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(musique) – Bonjour, ici Greg Bonnell. Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de placements directs Ltd.
Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondre à vos questions sur les placements. Aujourd'hui, je m'entretiens avec Alex Gorewicz, qui commente les dernières statistiques canadiennes de l'inflation.
Anthony Okolie commente les ventes au détail.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Bryan Rogers nous montre comment faire des recherches sur les placements à revenu fixe. Posez-nous vos questions par courriel ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
La semaine de bourse raccourcie commence de manière mitigée. Après un jour de congé au Canada et aux États-Unis.
L'indice TSX est en baisse de 1 %, 217 points en ce début de semaine.
Shopify avait annoncé la semaine dernière des prévisions décevantes. L'action recule toujours à 55,93 $ l'action, en baisse de presque 5 %. Cenovus Energy, avait les faveurs des investisseurs en début de séance.
Il progresse de 2,5%. Aux États-Unis, le rendement des obligations remonte. Le dollar américain se raffermit contre plusieurs devis aujourd'hui. Face à des inquiétudes quant à la prochaine annonce de taux de la Fed, sans compter les bénéfices décevants, l'indice S&P 500 instantané des marchés américains recule de 66 points et l'indice Nasdaq spécialisé dans la technologie est en baisse de 225 points.
Un certain nombre de titres de technologie sont sous pression.
Microsoft est à 252 $ l'action, presque 2,5%.
Dépression sur le coût de la vie continue de s'atténuer au Canada. L'inflation globale s'établit à 5,9 % en janvier. Mais le charme marché du travail de ma résiliant. Qu'est-ce que cela signifie par la trajectoire des taux? Alex Gorewicz nous répond. Bonjour, Alex.
– À moi aussi.
– Parlons des statistiques parues aujourd'hui. L'inflation globale évolue dans la bonne direction depuis quelque temps. Mais il y a quelques autres facteurs qui me laissent perplexe.
Je ne sais pas si c'est votre cas.
– L'inflation globale, 5,9 %, inflation alimentaire demeure élever, mais ce n'est pas un fait seulement au Canada, c'est dans le monde entier. Le prix des aliments continus d'augmenter, mais si l'on fait abstraction de l'alimentation, l'inflation de base, qui exclut l'énergie et l'alimentation, poursuit sa tendance des inflationnistes qui s'est amorcée depuis quelques mois. Le problème, c'est que le rythme de ce recul est peut-être un peu plus lent que ce que nous aurions prévu, pas seulement nous, mêlant Banque du Canada.
Par ailleurs, il y a eu des révisions à la hausse apportée aux statistiques de l'inflation de base par rapport aux statistiques publiées antérieurement, ce qui est un peu troublant.
Or, l'inflation de base est notoirement sujette à des révisions à la hausse selon la saison.
Le volet du logement est particulièrement résiliant.
C'est prévu. Le loyer, le coût des mensualités des prêts hypothécaires ont augmenté par rapport à l'an dernier et ses facteurs réagissent plus lentement aux mesures de politique monétaire. La situation n'est pas étonnante.
Elle ne change rien à la perspective de la Banque du Canada.
– L'inflation globale diminue. Mais encore, les ventes au détail, dont les statistiques viennent d'être annoncées.
Elle se porte bien.
Nous dépensons en décembre, c'est habituel, mais selon la Banque du Canada, les statistiques étaient particulièrement positives.
Depuis quelques temps, on se demande non plus quand la banque va réduire le taux Messieurs pourrait mettre fin à sa pause et relever les taux.
– Les données sont mixtes. Le fait que le marché du travail a été si résiliant, que les emplois continuent d'être créés assez rapidement, laisse accroire que la consommation, même si elle ralentit, demeurera suffisamment résidente pour nous aider à éviter une récession, voir a enregistré une croissance de l'économie.
Cela ne change rien au fait que la tendance montre toujours un ralentissement de la croissance de la consommation, notamment dans le secteur du logement, et ce, avant même que l'intégralité des hausses de taux pratiqués par la Banque du Canada ne se soit répercutée.
Qu'est-ce qui est nécessaire? C'est du temps.
Il nous faut du temps.
Il faut constater le plein effet des mesures de resserrement de la Banque du Canada, d'ici deux mois, peut-être deux trimestres. C'est l'une des raisons pour laquelle la Banque du Canada a déclaré qu'elle était disposée à marquer une pause.
– Aux États-Unis, la fête semble avoir suscité sur les marchés des attentes au niveau (...
).
On commence à parler d'une prochaine hausse de 50.
De base.
– C'est très semblable au Canada. En ce sens que le reflux de l'inflation, le processus reflux de l'inflation, comme Jerome Powell le déclare dans le dernier discours, ce processus se poursuit.
Est-il plus lent que nous l'aurions espéré? Certes.
Mais nous savons depuis quelque temps que la trajectoire de 8 % inflation globale à 4 % serait relativement rapide.
Nous pouvons toujours y parvenir d'ici la fin de ce premier trimestre, en mars ou avril.
Toutefois, compte tenu des statistiques, notamment à l'égard de l'indice des responsables des achats pour les services, le marché du travail, qui est résiliant, voire qui pourrait même afficher un regain, tout cela montre que la trajectoire de 4 % à 2 %, la cible de la Fed, sera sans doute plus difficile et surtout plus lente.
Conséquences pour le marché obligataire, il faut tenir compte des annonces de la fête, laquelle affirme qu'elle ne réduira pas les taux cette année. Cela signifie-t-il que la fête devra augmenter les taux? Je pense que les données n'appuient pas la thèse selon laquelle l'économie connaît un regain. C'est plutôt le ralentissement qui ralentit.
– Le marché obligataire doit tenir compte des propos de la Fed au début de cette année et l'an dernier, malgré les propos énergiques de la fête, les marchés manifestaient un scepticisme, l'obligation du gouvernement américain est à 3,8 %.
– Il y a eu une remontée, mais c'est de retour au point où nous en étions au début de cette année. La notion selon laquelle les marchés obligataires anticipent près sur le changement de cap de la Fed pendant la deuxième semestre, les statistiques économiques depuis 15 jours ne sont pas favorables à cette thèse.
Le marché obligataire a donc dû tenir compte dans ce pronostic de taux d'intérêt inchangé. Nous sommes donc de retour au point nous étions en début d'année.
Ceci est favorable à la thèse selon laquelle la Fed ne va pas réduire les taux cette année. Doit-elle toutefois les relever encore?
Nous pourrions couper les cheveux en quatre ans nous demandant si elle doit parvenir à 5,25 ou 5,5.
Il nous faut du temps à ce niveau-là de taux directeurs pour que les mesures de la banque se répercutent dans le système.
Ainsi, nous pourrons tenir compte de l'impact intégral des mesures monétaires sur l'économie.
– Est-ce que cela change la thèse d'investissement au niveau de la trajectoire future des obligations?
L'an dernier, avec les hausses de taux, les portefeuilles obligataires étaient peu reluisants.
Maintenant, les rendements sont intéressants. Est-ce que cela doit changer nos perceptions?
– Ça dépend des obligations dont on parle.
En ce qui concerne les obligations à court terme, deux ans ou un an, celles-ci peuvent toujours remonter et devraient remonter si le marché tient compte de l'intégralité des mesures envisagées par la fête, parvenir à 5,25 ou 5,5 est resté en pause pour le reste de l'année. Mais plus loin sur la cour, 10 ans, 30 ans, il faut nous demander si nous pensons que la Fed va réduire les taux un jour. Si la réponse est oui, il faut se demander jusqu'où.
Si on pense que les taux à 10 ans, à 4 % sont optimistes, par rapport à ce que la Fed a systématiquement annoncé à l'égard des taux d'intérêt à long terme, pour parvenir à l'équilibre de l'économie américaine, c'est-à-dire 2,5 %, ces 4 % sont très élevés par rapport au taux directeur à long terme que la Fed a l'intention d'atteindre.
