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(musique) Bonjour, ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondent à vos questions sur les placements. Aujourd'hui, nous allons examiner le dernier rapport sur l'inflation aux États-Unis et ce qu'il pourrait signifier par la banque centrale, les taux d'intérêt, avec Alex Gorewicz de Gestion de placements TD. Anthony Okolie examine ce que les dépenses sur carte de crédit et de débit révèle sur la consommation au Canada. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Hiren Amin nous montre comment trouver des fonds du marché monétaire.
Posez-nous vos questions par courriel en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
D'abord, une mise à jour sur les marchés.
Les marchés attendaient pour savoir à quoi se monterait l'inflation aux États-Unis.
L'indice TSX composée et en hausse d'un peu moins d'un 10e de pour cent. Parmi les titres les plus activement négociés, Baytex Energy, le cours du pétrole remonte, la demande de brut semble en revanche devenir plus faible. L'action recule légèrement 1/2 %.
La remontée des actions à la mode aujourd'hui, BlackBerry semble reculer d'un peu moins de 8 %. Aux États-Unis, les marchés ont favorablement accueilli les statistiques sur l'inflation. Le Nasdaq atteint de nouveaux sommets aujourd'hui.
Le S&P 500 progresse de 43 points, soit presque 1 %. L'indice Nasdaq à forte composante technologique parvient à de nouveaux sommets, en hausse de 165 points.
La remontée des actions à la mode, GameStop qui est au cœur non seulement de la mode pendant la pandémie mais encore depuis deux jours, GameStop est en recul de 13 $ l'action, soit 27 et demis pour cent. Voilà pour la mise à jour sur les marchés.
Le dernier rapport sur l'inflation aux États-Unis suggère que les pressions sur les prix pourraient s'atténuer après avoir été obstinément élevées depuis le début de l'année. Cela change c'est l'opinion du marché sur la date à laquelle la réserve fédérale américaine pourrait commencer à réduire les taux d'intérêt?
Alex Gorewicz de Gestion de placements TD nous rejoint pour en discuter. Bonjour Alex.
- Merci Greg.
- Ceci semble être l'un des rapports qui ne nous montrent pas que nous allons dans la mauvaise direction.
- Je pense que vous avez parfaitement bien résumé la situation. Une brève récapitulation.
L'inflation de base de moi sur l'eau, 0,3 %. Sur 12 mois, 3,4 et 3,6 % respectivement pour l'inflation globale de base. Ces chiffres étaient essentiellement conformes aux attentes d'un mois sur l'autre.
Les marchés étaient très favorables. La raison en est sans doute psychologique. Il s'agit de la première fois que vous vous trouvez face à quelques depuis des mois, en parlant de l'inflation américaine, qui est équivalente aux attentes ou même inférieur aux attentes. On parle de recul et de repli. Ça, c'est extrêmement important. Bien sûr, les détails comptent beaucoup, parce que quand on considère mettons l'inflation supère base, les services de base à l'exclusion des éléments de logement, les trois derniers mois y compris les derniers chiffres, si on fait la moyenne et qu'on les analyse, on a toujours des chiffres supérieurs à 6 %, ce qui n'est pas susceptible de donner confiance à la Fed. Toutefois, l'aspect favorable, ce n'est pas que c'est conforme aux attentes, c'est que le rythme de changement ralenti.
Il y a eu une persistance selon toutes ces mesures de l'inflation depuis plusieurs mois, et à présent, nous commençons à voir un recul de cette dynamique, ce qui est sans doute un résultat positif.
- Vous l'avez dit, les marchés obligataires, les marchés boursiers apprécient ses résultats, mais en même temps, j'imagine que c'est simplement la première série de statistiques la Fed devra étudier, la première d'une série avant qu'elle ne considère qu'elle peut infléchir la politique monétaire.
- C'est ça.
Les statistiques ne sont pas conformes avec le retour à l'objectif de 2 % à moyen terme.
Il faut prendre avec un grain de sel.
C'est la bonne direction, mais il manque à la Fed un feu vert pour réduire le taux directeur à sa prochaine réunion. L'IPC obnubile un peu les ventes au détail aux États-Unis.
- Je ne veux pas rentrer trop dans les détails, mais il semble essentiellement échanger, ce qui laisse croire que le consommateur américain commence à constater que la vie est chère, l'argent est cher.
- Oui, c'est tout à fait pertinent.
Sans doute réaction plus plus faible que prévu au détail. Le fait que l'inflation n'a pas été plus élevée que prévue, cela a mit la table, mais les chefs sur les ventes au détail aujourd'hui, cela ressemble à ce qui est arrière avec les indices des prix des producteurs, lorsqu'il y a eu les données de l'emploi non agricole. Il y a une série de statistiques aux États-Unis qui sont inférieurs aux attentes. Comme nous le savons, quand on considère les réactions du marché, il s'agit de savoir ce qui a été pris en compte, ce que les investisseurs attendent par rapport à ce qui est livré. Depuis quelques semaines, on a eu des statistiques moins élevées que prévu au niveau macro-économique. Je pense que cela plus que quoi que ce soit d'autre, c'est ce qui va permettre au marché obligataire (...) maintenant, nous avons peut-être été trop peu optimistes à l'égard des coupures de taux par la Fed et nous pourrions envisager davantage. On pourrait se retrouver dans une situation où les attentes des marchés seraient en situation de tiraillement avec les déclarations de la Fed. Parfois, les marchés sont très sceptiques et Jerome Powell dit et répètent qu'il faut faire preuve de patience depuis longtemps.
- Est-ce que vous pensez qu'il pourrait y avoir un tel déphasage? La banque titi soyez patients pendant que les taux d'intérêt font leur rêve?
- Maintenant que le discours dominant semble être qu'on prévoit des coupures plutôt tôt que tard, mais il y a deux semaines, de plus en plus d'investisseurs déclaraient en chœur que la Fed doit relever les taux encore une fois. En rétrospective, je pense que Powell et la Fed ont fait ce qu'il fallait en gardant le cap, en réduisant ce risques extrêmes de nouvelles hausses de taux et en prolongeant la politique actuelle la prochaine décision sera probablement une réduction.
Certains indicateurs laissent croire que la Fed a raison, encore une fois, de privilégier la transition vers un assouplissement.
- Quand nous allons enfin entamer l'assouplissement et les coupures de taux, dans quelle mesure la banque agira-t-elle ou est-ce que nous allons attendre les taux plus élevés plus longtemps et commencer à réduire?
- Il est difficile à dire pour l'instant.
La clé sera la donnée sur les marchés du travail.
Ce qu'a fait la Fed en disant il faut maintenir la position actuelle plus longtemps, toutes les données qui ont paru par la suite laisse croire que les taux n'avaient pas à augmenter.
Tout cela a permis de conclure que la position de la Fed et la politique actuelle de la Fed pour être suffisamment restrictive, mais la clé sera les données sur le marché du travail.
Que ce soient les demandes d'assurance-chômage la semaine dernière, plus élevée que prévu, les données sur les emplois salariés non agricoles, paru il y a 15 jours, tout cela laisse croire que la politique de la Fed est suffisamment restrictive. Il y a donc eu une réaction sur les marchés qui est biaisé en faveur le résultat asymétrique, c'est-à-dire oui, il pourrait y avoir une possibilité de hausse, mais il est beaucoup plus probable qu'il diminue.
- Parlons de l'attente. Les investisseurs attendent depuis plus longtemps qu'on avait cru que ce serait le cas que la réserve fédérale réduise les taux. Que pensaient investisseurs du marché obligataire dont ils attendent et que ressemble-t-il?
- Il n'aime pas attendre. Ce qui est difficile, c'est que tout ce que je viens d'évoquer a beaucoup fait évoluer les marchés. On est super dépendant des données.
Dans une certaine mesure, c'est ennuyeux, mais c'est également très volatile.
Je crois que pendant très longtemps, les investisseurs du marché obligataire étaient conditionnés à attendre un rendement en capital positif ou négatif parce que les rendements étaient généralement tellement faibles depuis 10 à 15 ans, jusqu'à il y a deux ans, et pour cette raison, les investisseurs n'ont pas connu l'expérience de devoir attendre un rendement composé au fil du temps. Les investisseurs du marché obligataire sont toujours dans l'état d'esprit où ils veulent rendement tout de suite. Il faut que la Fed ou la Banque du Canada réduise les taux d'intérêt. Cela ne s'est pas produit. Nous devons être à la merci des statistiques, lesquels sont volatiles.
Mais quand on prend du recul, quand on se rend compte que les rendements contribuent à compenser une bonne partie de la volatilité, ça prend du temps. Le rendement composé, ça prend du temps. Ça prend du temps pour réaliser ces rendements et je crois que cette attente, cette patience, cela doit être réintégré dans le marché obligataire.
