En théorie
Une action ordinaire est une participation fractionnaire dans une entreprise. Chacune procure un droit de vote défini pouvant permettre aux actionnaires de participer aux décisions de la direction.
En pratique
Un peu d’histoire: au Moyen-Âge, les commerçants européens et chinois ont, chacun de leur côté, eu l’idée de la société par actions pour officialiser le partage de la propriété d’une entreprise à but lucratif entre plusieurs familles ou personnes. En élargissant leur bassin de propriétaires, les sociétés pouvaient amasser plus de capitaux et prendre plus d’expansion qu’une entreprise individuelle. C’est essentiellement le même système aujourd’hui.
De nos jours, les propriétaires d’actions gagnent de l’argent de deux façons : par les gains en capital, soit la hausse du prix des actions entre la date d’achat et la date de vente, et par les dividendes, soit la redistribution d’une portion des bénéfices aux actionnaires. (Bien sûr, la valeur des actions peut aussi descendre à zéro si l’entreprise fait faillite.) Vos revenus dépendent du nombre d’actions que vous détenez.
Les actionnaires ont aussi voix au chapitre, à hauteur de leur participation, en ce qui concerne certaines décisions, par exemple le choix des membres du conseil d’administration ou la rémunération du personnel de direction. Les investisseurs font souvent fi du droit de vote associé à leurs actions. Dans la mesure où la société atteint leurs objectifs de placement — p. ex. rentabilité, croissance, dividendes et facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) — ils peuvent se satisfaire de la façon dont l’entreprise est gérée. Certains actionnaires fondateurs ou de contrôle préfèrent garder le contrôle de l’ensemble des décisions touchant la société, mais souhaitent malgré tout une détention publique, car ce peut être un bon moyen d’accéder au capital d’investissement sans s’endetter. Dans ce cas, la société peut offrir deux catégories d’actions ordinaires. Par exemple, une entreprise peut émettre un petit nombre d’actions de catégorie A donnant droit de vote, habituellement contrôlées par un fondateur ou la famille, tandis que l’investisseur moyen possédera des actions de catégorie B, aussi considérées comme des actions ordinaires, mais sans droit de vote.
Bref…
Les actions ordinaires permettent de détenir une partie d’une société cotée en bourse.