C'est une façon un peu compliquée de dire qu'il existe une possibilité avec le temps, au fur et à mesure que l'économie ralentit, il existe des possibilités que les taux d'intérêt à long terme diminuent.
C'est excellent début d'émission!
Alex Gorewicz répondre à vos questions dans un moment.
Notamment la comparaison des obligations en ce qui concerne le revenu (...). Et les conséquences d'une récession pour le marché. Vous pouvez communiquer avec nous en tout temps par courriel ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Deux géants du commerce de détail aux États-Unis annoncent des pronostics de vente décevant.
Même si le trimestre des fêtes a été très porteur pour Walmart, les ventes devraient augmenter de moins de 5 % cette année.
Les détaillants de rénovation home dépôt prévoient des ventes inchangées cette année après avoir annoncé un chiffre d'affaires décevant pour le dernier trimestre.
Teck Resources prévoit se dessaisir de son activité de sidérurgie.
(..
.) tech métal et avec Valérie source qui prendrait en charge l'activité (.
..).
Le tout sous réserve des approbations des régulateurs et des actionnaires.
Suncor nové le (..
.) qui assume ses fonctions le 3 avril.
Suncor note que cru guerre à diriger l'impérial dans un esprit de culture de sécurité et ceux après une douzaine d'accidents mortels dans les opérations de sable bitumineux depuis 2014.
Un coup d'œil sur les marchés.
(...) aux États-Unis, l'indice S&P 500 est en baisse.
Alex Gorewicz répond à vos questions sur les titres à revenu fixe. Première question: comparer les obligations du gouvernement par rapport aux obligations d'entreprise dans cet environnement.
– Quand on parle de nos attentes d'un ralentissement de la croissance de l'activité économique qui se poursuivra, nous considérons que nous sommes à un stade tardif du cycle économique.
À ce stade, il faut un maximum de liquidités et un maximum de sécurité.
Liquidités, cela signifie la capacité de déboucler des positions de façon rentable et rapide, ce qui favorise les obligations du gouvernement par rapport aux obligations d'entreprise dans un tel scénario.
Au niveau de la sécurité, il faut monter en gamme, c'est-à-dire éviter les émetteurs plus faiblement dotés qui pourraient défaillir pendant le cycle.
Est-ce qu'il existe un risque de défaillance, un risque relié à la capacité de l'émetteur de rembourser?
Ce genre de considération est particulièrement pertinent en ce moment.
Les gouvernements, tant qu'ils sont disposés à nous rendre notre argent, ils font tourner la planche à billets. À ce stade du cycle, nous privilégions les obligations du gouvernement.
– Si un investisseur s'intéressait au secteur des obligations d'entreprise, quels conseils lui donneriez-vous?
– C'est la capacité de rembourser, à l'heure actuelle.
Vous avez parlé des bénéfices des entreprises.
Lesquels ont parfois été inférieurs au pronostic.
Depuis un ou deux trimestres, la plupart de ces bénéfices décevants ont été annoncés dans le secteur de la technologie et du détail, mais nous prévoyons que ce phénomène s'étendre à d'autres secteurs de l'économie, ce qui fait subir une plus grande pression sur les entreprises. En tant que sociétaire d'un portefeuille obligataire, ce qui vous intéresse, c'est de savoir si les entreprises vont s'en tenir à la stratégie de désendettement malgré le fléchissement de la situation économique. Il faut que nous (...
).
Qui insiste sur le désendettement, ce qui rend plus probable le remboursement de votre capital.
Existe-t-il des préoccupations quant aux défaillances? Non, mais nous savons, ce que nous apprend les récessions des 30 ou 40 dernières années, que les écarts d'obligations d'entreprise, quel que soit le secteur où la qualité du crédit, ont tendance à se resserrer pendant les deux premiers trimestres d'une récession, et ne commence qu'à augmenter, c'est-à-dire devenir plus défavorable par rapport (...
) avant la fin d'une récession.
La raison ont toutes sortes de moyens de gérer leur coût.
Elles vont tenter de recourir à ceux-ci avant de réunir de nouveaux capitaux sur le marché.
Le nombre de nouvelles émissions d'entreprise, ce fait est très favorable au fait que les écarts sont très serrés.
Mais ce phénomène va s'estomper au fur et à mesure que les entreprises épuisent les méthodes dont elle dispose pour réduire leurs coûts.
– Que pensez-vous des obligations à rendement élevé?
– Rendement élevé, risque élevé. Avec les obligations à rendement élevé, les écarts sont fondés sur un phénomène de désinflation immaculée.
Les 15 dernières années ont montré, au fil de deux cycles, d'élargissement puis de resserrement des écarts depuis 15 ans, les écarts sont conformes à un scénario de croissance économique normale.
Mais puisque ce n'est pas la conjoncture que nous prévoyons au cours des mois à venir, ces écarts semblent peu généreux.
Il y a peut-être la possibilité qu'ils élargissent.
Il y a également la probabilité implicite de défaillante qui représente une considération importante lorsqu'on envisage des obligations à rendement élevé par rapport à des obligations de première qualité. Le risque de défaillance est de 4 %, 85 %.
Dans une (...) il se situe à plus de 6 %.
Il existe encore une certaine marge pour l'élargissement des écarts. J'ajoute, et ceci est très important, que les normes de comptage de prêt sont plus strictes. C'est un phénomène extrêmement important pour l'économie réelle. Il y a beaucoup d'entreprises qui ne réunissent pas les capitaux dont elles ont besoin sur les marchés et s'adressent aux banques.
Le fait que les normes de montage de prêt devient de plus en plus stricte, cela nous laisse croire que la récession est sans doute inévitable.
– J'ai entendu dire par vous que lorsque l'argent était presque gratuit, les entreprises donnaient l'impression de bien gérer leur trésorerie. À présent que les banques sont plus exigeantes, il s'agira de faire le tri entre les entreprises qui s'en sortiront et les autres.
– C'est sans doute la combinaison perdante.
Lorsque la fête relève les taux et que les banques resserrent leur norme de montage après, la conjonction de ces deux facteurs entraîne inévitablement une récession.
Cela va faire subir une forte pression sur l'accès aux capitaux.
– Une autre question.
Compte tenu de la courbe de rendement inversé actuel et supposant un horizon de placement de plus de cinq ans, est-ce qu'il est censé d'investir uniquement dans les obligations à court terme et de les renouveler à l'échéance?
– C'est une bonne question. Ça revient ce que je disais tout à l'heure.
Votre horizon de placement est supérieur à cinq ans, mettons 10 ans.
Prenons le temps des déterrer (...).
D'ici 10 ans, pensez-vous que la Fed va devoir réduire les taux d'intérêt des 5 % actuels? Si vous pensez que la réponse est oui, demandez-vous dans quelle mesure les taux seront-ils réduits.
Les marchés supposent actuellement que la Fed va réduire les taux de 150 points de base par rapport (...
). Cela fait 3,5 %.
Quant au directeur, c'est toujours ce que la Fed appellerait restrictif.
La Fed nous a dit et répété que le taux neutre, compatible avec une économie en équilibre se situe entre deux et 3 %. Si les marchés obligataires prévoient que la Fed finira par réduire les taux à trois il n'y pour cent, cela ne ressemble pas ce que ferait la fête si une récession intervenait.
C'est-à-dire qu'il y a des possibilités pour que ce 3,9 % du taux sur 10 ans, diminue considérablement. En tant qu'investisseur, il est sans doute préférable d'investir non pas dans les bons du trésor à (...), mais plutôt dans les obligations à 10 ans. Ça dépend de vos pronostics.
Posez-vous cette question et en fonction des réponses, vous saurez quel est l'arbitrage. Est-ce que vous pensez que la Fed va réduire les taux, et si oui, dans quelle mesure.