- Merci pour ces aperçus. Excellent début d'émission. Alex Gorewicz répond à vos questions sur les titres à revenu fixe dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Les actions de Boeing sont en vedette aujourd'hui. Le ministère américain de la justice affirme que le constructeur d'avions a enfreint un accord qui les mettait à l'abri de poursuites pénales dans l'accident mortel de deux avions 737 Max. Boeing s'expose à des poursuites potentielles. Les autorités fédérales indiquent Boeing a jusqu'au 13 juin pour répondre. Les actions recul de moins de 2 %. Deux titres au centre de la dernière frénésie d'action à la mode sont sous pression. GameStop et AMC Entertainment reculent après une remontée apparemment déclenchée par un personnage sur les médias sociaux, Roaring Kitty.
Aujourd'hui, AMC recul de près de 20 % et GameStop de près de 30 %.
L'agence internationale de l'énergie revoit à la baisse ses prévisions de croissance dans la demande de pétrole.
Le groupe prévoit désormais une demande de 1,2 millions de barils par jour, une baisse par rapport à la prévision précédente.
Un rapide collé sur les marchés. L'indice TSX composée, malgré une certaine faiblesse du cours du brut, progresse légèrement de 31 points, soit un peu plus de 1/10 de pour cent. Aux États-Unis, après des statistiques très favorables sur l'inflation aux États-Unis les ventes au détail, l'indice S&P 500 et le Nasdaq affiche de nouveaux sommets. L'indice S&P 500 progresse de trois quarts de pour cent. Alex Gorewicz répond à vocation sur les titres à revenu fixe. Première question: existe-t-il une possibilité que les rendements repassent au-dessus de 5 %, comme à l'automne dernier?
- Il y a toujours une possibilité, mais à l'heure actuelle, et depuis de nombreuses semaines, j'aurais dit qu'il y avait une faible probabilité. La dynamique était forte au niveau de la remontée des taux d'intérêt et c'est important car il y a beaucoup d'investisseurs qui négocient les taux d'intérêt, c'est-à-dire les obligations du gouvernement, pour différentes raisons, il faut tenir compte de leur style.
Il y avait une possibilité il y a 15 jours avec la hausse des taux d'intérêt qu'on puisse revenir à 5 %. Fondamentalement, en évaluant la réaction de la Fed en matière de politique, donc la réduction de ce risque extrême de hausse de taux que j'ai évoqué tout à l'heure, je pense qu'il y aurait une probabilité extrêmement faible de renouer avec 5 %. Si c'était vrai il y a deux semaines, aujourd'hui même, les données inférieurs aux attentes nous nous ont pas effrayés et je pense que cette probabilité est encore plus faible aujourd'hui.
- Si j'ai bonne mémoire, à l'automne dernier, lorsque le rendement à 10 ans à dépasser 5 %, d'autres facteurs, mais c'était une espèce de grève déjà acheteurs sur le marché obligataire.
- Oui. Ce n'est pas aussi pertinent ici, au moins ce qui a fait augmenter les taux d'intérêt pendant la présente partie du mois d'avril. Quand on considère l'offre que fait le Trésor américain et quelle est la demande sur le marché en général, il n'y a pas eu de message clair selon lequel d'abord le Trésor va augmenter son offre de façon imprévue, ça ne s'est pas produit, deuxièmement, il n'y a pas eu de données claires montrant qu'il y a une grève des acheteurs, qu'il s'agisse des enchères ou de l'annonce par la Fed qu'elle réduisait ses mesures de resserrement quantitatif, cela laisse croire que la demande ne faiblit pas.
Sur l'ensemble du tableau.
- Une question qui nous revient au Canada: dans quelle mesure le téléphone divergence entre la banque du Canada et la Fed? On parle beaucoup de divergence, puisque l'inflation est toujours beaucoup trop élevée. Où était trop élevé aux États-Unis.
Jusqu'à aujourd'hui.
- C'est un peu plus délicat de répondre à cette question. La banque du Canada à une certaine marge. Comme quand j'ai parlé disons des services de base à l'exclusion du logement, la banque du Canada scrute cette mesure elle aussi. Laquelle est assez faible au Canada.
La persistance de l'inflation, sa vigueur aux États-Unis, nous n'avons pas vu cela au Canada en utilisant des indicateurs comparables. Si la Banque du Canada commence à réduire les taux à cause de facteurs intérieurs, si elle commence à réduire son taux directeur beaucoup plus rapidement que la Fed et que la monnaie, le dollar canadien faiblit, il existe une possibilité que nous allons importer la vigoureuse inflation américaine ou en partie, il faudrait en importer tellement, il faudrait que la monnaie perde tellement de valeur, 10 % ou davantage, au point que l'inflation pourrait dépasser la fourchette cible. Donc la banque du Canada a beaucoup de marge de manœuvre et l'a déclaré également. La Banque du Canada c'est qu'il y a des limites. Si elle réduit deux ou trois fois plus que la Fed, il y aura certaines faiblesses de la monnaie, peut-être un peu de raffermissement à l'inflation, mais rien que la Banque du Canada ne puisse pas gérer. Il faut qu'on dépasse trois coupures de taux supplémentaires, c'est là ou peut-être il y aurait lieu de s'inquiéter quant à la faiblesse ou au fléchissement de la monnaie et à la possibilité d'importer l'inflation américaine. Mais en même temps, ce qui se passe aux États-Unis, ça compte aussi.
Tant que la désinflation peut reprendre que les statistiques d'aujourd'hui ne peuvent donner confiance que nous sommes dans la bonne direction, ces divergences ne seraient pas aussi nécessaires.
- C'est une question que j'attendais de pouvoir vous poser: même si la Banque du Canada commence à réduire les taux avant la Fed, réduit deux ou trois fois plus que la Fed, qui va se produire quand on commence à parler du marché obligataire canadien, deux, 5,10 ans? Est-ce qu'on va importer les taux ce sera plus sensible à ce que fait la Banque du Canada?
- Il est certain que les taux à plus court terme sur deux ans, même sur cinq ans, en tant qu'investisseurs sur le marché obligataire, ce que je voudrais voir si la Banque du Canada réduit les taux, je voudrais que c'est taux d'intérêt sur deux et cinq ans diminue. Sinon, cela laisse croire que la Banque du Canada a perdu le contrôle de la transmission de la politique monétaire. C'est un résultat défavorable. Historiquement, les taux à plus court terme devraient diminuer. Les taux à plus long terme, 10 ans ou 30 ans, cela va vraiment dépendre de la mesure dans laquelle les investisseurs pensent que l'inflation pourrait recommencer d'accélérer ou que l'on pourrait importer l'inflation des États-Unis signa plus de normalisation ou de désinflation. Dans quelle mesure allons-nous importer une partie de ce phénomène? C'est une inconnue et nous verrons ce que l'ensemble des investisseurs pense de cela.
Lorsque ces coupures de taux commencent à se concrétiser au niveau de la banque du Canada. De mon point de vue, je dirais qu'il faudrait qu'il y ait beaucoup de coupures de taux pour que les taux d'intérêt à 10 ans et 30 ans augmentent, parce que les investisseurs moyennes s'inquiéteraient de l'inflation. Je prévoirais que les taux demeurent stables ou diminuent de façon marginale, mais pendant la moindre mesure que les taux à court terme.
- Oui, j'ai la chance de proposer mes propres questions dans ce fauteuil. Merci d'y avoir répondu. À présent, une question de notre public, car c'est pour cela que nous sommes ici. Que pensez-vous du marché des obligations d'entreprise?
- Encore une fois, le disons les chiffres de l'inflation sont conformes aux attentes aux États-Unis.
Mettre la table pour un résultat positif pour les obligations de société. Les données fondamentales a déjà croire que la forte remontée des obligations de sociétés depuis six mois, peut-être même un peu plus longtemps, mettons 12 mois, était fondamentalement justifié, mais il devait toujours y avoir un facteur limitatif au niveau de la surperformance à cause de la politique monétaire. S'il était possible que la Fed recommence d'augmenter les taux, il fallait se demander dans quelle mesure les données fondamentales des entreprises. Persister dans l'avenir. Nous savons que même si beaucoup d'entreprises ont des liquidités au bilan, elles se sont désendettées, il existe toujours beaucoup de dettes à servir et si cette dette et renouvela des taux d'intérêt sans cesse augmenté dans l'avenir, il faut rajuster la prime que les emprunteurs, les sociétés emprunteuse acquittent. Mais avec une trajectoire désinflationnistes qui semblent probables au cours des mois à venir, et en particulier une série de recul économique, si la trajectoire de l'inflation inférieure aux prévisions se poursuit, il se peut que la Fed soit en bonne voie de desserrer la politique et les sociétés emprunteuse vont vraisemblablement devoir acquitter des coûts moins élevés pour emprunter et pourront donc gérer leur bilan comme ils l'ont fait jusqu'ici.
