de la fonction de recherche.
Saisissons taux d'intérêt avec la date du jour. Nous pouvons faire une recherche et afficher toutes les réponses qui ont été annoncées par les entreprises dans notre univers.
Ensuite, d'excellents rapports de nos collègues chez Services économiques TD. Encore une fois, on clique sur l'onglet recherche, mais cette fois ce rapport.
Il y a énormément d'excellentes informations provenant de fournisseurs tiers comme Argus, Morningstar.
Il y a des rapports sectoriels. Services économiques TD se trouve sur la droit un peu plus bas dans la page.
Cliquons.
Des renseignements sur le Canada, les États-Unis et le monde. Tout d'abord, en cliquant sur l'onglet marché financier, on voit qu'il y a une série de statistiques sur la divergence.
Ensuite, voilà où les services économiques TD proposent leurs aperçus. Vous en avez déjà parlé. Voici une façon d'assimiler cela à loisir.
Trois excellentes ressources sur la plate-forme.
- Vous êtes sur la plate-forme, vous voulez réaliser une opération, comment utiliser cette information pour prendre des décisions de négociation?
- Exactement, il s'agit de profiter des informations.
Revenons sur la plate-forme. Je vais vous montrer une ou deux mesures dont vous pouvez profiter rapidement.
Tout d'abord, il y a des opportunités d'apprentissage.
On choisit apprendre. Il s'agit de leçons vidéo. Notre équipe de contenus vidéo à afficher une nouvelle vidéo ce matin portant sur trois opportunités de placement pendant les réductions de taux. Afficher non seulement sur CourtierWeb mais encore sur notre page YouTube de Placements directs TD. Abonnez-vous à ce canal, nous diffusons régulièrement de nouveaux contenus y compris celui que nous évoquons aujourd'hui. Pour revenir sur la plate-forme, une des façons dont on peut rechercher ces informations consiste à utiliser l'outil de sélection.
Je vais réaliser une recherche pour certains secteurs dans l'industrie qui pourrait être plus susceptible de réagir positivement à une coupures de taux.
Effaçons tous les filtres prédéfinis.
Je vais procéder à un filtrage très général. Vous pourrez ajouter d'autres facteurs, mais concentrons-nous sur les secteurs et industries.
Nous allons nous en tenir au marché canadien.
Et puis, on décoche toutes les cases. On peut en ajouter quelques-unes. Immobilier, services financiers, ce qu'on veut élargir aux entreprises de technologie.
C'est une recherche générale, donc nous avons 891 réponses, vous pouvez alors commencer à passer en revue plus systématiquement les entreprises à l'annonce de certaines des décisions de la Banque du Canada.
Les secteurs de marché étant sensibles aux taux d'intérêt.
- Merci.
Jason Hnatyk est formateur principal à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb ou la page YouTube que Jason mentionnait ou balayer le code QR pour se rendre à la page où vous trouverez encore plus de ressources.
Andrew Kelvin répond à vos questions sur les taux d'intérêt et économie.
Prévoyez-vous que les bons du trésor canadien surclassent ceux des États-Unis en raison de la divergence entre les taux d'intérêt?
Et quel facteur la monnaie aura-t-elle sur les rentrées de capitaux dans les actifs canadiens par rapport aux actifs américains?
- La question est multiple.
Alors d'un bout à l'autre de la courbe des taux d'intérêt.
En deux ans, les taux sont supérieurs à ceux des bons Américains. Je pense qu'il y a des possibilités de divergences quant au rendement du Canada par rapport aux États-Unis. Cet écart pourrait évoluer plus négativement. Il pourrait y avoir un écart entre les rendements à l'extrémité à court terme de la courbe au Canada et aux États-Unis, mais quand on concerne les obligations de 10 ans à 30 ans, il y a beaucoup d'autres facteurs que le seul taux de la Banque du Canada car proche. Spécifiquement, les déficits américains ont été et continueront d'être extrêmement importants. Même dans un univers où la banque du Canada et la Fed sont exactement au même taux, on s'attendrait toujours à ce que les romans canadiens soient inférieurs au rendement américain.
Ceci dit, les rendements des obligations du Gouvernement du Canada à 10 ans étaient 90 ou 80.
Points de base lorsque je suis entré.
Nous songeons donc, nous pensons que 3 %, beaucoup de gens ne sont pas d'accord, il y a toujours des désaccords, mais quand à l'écart entre le long terme, la valeur moyenne, la juste valeur pour les taux canadiens, nous pensons qu'elle devrait être très proche l'un de l'autre.
Si je considère le décalage des cours, je pense que les marchés envisagent une trajectoire à long terme de la Banque du Canada qui est aussi réfléchie qu'elle peut l'être.
La trajectoire moyenne des attentes du marché ne sera pas exactement celle de la banque du Canada, personne n'a de boule de cristal pour prédire l'avenir, mais c'est un scénario très raisonnable.
Les scénarios prévoient une série de mesures de réduction des taux moins prononcés est beaucoup plus prolongée. Les marchés prévoient que la réduction des taux s'étalera sur trois à quatre ans, ce qui est reflété dans les valorisations très étirées des obligations à 10 et 30 ans du Canada et des États-Unis.
Il y a peut-être la possibilité d'une plus grande divergence à deux ans et cinq ans, je ne partagerai pas cette même conviction quant aux obligations à plus long terme.
Quant aux catalyseurs, celui dont nous avons le plus besoin, c'est lorsque la Fed réduira les taux, entraînant une modification des attentes en matière de prix.
Les valorisations n'entrent pas en compte lorsque j'envisage les marchés. Tu pourrais très bien qu'il y ait un décalage qui se poursuit pendant encore quelques mois et je n'en serais pas fâché.
- Revenons au pétrole. Les cours du pétrole diminuent.
Cela pourrait-il nuire à l'économie canadienne?
- Oui. Cela nuit à l'économie canadienne.
