
Carrières et enfants : quel est le rendement sur votre capital investi dans un REEE?
Un médecin? Un avocat? Peut-être un ingénieur en logiciels? Qui sait quel chemin votre enfant empruntera dans la vie. Nous analysons les aspects économiques de certains cheminements de carrière populaires afin que vous puissiez poser la question suivante : Comment puis-je aider?
Les parents ont souvent de fortes idées sur ce que leurs enfants devraient faire après leurs études secondaires. Que vous croyiez que le parcours idéal nécessite un baccalauréat ou un diplôme, la plupart d’entre nous veulent simplement aider nos enfants à réaliser leur plein potentiel.
Selon Mindi Banach, planificatrice spécialiste de la fiscalité et des successions, Gestion de patrimoine TD, la première étape vers l’atteinte de cet objectif consiste à établir un plan. « Intégrer les études de votre enfant à votre plan financier à long terme peut vous aider à vous assurer que vous êtes en mesure de les payer. »
Pendant que vous mettez des fonds de côté, vous pourriez avoir des questions qui sont encore sans réponse : À quel point devriez-vous épargner si vous avez un enfant très ambitieux et intelligent à élever? Quelles activités postsecondaires lui conviennent? Quelles carrières apporteront le plus d’argent à votre enfant? Et qu’est-ce qu’il faut faire pour obtenir ces emplois?
Bien que cela dépend de la passion et de l’engagement personnel de votre enfant, il y a beaucoup de choses que vous pouvez faire aujourd’hui en tant que parents pour vous préparer à répondre à ces questions. Allons-y.
Arguments en faveur de la réussite postsecondaire… et le bonheur
Même si les parents peuvent exercer une certaine influence sur leurs enfants, ce sont eux qui ont le dernier mot quant à ce qu’ils font de leur vie. Cela dit, si l’on examine les données démographiques, il est clair qu’il peut être avantageux d’avoir au moins une certaine forme d’études supérieures. Selon une étude de la Banque du Canada, les Canadiens qui détiennent un diplôme d’études postsecondaires gagnent de 18 % à 52 % de plus que ceux qui n’en détiennent pas. 1 Et c’est le cas depuis le début des années 1990.
Qu’est-ce qui a changé au cours des 30 dernières années? Eh bien, premièrement, plus de gens détiennent un diplôme d’études postsecondaires maintenant qu’à l’époque. Un meilleur accès aux études supérieures a ouvert la porte à plus d’options de carrière. 2 Il n’est peut-être pas surprenant d’apprendre que ceux qui occupent un emploi qui exige un certain niveau d’études (médecins, avocats, etc.) continuent de profiter de l’augmentation la plus importante de leur potentiel de revenu (jusqu’à 74 % de plus). 3 Pour d’autres, l’augmentation des revenus est toujours possible, mais elle n’est pas aussi importante qu’auparavant.
Bien que l’idée que les études supérieures égalent la réussite soit une équation bien rangée, elle ne tient pas compte d’un facteur clé. C’est-à-dire, le bonheur de votre enfant. L’argument est le suivant : Si votre enfant est heureux, est-ce que ce qu’il finit par faire de sa vie importe vraiment? En fait, les chercheurs en économie comportementale suggèrent que le bonheur global est fortement corrélé à notre bien-être économique. Essentiellement, plus vous gagnez d’argent, plus vous êtes susceptible de ressentir un plus grand sentiment de satisfaction à l’égard de votre vie, même si l’on se demande souvent si notre niveau de bonheur plafonne après avoir atteint un certain niveau de revenu. 4 Bien que d’autres facteurs puissent jouer un rôle dans la détermination du bonheur, il semble que l’obtention d’un diplôme d’études supérieures peut rapporter de multiples bénéfices.