- Excellente analyse du secteur des obligations de l'entreprise. Faites toujours vos propres recherches avant le premier dessert de placement. Alex Gorewicz répond d'autres que seulement quelques instants. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent, poursuivre la découverte de CourtierWeb.
Les rendements plus élevés ont récemment vendu les fonds du marché monétaire populaire auprès de certaines investisseurs. Si vous cherchez à faire des recherches, CourtierWeb vous propose des outils. Hiren Amin est formateur principal chez Placements directs TD.
Bonjour, Hiren.
Commençons par une discussion sur les fonds du marché monétaire pour les spectateurs qui ne les connaissent pas.
- Bonjour Greg, ça me fait plaisir d'être de retour. Parlons du marché monétaire.
Cette conversation vient à point.
Prenons un peu de recul et songeons aux termes liquidités. Qu'est-ce que cela signifie en général? On peut penser l'argent comptant dans votre portefeuille, on n'en a peut-être moins avec les cartes, mais c'est de l'argent qui peut être dans votre compte chèque au compte épargne.
Quand il s'agit d'investir, les liquidités déclinent toute une catégorie d'actifs, mais exactement en quoi consiste-t-elle?
Les liquidités sont défendues dans un fonds du marché monétaire très liquide, ce sont des types de créances à court terme qui sont bonifiées d'intérêt. Ce sont comme des obligations à très court duration. C'est pourquoi on parle d'équivalent de liquidités qui peuvent être facilement interchangeables, encaissables en argent très courte. Les fonds canadiens du marché monétaire sont des titres qui investissent essentiellement du type de créances de grande qualité à court terme émise par des gouvernement fédéral, provincial ou des obligations de banque canadienne ou du papier commercial encoté. Aux États-Unis, on parle d'obligation ultra courte, généralement émises par la Fed sous forme de bons du trésor, de 60 à 90 jours de duration.
Les investisseurs utilisent ces fonds du marché monétaire comme véhicule de placement lorsqu'ils tirent leur épingle du jeu dans un placement et en répondant à un autre, ou alors s'ils veulent rester dans l'expectative en recherchant des opportunités. Parlons des risques rapidement. Ce sont des titres de créance, comme tout autre titre de créance, (...) peuvent très bien ne pas suivre le rythme de l'inflation. Voilà quelques mots sur les fonds du marché monétaire.
- Parfait, maintenant que nous savons de quoi il s'agit quels sont les risques, si l'on veut faire des recherches sur CourtierWeb, comment procéder?
- Je pensais que vous ne me poseriez jamais la question!
Sur CourtierWeb, je vais procéder un peu différemment de notre méthode actuelle qui est d'utiliser l'outil de sélection. Nous allons parvenir au même résultat par une autre voie. Cliquons sur l'onglet recherche régler sous la rubrique placement, la catégorie des FNB. Les produits du marché monétaire peuvent être structurés comme FNB ou fonds communs de placement. Intéressons-nous FNB. Cliquons sur catégorie Vous avez une analyse complète avec les fonds canadiens et américains. Commençons par les fonds canadiens. Il s'agit de fonds du marché monétaire.
Nous allons dérouler et rechercher marché monétaire.
Ceux qui ont des dollars américains, voici la liste des fonds du marché monétaire en dollar américain émis par des émetteurs canadiens. Revenons à nos catégories. Nous allons à présent trouver les fonds canadiens que l'on trouve ici, fonds du marché monétaire canadien, 14 fonds. Les voici tous. Essentiellement, ils sont classés comme des véhicules d'épargne à intérêt élevé. Voici les FNB qui existent sur le marché canadien.
Ensuite, pour les États-Unis, revenons à l'écran catégories. Sélectionnons le drapeau américain. Il s'agit d'émetteurs américains. Pour les États-Unis, il faut se rappeler qu'il s'agit de fonds étiqueté comme obligation ultra courte.
Il y en a une assez longue liste. Si vous vous intéressez à un de ces fonds, BIL par exemple, vous cliquez sur le nom.
S'affiche alors la vignette de prix. Vous pouvez cliquer sur le sommaire pour vous renseigner davantage. C'est là où vous trouverez les renseignements sur le rendement.
Vous aurez également une idée déplacement dans lesquels les fonds sont investis.
- Merci Hiren.
- Je vous en prie.
- Hiren Amin, formateur principal à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre de CourtierWeb où vous trouverez davantage d'informations ou utiliser ce code QR pour vous rendre à la page YouTube où vous trouverez encore plus de vidéos informatives. À présent, je vous rappelle que vous nous posez vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous les poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct..
Alex Gorewicz répondre aux questions.
Comment se présente la dette des pays émergents?
- La situation est mitigée. À court terme.
Il y a beaucoup de variations. Nous sommes encore au tout début d'une remontée des taux aux États-Unis, ce qui exerce une pression sur le dollar américain dans l'ensemble. Le dollar américain sera un facteur très important au niveau de ce rendement dans l'intérêt accordé ou non par les investisseurs à la tête des marchés émergents par rapport à par exemple les marchés développés. À moyen terme, je le dis parce que le comité de gestion de patrimoine s'est réuni le mois dernier et a formulé une recommandation de la part des membres de la catégorie d'actifs des titres à revenu fixe de rétrograder les obligations des marchés émergents, car à moyen terme nous pensons qu'il y aura un réétalonnage du moment où la Fed devra réduire les taux d'intérêt et cela a modifié notre perspective à l'égard de l'affaiblissement du dollar américain moyen terme. Le dollar ne affaiblira sans doute pas aussi rapidement que certains l'auraient pronostiqué. Il y a un autre aspect, la persistance de l'inflation aux États-Unis. Encore une fois aujourd'hui c'était une évolution dans la bonne direction, mais nous ne sommes pas du tout sorti de l'auberge. Cela a engendré des chiffres d'inflation plus élevée que prévu dans des économies émergentes dans lesquels les banques centrales depuis des mois ont entamé des réductions de taux directeurs, mais certaines de ces surprises dans les statistiques les ont obligés à marquer une pause. Sans savoir vraiment quand la Fed va commencer à réduire les taux et dans quelle mesure le fera, avec quelle rapidité, et compte tenu également de certaines surprises qui sont survenues, la nette remontée qui existe depuis plusieurs mois de la dette des marchés émergents a marqué une légère pause, sans parler du fait que quand on allie tout cela avec la prévision que les banques centrales continueront de réduire nettement les taux directeurs, si cela ne se produit pas, eh bien, il y a la possibilité de sous performance des marchés émergents par rapport aux marchés développés, lesquels commencent à peine à réduire les taux directeurs.
- À long terme, qu'est-ce qui pourrait bien se passer sur les marchés émergents?
- À plus long terme, si la Fed réussit vraiment à parvenir à un atterrissage en douceur ou du moins il n'y a pas d'écrasement de l'économie américaine, à long terme, les marchés, les économies qui étaient encalminées, il s'agit de l'Europe de la chaîne, nous commençons assister à un certain revirement positif pour la croissance mondiale et les marché émergent général. À plus long terme, ce qui pourrait bien se passer pour les marchés émergents, ce que les économies continueront leur développement mais que l'inflation continuera son reflux, sa normalisation, même s'il y a une hausse depuis quelque temps, auquel cas les taux directeurs peuvent être réduits par rapport au niveau très élevé auquel sont parvenus cela devraient rassurer les investisseurs qui pourraient s'intéresser de nouveaux à ces catégories d'actifs.
- Merci pour cette analyse.
Rapprochons-nous d'ici. Parlons des États-Unis.
Comment devrions-nous considérer l'élection américaine?
- Est-ce qu'on s'y intéresse à l'heure actuelle? J'ai vu l'annonce que le 27 juin sera le premier débat entre Biden et Trump.
- Il y a un débat?
- Oui, il y aura un débat.
Je n'ai vu que les quolibets qui sont échangés.
Pour moi, c'est pertinent parce que nous devons mieux comprendre quelles sont les principales préoccupations. Jusqu'ici, tout ce qu'on entend dire sur l'élection, que ce soit depuis les républicains ou les démocrates, il y a beaucoup d'idées, mais une fois que les débats commenceront vraiment, commenceront à inaugurer la campagne proprement dite, c'est à ce moment-là qu'on commencera avoir quelles sont les priorités en matière de politique gouvernementale, quels seront les précédents, et nous aurons une meilleure idée de la possibilité pour l'économie américaine.
