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(musique) - Bonjour, ici Greg Bonnell.
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés. Aujourd'hui, je m'entretiens avec Alex Gorewicz. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Jason Hnatyk nous montre comment trouver des placements à revenu fixe. Envoyez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. Mais tout d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
La remontée d'hier se prolonge. L'indice SCP TSX composite progresse de 125 points, soit plus de 1/2 %.
Le secteur de l'énergie est favorisé. Celui de l'or dans une moindre mesure. Une hausse du prix de référence américain, après un recul considérable depuis quelques semaines. Les titres de l'énergie sont en hausse. Cenovus, 22,80 $ l'action, en hausse de trois et demis pour cent. En revanche, on voit le cours de l'or reflué alors que ses disciples les inquiétudes relatives au secteur bancaire mondial. Barrick est en recul de 3,4 %. (...) le marché remonte. Le S&P 500, 23 points, soit plus de huit demi-portions. La Fed, dont nous connaîtrons le résultat demain à 14 ans. L'indice Nasdaq spécialisé dans la technologie progresse davantage que l'ensemble du marché. 65 points, soit plus d'un demi-portion. L'une des grandes banques de la place de Niort, Bank of America, est en hausse de plus de trois années pour cent à 28,75 $ action.
Les quelques derniers jours ont été marqués par la volatilité sur les marchés tandis que les investisseurs sont saisis par des doutes quant au secteur financier mondial et sur les mesures que prendra la Fed pour réagir à cette situation. La dernière en date des décisions sur les taux d'intérêt tant attendu demain.
Alex Gorewicz, gestionnaire des portefeuilles des titres à revenu fixe chez Gestion d'actifs TD, commente. Il se passe beaucoup de choses. Vous suivez l'actualité de très près. Par où commencer? Les banques régionales américaines, les décisions que prendront la Fed, je vous donne la parole.
- Le grand thème à mon avis qui ressort de la fin de semaine et des dernières semaines, c'est que les hausses de taux d'intérêt très énergique depuis 12 mois pratiqués par les banques centrales commencent à avoir un effet, et ce, d'une manière un peu étonnante. Les problèmes surviennent souvent de façon très inattendue.
Nous savons que les conditions financières se resserrent, non pas seulement sur les marchés financiers mais dans l'économie réelle, et c'est à cause du resserrement de la politique monétaire. Est-ce que cela signifie pour l'avenir que les banques centrales devront choisir leur camp? Elles sont prises entre deux feux. Même si l'inflation reflue, on l'a vu dans les statistiques de l'IPC au Canada aujourd'hui, l'inflation continue de refluer, elle demeure élever.
Que faire? Les banques centrales doivent-elles réparer ce qui ne va pas ou garder le cap dans la lutte contre l'inflation qui est après tout la mission des banques centrales? En maintenant les taux d'intérêt à un niveau élevé. Il y a beaucoup d'inconnus. Quand vous dîtes que les hausses de taux énergique dont nous avons si souvent parlé depuis un an commence à faire leur effet, vous avez précisé que ces effets ne sont jamais ce que l'on attend. On va parler de la hausse des coûts d'emprunt qui va réduire la consommation, plomber le marché de l'emploi. Or ce n'est pas du tout ce qui s'est produit. C'est plutôt le système financier qui subit le premier les pressions. Vous avez déclaré que la Fed est en difficulté. Jerome Powell de continue de lutter contre l'inflation la faire baissait, mais il doit faire un geste pour le système financier face à ces contraintes. Que va faire la Fed? La question est de savoir quelle trajectoire suivre. Il ne fait aucun doute que la banque Silicon Valley présente de graves problèmes de gouvernance, notamment une mauvaise gestion de l'actif et du passif qui a contribué à la chute de cet établissement. Mais nous savons qu'à l'heure actuelle, à ce niveau de taux d'intérêt et surtout s'ils augmentent, partout intérêt je pars du groupe directeur de la Fed, si celui-ci augmente, la pression sur l'ensemble du système bancaire s'accentuera. En général, les taux d'intérêt qui augmente, c'est bon pour les banques, mais ce qui se produit à l'heure actuelle, puisque nous sommes en fin de cycle ou du moins ce que les investisseurs en titres à revenu fixe considèrent, les déposants se sentent obligés de retirer leur argent des banques et de les placer sur le marché monétaire. Dont les rendements sont très intéressants, largement au-delà de ceux auxquels les banques rémunèrent les déposants. Le défi du point de vue de Jerome Powell est le suivant: si vous n'augmentez pas les taux les 12 derniers mois que vous avez passés à ancrer les attentes à l'égard de l'inflation de 2 % pourrez être gaspillés. En revanche, si vous augmentez les taux, vous pourriez alourdir la pression sur les déposants et les inciter à fuir encore plus le système bancaire. Il s'agit donc d'un dilemme.
Contenu de toutes les mesures prises par la Fed et par le trésor américain, par les décideurs, non seulement aux États-Unis mais dans le monde entier, en particulier en Suisse pendant la fin de semaine dans le cadre de la reprise Credit Suisse, toutes ces mesures devraient renforcer la stabilité financière au moins provisoirement. Mais cela ne change rien au fait que l'inflation de base s'établit à ce qu'il n'y pour cent aux États-Unis. La Fed ne peut s'arrêter sans créer une inquiétude à l'égard de la persistance de l'inflation long terme.
- À quoi le marché obligataire s'attend-il après l'effondrement de la Silicon Valley Bank et de la Signature Bank et les difficultés du Credit Suisse? Les attentes du marché obligataire à l'égard de la politique de la Fed évoluée semble-t-il d'une minute à l'autre. Que dit le marché obligataire en ce moment? Au sujet de la situation.
- Tous les scénarios que vous avez évoqués, quant à l'action de la Fed demain, tous ces scénarios sont accrédités par certains investisseurs. Certains estiment que la Fed devrait augmenter les taux demain, d'autres qu'elle devrait marquer une pause, d'autres qu'elle devrait réduire les taux. La clé dans les messages du marché obligataire ne se situe pas tellement dans les fluctuations à l'égard des pronostics mais plutôt dans le signal qui est transmit quant à la fin du cycle de hausse. Même s'il y a encore une autre, voir quelques hausses à 25 points de base, nous sommes plus près de la fin que nous croyons être il y a même encore un mois. On le voit, comment le marché obligataire arrive J à la BCE. La banque centrale européenne a relevé son taux directeur de 50 points de base et les investisseurs ont réagi par une baisse et non une hausse des taux d'intérêt. C'est un comportement classique en fin de cycle de hausse de taux. L'un de nos spectateurs nous a déjà posé la question, ce sera sans doute pose aujourd'hui: ceux qui attendent que les banques centrales réduisent les taux, est-ce que cette échéance a été devancée? Si vous demandez aux marchés obligataires, la réponse est oui.
C'est cette évolution d'une minute à l'autre qui porte surtout sur le moment auquel la première coupure de taux est escomptée. Pour le Canada et les États-Unis à l'heure actuelle, cette première coupure de taux est prévue en juin ou juillet. D'ici cet été. Ici trois à quatre mois, c'est bien cela. Si l'on songe au fait qu'il reste encore une ou deux hausses de taux de la part de la Fed, même si la série est terminée au Canada, c'est une échéance très très proche. La question se pose alors de savoir si la Fed est en mesure de réduire les taux. L'inflation de base est à quatre il n'y pour cent mais le chômage a atteint un niveau plus bas que depuis des dizaines d'années. C'est formidable pour l'économie américaine, mais la Fed a montré dans des pronostics économiques en décembre encore que le taux de chômage augmenterait de 1 % cette année mais qu'elle ne réduirait toujours pas les taux d'intérêt. Voilà peut-être le seuil que nous devrions rechercher. Nous allons recevoir des pronostics économiques mises à jour demain. Nous allons donc recevoir les pronostics économiques mises à jour de la fête, mais le seuil demeure inchangé. La Fed s'inquiète face à un marché du travail si serré que l'inflation ne redescendra pas 2 %. En définitive la Fed doit accomplir sa mission chercher à accomplir d'autres outils dans sa boîte à outils pour apaiser les inquiétudes à l'égard de l'inflation. C'est ce que la Fed a démontré. Les coupeurs de tout à l'heure actuelle qui depuis une semaine sont pronostiqués dès cet été, compte tenu de toutes les contraintes qui pèsent sur le secteur bancaire dans le monde entier, sont sans doute un peu optimistes comptes tenus de la conjoncture. Cela pourrait changer très rapidement. Mais pour l'heure, il est peu probable que la Fed réduira les taux d'ici l'été.