Arguments en faveur de la réussite postsecondaire… et le bonheur
Même si les parents peuvent exercer une certaine influence sur leurs enfants, ce sont eux qui ont le dernier mot quant à ce qu’ils font de leur vie. Cela dit, si l’on examine les données démographiques, il est clair qu’il peut être avantageux d’avoir au moins une certaine forme d’études supérieures. Selon une étude de la Banque du Canada, les Canadiens qui détiennent un diplôme d’études postsecondaires gagnent de 18 % à 52 % de plus que ceux qui n’en détiennent pas. 1 Et c’est le cas depuis le début des années 1990.
Qu’est-ce qui a changé au cours des 30 dernières années? Eh bien, premièrement, plus de gens détiennent un diplôme d’études postsecondaires maintenant qu’à l’époque. Un meilleur accès aux études supérieures a ouvert la porte à plus d’options de carrière. 2 Il n’est peut-être pas surprenant d’apprendre que ceux qui occupent un emploi qui exige un certain niveau d’études (médecins, avocats, etc.) continuent de profiter de l’augmentation la plus importante de leur potentiel de revenu (jusqu’à 74 % de plus). 3 Pour d’autres, l’augmentation des revenus est toujours possible, mais elle n’est pas aussi importante qu’auparavant.
Bien que l’idée que les études supérieures égalent la réussite soit une équation bien rangée, elle ne tient pas compte d’un facteur clé. C’est-à-dire, le bonheur de votre enfant. L’argument est le suivant : Si votre enfant est heureux, est-ce que ce qu’il finit par faire de sa vie importe vraiment? En fait, les chercheurs en économie comportementale suggèrent que le bonheur global est fortement corrélé à notre bien-être économique. Essentiellement, plus vous gagnez d’argent, plus vous êtes susceptible de ressentir un plus grand sentiment de satisfaction à l’égard de votre vie, même si l’on se demande souvent si notre niveau de bonheur plafonne après avoir atteint un certain niveau de revenu. 4
Cinq carrières lucratives (et leur coût)
Pour aider à illustrer ce qu’un diplôme pourrait signifier pour votre enfant sur le plan plus pratique, nous avons réparti cinq choix de carrière populaires qui nécessitent au moins une certaine forme d’études supérieures. Dans cette décomposition, nous examinons le salaire prévu pour chaque poste et le niveau d’études requis. N’oubliez pas que même si le niveau de revenu est élevé pour certains de ces postes, les parents et les enfants pourraient aussi vouloir tenir compte des aspects intangibles comme le stress lié à l’emploi et l’équilibre travail-vie personnelle, en plus du salaire, lorsque les parents aident un enfant à prendre des décisions pour l’avenir. Les salaires, les études et les exigences en matière d’agrément professionnel pour chaque poste ci-dessous proviennent de la base de données Guichet-Emplois du gouvernement du Canada.
Médecin de famille
Quand vous pensez aux emplois bien rémunérés au Canada, un médecin pourrait vous venir à l’esprit. Et pour de bonnes raisons, car les médecins sont parmi les professionnels les mieux rémunérés du pays. Même si les avantages à long terme sont importants, la formation requise est assez laborieuse.
Salaire minimal/de départ : 76 759 $ (programme de résidence en médecine inclus)
Salaire maximal : 472 548 $
Formation requise : Un baccalauréat, habituellement un baccalauréat ès sciences, suivi d’une demande d’admission acceptée dans une faculté de médecine reconnue et d’un diplôme.
Autres exigences : Les diplômés d’une faculté de médecine doivent suivre un programme de résidence en médecine d’une durée de deux à trois ans, réussir l’examen final exigé par le Conseil médical du Canada et être autorisés à exercer leur profession par l’organisme de réglementation approprié de leur province ou territoire.
Coûts des études :
Baccalauréat ès sciences : 26 500 $ (programme de quatre ans, droits de scolarité seulement)
Faculté de médecine : De 60 000 $ à 104 000 $ (programme de quatre ans)
Test d’admission MCAT : 330 $ US (443 $ CA)
Coût total : De 86 943 $ à 130 943 $
Avocat
Comme un médecin, le cheminement de carrière d’un avocat exige des études supplémentaires au-delà du baccalauréat. Toutefois, un diplôme en droit au Canada peut ouvrir de nombreuses portes (y compris d’autres carrières) et demeure donc un choix populaire pour de nombreux étudiants de niveau postsecondaire.