Cela pourrait ou non avoir un impact sur l'inflation et la mesure dans laquelle la Fed pourrait ou non y réagir. Je pense qu'il y a beaucoup d'inconnus à ce stade, mais tandis que nous abordons l'été, que ces débats commencent et que la campagne commencera réellement, nous allons mieux comprendre comment tarifer cela sur les marchés des capitaux dans toutes les catégories d'actifs.
- Une question que nous n'allons certainement pas nous abstenir de vous poser dans l'avenir. Encore une question sujet des États-Unis: est-ce que le montant des bons du trésor ou des obligations émises par le Trésor américain constituent un risque?
- Je l'ai dit tout à l'heure, je le réitère, non, pas pour l'instant.
Depuis quelques trimestres, nous avons constaté que le Trésor américain est très très conscient de l'impact que l'augmentation des surprises en matière de l'augmentation de l'offre ont eu l'été et l'automne dernier fait tout ce qu'il peut pour éviter une répétition. Le trésor communique amplement. Si, pour une raison quelconque, mettons parce que la perception des impôts engendre des entrées moins élevées que prévu, on a recours au bon du Trésor plutôt qu'aux obligations de 10 à 30 ans, donc le trésor américain est plus convivial pour les marchés dans sa communication et ses activités afin de ne pas créer de surprise. En plus, il y a eu à sa dernière réunion la Fed qui a annoncé qu'elle allait commencer de réduire son resserrement quantitatif. Ça ne veut pas dire qu'elle a commencé à acheter des obligations, mais qu'elle ne les laisse pas disparaître de son bilan aussi rapidement, c'est-à-dire qu'il n'y a plus d'offres supplémentaires dans la même mesure aujourd'hui. Dans l'avenir, nous n'aurons pas cette offre supplémentaire du bilan de la Fed.
Beaucoup d'éléments positifs qui commencent à se faire jour au niveau de l'offre du trésor, mais quant au déficit, c'est là où les élections américaines contrôlent beaucoup, mais nous n'avons pas d'informations très claires pour évaluer dans quelle mesure le déficit peut augmenter au-delà de cette année. Le fait que le déficit américain tourne autour de 6 % du PIB, c'est extrêmement élevé et cela signifie que l'offre restera élevée, peut-être même en fonction de l'élection.
- Beaucoup d'éléments qu'il faut se rappeler. Alex Gorewicz répond à d'autres questions dans quelques instants. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des sur le placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous les poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Les dernières données de la Banque TD sur les cartes de crédit ou de débit indique que les Canadiens ont délié les cordons de la bourse en mars mais les ont peut-être resserrés en avril. Anthony Okolie commente un nouveau rapport de Services économiques TD.
- Comme vous l'avez dit, les dernières données montrent que le nombre d'opérations pour fluctuer en avril et en mars, comme c'était le cas au début du printemps.
Comme le montre le premier graphique, les dépenses totales ont augmenté de six et demis pour cent au mois de mars à cause de gains dans les biens et les services. Par contraste, les estimations avancées de Statistique Canada laissent entendre que les ventes de biens seraient échangées au mois de mars. En avril, les dépenses ont reculé à cause de la faiblesse des dépenses de biens. Quand on scrute de plus près les données mensuelles sur les biens, on voit que la hausse des dépenses de marchandises générales et d'épicerie, comme le montre ce graphique, et arriver à la baisse des prix. Bien sûr, Statistique Canada nous a dit que les augmentations de cours sont passées à un niveau supérieur en février, au niveau de mars. Les ventes de stations-service sont restées stables en masse et ont accéléré en avril, ce qui a sans doute reflété la forte demande d'automobiles. Quant au secteur des services, au niveau des services, les données mensuelles des cartes de la Banque TD sont demeurées robustes, mais ne compte pas de contribution des gagnants pass pandémique les voyages les divertissements, les dépenses étaient échangées au mieux légèrement positif. La croissance du mois de mars a été tirée par le haut par les activités relatives à la session de déclaration de revenus, service de courtiers, préparation d'impôts et virement. En avril, la contribution la plus importante se situe au niveau des autres services. La collecte de frais et de paiement. Quand Services économiques TD a scruté les données de prêt, les opérations sur cartes de débit et de crédits ont été le principal facteur dans les dépenses dans ces catégories éventuellement pour réaliser des versements à l'ARC. Compte tenu que les données les plus récentes laissent croire à une extension des services au mois de mars, selon Services économiques TD, la consommation réelle affiche une augmentation de 3 % sur un taux annualisé pour le premier trimestre 2004. Par contraste, Services économiques TD affirme que le premier mois du deuxième trimestre s'envisageait un débit plus modeste a sans doute inférieur à 1,5 % pour le deuxième trimestre.
- Voilà pour les pronostics. Est-ce qu'il y a des risques que ce pronostic ne se réalise pas?
- Le risque le plus important si quelqu'un Services économiques TD, c'est le rebond récent de l'emploi ici au Canada.
Nous avons vu que le marché de l'emploi a explosé en avril, 90 000 emplois ont été créés, plus de quatre fois le consensus, 15 le plus important en 15 mois. Avec la force renouvelée du marché du travail, il était possible qu'il y ait une augmentation des dépenses de consommation au cours des mois à venir, ce qui constituerait un risque à la hausse pour ce pronostic.
- Vous m'avez entendu, je ne dirais pas me plaindre, mentionner que le mois d'avril avec les anniversaires familiaux, de mariage, les déplacements, je ferai de mon mieux pour réduire les dépenses.
- Il pourrait y avoir un léger recul au mois de mai à cause des décisions de votre ménage.
- Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée. La carte thermique permet de visualiser les actions qui bougent. Voici en fonction du cours et du volume. Il y a du vert à l'écran. First Quantum ressort, en hausse de 3,8%. Il y a Algonquin qui est également en hausse de presque 3 % dans le secteur des services publics. Barrick Gold a 1/2 %. Un rebond dans le secteur de la technologie, y compris Shopify après la dernière annonce de bénéfices. Aux États-Unis, les statistiques de l'inflation dont Alex et moi parlions ont été bien reçues par le marché boursier obligataire. Le S&P 500, NVIDIA, fabricant de puces, augmente. AMD également à la hausse. Il semble que certaines actions de technologie, Amazon, Disney, quand on parle de diffusion en continu dans les parcs à thème, sont en baisse. Dans la semaine de la technologie.
À présent, Alex Gorewicz de Gestion de placements TD nous parle de titres à revenu fixe.
Une question un peu technique: on pense que le retour des actions à la mode signifie que les conditions financières ne sont pas suffisamment resserrées.
- C'est une question intéressante.
Comment exprimer trois. Il faut faire attention à ce qu'on dit quand on parle de conditions financières.
Au niveau des politiques, que considérerait la Fed quand elle envisage les conditions financières? La question de savoir quel est le coût de l'argent et comment cela affecte-t-il l'économie, que ce soient les consommateurs individuels, les ménages ou les entreprises qui souhaitent emprunter de l'argent et embaucher ou investir.
Bref, mener une activité économique. Si les taux d'intérêt sont élevés, plus qu'ils ne l'ont été depuis bien des années, cela a eu pour effet de ralentir l'activité économique, même si celle-ci demeure bien portante.
C'est parce que quiconque a besoin empruntait ou a besoin d'accéder à des sommes supplémentaires afin de pouvoir s'adonner à une activité économique va devoir avoir des taux d'intérêt plus élevé. Ceci inclut les investisseurs qui veulent investir sur le marché mais qui emprunte de l'argent pour le faire.
Ceux qui investissent sur un compte de marge. À la question que j'aurais au niveau des actions à la mode, spécifique ce qu'il recherche des marchés? Est-ce qu'ils investissent le printemps de l'argent? Si la réponse est non, cela n'a pas vraiment de rapport avec les conditions financières et la manière dont la Fed pour les envisager.
je crois que c'est important car, s'il s'agit d'investisseurs individuels qui ont de l'argent sous la main qui leur reste depuis 10 mois derniers, ce sera (...) comme ce serait le cas si la Fed y songeait.
Pour répondre de façon plus définitive, je ne pense pas que cette mode est vraiment reliée aux conditions financières qui ne seraient pas suffisamment resserrées.
L'activité économique ralentit généralement parlant parce que les taux d'intérêt sont élevés, et jusqu'à ce que nous ayons un signal clair que les taux d'intérêt devraient diminuer notablement parce que la Fed veut commencer à réduire, les conditions financières pour l'ensemble de l'économie réelle demeureront serrées.
- Voilà une excellente réponse. Alex Gorewicz, ça me fait toujours plaisir de m'entretenir avec vous. À bientôt, j'espère. Restez à l'écoute, demain, Hussein Allidina de Gestion de placements TD va évoquer les produits de base. Vous pouvez nous poser vos questions d'ores et déjà par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
Merci et à demain!