Nous avons parlé du pétrodollar. Les dégâts ne sont pas aussi graves qu'il était autrefois, mais cela va avoir un impact sur les recettes du gouvernement, sur les provinces pétrolières. Cela va avoir un impact sur les bénéfices, parce que lorsque ce que vous vendez perd de la valeur, vous gagnez moins d'argent, c'est arithmétique. On dit qu'il y avait un effet de 0,5 % sur le cours canadien, une réduction (...) à cet effet sera sans doute moins importante qu'il n'y a pas d'investissement supplémentaire comme nous l'avons vu dans les siècles précédents. L'évolution récente des cours du pétrole dans la foulée de l'annonce de l'OPEP a eu un effet un peu exagéré. Il n'est pas évident que les augmentations de l'OPEP seront plus que des annonces.
- Revenons à l'état de l'économie. Est-ce qu'il est possible d'améliorer la productivité du Canada? On en a parlé pendant la conférence de presse aujourd'hui.
- On peut faire des choses. Seront-elles faites? La question est différent. C'est une question de politique budgétaire. On pose toujours la question la Banque du Canada et la Banque du Canada n'a aucun impact. C'est Caroline Rodgers, la première sous-gouverneur, qui a répondu à la question. Ça pourrait être un élément de la question mais (...) il y a plusieurs gouvernements des deux parties, la question existe de longue date.
Tout ce qui peut soutenir la production de capitaux Canada améliore la productivité.
(...) Travailleurs spécialisés, compense les lacunes.
Il y a des mesures fiscales qui pourraient être prises qui encourageraient les investissements, les immobilisations.
Les gouvernements cherchent à intervenir avec un régime de subventions pour les usines de batterie.
Cette conversation au Canada dure depuis 40 ans.
Quelle que soit la solution, elle ne sera pas simple.
Elle exigera des efforts concertés de la part de plusieurs gouvernements sur une période longue.
On ne peut sans doute pas revenir sur quelques années de faible croissance de la productivité en quelques mois.
- Quand j'avais 20 ans, on parlait d'un corridor très rapide Toronto Montréal, ce serait cool, et mon fils qui a presque 21 ans m'a dit: j'ai lu qu'il y aura des trains à grande vitesse.
Nous verrons ce qui se passera. Le débat ne date pas d'hier. Andrew Kelvin répond à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt dans quelques instants. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés?
Vous pouvez nous les poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte question au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Les produits de base attirent beaucoup d'attention sur les marchés. L'or, argent, le cuivre ont vu leur cours atteindre des niveaux historiques, mais il y a assez d'instabilité depuis quelque temps.
Anthony Okolie suit les rapports de valeurs mobilières TD. Qu'y voyez-vous?
- Comme on l'a dit, l'or a beaucoup diminué après avoir atteint des records. La Fed continue de faire preuve de beaucoup d'énergie en matière de taux. Les marchés envisagent une coupures de taux au début de l'été, les valeurs mobilières TD constatent des achats considérables d'or en Asie, peut-être comme protection contre la dépréciation des monnaies. L'indicateur préféré déflation de la Fed montre des signes d'enfouissement. Les marchés de l'or devraient être bien soutenus cet été. On prévoit que l'or demeurera en bonne situation. Pensons au pétrole, où les marchés sont toujours sous pression. L'OPEP+ prévoit de réduire progressivement les coupures volontaires de production, malgré cette annonce, valeurs mobilières TD constat que les marchés demeureront équilibrer ou légèrement déficitaires. À long terme, les données fondamentales pourraient empirer.
Les signaux de dynamique montre une perspective de baisse parce que les coupures volontaires vont être progressivement éliminées d'ici 2025. Il est possible que l'approvisionnement en provenance de pays non membres de l'OPEP augmente sur les marchés. Passons au cuivre. Les cours du cuivre ont diminué en deçà du seuil clé de 10 000 $ la tonne métrique pour la première fois depuis trois semaines.
La demande des principaux acheteurs, notamment la Chine, premier acheteur, est plutôt mitigé.
Le fer, le nickel, le minerai de fer, l'acier, tous les produits de base sont affectés par la demande chinoise qui représente la moitié de la consommation mondiale.
En revanche, les mesures de relance prise par la Chine et le regain d'indicateurs de demande de valeurs mobilières TD indique les possibilités de hausse du métal rouge. Toutefois, valeurs mobilières TD considèrent qu'on ne sait pas si ce sont des facteurs macro-économiques généraux qui expliquent la hausse du cuivre ou la reconstitution des stocks. Toutefois, valeurs mobilières TD considèrent qu'il existe un risque de baisse de cours du cuivre si le resserrement de l'approvisionnement du marché du cuivre ne se réalise pas.
- Vous venez d'entendre Anthony Okolie. Présent un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée de la Banque TD conçue pour les négociateurs activités proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser les actions qui bougent sur le marché. L'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume.
L'or est en hausse de 1 %, l'argent de 2 %, cuivre 2 %.
Un certain rebond après les reculs d'hier.
Il y a donc un rebond du secteur minier. Teck en hausse, First Quantum. Il ne se passe pas grand-chose dans le secteur financier, secteur poids-lourds, mais une possibilité de rose pour le secteur de l'énergie.
L'indice TSX est actuellement positif. Aux États-Unis, l'indice S&P 100 montre que la technologie est en remontée. Jetons un coup d'œil. NVIDIA est en hausse de près de 3 %. Son concurrent AMD en hausse de presque 3 %. Intel, NVIDIA et AMD ont annoncé de nouvelles puces.
Intel cette semaine a annoncé les siennes l'action progresse modestement. C'est dans ce secteur que se situe l'activité sur les marches aujourd'hui. Andrew Kelvin répond à vos questions sur les taux d'intérêt et l'économie.
Est-ce que le changement de la politique d'immigration étudiante aura un impact durable?
- Je crois que oui. J'ai dit tout à l'heure qu'il y a un déséquilibre entre l'offre et la demande de logement.
Une croissance démographique plus lente va favoriser le rétablissement de l'équilibre.
Nous parlons d'étudiant. Il s'agit donc de locataire plutôt que de propriétaire. À court terme au moins.
Mais cela devrait toujours contribuer à ramener la demande globale de logement à l'équilibre avec l'offre, mais cela prendra quelque temps. En plus, au fur et à mesure que la croissance démographique ralentit cette année, lorsque l'impact se fera sentir, cela aura des conséquences négatives pour l'emploi simplement parce qu'il aura moins de travailleurs potentiels, et aussi pour la demande. La demande de services, la demande de biens. Même si les étudiants dépensent en moyenne moins que les ménages canadiens typiques, il dépense tout de même. En réduisant la croissance démographique, il y aura un impact.