- Excellent début d'émission! Alex Gorewicz répondant quelques minutes à vos questions sur les titres à revenu fixe. Je vous rappelle que vous pouvez nous poser votre question en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com, dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
L'inflation globale continue de diminuer au Canada.
Elle s'établit à 5,2 % en février. Il s'agit de la baisse la plus importante de l'IPC globale depuis le début de la pandémie. Les ménages sont toujours sous pression lorsqu'il s'agit de l'alimentation. Services économiques TD constate que même s'il reste du chemin à faire pour réduire l'inflation jusqu'à la cible du banque de la banque du Canada, rien dans les statistiques d'aujourd'hui ne devrait convaincre notre banque centrale de mettre face à hausse des taux d'intérêt. (...) La secrétaire au Trésor américain Janet Yellen a suggéré que la production des dépôts pourrait être étendue à d'autres petites banque. Les régulateurs américains sont récemment intervenus pour (...) First Republic chose de plus de 39 %. Les actions de Tesla sont en vedette aujourd'hui. Le constructeur de véhicules électriques bénéficie d'une forte demande sur le marché chinois après avoir réduit ses prix. Les données sur les inscriptions à l'assurance automobile signalent que les résultats de Tesla pendant le trimestre sont excellents. L'action progresse de près de 6 %. À présent, les grands indices. L'indice TSX composite est en hausse de 130 points, soit plus de (...) certains titres de l'énergie progressent tandis que le cours du brut se stabilise aux États-Unis.
L'indice S&P 500, dans l'attente des résultats de la réunion de la Fed qui a commencé aujourd'hui et qui prendra fin demain après-midi, l'indice S&P 500 continue sa remontée, 24 points, soit plus d'un demi pour cent.
Alex Gorewicz répond à vos questions sur les titres à revenu fixe. Une question intéressante: est-il trop tard pour investir dans les obligations compte tenu de leur remontée récente?
- On a beaucoup parlé au début de la possibilité de hausse de taux supplémentaires, ce qui inquiète beaucoup d'investisseurs qui redoutent que de nouvelles hausses du taux de la part des banques centrales entraînent une prolongation des pertes sur les obligations, puisque lorsque les taux augmentent, le rendement des obligations diminue. Je reviens au signal que les investisseurs du marché obligataire transmettent banque centrale. On a relevé les taux de 50 points de base et les taux d'intérêt ont diminué, autrement dit le cours des actions, des obligations à remonter. La raison pour ce résultat ce que les investisseurs se disent: bon, avec toutes les tensions qui s'accumulent, les hausses de taux peuvent certes continue d'être pratiquées mais ce ne sera que provisoire et très rapidement il faudra changer de cap et réduire les taux d'intérêt. Le marché obligataire anticipe ce changement de cap de la part des banques centrales et les taux d'intérêt diminuent. Il est probable qu'il poursuive sa trajectoire si les données économiques commencent à devenir plus négatives comme nous le pensons.
La question si vous envisagez d'acheter des obligations et que vous estimez avoir raté une obligation des obligations depuis 15 jours, la question est celle de savoir jusqu'où pensez-vous que les banques centrales vont réduire les taux? 100 points de base, 200 points de base par rapport au niveau actuel, ou encore plus?
Répondre à cette question et vous verrez que l'ensemble du marché obligataire demeure toujours attractif. Nous sommes sans doute au tout début d'une remontée et qu'il reste encore beaucoup de potentiel. Cela pourrait s'étaler sur 12 ou 24 mois, mais la trajectoire future demeure relativement favorable. Il s'est passé beaucoup de choses depuis deux semaines pour faire évoluer la situation du marché obligataire. En début de cette année, le rendement des obligations était inégalé depuis très longtemps.
- Oui. C'est très important de le noter parce qu'il est évident qu'il demeure un risque, il y aura toujours un résident les obligations de toutes actifs financiers, par exemple s'il y a un nouveau chaque inflationniste.
En 2022, nous avons constaté que la hausse et la hausse rapide de l'inflation est nuisible pour tous les actifs financiers y comprit l'obligation. Il existe certes un risque que les taux d'intérêt augmentent de nouveaux en cas de choc inflationniste, mais les revenus d'intérêts compensent une grande partie de la perte attribuable à leur moins-value du capital si les taux d'intérêt augmentent. Pour perdre de l'argent d'ici 12 mois, le genre de hausse de taux d'intérêt qu'il faudrait voir est sensiblement plus élevé que ce que nous avons vu l'an dernier pour parvenir à un résultat semblable.
- Une autre question: que pensez-vous des dernières statistiques canadiennes sur l'inflation et de leurs conséquences pour la banque du Canada?
- Cela conforte la banque du Canada dans sa décision de prendre une pause et d'y rester. Le marché s'attendait à 5,4 % d'inflation de base, plutôt d'inflation globale. Or le chef s'est établi à 5,2 %. À l'heure actuelle, l'inflation est sur une tendance qui l'amènera à un niveau inférieur à ce que proche de la banque du Canada pour le premier trimestre dans son tout dernier rapport sur la politique économique. La banque du Canada peut demeurer en pause, n'a aucune raison de rehausser les taux davantage.(...) peut-être verrons-nous un engagement davantage que ce mois-ci à cause de l'effet d'entraînement et la comparaison sur 12 mois. Les chiffres qui paraissent aujourd'hui vont naturellement être légèrement plus bas. Toutefois, et inversement, la banque du Canada peut marquer une pause mais pas nécessairement réduire les taux. Quand on considère l'inflation de base depuis trois mois, elle s'établit à trois ou trois et demis pour cent sur une base annualisée, c'est-à-dire au-delà de la cible d'inflation de la banque du Canada, c'est-à-dire qu'elle a raison de marquer une pause n'a pas raison de réduire les taux.
- Compte tenu de la conjoncture, faut-il éviter les obligations à rendement élevé?
- c'est là où il faut faire preuve de sélectivité. Dans les épaules du sel il y aura toujours des occasions à saisir. Cela s'applique à tous les segments des catégories d'actifs. Doit-on éviter les obligations rendement élevées? Non, mais il faut faire des recherches, notamment sur le crédit. Il faut comprendre l'entreprise que vous achetez, comprendre les résultats qu'elle peut obtenir, nous pouvons nous attendre un jour à entrer dans une récession. le moment où elle interviendra n'est pas connue, mais il faut accomplir le travail. Quelles sont les entreprises peuvent s'accommoder d'une baisse considérable dans l'économie?
Il y en a beaucoup à l'heure actuelle qui offre des rendements très prometteurs qui à mon avis peuvent résister à une diminution de l'activité économique, mais est-ce que cela s'applique à tout le monde dans le secteur des obligations rendements élevées? Non.
Globalement, nous préférerions des obligation de première qualité plutôt qu'un rendement élevé, mais même dans ce dernier secteur il demeure des possibilités. Hier Michael Craig commentait justement que le secteur des obligations rendement élevées très élevées. Il a rappelé l'effondrement de Credit Suisse pendant lequel les détenteurs de certaines obligations ont été étonnés de voir leurs 17 milliards de valeurs radiées à zéro. On nous pose beaucoup de questions, notamment compte tenu de ce qui se passe au niveau des obligations AT1 de Credit Suisse. Leur place dans la hiérarchie des titres de créance est semblable elle se situe à un niveau différent dans la hiérarchie mais c'est là aussi très important de procéder à des rives de vérification très détaillée. Les obligations émises par le crédit suisse prévoyaient spécifiquement en cas où le régulateur jugeait la banque insolvable, cette dernière avait la faculté de radier entièrement la valeur des obligations. Ce n'est pas le cas au Canada.