Posez-nous vos questions par courriel en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
D'abord, une mise à jour sur les marchés.
Les marchés attendaient pour savoir à quoi se monterait l'inflation aux États-Unis.
L'indice TSX composée et en hausse d'un peu moins d'un 10e de pour cent. Parmi les titres les plus activement négociés, Baytex Energy, le cours du pétrole remonte, la demande de brut semble en revanche devenir plus faible. L'action recule légèrement 1/2 %.
La remontée des actions à la mode aujourd'hui, BlackBerry semble reculer d'un peu moins de 8 %. Aux États-Unis, les marchés ont favorablement accueilli les statistiques sur l'inflation. Le Nasdaq atteint de nouveaux sommets aujourd'hui.
Le S&P 500 progresse de 43 points, soit presque 1 %. L'indice Nasdaq à forte composante technologique parvient à de nouveaux sommets, en hausse de 165 points.
La remontée des actions à la mode, GameStop qui est au cœur non seulement de la mode pendant la pandémie mais encore depuis deux jours, GameStop est en recul de 13 $ l'action, soit 27 et demis pour cent. Voilà pour la mise à jour sur les marchés.
Le dernier rapport sur l'inflation aux États-Unis suggère que les pressions sur les prix pourraient s'atténuer après avoir été obstinément élevées depuis le début de l'année. Cela change c'est l'opinion du marché sur la date à laquelle la réserve fédérale américaine pourrait commencer à réduire les taux d'intérêt?
Alex Gorewicz de Gestion de placements TD nous rejoint pour en discuter. Bonjour Alex.
- Merci Greg.
- Ceci semble être l'un des rapports qui ne nous montrent pas que nous allons dans la mauvaise direction.
- Je pense que vous avez parfaitement bien résumé la situation. Une brève récapitulation.
L'inflation de base de moi sur l'eau, 0,3 %. Sur 12 mois, 3,4 et 3,6 % respectivement pour l'inflation globale de base. Ces chiffres étaient essentiellement conformes aux attentes d'un mois sur l'autre.
Les marchés étaient très favorables. La raison en est sans doute psychologique. Il s'agit de la première fois que vous vous trouvez face à quelques depuis des mois, en parlant de l'inflation américaine, qui est équivalente aux attentes ou même inférieur aux attentes. On parle de recul et de repli. Ça, c'est extrêmement important. Bien sûr, les détails comptent beaucoup, parce que quand on considère mettons l'inflation supère base, les services de base à l'exclusion des éléments de logement, les trois derniers mois y compris les derniers chiffres, si on fait la moyenne et qu'on les analyse, on a toujours des chiffres supérieurs à 6 %, ce qui n'est pas susceptible de donner confiance à la Fed. Toutefois, l'aspect favorable, ce n'est pas que c'est conforme aux attentes, c'est que le rythme de changement ralenti.
Il y a eu une persistance selon toutes ces mesures de l'inflation depuis plusieurs mois, et à présent, nous commençons à voir un recul de cette dynamique, ce qui est sans doute un résultat positif.
- Vous l'avez dit, les marchés obligataires, les marchés boursiers apprécient ses résultats, mais en même temps, j'imagine que c'est simplement la première série de statistiques la Fed devra étudier, la première d'une série avant qu'elle ne considère qu'elle peut infléchir la politique monétaire.
- C'est ça.
Les statistiques ne sont pas conformes avec le retour à l'objectif de 2 % à moyen terme.
Il faut prendre avec un grain de sel.
C'est la bonne direction, mais il manque à la Fed un feu vert pour réduire le taux directeur à sa prochaine réunion. L'IPC obnubile un peu les ventes au détail aux États-Unis.
- Je ne veux pas rentrer trop dans les détails, mais il semble essentiellement échanger, ce qui laisse croire que le consommateur américain commence à constater que la vie est chère, l'argent est cher.
- Oui, c'est tout à fait pertinent.
Sans doute réaction plus plus faible que prévu au détail. Le fait que l'inflation n'a pas été plus élevée que prévue, cela a mit la table, mais les chefs sur les ventes au détail aujourd'hui, cela ressemble à ce qui est arrière avec les indices des prix des producteurs, lorsqu'il y a eu les données de l'emploi non agricole. Il y a une série de statistiques aux États-Unis qui sont inférieurs aux attentes. Comme nous le savons, quand on considère les réactions du marché, il s'agit de savoir ce qui a été pris en compte, ce que les investisseurs attendent par rapport à ce qui est livré. Depuis quelques semaines, on a eu des statistiques moins élevées que prévu au niveau macro-économique. Je pense que cela plus que quoi que ce soit d'autre, c'est ce qui va permettre au marché obligataire (...) maintenant, nous avons peut-être été trop peu optimistes à l'égard des coupures de taux par la Fed et nous pourrions envisager davantage. On pourrait se retrouver dans une situation où les attentes des marchés seraient en situation de tiraillement avec les déclarations de la Fed. Parfois, les marchés sont très sceptiques et Jerome Powell dit et répètent qu'il faut faire preuve de patience depuis longtemps.
- Est-ce que vous pensez qu'il pourrait y avoir un tel déphasage? La banque titi soyez patients pendant que les taux d'intérêt font leur rêve?
- Maintenant que le discours dominant semble être qu'on prévoit des coupures plutôt tôt que tard, mais il y a deux semaines, de plus en plus d'investisseurs déclaraient en chœur que la Fed doit relever les taux encore une fois. En rétrospective, je pense que Powell et la Fed ont fait ce qu'il fallait en gardant le cap, en réduisant ce risques extrêmes de nouvelles hausses de taux et en prolongeant la politique actuelle la prochaine décision sera probablement une réduction.
Certains indicateurs laissent croire que la Fed a raison, encore une fois, de privilégier la transition vers un assouplissement.
- Quand nous allons enfin entamer l'assouplissement et les coupures de taux, dans quelle mesure la banque agira-t-elle ou est-ce que nous allons attendre les taux plus élevés plus longtemps et commencer à réduire?
- Il est difficile à dire pour l'instant.
La clé sera la donnée sur les marchés du travail.
Ce qu'a fait la Fed en disant il faut maintenir la position actuelle plus longtemps, toutes les données qui ont paru par la suite laisse croire que les taux n'avaient pas à augmenter.
Tout cela a permis de conclure que la position de la Fed et la politique actuelle de la Fed pour être suffisamment restrictive, mais la clé sera les données sur le marché du travail.
Que ce soient les demandes d'assurance-chômage la semaine dernière, plus élevée que prévu, les données sur les emplois salariés non agricoles, paru il y a 15 jours, tout cela laisse croire que la politique de la Fed est suffisamment restrictive. Il y a donc eu une réaction sur les marchés qui est biaisé en faveur le résultat asymétrique, c'est-à-dire oui, il pourrait y avoir une possibilité de hausse, mais il est beaucoup plus probable qu'il diminue.
- Parlons de l'attente. Les investisseurs attendent depuis plus longtemps qu'on avait cru que ce serait le cas que la réserve fédérale réduise les taux. Que pensaient investisseurs du marché obligataire dont ils attendent et que ressemble-t-il?
- Il n'aime pas attendre. Ce qui est difficile, c'est que tout ce que je viens d'évoquer a beaucoup fait évoluer les marchés. On est super dépendant des données.
Dans une certaine mesure, c'est ennuyeux, mais c'est également très volatile.
Je crois que pendant très longtemps, les investisseurs du marché obligataire étaient conditionnés à attendre un rendement en capital positif ou négatif parce que les rendements étaient généralement tellement faibles depuis 10 à 15 ans, jusqu'à il y a deux ans, et pour cette raison, les investisseurs n'ont pas connu l'expérience de devoir attendre un rendement composé au fil du temps. Les investisseurs du marché obligataire sont toujours dans l'état d'esprit où ils veulent rendement tout de suite. Il faut que la Fed ou la Banque du Canada réduise les taux d'intérêt. Cela ne s'est pas produit. Nous devons être à la merci des statistiques, lesquels sont volatiles.
Mais quand on prend du recul, quand on se rend compte que les rendements contribuent à compenser une bonne partie de la volatilité, ça prend du temps. Le rendement composé, ça prend du temps. Ça prend du temps pour réaliser ces rendements et je crois que cette attente, cette patience, cela doit être réintégré dans le marché obligataire.
- Merci pour ces aperçus. Excellent début d'émission. Alex Gorewicz répond à vos questions sur les titres à revenu fixe dans quelques instants. Vous pouvez nous les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'oeil sur les marchés.