– Faites vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Alex Gorewicz répond à vos questions dans quelques instants.
Je vous rappelle que vous pouvez nous poser vos questions par courriel.
Poursuivant la découverte de CourtierWeb.
Si vous cherchez des stratégies d'investissement, CourtierWeb vous propose des outils. Bryan Rogers nous explique.
Bonjour, Brian!
– Bonjour, Greg.
Un thème très populaire à l'heure actuelle, c'est celui des titres à revenu fixe, compte tenu de la hausse des taux d'intérêt, mais les investisseurs devraient envisager des titres à revenu fixe en tout temps dans le cadre d'un portefeuille diversifié. Depuis 10 ans, beaucoup d'investisseurs ont diversifié leur portefeuille boursier.
Ils envisagent peut-être d'y ajouter davantage de titres à revenu fixe.
Pour la préservation du capital, on peut envisager des fonds communs de placement ou FNB de titres à revenu fixe.
CourtierWeb vous permet de faire des recherches dans la catégorie des fonds communs de placement.
On choisit fonds communs de placement.
On peut également aller au FNB où l'on trouvera des éléments très semblables.
Ensuite, on clique sur catégorie.
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On peut même affiner encore davantage.
Fonds d'obligations canadiennes, internationales, ainsi de suite.
Parfois, je fais ctrl F. Je saisis titres à revenu fixe et cela permet de faire un tri également. Mettons que vous souhaitez investir sur le marché des obligations canadiennes, si vous n'avez ni le temps ni le savoir-faire pour acheter des obligations individuelles, si vous ne voulez pas sélectionner des obligations individuelles, faute de temps ou d'information, il est possible d'envisager un certain nombre de fonds.
Fonds d'obligations d'entreprises canadiennes, il y en a (.
..).
Tout cela vous donne une liste que vous pouvez trier selon plusieurs facteurs.
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– Ce que j'aime beaucoup ce CourtierWeb, quand je passe en revue des options de placement, c'est le filtrage.
Comment peut-on utiliser la fonction de filtrage pour les titres à revenu fixe?
– Bien sûr!
J'aime beaucoup la fonction de filtrage.
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CourtierWeb, sous l'onglet recherche, offre justement la section des filtres.
On peut s'intéresser aux fonds communs de placement ou FNB. Je vais commencer par les fonds communs de placement. Je vais vous montrer les étapes que l'on peut suivre.
On clique sur créer un filtre personnalisé.
Ensuite, à partir de toute catégorie, on peut sélectionner celle que vous allez ajouter. Ratio de tradition, type de fonds. Si on clique sur type de fonds, on peut ajouter le critère, et puis on recherche. Mettons fonds d'obligations canadiennes ou fonds d'obligations internationales.
Mais remontons à l'outil de filtrage.
Ensuite, fonds communs de placement.
Voilà un filtre que j'ai créé. Les catégories que j'y ai ajoutées. Vous voyez que j'ai statut de vente, type de fonds, obligations canadiennes ou internationales, il y a un certain nombre d'autres critères. Si je clique sur filtrer… Les fonds communs de placement TD sont par défaut affiché d'abord. Mais vous pouvez décocher cette case et vous pouvez trier ses colonnes. Voici des fonds d'obligations canadiennes internationales, voici la cote Morning star, les fonds qui ont la meilleure cote, les ratios de frais de gestion, qui sont généralement très faibles. Puisque ce sont des fonds qui exigent peu de gestion.
Les titres à revenu fixe sont en général d'abord et avant tout un refuge vers la qualité et un élément de protection du capital. Vous pouvez ensuite sélectionner ces fonds et cliquez sur comparaison, ce qui vous permet de confronter les différents éléments.
– Merci, Brian.
– Je vous en prie, Y.
– Deux informateurs à placements directs et D. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb, où vous trouverez encore plus de ressources.
Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser soit par courriel, soit dans la boîte de questions bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Alex Gorewicz répond à vos questions sur les titres à revenu fixe.
Quels sont les secteurs du marché de titres à revenu fixe, obligations à court terme, à long terme, actions privilégiées à taux variable, à taux fixe, privilégiez vous pour un gain en capital potentiel?
– On ne parle pas de raison de placement.
Je vais supposer qu'il s'agit d'un horizon de 12 à 24 mois.
Encore une fois, on n'en revient à la manière dont on répond aux questions que j'ai posées tout à l'heure.
Pensez-vous que la banque centrale va réduire les taux et si oui dans quelle mesure?
Il est possible d'envisager de multiples scénarios.
L'équilibre dans les scénarios, c'est important.
Si vous prenez le graphique à propos de la Fed publiée en décembre, ce qui montre qu'elle va continuer d'augmenter les taux, les y maintenir, puis les (...).
Si vous faites le calcul, et que vous en tirez des conclusions, d'ici un an, les taux à 10 ans devraient être proches de 2,8 %.
Ils sont proches de 4 % aujourd'hui. Cette chute des taux d'intérêt vous donnerait un gain en capital considérable.
Mettons dans le bas de la fourchette de 10 à 20 %.
Et cela comporterait toujours un revenu.
4 % de revenus, le reste était un gain en capital.
Faites le même calcul pour les obligations à plus long terme. Vous obtenez un rendement total de 30 % d'ici un an. Ça, c'est en fonction du scénario du graphique à propos de la fête. Ce qui suppose également que les incertitudes géopolitiques reliées à la politique monétaire ou autre, à l'élection américaine, aucun de ces risques ne se réalise, ou du moins n'entrave le retour des taux à leur juste valeur. Voilà pour un scénario. Mettons un autre scénario dans lequel l'inflation ne va jamais diminuer, va s'établir de trois à 4 % indéfiniment. Vous suppose également que la Fed ne pourra réduire le taux cas 4 %, et non pas deux à 3 %.
Ces mêmes calculs engendreraient une perte en capital de 1 %.
Songez à cette hypothèse de rendement.
Le résultat probable se situerait entre les: mais le rendement est biaisé positivement.
Les obligations du gouvernement à long terme, 10 à 30 ans, me paraissent intéressantes d'ici 12 à 24 mois. Mais ce qui va produire un gain en capital positif dans le marché obligataire, ce sont les obligations d'escompte. Beaucoup d'obligations du gouvernement, d'entreprise, son texte escompté. Puisque l'inflation a augmenté et que les coupons sont très bas.
La possibilité de produire un gain en capital positif au cours des années à venir est élevée, quel que soit ce que vous achetez.
Mais la meilleure valeur pour nous réside dans les obligations du gouvernement long terme.
– Une autre question.
La recherche du rendement, vaut-il mieux s'intéresser aux actions à titre à revenu fixe?
– Il n'est pas difficile de répondre à cette question.
Les obligations sont en général la catégorie d'actifs qui est défavorisé.
Maintenant, les obligations sont en vedette. Je dirais tout d'abord, voyez où en est le rendement du S&P 500. Il est à 5 %. Je peux vous proposer une obligation d'une banque, très bien capitalisés, Goldman Sachs, aux États-Unis, très sécuritaire.
Une obligation à un embout donne cinq et demis à 6 %.
Même en bons du trésor sans écart donne 5 % aujourd'hui.
Pourquoi alors placer votre argent en bourse d'ici un an alors que le marché obligataire vous permet de toucher vos revenus en toute sécurité d'ici un an.
Sur le marché obligataire.
J'en reviens à la réponse que j'ai donnée à la question précédente. Envisager la distribution des rendements possibles dans les titres à revenu fixe d'ici un an par rapport au marché boursier, certes la bourse a bien commencé l'année, mais si vous considérez la croissance ou la décroissance des bénéfices, on prévoit que ce phénomène se poursuive, faites le calcul.
Quand l'évolution des bénéfices, vous aboutirez sans doute un rendement pratiquement nul, voire négatif.