Il faut comprendre que chaque régulateur a beaucoup à dire dans la structure de ces titres qui sont conçus pour faire en sorte que le contribuable ne soit pas redevable en cas d'effondrement d'une banque. Ce sont les porteurs d'obligations et les actionnaires qui vont acquitter leur juste part en cas de stress massif d'une banque. Mais au Canada (...) plutôt que d'être radié à zéro. On parle de Credit Suisse. Est-ce que c'est la bonne prononciation? Je crois que ce nom ne survivra pas une fois la reprise, de toute façon. Alors je n'ai plus de problème de prononciation. C'est toujours vos recherches avant de prendre des décisions de placement.
Alex Gorewicz répond à notre question en quelques minutes. Vous pouvez poser vos questions par courriel en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com. À présent poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Jason Hnatyk et formateur à Placements directs TD.
Comment faire des recherches sur les titres à revenu fixe?
- Bonjour ça me fait toujours plaisir de participer à votre émission. Les investisseurs qui, à cause de la volatilité récente des marchés ou afin de tirer parti du rendement croissant des obligations, cherche à investir dans des titres à revenu fixe, CourtierWeb propose des outils fort intéressants. Voici comment les utiliser. pour investir directement des titres à revenu fixe, cliquons sur l'onglet négociations. (...) pour les titres à revenu fixe spécifiquement, cliquant sur le portail. Il existe un grand nombre d'options. Les obligations d'entreprise, les obligations canadiennes et américaines et différents niveaux de créances du gouvernement. Les obligations du Canada, les obligations provinciales, les obligations municipales.
Il y a également des obligations à rendement élevé comme votre invité le précisait, qui peuvent être acheté dans le cadre de ce portail. Si vous voulez trouver un investissement qui répond à vos critères, vous pouvez utiliser la fonction de recherche. Ce qui permet non seulement de filtrer en fonction des différents produits mais également encore d'affiner votre recherche en fonction de la date d'échéance, de rendement ou même encore des notes de crédit si vous voulez des obligations de première qualité ou de moindre qualité, vous pouvez préciser ce qui correspond à vos besoins. Il n'est pas nécessaire de recommencer ce genre de travail puisque vous pouvez sécuriser vos filtres afin de procéder à une nouvelle recherche dans une semaine ou un mois. Deuxième possibilité de faire des recherches sur le marché des titres à revenu fixe, si vous ne souhaitez pas les acheter directement, consiste à trouver un FNB axé sur les titres à revenu fixe. Pour les obtenir, cliquons sur recherche puis filtres. Nous connaissons bien cette fonction. On clique sur l'onglet sont négociés en bourse. nous allons créer notre propre filtre concentré sur le marché obligataire. Choisissons le Canada. Ensuite, choisissons le type de fonds. Une fois que nous ajoutons ce critère est que nous accédons au menu déroulant, il est possible de définir ce que nous voulons que les FNB contiennent. Les FNB représentent un titre. Il est également possible d'élargir la recherche en tenant compte des obligations internationales. Vous pouvez également cliquer une fonction permettant d'inclure ou non les fonds communs de placement. Nous avons (...) et qu'il est possible d'acheter et de vendre sur la plate-forme.
Sélectionnons les cinq premiers de la liste afin de les comparer. Cliquons sur le bouton comparaison. Voici la comparaison directe entre le rendement des divers comptes, l'importance des actifs sous gestion ainsi que les ratios de frais de gestion, ce qui est un élément important de comparaison ainsi que le rendement en matière de distribution. Allons un peu plus loin.
Peut-être est-ce que nous avons trouvé un fond que nous voulons acheter. Il est possible de l'acheter en cliquant sur le bouton achat vente, mais pour obtenir un peu plus d'informations en cliquant sur le nom de fonds, puis sur le bouton sommaire, dans le menu surgissant, il est possible de se faire une idée de ce qui se produit dans le fond. Dans le cadre d'un fonds d'obligations canadiennes, il est prévisible qui se concentrera sur les obligations, mais si c'est un autre fonds, vous pourriez procéder autrement. Il s'agit de bien comprendre dans quoi vous vous engagez. avant d'investir, vous savez exactement ce que contient le fond et comment obtenir les résultats. Vous recherchez deux options pour vous renseigner sur le marché des titres à revenu fixe.
- Merci. À bientôt. Jason Hnatyk est formateur à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb, où vous trouverez encore plus de ressources. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés?
Vous pouvez nous la poser. Soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Alex Gorewicz répond à d'autres questions sur les titres à revenu fixe. J'ai investi 100 % dans les actions, mais tout le monde le conseil d'investir dans des obligations à long terme d'ici 12 mois. Je songe à vendre mes actions dans un réel air, 20 % de mon portefeuille, et acheter des obligations. Nous ne pouvons pas vous donner des conseils de placement mais une conversation que nous avons sur la construction du portefeuille. Voici comment je voudrais répondre à cette question. Il s'agit d'une différence important dans ce que nous voyons sur le marché aujourd'hui par rapport à ce qui s'est passé l'an dernier. Sans esquisser des tendances, nous prévoyons un rendement positif pour les titres à revenu fixe d'ici 12 à 18 mois. C'est là où je suis d'accord avec le spectateur.
L'an dernier, chaque fois que la volatilité des taux d'intérêt augmenté, (...) nous appelons cela la volatilité accrue. De la même façon, la volatilité implicite des actions. Chaque fois que la volatilité des taux d'intérêt augmentait cette année, cette hausse était généralement accompagnée d'une hausse des taux d'intérêt, donc grandement sur les obligations. Cette année, c'est l'opposé. Lorsque les rendements des obligations augmentent, les taux d'intérêt baissent. La grande différence c'est le fait que les investisseurs ont une opinion différente contrepoint de ce que nous nous sommes rendus. L'an dernier, c'était expansionniste. On estimait être au milieu du cycle.
Cette année c'est une évolution classique en fin de cycle. Les investisseurs se préparent à ce que l'économie réagira aux hausses du taux d'intérêt en amorçant une descente. Il s'agit des rendements ...c'est en général à ce moment-là que les taux d'intérêt commencé diminuent. Quand on songe à la construction de portefaix et au fait que l'an dernier les obligations du gouvernement et des obligations générales ne diversifiaient pas, ils ont tous perdus de l'argent. Cette année ce sera le contraire. S'il s'avère que les actions baissent en réponse à la faiblesse des bénéfices des entreprises ou parce que la récession que nous attendons est plus grave que prévu, les obligations humainement en particulier mais les obligations générales réagiront positivement, rétablissant la corrélation négative entre les deux catégories d'actifs.
- Merci pour ces conseils qui aideront nos téléspectateurs prendre des desserts le placement. À présent les taux d'intérêt. Pensez-vous qu'il est exclu que les taux d'intérêt soient réduits cette année? J'ai été étonné de vous entendre dire que le marché obligataire prévoyait des coupures.
- J'ai bien précisé qu'à mon avis, c'est très optimiste de penser que la banque du Canada ou la Fed réduiront les taux en juillet ou même en juin. c'est beaucoup trop tôt. Les coupures de taux sont-elles exclues cette année? Je pense que la réponse est non. Il serait envisageable que la banque du Canada ou la Fed ou les deux réduisaient tous cette année, mais cela dépend beaucoup du chômage. Je dirais que le resserrement (...) avant que tout cela ne se produise, le resserrement des normes de crédit était parvenu à un point laissant croire que le taux de chômage devrait augmenter de un ou 2 %. Que le niveau actuel au cours des mois à venir. Par les mois à venir, ce serait peut-être les trimestres à venir. Six à neuf mois. Bien sûr, avec les problèmes qui sont récemment apparus dans le système bancaire, il faut supposer que les normes de prêt vont être resserrées encore davantage et sans doute de façon très considérable et très rapide. Si c'est le cas, s'il est possible que le chômage augmente considérablement, puisque le resserrement des normes d'emprunt n'affecte pas uniquement le secteur bancaire mais tous les secteurs de l'économie, il pourrait apparaître une faiblesse plus généralisée, ce qui signifierait que le taux de chômage pourrait augmenter assez rapidement. Si cela se produit, je pense qu'il pourrait y avoir des coupures de taux.