Les actions de Boeing sont en vedette aujourd'hui. Le ministère américain de la justice affirme que le constructeur d'avions a enfreint un accord qui les mettait à l'abri de poursuites pénales dans l'accident mortel de deux avions 737 Max. Boeing s'expose à des poursuites potentielles. Les autorités fédérales indiquent Boeing a jusqu'au 13 juin pour répondre. Les actions recul de moins de 2 %. Deux titres au centre de la dernière frénésie d'action à la mode sont sous pression. GameStop et AMC Entertainment reculent après une remontée apparemment déclenchée par un personnage sur les médias sociaux, Roaring Kitty.
Aujourd'hui, AMC recul de près de 20 % et GameStop de près de 30 %.
L'agence internationale de l'énergie revoit à la baisse ses prévisions de croissance dans la demande de pétrole.
Le groupe prévoit désormais une demande de 1,2 millions de barils par jour, une baisse par rapport à la prévision précédente.
Un rapide collé sur les marchés. L'indice TSX composée, malgré une certaine faiblesse du cours du brut, progresse légèrement de 31 points, soit un peu plus de 1/10 de pour cent. Aux États-Unis, après des statistiques très favorables sur l'inflation aux États-Unis les ventes au détail, l'indice S&P 500 et le Nasdaq affiche de nouveaux sommets. L'indice S&P 500 progresse de trois quarts de pour cent. Alex Gorewicz répond à vocation sur les titres à revenu fixe. Première question: existe-t-il une possibilité que les rendements repassent au-dessus de 5 %, comme à l'automne dernier?
- Il y a toujours une possibilité, mais à l'heure actuelle, et depuis de nombreuses semaines, j'aurais dit qu'il y avait une faible probabilité. La dynamique était forte au niveau de la remontée des taux d'intérêt et c'est important car il y a beaucoup d'investisseurs qui négocient les taux d'intérêt, c'est-à-dire les obligations du gouvernement, pour différentes raisons, il faut tenir compte de leur style.
Il y avait une possibilité il y a 15 jours avec la hausse des taux d'intérêt qu'on puisse revenir à 5 %. Fondamentalement, en évaluant la réaction de la Fed en matière de politique, donc la réduction de ce risque extrême de hausse de taux que j'ai évoqué tout à l'heure, je pense qu'il y aurait une probabilité extrêmement faible de renouer avec 5 %. Si c'était vrai il y a deux semaines, aujourd'hui même, les données inférieurs aux attentes nous nous ont pas effrayés et je pense que cette probabilité est encore plus faible aujourd'hui.
- Si j'ai bonne mémoire, à l'automne dernier, lorsque le rendement à 10 ans à dépasser 5 %, d'autres facteurs, mais c'était une espèce de grève déjà acheteurs sur le marché obligataire.
- Oui. Ce n'est pas aussi pertinent ici, au moins ce qui a fait augmenter les taux d'intérêt pendant la présente partie du mois d'avril. Quand on considère l'offre que fait le Trésor américain et quelle est la demande sur le marché en général, il n'y a pas eu de message clair selon lequel d'abord le Trésor va augmenter son offre de façon imprévue, ça ne s'est pas produit, deuxièmement, il n'y a pas eu de données claires montrant qu'il y a une grève des acheteurs, qu'il s'agisse des enchères ou de l'annonce par la Fed qu'elle réduisait ses mesures de resserrement quantitatif, cela laisse croire que la demande ne faiblit pas.
Sur l'ensemble du tableau.
- Une question qui nous revient au Canada: dans quelle mesure le téléphone divergence entre la banque du Canada et la Fed? On parle beaucoup de divergence, puisque l'inflation est toujours beaucoup trop élevée. Où était trop élevé aux États-Unis.
Jusqu'à aujourd'hui.
- C'est un peu plus délicat de répondre à cette question. La banque du Canada à une certaine marge. Comme quand j'ai parlé disons des services de base à l'exclusion du logement, la banque du Canada scrute cette mesure elle aussi. Laquelle est assez faible au Canada.
La persistance de l'inflation, sa vigueur aux États-Unis, nous n'avons pas vu cela au Canada en utilisant des indicateurs comparables. Si la Banque du Canada commence à réduire les taux à cause de facteurs intérieurs, si elle commence à réduire son taux directeur beaucoup plus rapidement que la Fed et que la monnaie, le dollar canadien faiblit, il existe une possibilité que nous allons importer la vigoureuse inflation américaine ou en partie, il faudrait en importer tellement, il faudrait que la monnaie perde tellement de valeur, 10 % ou davantage, au point que l'inflation pourrait dépasser la fourchette cible. Donc la banque du Canada a beaucoup de marge de manœuvre et l'a déclaré également. La Banque du Canada c'est qu'il y a des limites. Si elle réduit deux ou trois fois plus que la Fed, il y aura certaines faiblesses de la monnaie, peut-être un peu de raffermissement à l'inflation, mais rien que la Banque du Canada ne puisse pas gérer. Il faut qu'on dépasse trois coupures de taux supplémentaires, c'est là ou peut-être il y aurait lieu de s'inquiéter quant à la faiblesse ou au fléchissement de la monnaie et à la possibilité d'importer l'inflation américaine. Mais en même temps, ce qui se passe aux États-Unis, ça compte aussi.
Tant que la désinflation peut reprendre que les statistiques d'aujourd'hui ne peuvent donner confiance que nous sommes dans la bonne direction, ces divergences ne seraient pas aussi nécessaires.
- C'est une question que j'attendais de pouvoir vous poser: même si la Banque du Canada commence à réduire les taux avant la Fed, réduit deux ou trois fois plus que la Fed, qui va se produire quand on commence à parler du marché obligataire canadien, deux, 5,10 ans? Est-ce qu'on va importer les taux ce sera plus sensible à ce que fait la Banque du Canada?
- Il est certain que les taux à plus court terme sur deux ans, même sur cinq ans, en tant qu'investisseurs sur le marché obligataire, ce que je voudrais voir si la Banque du Canada réduit les taux, je voudrais que c'est taux d'intérêt sur deux et cinq ans diminue. Sinon, cela laisse croire que la Banque du Canada a perdu le contrôle de la transmission de la politique monétaire. C'est un résultat défavorable. Historiquement, les taux à plus court terme devraient diminuer. Les taux à plus long terme, 10 ans ou 30 ans, cela va vraiment dépendre de la mesure dans laquelle les investisseurs pensent que l'inflation pourrait recommencer d'accélérer ou que l'on pourrait importer l'inflation des États-Unis signa plus de normalisation ou de désinflation. Dans quelle mesure allons-nous importer une partie de ce phénomène? C'est une inconnue et nous verrons ce que l'ensemble des investisseurs pense de cela.
Lorsque ces coupures de taux commencent à se concrétiser au niveau de la banque du Canada. De mon point de vue, je dirais qu'il faudrait qu'il y ait beaucoup de coupures de taux pour que les taux d'intérêt à 10 ans et 30 ans augmentent, parce que les investisseurs moyennes s'inquiéteraient de l'inflation. Je prévoirais que les taux demeurent stables ou diminuent de façon marginale, mais pendant la moindre mesure que les taux à court terme.
- Oui, j'ai la chance de proposer mes propres questions dans ce fauteuil. Merci d'y avoir répondu. À présent, une question de notre public, car c'est pour cela que nous sommes ici. Que pensez-vous du marché des obligations d'entreprise?
- Encore une fois, le disons les chiffres de l'inflation sont conformes aux attentes aux États-Unis.
Mettre la table pour un résultat positif pour les obligations de société. Les données fondamentales a déjà croire que la forte remontée des obligations de sociétés depuis six mois, peut-être même un peu plus longtemps, mettons 12 mois, était fondamentalement justifié, mais il devait toujours y avoir un facteur limitatif au niveau de la surperformance à cause de la politique monétaire. S'il était possible que la Fed recommence d'augmenter les taux, il fallait se demander dans quelle mesure les données fondamentales des entreprises. Persister dans l'avenir. Nous savons que même si beaucoup d'entreprises ont des liquidités au bilan, elles se sont désendettées, il existe toujours beaucoup de dettes à servir et si cette dette et renouvela des taux d'intérêt sans cesse augmenté dans l'avenir, il faut rajuster la prime que les emprunteurs, les sociétés emprunteuse acquittent. Mais avec une trajectoire désinflationnistes qui semblent probables au cours des mois à venir, et en particulier une série de recul économique, si la trajectoire de l'inflation inférieure aux prévisions se poursuit, il se peut que la Fed soit en bonne voie de desserrer la politique et les sociétés emprunteuse vont vraisemblablement devoir acquitter des coûts moins élevés pour emprunter et pourront donc gérer leur bilan comme ils l'ont fait jusqu'ici.