Avec une assez faible possibilité de rendement positif. Les possibilités de rendement sont biaisées en faveur des titres à revenu fixe par rapport aux actions.
– Je me place à la place de nos téléspectateurs.
Les gens craignent de rater la remontée des actions.
Il s'inquiète de ce que le marché évolue dans une direction dont il ne profiterait pas. En effet, les entreprises font face à des facteurs négatifs.
– C'est l'aspect fondamental.
Considérer la situation du point de vue des marchés financiers. Le marché obligataire a dû tenir compte d'un taux d'intérêt plus élevé.
En renonçant à l'hypothèse des coupures de taux à la fin de cette année. Les actions ne se sont pas distinguées depuis deux semaines. Les rendements des obligations sont basés sur un scénario optimiste désinflation. Mais les actions aussi.
Si ce scénario se réalise, les actions vont vraisemblablement être en difficulté.
J'entends bien que beaucoup de gens redoutent de rater une remontée boursière, mais la réalité, c'est plutôt le contraire.
– Que devraient voir les banques centrales avant de réduire les taux?
– Quand allez-vous parler vous et moi des coupures de taux par les banques centrales?
La réponse est sans doute malheureuse. Ce serait lorsque de plus en plus de gens commencent à perdre leur emploi. Il y a eu des pertes d'emploi dans le secteur de la technologie depuis deux mois, de trimestre.
Elles ont été largement compensées par les loisirs, l'hôtellerie et d'autres secteurs.
À plus faible salaire.
Le problème, c'est que les travailleurs moins bien payés ont une propension plus élevée à dépenser. Pour chaque dollar qu'il gagne, ils ont plus dans le sens de dépenser. Tandis que les travailleurs mieux payés de la technologie, qui ont été licencié en plus petit nombre, ces personnes sont plus enclines à épargner.
L'impact des points de vue nuancés sur le marché du travail laisse accroire que la consommation continuera de bien se porter, alors que la Fed veut constater une hausse du chômage plus généralisé se répercutant sur l'ensemble des segments du revenu du marché du travail.
Par ailleurs, il y a l'effet de richesse.
Si la valeur de votre logement est relativement élevée, si les marchés se portent bien, les gens se sentent riches et sont à l'aise de dépenser. Si les marchés financiers sont en difficulté ou que le prix des logements diminue, ce qui est déjà commencé aux États-Unis, au Canada, il y a eu une baisse de 10 à 11 % pendant le premier semestre de l'an dernier. Dans la mesure où cette tendance se poursuit, il y a plus de chance que les gens voudront réduire leurs dépenses épargner davantage, quel que soit leur niveau de revenus.
Le logement et le marché du travail seront les clés des décisions de la Fed en ce qui concerne des coupures de taux.
– Alex Gorewicz répond à vos questions en quelques minutes.
Toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements sur les marchés?
Vous pouvait nous la poser soit par courriel, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Nous vivons à une époque d'inflation élevée. Les coûts d'emprunt augmentent considérablement.
Les dépenses au détail continuent d'augmenter en décembre. Anthony Okolie analyse les dernières statistiques et leurs conséquences sur l'économie.
– Cela semble contradictoire par rapport à la tendance que l'on attendait.
Les ventes au détail ont augmenté de 0,5 % en décembre, sur un mois. Compte tenu de l'inflation, le volume de (.
..). Statistiques canada estime que les ventes sont en hausse de 0,7 % en janvier.
Ceci est aligné sur le pronostic de la banque TD en fonction de nos dépenses internes sur cartes.
Quand on ventile les secteurs comme nous le montre le graphique, les ventes sont en hausse dans cette catégorie sont 11.
(...) concessionnaires automobiles sont en forte hausse, c'est le meilleur résultat depuis janvier 2022, surtout sur la hausse des ventes de voitures neuves.
La production automobile, se remet, ce qui permet de réaliser les commandes en suspens depuis deux ans. Il y a également des rabais qui sont pratiqués afin de parvenir aux quotas.
À la baisse, en revanche, les ventes des stations d'essence ont diminué de presque 6 % sur un mois dans un contexte de diminution des prix de l'essence qui ont reculé de 9 % en décembre.
Les catégories qui se tirent bien d'affaires en décembre, les magasins d'électronique et d'électroménager, dont les ventes augmentent pour le deuxième mois de suite, reflétant peut-être une normalisation dans les salles d'approvisionnement. Service économie TD estime que les statistiques sur la hausse (...) malgré les taux d'intérêt élevé, l'inflation persistante, les hausses inattendues se poursuivent, la bourse du Canada pourrait devoir mettre fin à sa pose.
– Nous continuons d'ouvrir le portefeuille et il y a au cours des statistiques sur l'inflation qui montre que l'inflation globale continue de refluer.
– Service économie TD prévoit que les mesures des globales (...).
C'est en partie à cause de l'effet de base.
La qu'on a raison étant de plus en plus favorable.
Mais la Banque du Canada doit toujours faire en sorte que la tendance à la baisse se poursuive. Avec la résilience des consommateurs canadiens, on a vu des chiffres sur l'emploi qui se porte très bien. Cela complique la tâche de la banque de parvenir à sa cible de un à 3 % d'inflation. Toutefois, les données plus favorables sur l'inflation donnent à la Banque du Canada des arguments pour maintenir sa pose.
– Vous venez d'entendre Anthony Okolie. Un coup d'œil sur les marchés. Après une longue fin de semaine de parti d'autre de la frontière, la semaine raccourcie commence plutôt mal.
En baisse de 1 % de l'indice CP TSX. Air Canada est sous pression en recul de presque 5 %.
Les marchés financiers sont déçus par les bénéfices annoncés par le transporteur la semaine dernière.
First Quantum progresse. Avec la hausse du cours du cuivre.
En hausse de plus de 4 %.
Aux États-Unis, l'indice SP500 est affecté par toutes les questions que nous avons posées depuis le début de l'émission. Que va faire la fête?
Quelle sera l'ampleur de la prochaine augmentation?
Quand s'arrêtera-t-elle?
Il y a les bénéfices des entreprises.
L'indice est en recul de 0,5 %.
L'indice Nasdaq est en baisse de 2 %.
Home Depot a annoncé un bénéfice décevant et surtout un pronostic inférieur aux prévisions.
Alex Gorewicz répond à vos questions sur les titres à revenu fixe.
Que signifierait une récession pour les obligations d'entreprise?
– Les écarts devraient s'élargir.
C'est-à-dire que les obligations d'entreprise devraient offrir un rendement inférieur aux obligations du gouvernement en cas de récession pour toutes les saisons que nous avons déjà évoquées.
Faiblesse des bénéfices entreprise, taux d'intérêt plus élevé plus longtemps.
Le délai de répercussion de la hausse des taux d'intérêt sur la consommation et le marché du travail. Mais encore une fois, chaque récession depuis 30 ou 40 ans a déclenché une augmentation des écarts d'obligations de sociétés, surtout une fois la récession déclenchée.
L'ampleur de cet élargissement dépend d'un nombre d'inconnues, mais le plus important sera la fonction de réaction des banques centrales. La grande question qui se pose après la période que nous avons vécue en matière d'inflation, non seulement la volatilité, mais le niveau plus élevé que nous ne l'avions vu depuis les années 70 et 80, la question qui se pose est de savoir dans quelle mesure les banques centrales hésiterons-t-elle à prendre des mesures extrêmes, quels que soit les dégâts pour l'économie et les marchés.
– Est-ce que le plafond de l'endettement risque un véritable pour le marché?
– Pour le moment, je pense qu'il s'agit davantage d'un effet d'annonce que d'un risque.
Mais au cours des mois à venir, ce risque pourrait se concrétiser.
Il faut signaler deux choses importantes.
Tout d'abord, l'échéancier. Selon le trésor américain, les mesures dites extraordinaires, qui peuvent être prises dès actuellement, afin de permettre de payer les factures, malgré le plafond de la dette, ces mesures vont être épuisées au mois de juin.