- Merci. Une autre question. Pouvez-vous expliquer ce que c'est que la duration d'une obligation et son lien avec la durée?
- Volontiers. La duration est considéré comme étant le temps que cela prend pour récupérer votre argent dans une obligation. Qu'est-ce que cela signifie? Quand vous achetez une obligation, mettons que vous l'achetez 100 $, elle est assortie d'un coupon, c'est-à-dire l'intérêt que vous allez toucher semestriellement ou annuellement selon la périodicité convenue. Ce coupon entre en jeu est versé pendant la durée de l'obligation. Le temps que vous atteignez 100 $, c'est-à-dire que vous avez théoriquement récupéré l'investissement initial, bien sûr le coupon est conçu pour vous procurer un rendement supplémentaire. Le temps que vous parveniez à 100 $ avec tous les coupons que vous touchez, c'est considéré comme étant le recouvrement de votre capital. La date de cette échéance et la duration de l'obligation. En allant jusqu'à l'échéance, vous allez toucher davantage, mais la notion de Duration est fondée sur le fait de récupérer son capital. C'est le moment où l'emprunteur pour instituer le principal. La Duration et la durée peuvent être égale, ce qui va clarifier la notion. La Duration est toujours plus courte que la durée s'il y a un coupon positif. S'il n'y a pas de coupon, si le coupon est de 0 %, la Duration et la durée sont exactement la même chose. Ce que vous avez versé aujourd'hui, vous le récupérez à l'échéance.
- Merci pour cette explication. J'aurais voulu vous avoir pour professeur lorsque j'ai suivi le cours des valeurs mobilières. Alex Gorewicz répond à d'autres questions dans quelques minutes. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou son corps sur les marchés? Vous pouvait nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Un rapide coup d'œil sur les marchés. La remontée d'hier se poursuit. L'indice TSX composite est en hausse de 160; soit trois quarts de pour cent. Le secteur financier attire de nouveau les investisseurs ainsi que ceux de l'énergie avec la remontée du cours du brut de référence américain. Crescent Point Energy est en hausse de 5 %. J'aurais pu choisir n'importe quel titre de l'énergie. En ce qui concerne l'or, le cours de l'or et de nouveaux en baisse après que les doutes se soient dissipés. B2GOLD est en hausse de 0,65 $. La Fed a entamé sa réunion de deux jours. l'indice S&P 500 est en progression de 29 points, soit trois quarts de pour cent. L'indice Nasdaq lui aussi est en avance de 79 points de base. First Republic Bank, comme beaucoup d'autres banques régionales, rebondit avec l'annonce par la secrétaire au trésor américaine Janet Yellen qui déclare que les déposants des autres banques régionales pourraient être protégés comme ceux des deux banques effondrées l'ont été, ce qui a semblé rassurer les investisseurs. First Republic Bank est en hausse de 42 %. Alex Gorewicz répond à vos questions sur les titres à revenu fixe. On nous pose beaucoup de questions sur les tours des CPG au fil du cycle de hausse de taux. À ce stade, est-ce que les taux de CPG vont encore augmenter? Qu'est-ce qui influencé tôt?
- La banque centrale. Si la banque centrale relève son taux directeur, ceci influence généralement le taux fixé par les banques pour leur certificat de placement.
Garantie. Ainsi que les émetteurs comme le gouvernement du Canada. C'est ainsi que l'intérêt versé sur les obligations du gouvernement du Canada est établi. La réponse est que oui, il pourrait augmenter si la banque du Canada juge à propos d'augmenter les taux, mais il est plus probable que ce ne soit pas le cas.
- Merci pour cette réponse concise. Où en sommes-nous sur la courbe du rendement, ou plutôt devrais tomber dans cette conjoncture?
- Ce qui se produit normalement au début d'un cycle de hausse de taux par les banques centrales, c'est que les taux d'intérêt sur toute la courbe du rendement depuis le court terme, c'est-à-dire deux ans, jusqu'à 30 ans, tous les taux d'intérêt ont tendance à augmenter à un rythme semblable. À raison de 50 ou 100 points de base à la fois. Au fur et à mesure que se poursuivent les hausses de taux par les banques centrales, les taux d'intérêt à plus long terme n'emboîtent pas le pas au taux d'intérêt à court terme. Un retard se creuse, retard considérable. C'est ce que nous appelons l'aplatissement de la courbe de rendement. Voilà la position dans laquelle il est préférable de se trouver lorsqu'on approche de la fin de cycle de hausse de taux. Tout le monde cherche à anticiper sur le changement de cap des banques centrales et s'est fondé sur l'hypothèse que cet applaudissement de la cour du rendement va évoluer puisque les taux à court terme vont diminuer davantage que ceux à long terme. Ce qui se produit effectivement, mais uniquement lorsque la banque centrale réduira les taux ou tout tout avant. Si vous n'êtes pas d'accord avec l'idée du marché obligataire que les premières coupures de taux interviendront en juin ou juillet, il est sans doute préférable de se situer vers la fin de la courbe de rendement, investir dans des obligations à plus long terme, c'est généralement le cas pour les taux d'intérêt de 10 à 30 ans. J'irai plus loin en disant qu'à ce stade, avec les tensions qui apparaissent, les effets des hausses de taux qui commence à se faire sentir sur l'économie, il est assez clair que les taux d'intérêt doivent sans doute diminuer, auquel cas si vous êtes entre cinq à 10 ans, il convie d'avoir autant de présence sur ce tronçon de la courbe afin de bénéficier de la baisse des taux d'intérêt.
- Merci. Avant de vous dire au revoir, on en a parlé tout à l'heure, si je n'ai pas encore investi dans les obligations, est-ce que j'ai raté l'occasion? Est-ce qu'il y a davantage de potentiel de hausse?
- C'est ce que j'ai dit tout à l'heure. Songez à quel moment et jusqu'où vous pensez que les banques centrales vont réduire les taux. Même si dans quelques mois, même si c'est à la fin de cette année, le marché obligataire va évoluer largement en avance. Il a déjà fait. Les taux d'intérêt en diminuent considérablement depuis deux semaines, tandis que les difficultés du système bancaire se sont faites jour. Il y a encore un potentiel de baisse considérable si l'on songe à ce qu'il faudrait pour que les banques centrales réduisent les taux. Il faudrait qu'il y ait une récession. Dans une récession normale, les taux d'intérêt doivent réduire les points de 100 points de base davantage. Les taux d'intérêt ont diminué, mais pas suffisamment pour être conforme à ce que l'on attendrait dans une récession typique. Par conséquent, nous sommes au tout début d'une baisse des taux d'intérêt, c'est-à-dire que ce que vous avez raté jusqu'ici, ce n'est pas fini.
- Ça me fait toujours très plaisir de vous accueillir sur le plateau. Notre public vous apprécie beaucoup.
Alex Gorewicz est gestionnaire de portefeuille à Gestion d'actifs TD. Restez à l'écoute. Demain Ben Gossack répond à vos questions sur les actions mondiales. Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps, par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!
Bienvenue à Parlons Argent en direct, une émission de Placements directs TD. Nos invités commentent l'actualité des marchés. Aujourd'hui, je m'entretiens avec Alex Gorewicz. Nous poursuivons la découverte de CourtierWeb. Jason Hnatyk nous montre comment trouver des placements à revenu fixe. Envoyez-nous vos questions par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, ou dans la boîte de questions au bas de votre écran. Mais tout d'abord, un coup d'œil sur les marchés.