- Excellente analyse du secteur des obligations de l'entreprise. Faites toujours vos propres recherches avant le premier dessert de placement. Alex Gorewicz répond d'autres que seulement quelques instants. Vous pouvez les poser en tout temps par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
À présent, poursuivre la découverte de CourtierWeb.
Les rendements plus élevés ont récemment vendu les fonds du marché monétaire populaire auprès de certaines investisseurs. Si vous cherchez à faire des recherches, CourtierWeb vous propose des outils. Hiren Amin est formateur principal chez Placements directs TD.
Bonjour, Hiren.
Commençons par une discussion sur les fonds du marché monétaire pour les spectateurs qui ne les connaissent pas.
- Bonjour Greg, ça me fait plaisir d'être de retour. Parlons du marché monétaire.
Cette conversation vient à point.
Prenons un peu de recul et songeons aux termes liquidités. Qu'est-ce que cela signifie en général? On peut penser l'argent comptant dans votre portefeuille, on n'en a peut-être moins avec les cartes, mais c'est de l'argent qui peut être dans votre compte chèque au compte épargne.
Quand il s'agit d'investir, les liquidités déclinent toute une catégorie d'actifs, mais exactement en quoi consiste-t-elle?
Les liquidités sont défendues dans un fonds du marché monétaire très liquide, ce sont des types de créances à court terme qui sont bonifiées d'intérêt. Ce sont comme des obligations à très court duration. C'est pourquoi on parle d'équivalent de liquidités qui peuvent être facilement interchangeables, encaissables en argent très courte. Les fonds canadiens du marché monétaire sont des titres qui investissent essentiellement du type de créances de grande qualité à court terme émise par des gouvernement fédéral, provincial ou des obligations de banque canadienne ou du papier commercial encoté. Aux États-Unis, on parle d'obligation ultra courte, généralement émises par la Fed sous forme de bons du trésor, de 60 à 90 jours de duration.
Les investisseurs utilisent ces fonds du marché monétaire comme véhicule de placement lorsqu'ils tirent leur épingle du jeu dans un placement et en répondant à un autre, ou alors s'ils veulent rester dans l'expectative en recherchant des opportunités. Parlons des risques rapidement. Ce sont des titres de créance, comme tout autre titre de créance, (...) peuvent très bien ne pas suivre le rythme de l'inflation. Voilà quelques mots sur les fonds du marché monétaire.
- Parfait, maintenant que nous savons de quoi il s'agit quels sont les risques, si l'on veut faire des recherches sur CourtierWeb, comment procéder?
- Je pensais que vous ne me poseriez jamais la question!
Sur CourtierWeb, je vais procéder un peu différemment de notre méthode actuelle qui est d'utiliser l'outil de sélection. Nous allons parvenir au même résultat par une autre voie. Cliquons sur l'onglet recherche régler sous la rubrique placement, la catégorie des FNB. Les produits du marché monétaire peuvent être structurés comme FNB ou fonds communs de placement. Intéressons-nous FNB. Cliquons sur catégorie Vous avez une analyse complète avec les fonds canadiens et américains. Commençons par les fonds canadiens. Il s'agit de fonds du marché monétaire.
Nous allons dérouler et rechercher marché monétaire.
Ceux qui ont des dollars américains, voici la liste des fonds du marché monétaire en dollar américain émis par des émetteurs canadiens. Revenons à nos catégories. Nous allons à présent trouver les fonds canadiens que l'on trouve ici, fonds du marché monétaire canadien, 14 fonds. Les voici tous. Essentiellement, ils sont classés comme des véhicules d'épargne à intérêt élevé. Voici les FNB qui existent sur le marché canadien.
Ensuite, pour les États-Unis, revenons à l'écran catégories. Sélectionnons le drapeau américain. Il s'agit d'émetteurs américains. Pour les États-Unis, il faut se rappeler qu'il s'agit de fonds étiqueté comme obligation ultra courte.
Il y en a une assez longue liste. Si vous vous intéressez à un de ces fonds, BIL par exemple, vous cliquez sur le nom.
S'affiche alors la vignette de prix. Vous pouvez cliquer sur le sommaire pour vous renseigner davantage. C'est là où vous trouverez les renseignements sur le rendement.
Vous aurez également une idée déplacement dans lesquels les fonds sont investis.
- Merci Hiren.
- Je vous en prie.
- Hiren Amin, formateur principal à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre de CourtierWeb où vous trouverez davantage d'informations ou utiliser ce code QR pour vous rendre à la page YouTube où vous trouverez encore plus de vidéos informatives. À présent, je vous rappelle que vous nous posez vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous les poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct..
Alex Gorewicz répondre aux questions.
Comment se présente la dette des pays émergents?
- La situation est mitigée. À court terme.
Il y a beaucoup de variations. Nous sommes encore au tout début d'une remontée des taux aux États-Unis, ce qui exerce une pression sur le dollar américain dans l'ensemble. Le dollar américain sera un facteur très important au niveau de ce rendement dans l'intérêt accordé ou non par les investisseurs à la tête des marchés émergents par rapport à par exemple les marchés développés. À moyen terme, je le dis parce que le comité de gestion de patrimoine s'est réuni le mois dernier et a formulé une recommandation de la part des membres de la catégorie d'actifs des titres à revenu fixe de rétrograder les obligations des marchés émergents, car à moyen terme nous pensons qu'il y aura un réétalonnage du moment où la Fed devra réduire les taux d'intérêt et cela a modifié notre perspective à l'égard de l'affaiblissement du dollar américain moyen terme. Le dollar ne affaiblira sans doute pas aussi rapidement que certains l'auraient pronostiqué. Il y a un autre aspect, la persistance de l'inflation aux États-Unis. Encore une fois aujourd'hui c'était une évolution dans la bonne direction, mais nous ne sommes pas du tout sorti de l'auberge. Cela a engendré des chiffres d'inflation plus élevée que prévu dans des économies émergentes dans lesquels les banques centrales depuis des mois ont entamé des réductions de taux directeurs, mais certaines de ces surprises dans les statistiques les ont obligés à marquer une pause. Sans savoir vraiment quand la Fed va commencer à réduire les taux et dans quelle mesure le fera, avec quelle rapidité, et compte tenu également de certaines surprises qui sont survenues, la nette remontée qui existe depuis plusieurs mois de la dette des marchés émergents a marqué une légère pause, sans parler du fait que quand on allie tout cela avec la prévision que les banques centrales continueront de réduire nettement les taux directeurs, si cela ne se produit pas, eh bien, il y a la possibilité de sous performance des marchés émergents par rapport aux marchés développés, lesquels commencent à peine à réduire les taux directeurs.
- À long terme, qu'est-ce qui pourrait bien se passer sur les marchés émergents?
- À plus long terme, si la Fed réussit vraiment à parvenir à un atterrissage en douceur ou du moins il n'y a pas d'écrasement de l'économie américaine, à long terme, les marchés, les économies qui étaient encalminées, il s'agit de l'Europe de la chaîne, nous commençons assister à un certain revirement positif pour la croissance mondiale et les marché émergent général. À plus long terme, ce qui pourrait bien se passer pour les marchés émergents, ce que les économies continueront leur développement mais que l'inflation continuera son reflux, sa normalisation, même s'il y a une hausse depuis quelque temps, auquel cas les taux directeurs peuvent être réduits par rapport au niveau très élevé auquel sont parvenus cela devraient rassurer les investisseurs qui pourraient s'intéresser de nouveaux à ces catégories d'actifs.
- Merci pour cette analyse.
Rapprochons-nous d'ici. Parlons des États-Unis.
Comment devrions-nous considérer l'élection américaine?
- Est-ce qu'on s'y intéresse à l'heure actuelle? J'ai vu l'annonce que le 27 juin sera le premier débat entre Biden et Trump.
- Il y a un débat?
- Oui, il y aura un débat.
Je n'ai vu que les quolibets qui sont échangés.
Pour moi, c'est pertinent parce que nous devons mieux comprendre quelles sont les principales préoccupations. Jusqu'ici, tout ce qu'on entend dire sur l'élection, que ce soit depuis les républicains ou les démocrates, il y a beaucoup d'idées, mais une fois que les débats commenceront vraiment, commenceront à inaugurer la campagne proprement dite, c'est à ce moment-là qu'on commencera avoir quelles sont les priorités en matière de politique gouvernementale, quels seront les précédents, et nous aurons une meilleure idée de la possibilité pour l'économie américaine.
Cela pourrait ou non avoir un impact sur l'inflation et la mesure dans laquelle la Fed pourrait ou non y réagir. Je pense qu'il y a beaucoup d'inconnus à ce stade, mais tandis que nous abordons l'été, que ces débats commencent et que la campagne commencera réellement, nous allons mieux comprendre comment tarifer cela sur les marchés des capitaux dans toutes les catégories d'actifs.