En plus, il y aura un impact au niveau des budgets provinciaux en ce sens que les étudiants étrangers contribuent à subventionner le système d'enseignement supérieur depuis plusieurs années, mais surtout les quelques dernières années. Cela aura des conséquences sur les budgets au ratio. On ne le remarquerait pas au niveau des taux d'intérêt, par exemple - très bien. Une ultime question avant de vous dire au revoir.
Comment l'élection américaine pourrait-elle affecter le Canada? C'est une question facile.
- Il s'agit d'une élection vraiment étrange pour toutes de raison.
Celle à laquelle je reviens constamment, c'est que nous avons vu le président Joe Biden à l'égard du Canada ainsi que le président Donald Trump à l'égard du Canada.
Je pense que les deux seraient expansionnistes au niveau budgétaire pendant leur prochain mandat.
Quant à la facture des marchés financiers mondiaux, purement au niveau des emprunts et des dépenses, ce serait semblable.
Le protectionnisme serait sans doute plus susceptible d'engendrer des tarifs, des droits de douane pendant le mandat de Trump. Notre accord de libre-échange arrive à renégociation, quel que soit le président, est-ce que le pays pourrait être frappé au niveau des marchandises chinoises qui entreraient aux États-Unis? Je pense que le Canada ne serait pas tellement affecté par cela.
L'incertitude est défavorable pour les affaires.
Quand on demande ce qui pourrait améliorer la productivité, l'incertitude à l'égard de l'avenir n'aide pas lorsqu'on envisage d'importantes immobilisations.
L'incertitude est nuisible, mais du point de vue purement économique, du point de vue purement canadien, il pourrait y avoir moins d'incertitudes aujourd'hui que ce n'était le cas en 2015 ou 2016.
- Avant de vous quitter, un grand jour dans la politique monétaire, la banque du Canada, après un cycle de hausse historique, après avoir maintenu les taux élevés longtemps, à abaisser ses taux. Que se passera-t-il?
- Je pense qu'il y a une coupure en juillet. Je pense que c'est la prochaine échéance. La tendance de retour à 2 % est stable. J'envisage une autre coupe de 25 points de base en juillet, une pause en septembre pour faire le point sur l'économie, et je pense que la banque conclura que l'économie correspond aux impératifs qui permettra à la banque du Canada de réduire les taux. 4 % d'ici la fin de l'année, 3 % d'ici la fin 2025.
Mais les pronostics des économistes à 18 mois d'échéances sont à prendre avec un grain de sel.
- Merci Andrew Kelvin.
- Je vous en prie, ça me fait plaisir.
- Andrew Kelvin de valeurs mobilières TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions. Restez à l'écoute, demain Monica Yeung de Gestion de placements TD répondra à vos questions sur les actions canadiennes. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements.
Aujourd'hui, Andrew Kelvin de valeurs mobilières TD réagit à la baisse des taux par la banque du Canada.
Il nous dira si d'autres mesures d'assouplissement pourraient être à prévoir. Anthony Okolie examine ce qui pèse sur le secteur des matières premières.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Jason Hnatyk montre comment suivre les décisions relatives aux taux d'intérêt sur la plate-forme. Posez-nous vos questions en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. Mais d'abord, un coup d'oeil sur les marchés. L'indice TSX composé est en hausse. Nous avons évoqué la volatilité du secteur des produits de base récemment. Cela a engendré plusieurs baisses de suite pour le TSX. Mais l'indice est en hausse de 119 points, soit plus d'un demi pour cent.
Fortuna Silver Mines est en hausse.
L'entreprise cherche à réunir l'argent en vendant des billets. Les produits serviront à rembourser la dette et financer les opérations.
Les marchés accueillent défavorablement cette annonce et l'action recule. L'action est également cotée à la bourse de New York.
Capstone Copper ainsi que les autres titres miniers qui ont beaucoup reculé depuis quelques sessions remontent de 7 %, à 9,14 $. Aux États-Unis, d'autres signes que l'économie américaine refroidit, ce qui permettrait à la Fed de réduire les taux d'intérêt à un moment donné comme notre banque centrale l'a fait aujourd'hui.
L'indice S&P 500 progresse de trois quarts de pour cent.
NVIDIA est encore en hausse, ce qui fait remonter l'indice Nasdaq de 236 points, soit 1,4 %.
Hewlett-Packard Enterprise, nous vous montrerons tout à l'heure la carte thermique, les pronostics de l'entreprise satisfont les milieux financiers. L'action progresse de plus de 12 %.
La banque du Canada a réduit son taux d'intérêt directeur de 25 points de base, devenant ainsi le premier pays du G7 à commencer à réduire les coûts d'emprunt après un cycle de hausses énergiques. Notre banque centrale laisse également entendre que d'autres réductions pourraient avoir lieu. Andrew Kelvin de valeur mobilière TD se joint à nous pour analyser.
- Bonjour Greg.
- Alors, vous avez prédit l'annonce et votre prédiction s'est réalisée.
Que pensez-vous?
- Il n'y a pas eu beaucoup de surprises dans la décision. Nous prévoyions une coupure de taux, mais non la manière dont la banque a décrit cette coupure de taux. La banque a laissé entendre qu'il s'agira d'un cycle d'assouplissement plus progressif par rapport au cycle de hausse.
La justification de cette baisse de taux est simple.
Les données étaient au rendez-vous. La dynamique économique a faibli depuis le début de l'année.
L'inflation de base annualisée, c'est-à-dire la dynamique de l'inflation, tournait autour de trois à trois et demis. Depuis deux mois, ce chiffre est inférieur à 2 %. L'inflation globale diminue progressivement, 2,7 %, c'est encore élevé mais pas aussi élevé que ça a été le cas et cela se situe dans la fourchette de un à 3 % de la banque. La dynamique à court terme laisse entrevoir un retour durable de l'inflation à 2 % et c'est vraiment la clé.