Salaire minimal/de départ : 37 347 $ (programme de stage inclus)
Salaire maximal : 479 922 $
Formation requise : Un baccalauréat suivi d’un diplôme en droit d’une faculté de droit reconnue. Les candidats à une faculté de droit doivent réussir le Law School Admission Test (LSAT).
Autres exigences : Une fois qu’un étudiant a obtenu son diplôme de la faculté de droit, il doit passer son examen du barreau provincial ou territorial et effectuer un programme de stage pour une période déterminée. Lorsqu’il exerce sa profession, il doit également détenir un permis et être inscrit auprès du barreau de sa province ou de son territoire.
Coûts des études :
Baccalauréat : 26 500 $ (programme de quatre ans, droits de scolarité seulement)
Faculté de droit : De 51 000 $ à 102 000 $ (programme de trois ans)
Test LSAT : 222 $ US (298 $ CA)
Coût total : De 77 798 $ à 128 798 $
Concepteur de logiciels
Les concepteurs et les ingénieurs de logiciels conçoivent, intègrent et maintiennent habituellement des systèmes d’exploitation de logiciels pour différentes entreprises des secteurs public et privé. Selon un récent rapport du Conseil canadien des innovateurs, d’ici 2025, le nombre d’emplois dans l’économie numérique atteindra 2,26 millions, soit environ 11 % de tous les emplois au Canada. 5 C’est l’un de nos domaines qui connaît la croissance la plus rapide.
Salaire minimal/de départ : 61 443 $
Salaire maximal : 171 600 $
Formation requise : Un baccalauréat en informatique est généralement exigé. Une maîtrise ou un doctorat dans une discipline connexe peut aussi être exigé selon le poste.
Autres exigences : Un permis délivré par un organisme de réglementation du génie professionnel provincial ou territorial peut être nécessaire pour les postes en génie logiciel.
Coûts des études :
Baccalauréat : 26 500 $ (programme de quatre ans, droits de scolarité seulement)
Maîtrise : 9 400 $ (programme de deux ans)
Coût total : 35 900 $
Électricien industriel :
L’agrément dans un métier spécialisé est une autre forme d’études supérieures. De nombreux gens de métier gagnent des salaires substantiels qui ont un potentiel de croissance important au fil du temps, et cela peut convenir aux jeunes adultes qui ne se voient pas occuper un emploi typique de « neuf à cinq ».
Salaire minimal/de départ : 53 331 $
Salaire maximal : 125 840 $
Formation requise : Avoir terminé un programme d’apprentissage de quatre ou cinq ans, ainsi que certains cours d’une école professionnelle, d’un collège ou d’un secteur d’activité.
Autres exigences : Un certificat de qualification professionnelle peut être exigé selon la province ou le territoire.
Coûts des études :
Apprentissage pour électricien : 6 000 $ (programme de quatre ans)
Coût total : 6 000 $
Ingénieur minier :
Il existe diverses options pour ceux qui souhaitent devenir ingénieurs, et les particularités des postes varient considérablement. Toutefois, les exigences de base en matière d’études sont souvent comparables. Les ingénieurs miniers planifient, conçoivent et supervisent le développement ou l’exploitation d’installations ou de systèmes miniers.
Salaire minimal/de départ : 52 998 $
Salaire maximal : 168 001 $
Formation requise : Un baccalauréat en génie des mines ou dans une discipline connexe du génie est exigé. Un diplôme de maîtrise ou de doctorat peut être exigé, selon le poste.
Autres exigences : Un permis délivré par un organisme de réglementation du génie professionnel provincial ou territorial est requis pour exercer la profession d’ingénieur professionnel. Les candidats peuvent être admissibles après un stage de travail supervisé d’une durée de trois à quatre ans et un examen professionnel.
Coûts des études :
Baccalauréat : 26 500 $ (programme de quatre ans, droits de scolarité seulement)
Maîtrise : De 7 500 $ à 9 400 $ (programme de deux ans)
Coût total : De 34 000 $ à 35 900 $
Comment puis-je aider mon enfant à faire des études supérieures?