La remontée d'hier se prolonge. L'indice SCP TSX composite progresse de 125 points, soit plus de 1/2 %.
Le secteur de l'énergie est favorisé. Celui de l'or dans une moindre mesure. Une hausse du prix de référence américain, après un recul considérable depuis quelques semaines. Les titres de l'énergie sont en hausse. Cenovus, 22,80 $ l'action, en hausse de trois et demis pour cent. En revanche, on voit le cours de l'or reflué alors que ses disciples les inquiétudes relatives au secteur bancaire mondial. Barrick est en recul de 3,4 %. (...) le marché remonte. Le S&P 500, 23 points, soit plus de huit demi-portions. La Fed, dont nous connaîtrons le résultat demain à 14 ans. L'indice Nasdaq spécialisé dans la technologie progresse davantage que l'ensemble du marché. 65 points, soit plus d'un demi-portion. L'une des grandes banques de la place de Niort, Bank of America, est en hausse de plus de trois années pour cent à 28,75 $ action.
Les quelques derniers jours ont été marqués par la volatilité sur les marchés tandis que les investisseurs sont saisis par des doutes quant au secteur financier mondial et sur les mesures que prendra la Fed pour réagir à cette situation. La dernière en date des décisions sur les taux d'intérêt tant attendu demain.
Alex Gorewicz, gestionnaire des portefeuilles des titres à revenu fixe chez Gestion d'actifs TD, commente. Il se passe beaucoup de choses. Vous suivez l'actualité de très près. Par où commencer? Les banques régionales américaines, les décisions que prendront la Fed, je vous donne la parole.
- Le grand thème à mon avis qui ressort de la fin de semaine et des dernières semaines, c'est que les hausses de taux d'intérêt très énergique depuis 12 mois pratiqués par les banques centrales commencent à avoir un effet, et ce, d'une manière un peu étonnante. Les problèmes surviennent souvent de façon très inattendue.
Nous savons que les conditions financières se resserrent, non pas seulement sur les marchés financiers mais dans l'économie réelle, et c'est à cause du resserrement de la politique monétaire. Est-ce que cela signifie pour l'avenir que les banques centrales devront choisir leur camp? Elles sont prises entre deux feux. Même si l'inflation reflue, on l'a vu dans les statistiques de l'IPC au Canada aujourd'hui, l'inflation continue de refluer, elle demeure élever.
Que faire? Les banques centrales doivent-elles réparer ce qui ne va pas ou garder le cap dans la lutte contre l'inflation qui est après tout la mission des banques centrales? En maintenant les taux d'intérêt à un niveau élevé. Il y a beaucoup d'inconnus. Quand vous dîtes que les hausses de taux énergique dont nous avons si souvent parlé depuis un an commence à faire leur effet, vous avez précisé que ces effets ne sont jamais ce que l'on attend. On va parler de la hausse des coûts d'emprunt qui va réduire la consommation, plomber le marché de l'emploi. Or ce n'est pas du tout ce qui s'est produit. C'est plutôt le système financier qui subit le premier les pressions. Vous avez déclaré que la Fed est en difficulté. Jerome Powell de continue de lutter contre l'inflation la faire baissait, mais il doit faire un geste pour le système financier face à ces contraintes. Que va faire la Fed? La question est de savoir quelle trajectoire suivre. Il ne fait aucun doute que la banque Silicon Valley présente de graves problèmes de gouvernance, notamment une mauvaise gestion de l'actif et du passif qui a contribué à la chute de cet établissement. Mais nous savons qu'à l'heure actuelle, à ce niveau de taux d'intérêt et surtout s'ils augmentent, partout intérêt je pars du groupe directeur de la Fed, si celui-ci augmente, la pression sur l'ensemble du système bancaire s'accentuera. En général, les taux d'intérêt qui augmente, c'est bon pour les banques, mais ce qui se produit à l'heure actuelle, puisque nous sommes en fin de cycle ou du moins ce que les investisseurs en titres à revenu fixe considèrent, les déposants se sentent obligés de retirer leur argent des banques et de les placer sur le marché monétaire. Dont les rendements sont très intéressants, largement au-delà de ceux auxquels les banques rémunèrent les déposants. Le défi du point de vue de Jerome Powell est le suivant: si vous n'augmentez pas les taux les 12 derniers mois que vous avez passés à ancrer les attentes à l'égard de l'inflation de 2 % pourrez être gaspillés. En revanche, si vous augmentez les taux, vous pourriez alourdir la pression sur les déposants et les inciter à fuir encore plus le système bancaire. Il s'agit donc d'un dilemme.
Contenu de toutes les mesures prises par la Fed et par le trésor américain, par les décideurs, non seulement aux États-Unis mais dans le monde entier, en particulier en Suisse pendant la fin de semaine dans le cadre de la reprise Credit Suisse, toutes ces mesures devraient renforcer la stabilité financière au moins provisoirement. Mais cela ne change rien au fait que l'inflation de base s'établit à ce qu'il n'y pour cent aux États-Unis. La Fed ne peut s'arrêter sans créer une inquiétude à l'égard de la persistance de l'inflation long terme.
- À quoi le marché obligataire s'attend-il après l'effondrement de la Silicon Valley Bank et de la Signature Bank et les difficultés du Credit Suisse? Les attentes du marché obligataire à l'égard de la politique de la Fed évoluée semble-t-il d'une minute à l'autre. Que dit le marché obligataire en ce moment? Au sujet de la situation.
- Tous les scénarios que vous avez évoqués, quant à l'action de la Fed demain, tous ces scénarios sont accrédités par certains investisseurs. Certains estiment que la Fed devrait augmenter les taux demain, d'autres qu'elle devrait marquer une pause, d'autres qu'elle devrait réduire les taux. La clé dans les messages du marché obligataire ne se situe pas tellement dans les fluctuations à l'égard des pronostics mais plutôt dans le signal qui est transmit quant à la fin du cycle de hausse. Même s'il y a encore une autre, voir quelques hausses à 25 points de base, nous sommes plus près de la fin que nous croyons être il y a même encore un mois. On le voit, comment le marché obligataire arrive J à la BCE. La banque centrale européenne a relevé son taux directeur de 50 points de base et les investisseurs ont réagi par une baisse et non une hausse des taux d'intérêt. C'est un comportement classique en fin de cycle de hausse de taux. L'un de nos spectateurs nous a déjà posé la question, ce sera sans doute pose aujourd'hui: ceux qui attendent que les banques centrales réduisent les taux, est-ce que cette échéance a été devancée? Si vous demandez aux marchés obligataires, la réponse est oui.
C'est cette évolution d'une minute à l'autre qui porte surtout sur le moment auquel la première coupure de taux est escomptée. Pour le Canada et les États-Unis à l'heure actuelle, cette première coupure de taux est prévue en juin ou juillet. D'ici cet été. Ici trois à quatre mois, c'est bien cela. Si l'on songe au fait qu'il reste encore une ou deux hausses de taux de la part de la Fed, même si la série est terminée au Canada, c'est une échéance très très proche. La question se pose alors de savoir si la Fed est en mesure de réduire les taux. L'inflation de base est à quatre il n'y pour cent mais le chômage a atteint un niveau plus bas que depuis des dizaines d'années. C'est formidable pour l'économie américaine, mais la Fed a montré dans des pronostics économiques en décembre encore que le taux de chômage augmenterait de 1 % cette année mais qu'elle ne réduirait toujours pas les taux d'intérêt. Voilà peut-être le seuil que nous devrions rechercher. Nous allons recevoir des pronostics économiques mises à jour demain. Nous allons donc recevoir les pronostics économiques mises à jour de la fête, mais le seuil demeure inchangé. La Fed s'inquiète face à un marché du travail si serré que l'inflation ne redescendra pas 2 %. En définitive la Fed doit accomplir sa mission chercher à accomplir d'autres outils dans sa boîte à outils pour apaiser les inquiétudes à l'égard de l'inflation. C'est ce que la Fed a démontré. Les coupeurs de tout à l'heure actuelle qui depuis une semaine sont pronostiqués dès cet été, compte tenu de toutes les contraintes qui pèsent sur le secteur bancaire dans le monde entier, sont sans doute un peu optimistes comptes tenus de la conjoncture. Cela pourrait changer très rapidement. Mais pour l'heure, il est peu probable que la Fed réduira les taux d'ici l'été.