Il y a eu suffisamment de statistiques de l'IPC en reculs qui ont paru pour que la banque puisse être convaincue que la tendance se maintiendra. Les données sur la croissance au premier trimestre n'étaient pas aussi dynamiques que l'on prévoyait.
La banque Canada avait prévu 2,1 %. Le chiffre s'est établi à 1,7 %.
L'inflation recule.
L'économie plus faible que la banque du Canada ne s'y attendait, ce sont les données dont elle avait besoin pour adopter une position moins restrictive mais restrictive tout le même.
Il aurait pu être justifié d'attendre encore plus pour être tout à fait certain.
- Vous avez dit que la banque aurait pu justifier une décision d'attendre encore en arguant que les salaires n'avaient pas encore commencé à modérer cette croissance. Cette question a été évoquée dans la conférence de presse. Le taux de chômage a nettement augmenté au Canada depuis un an. Le marché du travail est moins serré, la demande n'est pas si grande qu'elle était. La croissance des salaires (...) quand il y a un taux de chômage de 6 % au supérieur, ça ensuit que les pressions sur les salaires ne devraient pas être si élevées dans l'avenir. Les données étaient donc au rendez-vous.
Il aurait été possible de faire preuve d'une extrême prudence, ce qui aurait eu un coût minime pour l'économie, la banque Canada a constaté que l'économie justifie les réductions et a donc réduit les taux d'intérêt.
La banque du Canada a laissé entendre qu'il est vraisemblable qu'il y aura d'autres réductions, mais il y a toujours un risque. Vous parlez de la croissance des salaires. Il y a la géopolitique mais également le prix des logements. C'était très intéressant. J'étais un peu étonné d'entendre cela évoqué de façon si explicite. En général il faut creuser dans un rapport sur la politique monétaire pour trouver une allusion au prix des logements. La banque du Canada est sensible à l'inflation et au coût du logement. La réalité, c'est que puisqu'il y a une très forte demande de logements insatisfaites, la sous-gouverneure Rogers là-dedans la conférence de presse, vu qu'il y a une demande excédentaire, l'inflation des prix du logement sera supérieure à l'inflation globale pendant assez longtemps sans doute.
Si l'inflation hors logement peut être suffisamment supérieure à 2 %, on peut parvenir à un multiple de 2 % mêmes si l'inflation de logements persiste, mais c'est un élément très important de la corbeille qui peut évoluer très rapidement dans ce pays.
Si le quart de l'IPC peut bondir, cela représente une menace pour la cible de 2 %.
(...) S'il y avait un resserrement excessif, ce n'est pas ce qui s'est produit, il y aurait pu y avoir une rétrogradation de prix du logement.
- Le gouverneur Macklem s'est vu poser une question. On lui a dit: que dire du mois de juillet?
D'après vous, quelle sera la prochaine?
- C'est la deuxième fois qu'on lui a posé la question au sujet du mois de juillet. Je crois qu'il y aura une coupures de taux en juillet. Historiquement, il est très rare que la banque du Canada passe d'une politique monétaire stable à une nouvelle phase de politique monétaire sans prendre de décision de réduction ou de hausse à des réunions successives. Cela s'est produit les deux dernières fois. C'était dans le cadre de la crise financière. La banque du Canada a augmenté les taux en juillet 2007 et le monde a changé entre juillet et septembre 2007, donc à l'évidence la banque n'a pas donné suite. Les coupures comme politique d'assurance du gouverneur Powell après l'effondrement du pétrole dans la dernière décennie, il a déclaré qu'il s'agit d'une police d'assurance. Il est difficile de parler d'assurance aujourd'hui, et de fait, la Banque du Canada n'a pas parlé d'une police d'assurance. Nous savons à présent que ce n'est pas ce qu'elle considère la situation, ce qui aurait été étrange d'ailleurs.
Donc ce n'est pas un précédent non plus.
Je prévois que la banque réduira encore juillet.
Attendre comment les choses se présenteront en septembre est tout à fait conforme avec le message voulant que la cadence de réduction sera progressive.
La banque a également souligné qu'elle se plierait aux données. Il y a encore des statistiques de l'IPC qui paraissent d'ici la réunion de juillet. Si les chiffres sont plus élevés que prévus, peut-être que la Banque du Canada y pensera à deux fois quant à la trajectoire qu'elle a choisie, mais il serait inhabituel que la banque ne réduise pas les taux en juillet et cela créerait un défi de communication s'il ne réduisait pas les tons juillet, car si elle ne réduit pas le taux et n'est pas disposé à expliquer, (...) - voulait dire une fois tous les six mois?
- Si elle devait marquer une pause immédiatement après cette réduction si, cela engendrerait davantage de difficultés que ça n'en réduirait. Une pause jusqu'au mois de septembre et l'inflation continue de reculer, comment prévoyez-vous que le taux directeur se situera d'ici la fin de l'année?
- Nous pensons qu'il pourrait y avoir encore de Cooper pendant le quatrième trimestre. Il y a eu plusieurs trimestres de croissance à ce fait, pas négative, il ne s'agit pas d'une récession, la croissance démographique est sans doute trop forte pour que ce soit envisageable, un léger ralentissement de l'activité engendre une récession, mais la croissance faible avec une inflation durablement à 2 %, nous pensons qu'il pourrait y avoir quelques autres coupures de taux par la Banque du Canada au quatrième trimestre.
Nous pensons qu'elle achèvera l'année à 4 %.
Bien sûr, paraîtront les données sur l'emploi.
Un rapport ou la Banque du Canada constatera qu'elle a prie la bonne décision, ou encore si elle se demanda si elle a prie la bonne question?
- Rapports sur l'emploi sont très volatiles. Il y a tellement d'éléments de données qu'il est possible de choisir ce qui conforte tel ou tel argument. La croissance de l'emploi a été assez forte pendant les trois premiers mois de 2024, la croissance démographique est encore plus forte. Vu que le taux de chômage supérieur à 6 % à l'heure actuelle, nous sommes en deçà du seuil de rentabilité de création d'emplois de 15 à 20 000 emplois par mois.