Le bureau du budget du congrès annonce plutôt une échéance de juillet à septembre. Mais en tout cas, c'est au deuxième ou troisième trimestre que la question se posera réellement. Ce qui est le plus intéressant, dans ce domaine, c'est que même avant que le problème ne se pose comme tel, les marchés obligataires, ou plutôt les marchés des (...) de défaut de crédit sur les obligations souveraines, l'indicateur le plus clair de la probabilité attribuée par les investisseurs à une défaillance des États-Unis, cet indice a légèrement bondi, immédiatement après l'élection assez désordonnée du président de la chambre des représentants, Kevin McCarthy. Les républicains s'arc-boutent sur l'exigence que toute augmentation du plafond de la dette sont accompagnées par des réductions de coûts.
Le fait que McCarthy ait été élu et que cette élection se soit accompagnée par un léger bon des (..
.) de défaut de crédit, signifie que les marchés envisagent une probabilité légèrement plus élevée que les États-Unis se situent de manière décalée par rapport à tous les autres pays, dont les indices de (...
) ont défaut diminué depuis quelques mois.
Pour l'instant (.
..).
– Nous en parlerons pendant nos émissions d'été. Mais nous reparlerons certainement d'ici là.
Merci, Alex.
Alex Gorewicz gestionnaire de portefeuille à Gestion d'actifs TD. Restez à l'écoute.
Demain, Brad Simpson, stragège en chef du patrimoine TD, répond à vos questions sur les stratégies de marché. Vous pouvez nous poser vos questions par courriel. Merci et à demain.
Nos invités commentent l'actualité des marchés et répondre à vos questions sur les placements. Aujourd'hui, je m'entretiens avec Alex Gorewicz, qui commente les dernières statistiques canadiennes de l'inflation.
Anthony Okolie commente les ventes au détail.
Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Bryan Rogers nous montre comment faire des recherches sur les placements à revenu fixe. Posez-nous vos questions par courriel ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Mais d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
La semaine de bourse raccourcie commence de manière mitigée. Après un jour de congé au Canada et aux États-Unis.
L'indice TSX est en baisse de 1 %, 217 points en ce début de semaine.
Shopify avait annoncé la semaine dernière des prévisions décevantes. L'action recule toujours à 55,93 $ l'action, en baisse de presque 5 %. Cenovus Energy, avait les faveurs des investisseurs en début de séance.
Il progresse de 2,5%. Aux États-Unis, le rendement des obligations remonte. Le dollar américain se raffermit contre plusieurs devis aujourd'hui. Face à des inquiétudes quant à la prochaine annonce de taux de la Fed, sans compter les bénéfices décevants, l'indice S&P 500 instantané des marchés américains recule de 66 points et l'indice Nasdaq spécialisé dans la technologie est en baisse de 225 points.
Un certain nombre de titres de technologie sont sous pression.
Microsoft est à 252 $ l'action, presque 2,5%.
Dépression sur le coût de la vie continue de s'atténuer au Canada. L'inflation globale s'établit à 5,9 % en janvier. Mais le charme marché du travail de ma résiliant. Qu'est-ce que cela signifie par la trajectoire des taux? Alex Gorewicz nous répond. Bonjour, Alex.
– À moi aussi.
– Parlons des statistiques parues aujourd'hui. L'inflation globale évolue dans la bonne direction depuis quelque temps. Mais il y a quelques autres facteurs qui me laissent perplexe.
Je ne sais pas si c'est votre cas.
– L'inflation globale, 5,9 %, inflation alimentaire demeure élever, mais ce n'est pas un fait seulement au Canada, c'est dans le monde entier. Le prix des aliments continus d'augmenter, mais si l'on fait abstraction de l'alimentation, l'inflation de base, qui exclut l'énergie et l'alimentation, poursuit sa tendance des inflationnistes qui s'est amorcée depuis quelques mois. Le problème, c'est que le rythme de ce recul est peut-être un peu plus lent que ce que nous aurions prévu, pas seulement nous, mêlant Banque du Canada.
Par ailleurs, il y a eu des révisions à la hausse apportée aux statistiques de l'inflation de base par rapport aux statistiques publiées antérieurement, ce qui est un peu troublant.
Or, l'inflation de base est notoirement sujette à des révisions à la hausse selon la saison.
Le volet du logement est particulièrement résiliant.
C'est prévu. Le loyer, le coût des mensualités des prêts hypothécaires ont augmenté par rapport à l'an dernier et ses facteurs réagissent plus lentement aux mesures de politique monétaire. La situation n'est pas étonnante.
Elle ne change rien à la perspective de la Banque du Canada.
– L'inflation globale diminue. Mais encore, les ventes au détail, dont les statistiques viennent d'être annoncées.
Elle se porte bien.
Nous dépensons en décembre, c'est habituel, mais selon la Banque du Canada, les statistiques étaient particulièrement positives.
Depuis quelques temps, on se demande non plus quand la banque va réduire le taux Messieurs pourrait mettre fin à sa pause et relever les taux.
– Les données sont mixtes. Le fait que le marché du travail a été si résiliant, que les emplois continuent d'être créés assez rapidement, laisse accroire que la consommation, même si elle ralentit, demeurera suffisamment résidente pour nous aider à éviter une récession, voir a enregistré une croissance de l'économie.
Cela ne change rien au fait que la tendance montre toujours un ralentissement de la croissance de la consommation, notamment dans le secteur du logement, et ce, avant même que l'intégralité des hausses de taux pratiqués par la Banque du Canada ne se soit répercutée.
Qu'est-ce qui est nécessaire? C'est du temps.
Il nous faut du temps.
Il faut constater le plein effet des mesures de resserrement de la Banque du Canada, d'ici deux mois, peut-être deux trimestres. C'est l'une des raisons pour laquelle la Banque du Canada a déclaré qu'elle était disposée à marquer une pause.
– Aux États-Unis, la fête semble avoir suscité sur les marchés des attentes au niveau (...
).
On commence à parler d'une prochaine hausse de 50.
De base.
– C'est très semblable au Canada. En ce sens que le reflux de l'inflation, le processus reflux de l'inflation, comme Jerome Powell le déclare dans le dernier discours, ce processus se poursuit.
Est-il plus lent que nous l'aurions espéré? Certes.
Mais nous savons depuis quelque temps que la trajectoire de 8 % inflation globale à 4 % serait relativement rapide.
Nous pouvons toujours y parvenir d'ici la fin de ce premier trimestre, en mars ou avril.
Toutefois, compte tenu des statistiques, notamment à l'égard de l'indice des responsables des achats pour les services, le marché du travail, qui est résiliant, voire qui pourrait même afficher un regain, tout cela montre que la trajectoire de 4 % à 2 %, la cible de la Fed, sera sans doute plus difficile et surtout plus lente.
Conséquences pour le marché obligataire, il faut tenir compte des annonces de la fête, laquelle affirme qu'elle ne réduira pas les taux cette année. Cela signifie-t-il que la fête devra augmenter les taux? Je pense que les données n'appuient pas la thèse selon laquelle l'économie connaît un regain. C'est plutôt le ralentissement qui ralentit.
– Le marché obligataire doit tenir compte des propos de la Fed au début de cette année et l'an dernier, malgré les propos énergiques de la fête, les marchés manifestaient un scepticisme, l'obligation du gouvernement américain est à 3,8 %.
– Il y a eu une remontée, mais c'est de retour au point où nous en étions au début de cette année. La notion selon laquelle les marchés obligataires anticipent près sur le changement de cap de la Fed pendant la deuxième semestre, les statistiques économiques depuis 15 jours ne sont pas favorables à cette thèse.
Le marché obligataire a donc dû tenir compte dans ce pronostic de taux d'intérêt inchangé. Nous sommes donc de retour au point nous étions en début d'année.