- Excellent début d'émission! Alex Gorewicz répondant quelques minutes à vos questions sur les titres à revenu fixe. Je vous rappelle que vous pouvez nous poser votre question en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com, dans la boîte de questions au bas de votre écran. À présent l'actualité du monde des affaires et un coup d'œil sur les marchés.
L'inflation globale continue de diminuer au Canada.
Elle s'établit à 5,2 % en février. Il s'agit de la baisse la plus importante de l'IPC globale depuis le début de la pandémie. Les ménages sont toujours sous pression lorsqu'il s'agit de l'alimentation. Services économiques TD constate que même s'il reste du chemin à faire pour réduire l'inflation jusqu'à la cible du banque de la banque du Canada, rien dans les statistiques d'aujourd'hui ne devrait convaincre notre banque centrale de mettre face à hausse des taux d'intérêt. (...) La secrétaire au Trésor américain Janet Yellen a suggéré que la production des dépôts pourrait être étendue à d'autres petites banque. Les régulateurs américains sont récemment intervenus pour (...) First Republic chose de plus de 39 %. Les actions de Tesla sont en vedette aujourd'hui. Le constructeur de véhicules électriques bénéficie d'une forte demande sur le marché chinois après avoir réduit ses prix. Les données sur les inscriptions à l'assurance automobile signalent que les résultats de Tesla pendant le trimestre sont excellents. L'action progresse de près de 6 %. À présent, les grands indices. L'indice TSX composite est en hausse de 130 points, soit plus de (...) certains titres de l'énergie progressent tandis que le cours du brut se stabilise aux États-Unis.
L'indice S&P 500, dans l'attente des résultats de la réunion de la Fed qui a commencé aujourd'hui et qui prendra fin demain après-midi, l'indice S&P 500 continue sa remontée, 24 points, soit plus d'un demi pour cent.
Alex Gorewicz répond à vos questions sur les titres à revenu fixe. Une question intéressante: est-il trop tard pour investir dans les obligations compte tenu de leur remontée récente?
- On a beaucoup parlé au début de la possibilité de hausse de taux supplémentaires, ce qui inquiète beaucoup d'investisseurs qui redoutent que de nouvelles hausses du taux de la part des banques centrales entraînent une prolongation des pertes sur les obligations, puisque lorsque les taux augmentent, le rendement des obligations diminue. Je reviens au signal que les investisseurs du marché obligataire transmettent banque centrale. On a relevé les taux de 50 points de base et les taux d'intérêt ont diminué, autrement dit le cours des actions, des obligations à remonter. La raison pour ce résultat ce que les investisseurs se disent: bon, avec toutes les tensions qui s'accumulent, les hausses de taux peuvent certes continue d'être pratiquées mais ce ne sera que provisoire et très rapidement il faudra changer de cap et réduire les taux d'intérêt. Le marché obligataire anticipe ce changement de cap de la part des banques centrales et les taux d'intérêt diminuent. Il est probable qu'il poursuive sa trajectoire si les données économiques commencent à devenir plus négatives comme nous le pensons.
La question si vous envisagez d'acheter des obligations et que vous estimez avoir raté une obligation des obligations depuis 15 jours, la question est celle de savoir jusqu'où pensez-vous que les banques centrales vont réduire les taux? 100 points de base, 200 points de base par rapport au niveau actuel, ou encore plus?
Répondre à cette question et vous verrez que l'ensemble du marché obligataire demeure toujours attractif. Nous sommes sans doute au tout début d'une remontée et qu'il reste encore beaucoup de potentiel. Cela pourrait s'étaler sur 12 ou 24 mois, mais la trajectoire future demeure relativement favorable. Il s'est passé beaucoup de choses depuis deux semaines pour faire évoluer la situation du marché obligataire. En début de cette année, le rendement des obligations était inégalé depuis très longtemps.
- Oui. C'est très important de le noter parce qu'il est évident qu'il demeure un risque, il y aura toujours un résident les obligations de toutes actifs financiers, par exemple s'il y a un nouveau chaque inflationniste.
En 2022, nous avons constaté que la hausse et la hausse rapide de l'inflation est nuisible pour tous les actifs financiers y comprit l'obligation. Il existe certes un risque que les taux d'intérêt augmentent de nouveaux en cas de choc inflationniste, mais les revenus d'intérêts compensent une grande partie de la perte attribuable à leur moins-value du capital si les taux d'intérêt augmentent. Pour perdre de l'argent d'ici 12 mois, le genre de hausse de taux d'intérêt qu'il faudrait voir est sensiblement plus élevé que ce que nous avons vu l'an dernier pour parvenir à un résultat semblable.
- Une autre question: que pensez-vous des dernières statistiques canadiennes sur l'inflation et de leurs conséquences pour la banque du Canada?
- Cela conforte la banque du Canada dans sa décision de prendre une pause et d'y rester. Le marché s'attendait à 5,4 % d'inflation de base, plutôt d'inflation globale. Or le chef s'est établi à 5,2 %. À l'heure actuelle, l'inflation est sur une tendance qui l'amènera à un niveau inférieur à ce que proche de la banque du Canada pour le premier trimestre dans son tout dernier rapport sur la politique économique. La banque du Canada peut demeurer en pause, n'a aucune raison de rehausser les taux davantage.(...) peut-être verrons-nous un engagement davantage que ce mois-ci à cause de l'effet d'entraînement et la comparaison sur 12 mois. Les chiffres qui paraissent aujourd'hui vont naturellement être légèrement plus bas. Toutefois, et inversement, la banque du Canada peut marquer une pause mais pas nécessairement réduire les taux. Quand on considère l'inflation de base depuis trois mois, elle s'établit à trois ou trois et demis pour cent sur une base annualisée, c'est-à-dire au-delà de la cible d'inflation de la banque du Canada, c'est-à-dire qu'elle a raison de marquer une pause n'a pas raison de réduire les taux.
- Compte tenu de la conjoncture, faut-il éviter les obligations à rendement élevé?
- c'est là où il faut faire preuve de sélectivité. Dans les épaules du sel il y aura toujours des occasions à saisir. Cela s'applique à tous les segments des catégories d'actifs. Doit-on éviter les obligations rendement élevées? Non, mais il faut faire des recherches, notamment sur le crédit. Il faut comprendre l'entreprise que vous achetez, comprendre les résultats qu'elle peut obtenir, nous pouvons nous attendre un jour à entrer dans une récession. le moment où elle interviendra n'est pas connue, mais il faut accomplir le travail. Quelles sont les entreprises peuvent s'accommoder d'une baisse considérable dans l'économie?
Il y en a beaucoup à l'heure actuelle qui offre des rendements très prometteurs qui à mon avis peuvent résister à une diminution de l'activité économique, mais est-ce que cela s'applique à tout le monde dans le secteur des obligations rendements élevées? Non.
Globalement, nous préférerions des obligation de première qualité plutôt qu'un rendement élevé, mais même dans ce dernier secteur il demeure des possibilités. Hier Michael Craig commentait justement que le secteur des obligations rendement élevées très élevées. Il a rappelé l'effondrement de Credit Suisse pendant lequel les détenteurs de certaines obligations ont été étonnés de voir leurs 17 milliards de valeurs radiées à zéro. On nous pose beaucoup de questions, notamment compte tenu de ce qui se passe au niveau des obligations AT1 de Credit Suisse. Leur place dans la hiérarchie des titres de créance est semblable elle se situe à un niveau différent dans la hiérarchie mais c'est là aussi très important de procéder à des rives de vérification très détaillée. Les obligations émises par le crédit suisse prévoyaient spécifiquement en cas où le régulateur jugeait la banque insolvable, cette dernière avait la faculté de radier entièrement la valeur des obligations. Ce n'est pas le cas au Canada.