Il serait difficile d'envisager que la banque du Canada et rapporta deux fois quant à ses coupures de taux. Ces chiffres d'emploi élevé étaient suivis par plusieurs autres chiffres de l'emploi élevé, cela pourrait influer sur la réflexion de la banque d'ici la fin de l'année. Le gouverneur alla parler. Compte tenu du fait que l'économie roule légèrement avis, il est possible qu'il y ait une croissance supérieure à la tendance sans que la tendance à la baisse de l'inflation ne s'interrompe cela est particulièrement évident dans les chiffres du marché du travail.
- Merci Andrew Kelvin pour cette analyse, une grande décision. Andrew Kelvin répond à vos questions dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Les actions de Hewlett-Packard sont en mouvement aujourd'hui. Je vous en ai parlé au début de l'émission. Que se passer? La société annonce de vente supérieure aux estimations des milieux financiers pour le troisième trimestre en raison de la forte demande de serveurs conçus pour l'intelligence artificielle. Selon HP, les ventes de serveurs ont plus que doublé au cours du dernier trimestre. La société de cybersécurité CrowdStrike est également en hausse aujourd'hui. La société a battu les prévisions pour le dernier trimestre prévoit de bons résultats pour le trimestre le plus récent.
L'action augmente de plus de 9 %.
Deere annonce qu'elle va réduire les emplois, sans préciser de chier, pour faire face au ralentissement de la demande de matériel agricole. Les réductions prévues font suite à l'abaissement de prévisions annuelles depuis quelques semaines. La demande de matériel agricole a été mis sous pression par la baisse des prix des denrées agricoles. Le titre est essentiellement échangé après cette annonce. À présent, un coup d'oeil sur les marchés. Le mois de juin a commencé un peu lentement, mais nous en sommes au troisième jour et les marchés sont de nouveaux en marche. L'indice TSX composé progresse de plus de 8 %. Aux États-Unis, le secteur de la technologie progresse. NVIDIA bat de nouveaux records. L'indice S&P 500 est en hausse de 36 points, soit deux tiers de pour cent. Andrew Kelvin répond à vos questions. Première question relie à ce dont nous parlions, réduction de la banque du Canada.
Dans quelle mesure pourrait-elle avoir un écart entre la Fed et la Banque du Canada?
- C'est une question qui intéresse beaucoup les marchés.
Les marchés ne s'entendent pas. La question a été posée au gouverneur. Je vais citer le gouverneur de la banque je crois que sa réponse fait écho à mon sentiment sur le sujet. Il a déclaré que même s'il y a des limites à la divergence, il ne pense pas que cette limite est proche. C'est intéressant, car il y a actuellement 75 points de base entre la Banque du Canada et la Fed.
Pendant la crise financière, la banque du Canada a été longtemps 100 points de base en deçà du taux de la Fed.
Pour nous, c'est un point de départ de la conversation quant à la divergence.
La banque du Canada pourrait réduire les taux encore une fois avant que la Fed n'agisse. Mais quand on progresse par 25 points de base, 75 c'est près de 100, donc du point de vue de la Banque du Canada, sans.
Points de base ne représente pas un maximum ferme à la divergence avec la Fed. Tout cela dépend des données de la situation sous-jacente de l'économie américaine et surtout canadienne. Si l'économie américaine tourne à plein régime alors que l'économie canadienne est en recul depuis longtemps, que l'inflation demeure divergentes de l'inflation américaine, il se pourrait qu'il y ait des écarts plus importants entre la Banque du Canada et la Fed.
Dans le cas où une désinflation se profile, une monnaie faible est votre amie et non votre ennemie. Tout ceci étant dit, selon les données historiques, la Banque du Canada ne se préoccupe pas du taux de change spécifique leur américain au dollar canadien, mais lorsque le taux du dollar canadien à un chiffre qui commence par six plutôt que par sept, c'est un sujet de conversation.
C'est la rapidité de l'ajustement et non pas son ampleur qui interpelle la Banque du Canada. Dans le passé, quand il y a eu des reculs très nets en deçà de 70, qui semble un peu désordonné, c'est ce genre d'évolution qui interpelle la Banque du Canada. La monnaie servira sans doute de variable d'ajustement, mais il s'agit d'un niveau qui est très lointain de celui que nous avons aujourd'hui.
Nous ne pensons pas que la Banque du Canada va s'écarter de plus de 100 points de base de la Fed. Nous pensons que la Fed va réduire les taux deux fois cette année. Elle commence en septembre.
C'est une question politique épineuse. Peut-elle le faire avant l'élection? (...) Pensait à la politique, c'est une décision politique, donc nous pensons que la Fed va être guidé par les données. Nous prévoyons des coupures par la Fed au mois de septembre. Si l'économie américaine se porte bien et que la Fed ne peut pas intervenir, ce n'est pas dans les mains de la banque du Canada au quatrième trimestre, en supposant que l'inflation s'est stabilisée autour de 2 % c'était pas possible et vous avez parlé d'un impact sur la monnaie d'une divergence.
Que pensez-vous des (...) - il devrait être plus faible.
Le vrai est à 1,45, ce qui représenterait 71 cents dans le sens inverse. Un léger fléchissement. Mais je dirais que malgré tout l'exceptionnel isthme américain à l'égard du Canada et de l'Europe, le dollar canadien est très stable. Il n'est pas nécessaire qu'il y ait une dépréciation énorme, mais il faut qu'il y en ait une.
- Autrefois, on dit que le dollar canadien était un pétrodollar jusqu'à ce qu'il ne le soit pas. Est-ce que le secteur de l'énergie ne joue plus un rôle prépondérant dans la conversation à l'égard de notre dollar?
- Effectivement, ce n'est plus le cas, ce qui représente l'évolution structurelle de notre économie.
Après 2015, lorsque le marché a été inondé de pétrole notamment saoudien, l'investissement dans le secteur pétrolier et gazier a commencé à décliner.
Il est difficile de développer la capacité de production, que ce soit l'oléoduc Keystone, dans un environnement d'incertitude mondiale quant à la demande d'hydrocarbures sur un horizon de 10 ans, il ne s'agit peut-être pas des lieux les plus propices pour que les compagnies d'énergie placent leurs dollars supplémentaires. Nous avons donc constaté une baisse considérable dans l'investissement au Canada.