Ceci est favorable à la thèse selon laquelle la Fed ne va pas réduire les taux cette année. Doit-elle toutefois les relever encore?
Nous pourrions couper les cheveux en quatre ans nous demandant si elle doit parvenir à 5,25 ou 5,5.
Il nous faut du temps à ce niveau-là de taux directeurs pour que les mesures de la banque se répercutent dans le système.
Ainsi, nous pourrons tenir compte de l'impact intégral des mesures monétaires sur l'économie.
– Est-ce que cela change la thèse d'investissement au niveau de la trajectoire future des obligations?
L'an dernier, avec les hausses de taux, les portefeuilles obligataires étaient peu reluisants.
Maintenant, les rendements sont intéressants. Est-ce que cela doit changer nos perceptions?
– Ça dépend des obligations dont on parle.
En ce qui concerne les obligations à court terme, deux ans ou un an, celles-ci peuvent toujours remonter et devraient remonter si le marché tient compte de l'intégralité des mesures envisagées par la fête, parvenir à 5,25 ou 5,5 est resté en pause pour le reste de l'année. Mais plus loin sur la cour, 10 ans, 30 ans, il faut nous demander si nous pensons que la Fed va réduire les taux un jour. Si la réponse est oui, il faut se demander jusqu'où.
Si on pense que les taux à 10 ans, à 4 % sont optimistes, par rapport à ce que la Fed a systématiquement annoncé à l'égard des taux d'intérêt à long terme, pour parvenir à l'équilibre de l'économie américaine, c'est-à-dire 2,5 %, ces 4 % sont très élevés par rapport au taux directeur à long terme que la Fed a l'intention d'atteindre.
C'est une façon un peu compliquée de dire qu'il existe une possibilité avec le temps, au fur et à mesure que l'économie ralentit, il existe des possibilités que les taux d'intérêt à long terme diminuent.
C'est excellent début d'émission!
Alex Gorewicz répondre à vos questions dans un moment.
Notamment la comparaison des obligations en ce qui concerne le revenu (...). Et les conséquences d'une récession pour le marché. Vous pouvez communiquer avec nous en tout temps par courriel ou dans la boîte de questions au bas de votre écran.
À présent, l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
Deux géants du commerce de détail aux États-Unis annoncent des pronostics de vente décevant.
Même si le trimestre des fêtes a été très porteur pour Walmart, les ventes devraient augmenter de moins de 5 % cette année.
Les détaillants de rénovation home dépôt prévoient des ventes inchangées cette année après avoir annoncé un chiffre d'affaires décevant pour le dernier trimestre.
Teck Resources prévoit se dessaisir de son activité de sidérurgie.
(..
.) tech métal et avec Valérie source qui prendrait en charge l'activité (.
..).
Le tout sous réserve des approbations des régulateurs et des actionnaires.
Suncor nové le (..
.) qui assume ses fonctions le 3 avril.
Suncor note que cru guerre à diriger l'impérial dans un esprit de culture de sécurité et ceux après une douzaine d'accidents mortels dans les opérations de sable bitumineux depuis 2014.
Un coup d'œil sur les marchés.
(...) aux États-Unis, l'indice S&P 500 est en baisse.
Alex Gorewicz répond à vos questions sur les titres à revenu fixe. Première question: comparer les obligations du gouvernement par rapport aux obligations d'entreprise dans cet environnement.
– Quand on parle de nos attentes d'un ralentissement de la croissance de l'activité économique qui se poursuivra, nous considérons que nous sommes à un stade tardif du cycle économique.
À ce stade, il faut un maximum de liquidités et un maximum de sécurité.
Liquidités, cela signifie la capacité de déboucler des positions de façon rentable et rapide, ce qui favorise les obligations du gouvernement par rapport aux obligations d'entreprise dans un tel scénario.
Au niveau de la sécurité, il faut monter en gamme, c'est-à-dire éviter les émetteurs plus faiblement dotés qui pourraient défaillir pendant le cycle.
Est-ce qu'il existe un risque de défaillance, un risque relié à la capacité de l'émetteur de rembourser?
Ce genre de considération est particulièrement pertinent en ce moment.
Les gouvernements, tant qu'ils sont disposés à nous rendre notre argent, ils font tourner la planche à billets. À ce stade du cycle, nous privilégions les obligations du gouvernement.
– Si un investisseur s'intéressait au secteur des obligations d'entreprise, quels conseils lui donneriez-vous?
– C'est la capacité de rembourser, à l'heure actuelle.
Vous avez parlé des bénéfices des entreprises.
Lesquels ont parfois été inférieurs au pronostic.
Depuis un ou deux trimestres, la plupart de ces bénéfices décevants ont été annoncés dans le secteur de la technologie et du détail, mais nous prévoyons que ce phénomène s'étendre à d'autres secteurs de l'économie, ce qui fait subir une plus grande pression sur les entreprises. En tant que sociétaire d'un portefeuille obligataire, ce qui vous intéresse, c'est de savoir si les entreprises vont s'en tenir à la stratégie de désendettement malgré le fléchissement de la situation économique. Il faut que nous (...
).
Qui insiste sur le désendettement, ce qui rend plus probable le remboursement de votre capital.
Existe-t-il des préoccupations quant aux défaillances? Non, mais nous savons, ce que nous apprend les récessions des 30 ou 40 dernières années, que les écarts d'obligations d'entreprise, quel que soit le secteur où la qualité du crédit, ont tendance à se resserrer pendant les deux premiers trimestres d'une récession, et ne commence qu'à augmenter, c'est-à-dire devenir plus défavorable par rapport (...
) avant la fin d'une récession.
La raison ont toutes sortes de moyens de gérer leur coût.
Elles vont tenter de recourir à ceux-ci avant de réunir de nouveaux capitaux sur le marché.
Le nombre de nouvelles émissions d'entreprise, ce fait est très favorable au fait que les écarts sont très serrés.
Mais ce phénomène va s'estomper au fur et à mesure que les entreprises épuisent les méthodes dont elle dispose pour réduire leurs coûts.
– Que pensez-vous des obligations à rendement élevé?
– Rendement élevé, risque élevé. Avec les obligations à rendement élevé, les écarts sont fondés sur un phénomène de désinflation immaculée.
Les 15 dernières années ont montré, au fil de deux cycles, d'élargissement puis de resserrement des écarts depuis 15 ans, les écarts sont conformes à un scénario de croissance économique normale.
Mais puisque ce n'est pas la conjoncture que nous prévoyons au cours des mois à venir, ces écarts semblent peu généreux.
Il y a peut-être la possibilité qu'ils élargissent.
Il y a également la probabilité implicite de défaillante qui représente une considération importante lorsqu'on envisage des obligations à rendement élevé par rapport à des obligations de première qualité. Le risque de défaillance est de 4 %, 85 %.
Dans une (...) il se situe à plus de 6 %.
Il existe encore une certaine marge pour l'élargissement des écarts. J'ajoute, et ceci est très important, que les normes de comptage de prêt sont plus strictes. C'est un phénomène extrêmement important pour l'économie réelle. Il y a beaucoup d'entreprises qui ne réunissent pas les capitaux dont elles ont besoin sur les marchés et s'adressent aux banques.
Le fait que les normes de montage de prêt devient de plus en plus stricte, cela nous laisse croire que la récession est sans doute inévitable.
– J'ai entendu dire par vous que lorsque l'argent était presque gratuit, les entreprises donnaient l'impression de bien gérer leur trésorerie. À présent que les banques sont plus exigeantes, il s'agira de faire le tri entre les entreprises qui s'en sortiront et les autres.
– C'est sans doute la combinaison perdante.
Lorsque la fête relève les taux et que les banques resserrent leur norme de montage après, la conjonction de ces deux facteurs entraîne inévitablement une récession.
Cela va faire subir une forte pression sur l'accès aux capitaux.