Il faut comprendre que chaque régulateur a beaucoup à dire dans la structure de ces titres qui sont conçus pour faire en sorte que le contribuable ne soit pas redevable en cas d'effondrement d'une banque. Ce sont les porteurs d'obligations et les actionnaires qui vont acquitter leur juste part en cas de stress massif d'une banque. Mais au Canada (...) plutôt que d'être radié à zéro. On parle de Credit Suisse. Est-ce que c'est la bonne prononciation? Je crois que ce nom ne survivra pas une fois la reprise, de toute façon. Alors je n'ai plus de problème de prononciation. C'est toujours vos recherches avant de prendre des décisions de placement.
Alex Gorewicz répond à notre question en quelques minutes. Vous pouvez poser vos questions par courriel en tout temps, MoneyTalkLive@TD.com. À présent poursuivons la découverte de CourtierWeb.
Jason Hnatyk et formateur à Placements directs TD.
Comment faire des recherches sur les titres à revenu fixe?
- Bonjour ça me fait toujours plaisir de participer à votre émission. Les investisseurs qui, à cause de la volatilité récente des marchés ou afin de tirer parti du rendement croissant des obligations, cherche à investir dans des titres à revenu fixe, CourtierWeb propose des outils fort intéressants. Voici comment les utiliser. pour investir directement des titres à revenu fixe, cliquons sur l'onglet négociations. (...) pour les titres à revenu fixe spécifiquement, cliquant sur le portail. Il existe un grand nombre d'options. Les obligations d'entreprise, les obligations canadiennes et américaines et différents niveaux de créances du gouvernement. Les obligations du Canada, les obligations provinciales, les obligations municipales.
Il y a également des obligations à rendement élevé comme votre invité le précisait, qui peuvent être acheté dans le cadre de ce portail. Si vous voulez trouver un investissement qui répond à vos critères, vous pouvez utiliser la fonction de recherche. Ce qui permet non seulement de filtrer en fonction des différents produits mais également encore d'affiner votre recherche en fonction de la date d'échéance, de rendement ou même encore des notes de crédit si vous voulez des obligations de première qualité ou de moindre qualité, vous pouvez préciser ce qui correspond à vos besoins. Il n'est pas nécessaire de recommencer ce genre de travail puisque vous pouvez sécuriser vos filtres afin de procéder à une nouvelle recherche dans une semaine ou un mois. Deuxième possibilité de faire des recherches sur le marché des titres à revenu fixe, si vous ne souhaitez pas les acheter directement, consiste à trouver un FNB axé sur les titres à revenu fixe. Pour les obtenir, cliquons sur recherche puis filtres. Nous connaissons bien cette fonction. On clique sur l'onglet sont négociés en bourse. nous allons créer notre propre filtre concentré sur le marché obligataire. Choisissons le Canada. Ensuite, choisissons le type de fonds. Une fois que nous ajoutons ce critère est que nous accédons au menu déroulant, il est possible de définir ce que nous voulons que les FNB contiennent. Les FNB représentent un titre. Il est également possible d'élargir la recherche en tenant compte des obligations internationales. Vous pouvez également cliquer une fonction permettant d'inclure ou non les fonds communs de placement. Nous avons (...) et qu'il est possible d'acheter et de vendre sur la plate-forme.
Sélectionnons les cinq premiers de la liste afin de les comparer. Cliquons sur le bouton comparaison. Voici la comparaison directe entre le rendement des divers comptes, l'importance des actifs sous gestion ainsi que les ratios de frais de gestion, ce qui est un élément important de comparaison ainsi que le rendement en matière de distribution. Allons un peu plus loin.
Peut-être est-ce que nous avons trouvé un fond que nous voulons acheter. Il est possible de l'acheter en cliquant sur le bouton achat vente, mais pour obtenir un peu plus d'informations en cliquant sur le nom de fonds, puis sur le bouton sommaire, dans le menu surgissant, il est possible de se faire une idée de ce qui se produit dans le fond. Dans le cadre d'un fonds d'obligations canadiennes, il est prévisible qui se concentrera sur les obligations, mais si c'est un autre fonds, vous pourriez procéder autrement. Il s'agit de bien comprendre dans quoi vous vous engagez. avant d'investir, vous savez exactement ce que contient le fond et comment obtenir les résultats. Vous recherchez deux options pour vous renseigner sur le marché des titres à revenu fixe.
- Merci. À bientôt. Jason Hnatyk est formateur à Placements directs TD. Ne manquez pas de visiter le centre d'apprentissage de CourtierWeb, où vous trouverez encore plus de ressources. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou encore sur les marchés?
Vous pouvez nous la poser. Soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Alex Gorewicz répond à d'autres questions sur les titres à revenu fixe. J'ai investi 100 % dans les actions, mais tout le monde le conseil d'investir dans des obligations à long terme d'ici 12 mois. Je songe à vendre mes actions dans un réel air, 20 % de mon portefeuille, et acheter des obligations. Nous ne pouvons pas vous donner des conseils de placement mais une conversation que nous avons sur la construction du portefeuille. Voici comment je voudrais répondre à cette question. Il s'agit d'une différence important dans ce que nous voyons sur le marché aujourd'hui par rapport à ce qui s'est passé l'an dernier. Sans esquisser des tendances, nous prévoyons un rendement positif pour les titres à revenu fixe d'ici 12 à 18 mois. C'est là où je suis d'accord avec le spectateur.
L'an dernier, chaque fois que la volatilité des taux d'intérêt augmenté, (...) nous appelons cela la volatilité accrue. De la même façon, la volatilité implicite des actions. Chaque fois que la volatilité des taux d'intérêt augmentait cette année, cette hausse était généralement accompagnée d'une hausse des taux d'intérêt, donc grandement sur les obligations. Cette année, c'est l'opposé. Lorsque les rendements des obligations augmentent, les taux d'intérêt baissent. La grande différence c'est le fait que les investisseurs ont une opinion différente contrepoint de ce que nous nous sommes rendus. L'an dernier, c'était expansionniste. On estimait être au milieu du cycle.
Cette année c'est une évolution classique en fin de cycle. Les investisseurs se préparent à ce que l'économie réagira aux hausses du taux d'intérêt en amorçant une descente. Il s'agit des rendements ...c'est en général à ce moment-là que les taux d'intérêt commencé diminuent. Quand on songe à la construction de portefaix et au fait que l'an dernier les obligations du gouvernement et des obligations générales ne diversifiaient pas, ils ont tous perdus de l'argent. Cette année ce sera le contraire. S'il s'avère que les actions baissent en réponse à la faiblesse des bénéfices des entreprises ou parce que la récession que nous attendons est plus grave que prévu, les obligations humainement en particulier mais les obligations générales réagiront positivement, rétablissant la corrélation négative entre les deux catégories d'actifs.
- Merci pour ces conseils qui aideront nos téléspectateurs prendre des desserts le placement. À présent les taux d'intérêt. Pensez-vous qu'il est exclu que les taux d'intérêt soient réduits cette année? J'ai été étonné de vous entendre dire que le marché obligataire prévoyait des coupures.
- J'ai bien précisé qu'à mon avis, c'est très optimiste de penser que la banque du Canada ou la Fed réduiront les taux en juillet ou même en juin. c'est beaucoup trop tôt. Les coupures de taux sont-elles exclues cette année? Je pense que la réponse est non. Il serait envisageable que la banque du Canada ou la Fed ou les deux réduisaient tous cette année, mais cela dépend beaucoup du chômage. Je dirais que le resserrement (...) avant que tout cela ne se produise, le resserrement des normes de crédit était parvenu à un point laissant croire que le taux de chômage devrait augmenter de un ou 2 %. Que le niveau actuel au cours des mois à venir. Par les mois à venir, ce serait peut-être les trimestres à venir. Six à neuf mois. Bien sûr, avec les problèmes qui sont récemment apparus dans le système bancaire, il faut supposer que les normes de prêt vont être resserrées encore davantage et sans doute de façon très considérable et très rapide. Si c'est le cas, s'il est possible que le chômage augmente considérablement, puisque le resserrement des normes d'emprunt n'affecte pas uniquement le secteur bancaire mais tous les secteurs de l'économie, il pourrait apparaître une faiblesse plus généralisée, ce qui signifierait que le taux de chômage pourrait augmenter assez rapidement. Si cela se produit, je pense qu'il pourrait y avoir des coupures de taux.