Le véritable testament, c'est en 2022. Le pétrole était plus élevé par baril, il n'y avait pas d'annonce ce sujet, pas de nouveau projet, pas de vague de fusions et acquisitions, pas d'embauche dans le secteur de l'énergie comme cela avait été le cas 10 ans auparavant. Selon moi, le secteur de l'énergie demeure un élément très important de l'économie. C'est une catégorie d'exportation importante. Mais pas un facteur de croissance supplémentaire - à présent, une question sur le marché du logement relié à l'annonce d'aujourd'hui.
Que penser de l'évolution du marché du logement?
- C'est la grande question, ce dont tout le monde veut parler.
Ce sera utile pour les prix du logement, il y a un certain rebondisse la fin de l'année. Certaines des données récentes sur le logement font état d'une nette baisse des ventes. Les taux d'intérêt plus bas seront utiles pour susciter l'activité en matière de logement mais je soulignerais que dans la mesure où les marchés avaient prévu 60 points de base de réduction par la Banque du Canada cette année, les emprunteurs à taux variable pour bénéficier peut-être tout de suite une réduction des taux variables, mais cela ne s'applique pas aux gens qui veulent emprunter car une bonne partie des réductions de taux qui devrait être réalisé cette année était déjà reflété dans le rendement des obligations.
Donc je crois que cela sera utile, cela va susciter la confiance. Je pense que les ménages s'attendre à ce qu'il y ait d'autres coupures de taux après cette première.
Il y aura donc un regain d'activité dans le logement, mais cela ne va certainement pas réduire le problème de l'inabordabilité.
- Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Andrew Kelvin répond à vos questions dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. À présent, poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Nous venons de parler de la grande décision du jour sur les taux d'intérêt par la banque du Canada. Si vous cherchez à suivre d'autres mouvements de taux, CourtierWeb vous propose des outils. Jason Hnatyk est formateur principal à Placements directs TD. Bonjour Jason. Expliquez-nous où les investisseurs peuvent se rendre pour se tenir au courant des décisions en matière des taux d'intérêt, notre banque centrale est la première des G7, mais il y en aura d'autres.
- Bonjour Greg. Il s'agit d'une question qui intéresse le monde. Il y aura certainement comme vous l'avez dit d'autres banques. Vous pouvez faire le suivi sur CourtierWeb. Alors, je vais commencer sur la page d'accueil. Il s'agit d'un tableau de bord global.
Tout d'abord, il y a nos rapports en bas à droite.
Il est très probable, c'est donc le rapport d'actualité du matin, la première nouvelle à évoquer, c'est la coupures de taux par la banque du Canada, et ensuite, pour en revenir vers le haut de la page d'accueil, il y a les mises à jour sur le marché. La banque du Canada, il y a des mises à jour en cours de journée, cela va (...) si vous voulez réaliser des recherches, trouver d'autres articles, vous pouvez cliquer sur l'onglet recherches, les nouvelles commentaires. Surtout, profiter de la fonction de recherche.
Saisissons taux d'intérêt avec la date du jour. Nous pouvons faire une recherche et afficher toutes les réponses qui ont été annoncées par les entreprises dans notre univers.
Ensuite, d'excellents rapports de nos collègues chez Services économiques TD. Encore une fois, on clique sur l'onglet recherche, mais cette fois ce rapport.
Il y a énormément d'excellentes informations provenant de fournisseurs tiers comme Argus, Morningstar.
Il y a des rapports sectoriels. Services économiques TD se trouve sur la droit un peu plus bas dans la page.
Cliquons.
Des renseignements sur le Canada, les États-Unis et le monde. Tout d'abord, en cliquant sur l'onglet marché financier, on voit qu'il y a une série de statistiques sur la divergence.
Ensuite, voilà où les services économiques TD proposent leurs aperçus. Vous en avez déjà parlé. Voici une façon d'assimiler cela à loisir.
Trois excellentes ressources sur la plate-forme.
- Vous êtes sur la plate-forme, vous voulez réaliser une opération, comment utiliser cette information pour prendre des décisions de négociation?
- Exactement, il s'agit de profiter des informations.
Revenons sur la plate-forme. Je vais vous montrer une ou deux mesures dont vous pouvez profiter rapidement.
Tout d'abord, il y a des opportunités d'apprentissage.
On choisit apprendre. Il s'agit de leçons vidéo. Notre équipe de contenus vidéo à afficher une nouvelle vidéo ce matin portant sur trois opportunités de placement pendant les réductions de taux. Afficher non seulement sur CourtierWeb mais encore sur notre page YouTube de Placements directs TD. Abonnez-vous à ce canal, nous diffusons régulièrement de nouveaux contenus y compris celui que nous évoquons aujourd'hui. Pour revenir sur la plate-forme, une des façons dont on peut rechercher ces informations consiste à utiliser l'outil de sélection.
Je vais réaliser une recherche pour certains secteurs dans l'industrie qui pourrait être plus susceptible de réagir positivement à une coupures de taux.
Effaçons tous les filtres prédéfinis.
Je vais procéder à un filtrage très général. Vous pourrez ajouter d'autres facteurs, mais concentrons-nous sur les secteurs et industries.
Nous allons nous en tenir au marché canadien.
Et puis, on décoche toutes les cases. On peut en ajouter quelques-unes. Immobilier, services financiers, ce qu'on veut élargir aux entreprises de technologie.
C'est une recherche générale, donc nous avons 891 réponses, vous pouvez alors commencer à passer en revue plus systématiquement les entreprises à l'annonce de certaines des décisions de la Banque du Canada.
Les secteurs de marché étant sensibles aux taux d'intérêt.
- Merci.
Jason Hnatyk est formateur principal à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb ou la page YouTube que Jason mentionnait ou balayer le code QR pour se rendre à la page où vous trouverez encore plus de ressources.
Andrew Kelvin répond à vos questions sur les taux d'intérêt et économie.
Prévoyez-vous que les bons du trésor canadien surclassent ceux des États-Unis en raison de la divergence entre les taux d'intérêt?
Et quel facteur la monnaie aura-t-elle sur les rentrées de capitaux dans les actifs canadiens par rapport aux actifs américains?
- La question est multiple.