Au Canada, le coût de la fréquentation d’un établissement d’enseignement postsecondaire a augmenté considérablement au cours des dernières décennies. Les frais de scolarité ont monté en flèche de 50 % à 60 % depuis 2007 seulement. 6Et cela ne tient même pas compte du coût des manuels scolaires, du logement, de la nourriture et du transport. Dans l’ensemble, vous pouvez vous attendre à ce que votre enfant paie environ 20 000 $ par année pour le privilège d’obtenir un diplôme universitaire ou collégial, un montant qui augmentera probablement au fil du temps. 7
Alors, comment les parents épargnent-ils les plus de 80 000 $ requis pour un seul diplôme de quatre ans? (Ou 160 000 $ pour deux enfants?) En ce qui concerne l’épargne-études, Mme Banach estime que le régime enregistré d’épargne-études (REEE) du gouvernement fédéral est généralement un bon point de départ. Le régime permet aux parents (ainsi qu’à d’autres parrains) de verser jusqu’à 50 000 $ par enfant dans un compte d’épargne spécial à l’abri de l’impôt. Malheureusement, même si vous êtes en mesure de maximiser vos droits de cotisation et d’investir les fonds pour qu’ils continuent de croître, vous pourriez avoir besoin de plus.
« En fin de compte, c’est une question d’équilibre », explique Mme Banach. « Ce n’est pas tout le monde qui peut maximiser chaque compte, alors la création d’un plan devient très importante pour ceux qui ont des objectifs de vie précis. » Pour en savoir plus sur les REEE, consultez Tout ce qu’il faut savoir sur le REEE, de la naissance à la collation des grades.
Naturellement, plus tôt vous commencez à penser à épargner pour les études de votre enfant, mieux c’est. Que votre plan comprenne la demande d’un certain nombre de bourses d’études ou l’établissement d’un compte de placement supplémentaire pour couvrir les coûts supplémentaires, la préparation est essentielle.
Une autre chose à retenir : historiquement, les données montrent que ceux qui ont investi sur une plus longue période ont profité de rendements plus élevés que ceux qui tardent à faire leur entrée sur le marché. Que vous envisagiez d’investir progressivement ou au moyen d’une série de versements forfaitaires, il peut être très utile de commencer tôt.
Si vous avez des questions sur l’épargne en vue des études postsecondaires, adressez-vous à votre conseiller en gestion de patrimoine.
TAMARA YOUNG
PARLONS ARGENT
ILLUSTRATION DE
DANESH MOHIUDDIN
- « Apprendre, c’est payant : Les bénéfices des études postsecondaires », Banque du Canada (dernière modification le 20 juin 2022), https://www.banqueducanada.ca/2020/10/apprendre-cest-payant/. ↩
- Ibid ↩
- Ibid ↩
- Michelle W. Berger. « Does more money correlate with greater happiness? », PennToday, 6 mars 2023, https://penntoday.upenn.edu/news/does-more-money-correlate-greater-happiness-Penn-Princeton-research. Bien que d’autres facteurs puissent jouer un rôle dans la détermination du bonheur, il semble que l’obtention d’un diplôme d’études supérieures peut rapporter de multiples bénéfices.[/vc_column_text ↩
- Daina Lawrence. « These three sectors are poised for the biggest growth as Canada’s population booms », The Globe and Mail, 28 octobre 2022, https://www.theglobeandmail.com/business/article-these-three-sectors-are-poised-for-the-biggest-growth-as-canadas/. ↩
- Jason Kirby. « The case for raising RESP limits to keep pace with soaring inflation », The Globe and Mail, 21 février 2023, https://www.theglobeandmail.com/business/article-resp-limits-inflation/. ↩
- Mark Brown. « The cost of a Canadian university education in six charts », Maclean’s Education, 11 novembre 2022, https://education.macleans.ca/financial-tips/the-cost-of-a-canadian-university-education-in-six-charts/. ↩