– Une autre question.
Compte tenu de la courbe de rendement inversé actuel et supposant un horizon de placement de plus de cinq ans, est-ce qu'il est censé d'investir uniquement dans les obligations à court terme et de les renouveler à l'échéance?
– C'est une bonne question. Ça revient ce que je disais tout à l'heure.
Votre horizon de placement est supérieur à cinq ans, mettons 10 ans.
Prenons le temps des déterrer (...).
D'ici 10 ans, pensez-vous que la Fed va devoir réduire les taux d'intérêt des 5 % actuels? Si vous pensez que la réponse est oui, demandez-vous dans quelle mesure les taux seront-ils réduits.
Les marchés supposent actuellement que la Fed va réduire les taux de 150 points de base par rapport (...
). Cela fait 3,5 %.
Quant au directeur, c'est toujours ce que la Fed appellerait restrictif.
La Fed nous a dit et répété que le taux neutre, compatible avec une économie en équilibre se situe entre deux et 3 %. Si les marchés obligataires prévoient que la Fed finira par réduire les taux à trois il n'y pour cent, cela ne ressemble pas ce que ferait la fête si une récession intervenait.
C'est-à-dire qu'il y a des possibilités pour que ce 3,9 % du taux sur 10 ans, diminue considérablement. En tant qu'investisseur, il est sans doute préférable d'investir non pas dans les bons du trésor à (...), mais plutôt dans les obligations à 10 ans. Ça dépend de vos pronostics.
Posez-vous cette question et en fonction des réponses, vous saurez quel est l'arbitrage. Est-ce que vous pensez que la Fed va réduire les taux, et si oui, dans quelle mesure.
– Faites vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Alex Gorewicz répond à vos questions dans quelques instants.
Je vous rappelle que vous pouvez nous poser vos questions par courriel.
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Si vous cherchez des stratégies d'investissement, CourtierWeb vous propose des outils. Bryan Rogers nous explique.
Bonjour, Brian!
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– Merci, Brian.
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Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés? Vous pouvez nous la poser soit par courriel, soit dans la boîte de questions bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Alex Gorewicz répond à vos questions sur les titres à revenu fixe.
Quels sont les secteurs du marché de titres à revenu fixe, obligations à court terme, à long terme, actions privilégiées à taux variable, à taux fixe, privilégiez vous pour un gain en capital potentiel?
– On ne parle pas de raison de placement.
Je vais supposer qu'il s'agit d'un horizon de 12 à 24 mois.
Encore une fois, on n'en revient à la manière dont on répond aux questions que j'ai posées tout à l'heure.
Pensez-vous que la banque centrale va réduire les taux et si oui dans quelle mesure?
Il est possible d'envisager de multiples scénarios.
L'équilibre dans les scénarios, c'est important.
Si vous prenez le graphique à propos de la Fed publiée en décembre, ce qui montre qu'elle va continuer d'augmenter les taux, les y maintenir, puis les (...).
Si vous faites le calcul, et que vous en tirez des conclusions, d'ici un an, les taux à 10 ans devraient être proches de 2,8 %.
Ils sont proches de 4 % aujourd'hui. Cette chute des taux d'intérêt vous donnerait un gain en capital considérable.
Mettons dans le bas de la fourchette de 10 à 20 %.
Et cela comporterait toujours un revenu.
4 % de revenus, le reste était un gain en capital.
Faites le même calcul pour les obligations à plus long terme. Vous obtenez un rendement total de 30 % d'ici un an. Ça, c'est en fonction du scénario du graphique à propos de la fête. Ce qui suppose également que les incertitudes géopolitiques reliées à la politique monétaire ou autre, à l'élection américaine, aucun de ces risques ne se réalise, ou du moins n'entrave le retour des taux à leur juste valeur. Voilà pour un scénario. Mettons un autre scénario dans lequel l'inflation ne va jamais diminuer, va s'établir de trois à 4 % indéfiniment. Vous suppose également que la Fed ne pourra réduire le taux cas 4 %, et non pas deux à 3 %.
Ces mêmes calculs engendreraient une perte en capital de 1 %.
Songez à cette hypothèse de rendement.
Le résultat probable se situerait entre les: mais le rendement est biaisé positivement.
Les obligations du gouvernement à long terme, 10 à 30 ans, me paraissent intéressantes d'ici 12 à 24 mois. Mais ce qui va produire un gain en capital positif dans le marché obligataire, ce sont les obligations d'escompte. Beaucoup d'obligations du gouvernement, d'entreprise, son texte escompté. Puisque l'inflation a augmenté et que les coupons sont très bas.
La possibilité de produire un gain en capital positif au cours des années à venir est élevée, quel que soit ce que vous achetez.
Mais la meilleure valeur pour nous réside dans les obligations du gouvernement long terme.
– Une autre question.
La recherche du rendement, vaut-il mieux s'intéresser aux actions à titre à revenu fixe?
– Il n'est pas difficile de répondre à cette question.
Les obligations sont en général la catégorie d'actifs qui est défavorisé.
Maintenant, les obligations sont en vedette. Je dirais tout d'abord, voyez où en est le rendement du S&P 500. Il est à 5 %. Je peux vous proposer une obligation d'une banque, très bien capitalisés, Goldman Sachs, aux États-Unis, très sécuritaire.
Une obligation à un embout donne cinq et demis à 6 %.
Même en bons du trésor sans écart donne 5 % aujourd'hui.
Pourquoi alors placer votre argent en bourse d'ici un an alors que le marché obligataire vous permet de toucher vos revenus en toute sécurité d'ici un an.
Sur le marché obligataire.
J'en reviens à la réponse que j'ai donnée à la question précédente. Envisager la distribution des rendements possibles dans les titres à revenu fixe d'ici un an par rapport au marché boursier, certes la bourse a bien commencé l'année, mais si vous considérez la croissance ou la décroissance des bénéfices, on prévoit que ce phénomène se poursuive, faites le calcul.
Quand l'évolution des bénéfices, vous aboutirez sans doute un rendement pratiquement nul, voire négatif.
Avec une assez faible possibilité de rendement positif. Les possibilités de rendement sont biaisées en faveur des titres à revenu fixe par rapport aux actions.
– Je me place à la place de nos téléspectateurs.
Les gens craignent de rater la remontée des actions.
Il s'inquiète de ce que le marché évolue dans une direction dont il ne profiterait pas. En effet, les entreprises font face à des facteurs négatifs.
– C'est l'aspect fondamental.
Considérer la situation du point de vue des marchés financiers. Le marché obligataire a dû tenir compte d'un taux d'intérêt plus élevé.
En renonçant à l'hypothèse des coupures de taux à la fin de cette année. Les actions ne se sont pas distinguées depuis deux semaines. Les rendements des obligations sont basés sur un scénario optimiste désinflation. Mais les actions aussi.
Si ce scénario se réalise, les actions vont vraisemblablement être en difficulté.
J'entends bien que beaucoup de gens redoutent de rater une remontée boursière, mais la réalité, c'est plutôt le contraire.
– Que devraient voir les banques centrales avant de réduire les taux?
– Quand allez-vous parler vous et moi des coupures de taux par les banques centrales?
La réponse est sans doute malheureuse. Ce serait lorsque de plus en plus de gens commencent à perdre leur emploi. Il y a eu des pertes d'emploi dans le secteur de la technologie depuis deux mois, de trimestre.
Elles ont été largement compensées par les loisirs, l'hôtellerie et d'autres secteurs.
À plus faible salaire.
Le problème, c'est que les travailleurs moins bien payés ont une propension plus élevée à dépenser. Pour chaque dollar qu'il gagne, ils ont plus dans le sens de dépenser. Tandis que les travailleurs mieux payés de la technologie, qui ont été licencié en plus petit nombre, ces personnes sont plus enclines à épargner.