Alors d'un bout à l'autre de la courbe des taux d'intérêt.
En deux ans, les taux sont supérieurs à ceux des bons Américains. Je pense qu'il y a des possibilités de divergences quant au rendement du Canada par rapport aux États-Unis. Cet écart pourrait évoluer plus négativement. Il pourrait y avoir un écart entre les rendements à l'extrémité à court terme de la courbe au Canada et aux États-Unis, mais quand on concerne les obligations de 10 ans à 30 ans, il y a beaucoup d'autres facteurs que le seul taux de la Banque du Canada car proche. Spécifiquement, les déficits américains ont été et continueront d'être extrêmement importants. Même dans un univers où la banque du Canada et la Fed sont exactement au même taux, on s'attendrait toujours à ce que les romans canadiens soient inférieurs au rendement américain.
Ceci dit, les rendements des obligations du Gouvernement du Canada à 10 ans étaient 90 ou 80.
Points de base lorsque je suis entré.
Nous songeons donc, nous pensons que 3 %, beaucoup de gens ne sont pas d'accord, il y a toujours des désaccords, mais quand à l'écart entre le long terme, la valeur moyenne, la juste valeur pour les taux canadiens, nous pensons qu'elle devrait être très proche l'un de l'autre.
Si je considère le décalage des cours, je pense que les marchés envisagent une trajectoire à long terme de la Banque du Canada qui est aussi réfléchie qu'elle peut l'être.
La trajectoire moyenne des attentes du marché ne sera pas exactement celle de la banque du Canada, personne n'a de boule de cristal pour prédire l'avenir, mais c'est un scénario très raisonnable.
Les scénarios prévoient une série de mesures de réduction des taux moins prononcés est beaucoup plus prolongée. Les marchés prévoient que la réduction des taux s'étalera sur trois à quatre ans, ce qui est reflété dans les valorisations très étirées des obligations à 10 et 30 ans du Canada et des États-Unis.
Il y a peut-être la possibilité d'une plus grande divergence à deux ans et cinq ans, je ne partagerai pas cette même conviction quant aux obligations à plus long terme.
Quant aux catalyseurs, celui dont nous avons le plus besoin, c'est lorsque la Fed réduira les taux, entraînant une modification des attentes en matière de prix.
Les valorisations n'entrent pas en compte lorsque j'envisage les marchés. Tu pourrais très bien qu'il y ait un décalage qui se poursuit pendant encore quelques mois et je n'en serais pas fâché.
- Revenons au pétrole. Les cours du pétrole diminuent.
Cela pourrait-il nuire à l'économie canadienne?
- Oui. Cela nuit à l'économie canadienne.
Nous avons parlé du pétrodollar. Les dégâts ne sont pas aussi graves qu'il était autrefois, mais cela va avoir un impact sur les recettes du gouvernement, sur les provinces pétrolières. Cela va avoir un impact sur les bénéfices, parce que lorsque ce que vous vendez perd de la valeur, vous gagnez moins d'argent, c'est arithmétique. On dit qu'il y avait un effet de 0,5 % sur le cours canadien, une réduction (...) à cet effet sera sans doute moins importante qu'il n'y a pas d'investissement supplémentaire comme nous l'avons vu dans les siècles précédents. L'évolution récente des cours du pétrole dans la foulée de l'annonce de l'OPEP a eu un effet un peu exagéré. Il n'est pas évident que les augmentations de l'OPEP seront plus que des annonces.
- Revenons à l'état de l'économie. Est-ce qu'il est possible d'améliorer la productivité du Canada? On en a parlé pendant la conférence de presse aujourd'hui.
- On peut faire des choses. Seront-elles faites? La question est différent. C'est une question de politique budgétaire. On pose toujours la question la Banque du Canada et la Banque du Canada n'a aucun impact. C'est Caroline Rodgers, la première sous-gouverneur, qui a répondu à la question. Ça pourrait être un élément de la question mais (...) il y a plusieurs gouvernements des deux parties, la question existe de longue date.
Tout ce qui peut soutenir la production de capitaux Canada améliore la productivité.
(...) Travailleurs spécialisés, compense les lacunes.
Il y a des mesures fiscales qui pourraient être prises qui encourageraient les investissements, les immobilisations.
Les gouvernements cherchent à intervenir avec un régime de subventions pour les usines de batterie.
Cette conversation au Canada dure depuis 40 ans.
Quelle que soit la solution, elle ne sera pas simple.
Elle exigera des efforts concertés de la part de plusieurs gouvernements sur une période longue.
On ne peut sans doute pas revenir sur quelques années de faible croissance de la productivité en quelques mois.
- Quand j'avais 20 ans, on parlait d'un corridor très rapide Toronto Montréal, ce serait cool, et mon fils qui a presque 21 ans m'a dit: j'ai lu qu'il y aura des trains à grande vitesse.
Nous verrons ce qui se passera. Le débat ne date pas d'hier. Andrew Kelvin répond à vos questions sur l'économie et les taux d'intérêt dans quelques instants. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés?
Vous pouvez nous les poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte question au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Les produits de base attirent beaucoup d'attention sur les marchés. L'or, argent, le cuivre ont vu leur cours atteindre des niveaux historiques, mais il y a assez d'instabilité depuis quelque temps.
Anthony Okolie suit les rapports de valeurs mobilières TD. Qu'y voyez-vous?
- Comme on l'a dit, l'or a beaucoup diminué après avoir atteint des records. La Fed continue de faire preuve de beaucoup d'énergie en matière de taux. Les marchés envisagent une coupures de taux au début de l'été, les valeurs mobilières TD constatent des achats considérables d'or en Asie, peut-être comme protection contre la dépréciation des monnaies. L'indicateur préféré déflation de la Fed montre des signes d'enfouissement. Les marchés de l'or devraient être bien soutenus cet été. On prévoit que l'or demeurera en bonne situation. Pensons au pétrole, où les marchés sont toujours sous pression. L'OPEP+ prévoit de réduire progressivement les coupures volontaires de production, malgré cette annonce, valeurs mobilières TD constat que les marchés demeureront équilibrer ou légèrement déficitaires. À long terme, les données fondamentales pourraient empirer.