- Une question que nous n'allons certainement pas nous abstenir de vous poser dans l'avenir. Encore une question sujet des États-Unis: est-ce que le montant des bons du trésor ou des obligations émises par le Trésor américain constituent un risque?
- Je l'ai dit tout à l'heure, je le réitère, non, pas pour l'instant.
Depuis quelques trimestres, nous avons constaté que le Trésor américain est très très conscient de l'impact que l'augmentation des surprises en matière de l'augmentation de l'offre ont eu l'été et l'automne dernier fait tout ce qu'il peut pour éviter une répétition. Le trésor communique amplement. Si, pour une raison quelconque, mettons parce que la perception des impôts engendre des entrées moins élevées que prévu, on a recours au bon du Trésor plutôt qu'aux obligations de 10 à 30 ans, donc le trésor américain est plus convivial pour les marchés dans sa communication et ses activités afin de ne pas créer de surprise. En plus, il y a eu à sa dernière réunion la Fed qui a annoncé qu'elle allait commencer de réduire son resserrement quantitatif. Ça ne veut pas dire qu'elle a commencé à acheter des obligations, mais qu'elle ne les laisse pas disparaître de son bilan aussi rapidement, c'est-à-dire qu'il n'y a plus d'offres supplémentaires dans la même mesure aujourd'hui. Dans l'avenir, nous n'aurons pas cette offre supplémentaire du bilan de la Fed.
Beaucoup d'éléments positifs qui commencent à se faire jour au niveau de l'offre du trésor, mais quant au déficit, c'est là où les élections américaines contrôlent beaucoup, mais nous n'avons pas d'informations très claires pour évaluer dans quelle mesure le déficit peut augmenter au-delà de cette année. Le fait que le déficit américain tourne autour de 6 % du PIB, c'est extrêmement élevé et cela signifie que l'offre restera élevée, peut-être même en fonction de l'élection.
- Beaucoup d'éléments qu'il faut se rappeler. Alex Gorewicz répond à d'autres questions dans quelques instants. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des sur le placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous les poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Les dernières données de la Banque TD sur les cartes de crédit ou de débit indique que les Canadiens ont délié les cordons de la bourse en mars mais les ont peut-être resserrés en avril. Anthony Okolie commente un nouveau rapport de Services économiques TD.
- Comme vous l'avez dit, les dernières données montrent que le nombre d'opérations pour fluctuer en avril et en mars, comme c'était le cas au début du printemps.
Comme le montre le premier graphique, les dépenses totales ont augmenté de six et demis pour cent au mois de mars à cause de gains dans les biens et les services. Par contraste, les estimations avancées de Statistique Canada laissent entendre que les ventes de biens seraient échangées au mois de mars. En avril, les dépenses ont reculé à cause de la faiblesse des dépenses de biens. Quand on scrute de plus près les données mensuelles sur les biens, on voit que la hausse des dépenses de marchandises générales et d'épicerie, comme le montre ce graphique, et arriver à la baisse des prix. Bien sûr, Statistique Canada nous a dit que les augmentations de cours sont passées à un niveau supérieur en février, au niveau de mars. Les ventes de stations-service sont restées stables en masse et ont accéléré en avril, ce qui a sans doute reflété la forte demande d'automobiles. Quant au secteur des services, au niveau des services, les données mensuelles des cartes de la Banque TD sont demeurées robustes, mais ne compte pas de contribution des gagnants pass pandémique les voyages les divertissements, les dépenses étaient échangées au mieux légèrement positif. La croissance du mois de mars a été tirée par le haut par les activités relatives à la session de déclaration de revenus, service de courtiers, préparation d'impôts et virement. En avril, la contribution la plus importante se situe au niveau des autres services. La collecte de frais et de paiement. Quand Services économiques TD a scruté les données de prêt, les opérations sur cartes de débit et de crédits ont été le principal facteur dans les dépenses dans ces catégories éventuellement pour réaliser des versements à l'ARC. Compte tenu que les données les plus récentes laissent croire à une extension des services au mois de mars, selon Services économiques TD, la consommation réelle affiche une augmentation de 3 % sur un taux annualisé pour le premier trimestre 2004. Par contraste, Services économiques TD affirme que le premier mois du deuxième trimestre s'envisageait un débit plus modeste a sans doute inférieur à 1,5 % pour le deuxième trimestre.
- Voilà pour les pronostics. Est-ce qu'il y a des risques que ce pronostic ne se réalise pas?
- Le risque le plus important si quelqu'un Services économiques TD, c'est le rebond récent de l'emploi ici au Canada.
Nous avons vu que le marché de l'emploi a explosé en avril, 90 000 emplois ont été créés, plus de quatre fois le consensus, 15 le plus important en 15 mois. Avec la force renouvelée du marché du travail, il était possible qu'il y ait une augmentation des dépenses de consommation au cours des mois à venir, ce qui constituerait un risque à la hausse pour ce pronostic.
- Vous m'avez entendu, je ne dirais pas me plaindre, mentionner que le mois d'avril avec les anniversaires familiaux, de mariage, les déplacements, je ferai de mon mieux pour réduire les dépenses.
- Il pourrait y avoir un léger recul au mois de mai à cause des décisions de votre ménage.
- Vous venez d'entendre Anthony Okolie. À présent, un coup d'oeil sur les marchés.
Voici la plate-forme avancée. La carte thermique permet de visualiser les actions qui bougent. Voici en fonction du cours et du volume. Il y a du vert à l'écran. First Quantum ressort, en hausse de 3,8%. Il y a Algonquin qui est également en hausse de presque 3 % dans le secteur des services publics. Barrick Gold a 1/2 %. Un rebond dans le secteur de la technologie, y compris Shopify après la dernière annonce de bénéfices. Aux États-Unis, les statistiques de l'inflation dont Alex et moi parlions ont été bien reçues par le marché boursier obligataire. Le S&P 500, NVIDIA, fabricant de puces, augmente. AMD également à la hausse. Il semble que certaines actions de technologie, Amazon, Disney, quand on parle de diffusion en continu dans les parcs à thème, sont en baisse. Dans la semaine de la technologie.
À présent, Alex Gorewicz de Gestion de placements TD nous parle de titres à revenu fixe.
Une question un peu technique: on pense que le retour des actions à la mode signifie que les conditions financières ne sont pas suffisamment resserrées.
- C'est une question intéressante.
Comment exprimer trois. Il faut faire attention à ce qu'on dit quand on parle de conditions financières.
Au niveau des politiques, que considérerait la Fed quand elle envisage les conditions financières? La question de savoir quel est le coût de l'argent et comment cela affecte-t-il l'économie, que ce soient les consommateurs individuels, les ménages ou les entreprises qui souhaitent emprunter de l'argent et embaucher ou investir.
Bref, mener une activité économique. Si les taux d'intérêt sont élevés, plus qu'ils ne l'ont été depuis bien des années, cela a eu pour effet de ralentir l'activité économique, même si celle-ci demeure bien portante.
C'est parce que quiconque a besoin empruntait ou a besoin d'accéder à des sommes supplémentaires afin de pouvoir s'adonner à une activité économique va devoir avoir des taux d'intérêt plus élevé. Ceci inclut les investisseurs qui veulent investir sur le marché mais qui emprunte de l'argent pour le faire.
Ceux qui investissent sur un compte de marge. À la question que j'aurais au niveau des actions à la mode, spécifique ce qu'il recherche des marchés? Est-ce qu'ils investissent le printemps de l'argent? Si la réponse est non, cela n'a pas vraiment de rapport avec les conditions financières et la manière dont la Fed pour les envisager.
je crois que c'est important car, s'il s'agit d'investisseurs individuels qui ont de l'argent sous la main qui leur reste depuis 10 mois derniers, ce sera (...) comme ce serait le cas si la Fed y songeait.
Pour répondre de façon plus définitive, je ne pense pas que cette mode est vraiment reliée aux conditions financières qui ne seraient pas suffisamment resserrées.
L'activité économique ralentit généralement parlant parce que les taux d'intérêt sont élevés, et jusqu'à ce que nous ayons un signal clair que les taux d'intérêt devraient diminuer notablement parce que la Fed veut commencer à réduire, les conditions financières pour l'ensemble de l'économie réelle demeureront serrées.
- Voilà une excellente réponse. Alex Gorewicz, ça me fait toujours plaisir de m'entretenir avec vous. À bientôt, j'espère. Restez à l'écoute, demain, Hussein Allidina de Gestion de placements TD va évoquer les produits de base. Vous pouvez nous poser vos questions d'ores et déjà par courriel, MoneyTalkLive@TD.com.
Merci et à demain!