- Merci. Une autre question. Pouvez-vous expliquer ce que c'est que la duration d'une obligation et son lien avec la durée?
- Volontiers. La duration est considéré comme étant le temps que cela prend pour récupérer votre argent dans une obligation. Qu'est-ce que cela signifie? Quand vous achetez une obligation, mettons que vous l'achetez 100 $, elle est assortie d'un coupon, c'est-à-dire l'intérêt que vous allez toucher semestriellement ou annuellement selon la périodicité convenue. Ce coupon entre en jeu est versé pendant la durée de l'obligation. Le temps que vous atteignez 100 $, c'est-à-dire que vous avez théoriquement récupéré l'investissement initial, bien sûr le coupon est conçu pour vous procurer un rendement supplémentaire. Le temps que vous parveniez à 100 $ avec tous les coupons que vous touchez, c'est considéré comme étant le recouvrement de votre capital. La date de cette échéance et la duration de l'obligation. En allant jusqu'à l'échéance, vous allez toucher davantage, mais la notion de Duration est fondée sur le fait de récupérer son capital. C'est le moment où l'emprunteur pour instituer le principal. La Duration et la durée peuvent être égale, ce qui va clarifier la notion. La Duration est toujours plus courte que la durée s'il y a un coupon positif. S'il n'y a pas de coupon, si le coupon est de 0 %, la Duration et la durée sont exactement la même chose. Ce que vous avez versé aujourd'hui, vous le récupérez à l'échéance.
- Merci pour cette explication. J'aurais voulu vous avoir pour professeur lorsque j'ai suivi le cours des valeurs mobilières. Alex Gorewicz répond à d'autres questions dans quelques minutes. Faites toujours vos propres recherches avant de prendre des décisions de placement. Je vous rappelle comment nous poser vos questions. Avez-vous une question sur les placements ou son corps sur les marchés? Vous pouvait nous la poser, soit par courriel, MoneyTalkLive@TD.com, soit dans la boîte de questions au bas de votre écran. Il suffit de cliquer sur envoyer. Nos invités pourraient vous répondre en direct.
Un rapide coup d'œil sur les marchés. La remontée d'hier se poursuit. L'indice TSX composite est en hausse de 160; soit trois quarts de pour cent. Le secteur financier attire de nouveau les investisseurs ainsi que ceux de l'énergie avec la remontée du cours du brut de référence américain. Crescent Point Energy est en hausse de 5 %. J'aurais pu choisir n'importe quel titre de l'énergie. En ce qui concerne l'or, le cours de l'or et de nouveaux en baisse après que les doutes se soient dissipés. B2GOLD est en hausse de 0,65 $. La Fed a entamé sa réunion de deux jours. l'indice S&P 500 est en progression de 29 points, soit trois quarts de pour cent. L'indice Nasdaq lui aussi est en avance de 79 points de base. First Republic Bank, comme beaucoup d'autres banques régionales, rebondit avec l'annonce par la secrétaire au trésor américaine Janet Yellen qui déclare que les déposants des autres banques régionales pourraient être protégés comme ceux des deux banques effondrées l'ont été, ce qui a semblé rassurer les investisseurs. First Republic Bank est en hausse de 42 %. Alex Gorewicz répond à vos questions sur les titres à revenu fixe. On nous pose beaucoup de questions sur les tours des CPG au fil du cycle de hausse de taux. À ce stade, est-ce que les taux de CPG vont encore augmenter? Qu'est-ce qui influencé tôt?
- La banque centrale. Si la banque centrale relève son taux directeur, ceci influence généralement le taux fixé par les banques pour leur certificat de placement.
Garantie. Ainsi que les émetteurs comme le gouvernement du Canada. C'est ainsi que l'intérêt versé sur les obligations du gouvernement du Canada est établi. La réponse est que oui, il pourrait augmenter si la banque du Canada juge à propos d'augmenter les taux, mais il est plus probable que ce ne soit pas le cas.
- Merci pour cette réponse concise. Où en sommes-nous sur la courbe du rendement, ou plutôt devrais tomber dans cette conjoncture?
- Ce qui se produit normalement au début d'un cycle de hausse de taux par les banques centrales, c'est que les taux d'intérêt sur toute la courbe du rendement depuis le court terme, c'est-à-dire deux ans, jusqu'à 30 ans, tous les taux d'intérêt ont tendance à augmenter à un rythme semblable. À raison de 50 ou 100 points de base à la fois. Au fur et à mesure que se poursuivent les hausses de taux par les banques centrales, les taux d'intérêt à plus long terme n'emboîtent pas le pas au taux d'intérêt à court terme. Un retard se creuse, retard considérable. C'est ce que nous appelons l'aplatissement de la courbe de rendement. Voilà la position dans laquelle il est préférable de se trouver lorsqu'on approche de la fin de cycle de hausse de taux. Tout le monde cherche à anticiper sur le changement de cap des banques centrales et s'est fondé sur l'hypothèse que cet applaudissement de la cour du rendement va évoluer puisque les taux à court terme vont diminuer davantage que ceux à long terme. Ce qui se produit effectivement, mais uniquement lorsque la banque centrale réduira les taux ou tout tout avant. Si vous n'êtes pas d'accord avec l'idée du marché obligataire que les premières coupures de taux interviendront en juin ou juillet, il est sans doute préférable de se situer vers la fin de la courbe de rendement, investir dans des obligations à plus long terme, c'est généralement le cas pour les taux d'intérêt de 10 à 30 ans. J'irai plus loin en disant qu'à ce stade, avec les tensions qui apparaissent, les effets des hausses de taux qui commence à se faire sentir sur l'économie, il est assez clair que les taux d'intérêt doivent sans doute diminuer, auquel cas si vous êtes entre cinq à 10 ans, il convie d'avoir autant de présence sur ce tronçon de la courbe afin de bénéficier de la baisse des taux d'intérêt.
- Merci. Avant de vous dire au revoir, on en a parlé tout à l'heure, si je n'ai pas encore investi dans les obligations, est-ce que j'ai raté l'occasion? Est-ce qu'il y a davantage de potentiel de hausse?
- C'est ce que j'ai dit tout à l'heure. Songez à quel moment et jusqu'où vous pensez que les banques centrales vont réduire les taux. Même si dans quelques mois, même si c'est à la fin de cette année, le marché obligataire va évoluer largement en avance. Il a déjà fait. Les taux d'intérêt en diminuent considérablement depuis deux semaines, tandis que les difficultés du système bancaire se sont faites jour. Il y a encore un potentiel de baisse considérable si l'on songe à ce qu'il faudrait pour que les banques centrales réduisent les taux. Il faudrait qu'il y ait une récession. Dans une récession normale, les taux d'intérêt doivent réduire les points de 100 points de base davantage. Les taux d'intérêt ont diminué, mais pas suffisamment pour être conforme à ce que l'on attendrait dans une récession typique. Par conséquent, nous sommes au tout début d'une baisse des taux d'intérêt, c'est-à-dire que ce que vous avez raté jusqu'ici, ce n'est pas fini.
- Ça me fait toujours très plaisir de vous accueillir sur le plateau. Notre public vous apprécie beaucoup.
Alex Gorewicz est gestionnaire de portefeuille à Gestion d'actifs TD. Restez à l'écoute. Demain Ben Gossack répond à vos questions sur les actions mondiales. Vous pouvez nous poser vos questions en tout temps, par courriel, MoneyTalkLive@TD.com. Merci et à demain!