Les signaux de dynamique montre une perspective de baisse parce que les coupures volontaires vont être progressivement éliminées d'ici 2025. Il est possible que l'approvisionnement en provenance de pays non membres de l'OPEP augmente sur les marchés. Passons au cuivre. Les cours du cuivre ont diminué en deçà du seuil clé de 10 000 $ la tonne métrique pour la première fois depuis trois semaines.
La demande des principaux acheteurs, notamment la Chine, premier acheteur, est plutôt mitigé.
Le fer, le nickel, le minerai de fer, l'acier, tous les produits de base sont affectés par la demande chinoise qui représente la moitié de la consommation mondiale.
En revanche, les mesures de relance prise par la Chine et le regain d'indicateurs de demande de valeurs mobilières TD indique les possibilités de hausse du métal rouge. Toutefois, valeurs mobilières TD considèrent qu'on ne sait pas si ce sont des facteurs macro-économiques généraux qui expliquent la hausse du cuivre ou la reconstitution des stocks. Toutefois, valeurs mobilières TD considèrent qu'il existe un risque de baisse de cours du cuivre si le resserrement de l'approvisionnement du marché du cuivre ne se réalise pas.
- Vous venez d'entendre Anthony Okolie. Présent un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée de la Banque TD conçue pour les négociateurs activités proposés par Placements directs TD. La carte thermique permet de visualiser les actions qui bougent sur le marché. L'indice TSX 60 en fonction du cours et du volume.
L'or est en hausse de 1 %, l'argent de 2 %, cuivre 2 %.
Un certain rebond après les reculs d'hier.
Il y a donc un rebond du secteur minier. Teck en hausse, First Quantum. Il ne se passe pas grand-chose dans le secteur financier, secteur poids-lourds, mais une possibilité de rose pour le secteur de l'énergie.
L'indice TSX est actuellement positif. Aux États-Unis, l'indice S&P 100 montre que la technologie est en remontée. Jetons un coup d'œil. NVIDIA est en hausse de près de 3 %. Son concurrent AMD en hausse de presque 3 %. Intel, NVIDIA et AMD ont annoncé de nouvelles puces.
Intel cette semaine a annoncé les siennes l'action progresse modestement. C'est dans ce secteur que se situe l'activité sur les marches aujourd'hui. Andrew Kelvin répond à vos questions sur les taux d'intérêt et l'économie.
Est-ce que le changement de la politique d'immigration étudiante aura un impact durable?
- Je crois que oui. J'ai dit tout à l'heure qu'il y a un déséquilibre entre l'offre et la demande de logement.
Une croissance démographique plus lente va favoriser le rétablissement de l'équilibre.
Nous parlons d'étudiant. Il s'agit donc de locataire plutôt que de propriétaire. À court terme au moins.
Mais cela devrait toujours contribuer à ramener la demande globale de logement à l'équilibre avec l'offre, mais cela prendra quelque temps. En plus, au fur et à mesure que la croissance démographique ralentit cette année, lorsque l'impact se fera sentir, cela aura des conséquences négatives pour l'emploi simplement parce qu'il aura moins de travailleurs potentiels, et aussi pour la demande. La demande de services, la demande de biens. Même si les étudiants dépensent en moyenne moins que les ménages canadiens typiques, il dépense tout de même. En réduisant la croissance démographique, il y aura un impact.
En plus, il y aura un impact au niveau des budgets provinciaux en ce sens que les étudiants étrangers contribuent à subventionner le système d'enseignement supérieur depuis plusieurs années, mais surtout les quelques dernières années. Cela aura des conséquences sur les budgets au ratio. On ne le remarquerait pas au niveau des taux d'intérêt, par exemple - très bien. Une ultime question avant de vous dire au revoir.
Comment l'élection américaine pourrait-elle affecter le Canada? C'est une question facile.
- Il s'agit d'une élection vraiment étrange pour toutes de raison.
Celle à laquelle je reviens constamment, c'est que nous avons vu le président Joe Biden à l'égard du Canada ainsi que le président Donald Trump à l'égard du Canada.
Je pense que les deux seraient expansionnistes au niveau budgétaire pendant leur prochain mandat.
Quant à la facture des marchés financiers mondiaux, purement au niveau des emprunts et des dépenses, ce serait semblable.
Le protectionnisme serait sans doute plus susceptible d'engendrer des tarifs, des droits de douane pendant le mandat de Trump. Notre accord de libre-échange arrive à renégociation, quel que soit le président, est-ce que le pays pourrait être frappé au niveau des marchandises chinoises qui entreraient aux États-Unis? Je pense que le Canada ne serait pas tellement affecté par cela.
L'incertitude est défavorable pour les affaires.
Quand on demande ce qui pourrait améliorer la productivité, l'incertitude à l'égard de l'avenir n'aide pas lorsqu'on envisage d'importantes immobilisations.
L'incertitude est nuisible, mais du point de vue purement économique, du point de vue purement canadien, il pourrait y avoir moins d'incertitudes aujourd'hui que ce n'était le cas en 2015 ou 2016.
- Avant de vous quitter, un grand jour dans la politique monétaire, la banque du Canada, après un cycle de hausse historique, après avoir maintenu les taux élevés longtemps, à abaisser ses taux. Que se passera-t-il?
- Je pense qu'il y a une coupure en juillet. Je pense que c'est la prochaine échéance. La tendance de retour à 2 % est stable. J'envisage une autre coupe de 25 points de base en juillet, une pause en septembre pour faire le point sur l'économie, et je pense que la banque conclura que l'économie correspond aux impératifs qui permettra à la banque du Canada de réduire les taux. 4 % d'ici la fin de l'année, 3 % d'ici la fin 2025.
Mais les pronostics des économistes à 18 mois d'échéances sont à prendre avec un grain de sel.
- Merci Andrew Kelvin.
- Je vous en prie, ça me fait plaisir.
- Andrew Kelvin de valeurs mobilières TD. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Si nous n'avons pas eu le temps de répondre à votre question aujourd'hui, nous nous efforcerons de l'inclure dans les prochaines émissions. Restez à l'écoute, demain Monica Yeung de Gestion de placements TD répondra à vos questions sur les actions canadiennes. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!