L'impact des points de vue nuancés sur le marché du travail laisse accroire que la consommation continuera de bien se porter, alors que la Fed veut constater une hausse du chômage plus généralisé se répercutant sur l'ensemble des segments du revenu du marché du travail.
Par ailleurs, il y a l'effet de richesse.
Si la valeur de votre logement est relativement élevée, si les marchés se portent bien, les gens se sentent riches et sont à l'aise de dépenser. Si les marchés financiers sont en difficulté ou que le prix des logements diminue, ce qui est déjà commencé aux États-Unis, au Canada, il y a eu une baisse de 10 à 11 % pendant le premier semestre de l'an dernier. Dans la mesure où cette tendance se poursuit, il y a plus de chance que les gens voudront réduire leurs dépenses épargner davantage, quel que soit leur niveau de revenus.
Le logement et le marché du travail seront les clés des décisions de la Fed en ce qui concerne des coupures de taux.
– Alex Gorewicz répond à vos questions en quelques minutes.
Toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement.
Je vous rappelle comment nous poser vos questions.
Avez-vous une question sur les placements sur les marchés?
Vous pouvait nous la poser soit par courriel, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran.
Il suffit de cliquer sur envoyer.
Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Nous vivons à une époque d'inflation élevée. Les coûts d'emprunt augmentent considérablement.
Les dépenses au détail continuent d'augmenter en décembre. Anthony Okolie analyse les dernières statistiques et leurs conséquences sur l'économie.
– Cela semble contradictoire par rapport à la tendance que l'on attendait.
Les ventes au détail ont augmenté de 0,5 % en décembre, sur un mois. Compte tenu de l'inflation, le volume de (.
..). Statistiques canada estime que les ventes sont en hausse de 0,7 % en janvier.
Ceci est aligné sur le pronostic de la banque TD en fonction de nos dépenses internes sur cartes.
Quand on ventile les secteurs comme nous le montre le graphique, les ventes sont en hausse dans cette catégorie sont 11.
(...) concessionnaires automobiles sont en forte hausse, c'est le meilleur résultat depuis janvier 2022, surtout sur la hausse des ventes de voitures neuves.
La production automobile, se remet, ce qui permet de réaliser les commandes en suspens depuis deux ans. Il y a également des rabais qui sont pratiqués afin de parvenir aux quotas.
À la baisse, en revanche, les ventes des stations d'essence ont diminué de presque 6 % sur un mois dans un contexte de diminution des prix de l'essence qui ont reculé de 9 % en décembre.
Les catégories qui se tirent bien d'affaires en décembre, les magasins d'électronique et d'électroménager, dont les ventes augmentent pour le deuxième mois de suite, reflétant peut-être une normalisation dans les salles d'approvisionnement. Service économie TD estime que les statistiques sur la hausse (...) malgré les taux d'intérêt élevé, l'inflation persistante, les hausses inattendues se poursuivent, la bourse du Canada pourrait devoir mettre fin à sa pose.
– Nous continuons d'ouvrir le portefeuille et il y a au cours des statistiques sur l'inflation qui montre que l'inflation globale continue de refluer.
– Service économie TD prévoit que les mesures des globales (...).
C'est en partie à cause de l'effet de base.
La qu'on a raison étant de plus en plus favorable.
Mais la Banque du Canada doit toujours faire en sorte que la tendance à la baisse se poursuive. Avec la résilience des consommateurs canadiens, on a vu des chiffres sur l'emploi qui se porte très bien. Cela complique la tâche de la banque de parvenir à sa cible de un à 3 % d'inflation. Toutefois, les données plus favorables sur l'inflation donnent à la Banque du Canada des arguments pour maintenir sa pose.
– Vous venez d'entendre Anthony Okolie. Un coup d'œil sur les marchés. Après une longue fin de semaine de parti d'autre de la frontière, la semaine raccourcie commence plutôt mal.
En baisse de 1 % de l'indice CP TSX. Air Canada est sous pression en recul de presque 5 %.
Les marchés financiers sont déçus par les bénéfices annoncés par le transporteur la semaine dernière.
First Quantum progresse. Avec la hausse du cours du cuivre.
En hausse de plus de 4 %.
Aux États-Unis, l'indice SP500 est affecté par toutes les questions que nous avons posées depuis le début de l'émission. Que va faire la fête?
Quelle sera l'ampleur de la prochaine augmentation?
Quand s'arrêtera-t-elle?
Il y a les bénéfices des entreprises.
L'indice est en recul de 0,5 %.
L'indice Nasdaq est en baisse de 2 %.
Home Depot a annoncé un bénéfice décevant et surtout un pronostic inférieur aux prévisions.
Alex Gorewicz répond à vos questions sur les titres à revenu fixe.
Que signifierait une récession pour les obligations d'entreprise?
– Les écarts devraient s'élargir.
C'est-à-dire que les obligations d'entreprise devraient offrir un rendement inférieur aux obligations du gouvernement en cas de récession pour toutes les saisons que nous avons déjà évoquées.
Faiblesse des bénéfices entreprise, taux d'intérêt plus élevé plus longtemps.
Le délai de répercussion de la hausse des taux d'intérêt sur la consommation et le marché du travail. Mais encore une fois, chaque récession depuis 30 ou 40 ans a déclenché une augmentation des écarts d'obligations de sociétés, surtout une fois la récession déclenchée.
L'ampleur de cet élargissement dépend d'un nombre d'inconnues, mais le plus important sera la fonction de réaction des banques centrales. La grande question qui se pose après la période que nous avons vécue en matière d'inflation, non seulement la volatilité, mais le niveau plus élevé que nous ne l'avions vu depuis les années 70 et 80, la question qui se pose est de savoir dans quelle mesure les banques centrales hésiterons-t-elle à prendre des mesures extrêmes, quels que soit les dégâts pour l'économie et les marchés.
– Est-ce que le plafond de l'endettement risque un véritable pour le marché?
– Pour le moment, je pense qu'il s'agit davantage d'un effet d'annonce que d'un risque.
Mais au cours des mois à venir, ce risque pourrait se concrétiser.
Il faut signaler deux choses importantes.
Tout d'abord, l'échéancier. Selon le trésor américain, les mesures dites extraordinaires, qui peuvent être prises dès actuellement, afin de permettre de payer les factures, malgré le plafond de la dette, ces mesures vont être épuisées au mois de juin.
Le bureau du budget du congrès annonce plutôt une échéance de juillet à septembre. Mais en tout cas, c'est au deuxième ou troisième trimestre que la question se posera réellement. Ce qui est le plus intéressant, dans ce domaine, c'est que même avant que le problème ne se pose comme tel, les marchés obligataires, ou plutôt les marchés des (...) de défaut de crédit sur les obligations souveraines, l'indicateur le plus clair de la probabilité attribuée par les investisseurs à une défaillance des États-Unis, cet indice a légèrement bondi, immédiatement après l'élection assez désordonnée du président de la chambre des représentants, Kevin McCarthy. Les républicains s'arc-boutent sur l'exigence que toute augmentation du plafond de la dette sont accompagnées par des réductions de coûts.
Le fait que McCarthy ait été élu et que cette élection se soit accompagnée par un léger bon des (..
.) de défaut de crédit, signifie que les marchés envisagent une probabilité légèrement plus élevée que les États-Unis se situent de manière décalée par rapport à tous les autres pays, dont les indices de (...
) ont défaut diminué depuis quelques mois.
Pour l'instant (.
..).
– Nous en parlerons pendant nos émissions d'été. Mais nous reparlerons certainement d'ici là.
Merci, Alex.
Alex Gorewicz gestionnaire de portefeuille à Gestion d'actifs TD. Restez à l'écoute.
Demain, Brad Simpson, stragège en chef du patrimoine TD, répond à vos questions sur les stratégies de marché. Vous pouvez nous poser vos questions par courriel. Merci et à demain.